Non, nous n’allons pas être à court de forêts !

Dès l’instant où l’on atteint environ 4 500 dollars de PIB par habitant dans un pays, les surfaces boisées commencent à augmenter.

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Forest by Kohei314(CC BY-NC 2.0)

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Non, nous n’allons pas être à court de forêts !

Publié le 9 septembre 2019
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Par Alexander C. R. Hammond.
Un article de HumanProgress

Récemment, sur la BBC, Deborah Tabart de la Australia Koala Foundation a indiqué que « 85 % des forêts avaient disparu au niveau mondial ». Fort heureusement, il n’en est rien.

Plus encore, en raison de l’afforestation dans les pays développés, la déforestation nette a presque cessé. Je suis sûr qu’en évoquant des préoccupations environnementales, Tabart n’était animée que de bonnes intentions mais des affirmations tirées par les cheveux n’apportent rien. Il faut remettre l’église au milieu du village.

Après avoir cherché des preuves à même d’apporter de l’eau au moulin de Tabart, un article de GreenActionNews est la source la plus proche que j’aie pu trouver, et d’après cet article, 80 % des forêts de la planète ont été détruites. L’ennui avec cette affirmation, c’est que selon les Nations Unies, il reste sur Terre 4 milliards d’hectares de forêts. Pour relativiser, il y a sur l’ensemble du globe terrestre 14,8 milliards d’hectares de terres.

Pour que 80 % des surfaces boisées aient déjà été détruites et pour qu’il en reste 4 milliards d’hectares, il faudrait que 135 % de la surface de la planète aient été précédemment couverts de forêts. L’affirmation de GreenActionNews n’implique pas seulement que 5,2 milliards d’hectares de déforestation se sont produits sur les océans mais que chaque parcelle de terre sur la planète ait déjà été boisée. Les anciens déserts, les marécages, toundras et autres prairies doivent s’en gausser.

Chose amusante, selon GreenActionNews, « les forêts ne sont pas réparties de façon normale : les cinq pays les plus richement dotés sont la Fédération de Russie, le Brésil, le Canada, les États-Unis d’Amérique et la Chine. » Il n’y a pas toujours une relation entre la taille d’un pays et ses zones boisées mais il est à peine « anormal » que les cinq pays les plus étendus possèdent aussi les zones boisées les plus importantes.

Quoi qu’il en soit, un peu plus de 31 % de la planète sont couverts de forêts. La Terre continue bien à perdre des zones forestières mais il faut prendre en compte le rythme et la localisation de ces pertes. Selon la Food and Agriculture Organisation (FAO) des Nations Unies, le rythme annuel de déforestation a diminué de plus de la moitié depuis les années 1990. Entre 2010 et 2015, la Terre a gagné 4,3 millions d’hectares de forêts chaque année, tout en en perdant 7,6 millions par an. Ce qui équivaut à une diminution nette de 0,08 % de zones forestières chaque année.

Certains avancent que ces données sont erronées car la FAO inclut dans sa définition des zones boisées les forêts naturelles et les plantations d’arbres. Mais cette critique n’est pas fondée. La FAO indique clairement que « 93 % de la zone forestière globale, soit 3,7 milliards d’hectares en 2015, » étaient de la forêt naturelle. Les zones naturelles ont diminué à un rythme moyen de 6,5 millions d’hectares par an sur les cinq dernières années, une réduction par rapport aux 10,6 millions d’hectares par an dans les années 1990. Autrement dit, la perte de forêts naturelles diminue de 0,059 % chaque année et tend vers zéro.

La raison pour laquelle la plupart des gens se méprennent sur l’état des forêts dans le monde est que les articles de presse ignorent souvent le boisement. Sur à peu près la moitié de la planète, il y a un reboisement net et, comme le dit Matt Ridley, cela ne se produit pas malgré le développement économique, mais grâce à lui.

Les régions du monde les plus riches, comme l’Amérique du Nord et l’Europe, n’ont pas seulement augmenté leur surface boisée. Elles ont plus de forêts qu’avant l’industrialisation. Le Royaume-Uni, par exemple, a plus que triplé sa superficie forestière depuis 1919. Il va bientôt atteindre des niveaux équivalents à ceux enregistrés dans le Domesday Book, il y a presque un millénaire.

Il n’y a pas que les pays riches à faire l’objet d’un reboisement net. La « courbe environnementale de Kuznets » est une notion qui suggère que le développement économique mène d’abord à un déclin environnemental qui commence à s’inverser après une période de croissance.

Une fois que les pays atteignent ce que Ridley nomme la « transition forestière », soit environ 4500 dollars de PIB par habitant, les zones boisées commencent à croître. Parmi les pays qui ont atteint cette phase de transition et constatent un reboisement net, la Chine, la Russie, l’Inde, le Vietnam et le Bangladesh.

Les pauvres ne peuvent pas vraiment se permettre de se préoccuper de l’environnement car d’autres priorités – comme la survie – importent plus. Si cela implique qu’un animal rare soit tué et mangé, alors soit. « L’environnement est un produit de luxe » affirme Tim Worstall de l’Institut Adam Smith, « c’est une chose pour laquelle nous dépensons plus de notre revenu, à mesure qu’il augmente. »

Une étude récente de l’Université d’Helsinki souligne qu’entre 1990 et 2015, dans les pays à hauts et moyens revenus, la surface forestière annuelle a crû de respectivement 1,31 et 0,5 % alors que dans 22 pays à faibles revenus elle a diminué de 0,72 %.

La courbe Kuznets n’est pas seulement applicable aux zones forestières mais aussi à la biodiversité. Ridley donne l’exemple de trois grands prédateurs : les loups qui vivent dans les pays développés d’Europe et d’Amérique du Nord, les tigres principalement en Inde, en Russie et au Bangladesh où les revenus sont d’un niveau intermédiaire, et les lions, en Afrique subsaharienne pauvre. Selon la courbe de Kuznets, le nombre de loups augmente rapidement, les tigres sont stables depuis 20 ans (et commencent tout juste à augmenter) alors que les lions continuent de diminuer.

Pour encourager le reboisement et la protection de la nature, la réponse est simple : adopter des politiques économiques qui favorisent un développement et une urbanisation rapides. À mesure que les gens s’enrichissent et s’installent dans les villes, davantage d’argent devient disponible pour la protection de l’environnement et plus de terres peuvent être restituées à la nature.

Heureusement, l’affirmation de Tabart était erronée et la diminution de la pauvreté sans précédent dans l’Histoire qui s’est produite au cours des 50 dernières années confirme que davantage de pays augmentent leur surface forestière. La déforestation nette annuelle tend rapidement vers zéro et selon les tendances actuelles, dans les prochaines décennies le reboisement net sera la norme. Il faut absolument crier cette nouvelle extraordinaire depuis la cime des arbres.

Traduction pour Contrepoints par Joel Sagnes de No, We Are Not Running Out of Forests

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  • au moyen age , ou tout était écologiquement pur, et bio..
    le bois était la seule source d’energie , en l’an 1000 la France était exsangue en bois.. je ne parle pas de l’espérance de vie…
    alors que le pays n’avait que 15 millions d’habitants.. soit la ville de paris..
    vous voyez donc ou nous mène l’idéologie verte

    • Vous avez raison Claude, mais pisser dans un violon aurait le même effet pour une pastèque. Nous avons quitté le champ de la réalité pour celui de la croyance. Il n’existe rien de pire que les religions, elles ne sont pas basées sur des faits mais sur des désirs absurdes et enfantins. La quasi totalité du monde préfère vivre dans les contes père Noël, vie après la mort, paradis, nature bienveillante, durabilité, etc…
      Le monde réel, celui de la solitude dans la foule, de la mort inconditionnelle qui vont pourtant avec toutes les merveilles de la vie est insupportable pour la plupart.

    • à un bien singulier bonheur…

    • @chasne: « où tout était écologiquement pur, et bio…vous voyez donc ou nous mène l’idéologie verte »

      Un écolo vous répondrait que la gestion des ressources biologiques n’avait justement rien de « bio », avec une exploitation au-delà de la limite du renouvelable.
      C’est d’ailleurs leur fantasme secret : revenir à une époque sans carburant fossile mais avec des connaissances d’un millénaire plus tard. Et les smartphones. Et l’electricité. Et les dentistes…

      Et inutile de remonter au moyen âge. Du pur et bio à votre manière (brûli, gâchis, anti spécisme, cultures limitées aux besoins de la tribu, viande de brousse…) il en reste encore sur Terre aujourd’hui.

  • Et, de plus, plus on est riches, plus on a les moyens capitalistiques d’avoir des cultures productives donc, à quantité égale de production agricole, de diminuer l’utilisation des terres agricoles et de les libérer pour la forêt. Mais attention: le développement des cultures bio, nettement moins productives, va reconquérir des terres au détriment des forêts.

  • Lu dans un journal papier : « la forêt occupe 30% des terres émergées, mais perd 5 millions d’hectares par an ».
    Aucune indication sur ce que ces 5 millions d’hectares représentent réellement à l’échelle de la forêt… faisons le calcul : les terres émergées représentent environ 150.000.000km2. 30% de ce total, ça fait à la louche 50.000.000km2. Ce qui représente 5.000.000.000 ha (5 milliards). Ce qui veut dire que chaque année on perd 1/1000e de la surface forestière totale.
    Ça relativise un peu la gravité du problème, surtout si on ajoute l’information de l’article, qui est que la forêt gagne du terrain dans les pays développés.
    On veut sauver la forêt primaire ? Laissons les pays se développer. Et, spécialement pour la France, on arrête d’oublier qu’on possède aussi un petit bout d’Amazonie et on fait ce qu’il faut pour l’entretenir correctement, en arrêtant (pour une fois) de donner des leçons aux autres.

  • Quand je lis son « calcul » « Pour que 80 % des surfaces boisées aient déjà été détruites et pour qu’il en reste 4 milliards d’hectares, il faudrait que 135 % de la surface de la planète aient été précédemment couverts de forêts. », ça ne m’incite vraiment pas en la confiance envers le reste de son article. (Pour ceux qui n’aurait pas compris, c’est comme dire qu’une action à 100 euro perd 50% un jour, prend 100% le lendemain et dire qu’elle est donc à 150 euro).
    Mais donc l’auteur préconise d’arriver avec bulldozers, de tout raser, de faire des centres commerciaux et usines, et seulement après de replanter des arbres. C’est du curatif. Dans toutes les démarches qualité, sécurité, environnement, médicales, etc, il est préconisé de faire du préventif. C’est plus économe en ressources et en moyens.
    Parce que je suppose que le raisonnement de l’auteur s’applique à tout : rivières, lacs, biodiversité, etc.. On rase tout, et on reconstruit un environnement artificialisé.
    (Précision, je ne dis pas qu’il faut ne pas toucher à un brin d’herbe)

    • les verts cherchent des croyants, pas des gens qui s’informent

    • Vous n’êtes pas très fort en maths. Soit x la surface boisée avant les 80% de destruction :

      4M ha = x – 80%*x
      4 = x*(1-0,8)
      4=0,2x
      x=4/0,2=20M ha

      Considérant 14,8M ha de terre immergées, 20M ha correspond bien aux 135% mentionnés dans l’article.

      • Je ne suis pas mauvais avec les chiffres je vous rassure, mais là j’avoue que je me suis focalisé sur la manière dont l’auteur présentait les choses, et ça n’a pas fait tilt directement. Il a raison sur le calcul en arrivant à 135%.
        J’ai cherché plus d’infos, malheureusement les liens dans l’article ne renvoient pas à grand chose, et je pense que je vais faire plus confiance au rapport de la FAO de 2018 que à l’interprétation de Mme Tabart et à celle de l’auteur.
        (La déforestation a ralenti, en effet et heureusement. Les politiques nationales portent leurs fruits 🙂 )

        • non pas les politiques nationales justement, c’est un peu le point de l’article, la prospérité…or imaginez donc, si les politiques nationales pouvaient décider de la richesse d’un pays ça se saurait..

          les raisons pour lesquelles les forets sont préservées sont l’utilisation de petrole à la place de biomasse , la forte productivité agricole due au petrole d’ailleurs..

          sans petrole..on coupe les forets…pour l’énergie…et on les rase pour la production

          vous êtes un peu surréaliste, assurer être pas mauvais avec les chiffres après avoir commis une erreur grossière… ça sert à quoi selon vous..
          on dit je m’excuse pour l’erreur vous avez raison..et on ne blâme pas l’auteur…

          • Ayant travaillé 10 ans dans la finance, je ne suis pas mauvais avec les chiffres, mais je n’ai pas vu la logique directement.
            Selon l’usage et la politesse, on ne s’excuse pas, on présente ses excuses 🙂 (mais grammaticalement, c’est correct).
            Bien sûr que la baisse de demande de bois a favorisé le reboisement. En Europe du moins. Mais regardez ailleurs dans le monde. Je vais continuer ma lecture du rapport de la FAO sur l’état des forêts, c’est éclairant.

            • « Ayant travaillé 10 ans dans la finance, je ne suis pas mauvais avec les chiffres, mais je n’ai pas vu la logique directement »

              Donc coté chiffres ça va, c’est juste la logique qui vous manque … 😀

    • Vous pouvez le retourner dans le sens que vous voulez, si les terres immergées font 15 milliards d’hectares, il est impossible que les forêts aient été détruites à 80% et que les 20% restants fassent 4 milliards d’hectares.

      « Pour ceux qui n’aurait pas compris »

      … que vous êtes mal-comprenant ? 😀

    • Petit souci de calcul élémentaire ? Si (3/20)*X=Y, alors X=(20/3)*Y. Malheureusement pour la fofolle Deborah, il n’y a pas (20/3)*4 milliards d’hectares de terres émergées. Il est impossible de perdre 85% des forêts s’il reste 4 milliards d’hectares boisés dans les 14,8 milliards d’hectares de terres émergées. Cruel manque de place pour notre pauvre Deborah et sa forêt imaginaire.

      Il n’y a pas de problème avec les forêts. Le problème serait plutôt une surpopulation manifeste de fofolles se prénommant Deborah.

    • Vous déraillez. En France la forêt a doublé en superficie! Vous trouvez que notre pays est bétonné et artificiel sur toute sa surface?

      • Ah Virgile, j’ai pensé à vous dernièrement. Rien à voir avec l’article mais je suis tombé sur le Cercle Cobalt et surtout sur Viriliteam. C’est vous tout craché.

  • On peut ainsi constater que quel que soit le sujet les écolos mentent comme des arracheurs de dents! C’est la seule chose qu’ils soient capables de faire.

    • ils ne mentent pas tous..la majeure partie est « sincère »..
      ce sont des gens qui croient…les faits sont accessoires.
      j’ai déjà montré à des gens que je connais que ce qu’ils disaient était erroné…
      je ne sais plus sur quoi, cancer je crois…
      ils acquiescent…
      plus tard je les entends répéter leurs propos erronés…

      il y bien un hardcore idéologique surtout anticapitaliste..

      on voit une tactique qui est le harcèlement médiatique…des tas de nouvelles sans cesse renouvelées qui donnent une impression globale de catastrophe…
      en démentir une ou plusieurs ne permet pas de faire disparaître l’impression générale..
      force est de constater que leur méthode est efficace pour faire passer leur idéologie..
      nous nous attachons aux paroles, c’est la musique qui donne l’esprit de la chanson.

      • « Personne n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ». J’ai déjà essayé moi aussi. Cela mène soit à un acquiescement qui veut dire « bon je m’en fous le reste est vrai », ou à la colère sur le fait que « j’ergote sur des détails ».
        Bref, ne perdez pas votre temps, seul celui qui veut voir peut voir.

  • La foret..a part les chasseurs qui y met les pieds sans allees confortables pour les pieds et une place de parking ? PERSONNE. C’est la preuve que la foret …on s’en fout comme de l’an 40 et les petits oiseaux aussi qui preferent la ville.

  • Si vous voulez vous convaincre du bien fondé de cet article, regardez sur google earth la différence entre Haiti (ouest désertique) et la République Dominicaine (est boisé) .. la pauvreté socialiste d’Haiti a conduit les habitants a déforester pour leurs besoins élémentaires

    • en effet c’est frappant…
      en fait..c’est toujours comme ça
      nous sommes bombardés de nouvelles expliquant que la vie sauvage disparaît…c’est en partie vrai… mais ça ne signifie pas que la vie tout court disparaît… et même e en fait eu égard à l’évolution du taux de CO2 atmosphérique..
      le gros titre devrait augmentation de la biomasse..pas disparition de la biomasse… ‘( alors oui je sais…un jour ça tipingpointera)

  • Comme déjà dit par Anagrys, les 80% doivent correspondre à la forêt primaire, à ne pas confondre avec les forêts « cultivées » : très peu d’essences différentes, coupes régulières des arbres pour maximiser leurs croissances, récupération du chablis, drainage des terrains, possible suppression totale de l’environnement boisé avant une nouvelle plantation (et disparition de la faune),…

    La forêt primaire des écolos est très fragile et difficilement exploitable. Et même incompatible avec l’urbanisation : on a pu le voir en Californie.

    • une partie importante , difficile à chiffrer , des reboisements sont spontannés , suite à la déprise agricole : mauvaise terre, trop humide , trop pentue, trop sec, et sont très peu exploités, voire pas du tout. ils finissent à ressembler à de la foret primaire

  • L’article de GreenActionNews parle de la destruction de 80% des forêts « naturelles » (c’est précisé dans l’introduction de l’article).
    Par exemple quand on rase une partie de la forêt tropicale de Bornéo pour planter des palmiers à huile, on détruit bien des forêts naturelles mais la surface forestière totale reste la même. Le chiffre de 80% est donc possible.
    Par contre le mot « naturelles » est effectivement absent du titre de l’article, et des paroles de Mme Tabart, ce qui rend le chiffre faux…

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