D’où vient l’argent ? Du chiffre d’affaires des entreprises, point

Tout, absolument tout ce qui assure notre vie sociale et économique, est payé au départ par le chiffre d’affaires des activités marchandes.

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D’où vient l’argent ? Du chiffre d’affaires des entreprises, point

Publié le 4 novembre 2022
- A +

Par Nathalie MP. 

Après « Qu’est-ce que vous faites du pognon ? » dont la réponse est toute l’histoire de la France championne du monde des taxes et des dépenses publiques, autre question mystérieuse : « D’où vient l’argent ? » Là, je risque de décevoir : l’argent compris comme la richesse réelle ne pousse pas sur les arbres… Mais où, alors ?

Vous vous souvenez certainement de Jacline Mouraud. En novembre dernier, elle allumait la révolte fiscale des Gilets jaunes en lançant à Emmanuel Macron sa désormais célèbre – et judicieuse – question : « Mais qu’est-ce que vous faites du pognon ? » Elle parlait naturellement du « pognon » de nos impôts dont les montants devaient s’alourdir encore sous la forme de taxes supplémentaires sur les carburants.

Mais, chère Madame, se récrièrent alors d’une seule voix tous les tax lovers du gouvernement, à commencer par Gérald Darmanin et Marlène Schiappa, on paie des professeurs, des hôpitaux, de la sécurité, de l’égalité homme-femme… Que du beau, du bon, du bonheur, voyons !

 

Champions du monde des impôts et des cotisations

Que l’État français s’y entende à merveille pour prélever toujours plus d’impôts et de cotisations sociales pour redépenser ensuite le tout – et même plus – dans de fascinants projets qui sont pour la plupart autant de faillites retentissantes, aucun doute à cela. Nous ne sommes pas champions du monde des taxes et des dépenses publiques sans raison (respectivement 45 % et 56 % du PIB en 2018). Nous ne sommes pas endettés à hauteur de presque 100 % du PIB sans raison (voir graphes ci-dessous).

Prélèvements obligatoires (UE)     

Dépenses publiques (OCDE)         

Dette publique (Insee)

Mais de là à dire que l’État paie quoi que ce soit, voilà qui constitue une grossière approximation, pour ne pas dire une scandaleuse désinformation.

Mais une désinformation bien utile du point de vue de l’État qui souhaite affermir et étendre son pouvoir en gardant la haute main sur la production et sa redistribution selon les fins sociales et idéologiques qu’il privilégie. Et qui lui permet également, dans un complet renversement de valeur, de parler royalement de « cadeaux » – aux riches, aux classes moyennes – lorsqu’il se décide parfois à limiter ponctuellement son niveau de ponction fiscale sur une richesse produite par d’autres.

En réalité, à quelques exceptions près, l’État n’a jamais rien payé car il n’a jamais tiré de revenus de productions qui lui seraient propres.

Mais il est en position de force pour extorquer aux citoyens (qui produisent) les fonds nécessaires pour financer tout ce qui passe par la tête de ses représentants, la limite entre le nécessaire, l’utile et le n’importe quoi étant fixée par le résultat aux élections. Et encore : les rapports nombreux et touffus de la Cour des comptes sont là pour nous montrer que la gabegie institutionnalisée n’est même pas un motif d’échec électoral.

 

D’où vient l’argent ?

Aussi, après avoir abondamment documenté le côté « Où va l’argent ? » où l’on retrouve pêle-mêle les fleurons de la dépense publique française incontrôlée que sont (liste non-exhaustive) la SNCF, Notre-Dame-des-Lande, la taxe à 3 % sur les dividendes, les horaires de travail des fonctionnaires, le système Louvois de paie des militaires, les mauvais classements internationaux de nos élèves, les déficits chroniques de la Sécu, sans oublier les abîmes du Grand Paris Express ou la désastreuse route solaire de Ségolène Royal, je vous propose maintenant de passer de l’autre côté du miroir :

« D’où vient l’argent ? »

La réponse est des plus simples à énoncer, mais il semblerait qu’elle ne soit pas des plus simples à concevoir ou, du moins, qu’elle soit assez généralement ignorée : l’argent vient uniquement du chiffre d’affaires réalisé par le secteur marchand. Autrement dit, il vient exclusivement de la création de richesses résultant de L’ÉCHANGE de biens et services entre personnes libres de leurs choix économiques.

Prenons mon exemple favori de la Baraque à frites : le jeune et fringant Balthazar P. décide de se lancer dans la vente de barquettes de frites.

[Attention, cas d’école : on suppose ici que 100 % des pommes de terre sont converties en frites. La friteuse et la camionnette tout équipée sont un cadeau. La réalité du processus industriel n’est pas garantie.]

Pour la première période, Balthazar P. a évalué qu’il pourrait écouler 200 kg de frites. Il a donc besoin d’un capital de départ pour acheter 200 kg de pommes de terre. Comme elles coûtent 1 euro le kg, il doit réunir 200 euros de capital initial qu’il prend sur son épargne personnelle et qu’il va déposer sur un compte en banque spécialement ouvert au nom de la Baraque à frites.

Le bilan initial de La Baraque à frites est donc le suivant :

ACTIF Compte en banque 200 PASSIF Capital social 200

Balthazar P. décide de vendre les frites 5 euros/kg. Il n’a pas de salarié et ne se paie pas. On suppose que le taux d’impôt sur les sociétés est de 30 %, que cet impôt est payé le dernier jour de la période et qu’il n’y a pas d’autres taxes. On suppose en outre qu’il ne reste aucun stock de pommes de terre ou de frites à la fin de la période.

Le compte de résultat de la période s’établit donc comme suit :

Chiffre d’affaires 200 kg x 5 € = 1000
– Coût des ventes – 200 kg x 1 € =  -200
= Résultat avant impôt  800
– Impôt sur les sociétés (30 %) -240
= Résultat net 560

Avec son résultat net de 560 euros, Balthazar P. peut faire plusieurs choses : laisser cette somme dans l’entreprise afin d’investir dans l’achat d’une friteuse supplémentaire ou de faire l’acquisition d’une baraque à frites concurrente ou d’embaucher un salarié, ou bien s’en verser tout ou partie au titre de dividendes.

S’il laisse l’argent dans l’entreprise, le bilan de fin de période de La Baraque à frites devient :

ACTIF Compte en banque 760 PASSIF Capital social 200
Résultat période 560
Total Actif 760 Total Passif 760

À ce stade, même sur une situation aussi simplifiée que celle-ci, on peut déjà remarquer que l’activité de La Baraque à frites, qui a été capable de produire des frites et de les vendre à des clients à un certain prix, a généré une création de richesse de 800 euros dont 240 euros ont été récupérés par l’État à travers l’impôt et dont 560 euros sont à la disposition de l’entreprise pour ses développements futurs et éventuellement pour la rémunération de l’actionnaire. C’est le début de l’accumulation du capital.

Sans la décision de Balthazar P. de s’engager dans cette affaire de frites et d’y consacrer 200 euros pris sur son épargne personnelle, rien de tout cela n’aurait été possible et cette richesse nouvelle n’existerait pas, ni pour l’État, ni pour l’entreprise, ni pour son actionnaire, ni pour les consommateurs.

Au début, il n’y avait rien. C’est seulement par la volonté, les idées et les risques pris par une personne (ou un groupe de personnes) sur ses biens personnels et/ou en s’endettant qu’il y a eu une création de valeur ajoutée sous forme d’un produit ou d’un service. Il s’agit bien de création de valeur puisqu’à un moment donné quelqu’un a été d’accord librement de payer un certain prix pour s’approprier le produit ou le service.

 

La création de richesse

Voilà d’où vient l’argent. Voilà le phénomène de la création de richesse.

Et voilà qui porte un coup fatal à l’idée que la production serait une donnée fixe et finie dont le volume, la valeur d’échange et la redistribution pourraient se décider de façon « consciente », de façon « planifiée », dans un bureau.

Plus généralement, tout, absolument tout ce qui assure notre vie sociale et économique, est payé au départ par le chiffre d’affaires des activités marchandes :

Les entreprises paient les salaires et les cotisations sociales de leurs salariés, elles paient leurs fournisseurs (chiffre d’affaires des fournisseurs), qui à leur tour paieront les leurs, et elles paient leurs impôts et taxes. Les salaires versés donneront lieu à des prélèvements fiscaux (impôt sur le revenu, taxes locales, TVA). Ce qui reste servira à la consommation, permettra éventuellement de faire des dons ou s’accumulera en épargne et se transformera le cas échéant en titres de sociétés, en immobilier ou en liquidités dont les revenus fourniront à nouveau de l’impôt. Etc. etc.

Les impôts ainsi prélevés, peu importe l’assiette qui est avant tout l’alibi des besoins incessants de l’État, serviront à financer les politiques publiques via des aides et des subventions en direction des catégories sociales favorisées par le pouvoir en place. Ils financeront également les salaires des fonctionnaires ainsi qu’un certain nombre de fournisseurs, lesquels seront à leur tour redevables de tel ou tel impôt et ainsi de suite.

Il en résulte que rien de ce que peut faire l’État avec notre argent n’existe en dehors de ce qui est créé d’abord, et à leurs risques et périls, par des entrepreneurs agissant au sein d’un marché où s’expriment librement les préférences et les choix des agents économiques.

Aussi, n’allez surtout pas vous imaginer que dans le nom « Balthazar P. » de mon entrepreneur fictif, le P signifie Picsou. Seul l’État s’est octroyé la capacité légale de « piquer des sous » sans avoir à se justifier.

Certains entrepreneurs sont effectivement des escrocs et le système judiciaire est justement prévu pour s’occuper d’eux, comme de tous ceux qui portent atteinte aux personnes et aux biens – ou du moins devrait l’être, mais avec un budget de 4 euros sur 1000 euros de dépenses publiques, la justice est clairement devenue le parent archi-pauvre de notre folie dépensière.

Mais pour leur immense part, les entrepreneurs doivent se montrer courageux et inventifs. Ils créent de la richesse tandis que l’État français, secondé par sa police et la force de lois fiscales et sociales spécialement taillées pour satisfaire sa voracité sans limite, se contente d’en accaparer sans risque une part chaque année plus importante. 45 % du PIB en 2018, un record mondial. Ça promet.

Sur le web

Article publié initialement 27 août 2019

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  • Et d’où vient l’argent du CA des entreprises ?
    Reprenons l’exemple de la baraque à frites.
    Imaginons par exemple que les clients de Balthazar , ceux qui adorent manger des frites, n’aient pas assez d’argent pour s’en acheter. Je ne parle évidemment pas des riches, ceux-là ne mangent que du homard…
    Que devient alors notre ami Balthazar ? Il a acheté des patates, en a fait des frites et ne vend rien. Il est donc endetté. L’huissier sonne à sa porte et le met sur la paille, lui et les siens.

    Moralité 1 : Il est étrange qu’alors enfants, nous rêvions aux aventures de Robin des bois, et que maintenant adultes nous vilipendions l’Etat qui les accomplit…

    Moralité 2 : Voulons nous d’un monde uniquement peuplé de baraques à homards ou préférons-nous un monde où l’on trouve aussi des baraques à frites ?

    Moralité 3 : Trouverions-nous beaucoup de citoyens prêts à accepter qu’en l’absence de frites, ils s’entendent répondre : « qu’ils mangent du homard !  » ?

    -2
    • @Jean moralité no 1 : il va falloir relire robin des bois , morale no 2 : vouloir un monde comme ci ou comme ça est inepte c’est à vous d œuvrer pour réaliser le monde que vous voulez : montez une baraque à frite/homard si vous voulez des frites/homards

    • Pour ta gouverne, robin des bois ne volait pas aux riches pour rendre aux pauvres.. il volait les percepteurs d’impôts de Jean sans terre, qui matraquait son peuple pour renforcer son pouvoir et remplir des caisses laissées vides par Coeur de lion. En ce sens , c’est un champion libéral !!

      • D’ailleurs, ce que nous apprend l’histoire de Robin, c’est que l’Etat obèse vole d’abord les plus pauvres (les classes moyennes), parce que c’est plus facile de voler les pauvres que les riches, tout en faisant croire qu’il taxe les riches pour faire passer la pilule aux gogos.

        Avec les GJ, on a cru un instant que les Français avaient enfin compris le pillage dont ils sont victimes. Si jamais les Français comprennent l’arnaque, s’ils comprennent la grande illusion, c’est la fin de l’Obèse.

        D’où la panique des étatistes et le violence inouïe de leur répression.

        • Ah oui, l’expression à la mode de la semaine est « Etat obèse ». C’est incroyable comme une mode se répand vite dans un bocal fermé. Un bocal d’opinions. Elles tournent en rond.

          Sinon, j’ai pensé à quelque chose dernièrement, en lien avec ce que le sieur de Chuesne avait dit sur la démocratie : les textes devraient être votés (ou du moins étudiés et validés) par tous les citoyens.
          Je me suis dit que cela ferait une bonne grosse journée de boulot par semaine pour faire cela. Plus besoins de payer grassement des experts-fonctionnaires, les citoyens feraient un STO législatif une journée par semaine. Non rémunéré bien sûr, liberté/responsabilité, etc…

      • « il volait les percepteurs d’impôts de Jean sans terre »
        Pas seulement, il volait aussi les riches tout court.
        Ceci rappelé, en volant, par ailleurs, les percepteurs d’impôt, il prenait l’argent prélevé sur le dos des pauvres pour le leur rendre, au lieu que celui-ci finisse dans la poche des puissants, qui eux n’operaient, contrairement à l’État aujourd’hui, aucune redistribution…
        Rappelez vous que la fonction redistributive de l’impôt est une invention très récente.

        -1
        • Ah oui, donc, si on vous entend bien, on peut voler les pauvres si on leur redistribue des miettes ? Sympa, la justification… Un petit mensonge aide à faire passer le crime.

          Retour au réel . Bien sûr que si il y avait déjà redistribution. Le clientélisme est vieux comme l’humanité et s’observe dans toutes les sociétés humaines.

          • Vous m’avez mal « entendu ». Robin des bois ne volait pas les pauvres pour leur redonner des miettes. Il volait les riches et les percepteurs, alliés des puissants, pour redistribuer aux pauvres.
            L’Etat agit de la sorte aujourd’hui par le biais de la redistribution : il donne un peu de pouvoir d’achat supplémentaire, par diverses allocations, aux « pauvres ».
            Cela ne fait même pas débat. Ce qui peut faire débat est l’intérêt de cette redistribution étatique vs son absence : si elle n’existait pas, que se passerait-il pour les « pauvres » ? Par incitation forte à bosser, par « ruissellement » ou que sais-je encore, leur pouvoir d’achat serait-il supérieur ?
            Si j’étais pauvre, j’imagine que je me dirais : « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »… Je me dirais : « vive Robin des bois ! « 

            -1
            • « Il volait les riches et les percepteurs, alliés des puissants, pour redistribuer aux pauvres. »
              Il volait les percepteurs des sommes perçues sur les pauvres qu’il leur rendait donc. C’est encore différent.

              • Si on aime pinailler…
                L’histoire ne dit pas s’il donnait exactement aux pauvres ce qui leur avait été dérobé précisément à chacun par le percepteur. C’est toute la différence entre rendre et redistribuer.
                Par ailleurs, comme je l’ai rappelé, il ne se contenait pas de voler les percepteurs, mais aussi les riches, non percepteurs.
                Le terme redistribuer est donc plus pertinent pour l’ensemble de ces actions.

                -1
          • La redistribution de l’époque, c’est comme la mafia. En payant, on te protège, et on te crame pas la gueule. Comme l’état aujourd’hui quoi.

        • Dans les premières versions, il se contentait de ne pas voler les yeomen, les petits paysans propriétaires de leur terre. Le reste est littérature.

  •  » l’argent vient uniquement du chiffre d’affaires réalisé par le secteur marchand. »
    c’est a dire , in fine, du consommateur.. CQFD
    c’est le consommateur final qui paye tout, dans tous les cas de figure

    -1
    • Non il faut être deux. C’est un échange.
      -c’est la production qui ouvre des débouchés aux produits.
      -l’achat d’un produit ne peut être fait qu’avec la valeur d’un autre.
      J B Say

    • Vous n’avez pas compris la démonstration, pourtant claire et pédagogique de l’auteur.
      C’est l’entrepreneuriat, l’acte initial d’investir et la production réalisée et vendue par( l’entrepreneur qui « créent » la richesse. Dépenser de l’argent en consommation ne « crée » rien : c’est juste un « déplacement » de richesse dans ce cas.

      • a quoi pourrait bien servir une richesse que personne ne pourrait acheter?
        meme un producteur de banane sait cela , et il n’a pas fait HEC

        -1
        • « a quoi pourrait bien servir une richesse que personne ne pourrait acheter? »

          Vous confondez « création de richesse » et valeur d’un bien.
          Un producteur de banane ne ferait sans doute pas cette confusion…

      • Rafael si on suit votre raisonnement, mettre une annonce pour vendre une voiture d’occasion ne crée pas plus de richesse que de l’envoyer à la casse.
        La manière dont vous avez compris la démonstration est la même que celle qui est à l’origine du concept foireux de « valeur-travail ».

        • La vente d’occasion ne crée pas de richesse supplémentaire.

          En fait si, le marché de l’occasion crée une richesse indirectement, parce qu’il entretient un cycle soutenant la dynamique du marché du neuf. C’est une externalité positive, donc non rémunérée, et d’ailleurs non taxée (pas de TVA sur l’occasion, sauf marge à la vente). C’est bien pourquoi les marques alimentent volontairement le marché de l’occasion alors, qu’en première analyse, c’est une concurrence pour leur production neuve qui devrait les faire fuir.

          D’une façon générale, l’économie est emplie d’externalités positives non rémunérées, « ce qu’on ne voit pas ».

          -1
          • Sans oublier le marché de l’entretien, qui se casserait le gueule si tout le monde n’avait que des voitures neuves 😉

            • Oui. Les externalités positives sont innombrables et dépassent amplement les quelques externalités négatives. Sans surprise, ce sont ces dernières que les socialistes utilisent pour s’attaquer aux producteurs, en toute mauvaise foi.

            • Le marché de l’entretien, soutenu par des pannes programmées, par des pièces fragiles, etc…
              Et l’obsolescence programmée qui soutient la demande. C’est beau quand le producteur manipule le taux de remplacement. C’est tellement libre ! Et tellement dans l’intérêt des gens !

              Cavaignac a dit dans un autre commentaire « La consommation en soi n’a aucun intérêt. Seule la production fait la croissance », pouvez-vous m’éclairer sur le sens de cette phrase svp ? Vous avez l’air de le comprendre.

              -1
              • « Pannes programmées » ? Ah bon ? Où ça ? Sur les voitures qui affichent fièrement 300k km au compteur ? Qu’est-ce qu’il faut pas lire…

                « La consommation en soi n’a aucun intérêt. Seule la production fait la croissance »
                Si vous allez tous les jours dans les bois cueillir un kilo de fruits des bois pour les manger, ça n’a aucun intérêt. Si par contre vous allez cueillir plus, vous pourrez en échanger avec d’autres pour, par exemple, acheter de quoi transporter (ou transformer) vos fruits. Et faire (aussi) autre chose que cueillir chaque jour ce que vous allez manger.
                La différence entre le cueilleur et l’agriculteur. Je croyais que ça s’enseigne toujours dès les classes primaires…

                • Et donc les imprimantes qui affichent « toner vide » alors qu’il en reste plein, c’est un mythe ? Les machines à laver programmées pour faire 2500 cycles, c’est une légende ?
                  L’obsolescence programmée existe, faut pas tortiller.
                  Pour votre exemple des fruits des bois, si personne ne veut de fruits des bois, je ne sais rien en faire.
                  Le concept de l’offre et de la demande, c’est en maternelle qu’on l’apprend.
                  (Bon allez, je ne vais pas vous charger. Je trouverai bien un interlocuteur plus pertinent que vous).

                  -1
                  • Effectivement, vu que vous « savez » tout sur tout (même si c’est complètement faux), pas la peine d’en débattre.

                  • Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, répétez avec moi tous en cœur, je crois que « l’obsolescence programmée existe », Aaaaaamen !

                    La répétition sans fin du dogme gauchiste, en état de transe et les yeux exorbités (légers tambours répétitifs en fond sonore), ça évite la peine de réfléchir.

                    • C’est incroyable… vous remettez en cause toutes les sciences, tous les experts, groupes d’experts, tout ce qui est un tant soit peu soutenu par l’Etat quand il s’agit de climat, de pollution, de déchets plastiques dans la mer, de biodiversité, de risques sanitaires, de sécurité routière, de pesticides, etc… MAIS absolument aucun souci à croire en la parfaite honnêteté des sociétés (dont le principal but est de faire du profit), en la parfaite innocence des entreprises dans le fait qu’un appareil électroménager actuel n’est pas conçu pour durer longtemps…
                      Aucun dogme cher Cavaignac, le sujet a été abordé sur un site pas très gauchiste : https://www.contrepoints.org/2018/01/22/226535-lobsolescence-programmee-mythes-et-realites
                      Et, bien qu’il soit naturellement biaisé par sa présence sur ce site, cet article n’évacue bêtement cette possibilité/réalité.
                      Mais comme vous savez que je ne suis un simpliste binaire, je ne dis pas que c’est systématique, ni que c’est simple et sans risque sur l’image de la marque. Subtil équilibre il faut trouver.
                      D’autres « techniques » poussant au remplacement prématuré du produit sont connues. Une très simple est de compliquer la réparabilité de l’appareil, ou de faire en sorte que, à cause du coût de la réparation (coût exagéré/main d’oeuvre nécessaire, etc), le consommateur préfèrera acheter un nouveau produit.
                      Je ne vous pas si naïf. Biaisé, oui, mais naïf non.

                      -1
                    • @MM
                      Que ça soit moins cher d’acheter un nouveau produit plutôt que réparer l’ancien (tiens, l’imprimante, par exemple !) n’a rien à voir avec l’obsolescence programmée et tout avec le coût des diverses activités (dont tout travail manuel, notamment en France).
                      Pour ce qui est de l’imprimante, personne ne vous interdit d’acheter des cartouches recyclées ou d’ignorer les avertissements de la machine… Le fait que le producteur essaie de vous vendre des produits annexes plus que nécessaire est juste un essai et, comme vous l’avez deviné, ça peut avoir pour lui des conséquences fâcheuses.
                      Mais le sujet de départ était lié aux voitures, et là, honnêtement, je n’ai pas encore entendu perler d’une quelconque obsolescence programmée. Mais vous avez peut-être des informations que j’ai ratées.

                      P.S. GIEC est une « traduction » volontairement biaisée du terme anglais officiel, IPCC, où le mot « panel » a été « traduit » par « groupe d’experts ». Ce qui est remis en cause n’est pas la science, ni une quelconque expertise, mais bel et bien la propagande politique faite autour du sujet, sans trop de support scientifique, justement.

          • Même sans faire intervenir d’externalité, le marché de l’occasion, comme tout marché libre, permet un accroissement de la richesse par une meilleure utilisation des ressources. Voici un exemple simplifié:

            J’ai un voiture dont j’estime l’utilité à 5000 euros.
            Je connais un voisin qui estime l’utilité pour lui de ma voiture à 6000 euros.

            La différence d’évaluation peut être subjective, mais peut aussi bien être objective: je n’ai plus d’enfant à la maison, je pourrais me contenter tout aussi bien d’une plus petite voiture. Il vient d’avoir un 3eme enfant et à besoin de changer de voiture.

            Bref, on se met d’accord pour 5500 euros de prix de vente.

            Je suis « plus riche » de 500 euros que si l’échange n’avait pas eu lieu.
            Il est « plus riche » de 500 euros que si l’échange n’avait pas eu lieu.

            • Votre estimation initiale n’a pas d’intérêt économique. C’est l’échange volontaire qui vous a permis de connaître sa valeur objective. Il faut être au moins deux, et être libre, pour découvrir la valeur. Tout ce que dit votre exemple, c’est que la première estimation de votre patrimoine était fausse. Suite à l’échange, vous n’avez fait que récupérer la contre-valeur objective de l’objet vendu, ici sa valeur résiduelle, sans pour autant augmenter votre stock réel de richesse puisque, sans le savoir, vous possédiez déjà 5500.

              -1
              • Mon estimation initiale n’est pas la valeur de la voiture, mais l’utilité qu’ell m’apporte. Par exemple, c’est parce que j’ai trouvé une voiture à 5000 euros qui correspond bien à ce que je veux faire. Et cela n’a d’intérêt que pour moi en effet.

                Si je ne vends pas ma voiture, j’ai un capital de 500 euros inutilement immobilisé. C’est en ce sens que je parle de meilleure allocation des ressources.

                • A titre personnel, votre opinion, très honorable au demeurant, est indiscutable. C’est justement pour cette raison qu’elle n’a pas de valeur économique. Vous dites qu’elle vaut 5000 mais vous pourriez tout aussi bien dire qu’elle vaut 5000 milliards. C’est indifférent.

                  Tout change soudainement quand vous confrontez votre opinion personnelle à l’avis d’autrui. C’est à travers cet échange d’informations, nécessairement libre, que vous découvrez la véritable valeur de votre capital.

                  Au final, vous n’aviez pas un capital de 500 immobilisé. Votre capital était entièrement mobilisé dans la voiture, valant bel et bien 5500, même si vous n’en aviez pas conscience avant l’échange.

                  • En fait, vous avez une bagnole à 5’000 balles, et sans rien faire, même en l’astiquant et l’entretenant avec amour, du jour au lendemain elle vaut que dalle grâce à une vignette de pollueur pestiféré ( un peu étoile jaune), un CT ‘amélioré’ ou autre interdiction de circuler décidée par un(e) neuneu(e) gouvernemental(e)…

                  • Vous êtes au coeur de l’économie autrichienne : c’est justement parce que sa valeur pour le vendeur est inférieure à celle pour l’acheteur que la voiture se vend ! Le prix n’est pas la valeur… Et mesurer la création de richesse par les prix est une approximation.

    • Oui, c’est aussi comme cela que j’ai lu ce texte, qui se résume en une formule bien connue : « ce ne sont pas les vaches qui payent l’impôt sur le lait ».

      Il semble que l’idée de départ de ce texte soit en fait de mettre en valeur la création de richesse par les entreprises, en particulier au moment des échanges.
      Oui aussi, mais pourquoi les entreprises seules, et pas tous les échanges ?

      • L’échange volontaire crée la richesse. L’échange contraint (le vol ou l’impôt) au mieux la déplace, au pire la détruit (le plus souvent). Déplacer de la richesse (par la redistribution socialiste) n’est pas créer.

        • Je me permets donc de rectifier, après avoir lu votre commentaire ci-dessus de 11h08 :
          « L’échange volontaire crée la richesse, sauf pour les ventes de véhicules d’occasion et si l’on ne prend pas en compte le soutien indirect du marché du neuf. »

          • Quand vous revendez votre voiture en tant que particulier, vous ne dégagez pas de marge parce qu’il n’y a pas de création de richesse. Si vous appliquez une marge en revanche, vous devenez un professionnel de l’occasion et vous participez à la création de richesse, matérialisée par la marge dégagée.

            Dans ce cas, vous serez taxé jusqu’à l’os et devrez en plus appliquer des milliers de normes absconses imposées par des parasites fainéants n’ayant jamais produit quoi que ce soit de toute leur vie.

            Vos questions sont toutefois difficilement compréhensibles. Ces concepts sont connus et appliqués depuis des siècles. N’avez-vous donc bénéficié d’aucun cours d’économie élémentaire à l’école ?

            • Non, je n’ai bénéficié d’aucun cours d’économie élémentaire à l’école.
              J’ai l’impression que c’est plutôt une bonne chose.

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            • Quand vous revendez votre voiture d’occasion qui ne vous sert plus, ou qui ne vous plaît plus, vous ne créez pas de richesse directement, c’est vrai.
              Mais indirectement si : cette voiture peut profiter à quelqu’un – qui n’a pas les moyens d’en acheter une neuve – en lui permettant par exemple de trouver un boulot.
              De même pour vous, l’argent de la vente, dépensé ailleurs, va créer de la richesse.
              Tout échange finit immanquablement par créer de la richesse.

              • Effet de richesse indirect : comme déjà expliqué (il faut suivre), c’est une des innombrables externalités positives de l’économie. Autre exemple, vous ne pouvez rémunérer le romain qui a défriché sa voie (romaine). Pourtant, vous en profitez encore aujourd’hui. Encore une externalité positive.

                Ce n’est pas la dépense de consommation qui crée la richesse mais la dépense d’investissement. De même que ce n’est pas le travail en soi qui crée la richesse mais le travail volontairement échangé. Il faut être deux pour que la richesse apparaisse et, à l’évidence, il faut que les deux travaillent pour produire. La consommation, considérée seule, n’a strictement aucune importance. Seule compte la consommation des producteurs de richesses et on se passera sans effort de la consommation des non-producteurs (redistribution).

                Tout échange, s’il est volontaire et libre, peut créer de la richesse. Tout échange contraint se contente de déplacer une richesse déjà créée par ailleurs. Effet économique au mieux nul dans ce dernier cas. Bref, le consommateur final socialo-keynésien, on s’en fout.

                • « Ce n’est pas la dépense de consommation qui crée la richesse mais la dépense d’investissement »
                  Aller dire ça au boulanger qui fait votre pain. Lui, ce qui l’enrichit, c’est votre consommation de pain.
                  Mais vous pouvez aussi prétendre qu’en mangeant son pain, vous investissez en réalité dans la fabrication de vos cellules.
                  Bref, la distinction consommation/investissement est totalement arbitraire, subjective…
                  De la même manière, la création de valeur n’a que faire de la notion de contrainte : l’échange contraint créé aussi de la valeur. Je suis contraint de payer des impôts pour former des écoliers. Je pourrais tout aussi bien payer librement et directement un précepteur à mes gosses. Le résultat est le même.
                  Si j’habite à la campagne, pour aller bosser, je suis contraint d’acheter une voiture. Renault se fiche pas mal de savoir pourquoi j’achète sa voiture : si c’est juste pour le plaisir de jouer à Dean Moriarty ou parce que je dois nourrir femme et enfants.

                  • Ce qui enrichit le boulanger, c’est sa production proposée à la vente et acceptée par un autre producteur. Sans cela, le boulanger peut garder son pain. En même temps, si la production de l’autre ne convient pas au boulanger, il repart sans pain. Tout ceci est très simple.

                    Mais la monnaie, comme intermédiaire des échanges, a jeté un tel voile sur toutes ces évidences élémentaires que certains, complètement paumés, se croient obligés de raconter n’importe quoi.

                    • Alors parlez de « dépense de production », mais pas de « dépense d’investissement ».
                      S’il faut souvent investir avant de produire, certaines dépenses d’investissement restent improductives pendant de longs moments, pendant lesquels elles ne créent absolument pas de richesse… et peuvent très bien ne jamais en créer.
                      Et, vous le précisez, la « dépense de production » ne crée de la valeur que si celle-ci est consommée.
                      Bref, consommation et production sont les deux faces d’une même pièce (histoire de revenir à la notion de monnaie)…
                      Pour être exhaustif, vous auriez dû ajouter : « …la production considérée seule n’a strictement aucune importance ».

                    • J’ai vraiment l’impression que vous avez tout récemment lu ou appris un nouveau truc sur « La consommation en soi n’a aucun intérêt. Seule la production fait la croissance », mais j’ai lu tous vos commentaires et je ne pige toujours pas… (défoulez-vous en m’insultant d’abruti, je sais que ça vous fait du bien de me mépriser). Mais sinon, ça n’a pas de sens ce que vous dites… « Se passer de la conso des non-producteurs », c’est aberrant… Toutes les entreprises rêvent de consommateurs-bovins qui avalent ce qu’on leur donne en échange de leur argent. Ces consommateurs sont producteurs d’argent ? Non. Ils ne sont que possesseur (ou intermédiaires en fait) de richesse qu’ils échangent contre des biens. Ces biens pourraient finir à la poubelle, dans l’océan, brûler ou quoi, le vendeur s’en fout totalement.

                    • On voit clairement la nature de votre jugement sur les consommateurs que vous qualifiez de « bovins », en prêtant votre pensée méprisante aux entreprises. Vous êtes tellement supérieur au vulgaire troupeau, n’est-ce pas.

                      D’où viennent les richesses de leurs possesseurs ? De la production qui a trouvé preneur dans l’échange libre. Les produits s’échangent contre des produits. Toute production ouvre dès sa création des débouchés aux autres productions. Et pour échanger librement sa production, il faut non seulement des capitaux et du travail, mais également de l’utilité. Rendre service à son prochain.

                      C’est ici qu’on observe que l’échange contraint ne produit aucune valeur. Un échange est contraint si et seulement si il est inutile, mais qu’on veut quand même le forcer pour des raisons non économiques, un gain du pouvoir politique ou des revenus injustifiés pour certaines catégories de la population qui ne les obtiendraient pas autrement, notamment parce qu’elles ne produisent rien ou pas grand chose. La consommation des non-producteurs est sans utilité économique.

                      Avouez que votre objectif est éventuellement politique, mais ne parlez surtout pas d’économie.

                  • Aïe !

                    La différence entre l’échange contraint et l’échange libre s’appelle la concurrence, qui est la seule méthode fiable pour inciter un producteur à produire ce que vous voulez vraiment.

                    Vous êtes contraint d’acheter une voiture, admettons (vous pourriez aussi choisir d’habiter en ville) mais pas d’acheter une Renault à ce que je sache …

                    Enfin, fondamentalement, consommer (une baguette ou un porte-container) c’est détruire, ne l’oublions pas.

                    • 1. Renault est une synecdoque
                      2. Destruction créatrice, pour être précis
                      3. « La différence entre l’échange contraint et l’échange libre s’appelle la concurrence »… Certes, mais, répétons le, l’échange contraint crée aussi de la valeur. Et ce même si cet échange contraint est de l’impôt (ce à quoi Cavaignac pensait probablement)…

                    • Certes, mais, répétons le, l’échange contraint crée aussi de la valeur

                      Ne détruit-il pas plutôt de la valeur ❓

                    • Aucune valeur supplémentaire n’est créée dans l’échange contraint, sauf par hasard. La valeur créée correspond à une valeur préalablement détruite qui lui est forcément supérieure ou égale. Si l’échange contraint créait de la valeur, le vol serait légal, pas seulement l’impôt.

                • Rien ne s’oppose dans le principe à ce qu’un échange contraint créée de la valeur. Exemple l’autoroute à péage. Autre exemple l’impôt pour une route. Mais si la route est peu fréquentée l’échange contraint pourra détruire de la valeur.

                  • Il n’est pas dit que l’échange contraint ne peut pas créer de la valeur mais que l’impôt préalable en détruit au moins autant, le plus souvent beaucoup plus. Les routes relèvent plutôt du régalien, comme tous les grands réseaux.

                  • Pour le dire autrement, la prédominance de l’échange contraint dans une économie (l’obésité de l’Etat) n’aboutit pas à l’absence de PIB mais à sa stagnation ou sa récession, par manque d’échanges volontaires. L’Etat obèse place le pays en situation sous-optimale.

    • « c’est le consommateur final qui paye tout »

      Le consommateur final, ça n’existe pas, sauf dans la tête des socialo-keynésiens. Il n’existe que des producteurs qui s’échangent leurs produits, et accessoirement, des parasites qui volent les premiers sans rien produire. Du moins, on aimerait que les parasites soient réellement accessoires. Dans un pays redevenu normal, qui ne marche plus sur la tête, qui oublie les concepts économiques foireux…

      • Bastiat, que vous citez vous aussi :
        « Avez-vous deux lois, deux systèmes à comparer, si vous consultez l’intérêt du producteur, vous pouvez faire fausse route; si vous consultez l’intérêt du consommateur, vous ne le pouvez pas. »
        Selon lui ça devait bien exister un peu quand même, et pourtant on ne peut pas dire qu’il avait une tête de socialo-keynésien.

        • Le consommateur cité par Bastiat est évidemment un producteur. Relisez mieux.

          • Oui je sais que nous sommes tous producteurs-consommateurs.
            Mais quand je lis « consommateur », j’ai pris pour habitude de m’intéresser à l’aspect « consommateur » du « producteur-consommateur ».

        • Le « consommateur final », pour pouvoir consommer quoi que ce soit, doit avoir bien produit quelque chose auparavant, pour avoir de quoi proposer en échange de ce qu’il veut consommer.
          Ce que dit Bastiat, c’est que c’est la demande du marché qui dit si un produit est intéressant ou pas, et pas l’offre.

          • C’est vraiment votre traduction de cette citation en particulier ?
            Quoi qu’il en soit cette citation est hors-sujet, elle n’était là que pour les consommateurs avec Cavaignac.

            • La citation n’est pas du tout hors-sujet, et son interprétation est bien celle-ci : un produit n’a de la valeur que s’il est demandé par quelqu’un.

          • non c’est l’offre jamais la demande

            • Ah bon ? C’est en totale contradiction avec votre affirmation plus haut : « créer une richesse qui ne sers a rien çà sent bon la france »
              Vous êtes parti sur un mode dangereux, de contredire pour contredire, c’est pas bon signe…

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              • comprenez moi bien une richesse n’en est une que dans elle trouve preneur… achetée par celui qui lui meme a créé une richesse par son travail . en france comme l’etat paye les citoyens pour consommer sans qu’ils creent de richesses, là c’est de la demande..IL N’Y A PLUS DE RICHESSE il y a des taxes
                dans un pays libre çà çà n’existe pas une offre qui ne trouve pas preneur disparaît..
                point

                • Vous allez souvent en magasin acheter des trucs qui ne vous servent pas, juste parce qu’ils se trouvent sur le présentoir et que l’argent dans votre poche c’est l’Etat qui vous l’a donné ? Ou alors, vous en connaissez beaucoup qui le font ?
                  Peu importe d’où vient l’argent (travail, vol, etc), vous n’allez pas le dépenser sur des trucs qui en vous servent pas.
                  On ne parle pas, bien sûr, des « investissements » de l’Etat (type route solaire ou gare TGV dans la cambrousse). Là, point de marché libre, effectivement. Mais cela reste plutôt limité, du moins pour l’instant.

                  • certes mais en france il n’est pas besoin de vendre pour vivre il suffit de faire du chantage a l’emploi.. voir le nombre de sociétés zombies
                    qui restent en vie grâce au contribuable

        • Ou si vous préférez, le producteur et le consommateur sont la même personne.

          Lorsque l’Etat obèse taxe pour financer ses monopoles publics, en réalité il vole deux fois le même individu, une première fois en tant que producteur, la seconde en tant que consommateur.

          • Vous faites bien de préciser en sortant des problème de définitions, mais je ne suis toujours pas d’accord avec vous :
            L’état taxe uniquement le consommateur, et c’est la concurrence qui fait baisser la marge du producteur (quand elle existe et sauf cas particuliers, oui je sais …)

      • désolé , mais quand je prends de l’argent et que je le donne pour acheter un produit que je consomme je suis l’utilisateur final .. « end user « en anglais..
        les cours d’économie a la française c’est du chinois pour moi

        • « quand je prends de l’argent »… Façon Robin des Bois ?
          Sinon, vous l’avez bien produit cet argent, d’une façon ou d’une autre. Avant d’être un consommateur, vous devez d’abord être un producteur.

      • C’est excessif en ce nul ne travaille pour produire. Chacun travaille, in fine, pour consommer, i.e. satisfaire ses besoins. Vous même, travaillez vous pour produire quelque chose et en être fier ? Sans doute et j’imagine avec raison. Mais je vous soupçonne aussi de travailler pour vous payer une belle guitare Gibson, un voyage au Japon ou les œuvres complètes de Marguerite Duras. Non ? Bastiat, lui, ne l’oubliait pas.

        • Depuis que nous avons quitté le Paradis Terrestre, vouloir manger une orange ne nous l’apporte plus miraculeusement dans l’assiette. Ceux qui prétendent que la consommation serait le moteur de l’économie pèchent par présomption. Dans l’optique de la production de richesses, il convient de séparer le pourquoi du comment. Si vous souhaitez aller au Japon, vous devez d’abord produire de quoi vous payer le voyage. Le moteur d’une production, ce sont les autres productions, rien d’autre.

    • Et l’argent du consommateur il vient d’où? Qui lui paye son salaire et ses cotisations sociales? L’argent n’est pas une manne qu’un Dieu socialiste fait pleuvoir du ciel !
      Décidément les français ont du mal à comprendre que ce sont les entreprises qui créent les richesses. Les pays pauvres le sont car ils n’en ont que trop peu, et donc pas d’emploi ni de Sécu !

      • l’argent n’est pas uniquement constitué de salaires.. peu s’en faut

        • C’est à dire ? ah oui, vous pouvez en avoir hérité (mais alors d’où venait l’argent de votre donateur ?), avoir fait un coup de prédateur en bourse (mais il a bien fallu que vous achetiez des actions) ou avoir gagné à la française des jeux (comment avez-vous payé le billet ?).

    • C’est le consommateur final qui paie. C’est une autre façon de voir les choses. Elle est comme celle de l’auteur parfaitement vraie. La seule erreur vient de croire qu’il n’y aurait que lui ou elles (les entreprises).
      Cavaignac le rappelle fort justement : c’est l’échange qui crée la richesse.
      D’où l’intérêt aussi, pour certains, par divers moyens, de gonfler la masse des consommateurs, pour maximiser ces échanges.
      L’impôt redistributif et les politiques de relance peuvent en faire partie. Mais attention au rendement de redistribution : car l’impôt peut réduire le pouvoir d’achat ; trop important, le niveau des recettes peut baisser (courbe de Laffer) ; la relance économique peut tomber à plat (si le consommateur se met à épargner, à acheter des biens produits à l’étranger…).
      L’Etat peut aussi directement être client (avec notre argent bien sûr) des entreprises privées. Je suis sûr que celles qui en vivent (du fournisseur de matériel de bureau à l’entrepreneur du BTP) quand elles n’attendent pas tout simplement une subvention pour soutenir leur activité, sont plutôt ravies de la situation…

      • @ Jean Nepafini : moi non plus.

        « C’est le consommateur final qui paie » : c’est juste rappeler que ce sont les personnes physiques qui paient les impôts et non les entreprises, qui ne sont que des intermédiaires en tant que constructions juridiques servant à faciliter les opérations conduisant à créer de la richesse.
        Alors oui, il est tout à fait louable de vanter les mérites des entreprises pour tout un tas de raisons.
        Mais désolé non, ce ne sont pas elles qui paient les impôts.
        Et oui, elles ne sont pas les seules à créer de la richesse avec leurs échanges.

  • Oui !
    Il y a des cas où un banquier fricote avec l’Etat, touche des gros billets qui vont disparaître comme par magie. Pour se retrouver président et faire joujou avec le pnf et les médias pour dégommer des concurrents/collègues génants. La création d’argent en France c’est devenu un acte de charité !

  • Dépressifs, défaitistes, voyons enfin le verre à moitié plein et même archi plein et débordant, pour une fois que des graphiques nous mettent en tête du concours ! Mais que c’est beau d’être les meilleurs, les grands vainqueurs !
    Dommage que ce soit de l’incohérence, de la stupidité, des mauvais choix, du gâchis, de l’incompétence, voire de la traîtrise !
    Et dommage aussi que si nous n’avons pas de roi, le peuple soit toujours en servage !

    • Il suffirait que l’on refuse ! Pour l’instant Bercy et sa copine l’administration arrivent encore à plumer l’oie. Si créer devient une oeuvre de charité c’est bien que notre pays est mort, foutu, condamné. Il n’y a pas de retour possible TANT que nous n’arriverons pas à formuler un contrat imposant à l’Etat à reprendre sa place: celle de nous servir ! Pour l’instant, et contre la déclaration des droits de l’homme, l’Etat passe ses privilèges en priorité. Tant que ça passe il continuera.

      • @nobilis oh les gens refusent tous les jours : ils limitent leur activité (tel medecin specialiste bosse 3jours/semaine, tel personne qualifiée ne travaille pas car il est plus rentable de rester chez soi, tel jeune diplômé part créer fortune ailleurs ) . On arrive depuis un moment à l’effet laffer ou à La grève de ayn rand

    •  » nous n’avons pas de roi « …..certes , mais nous avons un petit rigolo qui se prend pour dieu , je ne sais pas si c’est mieux ….

  • « D’où vient l’argent ? Du chiffre d’affaires des entreprises, point »
    Non pas point. L’entreprise n’est pas la source.
    L’argent vient des banques (ex nihilo), à travers l’emprunt.
    L’argent, basé sur la dette (emprunt perpétuel), implique un type de fonctionnement économique : la croissance perpétuelle. (un projet de développement quelque part dans le monde pour rembourser le prêt contracté et un peu plus de croissance, pour rembourser les intérêts)

    Lorsque tous les emprunts du monde seront remboursés , il n’y aura plus d’argent en circulation et donc plus d’échange économique possible.

    Avec ce système monétaire c’est la croissance ou la mort.
    Vous avez dit liberté ? LOL

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    • Vous confondez création de richesse et circulation de monnaie.

      « D’où vient l’argent ? » : dans cet article l’auteur s’intéresse à la création de richesse.
      Le financement de l’économie par création monétaire est un autre sujet — certes intéressant, mais ce n’est pas le sujet dont traite l’auteur de ce billet.

      • Ne s’intéresser qu’à une partie d’un ensemble quand l’ensemble est un système , ne mène qu’ à des points de vues partiels et partiaux.
        Je pourrais tout aussi bien dire que l’argent vient des ménages car sans eux, pas d’entreprises, pas de banques.

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        • Même réponse : vous confondez création de richesse et circulation de monnaie.

          • Non je ne confonds pas…
            Je dis juste qu’il n’y a pas que quoi s’extasier devant un maillon d’une chaîne, présentement l’entreprise. Tous les maillons sont importants et en premier lieu fournisseur du métal permettant la création de la chaîne (la banque, le système monétaire sous des conditions bien particulières qui ne sont pas négligeables : destruction monétaire et intérêts).
            Si ça vous plait de disserter en aveugle , en ignorant un élément primordial du système, libre a vous.

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            • Ah, la bonne logique « systémique », chère aux macroéconomistes et aux keynésiens !
              Voilà où cela conduit : prétendre que tout est dans tout et vice versa… et finir par croire que création de richesse, création monétaire et financement de l’économie, c’est la même chose…

              Au lieu de vous aveugler dans une logique systémique, commencez donc par comprendre les mécanismes de marché de création de richesse.

              • Bon vous ne comprenez pas les implications de la monnaie telle qu’elle est pratiquée, c.a.d avec sa destruction au final et les intérêts qui ne tombent pas du ciel non plus, les implications que cela induit, sur toute l’économie planétaire et dans les esprits.
                Alors continuez a blablater sur l’entreprise créatrice de richesse (que je ne nie pas) mais c’est un détail comme dirais l’autre….lol, puisque ce vital besoin de création de richesse dont vous vous gargarisez est induit par la monnaie dette.
                Avec un monnaie pérenne, point besoin de création de richesse à outrance, point besoin de produire a gogo (utile et inutile), juste pour obtenir cette fameuse valeur abstraite qu’est l’argent, système qui détruit le monde et les humains.
                si vous n’êtes pas capable de voir cela , vous ne méritez pas de faire croire que vous vous intéressez à la liberté.

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        • Meuh non, l’argent vient des arbres. C’est avec un arbre qu’on fabrique du papier, faut avoir une vue d’ensemble du système.
          Mais j’y pense, un arbre ça pousse grâce au CO2, mais bon sang, mais c’est bien sûr, l’argent c’est grace CO2.
          On parle pas d’argent mais de création de richesse dans cet article. Ça doit être pratique de tout confondre.

      • pardon non il s’intéresse a « d’ou vient l’argent »il ne parle pas de creation de richesses

    • A priori, je peux me tromper, nous en sommes au stade où l’on ne peut plus rembourser et en même temps nous n’avons plus de croissance. Il ne reste donc à macron que de parler du climat ! Regarder la vérité en face serait de l’acter. Le g7 n’arrive qu’à produire du vent. Comme nos comptes bancaires avec des taux négatifs. C’est impossible de fabriquer du vide avec du rien. Comme le précise l’article il faut des matières premières, du concret, du solide. Une frite ne sort pas du cul de la bce ! La Chine, Russie et d’autres consolident leurs reserves d’or. Les cryptos s’organisent. Les Etats nous focalisent sur des mauvais paradigmes pour payer leurs privilèges. Cela fait longtemps que nous n’avons plus d’interêts dans ce système. Ni une ni deux, ils nous ont créé le catastrophisme climatique ! Les cryptos sont le diable ! Le brexit l’enfer ! La BCE nous sauvera dans une mort lente et asphyxiante nécessaire à un nouveau système mondial centralisé ! Il y aura bientôt comme dans google democratie (le livre), les bouffeurs de viande vs les bouffeurs de soja. Les datas tiennent les pouvoirs par les couilles. L’argent c’est juste une diversion pour occuper nos esprits. Le big PLAN est bien plus cool. (Enfin si l’on veut)

    • Vous confondez argent et richesse, une méprise bien pratique. Or l’argent n’existe que parce qu’il y a des richesses.
      On peut remonter plus loin que les 200 euros investis par Balthazar : un homme (du sexe féminin ou masculin) défend un bout de terrain, y plante des bulbes de pommes de terre (trouvés par chance) et attend d’obtenir sa récolte qu’il vend pour 200 euros.
      L’argent vient évidemment pour faciliter et accélérer l’échange.
      C’est le service qu’organise la banque. C’est normal qu’elle prélève une part des échanges pour fonctionner, en revanche c’est anormal et injuste qu’elle soit obligatoire dans le sens où on peut décider de se passer de ses services pour échanger.

    • L’argent, basé sur la dette

      N’importe quoi.

      • C’est pourtant le principe de la monnaie FIAT.

        • C’est le principe que permet la monnaie FIAT, nuance.

        • Toute monnaie est forcément la dette de quelqu’un à partir du moment où elle vous offre un droit de tirage sur le travail d’autrui. Peu importe le support monétaire, or, argent, monnaie fiat, crypto, cigarette, coquillage, c’est toujours la même logique.

          Tout le problème est d’éviter inflation et déflation, les deux phénomènes monétaires aussi néfastes l’un que l’autre, qui conduisent à une mauvaise répartition de la richesse aux dépens des producteurs.

    • Ce qui s’oppose à la croissance perpétuelle, c’est la stagnation perpétuelle. Jusqu’à présent, la stagnation perpétuelle a toujours été synonyme de pauvreté absolue, pauvreté dans laquelle l’humanité s’est débattue durant des millénaires.

      Revenir à la pauvreté absolue historique, est-ce cela que vous souhaitez pour les prochaines générations ?

    • Vous avez tout à fait raison.
      Il ne s’agit même pas d’une opinion mais d’une description du fonctionnement de l’économie. L’inculture dans ce domaine de certains commentateurs laisse songeur.

  • « l’État français se contente d’accaparer …chaque année 45 % du PIB en 2018, un record mondial »
    Fatigant de lire des infos rabâchées partout et par tous les médias aux ordres. Le vrai chiffre c’est 48.4% de prélèvements obligatoires en France (source OCDE).
    Article très intéressant par ailleurs.

  • Très juste mais il faut néanmoins être précis. Ce qui est créé c’est la valeur ajoutée. Le chiffre d’affaire est en gros la valeur ajoutée de l’entreprise plus les valeurs ajoutées des entreprises qui lui fournissent des produits intermédiaires. Si l’on ajoute les chiffres d’affaires de toutes les entreprises, on compte plusieurs fois la production des intermédiaires. Le PIB c’est la somme des valeurs ajoutées, ce n’est pas la somme des chiffres d’affaires.
    Enfin, même si l’état n’est pas un entrepreneur performant, il crée quand même de la valeur par certains services (enseignement, santé…).

    • Les services de l’Etat ne sont un problème que quand ils sont monopolistiques et obligatoires et qu’on doit les payer même si on en a pas l’usage.

    • Certes, l’Etat obèse crée de la valeur, mais il en détruit au moins autant avant, par ses taxes et ses monopoles. Par construction, par nature, l’Etat obèse est incapable de créer plus de valeur qu’il n’en détruit. On observe aisément qu’en réalité, il en crée beaucoup moins qu’il n’en détruit préalablement.

      Au bilan, l’Obèse est un destructeur net de richesses. Plus il est gros, plus il est socialiste, plus il est collectiviste, plus il détruit, plus la croissance est faible (la France comparée aux autres pays moins taxés), plus le chômage est important, plus sa dette augmente… jusqu’à l’implosion finale, façon Mister Creosote.

      • Dans ce cas comment un système collectiviste pourrait il durer plus de 50 ans et nourrir (mal !) sa population ? L’état étant tout dans un tel système, s’il détruisait plus qu’il ne crée, il faudrait qu’il soit parti d’un capital productif et de stocks gigantesque et l’ai consommé progressivement. C’est irréaliste car aucune unité de production ne vaut 50 années de sa production.
        Il me semble plus vraisemblable d’admettre que l’état crée effectivement de la valeur mais que pour une unité produite il lui faut plus de moyens qu’à une entreprise évoluant dans un marché libre et concurrentiel.

        • D’abord en consommant le capital, puis en maintenant la population dans la pauvreté absolue.

          La pauvreté absolue, état de stagnation économique, peut durer indéfiniment, du moins jusqu’à ce que la population se révolte.

        • On peut être libéral et reconnaître, sans se renier, que l’Etat crée de la valeur.
          Tout d’abord, par la sécurité (police, justice), il procure un contexte favorable aux échanges. Ensuite, par nos impôts (son chiffre d’affaires), il bâtit des écoles et forme des citoyens, construit des routes (lieux favorisant les échanges) etc. Fait vivre aussi directement, par la commande publique, d’autres entreprises. Enfin, par la redistribution (jetez un oeil à la feuille accompagnant l’avis d’impôt reçu récemment), il permet à des foyers peu solvables d’augmenter leur pouvoir d’achat, argent qui sera reinjecté dans le secteur marchand.
          Le PIB, somme des valeurs ajoutées, comprend ainsi celles des administrations publiques.
          L’Etat, du point de vue de la création de richesses, est une entreprise comme une autre. C’est important de le rappeler, car l’article semble se limiter au secteur marchand.
          De fait, la seule question qui vaille est : – une autre entreprise peut-elle faire mieux (cad créer plus de valeur) que l’entreprise-Etat ?

          • NON.
            On pourrait imaginer un Etat qui entreprend et créé la police, la justice et l’armée et demande après une participation aux citoyens via l’imposition pour ces services. Ce n’est pas le cas : l’Etat prend l’argent et ENSUITE organise une armée, la police la justice. Ce n’est pas une entreprise comme les autres et surtout pas comme celle de Balthazar qui ne vous demande pas votre fric pour acheter ses pommes de terre et faire ses frites. Vous les achetez une fois quelles sortent de la friteuse et donc des investissements qui vont avec que le seul Balthazar a supporter.

            • « Ce n’est pas le cas : l’Etat prend l’argent et ENSUITE organise une armée, la police la justice. »
              Eh bien, c’est exactement qu’on appelle le « capital initial », dans le cas de notre ami Balthazar. L’argent avec lequel l’Etat va organiser sa police ne tombe pas plus du ciel que celui avec lequel Balthazar va acheter ses patates et sa friteuse.

          • Les fonctions régaliennes créent indubitablement de la richesse. Encore faut-il les cerner avec précision et ne pas laisser l’Etat s’en échapper.

            Le vrai PIB ne peut pas agréger les VA des administrations publiques puisque, par nature et par construction, elles n’en ont pas. Les coûts de fonctionnement des administrations sont des charges, pas des gains. En toute logique, ces coûts devraient être déduits du PIB. Le vrai PIB est la somme des VA du secteur marchand, somme à laquelle on prendra grand soin de déduire les VA imaginaires des monopoles publics qui traînent dedans, plus ou moins dissimulés.

            L’Etat obèse n’est pas une entreprise, encore moins un agent économique. C’est au mieux un perturbateur économique et très souvent, malheureusement, un destructeur de richesses. Toute entreprise en concurrence fera mieux que l’Etat en dehors des fonctions régaliennes.

            • « Toute entreprise en concurrence fera mieux que l’Etat en dehors des fonctions régaliennes »
              Je ne vois pas au nom de quoi la question ne se poserait pas aussi pour les fonctions régaliennes.
              En tout cas, pour un anarcho-capitaliste, elle se pose.
              Bref, vous êtes un libéral classique, avec un gros défaut : réinventer la définition des mots, ici le PIB, pour faire coïncider les faits avec votre propre vision…

              • « Je ne vois pas au nom de quoi »
                Ne sombrez pas dans le ridicule, en plus du reste.

                • Bon, je vois que vous n’avez plus d’argumentaire. Je vais donc arrêter ici le fil de la discussion.
                  (je remercie les équipes de modération de bien vouloir publier ce message, pour éviter de donner l’impression que je boude).

                  • L’argumentaire est disponible depuis tellement longtemps que ça devient lassant de devoir le répéter à chaque nouveau pseudo qui se croit plus malin que les autres. On vous laisse le trouver par vous-même, sans que vous n’ayez besoin de faire du boudin.

          • La réponse est oui, une autre entreprise peut faire mieux. Regarder l’EdNat : les écoles privées se coûtent moins cher, savent faire respecter l’ordre et obtiennent les meilleurs résultats. Bien sûr, sans réfléchir on peut me répondre que c’est plus facile puisque ce n’est pas la même population. Mais qui a laissé la situation se dégrader ? Si la société était encore gérée comme au temps des « maîtres d’école » respectés, on n’en serait pas là.

            • Les cliniques privées aussi.
              Et il faut dire que, pour les unes (écoles privées) comme pour les autres (cliniques) l’Etat ne se gêne pas de leur mettre des bâtons dans les roues autant qu’il peut, avec des réglementations toujours plus abondantes et contraignantes…

      • L’état de Droit crée de la valeur, l’état providence national socialiste crée de la misère.

    • Tout à fait exact. Et n’importe quel entrepreneur sait ce qu’il se passe quand il confond CA et VA…
      On peut donc résumer les choses ainsi : la création de richesse vient de la valeur ajoutée. Presque une tautologie !
      Et vous avez raison, même moins performant que la moyenne (je parle pour la France), l’Etat est une entreprise comme les autres.

      • Ce doit être pour ça que le gouvernement taxe les CA de certaines entreprises… Mais heureusement, vous êtes là pour leur expliquer.

      • Non, l’Etat oblige le citoyen à acheter ses services au prix qu’il fixe. Dans bien des circonstances, il vous fait payer pour vous compliquer la vie, et alors il n’y a que destruction de richesses.

        • « l’Etat oblige le citoyen à acheter ses services au prix qu’il fixe »
          Vous pensez que vous allez négocier le prix du cornet de frites chez notre ami Balthazar ? Non. Vous lui achèterez au prix qu’il réclame, construit sur ses coûts de production.

          Il est vrai, en revanche, que les nuisances d’un Etat, spécialiste des usines à gaz en tout genre, et autres vilénies réglementaires, sont nombreuses. Mais nous abordons là un autre domaine que celui de la création de richesses, qui nous obligerait, pour être rigoureux dans la comparaison, de répertorier les nuisances produites par l’existence, dans notre voisinage, d’une baraque à frites…

          • La différence (de taille) étant que chez l’ami Balthazar vous n’êtes pas obligé de payer si son offre ne vous semble pas intéressante, tandis que l’ « offre » de l’Etat, en situation de monopole, ne peut pas être refusée, elle.
            Ce que vous racontez n’est que du détail par rapport à ça.

          • Sur l’aire de repos, j’ai apporté mon pique-nique dans des boites en plastique, le plastique c’est fantastique, parce que je savais qu’il y avait une baraque, mais que les frites seraient au même prix mais moins à mon goût. En revanche, des gendarmes sont passés et ont vérifié sur mon pare-brise que j’avais bien mon contrôle technique à jour. Les gendarmes sont payés par mes impôts, en principe pour lutter contre les voyous, et le prix du contrôle technique ne correspond en rien à un gain en diminution de risque technique, mais à une diminution du risque d’amende.

  • incompréhensible pour un détenteur de la pensée unique qui oublie que ce n’est pas l’Etat qui crée des richesses mais l’Entreprise. Le ridicule ne tuant plus, c’est pour cela que l’assiette des retraites n’est pas sur le chiffre d’affaires mais sur les salaires. Au fait qui s’occupe du problème des retraites >? Pas de commentaire mais il faudra sortir les fourches !!!

  • La baraque à frites et la création de richesse. Voilà une leçon simple que les profs d’économie devraient enseigner au début de leur cours. On y voit le rôle de l’entrepreneur, du capitaliste et de l’échange.

  • En Russie leniniste, une part gigantesque du PIB fut engloutie pour détruire la monnaie, provoquant une inflation des prix de 64 millions de %. En 1921, la production industrielle du pays ne représentait plus que 12 % de celle d’avant guerre, avec la ruine et la famine au bout, obligeant les dirigeants à rétablir les mécanismes de marché.

    • De mémoire, le rouble soviétique a fait l’objet de 6 faillites successives en à peine 70 ans d’existence, gracieusement appelées « réformes » par la dictature rouge. Les cocos au pouvoir ont inventé la monnaie fondante ultra-rapide. Bon, en même temps, les peuples de l’URSS étaient tellement appauvris par le régime qu’ils n’arrivaient pas à se nourrir correctement. Alors, songer à épargner…

  • Merci pour ce rappel pédagogique, bien utile au moment où de nombreuses voix s’élèvent pour proposer que l’argent vienne d’hélicoptères qui le déverseraient sur les populations pour résoudre leurs problèmes.

  • Excellent article : en effet, seul le travail bien compris ajoute de la valeur à une économie ; tout le reste n’est que littérature.

    • C’est comme toujours la polysémie du mot « valeur » qui déclenche la baston. Fondamentalement, c’est le travail humain qui créée la valeur, comme l’écrivait Marx (c’est plus loin que ça se gâte). Pour reprendre la métaphore d’origine, une pomme de terre enfouie en terre ne vaut rien, alors que la même pomme de terre, déterrée à force d’efforts (j’en sais quelque chose), acquiert une valeur puisqu’un quidam inventif se propose d’en faire de délicieuses frites. L’échange qu’est la vente de la pomme de terre au cuisinier ne crée aucune valeur. Nous constatons juste qu’à l’instant de cet échange, la fameuse pomme de terre a une valeur sur laquelle s’accordent les 2 partenaires pour procéder à l’échange, produit contre produit. Cette valeur d’échange peut varier selon un grand nombre de critères mais elle n’est pas créée par l’échange, elle est révélée par l’échange, et encore, seulement ce jour là et pour cet échange là. Changez le jour, changez les partenaires, et la valeur pourrait bien changer.
      Notez que je ne suis pas devenu marxiste pendant l’été. Si la valeur vient du travail, le travail sans l’échange n’est pas grand chose. Si mon dur labeur a créé une valeur « patate », cette valeur n’est pas la mienne mais celle du cuisinier qui acceptera de me l’échanger contre quelque chose dont je serai le seul juge de la valeur. Ainsi vont les choses et la division du travail peut faire son œuvre.
      Bien entendu que l’Etat créée aussi de la valeur, enfin ses agents quand ils le veulent bien, comme votre serviteur. Le problème est que comme personne ne vous demande votre avis pour évaluer la valeur de mon travail et qu’on vous contraint à échanger avec moi, cela vous chagrine et je le comprends. Dans un monde normal, je vous parie que nous trouverions un accord gagnant-gagnant, comme disent les gourous de la modernitude.

      • Il est préférable de parler de richesse car effectivement, valeur peut avoir plusieurs sens non économiques, provoquant un débat inutile au propos.

        Que la richesse (ou valeur) soit simplement révélée ou, encore mieux, créée au moment de l’échange est indiscernable puisque vous ne pouvez pas expérimenter l’un ou l’autre séparément. Donc, on se simplifie la vie en utilisant des raccourcis de langage, sans devoir recommencer votre intéressante explication à chaque fois. De ce point de vue, dire que l’échange volontaire crée la richesse est juste. Et il est encore plus juste de dire que c’est le seul moyen connu d’en créer. Notez que si quelqu’un a une meilleure proposition, qu’il s’exprime sans délai.

        Le problème de l’Etat obèse n’est pas de créer de la richesse, ce qu’il fait plutôt mal, mais d’en détruire préalablement beaucoup trop par l’impôt (et les normes). L’ordonnance : une grande vague de privatisation, la suppression des statuts, le retour aux fonctions régaliennes, l’interdiction des déficits et des dettes publiques.

  • Belle fable, mais c’est complètement faux.
    Si on veut être rigoureux il faudrait expliquer d’où viennent les 200 eurs, ils ne sont pas apparus avec le big bang, ils viennent d’un prêt octroyé par une banque qui a créé ces 200 euros ex nihilo. Comme on dit ce sont « les crédits qui créent les dépôts » et non l’inverse.
    Ce que l’article décrit est la vision néo classique de l’économie selon laquelle la monnaie n’a pas besoin d’être crée, sauf que cela est faux. Sans même parler de l’origine historique de la monnaie qui a été crée par les premiers Etats afin de payer les armées et prélever l’impôt.
    Les investissements de l’Etat comme la santé, les infrastructures etc. permettent de créer les conditions pour que des entrepreneurs puissent créer de la richesse.

    • Les investissement de l’Etat, moins de 4% de ses dépenses totales. Bravo, superbe démonstration, on n’en demandait pas tant.

    • Désolé, mais c’est votre vision de la monnaie qui est complètement fausse. (Re)lisez les bons auteurs – ou l’article de Wikipedia.
      La monnaie, définie comme un moyen d’échange indirect, existait bien avant les Etats, qui n’en ont pris, (usurpé) le contrôle que très lentement au fil de siècles, pour n’y arriver complètement qu’au XXe.

      • Il faut dire qu’avant ils étaient occupés à contrôler la religion. Ca marche bien aussi le contrôle de la religion, très efficace.

      • C’est la vision des Adam Smith, Ricardo etc. Mais cela ne correspond à aucun fait historique avéré. Les plus anciennes traces de monnaie concernent des dettes anotées par les administrations des premiers Etats du Moyen Orient.

    • Vous n’avez visiblement pas compris. Il faut demander qu’on vous explique. Voir le post de 9h13.
      L’important n’est pas les 200 euros, mais les 200 kg de patates.

    • Il suffit de lire : les 200 euros sont l’épargne de l’entrepreneur. C’est à dire une plus-value qu’il a économisé. S’il avait économisé du maïs ou des roulements à billes, ça aurait été pareil.
      Vous pouvez laisser la banque et toutes les théories monétaristes à mord-moi-le-noeud en dehors de tout ça.

      • Ce devrait être le cas mais hélas ce n’est plus vrai aujourd’hui avec le système de réserves fractionnaires, une « régulation » étatique foireuse. C’est même la seule chose vraie dans le tissu de fadaises pondu par BGJBL.

      • L’article veut expliquer l’origine de l’argent mais postule que l’argent existe déjà, c’est absurde. L’argent est bien créé ex nihilo par les banques, celles ne prêtent pas l’argent des dépôts. Ce n’est pas une théorie, c’est ce qu’il se passe au quotidien dans toutes les banques.

        • Bien entendu mais c’est juste une perversion du système actuel. Créer de l’argent n’enrichit personne au final car l’argent ne se mange pas. Sinon, avec tout l’argent que ces fumiers de banquiers centraux ont créé ces derniers temps, il n’y aurait plus de pauvres nulle part.

          • La BCE n’a pas le pouvoir de création monétaire, la crise grecque a bien mis en lumière ce fait.
            J’imagine que vous parlez des Etats Unis.

            • La BCE a « seulement » le pouvoir de distribuer les quotas de QE auprès des banques centrales locales.
              J’imagine que vous n’avez aucune épargne, vu votre position sur le sujet 🙂

        • Vous confondez, encore et toujours, « argent » (richesse) et « monnaie » (support).

  • Je l’aime bien cette baraque à frites… Mais soudain, je me demande ce qui se passe lorsque l’État devient client de cette baraque à frites… voire client unique…

  • il y a quand même 2 grandes catégories de « marchands » *mélangés sans distinction, ni nuances. les productifs et les improductifs.
    *le mot marchand étant lui-même inapproprié pour exprimer les fournisseurs de biens (plus ou moins bienfaiteurs) et services (plus ou moins inutiles voire nuisibles)

  • En lisant l’argumentaire développé par Nathalie MP, graphique à l’appui, on constate que les Suisses subissent des prélèvements fiscaux et sociaux inférieurs d’environ 40 % par rapport à la masse payée par les Français.
    Or, on connait le haut niveau des salaires en Suisse (2,3 plus importants par rapport au niveau moyen des salaires en France), on réalise donc que c’est bien la modération des prélèvements Suisses qui génère un dynamisme économique incontestable et une situation de quasi plein emploi…
    Par contre en France, plus il y a de travailleurs pauvres et de situation de chômage, plus on prélève tous les ans un peu plus…
    L’hystérie des prélèvements Étatiques a bien pour effet de conduire la France des Énarques profiteurs à devenir un pays en voie de sous développement condamné au surendettement et à la faillite!

    • Je ne sais pas comment vous arrivez à 40% de différence entre France et Suisse, mais moi, en prenant le % du PIB représenté dans le premier graphique et divisant par la population respective, j’arrive à 21000 euro/personne en France et 18000 en Suisse. Ca ne fait pas 40% de différence.

      • La réduction des impôts des Français d’environ 40% (schématiquement 28/48-1) permet d’atteindre le niveau d’imposition suisse, ce qui explique l’éclatante santé de l’économie suisse par rapport au marasme français.

        • Ah oui, vu comme ça, ça fait 40%. C’est plus impressionnant que de parler en point.

          • Mais ce que vous avez découvert avec sagacité, c’est que 28% d’impôts rapportent quasi autant que 48%. Autrement dit, il est possible de baisser et supprimer des impôts sans regret, l’Etat aura autant d’argent. Vous devriez écrire au gouvernement pour leur soumettre votre découverte.

            • Ah mais j’ai découvert ça tout seul, Sagacité ne m’a pas aidé. Si vous voulez faire une petite recherche amusante et instructive, je vous conseille de prendre le deuxième graphique de l’article. Vous rapportez le % de PIB en dépenses publiques rapportée à la population (donc combien par habitant). Je l’ai déjà fait par le passé et cela risque de ne pas vous plaire… Je n’aime pas les % en général. Par contre, en valeur par habitant, vous n’allez pas en revenir.
              Si vous le faites, je vous permets de me traiter de méprisant comme bon vous semble :-). Chiche ?

              • Ah ! Ça vous étonne de constater que les riches se permettent de dépenser, dans l’absolu, plus que les pauvres, sans que cela affecte leur budget tout autant ? Encore une découverte, sans l’aide de Mme Sagacité, bravo !

  • L’article est intéressant, mais mériterait de pousser plus loin.

    Si j’achète 100 kg de tomate a 100 euros a un Chinois en chine et le revends 130 euros en France.

    Le chinois a créer 100 euros de richesse, le revendeur français a gagner 30 euros.

    Les 2,1 millions d’employés de Foxcon payes au SMIC chinois crées plus de richesses, que les 15 000 ingénieurs de Apple (malgré que le coût de fabrication n’est que de 7%) car les 2,1 millions d’employés, mangent, ont des enfants, vont chez le docteur, prennent les transports en commun ect. L’interaction de tous ces employes crées beaucoup plus de richesse que le simple bureau de design du tel.

    • La richesse ne se mesure pas en euros indépendants du lieu où vous vous trouvez. Même en kg de tomates… A mon avis, si vous achetez 100 kg de tomates en Chine, entre le transport, la perte, et la difficulté à trouver un acheteur pour ces 100 kg en France, vous êtes perdant si vous n’offrez que 30€ à ceux qui vous rendront ces services. Donc, 100€ ne correspondent pas à la même richesse en Chine et en France, et 100kg de tomates non plus.

    • 100 kilos de tomates à Pékin et 100 kilos de tomates à Dijon n’ont pas la même valeur … pour l’acheteur, seule valeur qui compte. C’est parce que l’acheteur estime que le vendeur lui rend service en amenant les tomates chinoises à Dijon qu’il est prêt à payer 30 de plus que le prix en Chine. Ce service rendu a bien une valeur, que le vendeur accepte pour peut qu’elle lui paraisse correspondre à celle de son travail de courtier en transporteur.

      Bon, avec des lichis ce serait plus compréhensible en fait.

      Rappelons que quand les employés de Foxcon mangent ils ne créent pas de valeur, ils en détruisent. Ils n’en créent que quand ils produisent, le but étant qu’ils produisent plus qu’ils ne consomment. Cela vaut pour vous et moi aussi, bien entendu.

      • Le employes de Foxcon détruisent de la richesse quand ils mangent, mais en en gagnent quand ils fabriquent des telephones (s’ils ont un salaire).
        Dans un magasin il faut juste une caissière pour revendre les produits chinois, voir pas du tout avec les caisses automatiques, fabriquer des telephones, c’est une chaine de montage, sans compter qu’ils faut que quelqu’un produisent de la richesse pour que ces 2,1 millions d’employés mangent, s’habillent …
        On parle ici de créer de la richesse pas du libre échange, tout ce qui peut être crée sur place crée de la richesse pur. On peut fabriquer des chaussures de sports en France, mais on le fait pas a causes des taxes sur le travail. Naturellement on importe les matières premiere que l’on n’a pas, mais la paire de baskettes peut être produite en France, on prefere donner de RSA a mecs pour rester chez eux que de creer de la richesse.

  • Bonjour, chère Nathalie MP, j’adore vos articles et ça m’a donné l’envie de controverser un peu. Non, l’argent vient de tous et surtout de ceux qui en ont déjà et pire surtout de ceux qui en ont déjà beaucoup ! ça mange pas de frites, mais les conséquences sont lourdes. Éviter de taxer l’activité est quasiment impossible. Comment faire ? Bon, l’administration financière de Hollande est quand même… hypocrite !

  • « La friteuse et la camionnette tout équipée sont un cadeau. »
    Déjà là, vous simplifiez à l’extrême la création d’entreprise de Balthazar! Car outre le stock de départ de marchandise qu’il paie sur ses économies, les moyens de production sont très rarement donnés en cadeau et proviennent le plus souvent des économies de l’entrepreneur ou de son endettement.
    Et enfin, avant d’avoir gagné le moindre centime, son entreprise est déjà assujettie au paiement d’AVANCE, de nombreux droits et taxes que l’Etat prélève sans états d’âme. Payer pour travailler, on reconnaîtrait ici la France les yeux fermés!
    Et donc , oui, si les affaires ne démarrent pas assez vite ou marchent mal ou si les clients n’ont pas d’argent à dépenser pour acheter des frites, alors il est mal Balthazar!

    • Bah oui, un cas d’école on vous a dit, pour expliquer la création de richesse, didactique en somme.
      C’est pas une méthode pour devenir riche à tous les coups. Les cimetières sont plein de libre-échangeur dont les produits ou service n’ont pas pris preneur ou très peu. Y’a un risque, perdre sa mise et effectivement beaucoup de gens l’oublient. ( biais du survivant)
      On puni les gens qui créent, on leur met des bâtons dans les roues, et quand ils réussissent on les traite de voleurs, pourtant c’est très difficile de réussir en échangeant librement des produits et services avec les autres, encore faut il qu’ils en aient besoin. La valeur est subjective et personne ne force personne à échanger dans un marché libre, ce que tout le monde fait d’ailleurs lorsqu’il va dans un marché acheter ses fruits et légumes, mais si on le fait mieux, c’est mal. Que voulez vous, c’est triste, c’est la France.

      • Par contre devenir riche dans un marché réglementé et financé par les taxes et les impôts, cela ne gêne presque personne : oui oui, je vise les acteurs français ( dont certains ne manque pas de talent, mais c’est pas le sujet) mais pas du tout Madonna ( dont je n’apprécie guère les chansons, donc je n’échange rien avec elle, mais quelle échangeuse ! )

        • Ou Rihanna ou le Pink Floyd, on s’en fiche c’est pour l’exemple, ça marche aussi avec Robert Wyatt ou Florent Pagny même si ca me tue d’accoler ces deux noms. Bon je retourne dans mon château. Vous me manquiez.

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