Le réchauffement climatique est-il si évident ?

Le réchauffement climatique est une réalité observée. Mais quelle interprétation pouvons-nous tirer des données ?

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Le réchauffement climatique est-il si évident ?

Publié le 21 août 2019
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Par Hadrien Gournay.

Aujourd’hui, le réchauffement climatique est présenté comme un fait incontestable reposant sur deux piliers : le consensus des scientifiques (la quasi-unanimité des spécialistes) et l’évidence populaire. Ces deux piliers ne sont pas contradictoires. La rotondité de la Terre peut être soutenue par l’expérience commune et par des preuves scientifiques. La question de l’unanimité des spécialistes mériterait un article entier. Aussi, nous attarderons-nous ici sur le réchauffement comme fait accessible à tous. Beaucoup de gens aujourd’hui sont convaincus de ce caractère manifeste. Selon eux, le réchauffement pourrait être constaté par chacun, par sa propre expérience. Les sceptiques sont aveugles ou ne veulent pas voir. Est-ce si certain ? Et sinon, croire à tort à cette évidence n’est-il pas de nature à nous tromper sur la question du réchauffement ? Pour répondre à ces questions, abordons ce qui est fréquemment présenté comme des preuves évidentes du réchauffement.

Les catastrophes naturelles

La première réflexion venant à l’esprit d’un interlocuteur convaincu du réchauffement et de son évidence pourrait être la suivante : « Vous doutez du réchauffement ? Mais enfin, vous ne voyez pas les cyclones, les inondations, les tremblements de terre qui se multiplient partout sur la planète ? » On se demandera alors ce que viennent faire les catastrophes naturelles (et davantage encore les tremblements de terre) en tant que preuve du réchauffement. Le raisonnement implicite est le suivant : l’évidence de l’augmentation sans précédent des catastrophes naturelles emporte avec elle celle de son origine artificielle ; et donc celle du réchauffement climatique initié par l’Homme puisque c’est la seule explication à notre disposition. Lorsqu’il s’agit de reconnaître le réchauffement et de l’attribuer à l’activité humaine, le GIEC est la référence de ceux qui se mobilisent contre l’évolution du climat. Malheureusement ou heureusement, l’organisme Onusien ne confirme pas vraiment les suppositions sur les catastrophes naturelles. La multiplication des évènements en question est sujette à caution et lorsqu’elle est probable, la responsabilité humaine reste incertaine.

L’accroissement prétendu des catastrophes naturelles ne permet pas de confirmer le réchauffement et d’en exclure des causes naturelles. Le ressenti humain est-il plus convaincant ?

Le ressenti humain

Le réchauffement est un phénomène mondial. Le ressenti d’une personne sur un réchauffement des températures correspond à un phénomène local. Aussi fort soit-il, il n’est pas la preuve d’un réchauffement mondial, mais peut néanmoins concorder. Je ne peux pas faire de vérification sur l’ensemble de la planète mais m’assurer que l’évolution annoncée coïncide avec ce que je constate près de chez moi.

Mais là encore nous rencontrons une difficulté. En effet, quelle évolution locale est censée concorder avec le réchauffement global ? L’évolution locale peut être plus ou moins prononcée que l’évolution mondiale. Lorsqu’elle l’est sensiblement moins, il devient difficile de vérifier le phénomène mondial. Et lorsqu’elle l’est sensiblement plus, la personne ressent-elle à l’échelle locale une manifestation du réchauffement global ou un évènement principalement local ? Un réchauffement correspondant grosso modo à l’évolution locale serait la condition la plus propice à une telle vérification.

Malgré ces difficultés, je pourrais être confiant dans le fait que d’autres personnes peuvent ressentir le réchauffement dans leur proche environnement. Je pourrais penser que ces expériences cumulées forment une validation « à l’échelle de l’expérience humaine » de la thèse scientifique. Cela suppose au moins que le ressenti local est pertinent pour remarquer un réchauffement local. Qu’en est-il dans le cas de Paris ?

Commençons par les mesures météorologiques :

« Des changements observés en France et à Paris : en France, l’amplitude de variation de la température est plus forte qu’au niveau mondial. Le réchauffement est de l’ordre de 1,3°C sur la période 1901-2012.
Les températures minimales ont augmenté de 1,6 °C entre 1901 et 2000, avec une accélération notable à compter de la deuxième moitié du XXe siècle. La hausse des températures minimales a ainsi dépassé en moyenne 0,1 °C par décennie au XXe siècle et atteint 0,3 °C par décennie après 1954.
Les températures maximales ont peu évolué au cours de la première moitié du XXe siècle. Depuis 1954, elles connaissent cependant une forte augmentation de l’ordre de 0,3 °C par décennie.  »

Le ressenti humain peut-il vraiment mesurer de manière fiable un accroissement de température de 0,3 °c par décennie ? Menée sur une quarantaine d’années, l’expérience serait plus fiable, mais combien de personnes vivent-elles depuis plus de 40 ans à Paris ?

Ajoutons un fait complémentaire. Entre le début des années 1910 et le milieu des années 1940, le monde a connu un réchauffement au rythme assez comparable à celui qui se poursuit actuellement après avoir débuté au milieu des années 1970. Force est de constater que le réchauffement de l’époque, faute d’organisme pour en diffuser l’enjeu auprès des populations ne les avait pas mobilisées ni sauté aux yeux.

Plutôt que sur son ressenti, la personne intéressée devrait-elle s’appuyer sur des observations ?

Autres observations

De nombreuses méthodes sont certainement plus fiables que l’impression d’une augmentation des températures. Citons des observations telles que l’ évolution des glaciers pour celui qui habite à proximité, modification de la faune et de la flore (qui peuvent avoir de multiples causes), date des récoltes ou des vendanges etc. Cela appelle les mêmes réserves que précédemment sur la distinction entre ce qui est local et ce qui est mondial.

Certains exemples sont particulièrement ridicules. Jean-Louis Borloo avait affrété un avion pour observer la fonte des glaces liée au réchauffement climatique.

Toutefois, n’en déplaise à monsieur Borloo, avant d’être liée au réchauffement climatique, la fonte des glaces est un phénomène lié à des cycles naturels connus :  les saisons. Dans l’hémisphère Nord, les glaces fondent à partir du mois de mars et se reforment à partir de septembre. Le ministre avait fait le déplacement en septembre au moment où les glaces étaient au plus bas. Monsieur Borloo pourrait protester en ajoutant qu’il a vu des glaces fondues là où elles étaient bien résistantes autrefois. Mais qui lui a dit que les glaces étaient plus résistantes autrefois au même endroit ? Sans doute des scientifiques. Le constat de monsieur Borloo repose donc en partie sur une observation et sur la confiance donnée à une parole antérieure. Son voyage ne pouvait donc constituer une preuve suffisante du réchauffement. Il ne pouvait constituer une preuve nécessaire non plus car Monsieur Borloo était obligé d’admettre la validité des preuves par ouï-dire.

Autrement dit, son voyage n’était ni nécessaire ni suffisant.

Les records de températures

Les records de températures, et la dernière canicule, accréditent pour beaucoup le réchauffement climatique anthropique. Pourtant, là encore, il faut faire une distinction. Le caractère caniculaire des températures est perceptible par chacun. En revanche, la comparaison du nouveau record et du précédent ne relève pas du ressenti humain. Les scientifiques communiquent également pour mettre en avant les records de températures régulièrement battus à l’échelle mondiale.

Quelles conclusions en tirer ? Mis en avant comme preuve du réchauffement, ces records appuient en effet cette hypothèse. Utilisés dans le but d’appuyer leur origine anthropique, l’argument est plus douteux. Leur succession ne peut en effet être vue comme une démonstration de la responsabilité humaine que si l’on suppose que les températures « naturelles » se répartissent aléatoirement autour d’une moyenne. Dans ce cas, en effet, une tendance prononcée, voire des records, ne peuvent que paraître hautement suspects. Si l’on admet en revanche que l’évolution naturelle des températures peut connaître des cycles longs, alors ces records ne font peut-être que suivre un tel cycle. Or, tout dans l’étude des températures du passé montre que ces cycles existent. Considérer la succession des records comme inhérente à l’activité humaine revient à qualifier d’artificielle toute tendance prononcée.

Éloignons-nous de la question des températures pour mieux l’appréhender. La déclinaison magnétique de la Terre connaît des évolutions cycliques. Elle n’en est pas moins naturelle.

Autrement dit, les records successifs traduisent une augmentation des températures. Ils ne nous disent rien sur leurs causes.

Alors, réchauffement ou pas ?

L’existence du réchauffement ne fait guère de doute. Cinq organismes synthétisent l’évolution des températures. Trois organismes produisent la courbe des températures de surface (deux américains et un anglais). Deux organismes, tous deux américains, établissent la courbe des températures de l’atmosphère dans son ensemble. Toutes ces courbes reproduisent une tendance au réchauffement depuis les années 1970. En outre, chaque décennie a été plus chaude que la précédente.

Cette concordance des différents organismes masque cependant un profond désaccord. L’accroissement des températures atmosphériques aura été un peu moins rapide qu’en surface. Pourtant, les lois de la physique devraient impliquer le contraire. Les responsables des calculs des températures de surface, plutôt alarmistes, défendent avec leurs mesures l’hypothèse d’un réchauffement rapide et d’une forte sensibilité climatique, faisant craindre un réchauffement d’autant plus élevé à l’avenir. Plus sceptiques, les responsables du calcul des températures atmosphériques soutiennent la véracité de leur courbe traduisant l’hypothèse d’un réchauffement plus lent et d’une faible sensibilité climatique.

Il reste que nous ne contestons pas l’existence du réchauffement climatique. Quel est le but de ce texte consistant à ergoter sur son « évidence » tout en mêlant la question du réchauffement et de son origine humaine ou non ? Nous ne sommes pas responsables de cette confusion. Elle provient de la manière dont est traitée la question. L’évidence proclamée du réchauffement est traitée comme si elle établissait à la fois son existence et sa cause. Mettre en évidence cette situation et la contester débarrasse la question climatique de faux raisonnements qui le polluent.

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  • L’exploitation éhontée par les états de la religion verte est manifeste.. elle nous conduira a la dictature .. puis a la pendaison des ayatollahs verts en place de gréve..

    • Avec le communisme russe censé sauver l’homme, puis sous Staline particulièrement, les plus ignorants imaginaient que le monde basculerait bientôt sous une dictature. Que s’est-il passé ?
      Je prédis la même issue pour la religion verte, ce qui n’exclut pas quelques flottements avec les libertés.
      Pour moi le danger de tous les dangers concerne les datas. Pas seulement sous le joug des Etats mais tout simplement par l’insidieuse recherche de facilités de de confort par l’humain.

    • Jusqu’à maintenant, c’est plus des postures de communication que l’exploitation d’une « religion ». Évidemment la question est comment s’y adapter. Et pour l’Europe, qui ne dispose d’aucune énergie fossile, s’y adapter ne serait pas plus mal, pas que pour le vert, Venise ou Amsterdam, mais aussi pour sa dépendance énergétique.

      • L’écologisle a tous les attributs d’une religion, désognation d’un absolu « la planète » et promesse d’un moyen de salut: la décroissance.
        Tout y est: le péché (la consommation), la rédemption (se laisser taxer et restreindre les libertés), le paradis perdu (autrefois c’était tellement mieux), les boucs émissaires (les climatosceptiques), les grand-prêtres (Hulot…) et les anathèmes…
        Tout y est suivant un schéma présenté par l’Eglise elle-même pendant des siècles: faute-rédemption-salut. Le tout sous le regard approbateur de beaucoup de chrétiens, si ce n’est du pape, ce qui ne manque pas d’interroger.

      • L’Europe dispose de réserves d’énergies fossiles : pétrole et gaz de schiste (France, Pologne), uranium (France entre autres), charbon (Allemagne, pays de l’est). Les politiques organisent la pénurie par la règlementation pour pouvoir taxer plus.

        • Tout à fait, l’Europe dispose de réserves significatives fossiles. Il est lassant d’entendre dire le contraire comme si c’était une évidence, même si c’est une technique de propagande connue

  • Le réchauffement par rapport à quoi ? Où est le thermostat de la planète et est-il réglé ? Savons nous à trois degrés près la température globale qui régnait sur terre il y 500 ans, 8000 ans, etc. ?
    Personne ne le sait et les « reconstructions » de température antérieures faites par des « scientifiques » et parfaitement invérifiables et bien il faut avoir la foi.
    Personnellement, je n’ai pas la foi.

    • @AlfredSG: « Savons nous à trois degrés près la température globale qui régnait sur terre il y 500 ans, 8000 ans, etc. ? »

      Ou la variation de la température sur une période courte. Par exemple, il y a 8000 ans, on pourra connaître la température moyenne, mais pas les variations sur une période d’un ou deux siècles. A la question de savoir si notre ère moderne a connue la plus rapide montée de température, un paléoclimatologue a reconnu que cela était impossible, c’était une période trop courte pour la comparer.

  • Quelle est la finalité de mettre en évidence l’impossibilité pour un être humain d’apprécier par ses sens, la température moyenne sur une année et en plus sur la totalité du globe ?
    Par contre nous pouvons observer des phénomènes naturels cumulatifs locaux avec nos sens, tels que le recul des glaciers, des hivers doux, des été caniculaires, tout ça on peut l’apprécier localement et l’on peut aussi échanger avec d’autres humains à la surface du globe, qui vivent ces mêmes expériences.
    L’expérience humaine ne contredit pas le discours scientifique qui quantifie précisément grâce aux appareils de mesure.
    .
    Vous ne niez pas le réchauffement climatique.
    Vous ne niez pas que l’homme accroit rapidement la teneur en CO2 dans l’atmosphère.
    Par contre je constate ici un courant qui nie le l’importance du rôle du CO2 et autres GES.
    Quelles preuves scientifiques contradictoires avez-vous pour cela ?

    • « Quelles preuves scientifiques contradictoires avez-vous pour cela ? »

      Allez sur Google et taper  » 1350 peer reviewed papers ».
      C’est tout simple, vous lisez tout et après ne posez plus la question svp.

    • Le CO2 n’a plus aucun effet.

    • Deux fois 3 jours un peu chauds, ce n’est pas un été caniculaire, surtout qu’il a été plutôt frais le reste du temps jusqu’à présent. Voilà un exemple d’excès dans les termes qui caractérise l’hystérie climatique.

      Ce n’est pas aux réalistes de prouver le contraire des affirmations des hystériques. A ces derniers de prouver que l’homme est responsable du réchauffement, ce qu’ils sont incapables de démontrer en dehors des imprécations, des menaces et des agressions. Ne retournez pas la charge de la preuve.

    • J’aime bien le « … et autres GES »… Personne le nie les GES ici… Mais tout le monde vous dit que le CO2, la référence prise par les écolos, est très certainement le GES le moins dangereux et le plus facilement éliminable (photosynthèse entre autre parmi les effets naturels)… Donc en gros, plantons des arbres si nous pensons que c’est un réel problème…
      Par contre, les autre (ozone, nox par les diesels, clims, spray), ceux là sont beaucoup plus dangereux avec un coefficient x25 voire plus plus par rapport au CO2 (même si leur durée de vie semble moindre par rapport au CO2) car eux, ne sont pas éliminables (ou très difficilement)…
      D’ailleurs, il est bien prouvé scientifiquement qu’il n’y a pas de relation hausse de température / augmentation de CO2 (cf tous les liens donnés précédemment).
      Bien à vous.

      • On peut planter des forêts mais il est tout aussi efficace d’intensifier les cultures nourrissant l’humanité. L’agriculture est en effet un gigantesque puits à CO², sous-estimé plus ou moins volontairement par les hystériques du climat. Et vu que la sous-estimation est systématique, l’erreur est très probablement volontaire.

    • en fait un doublement du CO2 ne se traduit que par un modeste 0,6 à 1°c maxi d’augmentation pas de quoi fouetter un chat. Le GIEC a imaginé que la hausse du CO2 conduirait à une augmentation de la vapeur d(eau gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO2 et bien plus abondant (40 fois plus). hélas pour eux:

      1) si c’était vrai la terre aurait pris feu dans les époques géologiques au cours desquelles il y avait plus de 10 x plus de CO2 …
      2) la signature d’un tel phénomène, l’augmentation des températures dans la haute troposphère tropicale n’a jamais été mise en évidence ….

      • « un doublement du CO2 ne se traduit que par un modeste 0,6 à 1°c maxi d’augmentation »
        Un doublement (ou même x5 ou x10) du CO² (on en est encore très très loin) se traduira par environ 0,00x° d’augmentation des températures. En fait, on en sait rien car ce n’est pas mesurable. L’effet de serre du CO² est tellement faible, tellement négligeable, qu’il est noyé dans l’imprécision des mesures des températures.

    • La question est au mieux mal intentionnée. Vous nous demandez de réfuter une proposition de corrélation, c’est faire perdre leur temps à tous ceux qui s’y essaieront, parce que si nous réfutons celle-ci, vous nous en lancerez une autre.
      C’est à vous de trouver des scientifiques pour réfuter la proposition suivante :
      Les actions de l’homme pour modifier la concentration atmosphérique de CO2 sont sans effet sur le climat.
      Ah, aussi, un site pour vous rappeler l’évidente corrélation entre les chutes dans les piscines et les films où apparaît Nicholas Cage : https://www.tylervigen.com/spurious-correlations
      Quelles preuves scientifiques contradictoires avez-vous pour ou contre cela ?

      • Hum, à mon humble avis, il n’est pas en état de comprendre 😉

      • @MichelO
        « Les actions de l’homme pour modifier la concentration atmosphérique de CO2 sont sans effet sur le climat. »
        C’est assez simple, pas besoin de scientifique pour cela, puisque mondialement les émissions de CO2 sont en perpétuelle croissance.
        Par conséquent, il n’y a aucune raison que les températures partent à la baisse.
        Si actions pour modifier la concentration atmosphérique de CO2 il y a, elles sont effectivement sans effet.

        • J’ai écrit : trouvez une réfutation scientifique.
          Vous êtes un rigolo. Le « pas besoin de scientifique pour cela » vous discrédite définitivement.

          • @MichelO
            Je parle de la réalité observable car pour votre double négation, je croyais que vous plaisantiez,
            Sincerement vous voulez des noms de scientifiques qui disent qu’agir sur le CO2 a un effet sur le climat ?
            Il n’y a plutôt que ça, il suffit de prendre le rapport du GIEC.

            • Non, je veux des noms de scientifiques qui auraient réfuté ma proposition. Manifestement, vous ne savez pas lire un énoncé scientifique ! La double négation, comme vous dites, est pourtant la formulation qui doit être employée pour faire de la science et non de la discussion de café du commerce. Si vous ne comprenez pas pourquoi, lisez Popper et ne revenez que quand vous aurez compris.

              • @MichelO
                Malgré votre ton bien condescendant qui a surement le mérite de vous satisfaire quelque part, et malgré toute ma bonne volonté, ma réponse demeure le GIEC dans son ensemble, puisque réfuter que la modification du taux de CO2 est sans effet sur le climat, trouve sa réponse dans affirmation que le climat est lié au taux de CO2. Simple question de logique.

        • « les émissions de CO2 sont en perpétuelle croissance.
          Par conséquent, il n’y a aucune raison que les températures partent à la baisse. »

          Il n’existe strictement aucune corrélation entre la quantité de CO² et les températures. Les quantités de CO² ajoutée depuis 2 siècles (1/10000e de l’atmosphère) sont beaucoup trop faibles pour avoir le moindre effet sur les températures. L’effet des quantités en jeu ne dépassent pas l’imprécision des mesures de températures. Les modèles incluant un forçage anthropique dramatiquement exagéré sont incapables de décrire les données climatiques réelles. Il va falloir trouver une autre excuse et réviser la théorie bancale, sinon risible, du RCA qui n’a rien à voir avec la science.

          Le CO² exclu, l’humanité ne peut définitivement pas être responsable du réchauffement. Et ce ne sont pas les glapissements de Macron ou des autres escrolos qui changeront quoi que ce soit à cette vérité.

          Les causes probables du réchauffement actuel semblent devoir s’inverser, notamment du fait des cycles solaires. Mais les effets de ces derniers sont perturbés par les cycles océaniques qui brouillent les données sur des périodes courtes (el Nino dans le Pacifique) ou très longues (de l’ordre du millénaire avec les courants de profondeur dont on ne sait pas grand chose aujourd’hui). On peut tout aussi bien observer un refroidissement sur quelques décennies, d’ici la fin du siècle. Personne n’en sait rien.

          Une certitude en revanche : le verdissement de la planète et l’augmentation des rendements agricoles grâce au CO². Alors que ce gaz n’a que des effets positifs pour l’humanité, il est éminemment scandaleux de se faire punir par des taxes au prétexte des émissions de CO².

    • Le CO2 ne représente que 0,04% de l’atmosphère! C’est le GIEC qui je vous rappelle a décidé qu’il lui fallait prouver que l’homme était responsable du réchauffement et a choisi le CO2, car il est émis par l’industrie. Comme ils sont pour la décroissance ce choix est intentionnel. Mais vous ignorez qu’il est vital pour la vie sur Terre! Composé de 1 atome de Carbone et 2 d’Oxygène il permet aux plantes et au phytoplancton de croître, ils absorbent le carbone et relâchent l’Oxygène, qui nous permet de respirer! Sans CO2 il n’y aurait PAS de vie sur Terre!

      • Heureusement que vous êtes là :
        – non pas pour nous informer sur quelque chose de connu par ceux qui s’intéressent un peu au sujet,
        – mais pour votre réhabilitation assidue du CO2, car c’est trop injuste toute cette campagne de dénigrement de ce gaz,
        – pire, il ne faudrait pas qu’ils finissent par obtenir gain de cause, ils seraient capables de nous faire crever toutes les plantes, ces imbéciles.

    • Eté tellement caniculaire qu’il à plu la plupart du temps ici, certes il y a eu des bon pics de température mais l’été à été pourri chez moi.
      Voila c’est mon avis, ca n’engage que moi et ca autant que le vautre, rien.

    • @Hank Culley
      J’apprécie tout particulièrement le ton chaleureux sur lequel vous m’invitez à me cultiver.
      Vu la véhémence de certains sur le sujet, ce qui présuppose un haut niveau de connaissance dans le domaine du climat, je m’attendais à une réponse plus ciblée.

    • @ Bienavous
      Quelques pistes pour répondre à vos interrogations suite à l’article ‘’ le CO2 ennemi de la planète »
      Du 18 aout 2019
      Au-delà de l’aspect « scientifique »s’est mis en place un système financier spéculatif autour du carbone qui a certainement une influence au niveau des décideurs politique et des orientations en matières climatiques:
      Si vous pouvez vous le procurer, voir le livre d’Aurélien Bernier « le climat otage de la finance » (désolé je n’ai que la version papier).
      Et ces quelques liens (il y en a beaucoup d’autres sur le sujet) :
      http://owni.fr/2011/02/01/les-credits-carbone-nouveau-joujou-toxique-de-la-finance/
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/escroquerie-a-la-taxe-carbone-jusqu-a-10-ans-de-prison-requis-573995.html
      http://journalmobiles.com/environnement/le-marche-du-carbone-un-pas-de-plus-vers-la-financiarisation-de-la-nature

    • @La petite bête
      Merci de votre reponse ciblée, je vais prendre un peu le temps pour etudier cela.

  • Une étude d’octobre 2015 publiée dans la revue Geology, précise que la fin de notre climat doux interglaciaire et le début de la prochaine glaciation sont probablement d’ores et déjà retardés, du fait de l’augmentation progressive, depuis 6 000 à 8 000 ans de la teneur atmosphérique en gaz à effet de serre. Comment expliquer cet accroissement multi-millénaire alors que l’industrie et la combustion par le dioxygène n’existaient pas encore ? Leurs auteurs suggèrent que les grands défrichements mis en oeuvre par les sociétés humaines (et donc le changement d’utilisation du sol) il y a plusieurs milliers d’années ont commencé à faire grimper les concentrations en gaz à effet de serre.

    • J’aime , la concentration des gaz a effet de serre, quelques molecules au m3 !
      Elles doivent etre vraiment costaudes pour avoir autant d’effet .

    • Non, cela a modifié l’albédo et les régimes des vents.

    • Suggestion indémontrable qui n’a aucun fondement scientifique. On passera rapidement à quelque chose d’un peu plus sérieux, un peu plus robuste. Bref, on oubliera la pseudo-science pour s’intéresser à la vraie.

      Au fait, pour ceux qui préfèrent la vérité aux histoires à dormir debout colportées par les climato-hystériques, voir junkscience.com.

  • Rechauffement climatique ne signifie rien ,il y a des milliers de climats differents ,certains se rechauffent d’autres se refroidissent ,que la moyenne soit positive ou negative n’est pas un indicateur vraiment utile..par exemple , chez moi , ca refroidit tout en ayant des hivers plus doux…mais plus long et des étés desastreux meme avec une ridicule canicule de 3 j vite oubliee…..6°C ce matin , en aout !

  • Les soviétiques montraient des queues devant les boulangeries parisiennes pour prouver les pénuries en Occident.
    C’est du même ordre. Et en effet, l’art de la propagande est de faire coïncider un ressenti, une impression, une image, avec une interprétation que l’on veut ancrer dans les cerveaux. C’est pour cette raison que l’on nous assène le RCA quand il fait très chaud, ou qu’il y a des catastrophes climatiques.
    L’autre versant de ce procédé est de fournir une explication à des évènements qui peuvent inquiéter, ou ici, que l’on rend inquiétants parce qu’on prétend qu’ils sont anormaux. Or, une explication rassure, surtout quand elle est assortie de l’affirmation que le pouvoir a les solutions pourvu qu’on l’autorise à créer des taxes…
    Quand au consensus des « spécialistes », c’est un mensonge éhonté. Il suffit de regarder les spécialité scientifiques des contributeurs du GIEC

  • Tant qu’il y aura dans Contrepoint des articles de ce genre, il n’y aura pas de véritable journal libéral en France…

    • pouvez vous développer?

    • Pas d’inquietude une loi interdira bientot l’information dans les medias hors circuit officiel et duement agree par le ministere de l’interieur et des cultes..en quelque sorte le grand inquisiteur .

    • Une formule qui choque, mais qui ouvre la réflexion.
      Vous pourriez nous en dire un peu plus ?

    • Merci de développer.

      • Il n’y a rien à développer, c’est une phrase du genre « l’humour est une chose trop sérieuse pour être confiée aux rigolos ».

    • @ Pierre Henri DREVON
      Parce que taire les réfutations des scientifiques opposés à cette arnaque sur le climat c’est du libéralisme? L’inquisition était libérale? vous avez perdu une bonne occasion de vous abstenir d’écrire une connerie!

    • Concernant les traditionnels journaux papiers et les journaux TV, ce serait bien qu’il existe de véritables journaux au lieu de ces insupportables organes corrompus de propagande qui, désormais, font fuir l’immense majorité des Français, lassés par tant de mensonges répétés ad nauseam.

    • Heureusement qu’en France l’on n’est pas obligé de payer pour les journaux qui ne nous plaisent pas. Vous imaginez être obligé de subventionner un journal de propagande dont l’honnêteté journalistique serait régulièrement remise en cause et avec un agenda politique diamétralement opposé au vôtre ? Si une telle situation existait ce serait un véritable scandale, vous ne trouvez pas ?

      Estimez-vous donc heureux de ne pas avoir à financer Contrepoints contre votre gré, et contentez-vous de ne pas le lire si vous ne souhaitez pas être titillé dans vos certitudes.

      • Heureusement qu’en France l’on n’est pas obligé de payer pour les journaux qui ne nous plaisent pas
        Ben si vous payez les subventions de ces torchons étatiques via des taxes diverses et (a)variées… 🙁
        Seul CP ne reçoit pas de subventions. Merci à lui et ses dévoués serviteurs.

        • On aurait presque pu croire que mon commentaire initial était ironique, mais je vous remercie de clarifier mon propos en le faisant irrémédiablement basculer du 2ème au 1er degré. Ou comment perdre un degré en quelques heures, la planète vous en remercie.

          • Je n’aime pas avoir froid 😉

            • Vous comme moi. Las, c’est justement le sens de la religion écolo, quel serait l’intérêt de la pénitence si elle nous était agréable ? Réjouissez-vous donc de pouvoir souffrir pour la Cause, car ainsi vous montrez que votre foi est forte et aveugle.

              Ou alors vous pouvez aussi exiger de la part des autres de payer et d’obéir à des règles toujours plus contraignante, et votre place sera assurée dans ce nouvel Eden sans même avoir à vous sacrifier personnellement. Regardez comme Sainte Greta et ses ouailles prennent gracieusement l’avion sans que reproche lui soit fait, car elle à la pointe de la lutte.

    • @Pierre Henri Devron

      Non, non ! Cet article, écrit par un contributeur habituel de Contrepoints, est très important !

      Sans doute, pour le première fois sur ce site, s’en est fini avec le déni pur et simple (le climat ne se réchauffe pas (bien au contraire, ajouteront certains !)).

      L’auteur continue certes à pratiquer la dénégation (je sais bien que le climat se réchauffe … mais quand même, il n’est pas d’origine anthropique (quoique … ?!).

      Vous verrez que, dans quelques temps, Contrepoints mangera son chapeau et publiera un grand édito annonçant que les libéraux-libertariens doivent renoncer au climato-scepticisme : oui, le climat se réchauffe et il est d’origine anthropique (si pas totalement, du moins principalement !

      • Il est certain qu’avec votre connaissance aigüe en climatologie (plus encore d’ailleurs que certains scientifiques du GIEC qui gardent une certaine prudence), vous avez l’aplomb pour parler de ‘déni pur et simple’, comme si vous étiez détenteur d’une vérité absolue et incontestable, pour laquelle le moindre doute serait un déni caractérisé.

        Et quand l’appareil politico-médiatique ajuste son discours en ne parlant plus de réchauffement mais de dérèglement, ne sont-ils pas eux-aussi dans ce même déni que vous proclamez triomphalement ?

        Quand ‘Science is settled’, mais qu’elle emploie quand même des conditionnels, des ‘peut-être’ et des ‘cela dit’, souffrez-donc que certains scientifiques ou curieux aient encore le droit de dire ‘Et si …?’.

  • Il est grand temps de prévoir un plan refroidissement, commençons par une « Taxe lutte contre le refroidissement ». Politicien c’est prévoir l’avenir et donc souffler le chaud et froid. Les générations futures nous remercieront à la hauteur de nos engagements.

  • 2015-2017 re El ninoord suivi d’une la nina anormalement faible et depuis fin 2018 re El Nino.

    Alors les conclusions sur les canicules dues au réchauffement climatique sont plus que foireuses.

    • Surtout que personne n’avait prévu cet effet El Nino, et que bizarrement, tous ces gens le mettent comme anecdotique et ne le prennent pas trop en compte dans leurs études… alors que c’est un phénomène qui apparemment s’est déjà produit dans le passé (pas expert)

  • C’est très bien de faire des articles intelligents et rationnels, mais celui qui cherche des milliards pour boucher un déficit abyssale qu’il creuse de la main droite, aime a utiliser sa main dite « de Goche », pour taxer le citoyen déclaré responsable et coupable du réchauffement ….

  • Dand mon garage à 1100 m d’altitude, la semaine passée, il y régnait une température de 13 degrés alors que dans les années 2010, j’y ai observé dans les 25 degrés à cette époque.
    Il ne fait pas plus chaud.

    • Merci pour cette information, hautement pertinente.

      • C’est un référentiel comme un autre.

      • J’ai aussi des capteurs qui mesurent la température au dixième de degré, même après une canicule.
        Alors la pertinence de toutes ces mesures en agglomération, cuvettes ou les vents sont arrêtés, c’est bien léger.

    • Je confirme, le refroidissement est en cours , ma piscine a la ‘temperature du mois d’octobre il y a dix ans deja …et il semble que c’est confirmé par le debit du gulf stream ,seul garant du climat dans nos regions.

      • Juste pour vous taquiner, la mienne tient bien ses 29° grâce à l’effet de serre

        • Bah mon effet de serre a subit plusieurs fois la grele et en cours de changement ,plus une pompe a chaleur ,mes 32°C d’antan seront de retour et tant pis pour mon empreinte de doigts sales sur la planete

    • Auriez vous vous aussi succombé au charme de « l’isolation a un €uro sans conditions de ressources » pour votre garage? Non? Bravo, vous êtes insensible au harcèlement médiatique, condition absolument primordiale pour survivre dans ce monde de fous!

  • Moi je voudrais savoir depuis quand on s’est pas autant caillé les miches un mois d’août,10° ce matin à 7 heure(à Montauban 82) -o,5° il y a qq jours dans le Doubs,alors les qq jours de soi disant canicule de juin et juillet gros pipeau

  • Ah c’est cool, car si ça arrive avant que les écolos nous aient fait régresser, on pourra tout arrêter de leur idéologie et continuer ! :o) Mais ils seraient capable de dire que c’est grâce à eux quand ^^

  • une remarque faite par Roy Spencer co responsables des mesures satellitaires UAH (Université de Huntsville Alabama) : avec une stabilité totale du climat, il ne serait pas anormal que des records soient régulièrement battus à la hausse comme à la baisse, ce n’est qu’une loi statistique méconnue ou volontairement ignorée des médias et des alarmistes du climat (dans un cas ils sont ignares et dans l’autre des menteurs ….)

  • Le fait de n’avoir plus de culture scientifique empêche tout type de raisonnement adéquat. En effet, on nous parle de réchauffement climatique (SIC) sans qu’aucune analyse soit faite scientifiquement et avec aucun esprit critique, on nous dit que l’homme a provoqué ce réchauffement à cause des gaz à effet de serre donc c’est l’activité humaine, il faut réduire les effets….
    Ce que je voudrai comprendre, c’est comment les cycles climatologiques apparaissent sur terre ainsi il y a eu des réchauffements, puis des glaciations, puis des réchauffements avec ou sans homme. Ne sommes-nous pas entrain de nous faire avoir par des politiciens et scientifiques véreux qui veulent nous imposer leur doctrine?
    On nous a parlé d’activités solaires ayant un impact sur la terre, puis des inversions des pôles, des tâches solaires…
    Maintenant on s’oriente vers de l’irrationnel, où la moindre catastrophe naturelle est liée à l’activité humaine; on nous promeut des Pythies complètement délirantes à la Greta….
    La seule catastrophe pour l’instant rationnelle est la pollution générée par l’homme en autre les plastiques et là il y a urgence.
    Autre activité humaine qui est catastrophique: la surpopulation, on continue à aider des mères pondeuses dans des pays arriérés qui n’arrivent pas à se subvenir à leurs besoins naturels, arrêtons cet angélisme!!!

    • Comment les cycles climatologiques sont apparus ?
      Pourquoi imaginez-vous qu’il serait normal de ne pas en avoir ? L’immobilité ne peut, dans mon expérience, résulter que d’une improbable et éphémère conjonction de facteurs, tout change et se transforme perpétuellement…

    • La pollution , pas vu, ni par le plastique ou autre..mais la terre est immense et la pauvrete n’est pas une vue de l’esprit , tout le monde n’a pas l’argent pour se payer le tapis pour y cacher la poussiere…

    • Surpopulation des pays arrieres pas capables de subvenir….si on ne peut pas vivre il ne peut pas se creer de surpopulation…mais le niveau de richesse est sans doute compare a un pays riche d’obeses et d’ailleurs qui se depeuplent…la vie n’est pas une question de niveau de vie ,au contraire ,moins on consomme plus de gens peuvent consommer

  • Que les réchauffistes mentent sans arrêt est démontré par leur affirmation que le nombre de typhons augmentent. Or ce n’est pas le cas, il y en a même moins qu’en certaines périodes dans le passé!

    • Effectivement, les catastrophes naturelles sont un peu moins nombreuses que par le passé, avec des variations aléatoires d’une année sur l’autre. Elles font également moins de victimes. Mais elles coûtent beaucoup plus cher du fait du développement économique de l’humanité.

      Donc, si on veut créer une fake news sans effort, on compare les coûts et on affirme avec des trémolos dans la voix que les catastrophes augmentent dramatiquement. Concernant les victimes, c’est aussi une source inépuisable de tricherie, du fait du dénombrement peu fiable des victimes dans les périodes antérieures.

  • Il existe un site extrêmement intéressant sur le climat du passé:
    http://www.meteo-paris.com/chronique/

    On peut y constater que la mémoire humaine est bien faible pour parler de climat et que ces évènements du passé seraient aujourd’hui des catastrophes entrainant des milliers voire des millions de victimes

    • A la prochaine vague de froid un peu longue et avec des -20°C tout le systeme energetique francais s’ecroule idem pour l’ue ,pas assez d’electricite, gaz insuffisant ,mazout indisponible plus l’absence de ressources financières pour payer ..sans parler de l’infrastructure routiere /ferroviaire/ canaux totalement bloquee

  • Un article traitant de ce sujet et qui évite de parler de la montée des mers à travers les âges ça ne mérite même pas d’être lu. C’est pure BS.

    Depuis les dernières vraies glaciations, la montée des mers est la conséquence majeure d’un réchauffement des climats, même Jouzel est en accord avec ça. Encore faut il se donner les moyens de comparer honnêtement les tendances et les inflexions des montées de l’Holocène et des temps contemporains. .. Franchement j’en ai jamais vu des articles qui cherchaient la vérité sur ce point.

    • Si jouzel est d’accord…c’est forcement de l’arnaque ..avec la tectonique des plaques et la vulcanologie on peut sans doute facilement expliquer ..que la mer n’a jamais vraiment montee aussi haut mais que les continents sont bêtement remontés par la suite….au depart il n’y avait…que de l’eau puis vinrent les continents…pourquoi pas ?

      • si je dis que « même Jouzel .. » ça sous-entend bien sûr que ça ne sert pas du tout sa théorie. Ces pseudo scientifiques n’ont aucun scrupule à utiliser la pirouette qui dit que ‘les eaux qui montent de puis 1950 prouvent un réchauffement’, (quasi au mot près dans la conclusion du rapport du giec de 2014)

  • On ne devrait pas par parler de réchauffement climatique mais de changement climatique avec suivant les régions, une hausse ou une baisse des températures.
    Selon certaines études, il semble que la circulation du gulf stream qui réchauffe la côte atlantique de l’Europe pourrait être affectée et conduire à une baisse des températures de toute la côte atlantique Française.

    • Ainsi, on va avoir plus froid et on devra donc plus se chauffer. C’est pourquoi le gouvernement Philippe s’acharne à augmenter le prix de l’énergie avec ses taxes, histoire de ruiner définitivement la classe moyenne, tandis que les plus pauvres vont littéralement crever de froid. Bien joué, Macron !

      • En fait il va falloir transférer toutes les taxes actuelles sur les carburants vers la nouvelle source d’énergie prescrite maintenant, c’est à dire l’électricité et le tour est joué.

  • Il est évidemment hasardeux de croire au réchauffement climatique sur la foi de son expérience personnelle, quand on sait à quel point celle-ci peut être biaisée (elle persuade des millions de gens que l’homéopathie marche, par exemple). Les seules raisons valables pour le citoyen lambda de croire au réchauffement climatique se trouve dans la littérature scientifique.
    Le citoyen lambda accorde cependant une confiance à géométrie variable au consensus scientifique : scepticisme lorsque cela va à l’encontre de ses préjugés (on peut toujours imaginer des raisons pour lesquels les scientifiques fausseraient leur conclusion : emprise idéologique, conflit d’intérêt, collusion politique, etc.), et acceptation crédule lorsque cela le brosse dans le sens du poil.
    En même temps, le citoyen lambda n’a pas le temps de se faire une opinion éclairée sur tous les sujets qui comptent (les personnes qui pensent le contraire sous-estiment grandement la complexité du monde). D’où le dilemme : avoir une opinion sur ces sujets, tout en ayant conscience qu’elle ne reflète que des préjugés infondés, ou suspendre son jugement et rester dans une forme de pyrrhonisme. Je me permets de proposer ma solution face à ce problème : la modestie et la confiance : il n’y a a priori aucune raison de croire que les gens dont la profession est d’étudier un sujet soient plus malhonnêtes, moins intelligents et plus incompétents que moi, citoyen lambda. A part si j’ai l’intérêt, la compétence, le temps et la motivation pour me faire un avis éclairé sur le sujet (je vois uniquement trois sujets sur lesquels c’est le cas en ce qui me concerne), je me dis que la meilleure stratégie est de faire un minimum confiance aux gens qui travaillent dessus en pariant sur ce grand principe libéral qui est celui de la division du travail. Cela nécessite cependant une compétence : celle de savoir où chercher pour avoir accès aux positions représentatives des spécialistes sur un sujet donné.

    • Quand vous devez financer une taxe, quand vous devez supporter un changement de société, c’est vous qui travaillez. L’argument de la division du travail (laisser faire les experts), bien que séduisant, ne fonctionne plus. Bien obligé de chercher à comprendre (fallait pas taxer…)

      Et là, patatras ! En cherchant à peine, on remarque immédiatement la malhonnêteté des prétendus experts, les doutes immenses d’une science soi-disant établie, les politiciens hurlant à la fin du monde mais achetant de riches et luxueuses résidences au bord de la mer, au ras de l’eau supposer monter de plusieurs mètres… Etonnant, non ?

      Constater le réchauffement ne pose aucun problème mais le RCA est impossible. Alors, il ne reste que les causes naturelles.

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