Vive le profit ! En défense d’Amazon

Contre l’esprit du temps qui vise à remettre en cause les droits de propriété dans l’entreprise.

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Vive le profit ! En défense d’Amazon

Publié le 15 août 2019
- A +

Par Erwan Le Noan.
Un article de Trop Libre

Ce 1er août, Amazon a annoncé aux vendeurs qui utilisent sa plateforme l’augmentation de ses tarifs, en conséquence de l’instauration de la « taxe Gafa » par la France. Sur les réseaux sociaux, certains s’en sont émus. Les uns se sont indignés que l’entreprise répercute le montant de cette charge sur ses clients.

L’épisode est intéressant car il offre l’opportunité d’une expérimentation économique grandeur réelle : quoiqu’il arrive, quand une taxe est levée, c’est le consommateur qui en paie les frais, soit que l’entreprise qui y est assujettie la transmet directement dans ses prix, soit qu’elle détourne ses ressources de l’usage qu’elle aurait souhaité en faire (la taxe l’oblige à consacrer au paiement de ses impôts des sommes qu’elle aurait pu mobiliser pour l’augmentation des salaires ou l’investissement). Cela ne remet pas nécessairement en cause les raisons politiques qui ont conduit à l’augmentation de la fiscalité, mais il ne faut pas s’étonner des effets de la mesure.

D’autres ont joué les moralisateurs : comment Jeff Bezos prétend-il œuvrer au bien commun quand il ne recherche en réalité que le profit de son entreprise ​? Voilà qui mérite qu’on s’y arrête.

L’esprit qui gagne du terrain

Car le propos est révélateur d’un esprit qui ne cesse de gagner du terrain, selon lequel le but de l’entreprise serait d’épanouir son environnement, de favoriser la réussite d’ambitions sociales ou collectives diverses mais surtout, surtout de ne pas se laisser dominer par l’intérêt de ses actionnaires. Des papiers expliquent ainsi très sérieusement qu’il faut protéger les managers des interférences des détenteurs du capital, qui les empêchent de déployer sereinement leurs vues supérieures. D’autres, même, que les actionnaires ne sont pas les propriétaires de l’entreprise car l’entreprise étant une forme de collectivité, il est normal que sa propriété soit, en somme, collective.

Il s’agit d’une remise en cause, insidieuse mais claire, du droit de propriété. Ce n’est pas rien : il est au fondement de notre système économique (et de notre modèle démocratique). À la propriété de l’entreprise sont attachés la responsabilité et le risque : l’actionnaire engage son propre argent ; quand les performances de l’entreprise chutent en bourse, il perd – ce n’est pas le cas des salariés par exemple.

Il en découle que c’est aux actionnaires que revient le pouvoir ultime de décider. Il est à ce titre normal que les dirigeants soient mis sur le gril et fassent preuve de transparence sur leur gestion.

Cela ne veut pas dire que l’entreprise serait mieux gérée sans tenir compte des intérêts de ses salariés, ni de son environnement immédiat – au contraire. Les actionnaires le savent ​; mais ce qui est leur moteur, c’est la rentabilité de leur investissement – fût-elle en partie évaluée à l’aune de critères extra-financiers (aux États-Unis, les syndicats ont des fonds de pension par lesquels ils font pression sur les entreprises). Il est d’ailleurs plutôt hypocrite de ne pas reconnaître que si les firmes se précipitent aujourd’hui sur la RSE ou les nouveaux modes de travail, c’est précisément parce que cela accroît leur performance et leur valeur.

À confondre les principes, on dissipe les bases de l’économie de marché. Friedman a écrit ​: « ​la responsabilité sociale de l’entreprise est d’accroître ses profits ​​». C’est cela qui lui permet d’investir, de mieux payer ses salariés, de rémunérer ses actionnaires. C’est cela qui lui permet ensuite, d’être un bon philanthrope.

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  • ou plus simplement le profit dans un échange libre est mutuel..
    si une entreprise fait de gros profits c’est qu’elles rends de grands services à ces clients.

    • « Si je travaille, c’est pour gagner de l’argent. Si je fais des bénéfices, c’est parce que je vends un produit à des gens qui en ont besoin, qui acceptent de l’acheter et de le payer à sa juste valeur. Ce produit, je ne le fabrique pas à mes dépens pour leur seul bénéfice. Et eux ne l’achètent pas à perte pour me faire gagner de l’argent. Je ne sacrifie pas plus mes intérêts aux leurs qu’ils ne sacrifient les leurs aux miens. Nous traitons d’égal à égal, d’un commun accord et à notre avantage mutuel, et je suis fier de chaque centime ainsi gagné. J’ai gagné de l’argent grâce à mon travail, en vertu d’un libre échange et avec le consentement de ceux avec qui j’ai fait affaire – le consentement de mes employeurs à mes débuts, le consentement de mes employés aujourd’hui, et le consentement de ceux qui achètent mon produit. » (Hank Rearden dans La Grève, d’Ayn Rand)

    • oui qu’elle répond a un besoin.. il est évident qu’internet a avantageusement remplacé le catalogue des armes et cycles de Saint etienne..
      Ceci di un petit bémol quand meme en ce qui concerne le « market place » , amazon pretend que ce sont les vendeurs qui sont responsables de la vente .. alors que c’est amazon qui fait payer le client et que la transaction ne se fait pas entre client et vendeur
      de ce fait le client se trouve sans support en cas de litige..
      C’est dommage qu’un amendement a la loi hamon ait été subrepticement glissé sans que personne le sache..

      ça ça risque d’être le grain de sable dans le business model.. quand la structure refuse la garantie au client pour protéger la structure…c’est cuit

      • C’est Amazon qui s’occupe des litiges entre client et vendeur. J’ai reçu un objet défectueux et Amazon m’a remboursé!

        • parce qu’i etait defectueux essayez avec un probleme de taille.. vous payerez le retour

          • je n’ai jamais eu aucun problème pour me faire rembourser et ce quelque soit la raison (et même sans raison du tout) et en plus dans les 30 jours après l’achat. C’est en grande partie pour cette raison que j’achète chez amazon même si c’est un peu plus cher qu’ailleurs (ce qui est très rare)

  • Dans le dernier paragraphe, il est écrit « mieux payer ses salariés ». Mais pourquoi ?? Pourquoi une société dont le but est de faire du profit payerait-elle mieux ses salariés vu que cela réduit ses profits ? Certains diront « pour attirer les meilleurs et donc augmenter les profits ». C’est en partie vrai pour le top management et tout le middle management (qui est une plaie dans pas mal d’entreprise car ils pensent plus à leurs intérêts, à leur carrière et à la performance de leur département que à l’ensemble de la société). Mais quid des employés de base, des ouvriers, des manutentionnaires ? Ben là non…

    • C’est un point de vue communiste qui n’a rien à voir avec la réalité! En 2018 les salaires ont augmenté de plus de 3% aux USA!

      • C’est un point de vue réel. L’inflation en 2018 aux USA a été de 2,44%, ça relativise vos 3%.
        Les USA connaissent un taux de chômage très bas, ce qui met un peu les employés en situation de force, ce qui n’est pas vrai dans nombre d’autres pays.
        Le salaire minimum réel a décliné aux USA : https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2014/07/11/etats-unis-suite-45-ans-de-declin-du-salaire-minimum-reel-contrairement-a-la-france
        Et comme dit dans mon commentaire précédent, les hausses de salaire profitent prioritairement aux cadres et autres équivalents. Beaucoup moins aux gens les moins qualifiés. De toute façon, 0,5% de 1500 euro par exemple, ça ne fait que 7,5 euro. Pas de quoi vivre plus décemment.

        • Encore un socialiste qui croit que les autres hommes hommes sont comme lui, incapables de donner, d’aider, de reconnaître la valeur des autres, de justement la rémunérer et d’en tirer une satisfaction, le tout sans utiliser l’argent public ou des lois.

        • « etats-unis-suite-45-ans-de-declin-du-salaire-minimum-reel-contrairement-a-la-france »
          La France: 9 à 10 millions de chômeurs soit 9 à 10% de la population. Une économie en berne avec un déficit de création d’entreprise par rapport à ses voisins, une fuite des entreprises existantes et des forces vives qui préfèrent s’expatrier.
          Quelle réussite!! Il n’y a qu’Alternatives Economiques pour soutenir un tel bilan qui fait rire le monde entier.
          La France a fait le choix électoral de privilégier ceux qui ont déjà un emploi en faisant croire à tous ceux qui n’en ont pas, que ses dirigeants se battaient pour leur assurer un emploi qui leur assurera un revenu « décent ». lol. En attendant, c’est Assedic, emplois aidés, stages Pôle Emploi, RSA (et équivalents) et un ascenseur social bloqué au rez-de-chaussé.

          « De toute façon, 0,5% de 1500 euro par exemple, ça ne fait que 7,5 euro. Pas de quoi vivre plus décemment. »
          Sauf que le cout de la vie est bcp moins élevé aux USA qu’en France (0.45E le litre d’essence par ex) du fait, entre autre, d’une TVA oscillant entre 0%et 7.5%(Californie, état démocrate, lol) et d’un taux d’imposition très faible.

          « ce qui n’est pas vrai dans nombre d’autres pays. »
          Tout à fait. UK (3.7% de chômage), Allemagne (3.1%), Suisse, Pays-Bas (3.4%), Autriche (4.5%)…etc Par contre, Italie (9.8%), Espagne (14.1%), Grèce (18.2%)! La faute à qui si ces derniers pays (ainsi que la France) ont un taux de chômage élevé et non leurs voisins? A la méchante Economie, au méchant turbo-libéralisme, au capitalisme apatride international ou à l’incompétence de leurs dirigeants bien volontairement élus par une population qui est toujours prête à croire que demain on rasera gratis avec l’argent des autres…

          • ce que vous dites au sujet du coût de la vie aux USA est difficilement comparable. Tout dépend de où. Ici une comparaison entre Lyon et Orlando : https://objectif-usa.com/revenu-pour-vivre-etats-unis/
            Les USA sont moins bien classés que la France sur l’indice de pauvreté aussi. Et les inégalités de revenus sont beaucoup plus grandes.

            • Votre site est intéressant mais confirme de que je dis.
              Tout d’abord l’auteur de votre article considère un salaire français net. C’est absurde. Si vous voulez le comparer réellement à ce que gagne un américain il faut prendre le brut soit 40000E dans le cas de votre article. Cela limite l’effet simple/double toujours émotionnellement important.
              Ensuite, vous perdez de vue que l’américain est parfaitement libre de l’ajustement de ses dépenses assurance santé/retraite/accidents de la vie …etc Pouvant ainsi les modifier tout au long de sa vie en fonction de ses besoins. De liberté, le français n’en a aucune.
              Je laisse le commentaire de votre auteur sur la qualité de la prise en charge de la SS française, je pense qu’il n’a pas eu bcp d’élément de comparaison. 🙂 Tant mieux pour lui.
              Bref, in fine le salarié US a « seulement » un peu plus (en comptant fort heureusement pour l’article les allocs du français, ce dont tout le monde en France ne dispose pas).
              Sauf qu’une fois de plus, je vous confirme que le cout de la vie courante au US est plus faible que chez nous ce qui laisse un reste à vivre permettant plus de possibilités qu’en France.

              Enfin, la 2è partie de votre article confirme que pour les entrepreneurs petits ou gros, il est bcp plus intéressant de vivre aux USA.

              Sur l’inégalité des revenus, où est le problème?? Qu’est-il préférable? D’avoir une population ayant une faible inégalité des revenus mais gagnant globalement peu ou d’avoir de fortes inégalités avec des revenus globaux et par décile plus importants?
              Pour mémoire, le revenu moyen mensuel brut (et non revenu médian comme dans votre article) est de 4734$ aux USA et de 3227$ aux USA. Cela veut donc dire qu’avec le même métier, vous avez bcp plus de chance de mieux gagner votre vie aux USA (sauf peut-être pour les fonctionnaires 🙂 ).
              Je me moque de savoir si tel ou tel gagne bcp plus que moi si on me laisse travailler comme je le souhaite. Cette fausse problématique de l’inégalité de revenu est prégnante de la mentalité française qui considère que la richesse d’un pays est un gâteau inextensible qu’on doit se partager entre tous. La notion de création de richesse est quasi-inconnue en France.

              « Les USA sont moins bien classés que la France sur l’indice de pauvreté aussi.  »
              La belle affaire! Quand vous êtes pauvre aux USA, la structure et le fonctionnement de l’économie vous laisse la possibilité d’améliorer votre situation. Si vous êtes pauvre en France, vous avez toutes les chances de le rester, l’ascenseur social est en panne depuis longtemps.

    • Mieux payer ses salariés, c’est les motiver, les garder. C’est le BA ba du management.

      • Surtout quand le chômage est au plus bas (c’est le cas aux USA) et qu’il faut garder ses employés, surtout les plus compétents.

      • Et les salariés qui satisferont mieux le client, qui sera plus fidèle, seront mieux payés. C’est dans ce sens-là que ça marche, pas dans le sens mieux payé -> meilleur service, bien au contraire.

    • ben là si! les ouvriers et salariers des grandes entreprises sont toujours mieux traités que dans les petites entreprises.

      • Tout dépend ce qu’on entent par « mieux traité ». Meilleur salaire ? Oui. Mais ça ne résume pas qu’à ça « être mieux traité ».
        Ne pas être un numéro, avoir une structure souple où ma parole vaut quelque chose, ne pas être soumis à des objectifs de rentabilité délirants (une société côtée en bourse veut du gros rendement alors qu’une PME sera très content d’avoir une rentabilité moindre et plus tranquille; et ne pas avoir son poste soumis aux lubies financières d’un fond de pension, j’appelle ça être bien traité).
        Des gens préfèrent les grands groupes, d’autres non. Mais en tout je trouve votre commentaire subjectif.

        • Magnifique, vous faites un commentaire qui consiste à vous plaindre de salaires trop faibles, ne pouvant répondre aux arguments qui montrent que les salaires progressent, vous nous dites maintenant que le salaire n’est pas tout.

        • « Mais en tout je trouve votre commentaire subjectif. »
          Que dire du votre…

           » avoir son poste soumis aux lubies financières d’un fond de pension,  »
          Mais être soumis aux hubris des agents de l’URSSAF, de l’inspection du travail et du fisc, c’est mieux?!
          Vous n’avez visiblement jamais géré d’entreprise petite ou grande.

          « qu’une PME sera très content d’avoir une rentabilité moindre et plus tranquille; »
          Ben, question rentabilité, en France, avoir une rentabilité moindre, ce n’est pas un choix mais une obligation au vue de tout ce que l’Etat vous vole sous diverses formes et diverses raisons… Quant à la « tranquillité », cf précédemment.
          Une fois encore, vous n’avez visiblement jamais géré d’entreprise petite ou grande.

          Autre chose, avoir une « rentabilité moindre » veut dire moins de bénéfices donc moins de développement futur donc pas de création d’emploi! Donc, tant que vous, vous avez votre emploi, tout va bien. Tant pis pour les autres. Bcp de français sont comme vous. Ceci explique en grande partie la situation française…

          • Une rentabilité moindre mais suffisante pour croître, progresser, investir, payer mieux les travailleurs, est tout à fait satisfaisant.
            Une rentabilité exagérée visant la croissance, des dividendes élevés, des investissements, ne pas mieux payer les travailleurs, n’est pas top je trouve.
            Il faut des bénéfices pour se développer, c’est tout à fait correct. Mais avoir des objectifs nécessitant de pressuriser les travailleurs H24 pour avec des bénéfices non pas pour investir mais pour contenter l’appétit parfois gargantuesque des actionnaires, je dis non. Oui, il faut rétribuer les actionnaires pour le risque etc, mais je vois aussi l’humain derrière la rentabilité.
            (la personne Wakrap au-dessus de votre commentaire, c’est un copain à vous ? Il a l’air hargneux)

            • « Une rentabilité moindre mais suffisante »
              Non.
               » croître, progresser, investir, payer mieux les travailleurs » est proportionnel à la rentabilité, le « payer mieux les travailleurs » arrivant en dernier dans les choix de l’entrepreneur car ce n’est pas ce qui améliore la rentabilité de sa boite (sauf en cas de marché du travail tendu bien sûr)!

              « pressuriser les travailleurs H24 »
              Cliché très « Germinal », non? Citez moi donc des pays démocratiques et libéraux où on pressure les travailleurs H24.

              « mais pour contenter l’appétit parfois gargantuesque des actionnaires,  »
              Faudrait sortir des clichés type ‘L’Humanité’. Un actionnaire a investi dans un boite pour gagner de l’argent soit en dividendes soit en majoration du prix de l’action. Il n’a aucune envie de voir couler sa boite et donc son argent. Il y a bcp de fonds d’investissement en action servant de placement pour des retraités du monde entier. Ils n’ont aucun intérêt à ce que leur placement coule.
              Par contre, il est certain que certaines décisions d’actionnaires ne plaisent pas à nos syndicalistes (qui n’ont jamais eu à gérer d’entreprise d’ailleurs). Je serai curieux de savoir qui a le plus coulé de boites: les actionnaires ou les syndicalistes français?

  • Les français sont incapables de comprendre que c’est avec les profits qu’elle fait qu’une entreprises paye les salaires de ses employés, les impôts et taxes à l’Etat, et que lorsqu’elle n’en fait pas elle fait faillite et ses salariés se retrouvent au chômage. Bref la bêtise incarnée!

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