PMA : les femmes ont le droit de choisir

La loi bioéthique est donc l’aboutissement de pratiques qui étaient déjà tolérées auparavant, et finalement la reconnaissance légale d’une société en pleine mutation qui voit émerger des nouveaux modèles de famille.

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PMA : les femmes ont le droit de choisir

Publié le 15 octobre 2019
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Par Kim Bloch-Lazare.

Le débat sur la loi bioéthique fait rage en France, à tel point que le week-end dernier la marche anti-PMA a rassemblé plus de 70 000 manifestants dans notre capitale.

Pourquoi cette loi déchire-t-elle tant notre pays ?

Les anti-PMA vous diront qu’en laissant passer ce texte, la famille traditionnelle française sera complètement chamboulée et que de nombreux enfants seront privés de père. Une perspective insoutenable à leurs yeux.

Pourtant l’adoption monoparentale est possible depuis 1966 en France. Des mères célibataires ont donc déjà élevé des enfants qui ont grandi sans père. En 2013, l’Insee indiquait que sur les 13,7 millions d’enfants mineurs résidant en France métropolitaine, 19 % vivaient en famille monoparentale.

Jusqu’à aujourd’hui, personne ne semblait s’en formaliser. Marteler l’argument selon lequel il faut absolument un papa et une maman me semble de ce fait totalement obsolète.

Sortons ainsi du paradigme paternaliste et donnons une liberté procréative complète aux personnes, qu’importe leur statut matrimonial ou leur orientation sexuelle.

Des pratiques qui existent depuis longtemps

La Cour de cassation avait déjà commencé à installer un consensus juridique en 2014 puisqu’une femme pouvait recourir à une PMA en Espagne, en Belgique ou dans d’autres pays l’autorisant et faire adopter son enfant par sa compagne en France.

La loi bioéthique est donc l’aboutissement de pratiques qui étaient déjà tolérées auparavant, et finalement la reconnaissance légale d’une société en pleine mutation qui voit émerger des nouveaux modèles de famille.

En outre, les femmes doivent aujourd’hui composer avec tout : leur carrière, leur vie amoureuse et leur désir de maternité. Certaines ne parviennent que difficilement à harmoniser toutes ses composantes mais souhaitent toujours être mères. Cette loi bioéthique leur donne ainsi le droit de choisir librement ce qu’elles veulent faire.

Biologie ne sous-entend pas filiation

Dans le cadre d’un débat qui se cristallise toujours davantage, je pense qu’il est important de faire la distinction entre biologie et filiation. Dans la plupart des cas, un homme et une femme sont en mesure de concevoir des enfants, c’est biologique et personne ne peut le contester.

Toutefois, être capable de faire naître des enfants ne veut pas dire de facto que l’on est capable de les élever et se considérer comme un parent. Il y a une distinction à faire entre parents et géniteurs. Le statut de mère ou de père découle en effet de l’intention de vouloir fonder une famille, de faire partie intégrante de la vie d’un enfant.

Pour clarifier mon propos, je vais aborder mon propre cas : je suis une enfant adoptée. J’ai eu la chance d’être accueillie à neuf mois dans une famille merveilleuse et aimante.

Mes parents adoptifs sont pour moi mes vrais parents, pourtant je n’ai aucun lien de sang avec eux et ils n’ont en rien participé à ma conception. Alors pourquoi l’adoption serait-elle une forme de filiation plus légitime que la PMA ?

Davantage d’égalité

Au-delà de cela, la loi bioéthique permet aussi d’instaurer une égalité entre les femmes. En effet, depuis de nombreuses années, des femmes célibataires ou lesbiennes avaient recours à la PMA à l’étranger.

Or, ces PMA n’étaient pas accessibles à toutes en raison de leur caractère onéreux. La loi bioéthique permet ainsi de corriger cette injustice et de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.

Remettre en cause la loi bioéthique est selon moi la traduction d’un conservatisme de principe, le besoin de pétrifier une société de peur de la voir évoluer et constater que ce qui était une évidence hier ne le sera peut-être plus demain.

Pourtant, le principe de famille par contrat, pour reprendre le titre d’un ouvrage de Daniel Borrillo, expert pour le think-tank GenerationLibre, ne promeut aucun mode de procréation ou d’union de vie en particulier, et permet bien de faire coexister tous les types de famille.

Je terminerai mon propos sur ces mots de Jean Jaurès : « le premier des droits de l’Homme c’est la liberté individuelle. » Laissons ainsi aux femmes le droit de décider ce qui est bon pour elles.

 

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  • Toute cette histoire est absurde de a jusqu’à z .
    Encore l’œuvre nefaste de la religion qui refuse le progres et la fin de la supremacie de l’homme sur la procreation ,suite normale de la pilulle contraceptive , le libre choix de quand ou comment et avec qui et meme avec personne.

    • @réac je connais plein d athees qui sont vent debout contre .

      • J’en suis un, d’athée, vent debout contre! Quant à parler de la suprématie de l’homme sur la procréation, c’est une blague. Si je voulais lancer un argument paradoxal, je dirais que l’obsession des hommes des pire sociétés patriarcales de VOULOIR à tout prix contrôler la procréation montre bien qu’elle reste un extraordinaire pouvoir, privilège intime des femmes (et c’est très bien comme cela). Là où rien ne va plus c’est que des avancées visant à éviter aux femmes des situations dures et dangereuses (grossesses non désirées, avortements clandestins), et à favoriser l’émancipation et l’égalité, on est passé à des instruments de pouvoir et de domination féministe; et pour tout dire, d’élimination de la masculinité et à terme des hommes eux mêmes (voir mon commentaire plus bas).

        • Démontrez votre « athéisme » merci. Car il ne suffit pas de s’autoproclamer tel pour l’être forcément.
          Et ceci encore ceux qui le sont le conservent confidentiellement et ceux qui s’en vantent se surestiment .

          • « démontrez votre fidélité au parti » tant que vous y êtes, comme au temps des grandes purges staliniennes !

            • @breizh je veux revenir à votre remarque votre ironie de classe de C.P. ainsi que de ces onze autre lecteurs. Je vous réaffirme que vous ignorez ce qu’est être  » athée » !!!!! ceci dit, Chateaubriand disait: soyez avar de votre mépris tant nombreux sont les nécessiteux.

          • @nodralg et donc votre définition ?

            • merci de me poser la question. Entre autre, pour envisager d’être athée, il FAUT avoir tout lu…..! Lu au sens académique du terme. Tout lu veut dire avoir lu la bible la Tora le coran le petit livre rouge, ainsi que tout ce qui à trait au bouddhisme, Marks, le talmud, ainsi que tout ce que toute la littérature ayant trait aux sujets de la métaphysique. Vaste sujet.
              Cordialement

              • @Nodralg

                Posez vous la simple question : « Pourquoi quelque chose plutôt que rien ? »( C.F. : le philosophe Gottfried Wilhem Leibniz).

                Vous vous apercevrez qu’il n’est pas forcément facile d’être athée, car l’athéisme est aussi une sorte de croyance qui permet de se rassurer !

                Étonnant non ?

        • Hank. R,
          Je vous ai répondu plus bas mais j’en rajoute une couche ici. Je pense qu’il est une erreur de voir dans l’accès à la PMA un instrument de pouvoir et de domination féministe. Pour moi, il s’agit en réalité une manière plus subtile et efficace de contrôle de la procréation toujours par des hommes. La mise en place systématique et globalisée d’un tel système reviendrait en fait à contrôler les naissances à l’échelle mondiale. Comme je l’ai expliqué plus bas, un tel système ne peut se réaliser sans hommes à sa tête. Ce qui est à craindre n’est pas tant l’élimination de la masculinité mais plus l’idée d’un monde globalisé, contrôlé par une minorité d’hommes planificateurs et constructivistes. Je termine en rajoutant que les féministes aussi insupportables et haineuses soient elles, ne sont que les petits soldats utilisés par ceux qui font avancer les pions. Idiotes utiles empêtrées dans leurs déterminismes biologiques qui ne peuvent voir plus loin que le bout de leur nez.

  • « Je terminerai mon propos sur ces mots de Jean Jaurès : « le premier des droits de l’Homme c’est la liberté individuelle. » Laissons ainsi aux femmes le droit de décider ce qui est bon pour elles. »

    Quid du droit individuel du contribuable lambda de ne pas payer pour le désir sans doute légitime de ces femmes désargentées ? Avons-nous le droit de décider ce qui est bon pour nous ?

    • C’est pas nouveau, nous alimentons la CAF qui sert à faire vivre des mères seules, ajoutant qu’à l’Ile de la réunion, certaines se font engrosser pour percevoir ce qu’ils appellent « l’allocxation braguette ». Et ce n’est pas une spécifité Réunionnaise.

    • La possibilité offerte aux femmes de « choisir »… Faut-il rappeler qu’un choix responsable s’abstient de nuire à autrui (l’enfant) et envisage les conséquences à plus ou moins long terme de ce choix pour la société.
      Ce prétendu « choix » rejoint les discours à la fois de gauche et progressistes qui considèrent que le désir des individus transformé en droit par la grâce de la novlangue doit s’imposer à toute la société.

      • Gauche = Progressisme ???
        Progrès qui consiste à ponctionner ceux qui réussissent au profit de la médiocrité (plutôt «ponctionner ceux qui se donnent la peine de réussir»). D’accord pour aider sur une courte période (un dépannage, 4 à 6 mois sur dix ans max.) mais pas de perfusions permanentes !
        Mais, c’est un autre sujet !!!

      • En quoi le fait qu’un enfant soit élevé par deux femmes ou deux hommes puisse lui nuire ou nuire à la « société » ? En dehors bien entendu de « nuire » aux esprits rétrogrades pour qui ça ne colle pas à leur vision du monde, vision qu’ils veulent imposer aux autres ?
        Vous avez des infos que nous n’aurions pas ? Ou s’agit-il d’une variante du principe de précaution ?

        • Pour une fois que le principe de précaution a réellement vocation à s’appliquer, justement! Etes vous certain que ce n’est pas votre vision du monde que vous cherchez à imposer (et en particulier au contribuable)? Celle d’un monde où on satisferait les « besoins » des gens sans se préoccuper des conséquences. Ici, c’est le « besoin d’enfants », ce qui est atroce jusque dans son expression. Ayn Rand expliquait déjà que ce genre de société était voué aux ténèbres.

        • Aux dernières nouvelles, la reproduction sert depuis la nuit des temps à ce que les espèces perpétuent leur existence sur cette Terre. Et cette maudite reproduction ne peut se faire, naturellement, qu’entre individus de sexes opposés. Faudrait vraiment être tordu pour voir un quelconque « esprit rétrograde » dans un constat de bon sens.
          Mais, c’est vrai, le bon sens n’a strictement aucun rapport avec le progressisme bien-pensant ambiant.

    • « Laissons ainsi aux femmes le droit de décider ce qui est bon pour elles. »
      Pour les femmes célibataires ou en couple de même sexe… PMA autorisée et pris en charge, mais avec un renoncement définitif aux aides sociales (Femme isolée, HLM, etc.)

    • @Alfred. Si la liberté individuelle était respectée, le contribuable ne paierait pas pour une pma, mais celui qui l’utilise.
      Logiquement vous devriez être contre l impôt et non pas contre la pma qui relève elle aussi de la liberté individuelle.
      Jolie troll, ils sont tous tombé dedans.

    • Et le droit des enfants alors?
      L’enfant n’est pas un objet, mais un sujet.
      Il a le droit d’avoir un père et une mère.

  • Toutes les femmes ont le même droit à la procréation, est-ce à l’Etat de décider des moyens pour y parvenir ?
    Il y en a un, moyen, qui marche depuis la nuit des temps, assez efficace en général et qui ne coûte rien à ceux qui ne sont pas concernés.

    • Cet article est une dramatique illustration de la masse des sophismes qui gangrènent la sphère libérale, version bobo, et détruit l’essence même du libéralisme (et son électorat). Non Madame, le fait que vous ayez été adoptée n’est pas une démonstration de l’équivalence de la filiation biologique et non biologique. Ce qu’on appelait autrefois les liens du sang cela existe depuis toujours, c’est très profond, et cela contribue à l’équilibre psychologique de l’enfant (et des parents). Famille par contrat? Pourquoi pas renvoyer l’enfant à l’expéditeur (Amazon?) si celui-ci devient encombrant? Non, Madame, le fait qu’il y ait de facto 19% d’enfants vivant en famille monoparentale n’est pas une démonstration de désirabilité de ce phénomène pour l’enfant. Non, Madame, le fait que des femmes gâtées recherchent leur « petit cadeau » à l’étranger n’implique pas l’obligation de légaliser ce type de pratiques en France. Oui, Madame, la liberté des mères s’arrête là ou commence l’intérêt de l’enfant. Oui, Madame, la vie c’est l’inégalité. Non, Madame, nous ne sommes pas égaux devant la fertilité et la procréation, par destin ou par choix, comme d’ailleurs devant d’autres dimensions de la vie… Cela n’est pas une raison pour vouloir que la société (et les contribuables) compense cela à n’importe quel prix.

      Mais en réalité, allons au fond des choses, ce que souhaite cette dame et les tenants de ces bricolages biologiques et légaux, c’est la fin du « paradigme paternaliste » comme elle l’écrit. Sous ce verbiage bien pensant se traduit une pulsion plus ou moins consciente tout a fait claire: L’élimination culturelle, psychologique, et bientôt (dans 15 ans) le début de l’élimination biologique du chromosome Y. Ce n’est rien de plus qu’un génocide revanchard à petit feu. Et pourquoi pas? Me dira-t-on. Les hommes n’ont pas toujours brillé par leur humanisme, certes. Alors chiche? Mesdames, que proposez vous comme projet pour le vrai « Grand Remplacement » en cours? A vous le tour!

      • pas mieux : merci !

      • Belle philippique. En tant qu’homme marié et père de famille, j’ai pu mesurer les difficultés d’élever et doter des enfants d’un bagage intellectuel. Juriste et magistrat, j’ai pu mesurer l’évolution de la société en matière de conception familiale, depuis les célèbres motifs du Doyen Carbonnier, protestant quiétiste et inspirateur de la fameuse loi sur la filiation adultérine qui permettait aux enfants de venir en concurrence à la succession de leur auteur avec les enfants légitimes. A partir de là, tout était dit.
        Après tout, puisque tout le monde aide les pauvres, les isolés, les migrants, les assassins et les voleurs, et gave ses politiques, pourquoi ne pas laisser aux femmes la charge des enfants ? Elles font ça entre elles, avec leurs idées et leurs concepts, elles les élèvent, en font ce qu’elles peuvent, et ils deviennent des mâles qui doivent tout recréer et des filles exacerbées. Dans tous les cas, le droit de connaître son auteur biologique ne doit en aucun cas, entraîner un devoir d’aide intellectuelle ou alimentaire. Celui qui a simplement donné sa semence,n’a pas à reconnaître les effets de ce dont il s’est séparé. Donc, rechercher son auteur biologique doit rester un acte neutre. A cet égard, la problématique devient tentante sur le plan financier: pas de charge, pas de souci éducatif, pas de sentiment parasite.
        En revanche, une bien triste vie égoïste.
        Allons, il restera bien un village d’irréductibles.

      • Oui, mais en fait non…
        Le « libéralisme » façon progressiste, tel que présenté dans cet article, est l’exact contraire de ce que représente le libéralisme : pas de responsabilité individuelle, hédonisme voire narcissisme, envie de se servir de l’argent gratuit de l’Autre, etc.
        Cet article est l’illustration des théories des « liberals » à la sauce américaine, pas des libéraux dans le sens européen du terme. Ou alors c’est à considérer que Macron est la quintessence du libéralisme, n’est-ce pas… (oui, je sais qu’il y a pas mal d’auteurs sur Contrepoints qui soutiennent cette thèse)

      • L’auteur confond libéral avec libertarien.

        Pour ma part je considère que l’enfant a droit à un père et une mère. Et que le droit d’avoir un père est un droit naturel au titre du droit à la personnalité.

      • Bonjour Hank. R,
        J’aimerais ajouter quelques réflexions à votre texte, notamment concernant votre dernier paragraphe qui, je pense, reste trop en surface des choses.
        Premièrement, je veux bien admettre qu’il y ait des femmes revanchardes, misandres et haineuses envers les hommes, mais pour moi il s’agit avant tout d’idiotes utiles servant de devanture à système qu’elles sont en incapacité de comprendre.
        La médecine et la science en générale n’a pas été développé par les femmes. La pratique de la PMA dont on parle ici n’a été possible que grâce à l’intelligence masculine. Intelligence masculine au service de la perpétuation de l’espèce. On pourrait d’ailleurs dire que toute civilisation est la résultante de l’effort de construction du chromosome Y au service de la perpétuation de l’espèce et en réalité de la nidification de la femme qui est la matrice indispensable à la reproduction de l’espèce.
        Deuxièmement, le porteur du chromosome Y a toujours été le sacrifié au service de la perpétuation du groupe. Dans un monde qui tend à la globalisation, façonné par une minorité d’hommes puissants, il ne paraît pas anormal que ceux-ci imaginent la perpétuation du groupe globalisé en sélectionnant les individus nécessaires à la bonne perpétuation du groupe. Il y aurait donc l’idée qu’une proportion plus petite de porteurs de chromosomes Y puisse être avantageuse à l’équilibre et la perpétuation du groupe globalisé. C’est l’idée qu’on retrouve des 80 / 20. 80% de femmes pour 20% d’hommes, le tout sous le contrôle encore une fois exclusif de Y.
        Les femmes dont vous parlez, aussi misandres et haineuses soient-elles seraient donc moins à blâmer que ceux qui détiennent « les clés » du système et portent en eux le germe de l’idée constructiviste globalisante. A méditer car souvent cette idée globalisante s’accompagne d’appétences financières à la mode libérale.
        Cependant :
        Imaginer un monde sans chromosome Y est impensable puisque, comme je l’ai exposé dans le premier argument, ce monde ne tiendrait pas, il s’effondrerait. En réalité le porteur de chromosome Y reste essentiel au bon fonctionnement des sociétés à tous les niveaux. Cela ne veut pas dire qu’il peut prétendre à se reproduire. Des études ont montré que les femmes ont plus de chance que les hommes de transmettre leurs gènes.
        Par ailleurs, l’idée d’un monde globalisé n’est pas partagée par l’ensemble des individus sur la planète. La puissance de frappe de ceux qui ont les clés (média, finance) et qui pensent en terme de globalisation est de plus en plus contestée par ceux qui cherchent à remettre du « sacré » et du sens au cœur de l’existence humaine.
        Pour conclure, l’idée que les femmes prennent le pouvoir en supprimant la partie masculine de l’humanité est un mythe vieux comme le monde qui n’est qu’une chimère qui n’adviendra jamais ou qui mènera l’humanité à sa perte.

      • @Hank.R

        +1000 : succinct,précis, irréfutable !

    • Est ce à vous Alfred de décider comment une femmes doit avoir un enfant ? Pas plus vous que l’Etat ou moi. Mêlez vous de vos propres turpitudes.

      • Si cette femme ne compte que sur elle-même, ça ne va pas aller très loin…
        La nature a fait en sorte qu’on ait besoin de l’autre pour accomplir ce qui va perpétuer notre espèce, comme s’il fallait éviter la toute-puissance de l’un ou l’autre sexe…

  • oui , enfin remettons les choses en perspective.. il ne s’agit que de remboursements de soins , d’allocations familiales, et de demi parts fiscales

    • Tu oublis un truc , sans doute important, plus important de qui paie , l’enfant et comment faire pour ne pas rester entre vieux croutons dans 20 ans ..faute d’enfants alors tout machin permettant d’avoir un enfant de plus est bon a prendre

      • enfant ou pas , quand t’es un vieux croûton , t’es un vieux croûton point.. et pour un ado t’es un vieux croûton a 30 ans

      • Encore la confusion entre qualité et quantité, mal qui affecte tous ceux qui avancent l’argument démographique! Il en va de votre responsabilité, de votre honneur, et au fond de votre bonheur, de tout faire pour ne pas devenir « vieux crouton » trop tôt, et de rester ^productif le plus longtemps possible. Compter sur des « cyberbébés » et des enfants de migrants pour vous assurer une longue retraite n’est ni réaliste, ni désirable.

        • Donc il y aurait de bons enfants qu’en couple mixte..la vie nous montre tous les jours que c’est faux ,la famille telle que comprise encore aujourd’hui etait un moyen de defense , de survie , ca n’a plus cours dans une societe evoluee où il n’est plus question de survie mais de qualite de vie….desole mais une serveuse de 80 ans , c’est pas aussi veloce qu’une de 20 ans ,il nous faut des enfants ,pour conserver une bonne proportion de jeunes et de moins jeunes.
          Avec l’allongeent de la vie nos societes ont besoin d’augmenter leur population sinon nous disparaîtront..bebes éprouvette ou migrant , aucune importance !

          • Non mais vous ne considérez les individus que comme des « bras ». Or dans la vie en société il n’y a pas que ça qui compte. Un enfant qui n’a pas de point de repère, qui grandit dans la pauvreté, qui a un déficit en éducation ou qui ignore la culture de la où il se trouve à plus de chance de finir à la rue à mendier ou devenir délinquant.

      • Il y a l’adoption pour ça non ?

  • Si votre horizon indépassable est votre « liberté individuelle » et « décider ce qui est bon pour vous », ça s’annonce compliqué pour votre enfant …
    Un tel sujet mérite un peu plus que ce flot de calembredaines auto-centrées.

  • c est quand meme etonnant que les plus grands defenseurs de pma gpa et autres sont les ecolos socialos et tous leurs affides de droite, grands pourfendeurs du capitalisme appatride, furieusement pour tout ce qui est bio, et defendent un mode de reproduction totalement contre nature, jusqu a preuve du contraire la nature a voulu que ce soit un male et une femelle qui copule pour se reproduire, et pas male male ou femelle femelle ou male tout seul ou femelle toute seule surtout paye par l argent des autres contribuables de leurs lubbies d enfant

    • oui mais çà fait voter … vous voyez?

    • La nature a donné un cerveau a l’homme et ce cerveau lui a permis de s’affranchir de l’etape copulation..tout ca est donc ..naturel !

      • @reactitude

        Vous avez raison la nature a permis beaucoup de choses à l’homme dont la belle invention qu’est le cinéma avec une pléthore d’excellents films de science fiction où tout devient possible.
        Un petit bémol cependant : la réalité a toujours été distincte de la fiction !!!

    • J’aime bien le capitalisme appatride. Les nations ne sont qu’un anachronisme freinant l’entrepreneuriat, dont émane toutes les avancées depuis au moins 200 ans.

      • @Joey P.

        Les évolutions géopolitiques actuelles qui expriment des tensions exacerbées dans tous les domaines au niveau des principaux blocs mondiaux montrent, bien au contraire, un regain de l’idée de nation même si d’aucuns le déplorent vainement.

  • Quelle bonne idée de conclure l’article en citant Jean Jaurès, grand promoteur du socialisme en France.

    Cela permet ainsi de démontrer combien la simple évocation de la liberté individuelle ne conduit en rien au libéralisme. Le libéralisme découle du droit naturel, et le droit naturel découle de la nature.

    La nature est figée dans ses règles, voilà pourquoi le droit naturel est également figé et que le libéralisme est fondamentalement conservateur.

    Ce n’est pas une question de religion, ou de vouloir défendre de vieux paradigmes par goût des antiquités, c’est la simple logique de la philosophie libérale. Si on enlève cette logique, on part dans le droit positif et dans ce cas, pourquoi ne pas reprendre la logique énoncée par cet article? A savoir, le libéralisme n’est plus du tout à la mode en France, il est donc obsolète.

    Aujourd’hui, la mode c’est le progressisme, alors soyons toujours plus progressifs. Demain, grâce à l’immigration et sa natalité forte, l’auteur de l’article portera un voile et nous chantera les bienfaits de la charia.

  • Vous écrivez que personne conteste le droit de procréer par une femme et un homme, pourquoi avez-vous le besoin d’exprimer cette lapalissade pour vous justifier?

    • Dans un régime totalitaire le droit de procréer peut être aboli. C’est ce qui s’est passé en Chine avec la politique de l’enfant unique. Dès qu’on sort du droit naturel pour entrer dans le droit positif, tout est possible.

      • La politique de l’enfant unique n’est pas une caractéristique « totalitaire ». En Chine, elle se traduisait par une fiscalité assommoir pour les ménages qui auraient eu un second enfant. Et ça ramène bien la question à ses incidences fiscales ! Ou la fiscalité à ses alibis et ses dangers ignorés habituels… Une fiscalité qui se mêle de tout remplace avantageusement, pour les dirigeants, le totalitarisme assumé. Pensons-y, en France…

  • en conséquence, et par apriori, tous ces enfants deviendrons médecins, avocats, ingénieurs, et aucun « ni mafieux ni proxénète », car dans ce cas là la suite c’est quoi au point de vue pénale ?

  • je ne savais pas que le desir de grossesse etait une pathologie, en fais a terme la SS remboursera aussi les entrees a Disney Land, et ne se contentera plus de prendre en charge les maladies, ce qui est quand meme son mandat ;

    alors les neu-neu qui en 68 voulaient faire l’amour sans faire d’enfant et qui maintenant veulent faire des enfants sans faire l’amour, vous m’expliquerez ce que vous raconterez comme calembredaines a vous cheris quand ils demanderont a en savoir plus sur leur genealogie (30% des cas actuels d’adoption et de procreation sous gamettes)…

    • Si l’orientation sexuelle n’est pas un choix (contrairement aux propos d’un allumé du paf), la création d’un couple l’est totalement. Ensuite, certaines choses peuvent se passer… ou pas…
      Si la science permet d’outrepasser ce qui ne marche pas, qui serions-nous pour l’empêcher, a fortiori quand cela est déjà mis en oeuvre sans problème ?
      Qu’on aime ou pas, cela reste du choix individuel, tant que cela n’empiète pas sur la liberté des autres… petit fondamental d’une société pas trop despotique.
      Par contre, le bouchon semble être poussé un peu loin en considérant que ceci doive être remboursé sur le budget de la CNAM… rappelons que le M signifie.. maladie…
      Sauf à démontrer que l’homosexualité ou l’uni-parentalité sont des maladies, je crains que cela ne remette sur la table des questions déjà tranchées.
      Cela reste donc un choix individuel, et donc le choix individuel est a assumer individuellement…
      Sinon on trouvera plein d’autres bonnes idées à faire rembourser par la CNAM 🙂

  • Drôle de pays qui pénalise l’ homophobie et en même temps (!) autorise la bitophobie…

  • A partir du moment où on laisse des mères célibataires adopter, pourquoi ne pas autoriser la PMA en effet ?
    En revanche, pourquoi faire appel à la contribution financière de tous ?
    En effet, jusqu’à preuve du contraire, la procréation nécessite un homme et une femme. La médecine intervient pour pallier les anomalies, comme elle le fait pour soigner des problèmes de vue ou des anomalies cardiaques par exemple.
    Partant de là, la solidarité, via le remboursement des soins, est tout à fait normale.
    En revanche, dans le cas de deux femmes, il est impossible par nature d’avoir des enfants sans le recours à un père. Je ne vois donc vraiment pas pourquoi la solidarité devrait s’exprimer.
    L’argument de l’inégalité entre riches et pauvres ne tient pas – à ce moment là pourquoi n’ai-je pas le droit à une Porsche moi aussi ?

    • voila chacun fait ce qu’il veut avec son pognon point

    • C’est en effet drôle de voir des libéraux invoquer l’égalité… A ce sujet, on devrait parler plutôt d’inégalité entre les enfants qui ont le droit d’être élevés par leurs parents (selon la Convention des droits de l’enfant à laquelle la nouvelle loi contrevient) et les enfants que l’on a privé sciemment de ce droit.
      La dissociation entre parents et géniteurs, entre volonté et biologie, est non seulement source d’inégalité, mais surtout n’est pas la meilleure option pour l’enfant. Elle se justifie parfois pour éviter un mal plus grand mais ne saurait devenir la norme.

    • Complètement d’accord avec vous Blondin. Puisqu' »on » a décidé de tout péter les fondements de la société, en autorisant le mariage pour tous, et qu’on va avoir le pendant, PMA et GPA, pourquoi devrait-on financer la PMA ?
      Faire un gamin biologiquement ça ne coûte rien, donc pourquoi devrait-on payer pour faire un gamin de façon « non conventionnelle ? »

      • L’homosexualité serait donc une maladie remboursée par la sécu ?
        Ca devrait surement plaire à certains ce genre de lecture du dossier 🙂

    • C’est exactement ce que je pense aussi. La nature ne m’ayant pas donné courage ou intelligence pour gagner assez d’argent pour m’offrir une voiture de sport Allemande, alors que j’en désire une, je fais valoir mon droit à en avoir une comme certain que la nature a mieux doté.

  • « Or, ces PMA n’étaient pas accessibles à toutes en raison de leur caractère onéreux. La loi bioéthique permet ainsi de corriger cette injustice  »
    On en revient toujours à cette « injustice » bien gocho: certains ont de l’argent et d’autres pas! Et, dans le cas présent, la conséquence est de faire payer aux autres ses propres choix de vie.
    On peut continuer loin dans ce sens. Le bio est plus cher et tout le monde ne peut se le payer, remboursons le bio!
    Porsche et Mercedes sont plus chers que Renault et Logan, remboursons la différence pour permettre à tous d’avoir la voiture qu’il désire. Un hotel 4 étoiles est plus cher qu’un camping, remboursons la différence pour compenser cette insupportable injustice!
    C’est quoi l’étape suivante??

    • Il faut choisir: soit la liberté et l’inégalité; soit l’égalité et la contrainte étatique inévitable pour l’imposer. Les libéraux choisissent l’inégalité et les socialistes la contrainte.
      Je rappelle que l’inégalité est dans la nature.
      Dans notre devise nationale, le terme égalité veut dire égalité en droits, pas égalité des conditions.

  • « Laissons ainsi aux femmes le droit de décider ce qui est bon pour elles. »
    Entièrement d’accord!
    Mais laissons-leur également la responsabilité de leur choix de vie. C’est-à-dire laissons les aussi décider de la part de leurs revenus qu’elles veulent mobiliser pour ce choix!
    Les gauchos repliqueront qu’elles n’ont pas toutes les moyens de le faire. La belle affaire! Les gens s’endettent pour une voiture, un smartphone, un logement… etc Et pourquoi pas une PMA si cela est si IMPORTANT?!
    Ou alors, doit-on considérer qu’une voiture, un smartphone, un logement… etc sont plus importants qu’avoir un enfant? C’est une question de priorité… Dans ce cas, il y a encore moins de raison de le faire payer par les autres… 🙂

  • « Certaines ne parviennent que difficilement à harmoniser toutes ses composantes mais souhaitent toujours être mères. »
    Grandir, c’est apprendre à choisir dit-on…

  • « je pense qu’il est important de faire la distinction entre biologie et filiation. »
    Ok. Mais dans ce cas, pourquoi laisse-t-on toujours un lien juridique fort sur l’origine biologique permettant à un enfant de se retourner contre le parent biologique (père ou mère) pour obtenir héritages, soutiens financiers divers et variés? Et cela même si ce parent biologique a clairement démontré son absence de désir de filiation (abandon à la naissance, don de gamètes…etc).
    Si on autorisait la PMA sans financement publique sauf stérilité et hypofertilité (mais c’est déjà très discutable comme je l’avais souligné dans un post d’un autre article) et si on annulait le lien juridique du parent biologique dans ce cas particulier (don de gamète, grossesse pour autrui sans ou avec gamète de la porteuse…etc) empêchant tout recours financier dans un sens ou dans l’autre (enfant vers parent bio ou, plus rarement parent vers enfant bio pour se faire entretenir ou aider), je pense qu’il y aurait moins d’opposition.
    Mais curieusement, il n’en est jamais question. Pourquoi donc? il y aurait-il quelques intérêts bien compris de certaines associations dans cette affaire?

  • Sur contrepoints on peut noter les commentaires, il faudrait aussi pouvoir noter les articles.
    Cela permettrait d’envoyer un signal pour montrer que le lecteur vient ici pour lire de la propagande liberale, pas de la propagande socialiste.

    • Quand on voit la teneur des commentaires, on évalue vite la popularité de l’article dans le lectorat habituel du site. 🙂
      Cela dit, je trouve qu’il est important d’avoir de tel article. C’est ce qui permet de connaitre le fond de pensée de nos collectivistes, étatistes et gauchistes qui tiennent le haut du pavé en France. Cela permet de construire une argumentation adaptée et de ne pas être pris au dépourvus face à certaines constructions idéologiques chatoyantes sur le papier mais complètement hors-sol.
      Personnellement, j’ai bcp appris sur CP tant sur les articles que dans les commentaires des mêmes articles.

      • On évalue assez vite aussi le type de « libéralisme » auquel est abonnée la majorité des lecteurs de CP.
        Et combien ceux-ci sont finalement assez peu raccord avec la ligne éditoriale du lieu dès qu’on s’éloigne du « haro sur l’impôt » !

        • Et c’est quoi précisément la ligne éditoriale de CP selon vous?

          Le libéralisme est une philosophie du droit avec un point central sur les droits naturels et la limitation de la place de l’Etat mais qui se décline en différents courants.
          Votre réduction du libéralisme à un « haro sur l’impôt » est assez typique de celle qu’en ont les socialistes. D’autant plus qu’à part les anarcho-libéraux, les libéraux ne sont pas contre un impôt mais uniquement pour permettre à l’Etat d’assurer ses fonctions régaliennes et non pour financer un Etat providence égalitariste et liberticide.
          Les différentes branches du libéralisme en font sa richesse. Ce n’est pas une idéologie avec son dogme, ses sachants guidant la masse (pour son bien) et sa police de la pensée chargé de redresser les déviants ou de les exclure.
          Vous n’aimez visiblement pas la diversité de penser.

        • @Jean Nepafini

          Les référendums pour les sujets importants de société sont loin d’être inutiles et sont plus rigoureux que les sempiternels sondages d’opinions dont la valeur est toute relative,convenez en …….

    • Désespérant, vous ne devez pas y comprendre grand chose à la liberté. À la vôtre, je n’en doute pas.

      • Le vrai souci dernièrement sur Contrepoints, c’est que la ligne éditoriale fait choisir beaucoup plus d’articles de ce type que le contraire.
        Est-ce pour aguerrir le lecteur au combat d’idées ? Pas évident…

        • C’est peut-être qu’il y a peu d’articles libéraux en tant que tels en langue française. Ou alors il faut les traduire de l’anglais…

          • Peu d’articles, car peu d’auteurs… Ça se tient comme argument, mais je n’aime pas trop que Contrepoints avance masqué, dans ce cas.

  • Et moi je veux être libre de ne pas payer VOS lubies de MA poche.
    Faites ce que vous voulez mais laissez mon portefeuille tranquille bord… de mer…!!!!!!

    • Bah oui moi non plus je ne veux pas payer et sur pleins d’autres sujets non plus. Alors refusons de le faire au lieu de nous en prendre à la pma.

  • Effectivement, elles peuvent « choisir » !
    Soit pas de gosses, soit se faire souffler du sperme avec un paille par une copine. (Attention,Les écolos vont soulever le problèmes de la Paille en plastique, qu’en faire après usage), Mais la sécu n’a pas a fournir les pailles. Pour se remplir la bouche avant de souffler, la encore liberté de Choix totale !

  • Et allez littéralement vous faire fout….

    Salé voleuse !

  • La PMA, la GPA, oui si vous payez de votre poche. C’est bien de réclamer des droits, mais il faut prendre les devoirs correspondants.

    Sinon, c’est brailler avec les collectivistes.

  • La véritable égalité homme/femme serait que des hommes puissent avoir des enfants sans mère, comme les femmes peuvent avoir des enfants sans père.
    J’espère donc que la GPA sera bientôt reconnue, comme c’est le cas dans plusieurs pays où ça ne pose aucuns problèmes.

    • oui des pays ou le systeme de subventions sociales sont différentes !
      c’est tout l’objet du débat

      • oui Claude Henry, ce débat n’est que financier. Autorisez le recours à la PMA mais non financée, et vous verrez que le débat continuera….

    • Mais cher Francois allez y donc cela vous regarde . Qui donc vous en empêche ? Prenez donc vos responsabilités TM toutes vos responsabilités …

    • Pourquoi tenez-vous à ce que la GPA, la PMA soient reconnues? Pourquoi vouloir en faire des normes sociales? C’ est comme l’ école obligatoire à trois ans, aucunes lois interdisaient de mettre ses enfants avant 6 ans à l’ école, est-ce que des lois interdisaient à une femme seule de payer pour une PMA, un couple de femmes de s’ aider d’ un ami, ou un couple d ‘hommes de s’ entendre avec une amie pour une GPA? La liberté existait, et l’ égalité d’ accès à toutes les possibilités existaient. A présent, tout ceux qui sont opposés à la loi, et qui se foutaient bien de ce que pouvaient faire des gens responsables de leurs culs, se voient perdre le droit d’ avoir une voix essentielle au chapitre. C’ est très grave, et ne vous étonnez pas que des fondamentalistes religieux grimpent dans les charts des neuneus des banlieues avec de telles fuites et dérapages incontrôlés en avant.
      Je ne vois qu’ une chose de positif dans cette monstruosité, c’ est que des hommes trop bons trop cons se feront peut-être moins rouler par des petites névrosées qui veulent faire des gosses pour elles toutes seules.

      • « est-ce que des lois interdisaient à une femme seule de payer pour une PMA, un couple de femmes de s’ aider d’ un ami, ou un couple d ‘hommes de s’ entendre avec une amie pour une GPA? »

        Trois questions. Trois réponses dans l’ordre : oui, non (mais c’est pas une PMA), oui.

        Ces libertés n’existaient pas. Les autoriser ne définira pas une nouvelle norme sociale. La civilisation survivra, elle a déjà survécu au Pacs et au mariage homo. Plusieurs pays ont légalisé la GPA, sans convoquer les 4 cavaliers de l’Apocalypse. Les réactionnaires vont continuer à râler, en déclinant lentement en nombre et en qualité, et puis on écoutera les derniers d’entre eux poliment et gentiment comme quand Papy nous racontait la guerre… Et on passera à autre chose, tant les combats d’arrière garde ne manquent pas.

        • « Plusieurs pays ont légalisé la GPA, sans convoquer les 4 cavaliers de l’Apocalypse.  »
          Tout à fait.
          Mais ils ne l’ont pas fait rembourser par les autres…

          • 150 000 euros pour le couple français ayant eu recours à une mère porteuse aux Etats-Unis. Reportage passionnant dans 7 à 8 du 15/9.

          • Pour la GPA, non (de mémoire, la flemme de chercher). Pour la PMA, plusieurs pays remboursent, mais pas tous.

            • Ils remboursent la PMA en cas de stérilité effective mais pas pour bitophobie ou vaginophobie.

              Et comme, je le demandais un peu plus haut: cela s’arrêtera où? Remboursement des implants capillaires, dentaires, mammaires, de la liposuccion, de la rhinoplastie, de la chirurgie maxillo-faciale esthétique car, finalement, la beauté devrait égale entre tous puisqu’il est prouvé que les gens beaux s’en tire mieux que les autres dans notre société.
              Et quoi d’autre encore? Subventionnons le bio, les voiture de luxe, les hôtels haut-de-gamme, les fringues de marque…etc parce que à aussi il y a une inégalité insupportable pour tous ceux qui ne peuvent y avoir accès!

        • Il n’y a pas plus urgent que la PMA dans ce pays ❓
          Les impôts ne semblent pas trop élevés ❓
          Cela ressemble à de la diversion, voire de la perversion 🙁

  • Vous avez eu la chance d’être adoptée par une famille aimante. On suppoose donc que vous avez bénéficié de figures maternelle et paternelle. Vous n’avez donc pas l’expérience du manque de la seconde…
    Concernant l’adoption par les célibataires, il faut se rappeler l’origine de cette disposition bien antérieure à 1966: à la suite des guerres, cette adoption ètait nécessaire pour les nombreux orphelins et les veuves et célibataires se sont dévouées. Il ne s’agissait en aucun cas de satisfaire un désir individuel, mais de servir la collectivité.
    Cette possibilité a perduré bien qu’il eût fallu l’abandonner car l’adoption consiste d’abord à donner une famille à un enfant, et non un enfant à des adultes.

  • j’ai eu la chance d’avoir une maman formidable , j’aurai aimé avoir un papa , ça n’a pas été le cas …..ça manque un père , beaucoup plus que ce que l’on croit , ça apporte un équilibre dans la famille ….j’ai passé une bonne partie de mon adolescence à galoper après les garçons à la recherche de cette affection masculine qui , inconsciemment sans doute , me manquait ;  » laissons aux femmes le droit de décider ce qui est bon pour elles « …..mais aussi pour leur futures progénitures ;

    • Et pourquoi pas une deuxieme maman ?
      Le benefice de la famille pour un enfant n’est pas l’aspect male plus femelle mais diversite d’opinion sur un meme sujet et permettre le bon choix.

      • Diversité d’opinion certes mais pas de nature.

      • Reactitude, vous négligez que la première et la plus belle des diversités est la diversité des sexe. Et celle-ci ne se limite en aucun cas à la diversité d' »opinions », heureusement. Une femme et un homme peuvent avoir les mêmes opinions, mais doivent apporter à leur enfant une énergie, une sensibilité émotionnelle, une approche de la vie différentes et parfaitement complémentaires. Affirmer que l’homoparentalité ou la monoparentalité peuvent apporter les mêmes éléments au quotidien à un enfant c’est nier cette diversité fondamentale, et en fait rejeter la masculinité, comme je l’explique plus haut.

      • Reactitude, un enfant avec 2 mères aura un foyer plus stable qu’avec une seule (si l’une devait décéder) mais il lui manquera la « virilité » du père. Tout comme avec 2 pères, il lui manquera la féminité. C’est bien l’aspect mâle plus femelle qui est équilibrant, pour la complémentarité virilité/féminité.
        Avant d’être un jeune adulte ayant besoin de diversité d’opinions sur un même sujet, il est un enfant avec besoins « émotionnels ».

    • Quant à moi, j’ai eu la chance d’avoir une maman très bien et aussi un papa formidable. Je souhaiterais le même à tous les enfants. Il est irremplaçable!

    • Comme vous Véra, une mère formidable, veuve à 30 ans avec moi dans le ventre, à j-45…. Eh oui, manque du père, envieuse de mes copines qui utilisaient ce mot magique « Papa », recherche du père dans mes petits copains (certains bien plus vieux que moi car besoin de sécurité affective), très heureuse de voir mes enfants grandir auprès de leur père et admirative du lien qu’il ont. Et clairement le rapport au père n’est pas le même qu’à la mère, nous ne nous comportons pas de la même manière avec nos enfants et ils ont besoin des deux, n’en déplaise aux jusqu’au-boutistes.
      Bien sûr que ce n’est pas « vital » et qu’on grandit quand même, même si on peut verser une larme en entendant « moi, je n’ai qu’une seule signature sur mon carnet » (Le Téléphone Pleure) ou Papaoutai ou « et j’ai grandi avec une place à prendre ». Mais il est scandaleux de valider par une loi la fabrication intentionnelle d’enfants sans père, et là, réellement SANS, pas une photo, pas un nom, pas une anecdote…. Rupture d’égalité avec les autres enfants, non ? Mais ça, ça ne gêne ni les politiques ni les tenants de l’égalité…

  • C’est marrant, ces gens qui nous parlent à longueur de journée de « droit des femmes », de « liberté [procréative] des personnes », en appliquant ces droits et ces libertés à une catégorie de personnes au détriment d’une autre catégorie dont les droits et libertés sont, eux, bafoués : je veux parler des enfants.
    Qui leur demande leur avis, aux enfants ? – ah oui, c’est vrai, on leur demande leur avis après les avoir endoctrinés pendant des années, comme ces jeunes qui sèchent l’école pour soit-disant « sauver la planète »…
    Non, demander leur avis aux enfants, au moins quand ils sont devenus adultes ; par exemple, demander – de façon scientifique, auprès d’un grand nombre, pas façon micro-trottoir – à ceux qui par exemple ont été adoptés par des mères célibataires, ou adoptés tout court, ou qui ont été élevés par des couples homosexuels…
    Je crois que ce n’est pas pour rien que l’Académie de médecine a averti que « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant. »
    Par ailleurs, partir du principe qu’en 2013 « 19 % [des enfants] vivaient en famille monoparentale. » pour conclure que souhaiter qu’un enfant ait – sauf accident de la vie – un père et une mère est « obsolète » est un argument déplacé, un sophisme.
    Non, la vraie liberté s’arrête où commence la liberté d’autrui ; en l’occurrence, la liberté et le droit des enfants, adultes en devenir, n’ont pas à être sacrifiés sur l’autel de la « technique » et d’un « progrès » des libertés fantasmé car à sens unique. La loi du plus fort (l’adulte) n’est pas toujours la meilleure.

  • Point no1 : oui bien des femmes élèvent des enfants seules . Il est bien entendu hors de question de légiférer contre . Est ce une raison de légiférer pour et comme c est par définition médical, est ce une raison pour faire payer la collectivité ? Votre argument concernant l adoption par des célibataires est totalement fallacieux : il y avait à cette époque plethore d enfants à adopter et pénurie d adoptants. Aujourd’hui c est l inverse. Les couples devraient être privilégiés. Affirmez vous au mépris de toute logique que une personne fait au moins aussi bien que deux ? Bref ça commence mal sur le plan des arguments…..

    • « ça commence mal sur le plan des arguments »
      Oui, mais là on est dans de la propagande pure et dure, les arguments c’est pas le sujet.

  • Au nom du principe d’égalité homme/femme je refuse. Car un homme ne peut pas porter d’enfant ! L’on va donc discriminer les hommes gays. Qu’en pensez-vous ? C’est vraiment n’importe quoi ces débats. L’idéal serait d’avoir des mères porteuses fonctionnaires payées par nos impôts. Elles seraient ainsi neutres et pourrai ent commencer l’3endoctrinement dans l’oeuf. Enfin on peut avancer n’importe quoi comme délire. Sur un autre sujet avez vous remarqué la sortie d’une femme voilée par un élu RN. Affaire étouffée et maquillée à la TV. Surtout pas de vagues. Pendant ce temps des gens se pendent car ils n’arrivent plus à payer la TF, la TH, la csg, crds…etc

  • Tout ce gloubiboulga pour ne pas dire que l’auteur confond le fait (il existe et a toujours existé des enfants sans père, résilients ou non) et le droit (on crée volontairement des enfants sans père avec l’assentiment de la loi).

    Consternant.

    • C’est ce que je dis également. Mais il n’y a pas plus sourd… Et bien sûr, ils savent parfaitement que cet argument est imparable, alors ils déplacent le débat sur la notion d’égalité (entre les mères) ou de « droit à ». Oubliant de manière scandaleuse qu’ils créent une inégalité entre les enfants, se cachant derrière le fait qu’elle a toujours existé, alors que justement la différence est dans le fait de concevoir un enfant sans père avec la bénédiction d’une loi.

  • Soit! « Laissons ainsi aux femmes le droit de décider ce qui est bon pour elles. » Mais alors, qu’elles assument leur liberté et ne demandent pas à la société de subventionner cette liberté de choix.

  • Liberalement parlant:
    La PMA doit etre autorisée …
    mais:
    1/Pas prise en charge par la Sécu.
    2/ne doit pas ouvrir de droit à des prestations sociales type allocation parent isolé (car ca a été fait en connaissance de cause)

  • « 19 % [des enfants] vivaient en famille monoparentale » : sans doute, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne connaissent pas leur père. La plupart de ces enfants ont dû subir le divorce de leurs parents, mais malgré le traumatisme, le lien filial naturel avec leur père et leur mère est toujours préservé, ce qui leur permet de se construire à leur tour comme parents le moment venu. Dans le cas des veufs, le conjoint survivant transmet le souvenir de l’autre, présence invisible mais souvenir tangible sur laquelle la personnalité de l’enfant peut tout de même se forger. Les orphelins des grandes guerres le savent bien.

    En aucun cas ces situations ne peuvent être confondues avec la PMA ouverte aux homosexuels. Il est abusif de les convoquer comme argument en faveur de l’extension de la PMA. D’ailleurs, le débat parallèle sur la levée de l’anonymat des donneurs, sans parler du bricolage juridique insensé sur la « nouvelle » filiation, montre à quel point le sujet est crucial, pour ne pas dire vital.

  • « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. »

    La question se résume ainsi : est-ce que l’extension de la PMA nuit à l’enfant, oui ou non ? Les enfants sont-ils encore des membres de la société ? Disposent-ils des mêmes droits que n’importe quel autre membre de la société ? Il importe de répondre à ces questions en priorité, sauf à considérer que l’enfant n’est plus un sujet de droit mais un simple objet, du droit comme du désir.

  • Dans tout cet article, il n’est question que de femmes, et du « désir d’enfant ». On a l’impression qu’il s’agit d’apporter dans son foyer un animal de compagnie. Et l’enfant ? Depuis plus de 40 ans, les pédiatres et psychologues insistent sur le fait qu’un enfant a besoin de parents de sexe différent pour pouvoir se construire psychologiquement. Aux Etats-Unis, les autorités pointent l’absence de père comme cause majoritaire de la délinquance des jeunes. Cette idéologie du « droit à l’enfant » ressemble aux superstitions d’antan, puisqu’elle prend le pas sur les observations scientifiques. Les arguments sur le « droit » des femmes montrent seulement un profond égoïsme, revendicatif et agressif, paré des oripeaux du « progressisme ».

    • @berliner le progressisme est le stigmate de personnes restés coincés au stade de l’enfant tyran : je veux ! J’ai droit ! Ils exigent tout ce qui est techniquement possible . Ce n’est que le début . Ils exigeront un bébé beau, fort, intelligent et cela sans faire le moindre effort : « gratuitement ». C’est tout à fait normal : l’état s’est placé en grand pourvoyeur d’argent gratuit , certains sont des enfants gâtés .

  • J’ai ma maison, une voiture, Android ou iOS. Ah, il me manque un p’tit truc pour ressembler aux autres.
    Et l’enfant devint un bien de consommation.

  • Ca fait quand même un paquet de fois que CP, site libéral, publie des articles venant de gens favorables à la PMA « pour toutes ».
    Je n’ai vu ici aucune tribune de Ludivine de Bidule et consoeurs.
    Comment dès lors prétendre que le libre accès à la PMA, car c’est bien de cela qu’il s’agit, de la fin d’une interdiction étatique, n’est pas une option libérale ?
    Je ne peux donc qu’être surpris par la majorité de commentaires qui s’y montre hostile. Leurs auteurs sont-ils bien ce qu’ils disent être ?

    • Mais qu’est-ce qu’un collectiviste ouvertement assumé, du moins est-ce ce qu’on est fondé à croire à la lumière de ses interventions déversées ici et là, croit savoir à propos de ce que les auteurs des commentaires prétendraient être, au prétexte que CP est un site libéral ?

    • Il n’est pas question de « la fin d’une interdiction étatique », vous ne savez pas de quoi vous parlez. Il est question de modifier les conditions d’accès à une technique médicale. Autre restriction médicale à cette technique : l’âge de la mère. A abolir également ?

    • Drôle de raisonnement.
      CP étant un site libéral, si CD relaie des articles pro-PMA, c’est que le libre accès à la PMA est une idée libérale…
      Dites, si jamais un jour l’Humanité défend un patron/une entreprise, c’est que cette entreprise est communiste? Ou que l’Humanité est devenu pro-capital?

      Pour bcp, la PMA pose des problèmes éthiques vis-à-vis des conséquences pour l’enfant à naître. Le libéralisme n’a rien à voir avec cela.
      Pour d’autres, le problème est le financement par les autres des solutions possibles à une conséquence d’un choix de vie (refus de rapport avec une personne du sexe opposé pour la conception d’un enfant). Là, c’est un problème libéral qui porte sur l’interventionnisme de l’Etat dans une problématique qui devrait être du ressort de chacun et, surtout, de la responsabilité de ceux qui ont fait ce choix de vie.

      • Et pour d’autres encore, c’est à la fois un problème éthique ET de financement 🙂
        Et j’ajouterais un questionnement sur la fiabilité sur le long terme d’un telle approche en termes de capacité de survie de la société. Impossible pour l’instant d’avoir une analyse scientifique de la chose, vu qu’on manque sérieusement de recul.

        • Réjouissez-vous, on en aura bientôt encore plus, du recul.
          Attristez-vous, il vous donnera tort.

          • 🙂 🙂 🙂
            Affirmation gratuite mais cela vous soulage visiblement.
            Cela me rappelle les communistes que j’ai croisé dans ma jeunesse. Ils me certifiaient que l’avenir leur donnera raison, que le capitalisme allait s’effondrer et le communisme se développer.
            Paroles imprudentes… 🙂

          • « on en aura bientôt encore plus, du recul »
            Parce qu’on en a déjà ? La bonne blague !

            La différence entre conservateurs et progressistes : le conservateur préfère un fonctionnement qui a fait ses preuves, malgré ses imperfections, tandis que le progressiste va choisir le changement à tout prix à cause de l’imperfection de la situation présente, peu importe les risques.

            • « peu importe les risques. »
              Les risques ne les gênent pas car ce ne sont pas eux qui auront à les financer ou à en subir directement les conséquences.

      • « Pour bcp, la PMA pose des problèmes éthiques vis-à-vis des conséquences pour l’enfant à naître. »
        Ca les regarde et c’est leur droit. Comme vous voyez, contrairement à vos dires plus haut, je suis favorable à la diversité de penser. Mais cela ne les autorise pas à vouloir trancher pour les autres et leurs enfants.
        Car je suis aussi favorable, contrairement aux anti-PMA, à la diversité d’agir…
        ?

        • Le problème est que les pro-PMA ne veulent pas se contenter d’obtenir leur joujou. Ils veulent le faire payer par les autres. Pour moi, le problème principal est là. je n’ai pas d’avis tranché sur les problèmes éthiques.
          Par contre, je suis également contre le fait que cette décision d’avoir un enfant par PMA hors-stérilité débouche également sur des aides sociales pour parent isolé (car c’est un choix dans ce cas) ni pour la prise en charge par les autres des conséquences psychologiques de l’absence de père/mère. Que le/les parents qui ont fait ce choix assume(nt).

        • @Jean Nepafini

          « Car je suis aussi favorable ,contrairement aux anti-PMA,à la diversité d’agir… »

          Vous devriez donc être favorable à l’organisation de référendums sur les sujets importants de société puisque la PMA n’est en rien une simple anecdote !

          il ne s’agirait en aucune façon » d’une perte de temps », comme vous l’aviez récemment exprimé !

    • @ Jean Nepafini : comme un certain nombre, vous confondez « libéral » et « non interdit par la loi » (l’État).

      Avec ce raisonnement, si un jour la loi cesse de considérer le meurtre comme un délit, vous vous réjouirez ?
      Comme rappelé à plusieurs reprises, la vraie liberté de l’homme, donc le vrai libéralisme, s’arrête où commence celle de son prochain.
      Vous faites la même grave erreur que beaucoup de pseudo-libéraux : vous « oubliez » le droit et la liberté de l’enfant, au profit d’un raisonnement simpliste.

  • Aucun problème sur le fait que tout le monde puisse avoir accès à la PMA. Par contre, le principe d’égalité entre le femmes me parait complètement flou et inefficace, et si un potentiel parent n’a pas les moyens de payer une PMA, il n’aura certainement pas les moyens d’élever un enfant… Responsabilité plutôt qu’égalité

  • « Laissons ainsi aux femmes le droit de décider ce qui est bon pour elles. »
    Cette belle phrase manque un point essentiel : les femmes ne sont pas seules concernées par la question. L’enfant l’est aussi et elles décident alors arbitrairement pour eux.
    Mais les débats à l’assemblée l’ont bien montré : dans l’esprit des défenseurs de cette loi (ils l’ont dit textuellement eux même), il ne saurait être question de la notion même de droit de l’enfant sur cette question.
    Bien triste vision des choses !

  • Les femmes ont le droit de choisir. Mais les hommes non? J’ai une suspicion de parti-pris féministe ici…
    Ceci dit je suis globalement d’accord, mais dans la mesure où les mêmes droits sont donnés aux hommes, et surtout à la condition qu’on laisse le droit aux enfants de connaître leur filiation, de savoir qui sont leur(s) géniteur(s) et génitrice(s) (au pluriel parce que oui, on en est arrivé à ce stade).

    Que chacun assume ses responsabilités envers l’enfant, que ce soit la mère, la mère porteuse, la mère donneuse, le père, qu’il soit procréateur ou donneur de sperme, que chacun assume de donner des explications à l’enfant issu de leur participation à sa naissance, quelle que soit la façon employée: PMA, GPA, FIV, adoption, et que sais-je encore.

    La liberté implique la responsabilité, les droits impliquent des devoirs. Vous fabriquez vos enfants comme vous voulez, mais à vos frais, et avec l’obligation de donner toutes les informations à vos enfants quand ils sont en âge de savoir quelle est leur filiation. Chiche?

    • Sauf que les enfants conçus par PMA pour 2 femmes ou 1 femme seule le seront avec sperme de donneur, donneur qui n’a pas donné son accord jusqu’à présent pour cette possibilité..

  • « Le premier des droits de l’Homme, c’est la liberté individuelle. » Certes, mais Saint Jaurès a-t-il dit que cette liberté devait s’exercer au détriment financier des autres ? Si deux femmes veulent avoir un enfant sans qu’aucune des deux « aille au charbon » parce que les hommes les dégoûtent, qu’elles se payent l’opération. C’est ça, la vraie liberté.

    • JulesXR52 La dame vous dit, vers la fin, que justement le problème est là : ça coûte trop cher en-dehors de la collectivité, donc elle bataille ferme pour que ce soit payé par les autres.

      • Quand je pense qu’on a été jusqu’à mettre le principe de précaution dans la Constitution, et qu’on se livre maintenant à ces élucubrations… Précautions pour les OGM, précautions pour les gaz de schiste, mais pour l’humain, surtout quand il n’est pas encore né, alors là on peut tout faire. La contradiction n’a pas l’air de gêner tous ces raisonneurs de pacotille.

  • Voilà un texte qui fait peur.
    D’abord l’adoption monoparentale ou par des homo concerne des enfants déjà nés, il est clair qu’il est plus équilibrant pour eux d’avoir une mère seule ou des homo pour parent que l’orphelinat.
    Le fait que le conjoint puisse adopter l’enfant né à l’étranger est une mesure de protection pour l’enfant déjà né.
    Là, on parle de recourir à des techniques médicales pour concevoir un enfant volontairement sans père.
    Ce n’est peut-être pas le cas de l’auteur, mais l’immense majorité des enfants nés sous X ou adoptes recherchent leur parent biologique, ou interrogent leur mère dans le cas des enfants non reconnus par un père.
    L’argument martèle n’est pas qu’il faut absolument un père et une mère, mais juste qu’on ne va pas utiliser des techniques MÉDICALES pour faire naître des enfants sans père.
    Mais il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre…
    Non Madame, la PMA n’est pas un DROIT, c’est une technique MÉDICALE.
    Il n’y a aucune valeur au terme « pour toutes » dans cette situation. Je pense qu’il est inégalitaire que certains aient une PlayStation/GoPro/jet ski/maison de campagne/etc, je vais militer pour le « pour tous », et exiger que l’état fournisse à tous un produit au choix de chacun.
    Mais le fondement de cette demande est mentionné à la fin de l’article : la PMA à l’étranger coûte cher… voilà la vraie raison de ce combat : faire payer aux autres cette façon de concevoir un enfant.

    • L’argument « martelé » pardon…

    • Vous n’êtes pas à plaindre ! Vous, il n’y a qu’un texte qui vous fasse peur. Moi, c’est presque une centaine de commentaires.
      Heureusement que dans la vraie vie, ils ne sont l’expression que d’une minorité, 1 français sur 3.
      Vivement qu’on autorise la GPA, qu’on oublie la PMA et ses contempteurs…

      • Pas un seul texte hélas, plein d’autres intervenants sur toutes les ondes, disent les mêmes bêtises, du « droit à ». Mais sachez que la GPA ça se défend. Beau reportage le 15/9 dernier dans 7 à 8, ce couple qui ne pouvait pas avoir de second enfant suite à l’accident de voiture de Madame, et qui s’est adressé à une mère porteuse américaine. Ils ont eu des jumeaux, la mère porteuse (vie de famille épanouie) est marraine des jumeaux. Ça a couté 150 000 euros au couple français. Au couple, pas à l’Etat, donc aux cons-tribuables. Mais le problème n’est pas seulement financier, il est aussi dans les délais qui sont déjà longs. Et dans la création d’une nouvelle inégalité : il est demandé aux couples d’attendre 2 ans de galipettes avant de commencer les examens devant déterminer la cause de l’infertilité. Ces mêmes examens font passer de nombreux mois, avant d’entamer la phase de traitement proprement dite.
        La « justice » sera de faire attendre 3 ans les femmes demandant une PMA sans prescription médicale. Ok ?
        Car on n’oubliera pas la PMA, elle n’est pas née avec ce débat stupide. C’est une technique MÉDICALE permettant aux couples infertiles de concevoir un enfant, il y a donc une prescription médicale.
        Avez-vous de meilleurs arguments que juste le dénigrement des gens qui ne pensent pas comme vous ?

      • « Heureusement que dans la vraie vie, ils ne sont l’expression que d’une minorité »
        Vous avez raison, la déséducation nationale a bien fait son boulot, une majorité de Français a perdu son autonomie et a besoin du gouvernemaman pour lui tenir la main tout au long de sa vie.
        PMA, GPA – dans les faits, les portes sont largement ouvertes depuis un moment, là tout ce que le gouvernement fait c’est, comme à l’époque du mariage pour tous, d’entériner un choix idéologique en dépit de tout bon sens et avec la joie à peine cachée de faire mordre la poussière à tous les « réacs ».

        Je m’explique, pour ne pas être accusé de je ne sais pas quoi. L’espèce humaine a évolué du stade d’animal à la civilisation numérique contemporaine dans quelques centaines de milliers d’années, ce qui est rien à l’échelle de l’évolution. Et si on prend en compte seulement le développement des civilisations, c’est encore plus insignifiant (à peine quelques millénaires). Et toute cette évolution s’est faite en respectant les lois de la nature et des structures sociétales qui, à défaut d’être parfaites, ont fait leurs preuves aux tests de survie (Darwin, hein).
        Depuis une petite centaine d’années, toutes sortes de constructivistes, les uns plus malins que les autres, s’efforcent de construire un homme nouveau, en arrachant de force l’humanité à son histoire. Malgré le résultat archi-connu de toutes les expériences passées, il y en a qui essaient encore, sans se douter un seul instant du résultat.
        Einstein disait que la folie c’est d’essayer plusieurs fois la même chose en espérant un résultat différent. Les antiques disaient errare humanum est, perseverare diabolicum. Vous choisissez ce qui vous correspond le plus.

        • Test de survie… Pour l’instant, un quart des pays européens autorisent la PMA pour les couples de femmes. Ces pays ne m’ont pas l’air trop mal en point. A part le RU, mais assurément pour d’autres raisons.
          Einstein a dit aussi : « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé »…

          • Vous n’avez même pas le recul sur une génération et vous vous permettez d’évaluer les conséquences. Audiard : « c’est à ça qu’on les reconnaît ».

          • Et cette PMA est remboursée par l’Etat? Et bien non justement!

            « Ces pays ne m’ont pas l’air trop mal en point. »
            Non bien sûr. Attendons qu’ils sortent quelques statistiques sur le devenir (médical, psychologique, judiciaire, socio-professionnel..;etc) de ces enfants dans 20-30 ans. Car à la différence de la France, ils feront des statistiques car ils en auront la possibilité légale… A la différence de la France qui a mis des limites strictes à la catégorisation de sa population. Limites bien pratiques pour éviter certaines statistiques et études épidémiologiques en fonction de certains critères …

      • C’est drôle. Régulièrement, vous râlez ou vous plaignez que personne ne pense comme vous sur CP. Mais tout aussi régulièrement, vous y retournez. Masochisme? Idéal missionnaire pour porter la bonne parole progressiste?
        Déception de ne pas convaincre? Car en général, ce type de plainte arrive quand vos arguments se tarissent. 🙂

  • Parmi les restrictions à l’accès à la PMA, il y a l’âge de la future mère : plus de PMA passé 43 ans. Rupture d’égalité, il faut annuler cette restriction, ok ? Pas de limite d’âge, c’est une atteinte au droit à la PMA pour toutes.

  • il y a plusieurs questions ouvertes par cette mesure:

    1) jusqu a maintenant la medecine avait pour but de pallier a des deficiences. Si un homme etait sterile, ce qui est une maladie, la medecine lui permettait d avoir malgre tout un enfant. A moins de considerer l homosexualite comme une maladie, c est pas le cas pour les femmes homo ou simplement celibataires. Et si on accepte pour les femmes, pourquoi pas pour les hommes seuls ou homos ?

    2) que faire d une femme qui voudrait avoir un enfant avec son amant mort (mais qui a congele son sperme) , par ex pour l heritage ou simplement pour avoir une trace de lui ? ou une femme qui vi de minima sociaux qui decide d avoir malgre tout un enfant ?

    3) on se place ici dans l optique de la femme mais quid des enfants. Il y a deja des enfants qui ont grandi sans pere mais au moins ceux ci savait qu il existe et pouvait le voir en photo ou via les recit de la famille. Quand vous etes issu d une Eprouvette, vous allez vous demander d ou vous venez (pour ceux qui doutent, voyez deja le pb des enfants nes sous X)

    C est vrai que cette mesure a des interets. Si vous etes une femme CSP+ et que vous desirez un enfant, plus la peine de chercher un geniteur (compliqué si vous etes plus toute jeune ni tres belle et que vous voulez quelqu un d une position sociale superieure ou egale a la votre). Maintenant, vous avez plus qu a commander le sperme. D ailleurs comment se fait la selection ? y a t il un catalogue ou on vous decrit l etalon reproducteur : taille, poids, couleur des yeux, physique, qi …

  • Et les demi-frères et demi-sœurs qui seront créés grâce à la « PMA pour toutes », suite à dons de sperme anonymes, demi-frères et demi-sœurs qui pourront se rencontrer, se fréquenter, sans savoir qu’ils sont issus du même père ?
    Si deux d’entre eux tombent amoureux – ou plus trivialement « couchent » à l’occasion – quid de l’inceste occasionné à l’insu du plein gré de tout le monde ?
    Idem pour les hommes d’âge mûr aimant les fraîches jeunes femmes, quid de l’inceste possible père-fille ?
    Un progrès, réellement ?

  • Après le droit à procréer sans homme, au frais des autres s’entend, le droit de choisir le type de ses enfants : blonds, yeux bleus, intelligents…
    Cela ne vous rappelle rien ❓

  • Chère auteur,
    Votre cas n’est pas un argument en soi. l’adoption est une merveilleuse chose pour accueillir des enfants dont les événements malheureux ont éloigné les parents. C’est une forme de correction sociétale à un événement tragique, et c’est bien.
    Vouloir un enfant hors famille et sans père est totalement différent.
    C’est le résultat d’une évolution scientifique sans raison ( et ruine de l’âme), qui procure un « confort » à certaine femme.
    Affirmer que des milliers d’enfants sont nés et élevés dans des familles monoparentale depuis longtemps ne justifie rien non plus… Qui a étudié les traumas possibles engendrés chez ces enfants ?? Quid des cas de plus en plus fréquents de jeunes adultes qui recherchent compulsivement leurs origines, et surtout leur père ? Que dire d’un donneur de sperme qui a engendré 160 enfants sans en connaître aucun…. Quel progrès en effet.
    Vous confondez droit à l’enfant avec droit des enfants. Vous méprisez un fondamental multimillénaire de l’espèce humaine qui est d’être élevé et aimé par deux parents femme ET homme.

    • evans94

      Les fondamentaux multimillénaires naturels dont nous faisons partie intégrante ne peuvent être bouleversés sans aucun risque si l’on envisage le long terme.

      il est aisé de constater que chaque découverte majeure n’est par essence jamais définitive, puisque la nature exprime dans TOUS LES CAS et de façon souvent catégorique ses propres réponses parfois défavorables.

      L’homme se doit de relever les défis d’une nature trop souvent hostile mais faire en sorte de ne pas trop jouer aux apprentis sorciers,notamment dans le domaine de la génétique.

      Ne pas oublier le célèbre « Dieu ne joue pas aux dés » d’ Albert Einstein,montrant que le fonctionnement de la nature reste subtil et difficile à décrypter mais n’est pas dépourvu de sens, sans obéir nécessairement à une divinité.

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