Écologie : agissons au niveau local sans céder au catastrophisme !

La question de l’échelle d’action est la plus fondamentale.

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Écologie : agissons au niveau local sans céder au catastrophisme !

Publié le 13 septembre 2019
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Par Florent Ly-Machabert.

Le matraquage médiatique a fait de la préoccupation environnementale une des grandes peurs de notre temps : celle du « grand réchauffement » (dixit Simon Olivennes) qui fait oublier combien, en Occident, les grands problèmes environnementaux ont en grande partie été résolus, et ce grâce aux innovations technologiques.

En effet, un certain héritage, volontiers romantique et rousseauiste, continue d’affirmer que l’état de notre planète n’a cessé de se dégrader et d’idéaliser l’environnement à l’état de nature qui était pourtant synonyme jadis de famines, d’épidémies et de prolifération des prédateurs. Or, ce dont le siècle passé a été le théâtre est incontestablement une amélioration exponentielle de la qualité de vie moyenne.

Prenons quelques exemples.

Louis XIV vivait moins bien qu’un ouvrier de nos jours1 ; la part de la population mondiale vivant sous le seuil de subsistance est passée de 45 % à 9 %2 entre 1950 et 2018, certes avec des disparités importantes, notamment en Afrique où le fléau numéro un reste politique (dictatures, guerres, famines) ; l’air de Londres est aujourd’hui le plus propre que les Londoniens aient jamais connu depuis le Moyen Âge3 ; le couvert forestier de la France n’a jamais été aussi élevé depuis la fin du XVIIIe siècle et, n’en déplaise à M. Macron4, l’Amazonie est moins le « poumon de notre planète » que le phytoplancton qui génère bien plus de dioxygène qu’elle ; les Romains il y a 2000 ans se sont livrés à une déforestation presque complète de la côte adriatique ; nous ne défrichons plus extensivement nos paysages européens à des fins agricoles ; l’Âge de pierre a coïncidé avec l’éradication de nombreuses espèces animales ; la question de l’eau, y compris dans les régions soumises à un stress hydrique important, est davantage un problème de gaspillage, et donc de gestion que d’un manque de volume, etc.

Le professeur Chamoux a par ailleurs montré qu’il n’existait aucun système unitaire pour mesurer les températures atmosphériques, ce qui rend difficilement intelligibles les prédictions du GIEC en termes de réchauffement climatique.

Une chose demeure : les rejets atmosphériques d’effluents industriels représentent en 2019 un dix-millième de ce qu’ils étaient en 1959, ce qui n’a rien d’étonnant si on se rappelle la raison d’être de l’industrie, qui est d’améliorer continûment sa productivité, c’est-à-dire produire autant, voire plus, avec moins.

De même, on ne saurait ignorer qu’entre 1970 et 2000, la quantité d’énergie consommée par dollar de PIB réel a diminué de 36 % dans le monde avancé, si bien que par rapport à 1900, la même quantité d’énergie peut, cent ans plus tard, fournir quatre fois plus de chaleur, déplacer une personne 550 fois plus loin, fournir 50 fois plus de lumière et produire 12 fois plus d’électricité.

Constat analogue pour la superficie mondiale victime des brûlis qui dégénèrent en incendies, notamment en Afrique et en Amérique du Sud, qui a diminué de 18 % entre 2003 et 2015. Nous sommes bien loin du pessimisme ambiant !

 

Les écolos occultent les faits

En réalité, cette distorsion s’explique par la tendance des écologistes patentés, soit à occulter les faits que nous venons de rappeler, soit à interpréter d’autres données de façon excessivement catastrophiste et malthusienne5, pour ne pas dire idéologique, s’abritant dès lors derrière un discours autoritaire et punitif6qui néglige un point pourtant décisif, comme le rappelle Bjørn Lomborg : le climat et la protection de l’environnement ne peuvent rationnellement, légitimement et même moralement devenir des sujets de préoccupation pour une population qu’une fois ses besoins vitaux satisfaits, c’est-à-dire, selon un sondage de l’ONU : son alimentation, sa couverture médicale et sa formation.

C’est d’ailleurs ce que confirme la corrélation positive qui existe entre la valeur de l’IDH7 d’un pays et l’importance qu’il accorde à la question climatique, comme en atteste un récent sondage Kantar qui révèle que ce sont désormais près de 38 % des Français qui hissent cette question au rang d’attente principale à l’égard du gouvernement actuel.

Aussi convient-il de se demander si le respect des libertés est vraiment compatible avec la préoccupation environnementale.

Y répondre, c’est s’interroger sur le cadre politique dans lequel cette compatibilité est envisageable, puisque seule une concurrence libre permet la prise de risque et sa rémunération, via l’émergence d’innovations à même de contribuer à la maîtrise de défis qui nous dépassent, tout en ne renonçant pas à produire pour survivre ; sauf qu’avec le Pape François, il faut penser les choses en termes d’« écologie intégrale » c’est-à-dire cesser de séparer artificiellement notre environnement jugé pur, naturel et propre d’un côté et l’humanité de l’autre, tel un corps étranger, en intégrant pleinement cette dernière à l’environnement dans lequel elle évolue.

Ainsi, selon l’Institut libéral, la consommation de substances nocives pour la couche d’ozone entre 1990 et 2013 a baissé dans les pays les plus libres (possédant un indice de liberté économique élevé) comme la Suisse ou Singapour, tandis qu’elle a fortement augmenté en Argentine, en Libye ou au Venezuela, moins réputés pour leur démocratie libérale ; le couvert forestier a progressé de 9 % en Suisse, 5 % en Nouvelle-Zélande et 62 % en Irlande entre 1990 et 2015.

Rappelons enfin avec le professeur Biliteski que le contenu de la poubelle des ménages reflète directement leur niveau de vie, puisque meilleur est ce dernier, plus le ménage en question consommera de produits frais et donc moins il y aura d’emballages dans sa benne à ordures.

 

En finir avec les énergies fossiles ?

Par ailleurs, il semble assez surréaliste de vouloir remplacer dans le mix énergétique mondial les 80 % d’énergie fossile (charbon pour 28 %, gaz pour 22 % et pétrole pour 30 %) par des énergies renouvelables qui pèsent aujourd’hui 2 % (hors biomasse et biocarburants), soit un facteur 40, alors qu’il a fallu 30 ans au pétrole pour progresser en efficacité d’un facteur 108.

Dans ce contexte, que faire ?

Il faut d’abord regarder froidement les solutions dont l’État prétend aujourd’hui qu’elles sont l’avenir, et ce à la lueur des impasses dans lesquelles le dirigisme a déjà en la matière conduit des millions d’agents économiques, ménages ou entreprises : le système de bonus-malus valorisant les véhicules faiblement émetteurs de CO29 occulte, dans un « effet rebond » que Jevons avait décrit au XIXe siècle, la hausse globale des émissions suscitées par le rajeunissement prématuré du parc automobile ; le bannissement de l’huile de palme conduit à privilégier la culture de ses substituts (soja, colza) qui requiert à rendement égal cinq fois plus de terre10 ; le fiasco des éoliennes s’explique par le fait qu’il faut 6000 contribuables pour en financer une, 125 000 exemplaires pour remplacer notre parc nucléaire et 100 m² de béton au sol pour en fixer une seule ; on pourrait également citer la bulle photovoltaïque espagnole, l’isolation thermique « à un euro » selon des normes européennes qui font qu’un ménage sur deux ayant bénéficié du dispositif se retrouve confronté à des problèmes de putréfaction dus à l’absence de toute circulation de l’air dans leur maison11, etc.

Pire encore : selon un raisonnement dont Frédéric Bastiat a révélé toute la pertinence12, la création d’un emploi vert financé via un impôt et des taxes prélevés sur les secteurs traditionnels, c’est-à-dire en absorbant des ressources et du capital, qui ne sont dès lors plus disponibles pour être investis dans les entreprises privées, détruit en moyenne 3,7 emplois classiques. Quant à l’énergie électrique qu’on présente désormais comme l’unique voie de salut énergétique, comment la produire ? la stocker ?

Il faut à l’heure actuelle neuf tonnes de batteries lithium-ion Tesla13 pour fournir autant d’énergie (soit environ 1500 KWh) qu’un baril de pétrole ; la « gigafactory » Tesla14 ne stocke en 2019 que l’équivalent de 3 minutes de la consommation américaine ; le bilan écologique complet d’une Renault Zoé15 (intégrant le devenir des batteries et l’exploitation des terres rares indispensables à leur fabrication) est moins bon que celui d’un véhicule diesel ayant parcouru 100 000 km ; et quid de l’industrie de combustion (métallurgie, cimenterie) qui représente 25 % de la consommation d’énergie fossile et pour laquelle l’électrique n’est pas un substitut envisageable ? Ajoutons qu’avec une demande d’électricité qui double tous les quatre ans, Internet consommera en 2030 ce que le monde entier consommait en 2008, se hissant au 3e rang mondial (si c’était un pays) derrière la Chine et les USA !

 

Les vraies bonnes idées

Une fois abandonnées les fausses bonnes idées16 sponsorisées par l’État, il faut s’en remettre aux innovations technologiques à venir ou déjà prometteuses, portées par les entrepreneurs : la relance du transport fluvial et de la grande hydroélectricité, l’amélioration des infrastructures ferroviaires, l’autoproduction solaire pour les seules entreprises dotées de milliers de m² de toiture, la technologie laser récemment parvenue à réduire à 10 ans la durée de vie moyenne des déchets radioactifs, la fabrication de papier à partir de brins d’herbe, la confection textile mono machine permettant de consommer trois fois moins d’énergie, le traçage GPS des navires de pêche et des bancs de poisson qu’ils convoitent, la génétique quand elle permet, comme pour le coton, de réduire de 30 % l’emploi d’insecticide, etc.

Mais il est un autre principe cardinal : la nécessité d’une meilleure définition et protection des droits de propriété17, consistant à confier la gestion écologique au système de marché18. Ainsi, l’entreprise Precious Woods qui exploite environ 1 100 000 ha de forêts au Brésil et au Gabon assure une meilleure repousse sur ses parcelles tous les 25 à 35 ans que dans les zones étatiques (128 m3/ha contre 35) et lutte mieux contre le braconnage, si bien que les zones qu’elle exploite attirent aussi davantage les gorilles et les éléphants que les réserves naturelles publiques !

Enfin, la question de l’échelle d’action est la plus fondamentale. Comme le rappelle Fred L. Smith :

« Notre planète réunit sept milliards d’individus, dont beaucoup cherchent à préserver l’environnement. Si une petite partie d’entre eux pouvait s’occuper d’espèces spécifiques, cette tâche gigantesque19 pourrait être résolue beaucoup plus facilement. »

Cette réflexion non seulement nous invite à beaucoup d’humilité dans un domaine où l’État fait montre de ce qu’Hayek appelle une « présomption fatale20 » (réglementations, subventions, taxes, etc.) mais nous convainc aussi que responsabilité individuelle et protection de l’environnement sont les seuls alliés naturels et durables qui vaillent, ce qui revient à dire à l’approche des élections municipales, que l’échelon de bon sens pour aborder la question environnementale est celui dicté par le principe de subsidiarité21 : l’échelle locale, la seule avec laquelle le citoyen est réellement en prise et à laquelle il peut s’engager au quotidien en mesurant les effets tangibles des mesures prises par des élus qui lui rendent des comptes.

(Texte d’opinion tiré d’une conférence prononcée par l’auteur le 8 septembre 2019 à l’Institut de Formation Politique de Paris).

  1. Laurent Alexandre vient de signer dans L’Express un article détaillant cette affirmation.
  2. Soit mieux que les prévisions de l’ONU qui étaient de 10 % en 2020.
  3. Pensons en effet à ce qu’il devait être en pleine Révolution industrielle !
  4. On peut s’étonner d’ailleurs que la pollution au mercure en Guyane française (due à l’industrie aurifère)ne heurte pas au moins autant la conscience environnementale du chef de l’État que les incendies amazoniens pourtant en net recul au fil des ans.
  5. Par cet adjectif, nous entendons la peur agitée par certains écologistes d’une planète qui ne pourrait supporter l’explosion démographique, alors que cette dernière est essentiellement due à un effondrement du taux de mortalité. Les prévisions les plus sérieuses font état d’une population mondiale d’environ huit milliards en 2025, 10 milliards en 2075, et d’un palier à 11 milliards à horizon 2200.
  6. La figure de l’automobiliste a ainsi été régulièrement prise pour cible (passage aux 80 km/h, projet de hausse de la taxe carbone à l’automne 2018…), ce qui a joué un rôle de détonateur dans la crise dite des Gilets jaunes.
  7. Indice de Développement Humain : indicateur statistique composite pour évaluer le taux de développement humain des pays du monde, fondé sur trois critères (le PIB par habitant, l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’éducation des enfants de 17 ans et plus).
  8. Sur la question du pétrole, nous rappelons que le problème principal réside dans le décalage d’environ 20 ans entre les découvertes et la production effective (source : ASPO) et qu’il doit être abordé via le prisme du coût de production qui avoisine 4 dollars le baril en Arabie et 45 dollars pour le schiste bitumineux, ce que résume bien la notion de « ratio énergétique » (EROI). Si l’EROI devient inférieur à 1, les réserves de pétrole auraient beau encore exister, il serait une hérésie au plan économique de chercher à l’extraire.
  9. Dont nous rappelons au passage qu’avant d’être un gaz toxique pour l’Homme il est une molécule vitale pour le règne végétal, et d’autant plus indispensable que lesdits végétaux ont moins d’eau à leur disposition, ce qui ne rend pas totalement saugrenu au plan scientifique de penser que les effets de la hausse de sa concentration atmosphérique pourraient dépasser ses inconvénients.
  10. C’est d’ailleurs pour produire du soja que des millions d’hectares partent en fumée chaque année en Amazonie.
  11. Source : Institut libéral (juillet 2019, Suisse).
  12. Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, 1849.
  13. Coût de production : 200 000 euros environ.
  14. Coût d’installation : 5 milliards d’euros environ.
  15. Prix de vente hors subventions : 25 700 euros.
  16. Dans ce palmarès, le « circuit court hors saison » tient aussi sa place puisque l’Allemagne a décidé d’importer de Nouvelle-Zélande (à 20 000 km) 60 % de ses pommes entre mai et septembre, le bilan écologique de cette option étant meilleur que de conserver de longs mois durant les pommes de la saison précédente !
  17. Voir Hernando de Soto (Le mystère du capital) ou mon dernier ouvrage : Économie formelle et lutte contre la pauvreté : Acteurs et enjeux de la formalisation économique pour lutter contre la pauvreté dans le monde (2017).
  18. Principe de la « privatisation écologique » garantissant une gestion prudente des ressources pour en maintenir la valeur dans le temps.
  19. Le biologiste E. O. Wilson estime qu’il existe 10 millions environ d’espèces d’animaux et de plantes à protéger.
  20. Qui pouvait prédire en effet il y a 150 ans l’automobile, l’aviation, l’énergie nucléaire, l’ordinateur, la bombe atomique, l’intelligence artificielle…
  21. On peut ainsi estimer que mesurer les émissions de CO2 au km a beaucoup moins de sens que de définir pour chaque échelle géographique (urbaine, périurbaine, rurale…) le mode de transport le plus respectueux de l’environnement.
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  • bon rappel préliminaire historique…
    ceci dit je ne vois ici qu’une autre façon de définir écologie.. protéger son environnement ou un environnement choisi..

    comme personne n’a pour projet de détruire l’environnement
    au diable écologisme politique ,espèce d’horreur, qui en l’etat ne sert qu’à empêcher les gens de faire ce dont ils ont envie..
    au diable la préservation de l’environnement…car le problème est l’usage de l’article défini.. qui implique de ne pouvoir considérer cette question que sous un angle global et qui a pour conséquence que les actes locaux sont mis sous scrutation dune entité de controle global, forcement « scientifique » …

    ce que vous proposez est juste la liberté de choisir ses priorités environnementales, l’idée m^me de protéger SON environnement est fallacieuse car elle implique qu’il est bien tel qu’il est..ça implique l’in action.

    NON efforçons nous de faire en sorte de vivre dans un environnement qui nous plait…
    écologie politique et protection de l’environnement sont perverses.. elle ont du succès car elles ont réussi à apparaître comme positive via l’émotion…
    à quoi sert l’ecologie politique? à emmerder ceux qui ne vous plaisent pas.
    qui tue un bébé phoque est un monstre qui mange de la baleine est un monstre.. qui coupe un arbre est un monstre.. qui cultive est un montre qui pêche est un monstre qui construit une route est un monstre..
    c’est une apologie de l’inaction sinon de la mort ( des humains)!!!

    je suis d’accord avec vous donc..à l’utilisation des mots près…

    au diable l’environnement..au diable l’ecologie..
    et efforçons nous de vivre dans un environnement qui nous plait..ne le « protégeons » pas..
    assumons par contre les conséquences de nos actes..
    ce n’est pas par exemple lâcher des loups en liberté!!! ce n’est pas empêcher les brésiliens de défricher.. c’est sur son sol…sans gêner les autres plus que par des nuisances minimes..

    • voyons voyons… qu’est ce qui caractérise l’espèce humaine…
      la capacité sans égale dans le monde animal de modifier son environnement à son profit en modifiant par l’apprentissage de pratiques nouvelles.
      l’ide de protéger son environnement est en conflit direct avec la nature humaine…

      je ne vois toujours pas déterminer de façon évidente la façon de dire telle pratique est meilleure pour l' »environnement que telle autre … je ne peux même pas toujours juger de ce qui est meilleur pour moi… !!!
      émotion, impression, subjectivité..

      pourquoi vos prosternez vous devant ce dieu?
      au diable l’ecologie..

  • quand les écologistes seront respectueux de l’avis des scientifiques..
    arreteront les fatwas contre le vulgum pecus.. là peut etre
    pour l’instant ils sont assis sur un baril de poudre.. parce que
    obtenir des postes et des budgets grâce a une vision fantasmée de la nature pour ceux qui vivent en ville c’est très bien.. mais gaffe a ceux qui vivent dans les campagnes ils risqueraient d’aller leur botter le cul.. genre gilets jaunes plus plus

    • Revenons aux droits naturels : liberté, sûreté, propriété et résistance à l’oppression. En vertu de ceux ci, je suis propriétaire de mon environnement, libre et responsable de le gérer comme je l’entends dans le respect de celui d’autrui. Et éventuellement de le faire avec d’autres capables par contrat librement consenti. Toute ingérence extérieure constitue une violation et une spoliation de ces droits naturels. Il importe donc de combattre férocement toutes les injonctions d’organisations qui prétendent le faire, surtout quand c’est au mépris des faits (les températures) et de la physique de base (thermodynamique et physique du rayonnement). La résistance à ce nouveau fascisme doit être impitoyable.

    • l’avis des scientifiques ne vaut pas tripette..
      respectueux de la vérité..des faits… ça serait déjà un progrès..

      mais ça ne servira à rien, c’est une question d’attitude…

      c’est la trouille du changement … je n’ai toujours pas compris que le principe de précaution soit inscrit dans la constitution…sans plus de débats..
      mais c’est la magie des mots… précaution est connoté positivement…risque négativement…
      or on a pas d’autre moyen que d’essayer de nouveaux trucs pour « améliorer » les choses.

  • « a raison d’être de l’industrie, qui est d’améliorer continûment sa productivité, c’est-à-dire produire autant, voire plus, avec moins. »

    Tout est dit ici et ce n’est pas valable que pour l’industrie.

    Il faut aussi voir le corrolaire : si cela coute plus cher cela consomme plus de ressources. Produire n’importent quoi de maniere plus coûteuse est donc systématiquement plus impactant sur l’environnement. Cela vaut aussi bien pour l’électricité que pour les voitures.

    L’écologisme est une arnaque qui nous vend un mecanisme « naturel » de l’économie humaine : faire plus avec moins.

    • L’écologisme ne nous vend rien, il permet juste le vol étatique généralisé au nom d’une sauvegarde de la nature qui n’est là que pour rendre le vol acceptable aux gogos .

      • non ça ne suffit pas à la définir..
        l’écologisme a été protestataire, il est récemment devenu étatique…

        l’écologisme c’est ..vouloir imposer des trucs et en interdire d’autres…

  • « les rejets atmosphériques d’effluents industriels représentent en 2019 un dix-millième de ce qu’ils étaient en 1959 »
    Est-ce que vous avez une source ou une référence pour cette affirmation ? Ça peut être très intéressant pour clouer certains becs…

    • Je suis très curieux de voir cette source (si elle existe).
      Dire que la diminution des effluents est dûe à la volonté industrielle de faire des économies est un mensonge. Renseignez-vous sur le coût des installations de dépollution, des contrôles de pollution, de mise en place de substituts, etc.. Les entreprises sont très rarement volontaires dans le domaine ! Elles le font sous pression des consommateurs, pour leur image, et bien sûr pour suivre la réglementation. Mais si elles peuvent faire juste du green washing à moindre coût, c’est tout profit.
      Sinon, ya des choses intéressantes dans cet article.

      • Une petite anecdote en réponse : mon père travaillait dans une usine qui utilisait beaucoup d’eau. Avant de la rejeter dans la rivière, elle la faisait passer dans une station d’épuration. Dans les quelques années qui ont suivi la construction de l’usine, à chaque fois qu’il y avait une mortalité anormale chez les poissons dans la rivière locale, les associations de pêche locales pointaient cette entreprise du doigt. Et elle payait, elle n’avait pas d’argument pour dire qu’elle n’y était pour rien.
        Mais en même temps, l’entreprise a construit un étang, qu’elle a placé entre la sortie de sa station et la rivière. Et après une nouvelle pollution, elle a pu montrer que chez elle, les poissons allaient bien. Depuis ce jour, elle n’a plus jamais eu à payer pour le nettoyage de la rivière.
        Green washing…? Ou simple protection de de l’environnement… à travers ses propres intérêts ? Tout ça pour dire qu’un principe de responsabilité bien compris, à partir du moment où il est possible d’établir des responsabilités, suffit à protéger l’environnement…

        • Pas de green washing, c’est juste une méthode de contrôle comme une autre (de toute façon, l’entreprise a l’obligation de contrôler ses rejets d’eaux usées, de prouver qu’elle le fait, etc…).
          Votre histoire est étrange car si l’entreprise a fait les contrôles, que toutes les valeurs sont sous les normes, elle ne doit pas être inquiétée. Cependant… les relations avec les riverains ne sont pas toujours très objectives. Elle rejetterait de l’eau du robinet que certains l’accuseraient de tous les maux, c’est vrai.
          Mais toutes les sociétés essayent de rejeter la responsabilité sur le voisin. Si tout le zoning pollue, hop, j’en balance aussi et personne le saura.
          Mais vous êtes donc toujours dans le curatif et non le préventif. Quand on parle de poissons morts, c’est déjà pas drôle. Quand on parle d’empoisonnements des nouveaux-nés, c’est un chouia plus dramatique.

          •  » si l’entreprise a fait les contrôles, que toutes les valeurs sont sous les normes, elle ne doit pas être inquiétée.  »
            En théorie, oui. En pratique, il n’y a qu’à voir les discours tenus dans certaines émissions à sensation où les notions de dangers et risques sont savamment amalgamées et où les doses et concentrations sont présentés de manières orientées pour entretenir les craintes de la population. On est trop souvent dans l’émotionnel.
            De plus, une analyse des éventuels polluants ne permet pas toujours d’absoudre une entreprise car personne n’a le monopole de certains polluants. Par contre, montrer que l’eau issue de votre site ne tue pas les poissons en alimentant un étang est une bonne idée qui ne souffre pas la discussion.

      • et aussi pour éviter les procès…parce que les rejets peuvent être bel et bien nocifs…ou nuisibles ..
        quand c’est pour l’image ou pour des précautions façon moderne ça pose question.

    • ça rejoint aussi mon sentiment. Mais ce n’est malheureusement qu’un sentiment, absolument pas un argument opposable dans une discussion avec une personne convaincue que tout va de plus en plus mal…

    • Institut libéral (Suisse, rapport Kessler 2019)

    • Oui même ressenti à Paris
      C’est grâce aux législations et au progrès technologique sur les voitures (catalyseurs, filtres à particules; baisse du soufre et du plomb dans les carburants….)

  • La différence entre l’écologie locale et nationale est la même qu’entres les impôts locaux et nationaux, à savoir la coercition exercée dans tous les domaines par une dictature administrative.

    L’écologie actuelle (socialisme vert) est le pire ennemi que la Liberté est connue en occident depuis la chute du communisme soviétique.

    Cette idéologie liberticide et obscurantiste a même trouvé le moyen d’infiltrer des religions,
    Et çà marche ! Auprès des crédules et des frustrés…bien sûr.

    • écoutez, la vénération de la nature est aussi une idée mortifère…
      c’est donc une idéologie liberticide dont le but est en contradiction avec l’histoire humaine…
      on a pas respecté la nature …mais modifié..
      respecter la nature des choses est contraire avec les outils les plus puissants dont l’évolution nous a doté!

      l’ecologiste moyen c’est juste un type qui a bout d’argument dira qu’il n’est contre rien.. mais tu comprends ben moins quoi, on exagère le bornes sont dépassées etc etc…

  • Je découvre avec un ravissement inespéré le texte que ce Monsieur qui mérite bien évidemment de faire partie de tous les groupes qui se réclament du vrai « libéralisme ». J’aimerais l’inviter à participer au groupe fermé « Réseau Liberté » pour cela il faudrait qu’il me fasse signe par l’intermédiaire de mon adresse mail. Je le remercie chaleureusement pour cette contribution (d’ores et déjà présente sur le Réseau Liberté) et par avance pour que je puisse l’inviter.

  • Locale….l’ecologie n’est qu’un mot fourre tout ,l’ecologie on la pratique au quotidien comme par exemple tondre sa pelouse , foutre ses dechets dans une poubelle au lieu de la jeter chez son voisin etc . Y en a vraiment marre d’entendre ou de lire des trucs sur un sujet aussi banal et compris par tout le monde , enfin tous les’proprietaires….

    • ecologie est un mot fourre tout en effet…

      mais par exemple qu’est ce qui vous permet de dire que c’est de faire de l’ecologie que demettre vos tonte dans un sac ( et en faire quoi) que de la jeter chez le voisin?

      le respect de la propriété vous oblige à ne pas jeter vos tonte chez votre voisin, au nom de l’ecologie par contre on peut tout vous faire faire, céder votre terrain, arrêter de tondre, composter vos tonte, cultiver …grosso modo vous priver de la liberté d’avoir une pelouse ou pas;…

      par quelle espèce de miracle le mot écologie ( politique bien sur) est encore vu de façon positive que tout le monde pense qu’il lui faille expliquer que c’es lui l’écologiste et pas les autres?????

      au diable l’ecologie…

      l’ecologie politique en France, c’est ça :
      le nucleaire caca , la voiture thermique caca, la chimie de synthèse poison, etc etc…

      avez vous vu une fois..un démonstration que c’est par que cela a un impact moindre sur l’environnement??? pour un résultat donné…

      non…

  • Les commentaires sont fermés.

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