La croissance de la population mènerait à l’abondance des ressources

Selon une étude récente de Human Progress, chaque être humain supplémentaire né sur notre planète semble rendre les ressources proportionnellement plus abondantes.

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La croissance de la population mènerait à l’abondance des ressources

Publié le 16 août 2019
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Par Allison Ryan1.

Un article de Human Progress

Le rédacteur en chef de Human Progress Marian Tupy et le professeur Gale Pooley de l’Université Brigham Young de Hawaï ont analysé les données de 50 produits de base couvrant les domaines de l’énergie, de l’alimentation, des matériaux et des métaux sur 37 ans afin de mettre au point un nouveau cadre d’évaluation de la disponibilité des ressources. Les auteurs défendent l’idée que loin d’entraîner la raréfaction des ressources, la croissance de la population s’est accompagnée d’une plus grande abondance des ressources.

L’étude part du célèbre pari proposé en 1980 par l’économiste Julian Simon au biologiste Paul Ehrlich à propos des effets de la croissance de la population sur les ressources de la Terre. Alors que Paul Ehrlich alertait sur le fait que la croissance démographique pourrait épuiser les ressources et conduire à une catastrophe mondiale, Julian Simon considérait que les humains étaient la « ressource ultime » capable d’innover en permanence pour se sortir de telles pénuries. Le pari Ehrlich-Simon fit le suivi du prix déflaté d’un panier de 5 matières premières entre 1980 et 1990 et trouva, comme prévu par Simon, que les prix des 5 produits mesurés avait baissé de 57,6 % en moyenne malgré une croissance de la population mondiale de 873 millions d’individus sur la même période.

Tupy et Pooley ont développé le concept de Simon en l’élargissant à 50 commodités sur une période de 37 ans (de 1980 à 2017). Conclusion : sur cette période, le prix réel de leur panier a baissé de 36,3 %.

Ils ont également introduit une nouvelle grandeur intitulée « temps-prix » (en anglais : time-price), c’est-à-dire le temps de travail nécessaire à une personne moyenne pour gagner assez d’argent afin d’acheter un produit de base particulier. Ils ont alors constaté que le « temps-prix » de leur panier avait chuté de 64,7 %. Autrement dit, les produits qui s’achetaient avec 60 minutes de travail en 1980 ne demandaient plus que 21 minutes de travail en 2017. Si cette tendance devait se poursuivre, les commodités pourraient voir leur prix divisé par 2 tous les 26 ans.

Les auteurs ont aussi développé le concept d’élasticité-prix de la population (en anglais : price elasticity of population ou PEP) qui leur permet d’estimer l’effet de la croissance démographique sur la disponibilité des ressources. Entre 1980 et 2017, la population mondiale est passée de 4,46 milliards à 7,55 milliards, soit une augmentation de 69,3 %. La PEP indique que le « temps-prix » du panier des 50 commodités étudiées a baissé de 0,934 % pour chaque pourcent d’augmentation de la population mondiale. Chaque être humain supplémentaire né sur notre planète semble rendre les ressources proportionnellement plus abondantes pour le reste du monde.

À partir des valeurs PEP, les auteurs ont élaboré le « Cadre d’analyse d’Abondance des Ressources ». Ce dernier décrit la progression qui va d’une abondance décroissante à une extrémité à une abondance croissante à l’autre extrémité. Les auteurs en concluent que l’humanité vit dans l’abondance, le « temps-prix » des produits de base diminuant proportionnellement plus vite que la population ne s’accroît.

Finalement, ils ont bâti l’Index Simon d’Abondance des Ressources (en anglais : Simon Abundance Index ou SAI) qui représente le ratio entre l’évolution de la population et l’évolution du « temps-prix ». Entre 1980 et 2017, la disponibilité des ressources a augmenté à un taux de croissance composé de 4,32 % par an. Ceci signifie que la Terre était 379,6 % plus abondante en 2017 qu’en 1980.

 Tupy et Pooley prévoient que le « temps-prix » des commodités pourrait baisser de 29 % supplémentaires au cours des 37 prochaines années à mesure que l’humanité continuera à rendre les ressources plus abondantes via une utilisation plus efficace, une offre accrue et le développement de produits de substitution moins coûteux. Ils préviennent cependant que cette tendance ne pourra se poursuivre qu’à la condition que les incitations de marché et le mécanisme des prix perdurent.

« Le monde est un système fermé au sens où un piano est un système fermé. Ce dernier a seulement 88 notes, mais ces notes peuvent être combinées pratiquement à l’infini. Il en va de même pour la planète, » expliquent Tupy et Pooley. « La Terre est composée d’un nombre fini d’atomes, mais les combinaisons possibles de ces atomes sont infinies. Dès lors, ce ne sont pas les limites physiques de notre planète qui importent, mais la liberté humaine d’expérimenter et d’imaginer de nouvelles utilisations des ressources que nous avons. »

L’article complet de Tupy et Pooley est à lire ici.

Texte d’origine (4 décembre 2018) : Introducing the Simon Abundance Index

Traduction pour Contrepoints : Nathalie MP.

  1. Allison Ryan a dirigé les relations presse du Cato Institute.
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  • Effectivement! Plus d’habitants plus de constructions de logements de routes et donc abondance de biens immobilier et de moins en moins de terres agricole! Cherchez l’erreur.

    • Comment expliquez-vous que sur la même période (1980 – 2017) le nombre de personne souffrant de la faim ait largement diminué, en quantité et en proportion ?
      Comment expliquez-vous que la surface des terres arables est globalement stable depuis 1970 ?

      • Les surfaces arables du globe sont en réduction depuis plusieurs dizaines d’années sous l’effet de plusieurs facteurs : urbanisation des meilleures terres1 (notamment en Asie), processus de désertification (notamment dans les régions du Sahel et en Australie, mais aussi en Espagne), impact du réchauffement climatique (augmentation du stress hydrique en Europe selon un rapport publié par le Parc naturel régional du Morvan en 20062) et érosion des terres arables fragiles causée par la déforestation ou l’abus d’engrais3…

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_arable

        • Wikipedia n’est pas fiable car pondu par des particuliers, c’est donc l’idéologie du moment qu’elle exprime. Il faut prendre les stats de L’ONU. Vous nous balancez des lieux communs issus de vos idées préconçues. Les terres non cultivées ou sous exploitées sont légions: Europe du sud-est, Asie, l’Afrique elle en est encore à l’agriculture de subsistance. C’est en Europe que les terres cultivées régressent mais c’est par abandon, car l’exploitation de la ferme n’était pas rentable. La production par hectare augmentant moins de terres sont nécessaires!

        • L’article en anglais, factuel, est infiniment plus intéressant que l’article en français entaché d’une propagande mensongère bas de gamme. Merci d’ailleurs de l’avoir signalé pour correction.
          https://en.wikipedia.org/wiki/Arable_land

          Les surfaces arables du monde (environ 1,4 milliards d’hectares sur 5 milliards consacrés à l’agriculture) sont stables ces dernières décennies (en fait en très légère progression), les pertes de l’ordre du millième des superficies étant compensées par les nouvelles terres rendues arables. Les rendements en revanche sont en progression, en lien avec le développement économique des populations. L’intensification de l’agriculture et de meilleures pratiques agricoles conduisent à un enrichissement des sols dans un cercle vertueux. Plus on produit, plus les terres sont riches, plus les rendements progressent.

          La réalité, c’est que les terres naturellement arables sont plutôt rares. La plupart des terres arables le deviennent par l’activité humaine. Tant que l’humanité s’activera, elle ne manquera pas de terres arables pour la nourrir. Il y a à peine deux cents ans, la France par exemple était parsemée de landes et de marais impropres à l’agriculture. Aujourd’hui, le contraste est spectaculaire. Il suffit de se promener à peu près n’importe où pour constater que la France est densément couverte de terres riches de champs cultivés.

          Par ailleurs, les déserts reculent presque partout grâce à l’augmentation naturelle du CO² atmosphérique qui favorise le verdissement spectaculaire de la planète, recul des déserts pour l’instant équivalent à la superficie des USA. A terme, grâce au CO², le verdissement de la planète permettra l’extension des terres arables disponibles.

        • Le niveau de propagande de wikipedia.fr est amusant.
          Sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Surface_agricole_utile on découvre, ébahit :

          « Malgré des défrichements importants au Brésil, en Afrique ou en Indonésie (environ 12 à 13 millions d’ha/an), la superficie des terres arables reste globalement à peu près constante depuis 1970 : Les terres cultivées régressent de 11 à 12 millions d’ha par an. Les gains dus à la déforestation équivalent aux pertes causées par la régression et dégradation des sols, la salinisation des terres dans les régions irriguées et l’extension de la périurbanisation. »

          Oui oui, dans cet article-là, on parle des mêmes terres arables, celles qui diminuent zorriblement dans l’autre article. Wikipedia.fr entre en contradiction avec Wikipedia.fr (étonnant). La réalité c’est que les terres cultivées diminuent dans le monde, les forêts augmentent et la Terre reverdit.

          • Mondialement, des terres arables sont bien perdues, sur wiki en donné par Cavaignac: « Some examples of fertile arable land being turned into infertile land are:

            Droughts such as the « Dust Bowl » of the Great Depression in the U.S. turned farmland into desert.
            Rainforest deforestation: The fertile tropical forests are converted into infertile desert land. For example, Madagascar’s central highland plateau has become virtually totally barren (about ten percent of the country) as a result of slash-and-burn deforestation, an element of shifting cultivation practiced by many natives.
            Each year, arable land is lost due to desertification and human-induced erosion. Improper irrigation of farm land can wick the sodium, calcium, and magnesium from the soil and water to the surface. This process steadily concentrates salt in the root zone, decreasing productivity for crops that are not salt-tolerant. »

            • Bien sûr. Et dans le même article, on constate que chaque année de nouvelles terres fertiles sont créées par le travail humain, toujours plus nombreuses que les terres malencontreusement perdues. Au total, les superficies progressent lentement et progresseront encore plus vite grâce au CO². Dans ce qui suit, on note en particulier l’exemple israélien, îlot de civilisation qui permet un recul du désert. On remarque également que les pertes ou les gains ne concernent qu’une toute petite partie des 1,4 milliard d’hectares de terres arables, non significative à l’échelle de la planète. Autrement dit, il n’y a pas de problème.

              • @cavaignac
                Répétez a volonté quelque chose d’a priori non significatif et voyez si ça ne devient pas significatif à un moment donné.
                Se sont les meilleures terres qui disparaissent et s’en sont de moins bonnes que curieusement on ne cultivait pas jusque là, vers lesquelles nous sommes contraints de nous diriger.
                Sérieusement il serait quand même plus intelligent de mettre en pratique des techniques agricoles durables sur ces terres ancestrales.
                Le climat n’aide pas non plus.

                • L’argument des meilleures terres est ridicule. Il faut voir de quoi on parle. Les superficies éventuellement en concurrence représentent moins de 1% des terres arables, qui représentent elle-même moins de 1% des terres émergées. Votre argument vaut moins de 0,01% des superficies disponible, c’est-à-dire pas beaucoup.

                  Effectivement, les terres nouvelles travaillées par l’humanité sont naturellement moins bonnes que les terres ancestrales, mais elles deviennent productives grâce au travail (et accessoirement grâce au CO²). C’est normal. L’humanité choisit d’exploiter le plus facile en premier. Par comparaison, on fait aujourd’hui la même chose avec le pétrole fossile, avant d’exploiter demain ses substituts qui demanderont plus de travail.

                  Il n’y a pas de problème.

                  • @cavaignac
                    « Il n’y a pas de problème » est votre postulat et ensuite vous cherchez les arguments, c’est ça le « truc » pour etre libéral ?

                    • Déjà en manque d’arguties et de mensonges ?

                    • @cavaignac
                      Pas du tout, j’ai compris que ce serait sans fin donc inutile, vu a quel point vous tenez a vos idées, vous êtes prêt à tout pour les conforter.
                      D’un point de vue a peu près objectif, votre argumentaire ne tient absolument pas, je passe.

                    • Confronté au réel, vous faites silence. C’est raisonnable.

                    • @cavaignac
                      Le réel de la bêtise ?
                      Laissez perdre des dizaines de millions d’ha de terres arables par an, déforestez pour compenser ces pertes.
                      Sachant que les forets rendent des bienfaits inestimables notamment sur la pluviométrie.
                      Sachant qu’une grande partie de la planète n’est pas propice a l’agriculture 1/3 environ.
                      Calculez combien d’années on peut jouer à ce jeu sans avenir.
                      Ne serait il pas plus judicieux d’agrader les sols en perdition , plutôt que dégrader à tout va ?

                    • Déjà de retour ? On vous croyait définitivement parti.

        • Terrain urbanisé 1% (GIEC).
          Donc on peut bétonner ;).

        • Le principal facteur de réduction de la surface de terres arables ne serait-il pas qu’on nourrit mieux la population mondiale avec moins de terres, et donc qu’il n’y a pas de demande pour plus de terres arables ? A quoi bon, alors, maintenir arables ces terres si c’est pour les laisser en jachère faute de besoin ?

      • @h16
        Les terres arables sont stables en nombre, en empiétant sur les espaces sauvages car quantité de terres sont désertifiées par l’activité humaine. (sel et érosion)
        La faim dans le monde diminue grâce à l’ accroissement du niveau de vie, lui même basé sur des ressources non renouvelables.

        • Les espaces sauvages qui seront conservés seront privés et exploités précisément pour leur caractère sauvage préservé. Les autres espaces seront civilisés comme il se doit. C’est ainsi et pas autrement. Il faut se faire une raison.

          Relisez l’exemple du piano à la fin de l’article. L’adjectif renouvelable n’a pas de sens. Les éoliennes par exemple sont ni plus ni moins renouvelables que le pétrole. Les ressources sont le fruit de l’activité humaine. A ce titre, elles n’ont d’autre limite que notre volonté de les produire. Il est faux d’écrire que l’accroissement du niveau de vie dépend de ressources non renouvelables, en sous-entendant qu’il s’interrompra lorsqu’elles seront hypothétiquement épuisées.

      • Ca vaut le coup de lire la publication originelle (plus que de perdre son temps sur wikipedia) : https://object.cato.org/sites/cato.org/files/pubs/pdf/pa-857-update.pdf

  • De l’intérêt des moyennes ou comment cacher la mère Dochat . Quid de l’Africain qui vit surtout de privation?

      • C’est tant mieux pour ceux qui ne souffrent plus de la faim mais il ne faut pas occulter qu’il en reste tout de même 800 millions soit plus de 10 fois la population Française.
        Tout ce « progrès » avec des moyens durables bien sur…(ironique)
        cf diminution des terres arables ci dessus.
        cf engrais de synthèses non pérennes.
        Vous avez la réjouissance facile…

        • Donc diminution des terres arables : non.
          Engrais de synthèses : lol.
          Le résultat est là, dans un joli graphique qui donne une bonne idée du catastrophisme grotesque ambiant :

          land use and yield, world
          Oh zut, les terres arables sont stables, oh zut, les rendements augmentent !

          cf https://ourworldindata.org/yields-vs-land-use-how-has-the-world-produced-enough-food-for-a-growing-population

          Le problème africain est résumé en une image encore :
          null

          • Leham passe son temps à répandre ses falsifications idéologiques sur ce site, mais je rectifie à chaque fois qu’il sort un mensonge écologiste. Pourtant il s’obstine avec sa propagande idiote bien qu’il n’ait aucune chance d’influencer qui que ce soit ici.
            Amitiés et continuez vos articles, humoristiques, que j’apprécie fort.

        • Cessez de nous emmerder avec votre propagande. Vous n’avez aucune chance ici et je rectifierais à chaque fois que vous nous sortirez un mensonge. Les 800 millions encore sous alimentés le sont pour des raisons autres que celles que vous invoquez. Là encore voir les bilans de l’ONU qui précisent que c’est dû aux guerres, aux conflits ethniques et à la politique. Il n’y a AUCUNE diminution des terres arables. Sortez à la campagne au lieu de vous confinez dans votre obstination idéologique.

        • « des moyens durables bien sur…(ironique) »

          La seule définition intelligible de la durabilité est le profit. Ce qui n’est pas profitable n’est pas durable.

          Ce qui est vrai pour les ressources l’est d’ailleurs tout autant pour la politique, le social… Le socialisme et l’écologisme ne sont pas durables. Les associations sans but lucratif ne sont pas durables. La justice sociale n’est pas durable. La retraite par répartition n’est pas durable. Etc.

          • L’humain n’est pas durable car il n’est pas réductible à de l’argent, à du profit. Votre mépris pour le genre humain, ses faiblesses et ses fragilités, ses besoins et attentes non matériels, est durable car inscrit dans chacune de vos paroles et réflexion.

            • Au moins, vous n’insultez plus les caissiers de supermarché que vous aviez coutume de traîner dans la boue ces derniers jours. C’est déjà ça de gagné.

              • J’ai encore relu mon commentaire incriminé. Faut vraiment être obtus pour y voir une insulte au lieu d’une défense de ses personnes. Ce n’est pas juste vos lunettes qu’il faut changer, mais tout votre logiciel.

          • @Cavaignac
            La notion de profit financier est plutôt récente, heureusement que la vie sur la planète n’a pas attendu cette notion pour exister et durer.
            Les bulles spéculatives sont profitables et pourtant non durables.
            Je crains que votre échèle des priorités (valeurs) ne soit à revoir.

            • La vie sur la planète ? Fichtre, ça a l’air sérieux ! Mais de quoi tentez-vous de parler au juste ? D’économie ou d’autre chose d’indéfinissable ?

              • @Cavaignac
                C’est vous qui plus haut, réduisez toute « préoccupation » à la notion de profit et je vous signale au passage qu’il n’y a pas que cette préoccupation dans l’univers – c’est plus grand que la planète, ça fait assez sérieux comme ça ? 🙂 –
                Votre « préoccupation » bien humaine , très ego centrée que vous pensez majeure, a tout au plus 2 siècles d’existence, sur les 136 millions de siècles de l’univers, histoire de relativiser.
                L’univers et la vie n’a pas attendu Cavaignac et le profit pour créer gratuitement, ce qui nous entoure et que nous pouvons contempler.
                Comme quoi il y a surtout des choses durables hors du profit.

                • On ne sait toujours pas de quoi vous parlez. Des choses, quelles choses ? Cette prose est vide.

                  • @Cavaignac
                    C’est assez inquiétant que vous ne trouviez aucun sens à mes propos.

                    • Inquiétant, ça devrait l’être pour vous qui ne savez manifestement pas donner de sens compréhensible à vos propos… Et contempler ce qui nous entoure est un luxe bien récent dans l’histoire humaine.

                    • @MichelO
                      Car en toute bonne foi, vous non plus ne comprenez pas mes propos ?
                      « Et contempler ce qui nous entoure est un luxe bien récent dans l’histoire humaine. »
                      En êtes vous si certain, même les gorilles contemplent les petits animaux de la nature sans avoir pour objectif de les manger.

                    • « les gorilles contemplent » : votre anthropomorphisme est comique. N’oubliez surtout pas de leur donner des prénoms, ça fera encore plus vrai.

                    • @Cavaignac
                      Ah je l’attendais celle là: l’anthropomorphisme…
                      Ils sont plus proches de nous que vous le pensez et vice versa, plus humains que certains humains.
                      Tout ne se réduit pas à un calcul, à un profit, même si c’est plus simple, c’est bien triste.

                    • Bien sûr, du haut de votre sagesse, vous jugez les humains. C’est même étonnant que vous cherchiez à assimiler les animaux à ces détestables humains.

    • Les privations sont dues essentiellement aux guerres et troubles ethniques, et le terrorisme islamique!

  • mouais.. ce dont le prix est essentiellement défini par du travail humain a bel est bien une forte tendance a diminuer avec la technologie et la population..mais difficile d’admettre à partir de données historiques et non de relations causales que ce ça permet de s’affranchir de problèmes de limitations…
    Autant je trouve odieux e concept même de surpopulation autant je suis dubitatif sur ce constat..

    ça inscrit juste en faux les catastrophistes..surtout si ils s’avancent à faire des prédictions datées..

    • Vous oubliez un facteur, la rareté d’un produit augmente son prix et inversement. C’est pour cela que le ratio temps de travail nécessaire pour acheter tel produit est plus significatif.

  • Mea culpa, même si l’ignorance n’est pas une excuse…

  • Il n’est qu’a observer l’Algérie dont la population a été multipliée par cinq depuis le départ des européens. L’abondance est sur le point de leur, de nous, exploser a la gueule !

  • @Esprit critique, bonjour. Accuser le peuple algérien du résultat des politiques minables que leurs gouvernements ont menés est aussi réaliste que d’accuser les Vénézuélien de la faillite dûe à chavez et Maduro. Pratique pour cacher l’echec généralisé du socialisme, n’est il pas?

    • Ou avez vous lu la moindre accusation dans ma remarque, je constate des chiffres relatif a la démographie, et une réalité « agitatoire » dans l’actualité. J’ai bien ma petite idée sur les causes, mais j’en ai marre de me faire accuser de stigmatisation et autres crimes contre les bien-Pensants..

  • A mon avis, le gros biais vient de la duree assez courte: 37 ans. Une homme vit environ 70 ans. Pire sur 37 ans vous pouvez avoir des effets qui n ont rien a voir avec la population (par ex une crise economique va affaiblir la demande et faire baisser les prix)

    Je veux bien que l ingeniosite humaine permette de trouver des ersatz a ce qui manque mais ca a des limites. on peut remplacer le petrole (les allemands l ont fait en 44-45), on peut changer d alimentation, mais si vous devez tasser 2 fois plus de monde sur la meme surface vous avez forcement un Probleme (la France (ou autre) n est pas extensible)

    PS: les voyages interplanetaires ou les colonies sous marines sont pour l instant un doux reve et ne pourront fonctionner avant longtemps

    • Si vous « tassez deux fois plus de monde » (qu’en termes dégradants ces choses-là sont dites !) à partir d’une densité de 1 habitant au km², ce n’est pas la même chose que doubler la population à partir d’une densité de 5000 habitants au km². Deux fois plus de monde sur une même surface est une pétition de principe qui ne signifie rien en soi.

      La densité moyenne de la planète est de 50 habitants au km² (7500/150). Compte tenu de la concentration de la majorité de la population dans les villes, elle pourra doubler sans problème et même sans doute doubler encore une fois.

      Quant à dire que la planète n’est pas extensible, l’exemple du piano est une excellente manière de comprendre non seulement la nature du sujet, et donc sa solution évidente, mais également l’erreur fondamentale des malthusiens, leur incompréhension dramatique de la réalité du monde.

    • Ce que vous dites est totalement idiot. Les Pays-Bas qui ont la plus forte densité en Europe: 411 hab/km², sont autosuffisants en agriculture, depuis longtemps les plus avancés dans ce domaine. Par contre les USA 36 hab./km², le Canada 4 et la Russie 8,8. L’Ukraine qui possède les terres les plus riches n’en a que 77 et est sous exploitée à cause de la modernisation insuffisante. La Terre peut nourrir sans aucun problème 2 fois plus de monde, mais l’humanité n’arrivera jamais à ce niveau, les naissances diminuant avec la prospérité!

      • Si le seul but de la vie est de manger, on peut en effet être rassuré pour un certain temps.

      • @virgile
        la russie ou le canada ont des densite de population faible et pour cause ! qui va aller vivre ou il fait -40 ?
        Evidement qu il y a des solutions, mais bonjour le confort de vivre comme une taupe (dans certaines villes canadiennes, on a developpe une ville en sous sol pour l hiver)

        PS :
        1) meme si les naissance diminue avec la prosperite, la prosperite fait aussi que la mortalite infantile baisse et que l esperance de vie augmente. donc au final la population augmente quand meme. et tant que le taux de natalite est superieur a 2.1, la population augmente. Plus lentement avec 2.2 qu avec 7 comme au niger mais elle augmente quand meme !

        2) vous occultez completement la qualite de vie. Il est probablement possible de faire vivre 20 millards d humain sur terre. il suffit de les faire vivre comme les fourmis : juste assez a manger, entassé les uns sur les autres. Est ce vraiment ce qu on veut ?

        • Si vous connaissiez mieux votre géographie vous sauriez que Canada et Russie ne sont pas que des régions infertiles! Le premier est un gros exportateur de vivre et le second devrait l’être s’il modernisait son agriculture!

  • Ah que cet article a déclenché l’envolée des pasionaria de tous bords! Alors résumons: dans le film  » Soleil vert  » il y avait abondance de nourriture pour cette « surpopulation »!

  • J’aurais juré que c’était l’augmentation du CO2 qui expliquait la baisse de ce « temps-prix ». Ou l’augmentation du nombre de lignes téléphoniques. Diantre, il semblerait qu’on puisse faire des corrélations comme on veut quand on veut défendre un point de vue.
    Pour le pari de Ehrlich-Simon, j’avais fait le même exercice sur d’autres métaux et sur une période plus longue. Mon commentaire n’était pas paru pour cause de ban et je n’ai pas gardé les données; dommage car quand le prix de certains métaux passent de 1 à 4 et inversement en 20 ans, ça change tout. En tout cas, ce pari Ehrlich-Simon ne vaut pas tripette.
    Est-ce que l’auteur peut également parler du « temps-prix » pour l’immobilier svp ? Et m’expliquer pourquoi certains doivent faire des prêts à 50 ans pour se payer un logement décent ? (voire sur 2 générations ? )

    • Relisez mieux. La croissance démographique s’accompagne d’une plus grande abondance pour chacun à condition que « les incitations de marché et le mécanisme des prix perdurent ».

      En gros, c’est l’explication de l’échec des idéologies collectivistes.

      Par exemple, on peut anticiper aisément l’échec de la dictature chinoise qui prétend que la liberté individuelle et la démocratie ne sont pas compatibles avec la taille de leur pays. D’ailleurs, on pourrait les prendre au mot et conclure à la nécessité de diviser la Chine en une cinquantaine de pays indépendants et concurrents afin de permettre la poursuite du progrès économique dans cette zone du monde, puisqu’un gouvernement centralisé ne le permet visiblement pas.

      Au passage, même critique de l’idée d’Europe fédérale et de sa dérive collectiviste centralisatrice.

    • « pourquoi certains doivent faire des prêts à 50 ans pour se payer un logement décent »
      Parce qu’ils ne gagnent pas assez et ils restent locataires.
      Devenir propriétaire c’est une possibilité si vous réussissez à gagnez assez et si vous le souhaitez (certains préfèrent rester locataires).
      Devenir propriétaire n’est pas un droit sauf à considérer que les autres doivent vous en payer une partie pour cela…

  • Beaucoup de commentaires à la vue courte du coté libéral, sans parler de l’article…
    De la raison mais peu d’intelligence.
    Il faut bien ça pour porter une pareille idéologie à bout de bras.
    Rassurez moi vous êtes tous vieux ?
    La nature assurera bientot le renouveau.
    Ca ne mérite vraiment pas que l’on fasse du point par point, ce serait perdre son temps et son énergie face a tant d’ignorance du sens de la vie.
    Tchao les dinos !

    • Et maintenant, un spécialiste du sens de la vie. Le renouveau de la nature qui assure ? L’imagination sans limite des écolos-catastrophistes est fantastique.

      • Puisque le sujet vous intéresse, pour être spécialiste du sens de la vie, c’est très simple , il suffit de se poser quelques instants, de décoller ses yeux des écrans et des idéologies (étiquètes que vous me collez par exemple), et d’observer la vie en toute simplicité.
        Tellement simple que pratiquement personne ne le fait.
        Il est vrai que la survie dans un monde guidé par le profit occupe bien les esprits.
        Il y en a même qui érigent cette préoccupation en sens de la vie, on appelle cela des libéraux je crois ?
        Vous me corrigerez si je fais erreur.

        • Le libéralisme, en français, c’est autre chose. Le monde libéral n’est pas guidé par le profit, mais par le libre choix de ce qui est avantageux pour toutes les parties, donc oui d’abord la sienne qu’on est le mieux à même de juger, et les responsabilités que cela implique. Mais un libéral ne va pas se fatiguer à corriger ceux qui font erreur, à eux de faire l’effort de sortir de leurs préjugés et idées reçues.

          • « Mais un libéral ne va pas se fatiguer à corriger ceux qui font erreur, à eux de faire l’effort de sortir de leurs préjugés et idées reçues.  »
            C’est bien dommage car vu la démographie mondiale, les erreurs des uns repissent rapidement sur les autres.
            C’est un devoir que d’informer ceux dans l’erreur.
            Si on me marche sur les pieds, je le dis, libéral ou pas.

        • En matière d’idéologies et d’étiquettes, vous en connaissez un rayon semble-t-il. Avec profit, vous serez le premier client de vos propres conseils.

  • Il me semble qu’il existe un effet positif supplémentaire du capital humain : c’est l’allongement de la durée de vie et le meilleur niveau de santé qui permettent à chaque individu de plus capitaliser sur son expérience et ses connaissances. Il serait intéressant de rechercher les corrélations sur les données des auteurs. Cela expliquerait-il le décollage des régions sous développées depuis 40 ans? (Inde, Brésil, Chine entre autres)

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