L’interventionnisme est la plus grande menace pour l’environnement

Seuls les marchés libres apportent la solution aux défis climatiques.

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L’interventionnisme est la plus grande menace pour l’environnement

Publié le 10 octobre 2019
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Par Daniel Lacalle.
Un article de Mises.org

Si nous souhaitons une véritable alternative aux combustibles fossiles, une alternative qui améliore l’environnement, réduise les émissions et renforce le bien-être mondial, cela ne viendra que du marché libre.

Les États interventionnistes sont les plus gros pollueurs

L’histoire comme l’économie nous prouvent que ni l’interventionnisme ni le socialisme ne sont en mesure de protéger l’environnement ; ils l’utilisent comme prétexte pour justifier le contrôle de l’économie tout en subventionnant les pollueurs au nom de la préservation de « l’emploi » dans les « secteurs stratégiques ».

L’interventionnisme, en effet, s’oppose à l’innovation technologique et aux ruptures fondatrices.

D’abord, parce que la technologie et la concurrence réduisent le pouvoir de l’État en matière de formation des prix et de structuration économique de la société. Cela signifie que l’État décide qui doit gagner et qui doit perdre, et quand, où et comment dépenser.

Deuxièmement, parce que l’innovation technologie est déflationniste et qu’elle ne permet pas aux gouvernements de soutenir des entreprises aux effectifs pléthoriques dans des conglomérats inefficaces contrôlés par le pouvoir politique. La raison fondamentale pour laquelle l’interventionnisme ne défendra jamais l’environnement et l’innovation est qu’il déteste la concurrence et que la technologie et la concurrence affaiblissent son pouvoir.

Pourtant, les médias occidentaux, si prompts à la dénonciation, gardent un silence assourdissant sur les économies les plus interventionnistes contrôlées par les États et leurs entreprises publiques, qui sont les plus grands pollueurs du monde. N’est-il pas désolant de voir qu’une cause que nous devrions tous partager – la protection de l’environnement – devienne (comme tant d’autres aspirations communes) un instrument de propagande pour donner une apparence respectable à la forme la plus déplorable et absolue d’interventionnisme.

Une fausse défense de l’environnement pour justifier l’interventionnisme

Il ne s’agit nullement de protéger l’environnement, mais d’assurer le maintien de rentes politiques de situation, ce qui est très attrayant pour les politiciens les plus interventionnistes car c’est le seul moyen de continuer à exercer un pouvoir qui leur échappe lorsqu’il y a une véritable concurrence, une amélioration technologique et une transparence.

Le fait est que les systèmes interventionnistes ne défendent jamais la défense de l’environnement, mais visent à s’approprier la question climatique pour faire le contraire et blâmer ensuite l’ennemi extérieur le plus proche. La politisation de l’action climatique ne vise pas à défendre l’environnement, mais à légitimer l’interventionnisme. D’où le silence sur le bilan environnemental des régimes les plus interventionnistes comme la Chine et l’Iran.

La Chine a approuvé, pour les douze prochaines années, la construction d’une capacité de production de charbon installée plus importante que la capacité actuelle des États-Unis et quasiment le double de celle de l’Union européenne. Pendant ce temps, l’Iran est le pays qui subventionne le plus les énergies fossiles.

Les subventions les plus importantes à la pollution sont, ô surprise, présentes dans tous les pays à faible liberté économique, des États où le pouvoir contrôle l’économie par le biais d’entreprises publiques. Sur les 147 pays qui ont ratifié les derniers accords environnementaux, dans plus de 90 % des cas, les entreprises et les secteurs polluants appartiennent au secteur public à 100 % (les producteurs des pétro-États, les plus grandes centrales au charbon, les aciéries, etc.).

Les entreprises privées sont la solution, non le problème

Il est si facile d’être un « activiste » dans les économies ouvertes, en s’insurgeant contre les sociétés cotées en bourse qui sont la solution et non le problème. Il est si facile d’augmenter les taxes sur les citoyens au motif de défendre l’environnement tout en subventionnant les secteurs les plus polluants.

Ne trouvez-vous pas comique de lire que les pays affirmant se préoccuper de l’environnement privilégient, dans le même temps, les investissements publics dans les raffineries et les centrales au charbon pour les dix prochaines années ? Non par nécessité car ce sont deux secteurs où existe une surcapacité à l’échelle mondiale. Tout simplement parce que les interventionnistes, par définition, favorisent toujours les éléphants blancs. Ils produisent pour produire.

Quand la concurrence est ignorée ou rejetée, la logique économique de l’investissement oubliée, les États ne favorisent jamais le changement, ils préfèrent déguiser leur inefficacité sous de belles paroles.

Détruire le marché libre au nom de l’environnement

Les activistes – pas tous – qui s’attaquent aux entreprises innovantes de pointe et aux économies ouvertes, qui sont la solution, ne le font pas par manque d’information ou par ignorance. Ils le font dans un but bien précis. Certains militants du climat sont heureux de soutenir des gouvernements totalitaires, des théocraties et des dictatures (polluantes ou non) pour détruire le peu qui reste du libre marché dans un monde occidental qui se noie de plus en plus dans l’interventionnisme.

Certains militants climatiques semblent s’acharner contre des entreprises qui ont réussi à concilier avec succès technologie, développement durable et changement environnemental, car leur objectif n’est pas d’avoir des champions efficaces créant des emplois, renforçant leur position et se développant dans le monde. L’objectif est de les exproprier pour leur substituer des entreprises publiques, de même que les sociétés pétrolières étatiques ont sacrifié valeur et efficacité au profit de surcapacités.

Les interventionnistes ne sont ni stupides ou incohérents dans leur silence concernant le Venezuela, la Chine ou l’Iran et leurs attaques contre les entreprises américaines qui améliorent l’environnement en innovant et en se développant. Leur objectif est de faire disparaître la concurrence et l’innovation privée, les deux facteurs qui continuent à améliorer l’état du monde, réduire la pauvreté et créer de la richesse.

C’est ce qui est triste chez ces politiciens qui se disent progressistes et qui sont, en réalité régressifs : ce qu’ils veulent, c’est avoir des conglomérats d’État qui détruisent la compétitivité et répondent à des critères politique. C’est la formule parfaite pour annihiler l’innovation et le changement.

La concurrence et la technologie peuvent seules relever les défis environnementaux

Il n’y a que deux façons de relever les défis environnementaux : la concurrence et la technologie. Aucun État, obsédé par le contrôle du pouvoir et des prix, ne défendra ces options. Il les éliminera. Et ça se passe dans un pays voisin en ce moment.

Les États interventionnistes veulent l’inflation et la maîtrise de l’inflation. La technologie et la concurrence détruisent ces deux facteurs.

La technologie et la concurrence ne peuvent se produire que dans un système capitaliste où l’incitation à innover est récompensée par le succès. La destruction créatrice des secteurs obsolètes combinée à la croissance des secteurs productifs et innovants génère plus et mieux de bien-être pour tous. Cela ne peut se produire que dans le capitalisme. La liberté économique est la seule garantie de la protection de l’environnement.

La décarbonation est inéluctable, mais elle serait plus rapide sans les obstacles posés par ceux qui se présentent aujourd’hui comme les sauveurs de la planète alors qu’en réalité ils taxent les citoyens pour mieux protéger les « champions stratégiques nationaux » polluants.

La technologie et la concurrence sont à même d’assurer une décarbonation plus rapide et plus efficace. Mais la technologie et la concurrence réduisent les prix et freinent le contrôle étatique, deux choses que les États détestent.

Seuls les marchés libres apportent la solution aux défis climatiques.

Daniel Lacalle est docteur en économie et est l’auteur de Escape from the Central Bank Trap, Life In The Financial Markets et The Energy World Is Flat.

Sur le webTraduction pour Contrepoints par Gérard-Michel Thermeau.

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  • non j’ai un problème..
    comment mesurer un impact environnemental quand il est pluri-dimensionnel???

    à l’évidence l’interventionnisme étatique change juste la façon dont les gens choisissent d’impacter l’environnement..

    arrêtez de vouloir protéger l’environnement!!!
    essayez de le moins dégrader… ce qui est non mesurable..

    donc les choix d’impacts se font différemment . .de la même façon que vous préférez le poisson au gigot..
    le privé n’a que l’avantage d’intégrer naturellement l’ensemble des choix individuels des gens dans les prix…

    vous voulez que les brésiliens ne coupent pas l’amazonie..vous l’achetez..
    on est responsable de ce qu’on fait individuellement.. ce n’est pas un hasard si ce sont des manifestants qui ont perdu les élections qui veulent imposer un changement de législation.

    une remarque une mesure qui a pour but éventuel de réduire les cancers ou autres maladies est un mesure sanitaire pas environnementale… la lutte contre la pollution n’a d’intérêt sanitaire que dans la mesure ou les impacts sanitaires sont détectable..la lutte absolues ontre la pollution peut tourner à l’absurdie..
    wow ils ont trouvé quelques picogrammes de suie dans un flaque d’eau…

    les écolos on réussi à imposer dans l’esprit des gens que la santé des gens va de pair avec la préservation de l’environnement ce qui est une blague…les gens acceptent cet argument dans un discours général ( dangereux car supposé politiquement acceptable pour prendre des mesures) ensachant que c’est faux…ils ne vont pas de démoustiquer donc, arrêter de draguer la rivière etc etc..

    on va encore le rappeler…
    avant la théorie du rca il y avait un problème pour les écolos..il était évident que pour une population humaine important les fossiles préservaient la biomasse « sauvage’ ..ils avaient un problème..
    désormais il peuvent invoquer un éventuel problème avec les fossiles..car il faut preserver le climat ‘??)
    mais ils sont aussi dans une impasse ils ne peuvent promouvoir que la pauvreté ou la dépopulation…

    mais arrêtez de vouloir préserver l’environnement ou commencez par m’expliquer comment vous mesurez ça…

    donc me dire est ce que cette action est meilleure que celle ci pour l’environnement TOUTES choses prise en compte.

    quasiment tout le monde a été contaminé par des idées écolo…la premiere est celle ci..il faut préserver l’environnement..
    un écolo qui sort de l’ambiguïté est dans la très grande généralité cuit.

    • on ne peut pas être le parti qui dit souhaiter améliorer la santé des populations ET l’environnement. c’est souvent l’un OU l’autre sinon en toute rigueur toujours.

      • L’environnement est le prétexte d’un interventionnisme toujours accru, et ce, au niveau planétaire. La santé est un argument accessoire pour convaincre le public.

      • Dans tout ce fatras, j’ai retenu que vous disiez que « la santé des gens va de pair avec la préservation de l’environnement » est faux.
        Pardon Jacques, mais il me semble qu’un air sain, des eaux propres et un sol non contaminé sont bien liés à la santé des gens.
        C’est à la fois du bon sens, et l’ensemble des études portant sur la pollution le confirme… Rien qu’avoir un espace vert pour se promener est déjà bon pour la santé.

        • C’est ici qu’il faut distinguer environnement et écologisme. L’un est ancré dans le réel, l’autre est une idéologie.

        • l’ecologie préserve l’environnement …même si il n’est pas propre à la santé des hommes..
          vous présupposez vaguement que l’environnement originel est sain…
          ensuite

          sans doute pour un niveau de richesse donnée polluons nous moins grâce à la technologie…
          donc on pourrait dire que nous polluons moins.mais nous sommes beaucoup plus prospère et l’impact est si différent..que c’est incomparable..
          l’exemple le plus frappant est le CO2…

          oui nous « polluons » au CO2…d’une façon inédite..

          notre monde est clairement plus « sain » mais je reconnais le droit à une personne t de dire que la pollution au CO2 est inacceptable ne serait ce que parce que ça va avoir un impact sur les écosystèmes..

          donc je réfute d’abord et avant tout la pertinence de préserver l’environnement je le répète dans la plus grande généralité on ne peut simplement pas le mesurer…

          peut être mon propose est il bordélique..
          mais prouvez donc moi que le privé peut mieux préserver l’environnement que le collectivisme , je ne vois pas de preuve…

          je vois toujours des anecdotes..un lumière mise sur tel ou tel point de détail..supposé tout résumer..

          le collectivisme a ses lubies, tel pays socialiste pourra vous montrer effectivement un truc « mieux  » préservé » même si il aura du pour cela virer les habitants au bout de baïonnettes..et vous dire c’est mieux..

          c’est aussi le débat stérile du bio/conventionnel…

          le bio demande plus de terre , le conventionnel pollue avec des produits inédits… vous n’aurez pas de point de comparaison claire.

          quant à l’amélioration de l’air des villes..à quoi est elle due?
          les environnementalistes diront grâce au volontarisme réglementaire..les autres diront la technologie aurait fait seule le boulot.. par dessus le marché.. vous me dites un truc assez remarquable…avoir un air sain est préférable…certes mais c’est quoi au juste un air sain? et en plus vous sembler pensez que TOUT LE MONDE tranchera la question coût de l’amélioration de l’air/ amélioration de la santé de la même façon ce qui est TRÈS douteux..

          mais bon..pardon .retour du fatras de ma part.. donc

          c’est quoi un air sain…puisque vous m’assénez ceci comme un évidence.. et comment tout le monde pourrait se « payer »un air sain…à la luther..

          si le bordel est de mon coté, clairement l’arbitraire est du votre.

          .

          • il faut comprendre un chose..nous avons basculé dans un monde ou on nous prétend que les mesures environnementales sont « indiscutables » car fondées sur des faits indiscutables..
            je dis non…les politiques environnementales sont toujours arbitraires.. …donc on dois toujours pouvoir les discuter…
            cela présente une grande similarité avec les préconisations en santé publique…

            tels savants vous diront il faut interdire le tabac car NOTRE métrique de mesure de santé publique le dit… NON….

            de nos jours les gouvernants fixeront des objectifs de taux de particules dans l’air…en prenant uns métrique absurde de morts prématurés…négligeant grossièrement celles des couts pour les individus..en clair , maintenant l’air est pur à paris mais moi j’ai perdu mon boulot..MOI j’aurais choisi un air un peu plus pollué qui me permette de travailler…

            mais j’en ai un peu marre…
            j’ai l’impression de dire une évidence en posant une question basique..
            COMMENT RÉDUISEZ VOUS UN IMPACT ENVIRONNEMENTAL à une seule dimension ..
            et si vous n’est pas capable oubliez l’idée ..et parlons anecdotes..

          • « oui nous « polluons » au CO2…d’une façon inédite.. »

            Mais alors, ma bière … ce n’est pas sain ❓

            • voilà…

              un pollution est une altération de la nature… ça ne signifie pas danger pour nous..et on v eut un environnement SAIN pas un environnement originel..

              il me semble évident que la protection de l’environnement est juste un outil pour empêcher TOUT nouveau projet de développement…
              intégrer l’idée que protéger l’environnement doit guider nos actions est IDIOT…

              pourtant tout le monde c’est l’objet de l’article semble dire que c’est « bien »…

              en fait la liberté économique conduit les individus à vivre dans un environnement plus sain, plus beau et plus agréable.. ça a un coût et ils tranchent individuellement ou c’est vrai collectivement via la loi ..

              il y a une similarité là encore avec les contraintes réglementaire sur la salubrité des logements…

              pour l’interventionniste, il y a des gens qui ne comprennent pas qu’ils vivent dans des logements insalubres ou trop petits..il faut donc interdire de les louer..

  • il est manifeste que cette histoire de réchauffement est une carambouille..
    on nous fait tout un fromage alors que la france sans un atome de CO2 produit aurait une incidence de 0,9% du total planétaire , et çà grâce au nucléaire vilipendé par les verts..
    et ce chiffre est authentique! et verifiable

    Faut ouvrir les yeux , c’est un moyen de soviétiser un peu plus la société..
    comme avec la surveillance de son voisin (Staline n’aurait pas fait mieux)..
    l’embrigadement des jeunes dans les WaffenGG (green , green)
    la main mise sur toute les utilisations énergétiques, bientôt la nourriture..
    Les queues devant les magasins bios , l’interdiction de remettre en cause,
    la doxa verte, les ayatollah verts veulent ce que vous laient leurs parents
    communistes , sauver le genre humain en en faisant des esclaves

    • les écolos n’aiment pas le nucleaire…pas à cause de l’environnement. parce que les écolos ne sont pas réellement des protecteurs de l’environnement ce sont des gens qui aiment certains trucs et pas d’autres…plus exactement , des gens qui aiment se dire victimes..
      je n’ai pas vu beaucoup d’écolos boycotter le réseau français et devenir autonome..

      dans monde rationnel on mettrait les chiffres de mort/KWATTh produits par moyen de production et on dirait..vous vous trompiez lourdement…et on pourrait m^me leur reprocher des vies..

    • Les jeunesses Jupitleriennes arrivent, sauvez-vous 🙁

  • Ce que l’etat fait est ….demandê par des entreprises privées ,je n’adhère pas a cet article. Tant qu’il y aura une goutte de petrole ou de gaz ,quelqu’un les consommera d’ou l’imbécillité du discours climatique de moins consommer pour sauver..la planete ,non, les ressources des grandes compagnies petrolieres pour faire la jonction avec une energie du futur..qui n’arrive pas !

  • L’article est intéressant, mais on admirera l’absurdité des illustrations statistiques (droites de régression qui ne veulent rien dire…)

    • D’habitude je suis prompt à démonter les absurdités des illustrations statistiques (ce qui m’a valu au moins 1 ban), mais là j’avoue ne pas avoir grand chose à dire.. Pouvez-vous expliquer svp ?

      • Les droites ne veulent rien dire, vous n’avez pas grand chose à dire non plus, donc vous êtes d’accord…

        • Coucou MichelO. Si vous voulez me dire bonjour, pas besoin d’essayer de me sortir une vacherie dénuée de fondement…

          • Mais c’est à vous de montrer que ces droites voudraient dire quelque chose ! Je suis, moi, d’accord avec Bernard Beauzamy qu’elles n’apportent rien et même nuisent à l’interprétation des données…

            • C’est à moi de défendre un article de CP et ses faiblesses ?
              Plus sérieusement (parce que je suis quelqu’un de sérieux), je vois des petits points avec coordonnée et abscisses. Pour montrer la corrélation, il y a une droite de régression. Perso, cela ne me choque pas. Ou alors j’ai loupé un truc.
              Je vous rappelle que je ne suis pas ingénieur, mais si vos années d’ingéniorat vous ont rendu incapable d’expliquer votre science à une personne comme moi, dites le moi, je trouverai quelqu’un de plus sympathique que vous. Ou quelqu’un se comportant en adulte responsable, soucieux d’expliquer au béotien au lieu de ridiculiser.

              • sans même parler de la corrélation..
                vous voyez ici l’environnemental index..
                https://en.wikipedia.org/wiki/Environmental_Performance_Index
                moi je vois déjà un problème dans la definition..

                quand vous plotez un index arbitraire vs un index arbitraire.. et que les corrélations sont aussi mauavaises, vous pouvez me vous poser la question de savoir si elle sont complètement artificielles ..

              • @Luther
                C’est à vous d’expliquer, en effet, en quoi une droite de régression entre des index mal définis et constatés a posteriori sous-tendrait une corrélation et serait plus explicite que la simple constatation qu’on peut faire en son absence. Et si vous n’êtes ni ingénieur ni statisticien, qu’un statisticien réputé comme Bernard vous affirme qu’il n’y a rien à voir, qu’est-ce qui peut vous pousser à lui demander de vous expliquer pourquoi il n’y aurait rien à voir sans lui dire ce que vous y voyez ?

                • Vous vous rendez compte de ce que vous faites ? De ce qui se passe ? Je suis obligé d’insister pour avoir une explication à une simple question. J’admets mon incompréhension, et je ne reçois que moqueries. Et pourquoi ? Parce que c’est moi, ce fameux électron honnête libre qui vous énerve. Votre subjectivité nuit à la discussion.
                  Bref.
                  Pour revenir au sujet…
                  – Je n’avais pas soulevé la pertinence des index pour justement ne pas être accusé de « critiquer ce qui ne m’arrangeait pas, comme tous les socialos font, blablab » (le délire habituel à mon égard). Faut pas avoir fait ScPol pour voir que ces indicateurs ne sont pas très pertinents.
                  – Je ne connais pas les qualifications de M. Beauzamy
                  Votre dernière phrase est un sommet de reptation, de soumission aux experts, d’interdiction de curiosité. Si moi, ignorant (partiel) dans le domaine et qui le reconnait, ne peut demander à Sa Grandeur un éclaircissement, vous interdisez la remise en cause et le questionnement.
                  Re-bref.
                  Vous m’avez énervé.

                  • Vous avez le chic et le complexe de supériorité pour refuser d’apprendre. Vous avez aussi le chic pour pour détourner en polémiques toute occasion de ce faire, parler à la place de vos interlocuteurs, modifier le vocabulaire pour fausser les débats, etc. Par exemple, « mal défini et constaté a posteriori » est bien différent de « pertinent »… Si vous étiez sincère quand vous « demandez un éclaircissement », vous préciseriez ce que vous trouvez obscur. Personne ne vous demande de vous soumettre servilement aux experts, mais certains d’entre eux apprécient que les questions qu’on leur pose soient claires et sans ambiguïté, modestes, amicales et respectueuses.
                    En ne voyant pas qui joue à se poser en « Sa Grandeur » dans l’affaire, vous m’avez amusé.

                  • Et à propos, si vous n’avez pas la chance de connaître de par votre expérience personnelle les qualifications de quelqu’un, vous pouvez utiliser un moteur de recherches. Enfin, si vous ne jugez pas ça indigne de vous…

                    • J’hallucine…. sincèrement.
                      M. Beauzamy dit que ces illustrations statistiques sont absurdes. Ma question extrêmement simple et claire était : « en quoi ces illustrations statistiques sont-elles absurdes ? « . Ya rien d’autres à aller chercher, pas de complexe de supériorité, rien qu’une sincère volonté de comprendre. Je n’ai pas fait de supposition pour justement « ne pas parler à la place de vos interlocuteurs », je me suis dit « ce monsieur doit savoir de quoi il parle, demandons lui ». C’est tout….
                      (et je ne cherche pas les noms ou pseudo de tout le monde sur le net pour savoir qui ou quoi… ce monsieur pourrait être un quidam qui utilise son vrai nom ou pas…).
                      Je ne demande que à apprendre/comprendre/savoir, et vous me reprocher de refuser d’apprendre. C’est incroyable.
                      C’est votre refus d’expliquer, votre complexe de supériorité, votre condescendance à mon égard qui sont à mettre en cause.
                      Je ne modifie pas le vocabulaire pour fausser les débats, j’essaye en général de prendre le mot juste, sachant avec quelle mauvaise foi crasse et subjectivité mes commentaires sont traités. (Vous en êtes un exemple). Le mot « pertinent » n’est pas plus mauvais qu’un autre, mais M. Beauzamy voulait dire plutôt « bricolé », certes.
                      Je ne sais pas si vous faites exprès de retourner systématiquement mes dires et paroles (comme une autre personne le fait) dans l’unique but de m’énerver, si vous êtes profondément malhonnête à mon égard, mais en tout cas, vous réussissez à m’énerver par vos attaques délirantes, fausses, non fondées.
                      Et tout cela nous amène à des considérations personnelles plutôt que sur des idées.

          • Une vache qui rit a toujours un fondement 😉

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