Vous appelez ça de la viande ?

Appeler « viande » des composés de soja ou des hamburgers au tofu, c’est changer le sens des mots. C’est aussi faire courir un danger nutritionnel aux consommateurs.

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Vous appelez ça de la viande ?

Publié le 3 août 2019
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Par Jayson Lusk1.

(Traduction de l’article et commentaires : Wackes Seppi)

NPR a récemment publié un article qui me citait à propos de la multiplication des lois d’États limitant l’utilisation de termes tels que « bœuf », « viande » et même « riz » pour des produits à base de plantes. L’American Civil Liberties Union (ACLU) vient de porter plainte contre l’État de l’Arkansas pour avoir promulgué une loi qui prévoit des amendes lorsque des « produits carnés à base de plantes ou à base de cellules, tels que les « hamburgers végétariens »et les « tofu dogs » sont commercialisés ou emballés avec une étiquette « viande ». »

La fausse viande et la loi

Que faire de tout ça ? D’une part, ces nouvelles lois découlent des mêmes motivations que les anciennes lois sur les « normes d’identité ». Ces lois définissent la manière dont certains mots peuvent être utilisés sur les étiquettes des produits alimentaires et dans le marketing. Elles ont pour objectif déclaré de protéger les consommateurs et d’empêcher qu’ils soient induits en erreur. Par exemple, dans le passé, des meuniers peu scrupuleux ajoutaient de la sciure de bois à la farine. Si les consommateurs ne savent pas faire la différence entre la version réelle et la version falsifiée avant l’achat, il peut se produire un problème de Market for “Lemons” qui ferait disparaître les produits de haute qualité du marché et laisserait les consommateurs plus mal lotis.

Voici cependant ce que j’avais écrit à ce sujet il y a quelque temps (j’avais également inclus quelques images illustratives d’étiquettes) :

« Dans le cas de la viande de bœuf, je suis un peu sceptique sur le fait que les substituts de viande des start-up vont induire les consommateurs en erreur. Pourquoi ? Ce ne sont pas des produits génériques vendus par des entreprises qui tentent de diluer ou de corrompre un produit avec des intrants moins coûteux. Ce sont des produits de marque créés par des entreprises dont la stratégie marketing consiste à dire aux gens que leur produit n’est PAS du bœuf. […] Même sans normes d’identité, ce n’est pas comme si les consommateurs n’étaient absolument pas protégés. S’ils sont vraiment induits en erreur, le système juridique offre une solution possible. Comme en témoignent les nombreuses actions en justice concernant l’utilisation du mot « naturel », je suppose qu’il existe de nombreux avocats prêts à aider un consommateur qui peut démontrer qu’il a été lésé. »

La réponse contraire est que les gens pourraient associer des mots tels que « bœuf », « viande » ou « lait » à d’autres attributs de produit tels que le contenu nutritionnel, qui pourraient (parfois de manière inappropriée) être associés aux produits à base de plantes ou issus de laboratoires. Les panels de faits nutritionnels peuvent servir à atténuer certaines de ces préoccupations, mais il ne fait aucun doute que les étiquettes créent des halos de goût et de santé qui vont au-delà des faits objectifs.

Les mots ont un sens

En même temps, il faut des mots pour transmettre aux consommateurs un sens qui dépasse le seul contenu animal. Utiliser le mot « viande » hachée me dit quelque chose sur la manière dont la nourriture doit être préparée et servie et sur les condiments appropriés. Dans ce cas, utiliser « viande » avec « à base de plante » est utile pour le consommateur dans la mesure où il transmet rapidement des informations essentielles sur la manière dont le produit doit être cuit et consommé.

Il y a donc des avantages et des inconvénients, des coûts et des bénéfices pour ces types de lois sur l’étiquetage. J’ai vu quelques sondages sur ce que les consommateurs pensent de ces lois. Cependant, il serait utile de mener davantage de recherches empiriques sur le point de savoir si les consommateurs sont en réalité induits en erreur ou peut-être au contraire davantage informés par les mentions « viande » ou « lait » sur les produits à base de plantes.

__

Ma note (par Wackes Seppi) : la Cour de Justice de l’Union Européenne, dans un arrêt du 14 juin 2017, concernant l’utilisation de termes comme « lait de soja » ou « fromage vegan », a précisé qu’un produit laitier, étant dérivé exclusivement du lait, doit en contenir les constituants. Elle a interdit l’utilisation des dénominations « lait », « crème », « beurre, », « fromage », « yoghourt », etc. pour des produits purement végétaux, y compris les boissons végétales.

La décision se fonde sur l’article 78.2, et l’annexe VII, partie III, du règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement Européen et du Conseil, du 17 décembre 2013, portant organisation commune des marchés des produits agricoles et abrogeant les règlements (CEE) no 922/72, (CEE) no 234/79, (CE) no 1037/2001 et (CE) no 1234/2007 du Conseil,

Il existe des exceptions pour « des produits dont la nature exacte est connue en raison de l’usage traditionnel et/ou lorsque les dénominations sont clairement utilisées pour décrire une qualité caractéristique du produit », par exemple pour la « crème de riz », le « lait de coco » ou la « crème de marron ».

Dans le cadre des débats sur la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, le législateur a adopté une disposition interdisant l’utilisation de « dénominations associées aux produits d’origine animale […] pour commercialiser des produits alimentaires contenant une part significative de matières d’origine végétale ». La disposition a été retoquée par le Conseil Constitutionnel comme cavalier législatif.

__

Source : http://jaysonlusk.com/blog/2019/7/25/can-you-call-it-meat

Sur le web

  1. Jayson Lusk est un économiste de l’agriculture et de l’alimentation. Il est actuellement professeur distingué et chef du Département de l’Économie Agricole de l’Université de Purdue.
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  • tout ceci est lamentable.. mais bientôt les ayatollah verts vont exiger un jour sans viande ou poisson..
    il est urgent de virer ces escrocs

  • Beaucoup d’études montrent que c’est la consommation de viande qui a boosté la taille du cerveau de l’homme moderne et son intellect.

    La dictature verte nous prépare idiocratie à manger uniquement de l’herbe.

    • Vous etes sûr pour son intellect ?

      • Tout à fait ! Le cerveau consomme une énorme quantité d’énergie que les protéines animales lui fournissent, ce qui aurait permis son développement.

        • Et il faut ajouter que la diminution de la consommation de viande, cad le début de l’agriculture, coincide avec l’apparition de nombreuses maladie , et une diminution de la taille de la boite crânienne

          • Source svp ?
            Le milliard d’Indiens végé est moins intelligent que vous ?
            Les Japonais aussi ?
            La taille de la boîte crânienne n’a pas d’influence sur l’intelligence, à moins que vous ne soyez un partisan de la phrénologie…

            • Vous pouvez commencer par faire un tour sur wikipedia pour ce qui est de l’evolution ud volume de la boite cranienne.

              D’autre part il parfaitement démontré que le QI à une correlation faible mais bien présente avec le volume de la boite cranienne, les études qui donne les chiffres les plus faibles (pour pas qu’on me taxe de cherry picking) donne une correlation de 0.24.
              je vous laisse utiliser google pour aller chercher les études en question, dont certaines ont étés faite avec des samples d’une bonne taille….

              • utiliser le QI, notion discutable, est déjà un peu light.
                Corrélation de 0,24 = corrélation non significative ou très faible
                L’apparition des maladies et le début de l’agriculture, j’attends la source.
                Quoique… à quoi ça sert ? Je veux dire.. au niveau d’un débat ou d’un échange d’idées de qualité.

                • QI, notion discutable? rofl….
                  Si QI vous dérange on parle de facteur G, mais ca ne changera pas grand chose.

                  Pour l’agriculture, ca sert à dire que bien que ca ait sauvé les gens de la misère/famine, c’est loin d’être une alimentation adaptée pour l’humain….

                  • Si je vous comprends bien, l’homme avant l’agriculture était au sommet de l’intelligence, et depuis perd cette intelligence à cause d’une nourriture non adaptée. Et notre boîte crânienne diminue et notre intelligence aussi.
                    Donc l’homme est de plus en plus bête depuis l’agriculture (je ne vois pas pourquoi vous ne remontez pas jusqu’aux chasseurs cueilleurs) (et les civilisations plus végétariennes ont une intelligence très faible)
                    Le fait que l’humanité se soit développée et ait inventé tout ce que nous connaissons infirme cela.
                    Notre dentition est également prévue pour un régime omnivore.
                    Et si vous aviez raison, l’évolution aurait joué son rôle et les carnassiers purs seraient maîtres du monde.
                    Et le QI est une notion discutable, oui, car ce ne mesure pas quelque chose de physique. Ya pas de mètre-étalon de l’intelligence.

                    • Vous déformez complètement mes propos, c’est affligeant.
                      Arrêtez de me faire dire ce que je n’ai pas dit….

                      Pour ce qui est du QI, déjà, je ne suis pas certain que ca ne soit pas une quantité physique justement (bien que complexe certes)
                      rien que la très forte composante génétique du QI peu au moins laisser penser qu’il y a bien une partie physique la dedans.
                      d’autre part, quoi que soit la chose que l’on mesure quand on parle de QI, c’est une valeur extrêmement prédictive de toute sorte de traits et aussi du futur de la personne:
                      -très bonne correlation entre QI et vitesse de reaction par exemple
                      -excellente distribution du QI selon les catégories de métier qui demandent de la réflexion, vous trouverez pas beaucoup de’avocat avec un QI de 80, idem vous ne trouverez pas beaucoup de plombier avec un QI de 160 (encore que dans ce sens la c’est moins problématique bien que rare)
                      -il y a une excellente correlation entre QI et crime, d’ailleurs les femmes n’aillant pas la même distribution statistique de QI (mais la même moyenne) sont rares dans les prisons.
                      etc etc etc
                      on peut en faire des pages, mais si vous essayer de mettre autre chose dans le terme QI que la logique/ l’intelligence pure/l’adaptation on ne peut pas s’entendre.
                      Par pité ne me parler pas d’intelligence émotionelle ou un truc du genre, l’emotion est surement utile à un être humain normalement constitué pour prendre l’exemple, mais elle s’oppose à l’intelligence, il y a même un sophisme qui porte ce nom, argumentum ad emotem, on à pas attendu d’avoir inventer le QI pour comprendre que l’intelligence était basé sur la raison/la logique et rien d’autre.

                    • Vous avez très clairement écrit :
                      1) volume boîte crânienne influencée par nourriture
                      2) Volume boîte crânienne diminue avec agriculture
                      3) QI corrélé avec volume boîte crânienne
                      4) conclusion : le QI diminue depuis l’agriculture.
                      Aucune déformation de ma part.
                      Le QI ne mesure rien de physique. Il est utile, assez pertinent, mais ce n’est pas une science exacte.
                      Oui, ya une corrélation entre crime et QI, ce qui est logique bien sûr (me demande comment vous l’interprétez tiens).
                      L’intelligence émotionnelle est réelle également. Nous avons tous connu des personnes très calées totalement inaptes à transmettre leur savoir, à diriger une équipe, à s’exprimer en public, à organiser un projet, etc. Autrement dit, des personnes intelligentes mais « inutiles ». Par contre, je peux prendre plein d’instituteurs avec un QI bien plus faible que la personne précédente mais qui avec 3 fois rien arrive à faire comprendre des choses à des enfants, à développer leurs capacités, etc. Une infirmière n’a pas besoin d’avoir un QI de 140 pour faire un métier pénible de manière formidable parce qu’elle est capable d’empathie, de résistance au stress, de détachement, etc. Corrélation entre QI et métier, ben oui, c’est logique.
                      Pour vous l’émotion s’oppose à l’intelligence ? Quid des artistes ? des musiciens ? des chanteurs ? des écrivains ? Tous des imbéciles ?
                      Vous êtes comptable ou ingénieur, nan ?

                    • Le QI max potentiel oui surement, mais il y a aussi des facteurs environnementaux et autres que je ne connais pas.
                      De fait, ca n’est pas parce-que le volume de la boite crânienne diminue ET que la correlation est démontrée avec le QI, que le QI au final diminue.

                      Merci au moins de reconnaître que le QI est pertinent.

                      On peut estimer la capacité de quelqu’un à ressentir des émotions mais c’est un non sens profond de parler de « d’intelligence émotionnelle » si on mesure autre chose que l’intelligence, on appelle ca autrement, point barre, ca ne veut pas dire que ca n’a pas son importance d’ailleurs.

                      Oui vous avez raison sur le dernier point, on peut être intelligent et être nul en pédagogie, d’ailleurs les prof aillant un QI élévé sont rares, quand un trop gros différentiel de QI entre eleves/professeur est présent, la communication n’est pas possible, à part pour de rares individus qui excellent en « tout ».

                      Oui je signe et persiste, (et pour le coup je fais de la musique, qui selon comment on la fait peut nécessiter de l’intelligence ou pas, certains font de la très bonne musique d’une manière intuitive)

                      Et oui je suis ingé si ca peut vous faire plaisir de l’entendre…

                    • « ca n’est pas parce-que le volume de la boite crânienne diminue ET que la correlation est démontrée avec le QI, que le QI au final diminue » => euh.. Hein ? Vous inventez la corrélation non corrélée ? C’est conceptuel.
                      X varie de 0,24 fois la variation de Y; cependant, X varie de 0 fois la variation de Y.
                      Fort.
                      Sinon, pour le reste, ok.

                    • @Amahuit et dernier

                      Débattre sur la notion d’intelligence est difficile puisque les scientifiques n’ont jamais réussi à se mettre d’accord sur une définition unique et commune de l’intelligence.
                      Comment dès lors supposer qu’il puisse exister une corrélation entre le type de nourriture consommée et l’évolution de l’intelligence ?
                      Les tests de QI sont très utiles pour définir certaines aptitudes, en permettant seulement d’évaluer la maîtrise du langage et de la logique mathématiques.
                      L’école met surtout en avant ces deux facultés mentales et c’est en ce sens que les tests de QI ont une valeur “prédictive” de la réussite scolaire.
                      L’intelligence est devenue dans l’esprit commun, synonyme de la capacité à répondre à un test verbal et logico-mathématiques.
                      Pourtant, le QI ne mesure pas les différentes formes d’intelligences et il serait vain de l’ignorer.
                      Plusieurs théories soutiennent que l’intelligence englobe bien plus que ce que les tests de QI peuvent évaluer.
                      Peut être est ce la raison pour laquelle le bon sens, dont chacun estime être si bien pourvu, restera pour longtemps encore la chose au monde la mieux partagée?

        • @Virgile
          Pour compléter votre commentaire :
          En fait la question est de savoir comment l’homme a pu évoluer et surpasser toutes les autres créatures par ce qu’il convient bien d’appeler son « intelligence » . Peut être , si on remonte à 2.8 millions d’années , le genre homo existe déjà avec l’Homo Habilis ; mais la véritable histoire évolutive de l’homme et donc de ses capacités cognitives et de son cerveau n’a pu être identifiée que par les premiers Homo sapiens dans la nouvelle catégorie des hominidés vers moins 200 000 ans : mais quel est donc le secret de son évolution ? En fait elle coïncide avec la maîtrise du feu ; ne pas oublier que la conquête du feu a clairement été établie à Nice , dans le site archéologique de Terra Amata vers moins 350 000 ans , et pour comprendre les origines de son évolution depuis cette époque pour aboutir à l’Homo sapiens , actuel , il faut transposer la notion d’intelligence controversée en concept d’énergie , énergie que l’homme a pu tirer de son alimentation essentiellement carnée de l’époque grâce à la CUISSON ! Toutes les études scientifiques aboutissent à ce constat , les paléontologues sont unanimes , aussi longtemps que les primates se nourrissaient de viandes crues , voire de charognes trouvées dans la nature , ils ne pouvaient pas évoluer !

  • J’ai du mal a comprendre les problemes poses par cette « nourriture » que je n’ai jamais eu l’idee de consommer ni de cuisiner.mon steack hache est un morceau de viande que je hache moi même…..le tofu me rend confus et le lait de soja..c’est du lait donc ,je ne consomme pas , je ne suis pas un bebe..

    • Le lait de soja, c’est pas du lait justement…..
      il n’est d’ailleurs surement pas adapté aux enfant si on veux aller par la…

      • Je sais mais le mot lait ou creme donne un sentiment de douceur ,le lait rappelle la mere nourriciere…quand je mange je n’ai pas besoin qu’on me rappelle ma mere ou mon etat de bebe
        Le lait de coco n’est pas du lait mais ca y ressemble…j’oubliais , je deteste le lait…sauf sous forme de fromage ou yaourt entier , je deteste aussi le sucre ou le sucré..un vrai taré culinaire…mais pas de surpoids, pas de probleme de transit intestinal ,un vrai bohneur d’etre carnassier et amateur de graisse ,toutes les graisses surtout les jaunes autour d’un belle entrecote doree a point…..

        • Ah ben moi si je mange autre chose que de la graisse j’ai les intestins broyés, c’est même pas forcement par plaisir que j’ai fais le choix (même si en toute honnêteté j’y prends du plaisir sans aucun prob)
          je voulais juste dire en fait, que le lait c’est du lait, et le jus de noix de coco (ou en fait le jus mélangé à la noix de coco broyée serait plus exact) et bien c’est du jus de noix de coco.
          à force de tordre les mots on ne comprends plus rien

  • Je préfère encore les végétariens à ceux qui ne mangent que des escalopes.
    Au moins ils ne sacrifient pas des animaux pour moins de 10% de la carcasse.
    Dans notre famille nous mangeons depuis toujours toutes les parties des animaux de boucherie.
    Il y a tant de recettes et de gout dans les abats, les pièces ‘moins nobles’ (selon les critères de certains) et les produits tripiers, je suis persuadé que leur consommation systématique diminuerait aussi le nombre d’animaux abattus.

    Mais je ne me fais guère d’illusions, si mes enfants apprécient encore l’un ou l’autre, mes petits enfants sont plus rares à en manger…

    Pour mes descendants il faudra qu’un jour on puisse faire pousser, a partir de cellules musculaires, des escalopes dans un liquide nutritif….

    • Les scientifiques y travaillent !

    • @Leipreachan

      Et n’oubliez surtout pas le joker des vers de farines élevés à l’échelle industrielle, cuisinés à l’ancienne, façon croquante et craquante !

      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1085825/un-projet-de-production-dinsectes-pour-la-consommation-humaine-a-louiseville

    • 100% des bestioles abattues sont mangees ,meme les os ..comment ferait on des raviolis autrement et la patee pour animaux ,et les fameuses saucisses diverses et avariees ?

      • Mangé, mouais…
        Je dirais plutôt recyclé !
        Les pros de la filière n’appellent ils pas certains de ces produits du ‘minerai’ ?
        Mais c’est vrai, rien ne se perd…

    • Pour ce qui est des bovins les abatoirs sont alimentés en bonne partie par la réforme des vaches laitières, et par les veaux « inutiles ». Il y a peu de raison de réduire le nombre de bêtes abatues.
      Une illustration que j’aime bien : il reste aujourd’hui très peu de boucheries chevalines, alors qu’au début du XXe siècle elles étaient très nombreuses. Tout simplement parce-qu’il y a beaucoup moins de chevaux pour les alimenter. En prime, le cheval n’étant plus un animal utilitaire, il est devenu moins moral d’en manger (je parle pour la France).

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Xavier Hollandts est professeur associé à la KEDGE Business School. Docteur et HDR en sciences de gestion, il enseigne l’entrepreneuriat et la stratégie. Spécialiste des questions agricoles, il intervient régulièrement sur ces sujets dans les médias. Ses travaux académiques ont notamment été publiés dans Corporate Governance, Journal of Institutional Economics, Managerial and Decision Economics, ou la Revue Économique.

 

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