Boris Johnson n’est pas le Trump britannique : c’est un libéral

Là où la politique de Trump possède de nombreux aspects illibéraux, Boris Johnson se montre clairement en faveur de réformes pour la liberté.

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Boris Johnson (crédits BackBoris2012 Campaign Team, licence Creative Commons)

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Boris Johnson n’est pas le Trump britannique : c’est un libéral

Publié le 30 juillet 2019
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Par Alexandre Massaux.

Comme prévu, Boris Johnson est devenu le Premier ministre britannique. Une nomination qui provoque de nombreuses réactions politiques et journalistiques, ses adversaires le surnommant en cœur le « Trump britannique ». Certains ressortent même la traditionnelle accusation d’agent/idiot utile de Vladimir Poutine, et oublient que Johnson a critiqué Poutine suite au discours de ce dernier contre le libéralisme et que les cadres du groupe européen ECR, — profondément anti-russe,  dont est membre le parti conservateur anglais — ont chaleureusement accueilli sa nomination. Certes, le nouveau Prime minister partage un caractère et un discours provocateur et direct semblant le rapprocher de Donald Trump, mais son programme est très différent.

Là où la politique de Trump possède de nombreux aspects illibéraux, Johnson se montre clairement en faveur de réformes pour la liberté.

Le libre-échange et l’immigration : deux points de divergences majeurs entre Trump et Johnson

Les deux pans majeurs de la politique de Donald Trump, mis en avant médiatiquement, sont : le protectionnisme, à travers la guerre commerciale, et la volonté de réduire l’immigration. Il s’avère que Boris Johnson a la vision inverse sur ces deux questions.

Le Premier ministre anglais a déclaré dans son premier discours :

Let’s start now on those free trade deals – because it is free trade that has done more than anything else to lift billions out of poverty.
(Commençons maintenant par ces accords de libre-échange, car c’est le libre-échange qui a fait plus que tout le reste pour sortir des milliards de personnes de la pauvreté.)

Un rappel du rôle du libre-échange dans la prospérité mondiale qui contraste avec le ton pessimiste du président Trump dont l’électorat est touché par la désindustrialisation. De même, il a exprimé les souhaits suivants : la conclusion d’un traité de libre-échange avec l’UE et que les ports britanniques soient des zones détaxées et sans frais de douanes, sur le modèle de Singapour.

Concernant l’immigration, le nouveau Premier ministre souhaite alléger le projet de Theresa May qui prévoyait une réduction drastique du nombre de migrants. Boris Johnson préfère un système à point comme en Australie et confirme sa volonté d’offrir une amnistie pour les immigrants sans permis, soit un demi-million de personnes, afin d’assurer une dynamisation du Royaume-Uni après le Brexit. Une conception là encore très différente de celle de Trump et même d’une partie des Brexiters. Boris Johnson a d’ailleurs déclaré dans son premier discours :

3.2 million EU nationals now living and working among us, and I say directly to you – thank you for your contribution to our society.
(3,2 millions de ressortissants de l’UE vivent et travaillent actuellement parmi nous, et je vous le dis directement – merci pour votre contribution à notre société.)

Un libéral classique plutôt qu’un conservateur

Quand on regarde de plus près les positions de Boris Johnson, même la qualification de conservateur est critiquable. Lorsqu’il était maire de Londres, Johnson avait décrit ses positions en se qualifiant :

[I am] free-market, tolerant, broadly libertarian (though perhaps not ultra-libertarian), inclined to see the merit of traditions, anti-regulation, pro-immigrant.
([Je suis] pro-marché libre, tolérant, largement libertarien (bien que peut-être pas ultra-libertarien), enclin à voir le mérite des traditions, anti-régulation, pro-immigrant.)

De même dans son premier discours en tant que Premier ministre il déclare que le Royaume-Uni doit être reconnu :

For our inventiveness, for our humour, for our universities, our scientists, our armed forces, our diplomacy for the equalities on which we insist – whether race or gender or LGBT or the right of every girl in the world to 12 years of quality education – and for the values we stand for around the world.
(Pour notre inventivité, pour notre humour, pour nos universités, nos scientifiques, nos forces armées, notre diplomatie, pour les égalités sur lesquelles nous insistons – que ce soit la race ou le genre ou LGBT ou le droit de chaque fille au monde à 12 ans à une éducation de qualité – et pour les valeurs que nous défendons dans le monde entier.)

À cela s’ajoute une forte critique de ce qui est appelé le Nanny State (État nounou) et qui consiste pour l’État à intervenir dans tous les domaines de la vie quotidienne très souvent à travers des taxes : en l’espèce, Johnson s’oppose à la taxation sur les produits alimentaires jugés peu néfastes pour la santé. Un point qui le différencie de ses prédécesseurs conservateurs May et Cameron.

À l’heure actuelle, peu de conservateurs ont ces discours. Loin d’être un populiste d’extrême droite comme certains veulent le faire croire, Johnson tient un discours orienté vers la liberté qui contraste avec le développement des politiques illibérales qui gangrène la droite classique en Occident. Certes, il ne s’agit que de discours et Johnson peut tout à fait faire le contraire. Toutefois, les positions défendues par Johnson sont devenues rares dans les discours politiques actuels et laissent une ouverture libérale.

Un négatif des dirigeants actuels de l’UE

La mauvaise réputation que Boris Johnson possède auprès des dirigeants pro-européens et de Bruxelles dépasse le simple fait que le Premier ministre soit un des leaders du Brexit. En fait, Johnson représente l’inverse des dirigeants européens et plus précisément de la France. Les nouvelles nominations aux institutions européennes y placent des partisans de l’interventionnisme, alors que Johnson se montre opposé à la réglementation. De plus en plus de voix s’élèvent dans les gouvernements européens pour réguler le capitalisme, Johnson souhaite davantage de libre-échange et plus de libéralisme économique.

On oppose parfois l’Europe de Colbert, étatique, dirigée par la France et l’Europe à celle d’Adam Smith, libérale, dirigée par le Royaume-Uni. Il semble que cette division va être plus que jamais d’actualité avec des tensions entre les deux pays, tant les visions de Macron et de Johnson s’opposent. D’autant plus que, si jusqu’à présent l’Allemagne avait un rôle de médiateur, l’affaiblissement politique de la chancelière Merkel va empêcher un apaisement. En outre, il ne faut pas considérer le Royaume-Uni si isolé qu’on ne le croit sur le continent. Un certain nombre de pays d’Europe centrale et du nord sont économiquement liés aux Britanniques et n’apprécieront pas que la France bloque des accords européens avec Boris Johnson.

Si ce dernier met en œuvre une politique basée sur le libre-échange, il deviendra le pire cauchemar des partisans d’une Europe centralisée. Si le Brexit réussit, d’autres États feront de même et sortiront de l’UE. Si des membres de l’UE ou des institutions européennes bloquent des projets de libre échange avec le Royaume-Uni, les États membres dépendants de l’économie britannique se retourneront contre les bloqueurs. Dans les deux cas, ces situations seront sources de divisions profondes au sein de l’UE. Celle-ci était à la base un marché commun et c’est avant tout grâce au succès de celui-ci qu’elle perdure : mettre en danger celui-ci signerait la mort de celle-ci.

En conclusion, il va être très intéressant et essentiel de suivre la politique interne et internationale de Boris Johnson. Bien sûr, il reste un politicien et sa politique peut être catastrophique. Néanmoins, le nouveau Premier ministre anglais a une carte à jouer et peut relancer une dynamique qui n’a plus été vue à l’œuvre depuis Margaret Thatcher. 

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  • Tout à fait d’accord avec cette analyse. Là encore les étatiques Français de tout bord , les médias subventionnés en premier, sont à la manœuvre pour nous faire croire que Boris Johnson est un espèce d’excité, ce n’est bien sur pas le cas. Il a un véritable projet et l’histoire pourrait se répéter. Une Grande Bretagne avec une forte dynamique commerciale d’un coté une Europe « Macronienne » qui s’enfonce dans une fuite en avant de règlementations et de dépenses des états. Un businessman d’un coté, un fonctionnaire de l’autre. Qui croyez vous qui va gagner le match de la prospérité à la fin ?

    • d’autant que nos états confits dans la vision du tout état vont se planter…
      si l’Angleterre deviens plus libérale encore elle va nous tailler des croupières en attirant tous les capitaux du monde,,,

  • Ce n’est pas compliqué: opposé à l’UE technocratique supranationale = populiste d’extrême droite.
    A ce stade, on peut parler d’abdication de l’intelligence.

  • La comparaison avec Singapour ou Hong Kong est pertinente : on va avoir d’un côté un Etat libéral qui attire le commerce et les capitaux du monde entier, et de l’autre une « Union » totalement collectiviste qui musèle ses citoyens en leur donnant des permis de vivre « à points »… Vous vous croyez en Chine ? Non, non, on parle bien d’Europe. Pour ma part, c’est pour cela que j’incite mes enfants à être bons en langue et pouvoir ce tirer rapidement de ce cloaque !

  • Enfin! Merci. Il beneficie pour l’instant d’une couverture mediatique aussi honnete que Maggy ou Ronald.
    C’est un excellent signe

  • Et bien espérons qu’il agisse bien dans ce sens, ca ne pourra faire que le plus grand bien à l’Angleterre, et donner un coup de neuf au libéralisme.

  • «Dans les deux cas, ces situations seront sources de divisions profondes au sein de l’UE. Celle-ci était à la base un marché commun et c’est avant tout grâce au succès de celui-ci qu’elle perdure : mettre en danger celui-ci signerait la mort de celle-ci. »

    Peut-être mais peut-être pas ! Cela pourrait également stimuler l’UE. Ce n’est pas parce qu’on est un peu plus interventionniste qu’on l’est pour toujours. Depuis le temps qu’on annonce sa mort !

    • L’UE de part sa technocratie ne peut pas mourir… Toutes ses règles sont faites pour qu’une fois entré, vous ne pouvez plus en sortir… Voyez comment le Royaume Unis galère. Une sorte d’URSS moderne :o)

      • Belle contradiction ! L’UE ne peut pas mourrir, elle est une sorte d’URSS, qui comme tout le monde le sait est toujours bien vivante.
        En outre je n’ai pas envisagé la mort de l’UE dans mon commentaire bien au contraire.
        Bref vous dites n’importe quoi, sans chercher à comprendre l’autre, la preuve que vous êtes contre l’UE sans vraiment savoir pourquoi, un peu de façon épidermique. On peut être contre quelque chose mais pas stupidement !

  • Il faut espérer qu’il arrivera à amener une position sensée et que les députés le suivront. Seul, ou avec une majorité défaillante, ce sera délicat. On croise les doigts.

  • J’espère que l’Europe tiendra fort face à ce « Dérangé Cérébral » qui va conduire son pays à la catastrophe.

    • Laquelle d’ Europe? Celle qui nous promet pets en réglementant l’ épaisseur du PQ?

    • Nous sommes 17,6 millions de dérangés… C’est à cause des cheveux que vous faites dans l’insulte systématique ? Ça ne vous grandit pas et n’apporte strictement rien au schmilblick

  • Je ne suis pas entièrement d’accord avec votre analyse de Trump… Il n’est pas vraiment « protectionniste » – il veut surtout de l’échange « équilibré ». Franchement je l’adore – il fait un bien fou pour mon pays. (USA)

    • Forcer l’échange équilibré en assénant l’autre de tarifs douaniers, c’est justement du protectionnisme…

      • Il s’agit davantage de considerations geopolitiques… et du fait que la Chine s’enrichit en ne respectant pas les regles de l’OMC.
        Et plus la Chine s’enrichit, plus elle devient une menace sur les oceans et le continent eurasiatique.

        • Ah bon il faut des règles pour faire du commerce?
          Pour moi il y a un acheteur et un vendeur, s’il sont d’accord, le reste n’a pas de valeur.

  • Et puis il n’est pas anti-immigration, il est anti immigration ILLEGALE

  • Trump est clairement libéral, cela s’entend dans son discours, cela se voit dans les mesures qu’il a prises et dans les résultats économiques de son pays. Il n’est bien évidemment pas contre l’immigration (sa femme est immigrée), mais il s’oppose à l’immigration illégale au nom de l’Etat de droit, également au tourisme social, qui est un biais de l’Etat social, et enfin à l’invasion islamique qui est ouvertement reconnue par une partie des immigrés, et dont certains commencent même à réussir à se faire élire avec pour but d’imposer un jour la charia.

    Trump est pour le libre échange, mais il a compris en bon entrepreneur (et non en libéral dogmatique), que si des pays faussent la concurrence en faisant du protectionnisme, cela envoyait dans le social et la criminalité les gens peu qualifiés des pays au niveau de vie élevé comme les USA, et que ce coût-là est bien pire à celui d’un protectionnisme de représailles tel que le pratique Trump.

    Quant à Johnson, je n’ai pas le sentiment que son bilan en tant que maire de Londres soit plus libéral que le bilan de Trump en tant que président des USA, mais ses discours et ses débuts comme premier ministre donnent de bons signaux.

    C’est tout le problème du libéralisme dans la francophonie: croire que Macron était un libéral, et croire que Trump n’en est pas un, le monde à l’envers.

    • Je ne saurais mieux le dire… ! C’est exactement ça. Et puis je ne suis pas sure pour Boris non plus, je me souviens de quelques épisodes en tant que maire de Londres qui n’étaient pas glorieux.

  • À tous ceux qui se sentent proches des libéraux (des idées libérales), mais qui estiment que sur la question de l’immigration les libéraux sont trop laxistes, trop naïfs, trop utopiques, trop déconnectés de la réalité, voici un énième rappel de quelques solutions envisagées par les libéraux pour faire face à l’immigration sans avoir à transformer les frontières françaises (ou européennes ou occidentales) en une copie des frontières nord-coréennes (une copie tout aussi coûteuse et liberticide) :

    Du point de vue des libéraux, plutôt que de donner toujours plus de pouvoir à l’Etat (politiciens & bureaucrates) en lui permettant de restreindre toujours plus arbitrairement l’immigration (comme en Corée du Nord), mieux vaudrait faire ceci :

    – Premièrement :
    Défendre la liberté d’expression, défendre la liberté de critiquer les immigrés ou fils d’immigrés, défendre la liberté de caricaturer tel ou tel prophète sacré, défendre la liberté d’exprimer des opinions « racistes, xénophobes, islamophobes, etc. » S’opposer aux lois politiquement correctes, s’opposer aux subventions destinées aux associations communautaristes.

    – Deuxièmement :
    Défendre la liberté d’association / s’opposer aux atteintes à la discrimination privée : Actuellement l’Etat viole le droit des propriétaires français et employeurs français de faire ce qu’ils veulent avec ce qui leur appartient (leurs propriétés privées), l’Etat viole leur droit de discriminer tous ceux qu’ils jugent indésirables. L’urgence c’est donc que les propriétaires français puissent discriminer tous ceux (immigrés ou autochtones) qu’ils jugent indésirables.

    – Troisièmement :
    S’opposer à l’Etat providence, à l’assistanat, aux « aides sociales » :
    Les aides sociales dispensent les gens (immigrés ou autochtones) de l’obligation de faire leur maximum pour survivre par leurs propres moyens, elles incitent les gens à vivre sur le dos des autres, et elles rendent les gens de plus en plus capricieux. ( Quand quelqu’un devient un assisté, faire des compromis n’est désormais plus pour lui une question de survie, donc il tend à ne plus accepter la moindre critique, à s’offusquer pour un rien, à provoquer tout le monde sans jamais avoir à en assumer le coût, à ne plus faire aucun effort d’adaptation, etc…)
    Les pays occidentaux comme la France distribuent beaucoup d’«aides sociales» et, par conséquent, attirent et/ou engendrent des immigrés indésirables (capricieux, criminels) plutôt que des immigrés désirables (bosseurs, honnêtes.) Même si ces pays occidentaux devenaient extrêmement nationalistes et xénophobes (interdiction aux employeurs d’embaucher des immigrés, interdiction aux proprios de louer à des immigrés, discriminations étatiques au niveau des aides sociales, suppression de la liberté d’expression de certains rappeurs, etc…) , cela ne permettraient pas à ces pays occidentaux de parvenir au résultat «A + B» :
    – A = se débarasser de l’immigration indésirable.
    – B = rester compétitif économiquement.
    La seule façon de parvenir au résultat «A + B» c’est d’arrêter de distribuer des «aides sociales» , chose que refusent tous les anti-libéraux (qu’ils soient de gauche, de droite, d’extrême gauche ou d’extrême droite.)

    – Quatrièmement :
    S’opposer autant que possible à l’inflation réglementaire (exemples : Code du travail, salaire minimum) : les réglementations tendent à mettre des battons dans les roues des gens honnêtes (immigrés ou autochtones), en les empêchant de bosser ou d’embaucher.

    – Cinquièmement :
    S’opposer autant que possible à la propriété publique :
    Exemple : les rues publiques appartiennent à tout le monde, même aux personnes jugées indésirables. Du coup, c’est illégitime de discriminer ces personnes. Si au contraire les rues appartenaient à des propriétaires privés, cela serait parfaitement légitime pour ces propriétaires/corpropriétaires de discriminer les personnes qu’ils jugent indésirables.

    De nombreuses autres mesures libérales (exemples : politique étrangère non-interventionniste, suppression des « aides étrangères » censées aider des peuples en détresse mais qui en réalité finissent toujours dans les poches de dirigeants corrompus, fin de la prohibition des drogues et de la prostitution, respect du droit au port d’arme…) auraient un impact positif non seulement sur les pays occidentaux accueillant des immigrés mais également sur les pays d’origine de ces immigrés. Or plus les conditions de vie s’améliorent dans les pays d’origine des immigrés plus ces derniers sont suceptibles d’y rester.

    En résumé, c’est vraiment pas compliqué : toute action prise par l’occident en faveur de la liberté aura pour effet d’afflaiblir les ennemis de la liberté hors d’occident, ce qui aura ensuite pour effet d’améliorer les conditions de vie hors d’occident, ce qui aura ensuite pour effet d’augmenter les incitations à rester vivre hors d’occident, ce qui aura ensuite pour effet de réduire l’immigration à laquelle est confrontée l’occident (tout du moins celle qui pose le plus problème.)

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