Macron entre en campagne en instrumentalisant l’immigration

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Emmanuel Macron by Jacques Paquier (CC BY 2.0) - https://www.flickr.com/photos/125671268@N02/32605283887/

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Macron entre en campagne en instrumentalisant l’immigration

Publié le 21 septembre 2019
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Par Olivier Maurice.

« En prétendant être humaniste, on est parfois trop laxiste. » Il est des phrases qui font hausser les épaules. D’autres qui font soupirer. Il en est encore qui mettent instantanément le feu aux poudres.

Cette dernière, prononcée lundi par Emmanuel Macron relève clairement de la troisième catégorie. Et comme tous ses homologues du même acabit, elle a tout de suite déclenché une bonne cacophonie de réactions.

Indignées, comme celle de Yannick Jadot. Doctorales, comme celle de Rachida Dati. Embarrassées, comme celle des députés de la majorité présidentielle. Ironiques, comme celle de Bruno Retailleau.

 

Au feu les pompiers !

C’est donc la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, qui se colle immédiatement à l’exercice de déminage, usant innocemment de son image et nous laissant admiratifs devant son art à manier la langue de bois et les formules alambiquées du politiquement correct.

Notre porte-parole de l’exécutif en chef ira donc déclarer à la presse attentive que « notre pays sera confronté dans les années à venir à des mouvements sans doute massifs de population ».

L’urgence migratoire est bien là. Là, juste là. Juste devant nous. Elle arrive !

Elle arrive, et elle n’est pas toute seule.

Elle arrive en escadrille, avec sa copine l’urgence climatique, qui va déclencher des vagues et des vagues de réfugiés fuyant l’apocalypse zombie qui va très bientôt ravager la planète (la planète, mais pas la France, vu que tout le monde sait qu’il n’y a qu’en France où l’on conservera le climat tempéré qui fait la douceur de nos campagnes vallonnées, pendant que le reste du monde sera transformé en enfer poussiéreux et rougeoyant où erreront des meutes de motards cannibales prêts à tout pour une pinte d’eau).

Elle arrive accompagnée de l’urgence civilisationnelle, retraduite en politiquement correct par : « tensions géopolitiques dans des géographies qui sont singulièrement proches de la France. »

À comprendre : la barbarie, l’invasion de hordes hurlantes et débraillées, le jour sans fin où nous serons condamnés à revivre chaque matin la bataille de la casbah d’Alger, bérets rouges contre djellabas, civilisés contre indigènes, maîtres contre esclaves et esclaves contre maîtres…

Elle arrive, mais ne vous inquiétiez pas, même si on vous dit le contraire. Ce sera terrible, mais ça va bien se passer !

Le gouvernement s’occupe de tout. Il s’occupe de tout, guidé par la clairvoyance éclairée de notre chef suprême vénéré, épaulé par l’action implacable, l’abnégation et le travail remarquable de l’équipe des grands professionnels qui l’entourent.

Le gouvernement s’occupe de tout, et vous serez sauvé, vous n’avez ni à avoir peur de l’urgence migratoire, ni de l’urgence climatique, pas plus que de l’urgence civilisationnelle.

Le gouvernement s’occupe surtout de faire un énorme appel à suffrage en vue des prochaines élections.

 

La méthode Mitterrand : antithèse, synthèse, mammouth

La science moderne sur l’art de régner dans une social-démocratie médiatisée a fait d’énormes progrès depuis son invention en 1981. Elle s’articule sur une stratégie en trois temps qui est maintenant parfaitement huilée.

Étape 1 Se poser en maître de la morale et du progrès, incarner le futur et la modernité, ringardiser son adversaire

À ce niveau, la bataille est purement rhétorique. On se moque totalement de la logique, des chiffres ou d’une quelconque réalité. On en reste aux questions de principe et aux arguments d’autorité. Il y a ce qui est bien et ce qui est mal.

Le seul objectif est de décréter que l’on est tout logiquement dans le Camp du Bien parce que les adversaires sont dans le Camp du Mal.

Comment ? Tout simplement, il suffit de le dire ! Vous voyez la société changer ? Donc vous êtes un conservateur, un réactionnaire, un populiste, un baratineur qui fait remonter à la surface les plus sombres heures de l’Histoire… bref, vous êtes un nazi, une bête immonde.

Une fois la phase 1 terminée, le problème est alors posé dans des termes simples et indiscutables : il y a d’un côté le progrès. Et de l’autre, il y a les vilains affreux méchants pas beaux tout moches.

Étape 2 : le problème existe quand même peut-être un tout petit peu…

Faire son mea-culpa et demander à se faire pardonner… reconnaître qu’en fin de compte… tout bien considéré… en y réfléchissant…

C’est toujours si attendrissant de voir un homme politique dire qu’il s’est trompé et le reconnaître publiquement avec un air tout gêné ou en faisant mise de ne pas se souvenir qu’il disait encore la veille l’exact contraire de ce qu’il dit aujourd’hui !

Mais attention, il ne s’agit pas de dire que l’adversaire d’hier avait raison. Il s’agit de faire comprendre insidieusement que les électeurs de l’adversaire d’hier n’avaient pas entièrement tort ; et ce même si on n’a eu de cesse de les mettre dans le même sac que celui que l’on étripe sans retenue depuis des mois à force de sarcasmes, de railleries ad hominem et d’indignations tonitruantes.

Trop heureux d’avoir enfin le droit de dire ouvertement ce qu’il pense sans risquer le lynchage public, l’affreux électeur qui votait très mal hier s’enorgueillit alors soudainement de la reconnaissance nouvelle octroyée avec mansuétude par l’autorité morale miséricordieuse.

Étape 3 : déclarer que l’on va régler le problème, que l’on va tout régler

Et prendre acte devant la nation.

De toute façon, il est maintenant clairement établi que l’on est les seuls à même de pouvoir régler le problème. Il faut donc légiférer d’urgence pour graver dans le marbre des tables de la loi ce monopole indispensable.

La suite, tout le monde la connaît par cœur : on refile le bébé à une poignée d’énarques tout frais moulus finement de la dernière promotion, qui avec l’aide des syndicats de fonctionnaires et celle de la complexité du Code de la fonction publique transformeront l’engagement solennel en usine à gaz, en recrutements pléthoriques et en déficit budgétaire.

 

Un disque rayé

Il y avait un problème d’intégration à la suite des accords d’Évian ?

Étape 1 : tous les Français sont d’horribles racistes.
Étape 2 : Bernard Tapie devient ministre de la Ville.
Étape 3… 40 ans plus tard, le canard est toujours vivant.

Des terroristes lancent des avions bourrés de passagers contre des tours à Manhattan ?

Étape 1 : Bush et les néoconservateurs sont d’horribles va-t-en guerre.
Étape 2 : on rase la Lybie en quelques jours.
Étape 3… on s’étonne qu’il y ait des radeaux de la méduse qui tentent de traverser la Méditerranée.

On est incapable de gérer les conséquences des interventions militaires en Afghanistan, Irak et Lybie ?

Étape 1 : les populistes sont les nazis du XXIe siècle.
Étape 2 : Salvini parti, Macron reprend la main.
Étape 3… ça va bien se passer ! comme d’habitude.

Cette manœuvre est devenue tellement courante, qu’on ne s’en rend même plus compte.

Le clientélisme et le marketing politique ont pris une telle ampleur, qu’on en viendrait presque à regretter avec une pointe de nostalgie le XXe siècle et ses idéologies, ses grandes discussions philosophiques, ses joutes oratoires, ses Sartre et ses Maurras.

La politique aujourd’hui ne se résume plus qu’à une seule question : comment prendre la part de marché (l’électorat) de ses adversaires ?

Après avoir copieusement accablé Victor Orban et Matteo Salvini (et d’une certaine manière Donald Trump) de tous les maux, Emmanuel Macron se pose en reconstructeur et en réconciliateur et propose LA solution à la question migratoire (alors que la crise migratoire est largement passée au large de la France, les migrants n’ayant aucune envie de s’installer dans un pays en crise économique et sociale chronique).

Et si dans l’opération, le progressisme d’hier se transforme en bon étatisme bien conservateur, ce n’est en fin de compte qu’un problème mineur, un sacrifice nécessaire pour atteindre ses fins.

« La tactique, c’est ce que vous faites quand il y a quelque chose à faire; la stratégie, c’est ce que vous faites quand il n’y a rien à faire. » – Savielly Tartacover, un des plus grands joueurs d’échec de la première moitié du XXe siècle.

 

 

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  • Sarkozy avait siphonné les voix d’extrême droite avec le meme discours..
    Alors que l’existence meme de l’espace Shenguen met l’immigration au niveau europeen..
    et que les états ne peuvent meme plus y toucher.. (voir le sort de salvini)
    sans parler de l’administration !largement gauchisante qui traîne les pieds..la justice qui met un temps fou a traiter les dossiers ce qui fait que les candidats au retour ont deja 2 gosses français quand on s’aperçoit qu’ils sont restés quand meme sur le territoire

    Tout ceci pour dire que les gesticulations du president de la republique sont pathétiques puisque les decisions sont du ressort du bon vouloir de l’administration qui en france est plutôt a gauche.. donc
    no chance
    la seule possibilité c’est le RN mais il ont un programme économique de merde , je vous l’accorde

    • C’est assez inexact.

      Les Etats-membres conservent largement la main en ce qui concerne le long séjour (ce qui inclue l’asile). D’ailleurs, pourquoi certains pays sont-ils plus prisés que d’autres par les migrants ? C’est en raison de leurs conditions d’accueil plus favorables.
      Et pour le court séjour, libre aux Etats-membres de NE PAS délivrer des visas à tour de bras (et là, je parle de la France, championne en ce domaine). Car oui, le premier mode d’immigration irrégulière est le suivant : entrée REGULIERE (sous couvert d’un visa de court séjour ou d’une dispense de visa) et … installation définitive.
      La Commission européenne, ayant parfaitement conscience du problème, a fait adopter un règlement qui devrait le résoudre en grande partie (règlement EES).

      S’agissant de Salivini, il dispose d’une opinion très largement favorable dans son pays (et ailleurs aussi). Mais sa tentative d’obtenir les « pleins pouvoirs » a échoué, comme la dissolution initiée en son temps par Chirac, du fait de deux facteurs :
      1) Un désir d’indépendance de Mattéo RENZI;
      2) Une crainte du peuple italien de donner – à nouveau – les pleins pouvoirs à quelqu’un (échaudés qu’ils étaient par l’expérience précédente).

      Enfin, l’action de l’administration s’inscrit dans un cadre législatif et réglementaire. Il ne tient qu’au gouvernement en place de définir et faire adopter un cadre législatif et réglementaire correspondant à ses intentions.

      • « Il ne tient qu’au gouvernement en place de définir et faire adopter un cadre législatif et réglementaire correspondant à ses intentions. »

        vous croyez cela? vous pensez que les politiques
        peuvent donner des directives a l’administration?
        Pas en France, l’administration fortement politisée en traînant les pieds sur l’instruction des dossiers crée
        de facto , l’impossibilité d’expulsion..

    • Vu que 100% des candidats, uniformément collectivistes, ont des programmes économiques de merde, ce n’est pas un facteur discriminant.

  •  » la France accueillera 25% des migrants , idem pour l’Allemagne . je comprend mieux la phrase de Marion Maréchal quand elle dit qu’il sera bientôt trop tard pour notre pays ; et je comprend encore mieux quand l’exécutif claironne qu’il va lâcher 65 millions d’euros pour des logements pour les SDF ……devinez un peu qui va y avoir accès à ces logements …….macron est un traite , il va transformer ce pays en merdier , d’ailleurs c’est déjà bien parti ;

  • « La politique aujourd’hui ne se résume plus qu’à une seule question : comment prendre la part de marché (l’électorat) de ses adversaires ? »
    Oui, mais ce n’était pas différent hier…

  • Les cris d’orfraie des immigrationnistes patentés étaient en effet parfaitement prévus ainsi que l’écho médiatique à leur donner.
    Sur le fond, il y a une collusion entre le pouvoir supranational immigrationniste et l’extrême-gauche internationaliste par nature.
    L’opinion publique est un terrain de jeu pour ceux qui nous gouvernent.

  • Macron valide officiellement la collapsologie migratoire.

  • Il faut en parler car les changements commencent à se voir dans le pays !
    Je dis commencent par ironie car il y a longtemps qu’ils sont flagrants !
    Le Blanc en région parisienne se fait rare. Lorsque l’on nous montre des micro-trottoirs, dans nos campagnes nous sommes surpris de constater le changement climatique dans le Nord. Que d’UV dans cette capitale !
    A-t-on décrété l’obligation des cabines de bronzage ? Ce fut la mode un temps, mais depuis on en connait le danger et il serait prudent d’arrêter cette pratique.
    Si je dis tout ça c’est que : 1° ce serait faux. 2° j’aurais un mauvais esprit ! 3° Peux-tu le prouver ?
    Alors c’est vrai, j’ai un mauvais esprit, le sens de l’observation et je pratique le dire vrai (horreur et damnation !) je fais un refus pathologique du mensonge et de la langue de bois, c’est très mal vu.
    Je réponds : il suffit de regarder des émissions de télévision d’il y a seulement 20 ans, ou des films quand il n’était pas encore obligatoire d’intégrer un quota exogène dans les scénarii. (comme aux USA, mais USA continent peuplé d’une foule d’ethnies qui ne devraient pas s’y trouver. Tout comme en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada. Ces continents ont perdu leur identité, tout comme nous somme en passe de le faire ! Devra-t-on un jour nous parquer nous aussi comme espèce rare ?
    Etre lucide n’est pas être raciste.
    Ces nations sont comme la macédoine, de tout un peu en grand mélange et on ajuste pour corriger les disparités entre ethnie.
    Il faut des quotas de ceci et des quotas de cela ! (voyez dans nos gouvernements on a bien commencé à nous mettre à cette sauce ! il faut un …. et un…. pardon je ne nomme rien, car c’est devenu hors la loi ! De cette façon la critique ? l’analyse ? Il faut la garder pour soi ! et on appelle ça un pays démocratique ! (quand nous critiquions l’URSS et ses goulags ! piano-piano nous y venons à notre tour !)
    Quels pays ou continents ont-ils su se préserver ?
    D’abord le Japon ! Chapeau ! pour si petit pays !
    Ensuite la Chine, et enfin « la Russie », les pays de l’Est en général.
    Restent encore quelques îlots dans le Pacifique que je n’énumère pas.
    Pour l’Europe c’est cuit !
    Et notre président le sait bien, mais les élections approches et il faut placer des LREM d’urgence alors on fait un petit numéro de cirque !

  • Cela n’a rien d’original car tous ont pratiqué cette méthode, agiter le chiffon rouge contre le RN. Mais le risque encouru c’est que les électeurs, roulés depuis des années dans la « farine sociolo-gaucho-communiste » préfèrent voter pour l’original plutôt que pour la copie.

    • « Le risque encouru » à long terme c’est de voter Hollande, Macron et ce même système en place depuis au moins 50 ans!

      • @Normandie

        Si les Françaais sont assez « Cons » » pour accepter de se faire plumer encore un peu plus c’est leur droit mais en tout cas ce n’est ps le mien.

  • Merci à Olivier Maurice pour a citation de Savielly Tartocover: « La tactique, c’est ce qe vous faites quand il y a quelque chose à faire; la stratégie, c’est ce que vous faites quand il n’y a rien à faire ».
    Mais, voyons donc, Emmanuel 1er est déjà dans la tactique de sa campagne électorale pour le renouvellement de son quinquennat et il a l’intelligence opportuniste de gouverner sa braque en fonction du climat, de la force des vents, de l’état de la mer…
    Il semble même avoir prévu la rencontre d’une vague scélérate… Qu’est ce que vous croyiez!

    • Moi, je crois que la caractéristique d’une vague scélérate est de ne pas être prévisible, de dépasser ce qu’on a prévu, de demander intelligence et à propos pour s’en tirer quand elle survient, et en revanche de bloquer la vie de ceux qui en craignent partout, ou qui font confiance à ceux-là. Et je sais, sans équivoque, être mieux placé que cet Emmanuel pour définir ce qu’est une telle vague…

    • Gouverner sa barque en fonction du climat que l’on décrète plutôt que celui que l’on observe… prévoir de surfer une vague scélérate…
      Quelle audace pour celui qui s’est formé auprès d’un capitaine de pédalo !

  • Techniquement l’EU est vieillissante. La natalité en panne. Des millions d’étrangers viennent en EU pour la sociale-democratie. Des alloc, un toit, des médicaments. L’on a donc une population active qui diminue. En France s’ajoute le problème de l’Etat et de sa gestion. L’on doit bien financer les fonctionnaires, la santé, La Défense et l’education…on oublie les routes et les ponts. On se concentre sur le futile, le visible. Détournons encore un peu l’attention. Les banques centrales répandent leur morphisme dans les veines des Etats. Plus le cynisme et la démagogie augmente et plus on injecte de la drogue. La conclusion est que ces étrangers se révolteront car les promesses de ce système ne sont pas au rdv. Le château s’effondrera comme flop de cartes.

  • Narcisse a compris qu’il est en train de se faire déborder sur sa gauche par une coalition socialo-verdâtre moins caricaturale que LFI. En affichant un pragmatisme de façade à propos de l’immigration, il tente de compenser ses pertes à gauche en ratissant à droite, dans l’espoir d’attirer à lui les derniers électeurs LR.

    Pas sûr qu’il y parvienne, car ils sont nombreux à draguer les électeurs du parti moribond. La présence de Macron au second tour est de plus en plus incertaine, avec en perspective une confrontation originale Jadot / Le Pen.

    • non jadot ne peut pas passer , 12% aux européennes l’écologie c’est de la parlotte mais quand il faut voter.. là

      • Jadot ou un autre, bien sûr que si. C’est l’agrégat de la gauche retrouvée, dégoulinante de moraline verdâtre et de bons sentiments égalitaristes, largement de quoi entamer l’électorat de Macron sur sa gauche. On se souvient que Macron n’avait que 4 points d’avance sur le candidat arrivé 3e en 2017. A 4 points près (1,5 million de voix), il ne sera pas au second tour.

  • « En prétendant être humaniste… »
    Ne nous laissons pas berner par un discours moralisateur. Le SEUL sujet, c’est l’ARGENT, dont notre modèle-social se repaît.
    Pourquoi je continuerais à partager mon argent, celui de la solidarité, avec ceux qui ne veulent surtout pas me ressembler ?
    Le poudré a plutôt intérêt à trouver une solution viable, avant que le territoire ne se libanaise ou ne conduise à une partition comme en Serbie.

  • Ils font tous pareil et laissent toutes les portes ouvertes très grand à l’immigration. Blabla pour se faire élire et ensuite laisser entrer.

  • Les commentaires sont fermés.

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