Chili : les retraites sont malmenées (1)

Parmi les revendications de la population qui manifeste au Chili, se trouve le sujet des retraites.

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Chile by Héctor de Pereda(CC BY-NC 2.0)

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Chili : les retraites sont malmenées (1)

Publié le 27 octobre 2019
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Par Gérard Maudrux.

Ça barde au Chili, avec un retour aux grandes manifestations qui avaient vu arriver Pinochet au pouvoir. Parmi les revendications de la population, se trouve le sujet des retraites.

Le système mis en place par José Pinera, cité dans le monde entier comme modèle de transition en douceur du tout répartition au tout capitalisation battrait-il de l’aile ? Était-ce une mauvaise réforme ? La répartition est-elle finalement meilleure que la capitalisation, ce que les pourfendeurs de la capitalisation ne vont pas manquer de dire ?

Dans la rue, les Chiliens parlent d’« arnaque », de « vol ». On apprend que ce système sert des pensions insuffisantes, inférieures au Smic local, que le taux de remplacement n’est que de 35 % du dernier salaire. Qu’en est-il vraiment, et que cachent ces chiffres et les discours que l’on va entendre chez nous à ce sujet ?

Tout d’abord, il ne faut pas oublier que sur le plan économique, cette réforme a permis une croissance considérable du pays, croissance au départ à deux chiffres pendant des années, pour en faire l’un des pays les plus riches de l’Amérique du Sud. Au cours des vingt-quatre dernières années, la croissance annuelle moyenne du PIB chilien a été de 5,2 %, et même de 8,3 % entre 1990 et 1997.

Le problème économique actuel tient davantage de la corruption et de la mauvaise répartition de ces richesses. Les 1 % les plus riches du pays ont entre leurs mains 26,5 % du PIB national, le pays se situe à la 113e place sur 128 selon un classement réalisé par l’ONU à propos de cette répartition. Le président actuel est plusieurs fois milliardaire, fortune considérée comme issue de délits d’initiés.

Si le problème principal n’est pas la retraite, il ne faut pas nier non plus que les retraites ne sont pas à la hauteur du système mis en place, et de la croissance qu’il a engendrée. Il y a une raison bien simple : 10 % du revenu sont consacrés à la retraite, pas plus, le tout géré par des fonds de pension, les AFP.

Chez nous, en tout répartition, pour les salariés, 28 % du revenu permettent un taux de remplacement moyen de 50 %. Au Chili, 10 % de cotisations donnent un taux de remplacement de 35 %. Si leur taux de cotisation était de 28 %, leur taux de remplacement serait de 35 x 2,8 = 98 % ! Le rendement de leur régime en capitalisation est bien meilleur que s’il était en répartition ! Vous verrez que nous lirons le contraire chez nous.

Chez nos fonctionnaires et régimes spéciaux, 75 à 80 % de cotisations donnent un taux de remplacement de 75 %. Au Chili, des cotisations de cet ordre donneraient un taux de remplacement de 75 x 7,5 = 562 % ! De quoi faire regretter nos fonctionnaires de n’avoir pas choisi un système de capitalisation en 1945, la faute à leurs syndicats et nos politiques.

Le système chilien a toutefois un petit défaut : il y a 22 ans, j’avais invité José Pinera en France pour une conférence. Il avait expliqué ce qu’il avait fait, et de quelle façon. J’avais retranscris cela dans mon livre sur les retraites il y a 20 ans, et avais émis une petite réserve. Nous devions faire la même chose, mais contrairement à lui, en conservant un peu de répartition. Ainsi, aucune critique n’aurait été possible aujourd’hui. De plus, nous aurions pu comparer les rendements à long terme sur une même population, inversant totalement les critiques actuelles en rétablissant naturellement la vérité.

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  • Bonjour
    Il faut un système mixte, avec un minimum vieillesse, géré par l’état et un plat tax, et des retraites complémentaires, volontaires, privés, par capitalisation.
    Le minimum vieillesse permet à tous les français d’avoir qqchose, même en cas de crise majeure et le fait de garder le minimum facilite le passage répartition->capitalisation.

    • ou remplacer le minimum vieillesse pas un minimum plus général de charité d’état accordé à toute personne incapable de travailler.

    • Absolument, mais avec une réserve (malheureusement), sur le volontaire. Qu’ont fait les chiliens des 15% de revenus supplémentaires ? Ils pouvaient améliorer leur retraite, ils ne l’ont pas fait. Tout les hommes de sont pas responsables et n’anticipent pas. Résultat du facultatifs : les cigales descendent dans la rue dans l’espoir de piquer ce que les fourmis ont mis de côté. C’est malheureux, mais c’est ainsi.

      • Peut-être aussi que certaines « cigales » avec leur faibles revenus pensent avant tout à survivre au présent avant de penser à leur retraite (cf endettement des ménages).

      • elles nous emm… ces cigales qui ne veulent pas assumer les conséquences de leurs actes !!!

      • Si dans un pays il y a deux systèmes de retraite ; un par répartition obligatoire, étatique, solidaire qui fournit un minimum vital, et un facultatif, par capitalisation, privé, les ‘cigales’ n’ont plus d’arguments pour tenter de voler ceux qui ont été prévoyants.
        Vous me répondrez peut-être ; « les c.ns ça osent tout ».

  • Un truc que j’ignore parmis d’autres , leur capitllsation est base su des produits locaux ou ils exploitent le travail des pays étrangers comme les autres ?
    La question se pose car qui dit croissance dans un pays comme le chili dit aussi inflation et sans doute une monnaie un peu bancale.

    • quelle différence?
      le capital n’exploite pas le travail , dans le sens d’abuser, c’est lui qui permet de créer la richesse avec le travail humain.. et oui les ouvriers en veulent plus et oui les capitalistes en veulent plus …
      le mépris du capital repose sur le préconçu que les capitalistes sont TOUJOURS en position de force par rapport aux ouvriers.. mais une simple question..comme détecter un abus?

      de la même façon comment pouvez vous dire que le boucher prend une marge trop importante sur la viande..?.
      c’est le marché du travail qui importe.

      et ici les retraités en voudraient plus.. les retraités français sans doute aussi…mais d’où tireraient ils la richesse?

      en tant que tel le capital est un bonne chose il est souhaitable mais il n’a de valeur qu’à certaines conditions, il doit être géré et même entretenu….l’etat a fait la preuve qu’il se comporte comme celui qui mange le grain prévu pour la semence…

      • Mais si , le capital exploite le travail pour creer de la richesse et c’est normal et l’unique raison du capital, fructifier.
        Je n’ai jamais causé d’abus des capitalistes ni de mon boucher..meme si il a oser me vendre a 70€ le kg de filet produit dans son élevage donc sans intermediaires voraces.
        Je m’etonnait seulement de la faible cotisation retraite et du resultat minable que cela entraine…lu ailleurs ,il semblerait que le chilien soit oblige de prendre sa retraite avant l’heure d’où ce faible resultat ou bien , corruption du systeme financier et politique…… d’où les manifestations pour un ticket de metro ?

        • si vous voulez mais le terme exploitation est un de ces mots pervertis par l’idéologie.

          avant l’heure de quoi? minable, faible… par rapport à quoi vous vous réferez?

          si c’est par rapport à un système de réparation chilien qui se permettrait d’emprunter..

          le principal avantage du système de capitalisation est peut être simplement le rappel que constituer un capital est une bonne idée..mais qui implique le risque. vous ne pouvez blâmer que vous même.

          le mensonge est de dire que l’avenir ne présente pas de risque…

        • S’il faut à tout prix utiliser cette terminologie inappropriée, ce serait plutôt le travail qui exploite le capital. Sinon, il y a la dette quand on a besoin de capitaux : pas sûr que ce soit plus efficient.

          Apparemment, les Chiliens ne rejettent pas la capitalisation par principe mais reprochent au système de les priver de la gestion de leur propre épargne au bénéfice d’organismes spécialisés qui profitent de leur oligopole pour soustraire des frais de gestion astronomiques. Cette revendication semble tout à fait légitime.

        • Non, c’est le travailleur qui s’exploite lui même. personne ne peut se permettre de vivre allongé par terre donc il faut obtenir par le travail de quoi subsister capital ou pas capital et il se trouve que le capitalisme et le marché libre sont les moyens les plus efficaces pour parvenir à ce but. tout ceux qui crachent sur le capitalisme j’aimerais bien les voir se débrouiller par eux même dans la nature. Lors de la révolution industrielle on a vue des millions de paysans rejoindre les ville pour travailler pour les odieux capitalistes. étaient ils tous masochistes? non la terre est une maitresse infiniment plus impitoyable que les grands patrons…

        • « le capital exploite le travail »

          Collector. Je l’encadre. ?

    • Un bon fonds de pension ne doit pas mettre tous ses oeufs dans le même panier pour être efficace. La croissance est constante à l’échelle du globe, mais variable d’une zone à l’autre, un jour c’est une zone qui croit plus vite ou ralentit, un jour c’est l’autre. Rester dans une seule zone ou un seul secteur, c’est prendre des risques. Chez nous nous n’avons pas que de l’euro, nous avons aussi du dollar et des émergents. Ensuite, acheter des actions d’une société étrangère, ce n’est pas exploiter ce pays, c’est apporter des fonds à la société, donc l’aider. Enfin la notion de société nationale n’a plus beaucoup de sens aujourd’hui, les 3/4 de nos actions du CAC40 que nous croyons français sont en majorité détenues par des étrangers.
      Ceci dit, chaque pays reste fortement national dans ses fonds, d’où la croissance du Chili. Chaque citoyen se sent propriétaire d’une part des sociétés du pays, il s’est intéressé à l’économie, et les grandes grèves d’avant Pinochet on cessé, pour ne pas nuire aux entreprises. Donnez des actions RATP aux employés pour leur retraite, il n’y aura plus de grève et plus de productivité !

    • 40% des encours sont à l’étranger. Comme le pays se porte bien, croissance durable et Etat peu endetté (le cuivre rapporte beaucoup à l’Etat grand propriétaire). Donc pour l’instant pas de risques mais rien n’est garanti (dépendance au cuivre justement).

  • Le système par répartition à des inconvénients.
    Le système par capitalisation à des inconvénients.
    Le but n’est pas d’opposer les deux, simplement par souci idéologique. Il faut prendre le meilleur des deux tout en l’adaptant à la situation de chaque pays. Et surtout l’adapter en temps réel aux changements de contexte.
    A l’origine le système par répartition avait été mis en place en Europe d’après guerre et aux USA après la grande dépression avec une démographie favorable, pour contourner le problème de la génération perdue, inertie de la capitalisation lorsqu’on introduit des changements (le problème auquel est aujourd’hui confronté le Chili). Justement au Chili, le système par capitalisation est mis en place parce que le système par répartition est coûteux et peu efficace.
    Dans les deux cas les systèmes souffent d’insuffisances, différentes, mais aux conséquences problématiques.

    La promesse non tenue d’un taux de remplacement de 70% jette le discrédit sur les AFP et surtout les militaires jouissent d’une retraite confortable par répartition. Mauvais calcul ! et on s’étonne que les socialistes récupèrent les bras ouverts les déçus.

    • le système par capitalisation est clair…
      il précise par définition que vous ne pourrez peut être jamais disposer du bénéfice d’une pension…il ne promet RIEN. ses inconvénients ne sont pas cachés..

      le système par répartition …on ne sait pas trop ce que c’est.. il n’a pas d’inconvénients définis..soumis au politique, il peut du jour au lendemain être aboli réformé sinon annulé de façon parfaitement scandaleuse mais légale.

      tant qu’il existe on peut qu’il s’adapte de toutes façons au contexte , en temps réel…
      par exemple en empruntant..

      • Les gens adhèrent à quelque chose soit par croyance soit par espérance. Alors que la capitalisation en soi ne promet rien est autre chose.

      • « Le système par répartition… il peut du jour au lendemain être aboli réformé sinon annulé de façon parfaitement scandaleuse mais légale. »
        Pareil pour les systèmes par capitalisation, cf Pétain et Kirchner.

    • Non il ne faut pas prendre le meilleur des deux, il faut laisser les gens libre d’adhérer à des organismes privées qui font de la capitalisation ou de la répartition ou n’importe quelle tambouille entre les 2.

      • Et corollairement libre de ne pas payer pour avoir une retraite plus tard.

        • Une retraite par répartition est forcément étatique, seul l’état peut contraindre la population de cotiser pour les autres, en espérant que notre tour venu, le système sera encore viable.
          Cf pyramide de Ponzy

          • Je ne suis pas sur que ca soit vrai, mais ca change la donne en domaine privé, vu que l’accord est réellement contractuel.

            • Rien n’oblige à être contraint pour procéder par répartition….
              c’est juste une question de choix (intelligent ou pas ca n’est pas le problème)

              • Ne pas oublier qu’en régime de répartition, l’argent n’est jamais placé. Il ne peut fructifier puisqu’il est immédiatement dépensé. Sans contrainte ou mensonge, comment faire pour obliger les participants à accepter l’arnaque d’une pyramide de Ponzi dénommée « répartition », les cotisations des derniers entrants finançant les pensions des premiers ? Pour cette raison, un régime par répartition ne peut pas être soumis à concurrence. C’est forcément un monopole. Sans l’Etat et ses baïonnettes, la répartition ne peut pas exister.

            • Dans les faits (IRL) une retraite par répartition est publique. Sinon elle s’appelle Madoff limited. Dans la vraie vie une assurance qui propose une rente sans garantie (sauf de trouver d’autres pigeons) ne trouve pas de clients et fini tjs pareil.
              Dans la vraie vie (pas sur internet), quand je prête de l’argent à un copain, je sais que je ne serais pas remboursé. Pareil pour Madoff llc. Contrat ou pas contrat.

      • Sauf que la répartition n’est pas un contrat, mais un acte de foi en l’absence de coercition : vous payez d’abord pour vos anciens, et vous priez pour que vos descendants paient bien pour vous quand vous serez devenu leur ancien.

        • Et avec une génération élevée à la cata climatique qui ne veut plus faire d’enfants, ça risque d’être dur.

          • @Harry, au contraire c est une chance

            Car il vaut mieux avoir peu d enfants qui plus tard seront bien educques et auront des postes bien payes que plein de creve la faim a qui il faudra donner un RMI car ils seront incapable de trouver un travail (soit car trop nombreux pour les besoins de l economie, soit pas formés)

            • Il faut pas mal d’optimisme pour imaginer que la génération élevée à la cata climatique éduquera, elle, la génération suivante si bien qu’elle ne sera pas encore plus crève-la-faim…

    • Pour moi la repartition est le systeme parfait….si les salaires suivent , si il n’y pas de chouchous avantagés. Le gros probleme actuel est lie aux salaires insuffisant ou en simplifiant ,des charges salariales dementes ne profitant pas aux salaries et destinees a alimenter les caisses de l’etat et boucher les trous

      • Ce qui est bon pour l’entreprise est bon pour le salarié ,il ne faut jamais l’oublier ..j’ai oublie de le mentionner dans mon post , on oublie souvent que l’entreprise est Tout quand on parle finance !

      • Si vous voulez être esclave d’un système étatique c’est votre problème, je veux ne pas pouvoir payer si je n’ai pas envie de payer ou si je n’en ai pas les moyens à un instant X,
        seul un système complètement privé sans contraintes étatique débiles peut me le permettre….

      • Vous pouvez doubler le salaire, si le rapport démographique est divisé par deux, le problème est toujours le même. Le talon d’Achille de la répartition, ce n’est pas le salaire, c’est le rapport démographique. Ensuite c’est le montant de la cotisation puis le salaire.

      • Les salaires faibles, ainsi que le chômage de masse ou la dette publique, sont les conséquences directe de l’existence de la retraite par répartition, du monopole de la SS, du niveau de taxation général, etc. Toute institution collectiviste porte en elle-même, depuis sa création, les germes de sa propre destruction. La répartition n’échappe pas à cette loi économique élémentaire.

        Il n’y a aucune raison objective d’instaurer un système collectiviste si ce n’est pour favoriser certains aux dépens d’autrui. On ne peut à la fois souhaiter un système vérolé et se plaindre de ses conséquences logiques.

      • @reactitude

        Non le Probleme est la Demographie. la Repartition c est bien s il y a peu de vieux et de nombreux jeunes, surtout si les vieux touchent des pensions faibles. c est ce qui arrivait dans les annees 60

        Si vous avez de nombreux retraités, qui touchent des pensions elevees pendant longtemps (quasiment 30 ans si on considere qu on part a la retraite a 60 ans pour mourir vers 90) et qu en face vous avez assez peu de jeunes, le Systeme va en effet dans le mur.
        Le fait que les jeunes soient en plus mis en concurrence avec des gens du tiers monde qui sont payes 3 fois moins evidement n aide pas, car les salaires ne vont pas etre eleves

    • La répartition est toujours inefficace, il a les même avantage que la rapine à pour le voleur, il décourage l’épargne et encourage l’irresponsabilité.

  • il est impossible de garantir à une personne de vingt ans qu’elle disposera d’une somme d’agent qui lui garantira un niveau de vie « décent » à un age donné…

    réparation sonne comme redistribution…la seule garantie est d’etre grosso modo au même niveau que les autres… c’est un projet solidaire ..qui peut être dans la richesse comme la ruine…mais il tend aussi à démotiver l’enrichissement personnel.

  • En Suisse, l’AVS, premier pilier de la retraite par répartition, c’est environ 21 % du salaire (50/50) ou revenu d’indépendant.
    Le second pilier, cela dépend de l’entreprise, c’est au minimum 15 %, mais c’est souvent 25 % parfois un peu plus.
    Pour couronner le tout, le troisième pilier permet d’économiser environ 8000 CHF annuellement.

    En sus des cotisations de l’AVS, environ 1 point de TVA y est consacré, et ils remettent le bidule en chantier.

  • Il faut surtout arrêter de piquer le fric des uns pour le donner aux autres.

    • Ca ne s’arrêtera pas demain si on pouvait au moins choisir la destination ,cela serait un progres parce qu’aujourd’hui ,les destinataires sont choisis par le maitre et pour le plaisir du maître.

      • Il ne peut en être autrement, on ne peut pas s’attendre à ce que les voleurs soient vertueux. Tant qu’il y aura un maitre qui impose celui ci sera corrompu.

  • Il y a une manière très simple de résoudre les problèmes : la liberté. que ceux qui préfére la répartition se rassemble et crée un système de répartition entre eux. Que ceux qui préfère la capitalisation le fasse pour eux même. L’état n’a pas à s’occuper de la chose. On peut très bien faire les deux si cela nous plait une partie en répartition, une partie en capitalisation. Je penses que très vite les performance respectives des deux système seront évidentes.

    • ben non la répartition compte sur le cochon de payant

    • Merci c’est plus ou moins ce que je disais au dessus

    •  » Il y a une manière très simple de résoudre les problèmes : la liberté. que ceux qui préfére la répartition se rassemble et crée un système de répartition entre eux. Que ceux qui préfère la capitalisation le fasse pour eux même. L’état n’a pas à s’occuper de la chose.  »

      C’est pas si simple que ça. Par exemple choisir uniquement la voie de la retraite par capitalisation comme vous le décrivez demanderait quand même pendant une vie professionnelle des cotisations très élevées pour pouvoir toucher une rente pour vivre correctement pendant en moyenne 25 ans suivant l’âge où vous partez à la retraite. Et je pense surtout aux travailleurs ou aux employés lambda. En Suisse la retraite par capitalisation ( le deuxième pilier ) est obligatoire ce qui fait que l’employeur cotise aussi pour l’employé ce qui allège un peu le fardeau de l’employé pour assurer un bon deuxième pilier. Et quand certains métiers comme la maçonnerie qui ont droit à la retraite dés 60 ans, le fric de ce deuxième pilier peut foutre le camps assez vite avant de pouvoir toucher la retraite publique à 65 ans.

      Moi je veux bien que l’état ne s’occupe pas de la chose, mais le jour où votre capitalisation viendrait à s’évaporer suite à une sévère crise financière et qu’il ne vous reste plus rien 10 ans avant votre départ à la retraite que vous aurez choisi.

       » On peut très bien faire les deux si cela nous plait une partie en répartition, une partie en capitalisation.  »

      je pense que c’est la meilleur voie du moment que les deux version soient obligatoire. Je sais bien que quand l’état ponctionne un salaire et fixe votre départ à la retraite ce sont des contraintes. Mais si vous ne choisissez que la capitalisation pour votre retraite par esprit de liberté et que votre capital retraite venait à s’évaporer suite comme dit plus haut à une crise financière ou suite à une grosse escroquerie à la veille de votre départ à la retraite faudra assumer votre souhait de non ingérence de l’état sur les retraites.

      Je pense que le système en Suisse des deux piliers même si il est obligatoire est une bonne voie plus le libre choix d’en faire un troisième.

      La liberté de faire comme on voudrait en matière de retraite où l’état n’aurait pas à s’occuper de se domaine c’est le risque de se faire dire le jour où il n’y a pus d’argent disponible pour vous assurer une rente à votre retraite:  » démerde – toi c’est ton problème ou va bosser.  » Et ça pourrait même venir de ceux que vous croyez avoir comme amis.

      • Il existe des tas de placement différents, certain très sur, d’autre plus risqués. Au final dans une société de liberté les salaires serait plus élevés, la vie moins cher avec plus d’opportunités y comprit pour financer les retraites. les gens seraient plus responsables car obligés de l’être (pas d’état maman pour vous prendre par la main pour aller faire pipi) et il y aurait aussi plus de vrai solidarité (pas la solidarité d’état obligatoire qui n’est que du vole organisé). la société serait plus riche à tout les points de vue.

  • a gauche solidarité ====>>> repartition
    a droite efficacité =======>>>> capitalisation..
    c’est sans fin

    • C’est sans fin parce-que mathématiquement nous somme entouré d’au moins 50% d’abrutis en moyenne, (vu que l’intelligence suit une distribution gaussienne)

      • La distribution gaussienne pose surtout problème par la proportion d’intelligences négatives qu’elle contient. Si en plus on offre le pouvoir à ceux-là !

    • C’est sans fin parce-que l’intelligence suit une distribution gaussienne

    • a droite efficacité =======>>>> capitalisation

      Avec la droite socialiste la plus bête du monde, c’est mal barré. Aux affaires de 1993 à 2012, elle n’a rien fait. Ah si, elle a créé le RSI pour détruire les indépendants.

    • La répartition c’est du vol.

  • Les articles sur les retraites continuent à s’accumuler par vagues. La réforme française est remise sur le tapis, le système chilien est réexaminé etc. s

    Mais on tournant en rond en restant dans les questions financières, que ce soit dans le cadre du système français actuel ou en comparant capitalisation et répartition. Or les retraites, comme beaucoup d’autres réalités, ne sont pas un problème financier.
    Ce qui importe c’est d’avoir des médecins, des infirmières, mais aussi des boulangers et des réparateurs d’ascenseur en nombre suffisant… donc qui n’ont pas pris leur retraite !
    Bref c’est un problème démographique et non financier : tout l’argent du monde ne créera pas assez rapidement les actifs nécessaires.
    Voir sur yvesmontenay.fr ma série d’articles sur les retraites, et notamment https://www.yvesmontenay.fr/2019/02/10/retraites-un-probleme-demographique-avant-detre-financier/

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