La France et ses administrations criminelles

Les administrations françaises ne causent plus seulement du tracas aux citoyens. Elles sont maintenant véritablement criminelles.
Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Attentats By: waynek007 - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La France et ses administrations criminelles

Publié le 7 octobre 2019
- A +

Par h16

On peut, légitimement, se demander combien de drames il faudra pour que les Français parviennent à une conclusion pourtant simple mais qu’il leur semble culturellement impossible à atteindre : les administrations de l’État français sont criminelles et plus elles sont nombreuses, plus elles ont de pouvoir, plus les dégâts qu’elles provoquent sont importants.

Pourtant, les faits sont têtus et, pour qui se donne la peine de regarder, de plus en plus nombreux. Les derniers jours qui viennent de s’écouler donnent même un pénible aperçu de la tendance générale à la multiplication des cafouillages administratifs qui se terminent par rien moins que des morts d’innocents…

Ainsi, il devient difficile de camoufler le rôle prépondérant de l’administration de l’Éducation nationale dans les suicides, de plus en plus nombreux, d’enseignants soumis à des pressions hiérarchiques, à un environnement de travail de plus en plus dégradé, à la multiplication d’ordres paradoxaux de supérieurs qui veulent à la fois des résultats (ce qui imposerait par exemple une certaine discipline au sein des établissements) et à la fois le minimum de frictions tant avec les rectorats qu’avec les parents d’élèves (ce qui oblige à tant de concessions qu’aucune discipline ne peut plus être mise en place).

J’en veux pour preuve le récent suicide de Christine Renon, une directrice de maternelle, qui s’est suicidée dans le hall de son école de Pantin en Seine-Saint-Denis : le silence épais, compact et gêné de l’institution scolaire, de son ministre et du gouvernement ne change rien au constat sans équivoque que la victime dresse dans sa lettre de suicide où elle explique être seule face aux problèmes, parfois graves, qui lui sont posés et que l’administration, derrière elle, fera tout pour ignorer en abusant de la doctrine maintenant célèbre du « Pas De Vague »…

« Je n’ai pas confiance au soutien et à la protection que devrait nous apporter notre institution. […] La cellule de crise, quelle blague ! L’idée est de ne pas faire de vague et de sacrifier les naufragés dans la tempête ! Pourvu que la presse ne s’en mêle pas ! »

Cet exemple, qui n’est connu que parce qu’il fut plus médiatisé que d’autres, pourtant concomitants, a marqué les esprits au point de déclencher un mouvement d’humeur de la part du corps enseignant, excédé de l’absence totale et parfaite de toute réaction et prise de conscience de son administration et du ministre à sa tête.

Et tant qu’à parler de suicidé dont l’Éducation nationale est directement responsable, comment oublier le cas, sordide et révoltant, de cet instituteur qui s’est suicidé après des accusations portées contre un homonyme dont la lettre de suspension avait été envoyée au mauvais destinataire, parce que quelqu’un, dans cette magnifique administration, avec fait une erreur de copier-coller ?

Malheureusement, ce qui est vrai pour l’Éducation nationale l’est aussi dans bien d’autres administrations.

Devra-t-on revenir en détail sur les nombreux manquements de la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) qui ont abouti à l’embrasement de la cathédrale Notre-Dame-De-Paris, comme le pointait le Canard Enchaîné il y a quelques mois ? Certes, il n’y a miraculeusement pas eu mort d’homme dans cette catastrophe là, mais le puissant symbole de ce joyau en feu, lié à l’incompétence et la désinvolture d’une administration ne peut laisser de marbre.

L’inaction et l’incompétence d’une administration, l’incompétence et les inactions d’une autre ont déjà coûté fort cher à la France.

C’est, malheureusement, routinier dans le pays : il suffit de chercher pour découvrir que ces cas ne sont que les quelques-uns que l’écume des jours retient, partie émergée d’un iceberg qui devient chaque mois plus énorme, plus sombre, plus effroyable.

Pendant que les administrations scolaires ou culturelles broient des individus et des monuments avec une décontraction typique du Léviathan, l’incompétence et la désinvolture s’étendent jusque dans les urgences hospitalières, consciencieusement désorganisées et sabotées par des années de laxisme, de paperasserie maintenant meurtrière, et de politique de distribution prodigue de l’argent, du temps et des compétences des autres, à tel point qu’il n’est plus rare d’apprendre que des malades en condition critique mais parfaitement traitables décèdent par abandon, oubli ou série de choix idiots. Tous ne meurent pas, mais tous sont frappés, à tel point que les urgentistes, bien conscients de l’empilement d’incompétences dans leur administration de tutelle – comme les enseignants pour la leur, du reste – enchaînent grèves, arrêts maladie et protestations.

Pour les uns comme pour les autres, il faut cependant bien comprendre que l’État et ses administrations ne sont pas simplement un des facteurs dans ces tristes événements, dans le délitement qu’on observe et, surtout, dans les cadavres qui s’empilent morbidement à mesure que les malaises et les problèmes s’étendent. Non, ici, ces administrations et l’État sont à la fois le contexte et l’agent indispensable sans lesquels ces drames ne seraient jamais advenus.

Comment ne pas voir que ce sont bien dans ces administrations d’État que le taux de suicides grimpe dangereusement ? Peut-on encore penser à une simple coïncidence, à un malaise passager lorsqu’on lit, toutes les semaines, le décompte morbide des suicides de policiers et de gendarmes ? Il y a un an, je constatais que chez ces derniers ça ne respirait pas trop la joie de vivre. La situation ne s’est pas vraiment améliorée, au contraire même puisqu’ils en sont arrivés au même point que les autres professions déjà évoquées dans ce billet : des marches, des protestations, une tentative supplémentaire de juguler la bête bureaucratique qui enfouit les individus dans ses démarches ubuesques, paradoxales et contre-productives au moment même où tout le pays a précisément besoin du contraire…

Pire que tout : non seulement ces administrations ne font plus leur travail correctement (l’éducation française n’est plus que l’ombre d’elle-même, l’hôpital français devient un mouroir dangereux, sous-approvisionné en médicaments et surperformant en matière de procédures et de cerfas idiots, la sécurité du territoire n’est plus qu’une vaste blague), mais ces administrations sont, de surcroît, dans la phase la plus délétère de production directe des éléments toxiques pour le reste de la société : difficile de trouver meilleure illustration de la faillite complète du tout-État français, du délire d’intervention tous azimuts, que cette administration de police qui en vient à offrir un travail de surveillance des islamistes radicalisés à… un islamiste radicalisé, qui parvient même à lui accorder une habilitation secret-défense, qui ne sait même plus gérer en interne les signes pourtant nombreux d’un problème à venir, et qui, lorsque le drame survient, patauge dans les tentatives d’explications stupides pour, au mieux, camoufler son aveuglement, au pire, sa complète incompétence.

Ce dernier drame occupe maintenant les médias et les politiciens qui font des efforts assez amusants à observer pour n’aboutir à aucune conclusion d’aucune sorte alors que tout le monde comprend sans mal que ces victimes viendront s’ajouter aussi bien à celles des précédents dérapages malencontreux de couteaux déséquilibrés et autres voitures folles qu’à celles directement issues des ratages et autres merdoiements intenses de tout l’appareil d’État…

Il faut pourtant se rendre à l’évidence : l’État français a maintenant dépassé le stade où ses administrations incompétentes causaient simplement du tracas à ses citoyens. Par leur incompétence, leur inaction et leur bureaucratie délirante, ces administrations sont maintenant criminelles.


—-
Sur le web

Voir les commentaires (42)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (42)
  • Toute structure finit toujours oar oublier, ou faire passer au second plan, ses objectifs premiers pour se préoccuper de sa propre survie. Nous en sommes là…
    Dans les entreprises, ça ne pardonne pas. L’administration, elle, y survit très bien malgré tous les dégâts.

    • Parkinson (homonyme) : l’administration crée des postes d’administration pour s’administrer elle-même, et ainsi de suite . . .

    • Je plussoie et même vais plus loin : Toute structure ayant atteint une taille suffisante prend son autonomie pour ne consacrer ses immenses ressources, issues de l’argent des autres, qu’à son propre développement.
      En l’absence de contre-pouvoir, cette course infernale ne cessera que par l’explosion de la bulle ainsi générée. Prosaïquement, lorsque les ressources économiques (l’argent des autres) deviendront insuffisantes pour maintenir le niveau de vie des administrateurs.

  • la seule réponse de l’exécutif face à tout ce qui va mal dans notre pays c’est : on va vous donner de l’argent…..qu’il n’a pas , bien évidement ; ils veulent quoi la haut ? qu’on leur rentre dans le mou ? que l’exaspération des citoyens se changent en révolution ? il y a vraiment des coup de pieds de par le cul qui se perdent ;

  • dans la droite ligne de cet article, et vécu ce week end:
    -mon beauf, agent conseil general des bouches du rhone: ya des fêtes juives en ce moment?
    -moi: oui,ça enchaine tout le mois, comment tu sais?
    – ben dans le service ya des copains qui ont choisi juif cette année
    -?????
    -tous les ans, au conseil général, on te demande ta religion, et on te donne les jours fériés correspondants. Donc les mecs regardent le calendrier chaque année et choisissent en fonction des jours… bouddhisme, islam, catho… et changent chaque année de religion
    -(soupir) et ça choque personne?
    – ben non, les supérieurs se doutent bien que c’est du foutage de gueule.. mais ya pas d’enquête, ça serait discriminatoire
    -(suicide)

    • juste pour un signalement…C’est pareil à la Mairie de Paris service propreté (mais j’imagine un peu partout) ET c’est anticonstitutionnel vu que faire une discrimination en fonction de la religion est interdit (même une discrimination positive). Le conseil d’Etat n’en a que foutre!

    • Ça me parait trop gros pour être vrai, d’autant que tous les laïcards de service auraient, ironiquement, hurlé au blasphème.

      Après une rapide recherche sur le Web : les administrations peuvent accorder des autorisations d’absence pour assister aux cérémonies religieuses de sa confession. Les fêtes juives concernées sont Chavouot, Roch Hachana et Yom Kip­pour, soit trois jours.

      Votre beau-frère a très certainement exagéré, ou bien il devait avoir déjà abusé quelque peu de la boisson avant votre discussion.

      • Aucune exagération.. c’est le conseil général des bouches du rhone..
        et je vous parle pas de la mairie de marseille ou du conseil régional…
        c’est simple, les syndicats peuvent rien demander de plus.. les gens sont déjà payés à rien foutre

      • les laicards de service.. têtent à la même mamelle.. chut.. pas de bruit…

      • à la Ville, à Paris, les éboueurs ont PLUS de jours de congés en fonction d’une déclaration de religion. Voilà! je ne pense pas que l’on puisse en changer tous les ans mais le problème de fond est glaçant dans ce pays à l’Etat laïc….(je rigole)

      • Donc l’EN accorde aux employés musulmans les jours de congé correspondant aux fêtes (hum) musulmanes PLUS les jours de congés habituels du calendrier, dont un certain nombre sont des fêtes chrétiennes ? Et cela, sans que la réciproque soit vraie (fêtes chrétiennes + fêtes musulmanes pour les employés chrétiens) ?
        Elle est où la discrimination, dans ce cas ?

    • Moi aussi j’ai des exemples à se flinguer.

      Il y a 45 ans, ma mère discutait en août avec une de ses connaissances bossant dans une administration quelconque :
      ma mère : il te reste combien de jours de congés ?
      l’autre : plus. Mais j’ai encore 15 jours d’arrêt maladie à prendre (sic)

      Et une autre, mais là plus personnelle et franchement délétère, mon jugement de divorce dans lequel il était écrit, en 2 polices différentes, montrant ainsi le copier coller :

      La mère versera au père une pension de 70€ (oui, oui, vous avez bien lu, la mère au père. Bon 70€, c’était une aumône, mais quand même). Ce versement interviendra au plus tard le 5 du mois au domicile de…. la MÈRE.
      Hop 500 boulettes de frais d’avocat et 4 mois dans la tronche pour faire rectifier.
      Et les greffiers sont payés pour ça.

      • lol, tu oublies les « journées enfant malade » ou les jours « président », offerts par le regretté JN Guérini au CG13…
        Les mecs faisaient la sieste au volant pd le boulot.. alors on leur a collé un mouchard sur les engins.. pas de pb, ils sont allés faire la sieste plus loin en laissant le moteur tourner
        LOL

      • Ex-fonctionnaire (personne n’est parfait), j’ai entendu ce genre de propos aussi au sujet des autorisations d’absences pour garde d’enfant malade.
        Les fonctionnaires voient souvent de tels droits comme des dûs, et non comme des assurances.
        Et pourtant, s’ils sont assurés contre le vol ils n’exigent pas de leur assureur qu’il les indemnise pour ce qui ne leur a pas été volé.

  • comment peut on libérer une personne co-responsable d’un quadruple assassinat? de policiers en sus! Comment une société peut avoir renoncé à toute réaction sensée?
    Il est plus que temps de libérer la presse, les media. Le contrôle des masses apporte certes de la paix, peut être celle qui précède celle des cimetières…

    • Bah , on ne met pas en prison les seconds couteaux de la republique ,et cela ne plairait pas au roi d’Arabie Saoudite ,notre financier.

      • l’épouse aurait écrit avant les meurtres  » Dieu seul te jugera… ». En tout cas, je suis bien certain qu’aucun de nos politiques et diffuseurs homologués-stipendiés ne sera jugé par qui que ce soit. ouf!

        • personne ne veut le dire mais embaucher un musulman c’est prendre un risque..
          et quand le risque menace les politiques……

  • Triste constat, quand on voit le boulot énorme mené dans les boîtes privées pour réduire le risque d’accidents de toutes sortes… Et en plus nos politocards sont les 1ers à critiquer le moindre faux-pas des autres, alors qu’ils sont incapables d’obtenir de leurs administrations un niveau de confiance juste décent !
    On en revient finalement toujours au même problème : il n’y a absolument aucune responsabilité, à chaque fois ils sont au pire « coupables », mais jamais « responsables » (souvenez vous du sang contaminé avec Fabius…), ce qui fait qu’objectivement, la situation ne peut pas s’améliorer.
    Juste pour rire : si on conditionnait la moitié de la rémunération des politiques et de leurs directeurs des services à un objectif d’accidents du travail ???

  • Il n’y aucune raison pour que cela marche mieux dans nos administrations que dans la tete de nos elus..et si on parle des citoyens ,y a plus de tordus que de gens sain d’esprit….a mon avis et j’habite a la campagne alors , a Paris….il faudrait faire une etude historique pour connaitre l’élément declencheur…et essayer de corriger….mais cela remonte a loin , 68 ,45, 1789 ?

  • Toutes les administrations? Non, il y en a une qui résiste: celle de Bercy. Et que dire de cette facilité déconcertante pour valider des impôts sur son smartphone pour donner mandat à l’Etat de voler son argent. Quelle sensation étrange que celle ci, ne trouvez-vous pas ? Au moment de cliquer sur valider son paiement l’on pense inévitablement à la 1/2 année écoulée. L’on se remémore toutes les tracasseries et les humiliations imposées. Et pourtant l’on donne son acceptation à ces monstres de continuer ce magnifique travail de destruction contre nous et la France. Pas de doute, il ne s’agit pas d’un complot, ils auront notre peau. De la naissance jusqu’à notre mort. Rien n’échappera au léviathan.

  • le service public est a la ramasse.. normal les gens qui se sont précipités la dedans l’ont fait pour le statut(la vocation , mon cul).point.

    les bons sont partis a la retraite , la generation qui suit ne tiens pas la route épicétou

    Les enseignants ne veulent pas de hiérarchie, inutile de pleurnicher alors

    • il me semble que les enseignants changent..même de gauche..mais bon en effet pas l’alternative à la démission pour le moment.

  • Pour Notre-Dame, je serai plus prudent, s’agissait-il d’un feu ou d’un contre feu?…

  • BRAVO, il faut dire les choses telles qu’elles sont, et le nombre de tués à cause de l’incompétence de l’administration augmente tous les ans, comme le budget de l’état !

  • Ben, vu la masse de fonctionnaires, dont le nombre s’accroit chaque année (suppression de 50 000, puis 12 000 puis… 47 par le gouvernement Macron) corrélé à la masse de taxes (cf article de contrepoints ou/et de l’IREf), il est évident qu’entre la vision du ministre, de passage, et le dernier échelon qui est, peut-être sur le terrain, il y a une longue longue chaine de sourds-muets-aveugles ou trouillards. Cela ne peut qu’empirer.
    NB : Peut-être que les derniers de cordée des administrations pourraient démissionner. Et peut-être aussi que plein de gens pourraient ne pas passer les concours. Avec plus personne, l’Etat finirait peut-être par se saborder…

  • le taux de suicide chez les médecins semble plus élevé que chez les policiers..
    il est élevé chez les enseignants..

  • Ah les sinécures… et vous oubliez le mardi (ou autre jour) plan piscine et hop on ferme à 16h30 ! (Conseil général = super planque de filles ou fils de…)
    Pendant ce temps-là des gars grimpent sur les toits, d’autres armés d’un marteau-piqueur creusent quel que soit le temps !

  • Les administrations obéissent aux ordres du pouvoir politique. Qui nomme le pouvoir politique ? les citoyens, par leur vote. Donc ce sont les citoyens qui sont responsables.

    • pas faux mais quel est l’homme politique qui osera dire qu’il faut dégraisser le mammouth ?

      • donc on vote pour qui ?
        Je ne vois que le désert…

        • Vous votez pour ceux qui sont d’accord avec vos priorités. Si votre priorité est de diminuer l’administration … ben je crois que vous ne rendez pas bien compte de la situation de la France…

      • Fillon avait commencé à le faire (dire qu’il faut dégraisser le mammouth) avec son projet de 500.000 suppressions de postes, et il lui est arrivé ce qui lui est arrivé.

    • « Les administrations obéissent aux ordres du pouvoir politique »
      ben non , les politiques n’arrivent plus a changer l’administration , ni a la gérer

      • Ce n’est pas que les politiques ne peuvent pas changer l’administration, c’est qu’ils ne veulent pas, car l’administration est leur créature.

  • Vous auriez aussi pu citer le parcours de l’imam qui a probablement radicaliser Mickael Harpon, le tueur de la préfecture de police, sponsorisé par notre administration.

    Petit résumé :
    En 2014, un Marocain fait une demande et obtient un titre de séjour en tant que parent d’un enfant francais.
    En 2015, l’administration se dit que c’est bien de délivrer des titres de séjour, mais qu’il faut quand même bien s’assurer un peu que les personnes y ont droit. Elle demande donc à ce monsieur d’attester qu’il s’occupe bien de l’enfant en question, ce qui n’est pas fait. Par conséquent il se voit sommé de quitter le territoire sous 30 jours, ce qu’il ne fait pas. L’administration dans sa grande sagesse décide de ne rien faire de plus (trop fatiguant probablement), car, après tout, l’homme n’est pas fiché S… Ah en fait si, mais bon trop tard.
    En 2017 cette personne devient imam de la mosquée que fréquentera Mickael Harpon. Il faut dire, imam, lorsqu’on est fiché S et clandestin, c’est quand même un bon moyen de ne pas se faire remarquer, non ? En tout cas l’administration ne le remarque pas.
    Et pour finir, en 2019, l’administration se dit que tout de même ça fait 4 ans qu’il est sur le territoire, et lui délivre un titre de séjour en tant que parent d’enfant français.

    Gageons que si la lumière des projecteurs ne s’était pas allumé sur lui à cause de Harpon, en 2020 ils lui auraient demandé de prouver son statut et notifié une expulsion s’il ne s’était pas exécuté…

  • H16 perd un peu de son légendaire humour grinçant dans cet article. On ne lui en voudra pas (trop) . En effet, l’heure est grave(issime). Nous crevons, et les fonctionnaires commencent à crever aussi. La différence est que nous avons gardé nos facultés d’analyse, de résilience et parfois d’autodéfense (c’est de plus en plus dur). A eux qui on tout perdu, y compris leurs illusions idéologiques, il ne reste que le suicide! Encore une fois, tout est dans « Atlas Shrugged » d’Ayn Rand, et cela ne finit pas bien (à part une bulle utopique bien irréaliste).

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article
Inflation et plus-value dans l’immobilier

En règle générale, les calculs du prix de l’immobilier publiés dans les journaux et revues, ou cités sur les sites internet ou les chaînes de radio-télévision sont effectués sans tenir compte de l’inflation. Les interprétations des résultats qu’ils présentent n’ont guère de sens.

La hausse des prix de l’immobilier est de toute évidence incontestable, mais il est nécessaire de rétablir une mesure rationnelle et réaliste de cette augmentation.

Cette mesure est déduite de deux indices défin... Poursuivre la lecture

Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles