Cette Commission européenne qui veut « protéger le mode de vie européen »

L’Union européenne se dote aujourd’hui d’un poste de commissaire ouvertement protectionniste. Noir sur blanc.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Source : https://unsplash.com/photos/Q3CO1ZOZ6ZI

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Cette Commission européenne qui veut « protéger le mode de vie européen »

Publié le 12 septembre 2019
- A +

Par Ludovic Delory.

Jamais en manque de polémique, la sphère des indignés s’insurge contre la dénomination du poste du futur commissaire européen Margiritis Schinas : la « protection du mode de vie européen ». Cela vaut-il un débat ?

L’intitulé exact du poste confié au futur commissaire grec figure en allemand dans le communiqué de presse officiel : « Schützen, was Europa ausmacht« . Ce qui signifie « Protéger ce qui fait l’Europe ».

 

 

En réponse aux remarques qui n’ont pas manqué de fuser, la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est empressée de justifier :

Notre mode de vie européen, c’est s’accrocher à nos valeurs. La beauté de la dignité de chaque être humain est l’une des plus précieuses valeurs.

Pour ses contempteurs, le protectionnisme économique reste bien vu à condition qu’il ne s’applique pas aux humains. Protéger le « mode de vie européen » consiste-t-il à valoriser l’État-providence à la mode scandinave au détriment du délitement de la dette filante des pays du Sud ? L’Europe est constituée d’habitants, de peuples disparates. La réduire en une formule technocratique ne suffit pas à la définir. Ni à souhaiter la gouverner. Le multiforme — c’est heureux — n’a pas sa place au pays de la législation abrupte.

Il en va de même pour le libéralisme : les défenseurs de la migration libre ne se soucient pas d’une quelconque cohérence philosophique lorsqu’il s’agit d’appliquer leurs préceptes aux marchandises. Les hommes, à leurs yeux, n’ont pas la même valeur qu’un colis Amazon.

Donc, le « mode de vie européen », c’est quoi ? Analysant le jargon de la Commission, Stefan Simanowitz, media manager chez Amnesty International, y voit une rhétorique d’extrême droite :

Dans la même veine, les observateurs du microcosme européen y vont aussi de leurs hypothèses :

Des slogans, donc. Mais sur le fond, qu’est-ce qui fait l’Europe, aujourd’hui ? Parions sur le respect de l’État de droit, de la démocratie, des droits respectueux de la personne humaine, etc.

Sauf que… l’ouverture ? Elle reste à sens unique. Si l’Union européenne a pu, par le passé et sous certains aspects, se donner une image libérale d’un point de vue économique, elle peine aujourd’hui à se trouver une cohérence. Et celle-ci n’est pas favorable à la liberté.

L’Union européenne se dote aujourd’hui d’un poste de commissaire ouvertement protectionniste. Noir sur blanc. Deux questions titillent alors les défenseurs de la liberté : pourquoi un commissaire au protectionnisme ? Et pourquoi un commissaire tout court ? L’appellation biaisée d’un poste bardé de prestige et déjà sujet à polémique ne suffira pas à répondre aux angoisses qui traversent aujourd’hui profondément les sociétés d’Europe occidentale. Bâtir des murs pour ensuite justifier — par l’usage de la novlangue — la construction desdits murs, constitue aujourd’hui l’essentiel de la communication européenne.

Pour ceux qui ont bourlingué à travers notre beau continent, le « mode de vie européen » est un concept vide de sens. Le voici à présent validé par la Commission européenne, sous l’égide d’un représentant hautement symbolique car issu d’un pays méditerranéen.

La symbolique est atroce. Car la seule question qui vaille, en réalité, se résume en ces mots : de quoi avez-vous peur ? La réponse des eurocrates, si mal formulée, porte en elle l’essentiel des maux qui nous chatouillent. À l’opposé du vent soufflant dans nos oreilles le chant de la liberté.

Voir les commentaires (96)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (96)
  •  » le mode de vie europeen » existe t’il? et si il existe sur quoi s’est il forgé pendant des millénaires? l’univers judeo-chrétien..le siecle des lumières etc..

    Les gens de gauche peuvent ils raisonnablement le nier?
    Doit on accepter les totalitarismes religieux venus d’ailleurs qui
    on d’autres valeurs que les nôtres en matière de position de la femme dans la société.. ?
    Les gens de gauche peuvent il nier, que çà soit vrai?
    Veut on une europe avec des femmes en niquab? est ce acceptable? au plan de nos valeurs?
    A un moment il faut etre très clair.. la gauche n’a pas gagné les élections européennes que je sache , peu s’en faut..
    alors les commentaires de gens qui font moins de 10% relayés en boucle sur les média , on pourrait s’en passer, ne serais ce que pour respecter la democratie

    • L’Occident s’est fondé dur trois libertés:
      la liberté intellectuelle qui a permis, entre autres, les progrès scientifiques et techniques, la liberté d’expression…
      la liberté économique avec le capitalisme (et les gens oublient facilement que le salariat, en apportant a sécurité du lendemain, a été une libération des travailleurs)
      la liberté politque avec la démocratie qui, comme le dit C. Gave est la possibilité de virer demain celui qu’on a élu hier. Un excellent article d’ailleurs…
      (https://www.institutdeslibertes.org/la-notion-de-legitimite-en-politique/)

  • La vie, c’est l’évolution.
    Protectionnisme de précaution généralisé = blocage de l’évolution = fin de la vie… ou révolution !?

    • @roven
      la vie c’est l’évolution , certes , mai l’évolution vers le meilleur, quand l’importation des obscurantismes a elle apporté le meilleur dans l’histoire du monde?

      • Si les droits propriétés étaient réellement respectés il n’y aurait nul besoin d’aucun protectionnisme, ce sont tous ces droits créances qui posent problème en premier lieux….

        • Imaginons que des gens achètent des terrains, y installent des centaines de milliers d’étrangers dans des bidonvilles, puis disparaissent pour ne pas assumer les conséquences, vis à vis du voisinage par exemple. Vous trouvez que ce serait une situation acceptable, parce que les droits de propriété auraient été respectés ? Vous pensez que c’est un scenario impossible ?

          • @buckyhorsy :
            Argument étatiste : si on respecte les droits de propriété, cela risque éventuellement de conduire à une situation catastrophique ( autrement dit : on est pas assurés que tout va bien se passer.)
            Réponse libérale : si on ne respecte pas les droits de propriété, cela conduira à coup sûr/obligatoirement/inévitablement à une situation catastrophique ( autrement dit : on est assurés que tout va mal se passer.)

            • Non. La réponse libérale dit simplement que le droit de propriété comprend aussi des responsabilités attachées. C’est tout. On évite notamment les hypothèses farfelues.

              Exemple à l’ordre du jour, dans un tout autre domaine : les éoliennes.
              La solution étatiste a été de provisionner des coûts de démantèlement largement sous-évalués, car le béton n’a pas été pris en compte correctement. La solution des connivents a été de faire faillite juste à temps, pour ne pas être tenus pour responsables.
              Ne jamais oublier que la responsabilité individuelle est une composante fondamentale du libéralisme.

              • Merci, la responsabilité, la est le mot clef

              • Vous n’avez pas de contre argument alors mon hypothèse est farfelue. Elle est très vraisemblable au contraire.

                La responsabilité n’est pas un mode de régulation sociale suffisante. Vous ne voulez pas le voir par pure idéologie.

                • En quoi serait idéologique de dire que chacun doit être responsable de ses actes ? C’était même la base de toute société humaine jusqu’à très récemment et l’avènement de l’Etat-providence quand, du coup, les individus à la tête de ce Etats se sont vus comme des hommes providentiels.
                  Par ailleurs, ma réponse était pour Commando, je ne trouve pas vraiment qu’elle soit en contradiction avec votre position. Pas nécessairement, plus précisément.

            • Votre argument que le respect des droits de propriété SUFFIRAIT à résoudre tous les problèmes est tout aussi hypothétique, le bon sens en moins.

            • « Réponse libérale : si on ne respecte pas les droits de propriété, cela conduira à coup sûr/obligatoirement/inévitablement à une situation catastrophique ( autrement dit : on est assurés que tout va mal se passer.) »
              Ce n’est pas ce que vous dites. Vous dites que le respect des droits de propriétés SUFFIRAIT à résoudre le problème de l’immigration (« Si les droits propriétés étaient réellement respectés il n’y aurait nul besoin d’aucun protectionnisme, »).

    • Le pb avec les « open borders » lorsque ce sont des gauchistes décérébrés c’est leur volonté de détruire ce qui existe et de le remplacer par une clientèle facile à acheter pour faire advernir enfin l’homme nouveau qui dependra de leur bon vouloir . Lorsque ce sont des libéraux, on peut se demander ce qui les motive . Je n’ai qu’une question à leur poser: sont-ils prêts à prendre en charge des gens qui ne feront qu’amener avec eux ce qu’ils ont fui chez eux, sans demander à ceux qui ne veulent pas d’invasion de participer à leur financement . Autant, pour ma part, je n’ai pas le moindre problème avec les immigrés respectant les lois du pays qui les accueille et en premier lieu lors de leur entrée sur le territoire, autant, les illégaux me hérissent au plus haut point . Je ne leur dois rien, quel que soit l’avis de mes voisins dont je me fiche royalement . Si j’invite quelqu’un chez moi, je lui déconseille de se moucher dans les rideaux, même si la couleur ne lui plait pas . JE SUIS CHEZ MOI . Quand à cette historiette ridicule au sujet d’un commissaire de plus ou de moins elle n’interesse que ceux qui veulent bien avaler une couleuvre de plus . Personne n’aurait besoin d’un parasite supplémentaire si on laissait les peuples libres de leurs choix en matière d’immigration . Bien sûr, le progressisme ambiant ne peut pas accepter ça, rendez vous compte un peuple qui n’aurait pas besoin de tous ces gens qui prétendent savoir mieux qu’eux ce qui est bon, ou non, pour eux, mais vous êtes folle mme Michu

      • C’est exactement ce que je dis au dessus, vous ne leur devez rien, et ils ont tout à fait le droit de venir, les 2 ne sont pas paradoxaux si on respecte la propriété, la personne vient, et aucune aide ne lui est fournie, donc elle travaille, elle crève ou elle ne vient pas en premier lieu, attirée par le miel socialiste.

      • @pabizou : Tout d’abord, merci d’avoir fait preuve d’honnêteté intellectuelle en prenant en compte que parmi les « open borders » il n’y a pas uniquement des étatistes de gauche ( « gauchistes décérébrés » ) comme par exemple la politicienne américaine Alexandria Ocasio-Cortez.
        Il existe des libéraux (libertariens) parmi les « open borders », ou disons plutôt : le débat entre libéraux « open borders » et libéraux « closed borders » est loin d’être tranché (tout comme par exemple est loin d’être tranché le débat entre libéraux pro-avortement et libéraux anti-avortement.)

        Personnellement, je fais partie des libéraux pour qui la position la plus cohérente au sujet de l’immigration est la suivante : NI POUR NI CONTRE.
        Aussi paradoxale que cela puisse paraitre les libéraux comme moi sont à la fois défavorable et favorable à l’immigration. Qu’est-ce que cela veut dire concrètement ?

        Nous sommes « défavorables » à l’immigration car nous savons que beaucoup de nationaux ne veulent pas « accueillir et prendre en charge toute la misère du monde », et qu’il s’agit là de leur droit le plus strict.

        Nous sommes « favorables » à l’immigration car nous savons notamment que certains employeurs nationaux veulent embaucher des immigrés, que certains propriétaires privés nationaux veulent louer ou vendre à des immigrés, et qu’il s’agit là de leur droit le plus strict. Selon les libéraux comme moi traverser illégalement une frontière n’est pas comparable au fait de tuer autrui ou violer autrui ou autres atrocités de ce genre ; le seul fait d’entrer illégalement dans un pays ne suffit pas à transformer un immigré irréprochable en un criminel méprisable. Ce qui est criminel c’est bien plutôt que l’État empêche à des gens honnêtes d’échanger des biens et des services entre-eux au seul prétexte qu’ils n’ont pas la même nationalité : ce qui est criminel c’est que l’État empêche à un patron d’embaucher qui bon lui semble (y compris des immigrés) ou à un propriétaire privé de prêter ou vendre ses biens à qui bon lui semble (y crompris des immigrés.)

        Voilà donc résumé la position des libéraux comme moi sur l’immigration. Malheureusement, malgré toute la subtilité de cette position que je qualifie de « NI POUR NI CONTRE » , beaucoup de gens jugent que soutenir une telle position suffit à catégoriser les libéraux comme moi comme étant des « open borders » comparables aux étatistes de gauche comme Alexandria Ocasio-Cortez.

        • Vous oubliez un petit « détail »: la plupart des libéraux qui se prononcent contre l’immigration le font dans le sens de Friedman, c’est à dire à cause de l’Etat providence. Si les immigrés se prenaient en charge tout seuls, nombreux sont ceux qui n’auraient strictement rien contre leur arrivée. Etre ni « pour » ni « contre », mais ne pas mentionner cette composante étatiste, ne fait pas de vous un libéral.

          • C’est mon cas, sans état providence aucun problème à l’immigration pour moi, tout le monde est le bienvenu.

          • @durru : Le passage de mon précédent message qui explique qu’il est parfaitement légitime de ne pas vouloir « prendre en charge toute la misère du monde » doit être considéré comme étant une critique de la redistribution des richesses imposé par l’État providence. Il existe tellement de messages à moi critiquant l’État-providence que je n’ai pas cru nécessaire d’être encore plus explicite. Il y a pas très longtemps j’avais posté le long message suivant (le sujet de l’État-providence est évoqué dans la partie « Troisièmement » ) :



            Voici un énième rappel de quelques solutions envisagées par les libéraux ( « NI POUR NI CONTRE » ) pour faire face à l’immigration sans avoir à transformer les frontières françaises (ou européennes ou occidentales) en une copie des frontières nord-coréennes (une copie tout aussi coûteuse et liberticide) :

            Du point de vue des libéraux ( « NI POUR NI CONTRE » ), plutôt que de donner toujours plus de pouvoir à l’Etat (politiciens & bureaucrates) en lui permettant de restreindre toujours plus arbitrairement l’immigration (comme en Corée du Nord), mieux vaudrait faire ceci :

            – Premièrement :
            Défendre la liberté d’expression, défendre la liberté de critiquer les immigrés ou fils d’immigrés, défendre la liberté de caricaturer tel ou tel prophète sacré, défendre la liberté d’exprimer des opinions « racistes, xénophobes, islamophobes, etc. » S’opposer aux lois politiquement correctes, s’opposer aux subventions destinées aux associations communautaristes.

            – Deuxièmement :
            Défendre la liberté d’association / s’opposer aux atteintes à la discrimination privée : Actuellement l’Etat viole le droit des propriétaires français et employeurs français de faire ce qu’ils veulent avec ce qui leur appartient (leurs propriétés privées), l’Etat viole leur droit de discriminer tous ceux qu’ils jugent indésirables. L’urgence c’est donc que les propriétaires français puissent discriminer tous ceux (immigrés ou autochtones) qu’ils jugent indésirables.

            – Troisièmement :
            S’opposer à l’Etat providence, à l’assistanat, aux « aides sociales » :
            Les aides sociales dispensent les gens (immigrés ou autochtones) de l’obligation de faire leur maximum pour survivre par leurs propres moyens, elles incitent les gens à vivre sur le dos des autres, et elles rendent les gens de plus en plus capricieux. ( Quand quelqu’un devient un assisté, faire des compromis n’est désormais plus pour lui une question de survie, donc il tend à ne plus accepter la moindre critique, à s’offusquer pour un rien, à provoquer tout le monde sans jamais avoir à en assumer le coût, à ne plus faire aucun effort d’adaptation, etc…)
            Les pays occidentaux comme la France distribuent beaucoup d’«aides sociales» et, par conséquent, attirent et/ou engendrent des immigrés indésirables (capricieux, criminels) plutôt que des immigrés désirables (bosseurs, honnêtes.) Même si ces pays occidentaux devenaient extrêmement nationalistes et xénophobes (interdiction aux employeurs d’embaucher des immigrés, interdiction aux proprios de louer à des immigrés, discriminations étatiques au niveau des aides sociales, suppression de la liberté d’expression de certains rappeurs, etc…) , cela ne permettraient pas à ces pays occidentaux de parvenir au résultat «A + B» :
            – A = se débarasser de l’immigration indésirable.
            – B = rester compétitif économiquement.
            La seule façon de parvenir au résultat «A + B» c’est d’arrêter de distribuer des «aides sociales» , chose que refusent tous les anti-libéraux (qu’ils soient de gauche, de droite, d’extrême gauche ou d’extrême droite.)

            – Quatrièmement :
            S’opposer autant que possible à l’inflation réglementaire (exemples : Code du travail, salaire minimum) : les réglementations tendent à mettre des battons dans les roues des gens honnêtes (immigrés ou autochtones), en les empêchant de bosser ou d’embaucher.

            – Cinquièmement :
            S’opposer autant que possible à la propriété publique :
            Exemple : les rues publiques appartiennent à tout le monde, même aux personnes jugées indésirables. Du coup, c’est illégitime de discriminer/exclure ces personnes. Si au contraire les rues étaient privatisées (appartenaient à des propriétaires privés), cela serait parfaitement légitime pour ces propriétaires/corpropriétaires de discriminer les personnes qu’ils jugent indésirables.

            De nombreuses autres mesures libérales (exemples : politique étrangère non-interventionniste, suppression des « aides étrangères » censées aider des peuples en détresse mais qui en réalité finissent toujours dans les poches de dirigeants corrompus, fin de la prohibition des drogues et de la prostitution, respect du droit au port d’arme…) auraient un impact positif non seulement sur les pays occidentaux accueillant des immigrés mais également sur les pays d’origine de ces immigrés. Or plus les conditions de vie s’améliorent dans les pays d’origine des immigrés plus ces derniers sont suceptibles d’y rester.

            En somme, c’est vraiment pas compliqué : toute action prise par l’occident en faveur de la liberté aura pour effet d’afflaiblir les ennemis de la liberté hors d’occident, ce qui aura ensuite pour effet d’améliorer les conditions de vie hors d’occident, ce qui aura ensuite pour effet d’augmenter les incitations à rester vivre hors d’occident, ce qui aura ensuite pour effet de réduire l’immigration à laquelle est confrontée l’occident (tout du moins celle qui pose le plus problème.)

            • Et on arriverait à un système de castes totalement inégalitaires, où les seules personnes « libres » seraient ceux du dessus.
              Privatiser les rues implique que toute personne soit suivie à la seconde près dans ses déplacements pour savoir exactement sur la propriété de qui il est. Je pourrai choisir la couleur de mon collier GPS ?
              Et vous avez une vision universaliste digne d’un socialiste.

              • « Privatiser les rues implique que toute personne soit suivie à la seconde près dans ses déplacements pour savoir exactement sur la propriété de qui il est. »

                @SchtroumpfLibéral : Votre phrase manque de clarté. Pour quelle raison jugez-vous que défendre la liberté en privatisant les rues (c’est-à-dire en faisant en sorte que les rues actuellement gérées par les fonctionnaires de l’État se retrouvent entre les mains de propriétaires/corpropriétaires privés en concurrence et ayant davantage intérêt à les gérer de la meilleure façon possible) impliquera obligatoirement des atteintes à la vie privée qui détruisent la liberté (être illégitimement forcé à porter un « collier GPS » ) ? Certes, un individu ne peut pas entrer dans une rue privée ou un quartier privé ou une ville privée sans y être autorisé, cependant cela ne donne pas le droit au(x) propriétaire(s) de lui faire porter contre son gré un « collier GPS. » Vous vous demandez peut-être comment un individu peut-il savoir à qui appartient telle ou telle rue privée ? Les réponses varient, mais une chose est sûre : c’est loin d’être un problème insurmontable. Un système capitaliste est capable de résoudre des problèmes beaucoup plus complexes. Concernant vos autres critiques ( « système de castes », « vision universaliste ») encore une fois tout cela manque de clarté. Il va vous falloir être plus précis.

                • Projetez-vous un instant dans votre monde parfait, avec les éléments que vous avez décrits.
                  Tout le monde discrimine tout le monde selon son bon vouloir. Les noirs, arabes, gays, femmes avec enfants, pauvres, pas pauvres mais qui ne plaisent pas, les gens en situation de précarité, les juifs, les hommes seuls, les gens qui ont un casier judiciaire, etc etc etc, tout ce petit monde aura encore moins la liberté de choix pour se loger, trouver un travail, se déplacer dans vos rues privées, etc.
                  Je veux traverser une ville, franchissant 154 zones privées différentes. Je dois badger à l’entrée de chacune ? Chacune ayant potentiellement ses lois, ses us et coutumes, ses tarifs, sa monnaie, etc etc. Vous tuez la libre circulation des biens et des personnes. C’est un peu le retour à la féodalité où chaque cité avait ses lois et monnaies.
                  Système de caste donc, car les puissants/possédants discriminent les gens sans le sou, les travailleurs moins payés, etc. Ils leur interdisent l’accès à leur monde. Les pauvres vont discriminer les riches ? Aucun effet sur les riches.
                  C’est très clair tout ça. Quittez vos théories et imaginez la réalité.

                  • @SchtroumpfLibéral : Merci d’avoir précisé votre pensée. On peut la diviser en trois arguments :
                    – Argument 1 : Dans un pays libéral les « moins puissants » ont moins de liberté de choix (logement, travail, déplacement, etc)
                    Réponse libérale : C’est l’État qui restreint la liberté de choix.
                    – Argument 2 : Un pays libéral est comparable à un système féodal.
                    Réponse libérale : C’est l’État, à cause de toutes ses règles et de tous ses impôts, qui est comparable à un système féodal. L’État est le prolongement de la féodalité (surtout en Europe, un peu moins aux USA.) La vraie opposition n’est pas « État VS Féodalité » mais bien plutôt « Féodalité & État VS libéralisme. »
                    – Argument 3 : Dans un pays libéral les « moins puissants » ont moins de liberté à cause de gangs/mafieux hostiles envers eux.
                    Réponse libérale : C’est l’État qui renforce les gangs/mafieux.


                    À présent je vais répondre plus précisemment à tous vos arguments en vous citant : « Tout le monde discrimine tout le monde selon son bon vouloir. Les noirs, arabes, gays, femmes avec enfants, pauvres, pas pauvres mais qui ne plaisent pas, les gens en situation de précarité, les juifs, les hommes seuls, les gens qui ont un casier judiciaire, etc etc etc, tout ce petit monde aura encore moins la liberté de choix pour se loger, trouver un travail, se déplacer dans vos rues privées, etc. »

                    Vous oubliez une chose : dans un pays libéral l’absence d’aides ou privilèges étatiques signifie que faire du fric est une question de survie y compris pour les employeurs & propriétaires (de logements, de rues, etc.) Constamment discriminer des gens pour des raisons absurdes risque de conduire ces employeurs & propriétaires à perdrent beaucoup d’opportunités de faire du fric et donc à mettre en danger leur propre survie.


                    « Je veux traverser une ville, franchissant 154 zones privées différentes. Je dois badger à l’entrée de chacune ?
                    »

                    Dans le cas où il s’agit d’une ville privée le simple fait d’y être autorisé à un endroit précis vous donnera généralement l’autorisation de circuler librement dans l’intégralité de la ville.


                    « Les pauvres vont discriminer les riches ? Aucun effet sur les riches. »

                    Sauf quand les pauvres ne sont pas si pauvres que ça. Ou pour le dire autrement : moins les pauvres sont pauvres, plus ils peuvent impacter les riches. Le libéralisme, davantage que l’étatisme, permet l’enrichissement des pauvres, donc en toute logique le libéralisme permet aux pauvres d’impacter plus fortement les riches que l’étatisme.


                    « Il ne vous vient pas à l’esprit que les quartiers dans lesquels la police ne rentrent plus actuellement pousseraient comme des champignons ? »

                    Sans vous en rendre compte vous venez involontairement d’avouer que la situation actuelle est loin d’être enviable alors même que la plupart des mesures que préconisent les libéraux n’ont toujours pas été mise en place. Si l’étatisme est tellement formidable pourquoi la situation actuelle (largement étatiste) est-elle si peu enviable ?


                    « Que pour aller du point A au point B, il faudra faire un détour de 10km car la mafia X ou le gang Z contrôle un quartier où les petits blancs ne sont pas le bienvenu ? »

                    Qui dit pays libéralisé dit faible criminalité, comme en Suisse. Les gangs sont moins puissants quand le chômage est faible (grâce à des écoles performantes, une fiscalité réduite, peu de réglementations et peu d’aides sociales), quand les crimes ne restent pas impunis, et quand les citoyens honnêtes sont autorisés à s’armer et à se défendre. Et les gangs sont encore moins puissants quand il n’y a plus des tas de prohibitions débiles, comme la prohibition de la prostitution entre adultes consentants et la prohibition des drogues (exemples : drogues décriminalisées au portugal, drogues douces légalisées ou décriminalisées au colorado, californie, oregon, nevada, pays bas, uruguay, georgie…)

                    • D’accord, vous ne parlez pas de la réalité, de gens réels, mais d’un monde fantasmé, bourré de contradictions et de simplismes.
                      Rien à répondre, je vous laisse.

                • Sans compter que dans votre pensée, seuls les gens « biens » seraient proprio de rues. Il ne vous vient pas à l’esprit que les quartiers dans lesquels la police ne rentrent plus actuellement pousseraient comme des champignons ? Que pour aller du point A au point B, il faudra faire un détour de 10km car la mafia X ou le gang Z contrôle un quartier où les petits blancs ne sont pas le bienvenu ?

        • Ne faite pas l’ane, vous n’aurez pas de son . Nul part dans ce que j’ai écris vous ne trouverez le mot criminel, il n’y est pas . J’ai parlé de respecter les lois du pays d’accueil de la même manière que la plupart des gens frappent à la porte et attendent la réponse avant d’entrer, cela s’appelle au pire de la politesse, au mieux du respect . Et je jette de la même manière celui qui oublie ça en venant sans aucune différence de race, de couleur ou de religion . Ce que je ne m’autoriserais pas chez vous, vous ne pouvez pas me l’imposer . Les formalités d’entrée dans un pays sont d’abord le signe que l’on a compris les règles du jeu . Il est d’assez mauvais augure de s’imaginer que tout vous est du et que les lois qui régissent un pays ou vous voulez vous installer ne vous concernent pas . Quand aux russes, cubains et tous ceux qui on fui, avec de bonnes raisons, n’importe quelle dictature, ce ne sont pas des immigrés, se sont des réfugiés et cela fait une énorme différence . Il est normal de leur accorder de l’aide, tout comme il est normal dans certains cas de les renvoyer pour certains d’entre eux .

      • « Lorsque ce sont des libéraux [qui sont pro-immigration]on peut se demander ce qui les motive . Je n’ai qu’une question à leur poser: sont-ils prêts à prendre en charge des gens qui ne feront qu’amener avec eux ce qu’ils ont fui chez eux, sans demander à ceux qui ne veulent pas d’invasion de participer à leur financement. »


        @pabizou : Pensez-vous sincèrement que, par exemple, aux USA, l’ensemble des Russes ayant fuient la dictature soviétique, ou l’ensemble des Cubains ayant fuient la dictature castriste, n’ont tous fait « qu’amener avec eux ce qu’ils ont fui chez eux », c’est-à-dire amener aux USA le socialisme, la pauvreté, la corruption, la violence qu’ils ont fuit en Russie ou à Cuba ?

        • Ni les Russes, ni les Cubains, n’avaient une religion conquérante et complètement différente. La comparaison est fallacieuse. Comme lorsqu’en France on évoque les Polonais, les Italiens ou les Espagnols.

          • @durru : Voici un ancien message à moi posté en janvier 2018 :



            À partir du moment où il n’existe plus, entre autres, d’état-providence [et de restrictions à la liberté d’expression et à la discrimination privée, et d’inflation réglementaire…] l’immigration n’est plus un problème même dans le cas où elle est extrêmement massive car sans état-providence ce sera une question de survie pour les immigrés de s’intégrer à la société française [ou européenne ou occidentale] par le travail. Si les immigrés ne parviennent pas, pour des raisons culturelles/religieuses, à s’intégrer à la société française par le travail (s’ils ne parviennent pas à trouver un travail, ou à garder un travail, ou à attirer et élargir une clientèle), alors dans ce cas, et C’EST LÀ UNE CHOSE CRUCIALE À COMPRENDRE, une partie de ces immigrés rejetteront leur culture/religion, tandis que l’autre partie de ces immigrés (celle qui ne consentira à aucun compromis / celle qui refusera toute remise en question de sa culture/religion) finira d’elle-même par quitter la France en choisissant volontairement, de plein gré, sans subir aucune coercition étatique, l’option d’une émigration ou réémigration (« retour au bled ».)

            Outre le fait que vous omettez de prendre en compte la possibilité que certains immigrés rejettent leur propre culture/religion, vous omettez également de prendre en compte qu’une fois que certains immigrés auront réussi a s’intégrer à la société française par le travail ces derniers s’opposeront à l’État-providence pour ne pas qu’il leur revienne à la figure comme un boomerang : ils s’opposeront à l’État-providence parce qu’ils ne voudront pas que l’argent qu’ils gagnent à la sueur de leur front servent à payer des impôts destinés à des autochtones et des immigrés qui veulent vivre à leurs crochets.

            • Ouiap, sauf que là on parle de nos sociétés actuelles (UE, hein) et dans le message auquel vous répondez il est explicitement question de « prendre en charge » ces immigrants (par rapport aussi à votre réponse plus haut).
              Par ailleurs, dans des sociétés comme les US, des étrangers peuvent garder nombre de leurs coutumes tout en arrivant à subvenir à leurs besoins (par communautarisme, qui est à la base de la constitution des US). Arriver à faire cela en France sera tout à fait possible sous peu, mais avec des conséquences très différentes. Ne comparons pas ce qui n’est pas comparable.

              • « sauf que là on parle de nos sociétés actuelles [ultra-étatisées et non pas de sociétés déjà libéralisées] »

                @durru : Voici un autre message à moi posté lui aussi en janvier 2018 (quelques passages ont été améliorés) :



                Il n’existe concernant le « problème » de l’immigration aucune solution miracle qui gagne a tous les coups, il existe uniquement une solution moins pire que toutes les autres : ne pas aggraver les choses (ne pas aggraver les injustices passées et les injustices actuelles.)

                Ne pas aggraver les choses consiste à : réduire ou supprimer l’État-providence, réduire ou supprimer les restrictions à la liberté d’expression et à la discrimination privée, réduire la propriété publique, réduire les impôts et la réglementation, cesser les politiques étrangères interventionnistes, cesser les « aides étrangères » censées aider des peuples en détresse mais qui en réalité finissent toujours dans les poches de dirigeants corrompus…

                Toute solution, qu’elle soit préconisée par des gens de gauche ou de droite (intellectuels, politiciens), qui consiste à donner encore plus de pouvoir à l’Etat (politiciens & bureaucrates) en feignant de ne pas comprendre que le « problème » de l’immigration est causé en premier lieu par l’Etat conduira inévitablement à aggraver les choses.

                Vous me rétorquerez que, par exemple, les gens s’opposeront toujours à la suppression de l’État-providence, donc que c’est peine perdue de leur rabacher que c’est la moins pire des solutions. Il se peut que vous ayez effectivement raison, il se peut que les gens ne seront jamais favorables aux solutions libérales que j’ai listé. Mais alors dans ce cas, j’estime qu’en tant que libéral il est préférable de se taire plutôt que de se rabaisser à mentir aux gens en prétendant qu’ils ont raison de croire que donner toujours plus de pouvoir à l’Etat (politiciens & bureaucrates) n’entrainera aucune dérive.

                Refuser la suppression de l’État-providence, et plus généralement rejeter le libéralisme, c’est du suicide. Les gens veulent se suicider ? Très bien, qu’il en soit ainsi ! Mais qu’ils ne comptent pas sur moi pour encourager leur suicide. Qu’ils ne comptent pas sur moi pour leur mentir en prétendant que l’État ne s’attaquera pas à leurs libertés s’il gagne en légitimité pour s’attaquer aux libertés des immigrés (libertés =/= privilèges immérités.)

  • « Pour ceux qui ont bourlingué à travers notre beau continent, le « mode de vie européen » est un concept vide de sens. » ah ba non et j’ai beaucoup bourlingué en Europe justement et pas en passant 5 minutes, hein. Que quelqu’un puisse affirmer ce que vous dites en toute décontraction (à la manière de Macron « la culture française n’existe pas  » ) en dit long sur notre malaise . Effectivement il faudra autre chose qu’une politique protectionniste de la commission pour changer cela.

  • Une belle appelation vide de contenu mais ayant un message clair en direction des populistes ou nationalistes , rejoignez nous puisqu’on defend votre mode de vie contre les envahisseurs sans doute et sans les citer….pas facile de voir une différence entre la vie en france et ,au hazard ,en afrique ,nous sommes tous dans le meme bateau avec un capitaine fou a lier

    • « .pas facile de voir une différence entre la vie en france et ,au hasard ,en afrique  »
      c’est quand la derniere fois que vous êtes allé en Afrique?

      • Il parle des villes françaises déjà africanisées 🙂

      • Et c’est quoi la différence ,ils bossent ils mangent ils dorment dans des maisons ,incroyable ! Ha oui , il fait chaud les gens vivent dehors au lieu d’etre derriere leurs rideaux a espionner leurs voisins

        • Ils se tuent entre ethnies, ont tous un dialecte différent, ne supportent pas le blanc colonisateur, ont des pratiques dignes du moyen ages pour les européens, etc… Mais sinon, il n’y pas de différence hein 🙂

  • Je pense que la designation de ce commissaire a tout de la communication à destination des peuples. Pour ce qui est des actes la Commission, pour l’instant, ne s’est pas beaucoup préoccupée des valeurs qui ont construit l’Occident. L’artifice majeur étant de défendre la liberté tout en asservissant les Européens à une technocratie.

  • ce n’est même plus  » la protection du mode de vie européen  » qu’il faut dire , mais le  » sauvetage du mode de vie européen  » ;quand des touristes qui arrivent en France et se demandent s’ils n’ont pas atterri en Affrique , ça veut bien dire ce que ça veut dire ;

  • C’est surtout le mode de vie des élites corrompues….
    Les nouveaux élus Goulard et Wojciechowski sous enquête d’utilisation abusive des fonds de l’UE.  :-))
    La commissaire Von Der Leyen, sous enquête en Allemagne pour fraude aux marchés public en tant qu’ex ministre de la Défense.

  • A mon sens, les libéraux ne doivent pas faire la même erreur que les communistes ou que les écologistes qui voulaient et veulent encore une internationalisation de leur doctrines et valeurs (si on peut dire que ce sont des valeurs).
    Personnellement, je ne cherche pas à « libérer » le monde entier. Si là où je vis c’est libre, alors je laisse les autres ailleurs faire à leur idée.
    En 1939, il n’y avait qu’une poignée de pays / territoire où régnait la liberté à travers le monde. Vivre libre dans un Europe libre me convient, même entourée de dictatures.

  • Cet article c’est « l’auberge espagnole ».

    1) Citations de réactions outrées d’un journaliste Belge…Europhile « primaire » voir « Béat » (JK)

    2) Qu’est-ce que l’Europe ? l’auteur prend un « pari »…

    Qui peut dire actuellement que c’est autre chose qu’un « machin » à vocation économique ?

    Ce qui la caractérise est l’origine judéo-chrétienne (et antérieurement Héllénico-romaine) de notre civilisation (la chrétienté ayant imprégné jusqu’à la culture Viking). Je parle du noyau fondateur : l’Europe des six.
    L’élargissement sur prétexte uniquement économique de cette Europe, et surtout trop rapide, lui a fait perdre toute homogénéité autre que la vocation économique. Bien entendu (et c’est une réponse au paragraphe suivant) cette vocation ne peut donner de réelle cohérence à cette Europe !
    Un marché reste et ne reste qu’un marché !

    3 ) le paragraphe suivant onis le protectionnisme, y compris à vocation civilisationnel, pour magnifier la liberté…mais uniquement semble t’il des nouveaux arrivants…

    Je suis libre d’aller et venir dans ma maison parce que c’est la mienne mais surtout parce que personne ne rentre sans en avoir mon aval ! Où serait ma liberté si tout un chacun pouvait rentrer chez moi et faire ce qu’il veut ??

    4 ) En ce qui concerne les angoisses des « mal-pensants » je rassure l’auteur : seuls les actes efficaces pourront les abolir.

    Les états et l’Europe ont pour devoir, en échange de l’exclusivité concernant la violence dite « légitime », de protéger les citoyens. De les protéger de tout ce qui peut être considéré comme une agression.
    L’Europe et les états ne le font pas et au contraire bafouent constamment l’avis de leurs peuples.
    D’ailleurs pour eux : le plus simple est de ne pas demander l’avis aux peuples ou bien de faire un packaging dans les programmes qui fait que l’on vote pour le laxisme en terme de protection afin, par exemple, de garder l’Euro.

    5 ) De quoi avez vous peur ?

    Et bien de n’avoir aucun moyen pour infléchir notre destinée, de nous voir imposer des valeurs qui ne sont pas les nôtres, pour le moins rétrogrades, qui imprègnent tous les actes , toute la journée, d’une grande partie des adeptes de cette religion qui cherche à s’imposer en tant que telle et sans même avoir la possibilité de l’empêcher.
    De n’affronter les invasions de piscine en Niqab qu’avec les mains liées et la fameuse « réduction Ad Hitlerum » de notre H16…

    Ce que je regrette le plus c’est le manque de courage de l’auteur qui ne fait qu’évoquer, et cherche même à le rendre invisible, son Europhilie (de quelle Europe d’ailleurs ?) au lieu de l’assumer.

    • « Qui peut dire actuellement que c’est autre chose qu’un « machin » à vocation économique ? »
      Moi. Ça, c’était avant… Maintenant, le « machin » a vocation principalement politique, sans qu’il ait reçu un quelconque mandat en ce sens (référendums français ou néerlandais sont là pour en témoigner).
      Biden l’a bien dit, dans son style tout en finesse : « We choose truth over facts. » Ils ne vont reculer devant aucun sacrifice (pour les autres) afin de mettre en place leur idéologie (leur « vérité », hein).

      • Oui actuellement vous avez bien raison. Economique et nouvel espace politique (mais pas de nation, déficit démocratique direct, chacun défend ses intérêts nationaux, lobbying intense etc…).

    • Notre civilisation est surtout gréco-romaine avant d’être judéo-chrétienne. C’est ce qui a permis le progrès scientifique et technique, philosophique et littéraire, artistique! Bref l’hégémonie au niveau mondial.

      • J’avais bien cité l’origine « héllénico-romaine » ce qui est moins bien formulé que gréco-romaine effectivement.
        On parle d’inclure la Bosnie dans l’Europe et il est tout de même récent que la Turquie soit, jusqu’à preuve du contraire, disqualifiée pour l’admission.

    • Je suis désolé de vous faire remarquer que cela ne concerne pas que l’Europe des 6, puisque tous les pays de l’Union, sans exception, sont chrétiens. Les seuls en Europe à ne pas l’être sont le Kosovo et l’Albanie musulmans.

  • Le slogan, c’est « protéger, préserver ». Le « ce qui fait l’Europe » qui le complète est anecdotique, c’est un fourre-tout qui ne sert qu’à rendre ce slogan politiquement correct et attractif. Une fois ce slogan seriné et accepté, il est un justificatif commode pour les choix sans cela douteux des dirigeants européens, et permet de lui raccrocher tout et n’importe quoi, en brandissant en contraste toutes les menaces possibles et imaginables.
    Au lieu de promettre un avenir meilleur, ça permet de faire passer une dégradation limitée pour un succès !

    • Me suis fait la même réflexion. Une formulation bien politique et bien peu pragmatique. Suffisamment fourre-tout pour réjouir une bonne partie du spectre politique de l’extreme-droite à l’extrême gauche.
      Deux mots sont importants : protection et valeurs. Ils eclipsent les autres. Mais tracent sur le sable quelques contraintes probables en matière de régulation des migrants (venus d’Afrique) et de protectionnisme économique (vis à vis de l’Asie).
      Mais parce que l’Europe est ce qu’elle est, un grand bateau ivre incapable de diriger autre chose que sa propre population, il ne faut pas s’attendre à grand chose.

  • Ce qui est ébouriffant c’est de se poser la question ! Qu’est-ce que la civilisation Européenne ? On marche sur la tête ! Qu’est-ce que l’Europe, – soyons fous – a créé en valeur artistique, philosophique, sans parler de cultuelle = religion de tolérance – hou là c’est aller trop fort ! – en découvertes aussi bien techniques, technologiques, géographiques, scientifiques ?
    Notre apport civilisationnel, selon notre propre président est nul et non avenu ! Balayons ça d’un coup de menton énergique !
    Nous Européens sommes des nuls,
    et devons tout attendre, tout espérer de « cette immigration, chance pour la France et autres pays de ce continent.
    C’est que la nouvelle Propaganda essaie de nous enfoncer dans le crâne grâce au relais des idiots utiles. (ainsi que pour sauver le climat qui est son alibi majeur)
    La Burka ? un bénéfice culturel !
    Le voile ? un élément cultuel pas méchant ! (le voile ne devait être porté que par les épouses du prophète, pour montrer leur supériorité, leur pureté aux simples femmes du peuple à convertir, c’était un signe de distinction religieuse dans le sens actif càd comme nos bonnes soeurs en cornettes autrefois).
    Mais ces signes s’ils n’étaient pas ostentatoires (pour provoquer) seraient supportables (pas la burka !) s’ils n’étaient accompagnés d’un prosélytisme débutant dès l’école primaire.
    C’est-à-dire une éducation différenciant dès l’origine la valeur d’une fille comme inférieure à celle d’un garçon et de « lois sociales » étrangères à notre mode de vie.
    A Rome on vit comme les Romains.
    Entendant dernièrement une chanson de rap à la radio j’ai été estomaquée par les paroles, outre celle disant qu’il faut en……er la France, il y a celle qui énumère tous les Africains célèbres, ex. Martin Luther King : Africain, tel chanteur : Africain, tel acteur : Africain.
    Pas d’autres paroles que cette énumération, suivie de Africain.
    Bien, avec ce mauvais esprit qui me caractérise, surtout les nuits d’insomnie, j’ai aussitôt pensé : Pasteur, Latécoère, Chateaubriand, Papin, Ravel, Cartier… il y en avait tant que l’on pourrait écrire des encyclopédies ! Et je parle que de la France !
    Mais apparemment nous n’avons pas d’histoire, ni scientifique, ni culturelle. Nous sommes des barbares que « cette chance pour la France » viendra éduquer et rééduquer !

    • Surtout que Martin Luther King na jamais été Africain. Cela revient à dire que Obama est Africain ou Trump Européen.

      • Obama était cité aussi, bien entendu jusqu’à Gandhi !!!
        Mais pas de Mozart, Diesel, Newton, Cook, Colomb , Einstein, bref si quelqu’un veut s’amuser à lister tous les européens qui ont fait avancer les découvertes… dans ces civilisations qui n’ont aucun mérite, je lui souhaite bon courage !
        Mais rien n’est à protéger, à préserver dans ce continent.
        On se demande donc (avec ironie) ce qui attire tous ces gens ici ? Même ces jeunes rappeurs qui nous haïssent à cause du colonialisme.
        C’est passer sous silences les razzias des Sarrasins, s’ils avaient pu nous coloniser ne l’aurait-il pas fait ?
        Il me semble que les Romains, les Huns nous ont rendu visite et service en même temps. Et je n’entends pas de notre part des bordées d’insultes matin-midi-soir contre eux !
        Nous avons su tirer parti de ces expériences, et ne ruminons pas nos échecs ! Les échecs sont formateurs.
        A la place de ces gens « opprimés » ayant en lieu et place de leurs ancêtres, un si fort ressentiment, il me semble que je fuirais le contact des ces « abominables colonisateurs  » plutôt que d’aller leur quémander l’asile, le pain et les soins !

  • Une mauvaise traduction de l’allemand et la polémique est lancée. Je dois dire que le choix du « mode de vie européen » me paraît totalement vide de sens et farfelu , tout comme l’était, d’ailleurs le slogan de M. Macron de « protéger l’Europe »!

    • La première traduction pour « ausmachen » est quand même « éteindre » 🙂 , loin devant « caractériser »…

      • Il date de quand, votre allemand ? A mon époque, allumer / éteindre, c’était « auf/zu machen »

      • Je ne voudrais pas ajouter à la confusion, mais voici une liste (non exhaustive) de différents sens du mot « ausmachen »:

        désactiver , dévisser , arrêter, mettre hors service, interrompre , tourner ;
        exprimer , effacer , étouffer , éteindre , établir , organiser , coordonner, négocier , conclure des accords, déterminer , fixer , venir à bout, prendre rendez -vous , d’ accord , convenir, stipuler
        localiser , pister , traquer , découvrir , explorer , définir , découvrir , reconnaître , explorer , trouver , localiser ;
        détecter (obsolète), enquêter, faire connaître, organiser , venir à bout , se battre , nettoyer , parvenir à un accord, mettre en ordre, l’état des choses, clarifier , communiquer;
        totaliser, additionner, montant , quantifier

        Vous avez le choix.

        La seule chose que je peux dire, c’est qu’à ces mots la représentation qui se forme dans la tête du germanophone que je suis est identique à ci-après:

        qu’est ce qui défini un être humain ?

        « Was macht ein menschliches Wesen aus ? »

        On peut effectivement utiliser la phrase ‘qu’est ce qui fait (défini) un Européen ?’ dans le même sens.

    • Pas du tout vide de sens puisque c’est celui du monde occidental en général, de la France jusqu’à la Nouvelle-Zélande!

  • Personnellement je n’ai peur que d’une chose celle de l’invasion sournoise et dissimulée de populations immigrantes par cette même Europe qui soit disant veut nous protéger mais ne le fera pas. de la poudre aux yeux et de Perlimpinpin.

  • « la protection de notre mode de vie européen fait référence aux valeurs européennes, à savoir la tolérance, l’accueil, l’asile ». Déclaration d’un membre de la commission en cause. Donc, pas de changement dans l’appel d’air aux immigrés clandestins. Ceux qui ont espéré que cette commission allait au contraire nous en protéger se sont lourdement trompés…

  • Parfaitement bien vu.

  • Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrive aisément.

    Il faut reconnaître que « Protéger ce qui fait l’Europe » est une phrase floue. D’où les réactions de rejet du libéral sur le mot « Protéger » qu’il a tôt fait de rattacher au honni protectionnisme. Ou du progressiste vert sur le nom Europe, forcément rejet des Autres. Il manquerait plus que les « valeurs qui font l’Europe » soit migrant, féminisme et elgébétisme, valeurs qu’une certaine Europe à l’Est (avant on l’appelait Jeune) semble guère goûter…

    Pour ma part, je me demandais d’où venaient ces expressions médiatique où on abuse du verbe « faire » : faire France, faire sens, … « ist … ausmacht ». Intéressant…

  • Voilà un article qui devrait combler de joie les sociaux démocrates !

    Désormais, le terme « libérale » a le même sens qu’aux USA: à savoir des loups onusiens déguisés en « gentils » prêchant la liberté, l’amour et la paix…

    Pour exemple:
    Ecouter de la musique baroque est un mode de vie d’origine européenne. Il y en a beaucoup d’autres, il suffit d’ouvrir les yeux, et les oreilles…pour savourer toute l’importance culturelle des pays européens.

    Seule une dictature administrative comme l’union européenne peut ignorer ces faits.

  • Je n’ai déjà pas le même mode de vie que mes voisins, alors l’identité européenne…

  • L’orientation de la rédaction de Contrepoints présente les deux caractéristiques suivantes.
    1. Un libéralisme doctrinal fondé sur les écrits de théoriciens anciens, principalement des économistes. Il en résulte que la réalité du monde actuel n’est pas prise en considération. Cet article l’illustre très bien. On pouvait glorifier sans risque la liberté de circulation des êtres humains il y a un siècle car très peu d’entre eux pouvait effectivement se déplacer. Aujourd’hui les migrations représentent des centaines de millions de personnes dans le monde et ne cessent de croître. Problème nouveau, approche nouvelle. Pourquoi ressasser des préceptes doctrinaux archaïques comme le font les marxistes ?
    2. Un conservatisme sociétal. Le libéralisme n’apparaît que très rarement en dehors du domaine de l’économie (propriété privée et libre concurrence). Or, le libéralisme s’étend bien au-delà de l’économie et l’économie n’est même pas son aspect le plus important. Mais le lectorat est très majoritairement hostile à toute extension des libertés sociétales (mariage homosexuel, PMA, GPA, etc.) si on en juge par les commentaires parfois vulgaires.
    Contrepoints représentent donc un libéralisme conservateur fondé sur une doctrine largement dépassée, parce que le monde a évolué avec une rapidité jamais atteinte. Rien ne vaut en dehors des réalités.

    • @arnophle « à toute extension des libertés sociétales  » oui en ce qui me concerne . Pourquoi ? parce que ces aspects comme beaucoup d’autres ne concernent en rien l’état et n’ont donc pas à être « légalisés » une dépénalisation serait bien suffisante. Chez nous ici et maintenant tout un chacun peut en toute liberté : s’unir, avoir recours à une gpa ou pma sans avoir besoin de l’état . Alors pourquoi ce foin ? Parce que légalisation veut dire gratuité , gratuité payée par tous. Et c’est bien l’objet réel de ce tohu bohu : faire payer aux autres le coût de leurs particularité .

    • Vous n’avez rien compris. Pourtant, les « théoriciens anciens » que Contrepoints cite régulièrement l’expliquent clairement.
      La traduction de la fameuse série TV de Milton Friedman, « Free to choose », a été annoncée sur Contrepoints.
      Dans un des épisodes, Friedman explique la différence fondamentale entre les immigrants du XIXème siècle et ceux d’aujourd’hui : l’Etat-providence. Ses ancêtres ont dû bosser dur, dès leur arrivée en Amérique, pour vivre et se construire un avenir. Les immigrants d’aujourd’hui sont reçus avec les bras ouverts par des Etats irresponsables qui leurs offrent gîte et couvert avec l’argent gratuit des autres. La différence de nombre que vous évoquez est juste une conséquence de cette situation, elle n’est pas une cause.

    • Le pb des marxistes n’est pas qu’ils ressassent des préceptes archaïques, c’est qu’ils ne veulent pas remettre en cause des principes assis sur des postulats erronés, qui, de plus, ont fait la preuve de leur dangerosité .
      Je suis très loin de partager vos convictions en ce qui concerne le sociétal . Droit aux mariages homosexuel, no pb, c’est un choix entre personnes libres et consentantes, PMA pour un couple hétéro ayant une impossibilité médicale de procréer, no pb . Là ou j’ai quelques réticences c’est lorsque la reconnaissance du droit de disposer de son corps et de sa vie débouche sur le droit a… . Il suffit de voir les problèmes que crée l’accouchement sous X pour se poser un minimum de questions au sujet de la PMA et GPA pour des couples homosexuels . Ce n’est pas, en elle même l’homosexualité qui pose problème, c’est le résultat final d’une éducation ou les 2 sexes sont indifferrenciés et l’ennui, c’est tout de même que si cela s’avère être une erreur, c’est le gamin qui paie la note . Que l’on m’apporte la preuve par la réalité que cela pas d’incidence négative, et, pour moi, l’affaire est réglée . En attendant je reste dans le doute sur le bien fondé d’une décision à ce sujet . Je suis sûr que quelqu’un convaincu que rien ne vaut en dehors des réalités peut comprendre ça …

      • «c’est tout de même que si cela s’avère être une erreur, c’est le gamin qui paie la note»

        ça reste à prouver. En revanche des parents (ou un des parents) conventionnels qui refusent l’homosexualité, ou tout simplement la vie choisie par leur enfant, et pousse ce dernier au suicide, ça existe. A ce petit jeu des erreurs on peut passer la nuit et tout le monde en prendra pour son grade.
        En fait, l’influence de l’éducation des parents est bien moins importante que vous ne le pensez. Les vrais éducateurs sont les pairs. La pire des erreurs, pour un parent est de forcer la nature de son enfant. Un parent a pour mission d’accompagner sans enfermer l’esprit et protéger jusqu’à ce que l’enfant soit suffisament autonome.

        • Les théories modernes de l’éducation ne disposent d’aucun moyen d’évaluation de leurs performances, car nous n’avons pas assez de recul pour les évaluer.
          Les anciennes, par contre, tant honnies par nos « experts » ès « sciences sociales », ont permis à l’humanité d’arriver là où elle est aujourd’hui. Si elles étaient si pourries que ça, pensez-vous que les résultats auraient été à la hauteur ?
          Le conservatisme a une énorme qualité, il respecte les faits.

          • Réponse hors sujet ! Qui parle de théorie ? Qui dit que l’ancien est pourri ? Discernement zéro comme d’habitude, ça doit être un attribut du conservatisme enfin de celui qui s’en revendique.

            • « l’influence de l’éducation des parents est bien moins importante que vous ne le pensez. Les vrais éducateurs sont les pairs. »
              Ça c’est pas de la théorie, parce que vous SAVEZ. Vous êtes un progressiste, un vrai de vrai. Je veux bien me revendiquer conservateur dans ces conditions.

              • Ce n’est pas une théorie c’est un constat, un fait, que des parents un peu sincères admettront Il existe une litterature abondante sur le sujet. Je réagissais uniquement sur l’argument « erreur » de pabizou qui est discutable.
                Ensuite pour votre gouverne, je ne suis ni pour ni contre que deux parents du même sexe élèvent des enfants, car de toute façon cela est une réalité avant même une quelconque loi, que cela nous plaise ou non.

                • Voilà ! Vous avez quoi comme données statistiques ? Combien d’enfants élevés selon les théories « modernes » ? Combien arrivés à l’âge adulte ? Combien de vieux ? Combien d’entre eux suivis ?
                  Nous n’avons même pas une image de l’impact réel de la généralisation des familles monoparentales, c’est dire…
                  Quant aux enfants des familles homosexuelles, les statistiques sont encore plus inexistantes. Mais la conviction est plus forte que tout. Que vous faites confiance à la « littérature abondante », publiée principalement dans des buts de propagande, est un signe fort.

                  • Je vous recommande la lecture du bouquin de Judith Harris : Pourquoi nos enfants deviennent ce qu’ils sont.
                    Rassurez-vous ce n’est pas de littérature pour boboïdes.

        • En dehors de vos convictions, auriez au moins quelques argument fondés sur une réalité controlable . A ce petit jeu des erreurs, le seul qui risque d’en prendre pour son grade, c’est le gamin J’ai bien l’impression que ça n’a pas une grande importance pour vous, c’est votre problème, mais ne me demander pas d’approuver votre inconscience et votre manque de responsabilité .

          • Décridibiliser l’autre en affirmant son irresponsabilité est en effet imparable. Vous êtes si merveilleux et irréprochable. Tant mieux pour vous !

            Il n’y a rien que je prise autant que l’esprit critique, il n’y a rien que je déteste autant que l’esprit partisan !

            Bonne journée

  • « was Europa ausmacht » : ce qui défini l’Europe

    « was Europa macht »: ce que fait l’Europe

  • Croyez-vous vraiment à ce slogan de « protéger le mode de vie européen »? Sérieusement?
    C’est juste un titre donné pour rassurer, pour jeter de la poudre aux yeux de cette frange de la population européenne préoccupée par cette question d’immigration illégale massive. Mais la politique de l’UE ne changera pas d’un pouce: frontières ouvertes, bateaux et argent gratuit des autres pour tous les migrants.
    La crédulité des gogos ne laisse pas de me sidérer!

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
4
Sauvegarder cet article
1983-2014. Les biotechnologies végétales en Europe, de l’enthousiasme au suicide technologique

Pour comprendre le vote récent du Parlement européen sur ce que l’Union européenne nomme les nouvelles techniques génomiques (NGT), il faut remonter à l’invention de la transgénèse végétale en 1983. C’est-à-dire la possibilité de transférer directement un gène (un fragment d’ADN) d’un organisme quelconque, d’où ce gène a été isolé, vers une plante (c'est aujourd’hui possible pour presque toutes les espèces végétales cultivées). Cette dernière porter... Poursuivre la lecture

Six cents, soit presque deux par jour : c’est le nombre d’agriculteurs qui se suicident chaque année en France. Ce nombre en augmentation illustre tristement une condition agricole faite d’isolement, un isolement qui n’a d’égal que la dépendance des exploitants aux subventions publiques en tous genres. À titre d’exemple, en 2019, ces aides représentaient en moyenne 74 % des revenus des agriculteurs, et jusqu’à 250 % pour les producteurs de viande bovine.

Isolés socialement mais fonctionnaires de fait, les agriculteurs ont tout récemmen... Poursuivre la lecture

4
Sauvegarder cet article

Un article d'Alain Mathieu

 

Il est difficile de trouver un Français plus représentatif de nos hauts fonctionnaires que Jean-Pierre Jouyet.

Son CV accumule les plus hauts postes financiers : directeur du Trésor, la plus prestigieuse direction du ministère des Finances, chef du service de l’Inspection des Finances, le corps de fonctionnaires le plus influent, président de l’Autorité des marchés financiers, qui règlemente la Bourse, directeur général de la Caisse des dépôts et président de la Banque Publique d’Investis... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles