G7 : au théâtre avec Macron

C’est la rentrée. Une nouvelle période électorale est en train de s’ouvrir et Macron cultive sur toutes les planches son image de Président proche des Français, à l’écoute et qui protège.

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Emmanuel Macron by #G7Charevoix (CC BY-NC-ND 2.0)

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G7 : au théâtre avec Macron

Publié le 28 août 2019
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Par Nathalie MP.

Pour Le Monde, pour Libération, pour Les Échos, pour Le Figaro, bref, pour toute la presse française ou presque, le G71 s’est terminé en formidable succès pour le Président français : ce sommet s’annonçait rocailleux – avec des énergumènes comme Trump et Johnson sans oublier leur disciple Bolsonaro, c’était fatal – mais voilà qu’Emmanuel Macron, retrouvant la niaque diplomatique de ses débuts, est brillamment parvenu à remettre un peu d’harmonie au sein d’un concert des nations devenu des plus discordants !

Ce n’est pas totalement faux. La conférence de presse de clôture qu’il a donnée avec le Président des États-Unis Donald Trump, témoigne clairement d’un apaisement des relations entre les deux dirigeants et de la possibilité d’accords sur plusieurs points de friction au niveau mondial :

Il n’est pas exclu que l’Iran et les États-Unis puissent se reparler prochainement sur le délicat sujet du nucléaire iranien ; il n’est pas exclu que la pression commerciale entre la Chine et les États-Unis retombe un peu ; il n’est pas exclu que la taxe GAFA française défendue bec et ongles par Bruno Le Maire s’efface devant une fiscalité numérique décidée au niveau de l’OCDE ; et il n’est donc pas exclu non plus que les vins français échappent finalement à la taxation que les États-Unis menaçaient d’instaurer en riposte au zèle du ministre de l’Économie.

Le petit théâtre de Macron

Mais ce n’est pas totalement vrai non plus, car tout dépend maintenant de la façon dont ces aimables intentions se concrétiseront – ou pas – dans les faits. Et tout dépend surtout de la façon de voir les choses.

Or s’il est une chose qui crève les yeux, c’est combien le G7 est devenu le cadre flatteur et théâtral qu’Emmanuel Macron s’est choisi afin de poursuivre l’opération séduction et reconquête de l’opinion qu’il avait commencée en début d’année avec le Grand débat national pour éteindre la colère des Gilets jaunes. Une opération dont on se souvient qu’elle fut surtout marquée par un regain de dépenses publiques et un étatisme réaffirmé.

Les quelques déclarations des ministres cet été ont clairement confirmé ce mouvement :

· Le 24 juillet 2019, Gérald Darmanin actait officiellement ce qui semblait évident depuis un moment déjà : l’objectif de campagne d’Emmanuel Macron de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires (sur un total de 5,7 millions) dont 50 000 dans la fonction publique d’État et 70 000 dans la fonction territoriale était purement et simplement abandonné, maisons « France Services Publics » obligent.

· Le même jour, Bruno Le Maire donnait une grande interview dans l’hebdomadaire Le Point et déclarait que « le capitalisme est dans une impasse » car :

« Il a conduit à la destruction des ressources naturelles, à la croissance des inégalités et à la montée des régimes autoritaires. »

Tout ceci exprimé sans rire du haut de nos 56 % de dépenses publiques et de nos 45 % de prélèvements obligatoires par rapport au PIB qui font de la France le pays le plus dépensier et le plus taxateur du monde.

Tout ceci à propos du libre-échange et de la mondialisation qui ont permis à des millions et des millions de gens de sortir de la pauvreté, de la sous-nutrition et de la maladie. (En 1990, 37 % de la population mondiale vivait sous le deuil de pauvreté ; en 2015, ce chiffre est tombé à 9,6 % tandis que dans le même temps la population mondiale passait de 5 milliards à plus de 7 milliards.)

Tout ceci à propos du capitalisme qui n’en finit pas de développer et financer des méthodes de production respectueuses de l’environnement (on peut citer l’exemple du Nutella, fâcheusement et stupidement mis en cause par Ségolène Royal, et typique des querelles environnementales sans queue ni tête qui monopolisent les Unes de nos journaux.)

Autrement dit, le fameux « cap » que le gouvernement se flatte de garder contre vents, marées et Gilets jaunes affiche on ne peut plus clairement son orientation : c’est cap à gauche. Un message qu’il est crucial de marteler encore et encore alors qu’une nouvelle étape électorale importante se profile à brève échéance sous la forme des élections municipales de mars 2020.

Macron face au peuple

C’est ainsi que le G7 a tout d’abord fourni à Emmanuel Macron l’occasion de manifester sa proximité avec les Français et la grande considération qu’il a pour eux. Intervention présidentielle télévisée au début du sommet pour expliquer les enjeux, intervention présidentielle télévisée à la fin du sommet pour rendre compte des résultats : qu’on ne dise pas que le Président et son gouvernement forment une élite technocratique, indifférente et coupée du vrai peuple !

Il fut ensuite le lieu d’une mise en scène internationale comme Emmanuel Macron les affectionne, surtout quand il en est le deus ex machina. S’entourer des plus grands de ce monde, tenter un coup de poker diplomatique avec l’Iran pour se placer au centre des négociations et entendre ensuite le terrible Donald Trump non seulement accepter le principe d’une rencontre avec les dirigeants iraniens, mais dire qu’il vient de passer « a fantastic two days » dont les accomplissements furent « tremendous » et que lui, Emmanuel Macron, est un « great guy » – que rêver de mieux pour s’affirmer devant ses concitoyens comme LE grand leader politique dont la voix et l’entregent semblent indispensable à la marche du monde ? Vidéo, 21″ :

Ce fut enfin le décor d’un revirement antimondialiste remarqué. Faisant feu de tout bois, c’est le cas de le dire, et prenant donc prétexte des feux de forêt en Amazonie comme la preuve que le Président brésilien ne respectait pas ses engagements climatiques, Emmanuel Macron a annoncé en fanfare la veille du sommet que la France ne ratifierait pas le traité commercial signé à peine deux mois plus tôt entre l’Union européenne et les quatre pays du Mercosur (Argentine, Paraguay, Uruguay et Brésil) après rien moins que 20 ans de négociations.

Inutile de dire que depuis une semaine, ce ne sont que noms d’oiseaux entre la France et le Brésil, lequel, rappelant M. Macron à son propre incendie parisien, a platement refusé hier l’aide d’urgence débloquée par le G7 pour lutter contre les incendies amazoniens (déjà un couac d’importance dans les « avancées » du sommet).

Et inutile de dire également que les partenaires européens de M. Macron sont extrêmement mécontents. Les Allemands, notamment, et on les comprend. Dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale, l’accord prévoyait de part et d’autre une baisse de plus de 90 % des droits de douane, l’ouverture des marchés publics du Mercosur aux pays européens et la prise en compte du principe de précaution en matière environnementale.

Le président agite les peurs

Or on s’est vite aperçu que le Président français a soudain agité des peurs et lancé des invectives aussi classiques que peu fondées sur le climat pour se tirer d’un accord embarrassant dans une stricte perspective de politique intérieure à court terme pour faire oublier les grognements bruyants qu’avait provoqués en juillet dernier la ratification du CETA, traité de libre-échange assez similaire avec le Canada.

Car non seulement la situation actuelle de la forêt amazonienne n’a rien d’exceptionnel et ne doit rien à une malignité particulière du président Bolsonaro comme Emmanuel Macron a tenté de le faire croire, bien secondé il faut le dire par un puissant concert de pleurs médiatiques indignés, mais remarquons en outre qu’il a tenté d’enfoncer le clou à l’aide d’une photo datant du début des années 2000. Une photo certes impressionnante mais qui démontre précisément le contraire du message politique qu’il prétendait véhiculer.

Mais se draper de lin blanc environnemental à la face du monde et confirmer de cette façon à son opinion publique que l’État s’occupe de tout et que lui Macron part en croisade contre les méchants de la planète, cela valait bien quelques petites entorses à sa probité fort peu candide.

Bref, c’est la rentrée. Une nouvelle période électorale est en train de s’ouvrir et Macron cultive sur toutes les planches son image de Président proche des Français, à l’écoute et qui protège. Oubliée, cette idée de libérer les énergies ; cap sur la dépense publique, l’écologie médiatique et l’anticapitalisme primaire ! Ça promet.

  1. Cette année, le G7 s’est déroulé à Biarritz du 24 au 26 août 2019 à l’invitation de la France et il a réuni les chefs d’État ou de gouvernement de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et de la France. L’Union européenne participe également aux travaux, ainsi que plusieurs pays invités et des organisations internationales. Le prochain G7 aura lieu en 2020 aux États-Unis.
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  • En France, les campagnes présidentielles ne s’ arrêtent jamais.

  • De toute évidence, notre Emmanuel national est un comédien talentueux passé maitre dans l’art de dramatiser l’avenir du monde.
    Dans le contexte actuel de la France jacobine, ce genre de comédie est probablement le meilleur filon à exploiter pour susciter approbation et reconnaissance de la part de ceux qui pensent trouver leur intérêt dans cette forme d’exercice du pouvoir; des français certes minoritaires mais qui sauront utiliser la bonne martingale pour remporter la prochaine élection présidentielle…

    • et avec ça on préfère toucher et diaboliser les retraites des cadres plutôt que de toucher au fond de commerce politicien qui sont les multiples régimes spéciaux des fonctionnaires !

    • Plutôt que comédien talentueux…je dirais qu’il a un public qui se contente de peu.

    • Mais, « talentueux »… était à prendre au deuxième degré!
      Le monde entier représenté à ce G7 a dû en retirer une piètre opinion de la France et des français ayant élus ce fleuron du Bonapartisme…

  • il roule la caisse , il perd des planches..
    j’ai bien aime le commentaire d’un ministre brésilien

     » un president incapable de prévenir l’ incendie prévisible de la cathédrale de Paris , n’est pas en position favorable pour donner des leçons en matière d’incendie »

    • En quoi cet incendie était prévisible ?

      • Vu la gestion de la sécurité anti-incendie, « prévisible » n’est peut-être pas le mot exact, mais « un risque négligemment laissé très élevé » …

      • défaut d’entretien et de surveillance du bâtiment. Pas de moyen à poste fixe pour éteindre.
        Un rapport du CNRS de 2016 alertait sur le danger.

      • … Bref, avec un monument historique datant de plusieurs siècle, et en bois, on évite de faire n’importe quoi et on applique encore plus les préconisations…

      • Il faut lire les propos du ministre brésilien pour ce qu’ils sont.

      • vieux , bois , sécurité nulle etc..

      • Ceci dit, c’est pas au président d’aller vérifier la sécurité incendie de tous les chantiers de France.

        • C’est au président de s’assurer que si celui qui aurait dû vérifier n’a pas fait son boulot, et que celui qui aurait dû le virer n’a pas été viré, et ainsi de suite dans la hiérarchie, le fonctionnement change. Mais il préfère inscrire le principe de précaution ou le changement climatique dans la Constitution. Il y a quelques décennies, un tel président d’opérette aurait beaucoup amusé, mais ça se serait arrêté là, et très vite.

        • alors pourquoi il attaque bolsonaro? c’est lui qui allume les incendies..?
          c’est lui qui se place sur le registre du « président responsable et capable de tout »…

  • les élections municipales ….ça doit le constiper rien que d’y penser , car le RN est en embuscade et n’en déplaise à macron , ce parti là est en hausse ; mais si macron promet du pognon gratuit , sure que sa cote va remonter …..

  • Un apprenti comédien chargé d’organiser une pièce de théâtre, ça ne peut donner qu’une mauvaise représentation. Et c’est le cas de la représentation de Manu à Biarritz. Le fait que tous les médias français d’une servilité ahurissante que même Goering pourrait envier, chantent les louanges du locataire actuel de l’Elysee indique clairement que l’esprit critique et la liberte d’expression ont pratiquement disparu en France.
    L’idee d’imposer aux membres du G7 la présence du ministre iranien de la propagande relève des mauvaises farces des pièces de Feydeau, ou le mari trompé apparaissait à l’acte 2.
    Oui la France est en profond déclin depuis 50 ans, et confier la direction du pays à un apprenti comédien, dégourdi par sa professeur de théâtre ne devrait pas arranger les choses.

    • la France n’est plus audible.
      Agresser ainsi le président d’un pays de 150 M d’habitant qui a le même PIB que nous n’est pas de l’intelligence diplomatique.
      Se mettre à dos nos partenaires en refusant le traité avec le mercosur ne sera pas sans conséquence.

      Se croyant intouchable, le président ne sait faire que de la provocation.

      Tout ceci aura un coût que les contribuables français paieront au prix fort.

      • d’autant que macron n’st pas décideur en matière de mercosur

      • @breizh
        Bonsoir,
        « la France n’est plus audible. »
        Dans quelques années, à cause de sa politique et de ses politiciens, elle ne sera plus dans le G7, et mendiera pour être invitée au G20.
        Il aurait pu inviter Maduro aussi non ?

    • C’est clair nos médias sont au niveau de la Corée du Nord…
      On lit, on voit, on baigne dans des délires hagiographiques dignes de la Pravda…

  • • Rectification :
    Lire Goebbels, et non Goering.

    Je n’ai pas relu le message et ses corrections s automatiques.

  • Il peut jouer la comédie et rétropédaler comme ses prédécesseurs , il reste qu’une grande partie des électeurs demeurent définitivement hostiles ( CSG, taxes, PMA, ISF…) comme pour De Gaulle ( « je vous ai compris! », revirement sur l’Algérie française, accords d’Evian…) et Hollande (Mariage pour tous, matraquage fiscal….). Les erreurs de début de mandat dominent toujours la fin de mandat.

  • Trump est poli, c’ est presque pire que des insultes chez lui. Mais attendons ses touites dans les prochaines 48 heures…

    • Il a deja commence en felicitant l’action du president bresilien , quel affront pour notre theatreux de province….

  • Notre bouffon a quand meme réussi à nous faire oublier que le G7….ca sert à rien , et sans doute que meme la bouffe n’y etait pas inoubliable !

    • Avec les économies si on avait renoncé à tenir le G7, ça n’est pas 20 millions que la communauté aurait pu offrir à Bolsonaro, mais au moins le triple !

    • Quand on voit les titres de la presse française, ça sert à quelque chose: éviter que la rentrée de Macron soit trop agitée…

  • Le Dindon *

     » les décors sont de Roger Harth, et les costumes de Donald Cardwell … »

    *de Georges Feydeau

  • La macromania marche à fond, la presse n’a de presse que le nom, il suffit d’aller voir les commentaires étrangers.

  • En France la majorité de citoyens est acquise à l’idée que l’état doit prendre dans les poches des autres. De plus, l’inculture en connaissance économiques est très présente et soigneusement entretenue. Ajouter à cela les journaux subventionnés qui y contribuent grandement. Donc. Le pays est foutu.

    • J’ai eu un collègue (assez communiste dans ses opinions je dois avouer) qui ne comprenait pas pourquoi on imposait pas aux gens de devoir être au chômage de temps en temps dans leur vie… Lui l’avait fait et avec son chômage avait voyagé dans plusieurs pays pour découvrir le monde…

  • la politique est pire qu’une comédie : « La politique est une affaire sale, une ruse, un cul-de-sac idéologique, un vaste pilleur de ressources intellectuelles et financières, un mensonge corrupteur, une tromperie, un moyen de répandre dans le monde un énorme malheur, d’une espèce inattendue et indétectée ; c’est le plus grand gaspilleur de productivité humaine jamais concocté par ceux qui ne croient pas à un authentique progrès économique et social. »
    Jeffrey Tucker

  • Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre – Marc Aurèle Empereur, Homme d’état, Philosophe (121-180)

  • « Vous proposez d’établir un ordre social fondé sur le principe suivant : que vous êtes incapables de diriger votre vie personnelle, mais capables de diriger celle des autres ; que vous êtes inaptes à vivre librement, mais aptes à devenir des législateurs tout puissants ; que vous êtes incapables de gagner votre vie en utilisant votre intelligence, mais capables de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont vous ignorez tout, des sciences que vous n’avez jamais étudiées, des réalisations dont vous n’avez aucune idée, des industries gigantesques dans lesquelles, selon votre propre aveu, vous seriez incapables d’exercer les fonctions les plus modestes. » – Ayn Rand (Atlas Shrugged)

  • Juste un point ce mec se permet de réduire nos libertés et personne ne réagit, certains en ont révé, lui la fait!
    Ce mec est insupportable et détestable, c’est un pur produit de la haute fonction publique, il n’est en rien un ultra-libéral, voire un libéral, c’est juste un pion dans un grand échiquier mondialiste; il fait où on lui dit de faire!!!

  • Macron c’est de la com, de la com’ et de la com’. Pour faire passer à tout prix des réformes décidées ailleurs.
    Le pire c’est que la France a besoin de réformes, mais celles qui voient le jour ne résolvent pas les problèmes, diminuent les libertés, et recentealisent tout au niveau de l’Etat.
    En complément, cet article
    https://www.voltairenet.org/article207410.html
    dont voici une partie de la conclusion:
    « Le président Donald Trump considère le « discours politiquement correct » comme le symptôme de la mainmise de l’oligarchie globaliste sur son pays. Selon le Washington Post, il se serait bien passé d’aller perdre son temps à Biarritz. A l’évidence, l’arrivée en ville d’un hôte qu’il ne voulait pas voir a transformé son ennui en colère. Ses têtes à têtes avec son homologue français se sont délicieusement passés assurent les conseillers de l’Élysée mais ont été odieux selon les siens — et ceci dès le petit-déjeuner. »

    • A ce stade, Trump a plutôt choisi de s’en amuser que de se mettre en colère. Mais il est d’une politesse subtile, qui passe bien au dessus de la tête des traducteurs et rédacteurs de nos agences de presse…

  • C’est exactement ça : Macron fait du théâtre, et se sert des événements internationaux pour envoyer aux Français le message subliminal qu’il est le Sauveur dont le monde – donc la France – a absolument besoin ; et cela, quel qu’en soit le prix : entorses à la vérité (l’Amazonie « poumon de la planète » qui cramerait à cause de Bolsonaro), rupture de contrats (Mercosur), tapis rouge à un des pires régimes de la planète (l’Iran des mollahs)…
    C’est pathétique, c’est scandaleux, mais le pire c’est que ça semble marcher.

  • Il y a déjà une forme de relation interdite au départ entre une « professeure » de littérature qui enseigne le théatre et son élève. La professeure a formé son élève au théatre mais aussi aux jeux amoureux semble-t-il?
    Pourquoi ce professeure n’a pas été sanctionné comme il se doit pour avoir eu des relatioons particulières avec un élève directement placé sous son autorité? N’a-t-elle pas influencé dévaroblement son élève? N’a-t-elle pas enfreint les règles déontologiques et pénales?

    Pour mémoire et compréhension de la situation:

     » une personne majeure qui a une relation avec un(e) mineur’e) de 15 à 18 ans peut être poursuivie s’il est établi qu’elle a “autorité” sur elle, c’est-à-dire qu’elle est en situation de pouvoir lui imposer quelque chose (par exemple, beau-père, professeur, éducateur, animateur de colonie de vacances). Dans ce cas particulier, le risque encouru est de 3 ans de prison et 45 000 € d’amende (art. 227-27 du Code pénal) »

    • Et pas une ligne dans la presse, sur cette gérontophilie précoce, qui questionne sérieusement sur le profil psychologique de notre sauveur d’opérette…

      • Pour qui savait observer le personnage et considérer ses états de service, tout était prévisible dans les grandes lignes. Quant à la presse elle a docilement participé à un coup d’Etat.

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