Les citadins en vacances à la campagne : la France Clochemerle

Les néoruraux empilent les plaintes contre une campagne insuffisamment proche de leur idéal fantasmé. Heureusement, la députaillerie agit.
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coq chantant gerard68photos (licence creative commons)

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Les citadins en vacances à la campagne : la France Clochemerle

Publié le 5 août 2019
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Par h16.

L’avantage de la période estivale est qu’elle donne l’occasion à beaucoup de Français de faire des expériences dont ils n’ont pas l’habitude, à commencer par faire découvrir aux urbains les joies de la campagne. L’inconvénient de la période estivale est qu’elle donne aussi l’occasion à beaucoup de Français de la campagne de découvrir certains Français décidément urbains…

Et d’année en année, les faits divers et les petites histoires dont les journalistes sont friands s’accumulent, montrant de façon de plus en plus claire le décalage croissant entre cette France de la campagne et cette France de la ville.

C’est ainsi qu’on découvrait, il y a quelques années de cela, la consternante histoire d’un couple de Grignols en Dordogne qui fut condamné par la Cour de cassation à reboucher la mare qui leur appartient. En cause : le bruit, insupportable pour les oreilles sensibles des voisins fraîchement installés, des grenouilles qui y avaient élu domicile. L’affaire aurait seulement baigné dans le parfaitement grotesque si elle n’avait pris en plus un tour parfaitement ubuesque lorsqu’on découvre dans le même temps que le Code de l’environnement interdit de toucher à cette mare qui abrite des espèces protégées, garantissant ainsi que le couple serait condamné d’une façon ou d’une autre, et plutôt deux fois qu’une.

Condamnable s’il bouche, condamnable s’il ne la bouche pas : gageons que l’administration française, ses codes, ses juges et son intelligence hors pair sauront venir à bout de ce petit dilemme quitte à ruiner ce couple qui fera un coupable d’autant plus facile qu’il est solvable.

Rassurez-vous ! Depuis cette affaire de 2017, de l’eau a coulé sous les ponts et la situation, déjà bien pourrie à l’époque, s’est largement détériorée : ce genre d’affaires idiotes, qui n’apparaissait qu’une fois l’an à l’approche des périodes de vacances, est devenue maintenant routinière puisqu’on trouve sans mal, dans les journaux locaux puis dans la presse nationale, de nombreux exemples de ces réclamations et autres dépôts de plaintes pour des raisons de plus en plus farfelues.

Que voulez-vous : le confort de la ville peine à atteindre la campagne et il semble nécessaire, pour les Français des villes, de bien faire comprendre à leurs bouseux compatriotes un peu attardés des campagnes profondes qu’il va devenir nécessaire de hausser quelque peu les standards locaux s’ils veulent continuer à bénéficier de leurs visites et de leur tourisme.

C’est donc ainsi que se multiplient les plaintes contre les inconvénients pourtant ancestraux de la campagne. En effet, Homobobo Festivus ne supporte vraiment pas les cloches des vaches ou de ces clochers ridicules qui tintinnabulent de façon insolente aux petites heures du matin, ni les cocoricos éraillés de volailles bruyantes, ni le crincrin lancinant de ces cigales encombrantes qu’on entend partout (zut et flûte, l’armageddon des insectes n’a pas eu lieu !), ni les déjections d’abeilles (oui, vous avez bien lu), ni les bruits mécaniques assourdissants de moissonneuses qui pourraient fort bien passer plus tard ou un autre jour, merde à la fin.

L’avalanche de plaintes idiotes et de comportements crétins des néo-ruraux est telle que certains maires doivent prendre des précautions à l’arrivée de ces touristes qui croient un peu trop que leurs états d’âme sont légitimes, et imaginent sans doute qu’on peut régler ces problèmes comme des soucis de bougies parfumées dans un appartement AirBnB pas exactement conforme aux photos sur le site…

On pourrait croire que ces plaintes tiennent d’un simple malentendu de la part de certains individus pas au fait des us et coutumes des campagnes. Il n’en est rien : c’est bel et bien une véritable lame de fond qui s’empare des campagnes françaises qui voient se multiplier ces comportements. La vie à la ville, devenue progressivement inabordable pour un nombre croissant d’urbains, les pousse à aller voir en campagne s’ils y trouveraient leur bonheur.

L’écologie de bazar, vendue de façon permanente dans tous les médias, qui dépeint une campagne quasi-idyllique et définitivement moins polluée que la ville, plus douce et généreuse que le béton, l’acier et l’asphalte citadins, a fini par prendre racine dans les esprits simplistes de ces populations qui y croient maintenant dur comme fer : tout le monde sait que les campagnes sont plus propres, moins bruyantes et plus douces que la ville, voyons !

Dès lors et à mesure que les conflits (et la consternation) s’empilent, il ne faut pas s’étonner qu’en plus des malheurs des campagnards devant gérer leurs semi-débiles incapables de s’adapter aux conditions spécifiques de la campagne, on doive à présent se taper l’inévitable intervention politique. Et c’est Pierre Morel — un récidiviste de ces colonnes qui s’était déjà illustré dans une affaire de pneus neige — qui s’y colle avec brio puisqu’il entend créer des commissions départementales (la commission étant, comme chacun sait, l’alpha et l’oméga de la décision politique en France) chargées de déterminer les bruits et les odeurs qui font partie prenante de la vie locale, ce qui permettrait d’éteindre rapidement toutes les velléités pour les néoruraux un peu bas du front d’ester en justice.

Il va de soi que la proposition est aussi peu opérationnelle (imaginez des Commissions statuant sur le degré de puanteur acceptable pour un purin ou un lisier campagnard traditionnel, pour rire) qu’intelligente tant le problème ne se situe pas au niveau de la loi mais de l’inadaptation de certains à la vie qu’ils se sont choisie et que ce genre de problèmes ne peut jamais se corriger à coup de circulaires ou de décrets.

Cependant, reconnaissons à notre député qu’il a su se placer dans une tendance lourde du moment puisque la République tout entière est bien lancée en termes de lutte contre les nuisances qui grattent, qui irritent, qui froissent et qui turlupinent : pendant que Pierre le député partira en campagne pour catégoriser bruits et odeurs légitimes, l’administration s’ingéniera quant à elle à installer des radars anti-bruits d’abord dans les Yvelines puis un peu partout, pour en finir une bonne fois pour toutes avec les méchants moteurs qui pétaradent insolemment.

Et ainsi, pendant que la France-Clochemerle partira une nouvelle fois dans ses batailles picrocholines, au moins les Français (de la campagne et de la ville) ne s’occuperont pas trop de la croissance globale du pays en berne ou des renoncements lamentables de nos ministres à tenter la moindre réduction de périmètre d’un État pourtant obèse morbide.

À l’inverse de la crise des Gilets jaunes, où la France campagnarde devait aller à la rencontre de la France de la ville pour lui crier son ras-le-bol de ses taxes, contraintes et interdictions qu’elle entendait lui imposer, c’est maintenant la France de la ville qui va à la rencontre de celle de la campagne et, comme par hasard, qui entend à nouveau lui imposer d’autres règles, contraintes et interdictions.

Le dialogue s’annonce déjà aussi intelligent que fructueux, et si délicieusement adapté aux réalités de terrain qu’on ne doute pas que les uns et les autres finissent par trouver un magnifique terrain d’entente : manifestement, le futur est plein d’avenir et de nouvelles lois indispensables, qui tenteront peut-être de compenser l’ardeur des uns à empiéter sur les platebandes des autres là où le savoir-vivre, un minimum de culture, de bon sens et une dose maintenant massive de coups de pieds au cul auraient résolu les problèmes.

Pas de doute : au vu de la tournure des choses, il semble évident que tout ceci va très bien se terminer.

Certaines fins ne sont pas heureuses... (Not everything can end well)
—-
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  • Il y a une vérité derrière toutes ces affaires : le parisien entend faire la loi partout !
    Il entend faire la loi à Paris en bannissant les vieux véhicules des allochtones qui franchissent ses murs, en sanctionnant les petrolettes coupables de quelques dB en trop…
    Et il entend faire la loi là où il s’invite : le coq, les grenouilles, les vaches, les tracteurs, le lisier,… Rien ne doit dépasser les limites de son nez et de ses oreilles délicates !
    C’est le signe d’une personnalité égocentrique et invivable.
    Combien de temps allons-nous encore tolérer cela dans nos campagnes, avant de prendre de saines mesures de rétorsion ? Et non, pas de comités theodule… Mais de justes et proportionnées reconduites à la frontière. Le Parisien aime Paris ? Qu’il y reste !

    • Je crois que les parisiens ne sont pas en cause. Les parisiens restent en effet beaucoup plus à Paris qu’on ne croit.
      De mon côté je suis en province et je rencontre bien le type de comportement décrit dans cet article, et pas du fait de parisiens.

      • Si ce n’est un Parisien, c’est donc quelqu’un des siens.
        Car ils ne nous épargnent guère, eux et leurs politichiens !

        • Non, pas du tout parisien. Je pense qu’il y a donc là matière à étude sociologique plus fine : trouver le contour de ce type de comportement, trouver les différents comportements qui y sont associés et enfin comprendre comment ils se construisent. Clairement la variable « parisien » ne m’apparaît pas du tout centrale. Peut-être en revanche on pourrait généraliser aux structures familiales libérales, mais je ne suis pas certain.

          • Si le terme « parisien » ne vous convient pas, remplacez-le dans mes propos par « citadin » (=quelqu’un des siens)
            Ca ne changera pas grand chose au raisonnement, le parisien n’étant que l’élément le plus représentatif des tares du citadin.

      • Le parisien bobo ne s’exporte pas (durablement) tant que ça.
        Sa mentalité par contre…

  • Hier soir rediffusion de Heidi à la TV. Les citadins l’ont sûrement zappée!

  • Cette année j’étais à l’étranger pour mes vacances (pour échapper aux Français en tongues, short rose, sac quechua, barbe de 5 jours, odeur indescriptible…vociférant sur femme et enfants) et bah en fait c’était raté ! Ils vont aussi à l’étranger. Du coup cette histoire de grenouilles (frog 😉 ) c’est presque un bol d’air frais. J’ai le regret de dire qu’il ne s’agit pas que des Parisiens. Le mal est profond (et bien au fond). Après la libération fistale, viendra le temps des taxes et du taf de septembre. L’euphorie économique jusqu’aux vacances suivantes 15 jours après. Le patron bouchera les trous grâce à la banque et comblera des postes vacants avec des stagiaires et des interims. Bref, cette France lol n’est même plus pitoyable tant elle est prévisible: elle sombre inexorablement vers le vide du néant !

  • Diviser pour régner, telle est la devise de nos polytocards.

  • Ces désordres ruraux (grenouilles, coqs et autres bestioles qui font du bruit) sont justicié , mais j’ai peine à savoir ce qui est juste.
    Tout ce qui est bruit / odeur de voisinage me semble très flou du point de vu libéral.
    Quelqu’un pour éclairer ma lanterne (d’un point de vue du droit de propriété)?

    • En tout cas ca prouve une chose certaine, il faut que j’achète 10-20 Ha de plus autour de ma maison …

      • evidement c’est çà qu’il faut faire

        • Oui c’est sur, je me méfie énormément des soit disant PLU qui ne doivent pas changer, etc,
          Si j’achete du terrain en plus, je prendrais soin qu’il soit utilisé (comme actuellement ) par les paysans du coin, les champs de mais et les prés à vache ca me va très bien autour de la maison.

          • Reste à trouver les fonds, j’entretiens une maison qui fait qui fait 1000m² au sol (jamais compté la surface totale)
            et ca me coûte quand même un bon bout d’un bras, si j’ajoute une grosse quantité de terrain en plus pour éviter les parigots, je pense que monsieur état va venir me ponctionner comme il se doit au passage…..

            • i faut acquérir des terrains agricoles autour de chez vous et les louer aux gens qui les travaillent , ou bien planter une foret..
              les revenus couvrent la fiscalité

              • Impossible. Preemption des terres par les agriculteurs. SAFER.

                • faut voir .. la préemption çà marche sauf quand il n’y a pas de candidats .. et en ce moment.. çà ne se bouscule pas au portillon
                  pour investir du pôgnon et gagner 600 euros par mois

          • Actuellement vendeur d’une ancienne ferme à l’écart de tout voisinage et selon moi de toute nuisance, je suis effaré de constater que cela ne suffit pas à de nombreux visiteurs: ils veulent pouvoir acheter une grande superficie autour de la maison pour y mettre des chevaux de loisirs et/ou éloigner toute activité agricole productive, toute fantasmée pollution aux pesticides ou autre nuisance… Je propose pourtant jusqu’à 3 ha. de terrain, mais ce n’est pas encore suffisant!
            Les écolos sont pour la concentration urbaine, mais pour les autres!
            Pour l’alimentation locale, mais contre la production à côté de chez eux.

            • 3ha çà suffit pour des chevaux .. a condition que la maison se trouve au milieu , si elle est au bord de la route..là…

      • Oui mais si tu n’as pas été engraissé toute ta vie par le fric des bouseux tel l’ex député Yves Cochet tu fais comment pour les acheter ces terres ?

        • Portugal, Grèce ! Des terres agricoles pour pas beaucoup d’argent. Vue sur la mer et loin de la France. Un paradis quoi.

          • Perso j’aime bien la france, le pays, pas l’état évidemment, donc je vais essayé de persister ici pendant un moment.
            Vous avez le droit de me traiter d’abruti ca serait probablement justifié.

            • Pas du tout. Je résiste également ! L’Etat et sa copine administration sont les parasites. Pas Nous. La France reste un trésor avec beaucoup de potentiel. Dés que l’on aura trouvé des dirigeants qui aiment réellement ce pays. En attendant supportons l’appauvrissement de cette dictature mollassonne socialiste dont Macron en est le plus beau spécimen jamais créé dans ce pays.

              • Je prone la désobéissance sociale, et de par la on peut justifier d’une manière logique les conneries du circuit court, achat/vente directes veulent aussi dire potentiellement absence de taxation pour ceux qui font du black. etc
                Ou moins tangent, je peux demander à mon voisin charpentier de me refaire mon toit, et je peux lui rendre un service equivalent en contrepartie.
                je n’aime pas forcement ce genre d’échange inefficace (absence potentiel d’argent)
                Mais bon en bon anarcap, ca me fait grandement plaisir de savoir que l’état de touchera pas un rond sur l’opération !

                • Je complètement d’accord. Je considère désormais qu’il ne s’agit plus de désobéissance mais d’acte nécessaire. Il n’y a pas de mauvaise conscience à avoir. Pour vous soulagez dites-vous que vous ne pourrez jamais faire autant que nos élus. Ils sont notre exemple qu’il faut suivre 😉

              • Faut pas rêver, on a tout simplement (et mathématiquement) les dirigeants qu’on mérite…

                Et malheur aux vaincus !

        • Tu bosses, je pense que ca marche bien, (enfin c’est sur qu’au salaire minimum ca va être difficile, mais c’est pas mon cas)

      • plutôt aller sur une autre planète ou personne ne vous cassera les pieds et surtout vice et versa…..

        • @yann
          Bonsoir,
          « plutôt aller sur une autre planète ou personne ne vous cassera les pieds et surtout vice et versa… »
          Jusqu’à ce qu’ils voient la planète, et qu’ils la considèrent de la même manière qu’ils considèrent la campagne.

    • Qui de l’oeuf ou de la poule est le premier ? L’animal a t’il des droits ?
      Perso j’y vois un foncier raréfié volontairement par les communes donnant lieu à des petites parcelles. Les frictions deviennent alors inéluctables avec des gens qui n’ont (désolé de la dire) peu de sens humain (respect des autres, etc…). Le bon sens (écolo bobo à la mode) serait de dire vous en voulez du biotop, du cycle de vie, bah assumez maintenant ;). Le problème de la grenouille rentre dans un cadre beaucoup plus large que la loi. Cela rentre dans la composition d’une nation. Du « vivre-ensemble » techniquement parlant, la France ne possède plus de liant societal. Cet ingrédient qui fait que les gens ont un sens à leur vie. De là la grenouille doit mourir ! Pauvre bête !

      • On vivait mieux ensemble du temps où l’Etat ne le décrétait pas. Mais les gens avait reçu une éducation, assez simple finalement: ne pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’ils vous fassent. Et l’appréciation dans les situations concrètes était au bon sens de chacun.

  • « : le confort de la ville peine à atteindre la campagne  »
    là je me marre , vivre dans de clapiers , bouffer des gaz d’échappement a longueur de journées non merci..

  • Le pire est que ce sont ces bobos qui disent aux paysans comment ils doivent cultiver leurs champs et élever leur bétail.

    • Les « bobos » pourraient bien en effet parler de pratiques agricoles. Cependant ici je ne suis pas certain que des citadins demandant du calme et du béton soient qualifiables de « bobos », je dirais même que de telles revendications sont éliminatoires de la classification. Le rapport autoritaire à l’autre et le recours à l’administration continuent de me persuader qu’il s’agit, dans les exemples de cet articles, d’un autre type d’animal.

  • Je ne suis pas certain qu’il s’agisse ici d’un carambolage culturel entre citadins et campagnards. En effet il y a bien en ville des gens qui s’achètent des appartements dans des quartiers vivants avant de demander la fermeture des commerces trop bruyants puis de déménager une fois le quartier mort.
    Il y a, je crois, un autre phénomène à l’œuvre, et je ne saurais le nommer.

    • @ ropib
      « je ne saurais le nommer »..
      la décadence de nos sociétés

      • En parlant de « décadence » vous jugez juste le phénomène comme néfaste, sans plus en donner d’idée de contour que ça. D’ailleurs de manière plus générale je ne suis pas de nature nostalgique et je ne vois pas particulièrement de décadence dans les transformations actuelles.

  • L’article est juste et drôle comme toujours, heureusement ces geignards des villes sont minoritaires. Et d’il n’y avait pas de médias en mal d’articles intéressants (déjà en dehors de l’été, ils ont du mal…), on n’e entendrait pas parler.
    La prochaine étape: pour vanter le refus des désherbants, on montre de jolis chemins campagnards bordés de coquelicots aux bobos des villes. Je pense qu’ils vont déposer des plaintes en dé ouvrant sur place des ronces et des orties!

    • oui et les frelons et moustiques vont leur apprendre la dure réalité d’une bio diversité qu’ils appellent e leur vœux

  • Je m’étonne pour le coup de cette prise de position de H16.
    Je n’ai pas à être agressé par autrui; on parle en l’occurrence d’agression acoustique empêchant le sommeil.
    Le voisin qui fait la fête à 2h du mat’, ou qui a un coq qui crie à 5h du mat’, peu importe. Que l’on soit à la campagne ou à la ville n’y change rien.
    Si je suis agressé, je peux réagir. Comme on m’interdit d’utiliser la force, je n’ai pas d’autre choix que de faire appel à la force publique.
    Pour ce qui est des clochers qui sonnent toutes les heures la nuit, je suis pour les faire taire. Ce n’est pas parce qu’une chose dure depuis des décennies qu’elle est bonne et doit perdurer.

    • Je suis moi-même surpris par cette prise de position.

    • n’allez pas a la campagne épicétou

      • C’est dangereux, épicétou, en effet, c’est habité par des sauvages, possédant plein de bestioles farouches, les abords sont colonisés par guêpes, araignées, taons, moustiques, il y poussent des plantes piquantes et urticantes, il peut même y avoir du vent, des orages, des tempêtes ! Des branches peuvent se casser sans crier gare, les routes sont parsemées de nids de poules (mais sans poules), parfois ça pue (pire qu’autrefois ça il faut bien le reconnaître, car on importe des lisiers venus de centaines de kms ! et les boues des stations de retraitement des villes (oui des villes ! les urbains ne tolèreraient pas ces odeurs fétides !), puis pour décorer on nous plante des girouettes qui pleurent et gémissent des nuits entières, (ça c’est le progrès !) eh puis zut y a même pas de boulangerie pour les croissants chauds ! (même plus pour être précise !), alors pourquoi allez se fourrer dans cette galère ?
        Ce qui me fait penser aux femmes ayant, par inadvertance épousé un marin alors qu’elles ignoraient que la mer peut se déchaîner et qu’elles sont sujettes au mal de mer !
        La vie est dangereuse ! A chacun son biotope ! et y rester !

    • En l’espèce, votre idée de votre liberté clashe avec l’idée de liberté des locaux… Dans ce conflit, je suis pour un droit des indigènes à préserver leurs coutumes et usages locaux. Une simple question de respect: A Rome, fais comme les Romains.
      Accessoirement les citadins se plaignent sans doute surtout du calme dans lequel un bruit peu familier se propage. Mettez le coq au milieu des bruits de la ville, et tout baignera.

      • Je ne suis pas certain que le « chacun chez soi » soit la marque du libéralisme, je l’utilise plutôt pour reconnaître les approches autoritaires et souvent ça marche bien. On peut être contre la liberté de circulation, contre l’individualité de la négociation des règles de vie collectives, etc. mais je ne pense pas que ce soit au nom du libéralisme, c’est pas grave.
        Et vous avez raison, il y a une question d’habitude dans cette histoire, et j’y ajouterais la prise en compte d’une boucle de rétroaction non immédiate (comme je l’ai dit dans un autre commentaire, même en ville les habitants ont tendance à jouer contre leurs propres objectifs dont la temporalité est parfois conflictuelle).

        • Oh absolument. On pourrait aussi s’intéresser à cette histoire d’un point de vue centralisation vs. pouvoir des communautés locales.

    • Plus les clochers se taisent, plus les minarets l’ ouvrent. Faut choisir ton camps camarade.

      • Je ne crois pas. Je pense au contraire qu’il y a une tendance profonde des musulmans à l’athéisme, seulement il y a des pressions sociales ambivalentes et notamment une sorte de commandement à un retour au traditionalisme qui lui-même condamne ses effets. Je pense qu’il y a une cohérence à trouver.

    • Le soleil peut vous agresser et vous faites quoi ? Vous mettez un chapeau ou de la crème solaire. Si le bruit des voisins ou des coqs vous agresse, vous mettez des bouchons d’oreilles ou du double vitrage.
      Parce que moi, c’est la tronche de certains de mes contemporains qui m’agressent et je les gommerais bien de mon paysage. Mais je me contente de regarder ailleurs. Pareil pour la connerie des alarmistes climatiques, mais j’écoute de moins en moins.
      C’est parce que la force publique est omniprésente dans notre pays que de plus en plus, on fait appel à elle pour tout et n’importe quoi. Les gens comme vous réagissent comme des enfants qui vont se plaindre à maman, au lieu de se débrouiller pour organiser leur tranquillité.
      Si vos voisins font la fête à 2H du matin, le lendemain, à 7h vous coupez du bois à la tronçonneuse sous sa fenêtre ou vous organiser une fête le soir jusqu’à pas d’heure. Ah non, j’oubliais, vous faites pas la fête vous. Vous attendez la mort en silence.

    • Les coqs ont toujours chanté à 5 heures du matin à la campagne. Le citadin qui décide de s’y installer devrait donc savoir à quoi il s’expose. En revanche, les voisins n’ont pas toujours jugé utile de réveiller tout le quartier pour s’amuser à 2h du matin, et on devrait les stigmatiser et les ostraciser jusqu’à ce qu’ils en tirent d’eux-mêmes les conséquences.

    • @Doc Brief
      Bonsoir,
      « Je n’ai pas à être agressé par autrui ; on parle en l’occurrence d’agression accoustique empêchant le sommeil. »
      Et si votre femme ronfle comme un sonneur, vous êtes agressé accoustiquement ? Portez-vous plainte ? Préfèreriez-vous qu’elle dorme au poste ?
      Je me demande ce que vous feriez si vous viviez sous un couloir aérien.
      Faire la fête à deux heures du matin n’est pas (encore) interdit par la loi. Ce qui est interdit est le tapage nocture (le tapage diurne existe aussi) et c’est le fait de personnes, pas d’animaux.
      Le coq qui crie à 5 heures du mat’ c’est comme ça faites-y vous. Le coq fait sa vie de coq. Il annonce le lever du jour. C’est avec lui que se sont levés des générations de fermiers/agriculuteurs.
      Les cloches ne sonnent pas la nuit. Je ne sais où vous avez vu ça. Mes grands-parents ont vécu plus de 50 ans près d’une église, et pour avoir passé du temps chez eux, je n’ai jamais entendu les cloches sonner la nuit. Elles retentissaient à 6 heures du matin.
      A moins de 50 mètres de chez eux, il y avait la caserne de pompiers.

      « Si je suis agressé, je peux réagir. Comme on m’interdit d’utiliser la force, je n’ai pas d’autre choix que de faire appel à la force publique. »
      Dans un pays sain, la force publique vous enverrait promener en vous montrant la pharmacie la plus proche pour y acquérir des boules Kiès.
      Et oui, on vous (nous) interdit d’utiliser la force peu importe pour quoi, surtout quand elle est justifiée. Le recours à la force publique est le seul choix tolérable. Toutefois, dans votre cas, j’ai connu quelques paysans qui auraient su vous accueillir si vous aviez réagi à un chant de coq en utilisant la force.

      « Ce n’est pas parce qu’une chose dure depuis des décennies qu’elle est bonne et doit perdurer. »
      Comment diable font donc les locaux depuis des siècles !?

  • Il n’empeche que les coqs les cigales les cloches et en general tous les voisins sont chiants surtout pour un parisien habitant un immeuble ou les civilités sont un lointain souvenir du passe….mais que le son du coq est doux a cote des bruits de talons de la voisine du dessus….

  • J’ajoute que les citadins sont f

    • Flute!
      favorables à la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées et hostiles à la protection des loups. Bestioles que des générations se sont efforcées d’éliminer car les empêchant de vivre tranquillement.

      • Qu’on réintroduise les loups et les ours sur le Champ de Mars, et on verra s’ils sont toujours du même avis. Eux qui ont déjà du mal avec quelques rats faméliques et autres pigeons roucoulants…

  • il eut y avoir des cas où ce genre de plainte est recevable..ça devrait juste se résoudre sauf exception à un niveau local..

    faut voir..
    en général , on a tendance à accabler le nouvel arrivant, mais c’est pas si simple..
    en premier lieu la campagne était habitée par des paysans elle est peuplée désormais par des retraités , et des gens bossant dans la ville d’à coté tandis que l’agriculture à beaucoup changé…

    pas si simple..

    souvent à la campagne , la vraie celle peuplée de naturels, il y a une réaction de rejet et d’hostilité de tout nouvel arrivant, m^me du bled voisin ..que si on a un peu évolué on trouve inacceptable.

  • Grosso modo, l’article nous explique, comme le célèbre proverbe, « À Rome, fais comme les Romains. »
    Ce proverbe contient une part de vérité : l’assimilation est parfois préférable au rejet de l’assimilation. Par exemple : il est préférable qu’un somalien débarquant en Suède s’assimile à la culture suédoise plutôt que de la rejeter (car bien que la culture suédoise est imparfaite elle est beaucoup moins imparfaite que la culture somalienne.)
    Cependant le proverbe « À Rome, fais comme les Romains» contient aussi une part de mensonge : le rejet de l’assimilation est parfois préférable à l’assimilation. Par exemple : d’un point de vue strictement éthique (et non d’un point de vue pratique) il est préférable qu’un suédois débarquant en Somalie rejete la culture somalienne, tout du moins ses aspects les plus archaïques.

    Par conséquent, tout libéral digne de ce nom sait que si les proverbes du type « À Rome, fais comme les Romains » sont appliqués sans nuance cela risque d’ouvrir la porte à toutes sorte de dérives. Tout libéral digne de ce nom sait que, par exemple, ce n’est pas parce qu’on choisit d’acheter une baraque à Rome qu’on doit fermer sa gueule si un Romain fait une chose qui nous déplait. (Si les Romains ne voulaient pas être critiqués ils n’avaient qu’à refuser de vendre ladite baraque.)

    Prenons un autre exemple : imaginez qu’H16 (auteur de l’article) achète une baraque dans un ghetto du 93 ou de Marseille ou autre. Et tout comme nous partons du principe que lorsqu’un citadin s’installe à la campagne les « Romains » ce sont les campagnards, partons du principe que lorsqu’H16 s’installe dans le ghetto du 93 les « Romains » ce sont les habitants de ce ghetto. Maintenant imaginez ceci : après quelques jours dans ce ghetto H16 exprime son mécontentement face à des appels à la prière provenant du minaret d’une mosquée, et au bruit infernal de jeunes à motos ( « rodéos urbains » ), et au vacarme de jeunes écoutant du rap haineux, et à l’odeur du repas exotique cuisiné par un voisin.

    Vous qui me lisez, que répondriez-vous à H16 lorsqu’il exprime son mécontentement : la réponse A ou B ?
    A – Tu as fait un choix critiquable en achetant une baraque dans ce ghetto donc tu n’as pas le droit d’exprimer ton mécontentement.
    B – Bien que tu as fait un choix critiquable il n’en demeure pas moins que c’est ton droit le plus stricte d’exprimer ton mécontentement.

    Mon propos, vous l’aurez compris, est que les raisonnements du type « À Rome, fais comme les Romains » peuvent conduire à choisir la réponse A alors que de toute évidence la bonne réponse est la B .

    Pour conclure, outre le fait que l’article à tort de ne pas préciser que les raisonnements du type « À Rome, fais comme les Romains » ne sont pas toujours pertinents, l’article comporte 2 autres erreurs :

    1 = Comme l’a déjà expliqué le commentaire de Doc Brief posté plus haut : « ce n’est pas parce qu’une chose dure depuis des décennies qu’elle est bonne et doit perdurer. » Prétendre le contraire c’est commettre un sophisme, plus précisemment : un « argumentum ad antiquitatem.»

    2 = Dans un article de contrepoints.org intitulé «Que faire face au populisme ?» , l’auteur (C.Michel) delivrait un message qui selon moi n’était pas assez rassembleur. Il faisait comme ci les libéraux se trouvent uniquement parmi les jeunes, les plus instruits et les citadins. L’article ici présent de H16 fait la connerie inverse. Il donne l’impression que les libéraux se trouvent uniquement parmi les « ruraux. »
    Nous ne le répéterons jamais assez : tout message qui divise les libéraux ( citadins VS ruraux, jeunes VS vieux, diplomés VS non-diplomés, hommes VS femmes, etc… ) plutôt que de les rassembler est un message qui fait le jeu des ennemis des libéraux, à savoir : l’État liberticide et ses complices.

    • Je ne crois pas que l’auteur aille jusque là (je parle sous son contrôle, comme on dit). Il ne s’agit pas de se couler dans le moule, d’épouser le style de vie…
      Il s’agit plutôt à mon sens de faire preuve d’un peu de tolérance… Donc non pas de faire comme les autochtones, mais de ne pas chercher à leur imposer un mode de vie qui leur est étranger, voire impossible.
      C’est en somme une petite leçon de libéralisme à l’attention du citadin, qui semble un peu trop porté sur la coercition urbi et orbi…

      • Voilà.

        Commando, comme trop souvent, a oublié de lire quelques paragraphes dont celui qui parle de la nature fort peu opérationnelles des actions entreprises. Le mot clé étant « opérationnel » puisqu’il ne s’agit pas de savoir qui a raison ou qui a tort, mais ce qui est effectivement faisable pour que les uns s’entendent avec les autres.

        Toute cette tartine pour rien. Caramba, commando, encore raté.

    • Commentaire un poil nauséabond… En quoi la culture suédoise serait meilleure que la culture éthiopienne ?

      L’article dénoce surtout un travers que la grande majorité des gens appellent d’ailleurs le libéralisme : la stricte application des articles 3 et 4 de la DDHC qui fait que dès que quelque chose ne plait pas à quelqu’un, il va pleurer dans les jupes de l’Etat nounou et demande à la loi (et aux politiciens tout contents de faire plaisir à un électeur, donc à un futur contributeur à la gamelle) de régler son problème pour lui.

      Quand on est libéral, on place la responsabilité en haut de ses valeurs. Donc quand on s’installe à Stains en toute connaissance de cause et que l’on trouve que l’odeur du tajine du voisin dérange, on va le voir et on lui dit.

      Alors oui, il reste sans doute bien plus de libéraux parmi les ploucs que les bobos veulent imiter tout en les prenant de haut que chez ceux qui ont une expérience théorique de la liberté : quand le chant du coq de mon voisin me dérange, je vais le voir; Si il m’envoie balader, mon chien se paie un bon mac do à plume. Mais en général, cela n’arrive jamais, on trouve toujours une solution avant.

      Le clivage entre les populations existe et nous n’y pouvons rien. Inutile de se batte contre des moulins à vents. Cela fait 250 ans que les libéraux pensent qu’en devenant communiste (en organisant la lutte finale des peuples opprimés contre l’oppresseur) on va y arriver …. Cela fait 250 ans qu’il n’y a aucun libéral en politique. Errare humanum est, perseverare etc…

      Vous avez lu un bouquin qui s’appelle « La grève » ?

      • @Olivier Maurice
        Bonsoir,
        « … la stricte application des articles 3 et 4 de la DDHC qui fait que dès que quelque chose ne plait pas à quelqu’un, … »
        C’est aussi parce le verbe « nuire » de l’article 4 a vu son sens « allégé ». Nuire ne veut pas dire « déplaire ». Quand quelqu’un est mis « hors d’état de nuire, ce n’est pas parce que son coq chante le matin. Et c’est bien l’Etat-nounou qui a allégé le sens du mot afin d’être plus souvent sollicité et étendre son emprise.

      • « Si il m’envoie balader, mon chien se paie un bon mac do à plume.  »
        Donc pour vous le choix est simple : soit il vous cède,soit vous faites appel à la violence par chien interposé (qui lui, au moins, n’aurait pas votre méchanceté).
        Vous montrez par ailleurs que vous ne connaissez rien à la campagne: on ne peut empêcher un coq de chanter et par là votre voisin n’y est pour rien.

    • @commando
      Bonsoir,
      « le ghetto du 93 les « Romains » ce sont les habitants de ce ghetto. »
      Déjà, ils ne font pas comme les Romains du reste du pays… puisqu’ils sont dans un ghetto.
      Si la cuisine sent bon, il ne devrait pas y avoir de problèmes (si tant est qu’il n’y a rien de rouler sous les aisselles, comme pour les « doubitchous » de M. Preskovitch)
      Les rodéos urbains ennuient et dérangent les locaux. Le vacarme du rap haineux aussi. C’est juste que les locaux qui subissent la bouclent.

      Doc Brief dans son commentaire parlait entre autre des clochers dont les carrillons sonnent depuis des décennies, mais plutôt des siècles, et il voudrait les faire taire. Donc si on fait taire les cloches, pourquoi les minarets devraient-ils se faire entendre (à leur place) ? Je ne suis pas sûr que Doc Brief apprécierait mieux, même s’il ne s’agit que d’un jour dans la semaine.

  • Les journaleux les politiques et le show Bizz se prennent, se croient le nombril du monde. Ils s’imaginent donc tout naturellement le droit et le devoir de faire la morale au peuple !
    Ne bouffe plus de viande, vend ta bagnole, Laisse moi de la place a la campagne, ….
    Ces trous du culs ne savent même pas que c’est le fric et les banques qui dirigent le monde.

  • Ci-dessous le lien concernant une affaire récente d’odeur des canards à coté d’un camping, ce qui a conduit l’éleveur a diffuser une odeur de framboise …

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/insolite/vendée-poursuivi-pour-lodeur-de-ses-27000-canards-un-éleveur-les-parfume-à-la-framboise/ar-AAFpG5f?ocid=spartanntp

  • Cet article est un régal, comme toujours venant de h16. Beaucoup de commentateurs ont cru y déceler ce qui n’y est pas, à savoir un parti pris pour les ruraux contre les citadins et jusqu’à une défense de fait de pratiques contraires au principe de non agression.
    Ce sont les contradictions de l’administration française qui prétend se mêler de tout, les contradictions idéologiques dans lesquelles s’empêtrent un trop grand nombre de nos concitoyens abreuvés par la propagande officielle, qui sont magistralement et ironiquement dénoncés ici.

  • Cela me fait penser à ce pilote de ligne qui a acheté sous la finale d’une piste d’un aéroport…après avoir profité de l’aviation il est désormais à la tête d’une « assoce » pour faire fermer l’aéroport.
    Bien entendu il a pu acheter sa maison à vil prix compte tenu des nuisances (somme toute limitées car ce n’est pas Roissy !).
    Je maintiens que celui qui achète un bien à la campagne doit supporter les contraintes existant à son arrivée. A défaut qu’il ait l’honnêteté de ne pas venir.

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