Le libéralisme, ce n’est pas que de l’économie, c’est aussi une éthique de vie !

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Le libéralisme, ce n’est pas que de l’économie, c’est aussi une éthique de vie !

Publié le 10 septembre 2019
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Par Patrick de Casanove.

Même si la France connaît des embellies économiques, liées à des circonstances extérieures, la situation de fond du pays ne varie pas, parce que les fondamentaux dirigistes de notre pays ne varient pas.

Objectivement notre pays ne va pas bien. La classe politico-médiatique a trouvé, avec le libéralisme, un bouc émissaire facile aux malheurs de l’humanité en général et de la France en particulier. À peine lui concède-elle une meilleure efficacité économique que la social-démocratie. Mais, dit-elle, c’est au prix d’une augmentation des injustices sociales et des inégalités. Cette assertion justifie que le gouvernement continue à piller allègrement les richesses créées par les Français et à réglementer sans scrupule les moindres détails de leur vie privée.

La chimère du jour

C’est ce que Bastiat nomme la spoliation légale.

« C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi (1850)

En France, ni les médias, ni les politiciens, ne remettent en cause la spoliation légale. Ils ne contestent pas non plus aux socialistes, au sens donné par Bastiat, qu’ils soient les seuls à définir ce qui est moral et juste. Ni qu’ils revendiquent l’apanage de la morale et de la justice. Apanage qu’ils se sont attribués en dépit de tous les drames accumulés au cours de l’Histoire et dont ils portent la responsabilité.

C’est cette politique de spoliation légale qui induit les difficultés économiques, le chômage élevé et chronique, les dettes et les déficits publics, les pénuries de logement (la rareté organisée, les logements difficiles à trouver, les sans-logis, les mal-logés), les pénuries dans le système de soins, la défaillance de l’Éducation nationale, la mise à mal par des politiques idéologiques de la filière agricole, de pans entiers de notre industrie (chimie, automobile et en particulier filière diesel, bientôt filière nucléaire etc.). Sans oublier l’insécurité, la perte des repères culturels et civilisationnels. On cherche en vain là-dedans la diminution des injustices sociales et des inégalités.

Il est probable que les gouvernements successifs soient, quoi qu’ils disent, bien conscients de l’échec flagrant de leurs politiques. (Sinon le problème est encore plus grave.) Malheureusement ils restent dans le déni de la réalité. Ne voulant pas voir, ils continuent à tordre dans tous les sens un système vicié au départ, en répétant comme un mantra qu’il finira par conduire à la prospérité, à la justice et à l’égalité. Ladite réforme des retraites, grande affaire du quinquennat et de cette rentrée 2019, n’échappe pas à cette règle.

Or :

  • il n’est pas possible de demander à un système de donner des résultats incohérents avec ce pour quoi il est conçu. Ce système est conçu pour servir et renforcer l’État. Or « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » L’État (1848) ;
  • les politiciens ne peuvent résoudre les problèmes qu’ils ont engendrés.

Or les politiciens veulent être réélus. Ils doivent continuer à acheter des voix et à faire en sorte que leurs clients vivent, grâce à eux, aux dépens des autres. C’est donc la fuite en avant. Ne pouvant obtenir de résultats positifs dans la vraie vie, ils doivent :

– désigner des boucs émissaires tels que les agriculteurs, les automobilistes, la grande distribution, les GAFA, les industriels avec une mention particulière pour les multinationales…

– fuir dans le grandiose et la futurologie algorithmique. C’est l’écologisme qui veut « sauver la planète »

– détruire la culture et les racines de la population pour lui faire perdre ses repères et lui en implanter de nouveaux

– museler la liberté d’expression et contrôler l’information. Personne ne doit crier « Le Roi est nu ! ». Pour cela nul besoin d’un retour à un ministère de l’Information ni à la censure. Les médias actuels sont non seulement parfaitement formatés, mais très conscients de leur mission d’éducation des foules à la vérité.

– se réfugier dans la com. Voir le G7.

Cela doit changer. Pour que la France s’en sorte, il ne faut pas de fausses réformes. Il faut vraiment sortir du système. Il faut commencer par quelque part. Commençons par revenir au droit de propriété. Par exemple : rendre aux gens l’intégralité de la richesse qu’ils créent (pour un salarié c’est le salaire complet), ne les soumettre qu’à une imposition faible et proportionnelle. Grâce à quoi chacun aura les moyens d’accomplir son projet de vie.

Il faut savoir que le libéralisme est une éthique de vie qui consiste à respecter les droits naturels de tout être humain : Liberté, Propriété, Personnalité. Les droits naturels étant liés, porter atteinte à l’un détruit les autres. Mais restaurer l’un entraîne automatiquement la restauration des autres. Le libéralisme consiste également à se défendre, y compris par la force, si ces droits naturels sont mis à mal, ou à défendre tout Homme qui voit ses droits naturels attaqués. C’est uniquement parce que la loi défend les droits naturels qu’elle est juste. Elle ne porte tort à personne, en particulier elle ne vole personne. Elle protège les incitations productives, les incitations de chaque individu à innover. Elle assure sa sécurité. Chacun a la certitude que nul ne viendra voler son bien, attenter à sa personne, à sa famille ou à ses proches, ni attenter à leur liberté. Chacun poursuit son projet de vie. Nous arrivons à ce que Bastiat appelle les harmonies économiques. C’est parce que le libéralisme est juste qu’il est économiquement performant. C’est pourquoi le libéralisme est légitime pour contester aux socialistes l’apanage de la morale et de la justice. Qui plus est, le libéralisme n’a jamais été appliqué en France. Il n’est donc pour rien dans la situation actuelle.

Il est donc aisé de comprendre que le respect des droits naturels individuels est essentiel à une bonne santé économique et sociétale de la France. C’est pourquoi le Cercle Frédéric Bastiat a décidé de consacrer son dixième Week-end de la liberté à « En finir avec l’inflation réglementaire et législative » qui nous tue, pour « revenir au droit de propriété » qui nous sauvera. De plus, compte tenu des dernières lois votées en France qui restreignent la liberté d’expression, le Week-end de la liberté reste un havre où la parole est libre et les débats courtois.

« Chacun de nous tient certainement de la nature, de Dieu, le droit de défendre sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, […] Si chaque homme a le droit de défendre, même par la force, sa personne, sa liberté, sa propriété, plusieurs hommes ont le droit de se concerter, de s’entendre, d’organiser une force commune pour pourvoir régulièrement à cette défense. » La loi (1850)

Vous l’avez compris : prôner le respect des droits naturels individuels et leur défense, y compris par la force, n’est pas politiquement correct. C’est pourquoi il faut les faire connaître et les défendre. C’est pour cela que le Cercle Frédéric Bastiat existe.

Venez assister au dixième Week-end de la liberté du 20 au 22 septembre 2019 « En finir avec l’inflation réglementaire et législative, revenir au Droit de Propriété »

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  • Bravo Patrick, encore une fois en ta qualité de médecin tu nous délivres là la meilleure ordonnance que l’on puisse attendre pour guérir de la maladie propagée par un socialisme aujourd’hui maquillé en social-libéralisme. Macron et ses sbires sont des escrocs !

  • On aura un début de prise de conscience des citoyens le jour ou Bastiat fera partie du programme scolaire.

    On peut toujours rêver…

  • Pour le moment ce Gouvernement ne vit qu’avec l’argent du contribuable qui paye des impôts.C’est l’argent des autres comme le disait Mme M.Tatcher. A préciser que dans cette Assemblée Nationale on y trouve que d’anciens socialistes ou des apprentis députés.

  • J’ai cru au début enfin lire un bon article. Puis ya eu le paragraphe sur le tout-va-mal à cause de l’Etat. (Pénurie de logement ? 17% des logements de Paris sont vides…), et ensuite cette phrase « perte des repères culturels et civilisationnels. » Or, il m’a été rappelé plusieurs fois par des contributeurs ici que le libéralisme ne s’occupait pas de morale, d’éthique, d’idéologie, etc.
    La phrase « le libéralisme n’a jamais été appliqué en France. Il n’est donc pour rien dans la situation actuelle. » m’a fait rire. Réellement. C’est pas courant car je suis pas un comique. Mais l’auteur oui apparemment.
    Sinon, j’avoue que cet article est très intéressant, il pose et repose certaines bases du libéralisme que certains (dont moi) oublient parfois.

    • « Les logements inoccupés s’entendent par l’addition des logements vacants avec les logements occasionnels et les résidences secondaires » (site paris.fr). Donc les hôtels, les locations saisonnières, les résidences secondaires, les pieds à terre. Donc tout ça c’est vide, ça ne sert à rien, vite la réquisition pour des migrants (ou des députés).
      Je ne parle même pas des appartements n’ayant pas reçu l’autorisation d’être loués, ou ceux vides mais habités par 15 clandestins.
      En cherchant bien dans ces appartements vides, peut être allez vous trouver les 3 millions de centenaires français.

      • Désolé mais selon l’INSEE : « Un logement occasionnel est un logement ou une pièce indépendante utilisée occasionnellement pour des raisons professionnelles (par exemple, un pied-à-terre professionnel d’une personne qui ne rentre qu’en fin de semaine auprès de sa famille). », rien à voir donc avec les hôtels.
        Qui parle de réquisition ? Vous. Pas moi.
        C’est quoi cette histoire de 3 millions de centenaire ?

        • Ok pour l’hotel. Reste que très peu de logements à Paris payent la taxe sur les logements vacants. Mais c’est vrai que l’état français ne fait pas de zèle quand il s’agit de taxer, donc c’est surement sous évalué… Je lisais le site officiel de notre chère ville
          https://www.paris.fr/pages/le-saviez-vous-17-des-logements-parisiens-sont-inoccupes-6531
          Le paragraphe suivant passe au choses sérieuses, interdire toutes ces locations bien trop libérales. Moi qui pensais que l’article allait s’enchanter sur le dynamisme locatif et touristique de la ville, je suis trop naïf. Sinon France stratégie parle de réquisition.
          Quant aux 3 millions de centenaires, c’est le nombre de centenaires « officiels » assurés par la SECU. J’accorde la même confiance au dénombrement des 232000 logements vides « officiellement » qu’au compte des centenaires français…

          • Vous dites tout et son contraire, c’est fou. J’essaye de dépatouiller :
            Très peu de logements payent la taxe sur les logements vacants ? Quid donc de la rage taxatoire dénoncée ? L’Etat pas foutu de savoir ce qu’il doit taxer ? Quid de l’horrible intrusion systématique de l’Etat dans les comptes et les vies ? Quid de l’Etat réputé savoir au centime près ce que vous avez et gagnez mais infoutu de faire un recensement ?
            Le paragraphe du site de Paris.fr est clair : « La Ville ne cherche pas à interdire aux particuliers la location occasionnelle de leur logement. En revanche, elle dénonce les fraudeurs, souvent multipropriétaires, qui mettent en location sur les plateformes de très nombreux logements. Cela cause des nuisances aux voisins, fait monter le prix de l’immobilier, concurrence l’hôtellerie qui, elle, s’acquitte de ses obligations. »
            Parce que les proprios qui sont à la tête d’un petit empire locatif sur AirBnb, c’est en effet un souci pour les loyers et les logements disponibles à l’achat ou à la location. Toujours pas la moindre trace de l’Etat qui organise la pénurie (que du contraire !)
            Je ne défends nullement l’Etat ou les proprios, je remets juste les pendules à l’heure.
            J’ai noté que, selon le site Paris.Fr, les arrondissements comptants le plus de logements inoccupés sont les arrondissements les moins riches de Paris (si je me réfère au % d’ISF et à l’impôt moyen). Le 4, 3, 10, 1, 2. Il doit y avoir un lien, mais je ne sais pas trop lequel.

            Pour les 3 millions de centenaires, faut pas chercher loin (j’ai pas cherché loin et je vous mets un article de LCI (oui, ya mieux je sais) : https://www.lci.fr/population/qui-sont-les-3-millions-de-centenaires-reputes-en-vie-par-l-insee-2131285.html

          • Vous dites tout et son contraire, c’est fou. J’essaye de dépatouiller :
            Très peu de logements payent la taxe sur les logements vacants ? Quid donc de la rage taxatoire dénoncée ? L’Etat pas foutu de savoir ce qu’il doit taxer ? Quid de l’horrible intrusion systématique de l’Etat dans les comptes et les vies ? Quid de l’Etat réputé savoir au centime près ce que vous avez et gagnez mais infoutu de faire un recensement ?
            Le paragraphe du site de Paris.fr est clair : « La Ville ne cherche pas à interdire aux particuliers la location occasionnelle de leur logement. En revanche, elle dénonce les fraudeurs, souvent multipropriétaires, qui mettent en location sur les plateformes de très nombreux logements. Cela cause des nuisances aux voisins, fait monter le prix de l’immobilier, concurrence l’hôtellerie qui, elle, s’acquitte de ses obligations. »
            Parce que les proprios qui sont à la tête d’un petit empire locatif sur AirBnb, c’est en effet un souci pour les loyers et les logements disponibles à l’achat ou à la location. Toujours pas la moindre trace de l’Etat qui organise la pénurie (que du contraire !)
            Je ne défends nullement l’Etat ou les proprios, je remets juste les pendules à l’heure.
            J’ai noté que, selon le site Paris.Fr, les arrondissements comptants le plus de logements inoccupés sont les arrondissements les moins riches de Paris (si je me réfère au % d’ISF et à l’impôt moyen). Le 4, 3, 10, 1, 2. Il doit y avoir un lien, mais je ne sais pas trop lequel.
            Pour les 3 millions de centenaires, faut pas chercher loin (j’ai pas cherché loin et j’ai trouvé toutes les infos). L’INSEE explique ce nombre facilement, et cela n’a aucune influence sur quoi que ce soit. Mais ça agite les gens facilement.

            • L’incompétence de l’Etat n’excuse pas l’Etat. L’existence d’une taxe suffit à démontrer la rage taxatoire, peu importe qu’elle soit appliquée. Et quand il en existe plus de 400, ce n’est plus de la rage, mais de la démence, pathologie consécutive à l’obésité morbide étatique.

              AirBnb ne fait pas monter les loyers, l’achat du bien n’ayant jamais été fait en vu de le mettre en location de longue durée. Ce qui ne participe pas à un marché ne peut influencer les prix de ce marché. Ou alors, on va accuser n’importe quel propriétaire de sa résidence principale de faire monter les loyers. C’est un procès d’intention, le même que lorsque l’Obèse se plaint de son mankagagnégné, avec sa mauvaise foi caractéristique.

              Que l’Etat cesse de construire des HLM, qu’il privatise les HLM existants, qu’il cesse de concentrer les ministères à Paris (il paraît qu’il y a de la place à Vichy…), qu’il cède ses emprises foncières inutiles, et les loyers baisseront. Comme par miracle. L’Etat est responsable de la pénurie pour la bonne raison qu’il est le seul en mesure de la créer. Une pénurie est toujours partout une action publique volontaire.

              Ne pas confondre pénurie et rareté. Le marché libre gère la rareté au bénéfice de tous. L’Etat crée la pénurie aux dépens de la plupart pour engraisser une minorité.

              • Tout à fait. Le seul moyen de faire baisser les prix et rendre Paris accessible est d’augmenter l’offre. Il n’y pas peut être pas beaucoup de terrains disponibles, mais il y a plein de logements « hors marché »

            • Voyons la taxe sur les logements vacants vient s’ajouter aux autres taxes. Vous croyez tout même pas que l’on cesse de payer la taxe foncière par exemple…
              J’ai fait pas mal de airbnb à paris pour le travail, je pense que ça m’a simplifié la vie plutôt…
              Enfin que les arrondissements les moins riche soient les plus concernés n’est pas étonnant: quand vous avez besoin d’un pied à terre, vous cherchez pas trop cher. On est moins exigent pour sa résidence secondaire que pour sa résidence principale.
              Quand aux centenaires, l’INSEE explique ce nombre facilement, et moi le nombre d’appartements « vides », je l’explique facilement aussi. Cela n’a aucune influence sur quoi que ce soit. Mais ça agite les gens facilement….

    • Qu’est-ce que ça peut bien faire que des logements soient vides ? S’ils ne sont pas mis en location, cela signifie simplement que leurs propriétaires ne souhaitent pas qu’ils soient proposés sur le marché. Vide ne signifie pas disponible.

      Sinon, quel rapport entre morale et idéologie ?

      Enfin, quand donc le libéralisme a-t-il été appliqué en France ? Un exemple historique ?

      • 17% de logements inoccupés et non disponibles (230.000), c’est étonnant, mais bon, il est possible que leurs proprio ne souhaitent pas leur proposer sur le marché, et donc, comme vous le dites si bien, l’Etat n’organise pas la pénurie. Merci CAvaignac, nous sommes bien d’accord.
        Morale et idéologie ? Je pense que c’est vous qui m’avez dit que le libéralisme n’était pas une idéologie car il ne s’occupait pas de morale.
        Le libéralisme a été appliqué depuis au moins la DDH. Tout comme le socialisme. Pas un système « pur ». Mais par-çi par-là, son influence s’est ressentie dans des lois et décisions.
        Comme vous un doctrinaire intégriste, vous êtes persuadé que la moindre goutte de social(isme) pollue l’entièreté du système politique et de la société.

        • L’Etat n’organise pas la pénurie sauf s’il incite les propriétaires à ne pas mettre leurs logements sur le marché, ce qu’il fait à l’évidence avec ses lois favorisant outrageusement les locataires indélicats et ses taxes détruisant la rentabilité de l’immobilier.

          Sûr que 57% de dépenses publiques, sans compter toutes les entreprises « privées » plus ou moins sous contrôle de l’Etat, c’est une goutte dans l’immonde océan du libéralisme. Tant qu’on n’est pas à 100% de collectivisation, la société est infiniment trop libérale. Comme exemple de doctrinaire intégriste, vous en tenez une belle couche.

          Malheureusement, je ne me souviens pas avoir débattu morale ou idéologie avec un poisson rouge. A votre disposition toutefois.

          • Je vous retourne le fait que selon vous, tant qu’on est pas 100% de libéralisme, la société est infiniment trop sociale/humaine/solidaire/libre/égalitaire/autre.
            Sinon, j’ai repensé à votre demande de vous dire quand le libéralisme a été appliqué en France (et en Europe et dans le monde par la même occasion). Ben c’est simple cher Cavaignac. C’est très simple. Il est régulièrement rappelé sur ce site et dans les commentaires le formidable bond de l’espérance de vie, de richesse, de valeurs, de sciences, de technologies, d’échanges, de commerce, de productivité agricole, minière, capitalistique, etc… Alors, cher Cavaignac, si le libéralisme n’a jamais été appliqué, toutes ces avancées sont le fruit des politiques socialistes.

            • Je vous ai simplement demandé quand, selon vous, le libéralisme avait été appliqué. Mais vous êtes tellement enfoncé dans votre aggressivité délirante que vous n’êtes même plus en mesure de comprendre les questions simples. Vous aviez l’air tellement sûr de vous, j’espérais naïvement une référence historique, un commentaire argumenté, un propos intelligible.

              Je cite : « tant qu’on n’est pas à 100% de libéralisme, la société est infiniment trop… libre ».

              Trop longtemps hors du bocal ?

              • Ben non, puisque selon moi, une société 100% libérale au sens où vous l’entendez n’est pas une société où les gens sont libres.
                Désolé pour mon « agressivité », mais quand on me prend pour un kon, je réagis mal.
                Et je vous demande : « toutes ces avancées sont-elles le fruit des politiques socialistes ? »

                • Répondez à la question au lieu de fuir. Ca vous aidera à comprendre.

                  • bah ch’ai pas moi.. genre la privatisation des grands groupes industriels ? Sarkozy ? La fiscalité favorable à certaines niches fiscales ? Le fait qu’un commerçant peut décider de son prix de vente, gérer ses stocks, vendre à peu près ce qu’il veut à qui il veut ?
                    Le libéralisme est un courant de fond en France, tout comme le socialisme.
                    J’ai répondu à votre question, pouvez-vous répondre à la mienne ? « toutes ces avancées sont-elles le fruit des politiques socialistes ? »

                    • Pour être privatisé, il faut d’abord être collectivisé.
                      Pour qu’une niche fiscale existe, il faut d’abord qu’il existe une taxe.
                      Quand un commerçant est taxé au point d’avoir une activité déficitaire, quand on empêche les voitures de rejoindre son commerce, quelle liberté ?

                      Autant de démonstrations du socialisme dominant. Compenser les défauts les plus manifestes du socialisme n’est pas être libéral. Aujourd’hui, le peu de liberté restant ne permet plus le progrès humain. Quand le poids de l’Etat ne dépassait pas 1/3 du PIB, une certaine liberté pouvait agir pour favoriser le progrès humain. Depuis les années 70 ou 80, l’Etat a entrepris de piller cet héritage. Désormais hyperendetté, dans un pays qu’il a épuisé de taxes et de normes, le parasite obèse n’en a plus pour longtemps.

                      Si vous voulez être crédible, la prochaine fois, répondez mieux.

                    • Mais.. Cavaignac.. vous ne m’avez pas répondu.
                      Vous partez en jetant votre cape sur votre épaule, au galop sur votre cheval, fier et gagnant ? Vous n’êtes pas crédible.. vous fuyez. Mais bon.. on se retrouvera !!
                      (yaaaa yaaa, je cravache mon poney et m’en vais dans la poussière)

                • On n’est pas à 100% socialiste. Seulement 57%. Il reste 43%. Si vous mettez des bâtons dans les roues de quelqu’un et qu’il arrive encore à avancer, dites vous que c’est le fruit de votre politique?
                  Ou alors: Nos politiques socialistes bien plus libres que celles de Kim jong Un permettent à tous les français de manger à leur faim. Doit on les remercier?
                  Oui en France il y a eu quelques progrès ces 50 dernières années, mais non je ne dirais pas qu’elles sont le fruit de nos politiques, mais plutôt malgré nos politiques.

        • C’est marrant car dans mes souvenirs, la DDH, 3 ans après on appliquait la terreur. Puis la dictature, puis l’esclavage, puis la monarchie, puis la dictature. Les noirs d’Haiti étaient égaux aux français, mais un peu moins que les autres…
          Entre 70 et 14, une petite parenthèse plus libérale. Puis la guerre, le régime de Vichy et sa suite, le modèle social français.
          Si pour vous 57% n’est qu’une goutte, alors oui, la France est libérale.

          • je n’ai jamais dit que la France était libérale, et elle n’est pas socialiste non plus. Elle a un modèle social (qui prend l’eau de toutes parts).
            Je lis pour le moment le journal Kairos, journal anti-productiviste belge. C’est du lourd. Du très haut niveau, mais aussi un parti pris quasi extrême dans lequel je ne me retrouve pas. Et ce qui est dit contre le gouvernement français, ça ne dresse pas du tout un portrait de franche rigolade sociale/socialiste. Les visions sont tellement différentes des différents côtés que j’ai l’impression que le monde est schizophrène.
            Tant que je vous parle, je ne vous connais pas, mais pourriez-vous me renseigner un ou deux écrits (pas trop longs, j’ai déjà une pile de livre en retard) d’auteurs libéraux ? (Pas Hayek, j’ai déjà lu). Avec le thème notamment de la liberté et de l’égalité, j’aimerais creuser ce sujet. SInon, autre chose. Merciiii. Bisou sur le nez.

  • Un très bel article mais Saint-Paul-Lès-Dax, c’est un peu loin de chez moi… Dommage…

  • Ce que vous dites est juste, mais nous partons de tellement loin – spécialement en France… les esprits sont tellement imprégnés d’égalitarisme, de socialisme, de marxisme culturel… tout fout le camp, à tous points de vue.
    Évidemment que le droit de propriété est fondamental et que le socialisme consiste, sous des prétextes fallacieux d’ordre « moral », à organiser la spoliation « légale » des propriétaires.
    Mais le mal est encore plus profond : il est spirituel, les gens, en grande majorité, ont perdu TOUS leurs repères. Un exemple ? La famille, que Macron et son équipe sont en train de finir de détruire.
    Je crains que la France et les Français ne doivent descendre bien bas avant d’ouvrir les yeux, de recouvrer leur bon sens, leurs repères et valeurs « naturelles », et enfin remonter la pente.

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