Comment réintroduire le débat sur la question du réchauffement climatique ? (3)

Face à l’unanimisme et à l’intolérance préoccupante en matière d’écologie, essayons de partir de faits et d’observations scientifiques pour tenter de réintroduire le débat.

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Snow on Snout, Polar Bear credits flickrfavorites (CC BY 2.0)

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Comment réintroduire le débat sur la question du réchauffement climatique ? (3)

Publié le 26 juillet 2019
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Par Johan Rivalland.

Après la question générale du climat et celle qui lie températures et émissions de CO2, tentons d’examiner le lien entre réchauffement climatique et élévation du niveau des mers, toujours à partir d’éléments épars recueillis au fil de lectures diverses et prenant en référence des études scientifiques.

Avec la même démarche : ne nullement prétendre détenir des vérités, mais signaler des éléments factuels provenant de données scientifiques et semblant entrer en contradiction avec les affirmations entendues au quotidien ici ou là avec un certain unanimisme qui ne semble pas accepter a priori la contradiction.

Et en s’appuyant sur des arguments de scientifiques que l’on entend peu, l’habitude étant désormais de prétendre ou de considérer que la communauté scientifique est unanime ou quasi-unanime dans ses postulats relatifs au réchauffement climatique.

De quoi interroger le citoyen ordinaire, en quête de recherche de repères sur ces questions. Avec à charge, une fois encore, la possibilité pour ceux qui manifestent leur désaccord sur tel ou tel point d’apporter des éléments scientifiques qui seraient en mesure d’avancer le contraire.

Réchauffement climatique et élévation du niveau des mers

– Des marégraphes placés dans des endroits stables sur le plan tectonique ne montrent aucune accélération de l’élévation du niveau des mers depuis au moins un siècle. Ce sont les données satellites qui affirment le contraire.

– La hausse moyenne du niveau des océans mesurée par les centaines de marégraphes installés sur les côtes du monde entier, certains depuis plus d’un siècle, est de 1 millimètre par an, soit une hausse extrapolable à 8 centimètres d’ici la fin du siècle – loin des deux mètres avancés par certains.

– En dépit de l’érosion de certains rivages, les plages voient en moyenne leur superficie augmenter.

– La fonte annuelle de la banquise arctique a atteint un record en 2007. Depuis, elle ne se réduit plus.

Les ours polaires y prospèrent et se portent très bien, ainsi que le montre la spécialiste canadienne des ours polaires Susan Crockford.

– De manière générale, les rapports scientifiques  du GIEC apparaissent beaucoup plus nuancés que la version à destination des politiques. Ce qui interroge sur les conclusions qu’on doit en tirer.

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  • La science et la fausse science etant indiscernable aujourd’hui plus aucun arguments n’est recevables pour contrer le rechauffement anthropique et la fin du monde en 2050 si on ne se comporte pas en gentils agneaux…

    • Il reste un excellent argument, celui qu’il y a plus de risques à accepter cette théorie catastrophiste qu’à la refuser dans un débat raisonnable. Il faut donc montrer que l’acceptation du mythe d’un changement anthropique réversible est un gros risque, et la fin assurée de notre monde à nous. Sinon, la réponse est « oui, il peut y avoir un doute, mais ça ne peut pas faire de mal de se protéger ». Ben si, ça peut faire le plus grand mal, bien pire que de ne rien faire !

  • si l’océan s’echauffe et se dilate …loin des côtes et des marégraphes ont ne voit rien sur les marégraphes..
    il faut toujours par commencer par dire combien c’est difficile de mesurer ce truc.

    en réalité , il faut se farcir comment est faite la mesure satellitaire qui est supposée être une mesure absolue..
    tant qu’on ne s’est par farci, je l’ai toujours pas fait, les explications sur les raisons des divergences initiales entre les satellites..on ne sait pas quoi penser ..il fut un temps où j’aurais pris ce que disent les scientifiques comme le meilleur du moment ..car ils n’avaient pas d’intérêt à dire le faux ou privilégier une hypothèse..

    et on a un problème les bais, qui ne sont de la malhonnêteté , sont partout en climatologie.

    tout commence par une conviction sur ce qu’est la variabilité naturelle du climat..qu’on ne comprend pas..mais qu’on prétend pouvoir borner..

    • Le’probleme est que ce nest pas reelement mesurable a cause de .. la derive des continents par exemple, la dilatation ou contraction terrestre ,,les marees etc…l’important est de savoir quand le’port de Marseilles sera sous les eaux…ce n’est pas demain la ‘veille !

  • A propos de l’érosion côtière, de plus en plus attribuée au changement de niveau de la mer et donc au réchauffement climatique, il faudrait rappeler qu’il s’agit d’un phénomène simplement dû aux mouvements de l’eau et à ce bon vieux Newton : comme le chantait Brassens, « la loi de la pesanteur est dure, mais c’est la loi »

    • Quelles belles études et pas besoin d’un gros qi pour arriver aux memes conclusions ,les iles coraliennes sont vivantes ….mais peuvent mourir aussi avec ou sans rechauffement…

    • C’est l’éternel problème de l’ignorance. On apprend pourtant le phénomène de l’érosion par l’eau à l’école, et c’est connu de tous. Lors des tempêtes les vagues frappent la côte, la fragilise, puis emporte les sédiments!

  • Pour les lecteurs de bonne foi s’étant retrouvés ici, un lien permettant de prendre du recul:
    http://23dd.fr/climat/les-climatosceptiques/climatosceptiques-objections-et-reponses

    • Ha ha ha j’ai bien ri et de bon coeur ma foi !

    • Je n’ai oas tout lu, mais quand je vois des arguments comme « Le Groenland semble perdre de la masse », je suis… sceptique.
      Qe penser de l’argumentation au sujet du premier mensonge du GIEC: le « consensus »? Se contenter de redire que « de nombreux scientifiques… » ne convainc pas.
      La seule réponse valable, c’est combien. Et là, évidemment, il y a un problème (si on ne compte que ceux qui ont travaillé cette question, car beaucoup ont opté prudemment pour le climatologiquement correct pour garder des financements…)
      La seule chose à retenir, c’est justement qu’il n’y a pas de consensus scientifique. Sinon, ce genre d’argumentation n’existerait pas…
      Engager des milliards sur quelque chose qui n’est pas prouvé est une imbécillité.

    • On reconnaît les prédicateurs anti-débats à ce qu’à chaque occasion, ils brandissent les mêmes formules, ou aujourd’hui les mêmes sites web.

      • J’imagine que vous parlez des auteurs des articles climato-sceptiques de ce site

        • Ils ne sont pas anti-débat, au contraire ils souhaitent le débat! Et vous n’êtes pas obligé de venir nous débiter votre profession de foi alors que vous n’avez pas la moindre notion de climatologie! Vous faites exactement ce qu’on reproche aux imbéciles, répéter bêtement les poncifs mensongers des écologistes!

        • Au lieu de faire l’analyse sur chacun des points de ces auteurs climato-REALISTES, vous pondez un site qui ne débat absolument pas sur les différents points abordés, car donne des infos pas plus documentées ou « fiables » (dans le sens « sûr » scientifiquement)… D’autant plus que chacune des réponses faites commence souvent par « en effet » ou « il est vrai que », assez marrant… D’ailleurs, c’est indiqué à plein d’endroit dans les réponses, les « experts » et prévisionnistes se sont trompés dans leurs prévisions… No comment donc…

          • Attention à ne pas mélanger les termes svp, sinon on ne va pas s’en sortir; les gens comme BGJBL et moi (et l’immense majorité des scientifiques) sont climato-réalistes, car on se base sur la réalité. Vous (et quasi tout Contrepoints) doutez de cela, vous êtes sceptiques, donc vous êtes climato-sceptiques.
            Voilà voilà.
            Bon, si vous y tenez, vous pouvez vous nommer climato-complotistes, puisque vous et vos comparses accusez des milliers de chercheurs de trafiquer les résultas d’études.

    • Sur le lien que vous donnez j’ai lu ce qui est dit sur le niveau des mers.
      Étrangement, on ne voit que : « le niveau des mers augmente et c’est comme ça », mais il n’y a aucun élément expérimental à l’appui de cette affirmation.
      Naïvement, j’aurais tendance à croire ce que disent les marégraphes – si une zone au centre du Pacifique, loin de toute île ou atol, prend 1m, franchement, qu’est-ce qu’on en a à faire ?
      Et eux semblent plutôt dire que… ça va, ça vient, mais il n’y a pas de tendance claire.

      Par contre, ce qui s’est largement vu aussi, c’est accuser le « changement climatique » de l’érosion des côtes. Ce phénomène est particulièrement fort au niveau de l’embouchure du fleuve Sénégal, où la Langue de Barbarie, une langue de sable qui sépare le fleuve de la mer sur une certaine distance avant son embouchure finale, est en-train de disparaître. Attribuer cette disparition au « réchauffement climatique », c’est faire payer les riches. Ce qui est toujours mieux que faire payer l’andouille (local) qui a envoyé une pelleteuse faire une brèche dans cette langue il y a une dizaine d’années…

      • En effet. Le niveau des mers comporte une forte composante « dynamique », il y a des anticyclones et des dépressions, et les courants circulent des uns aux autres avec le biais latéral de Coriolis, comme les vents dans l’atmosphère. Qu’un anticyclone océanique se renforce au large, les côtiers n’en ont pas grand chose à faire. En revanche, les satellites qui perdent leur capacité à proximité des côtes vont vous alerter sur une augmentation de niveau moyen. Bien entendu, il y a bien d’autres possibilités (et je ne parle pas d’une perte de calibration sur la vitesse des ondes des altimètres en raison de la teneur accrue de l’atmosphère en CO2 🙂 ), et on peut gager que si les mesures concluaient à une baisse du niveau marin, les crédits afflueraient pour les rechercher, mais là…
        Pour l’érosion côtière, il faudrait déjà chiffrer les effets anthropiques directs, à commencer par la réduction des apports sédimentaires due à la domestication des fleuves et l’érosion simple due à la fréquentation des côtes et au prélèvement de matériaux de construction, sables et graviers, comme vous le dites.

    • lecteurs de bonne foi….

  • On peut toujours CROIRE à tout un tas de choses. Que par exemple, des satellites se positionnent, dans l’espace à plusieurs centaines de km de la Terre, et n’en bougent plus à 1mm près et que la précision des capteurs est millimétrique sur un élément qui bougent constamment de plusieurs mètres en hauteur et avec un clapot de plusieurs millimètres.
    Les missiles les plus modernes sont précis à 1 mètre sur un tir et non pas sur 365 soit un par jour…

    • N’abusons pas non plus de l’argument, la précision avec laquelle une différence de trajectoire par rapport à l’orbite précédente est connue est bien excellente, les biais dus à l’agitation de surface sont en grande partie mesurables — l’altimètre permet d’avoir une bonne idée de cette agitation, techniquement il envoie un pulse, le délai de retour du pulse donne l’altitude, l’élargissement du pulse donne la rugosité donc l’agitation de la surface qui l’a réfléchi –, etc. Mais d’autres facteurs interviennent, ne sont pas nécessairement pris en compte, et comme vous le suggérez il faudrait un peu plus de réflexion et d’analyse avant de prétendre que les variations observées sont exactement celles du niveau marin.

      • oh oui…et on doit rappeler les divergences initiales..il faut accepter les corrections..et en fait aller voir comment ça a été fait..

        en fait SI le sujet n’était pas politisé..les choses seraient différentes.

  • En allant sur le site de Météo France, plus précisément sur le dernier rapport annuel (celui de 2017), j’ai vu une phrase stupéfiante qui résume les objectifs de l’agence.
    Augmenter la fiabilité des mesures? La rigueur scientifique? Vous n’y êtes pas.
    « Répondre aux exigences de l’Etat et aux attentes de tous»
    La météo est devenue politique. Pour servir les objectifs de la propagande climatique.

    • Ils auraient pu ajouter « éviter l’émergence de services météo et climatiques indépendants et privés »…

    • Un établissement public administratif qui répond aux exigences de l’Etat ? Diantre, nous sommes donc en pays soviétique, aucune autre explication possible !

      • Le problème est que l’exigence de l’Etat n’est pas d’abord la rigueur scientifique, mais d’apporter des arguments qui confortent une idéologie (qui est d’ailleurs supranationale).

        • Et on touche là à ce qui n’est que l’un des aspects d’un problème tout à fait fondamental en ce qu’il touche le contournement des processus démocratiques.

          • J’ajoute, parce que cela me semble vraiment important, que ce qui distingue précisément un système socialiste d’un système libéral est que dans le premier cas, l’Etat est une finalité, et dans le second, il n’est que le moyen de finalités censées servir la société et définies démocratiquement par cette dernière.

      • Bah ce genre de service devrait justement présenter les mesures sans modification ou analyse « politique »… C’est un peu comme l’INSEE qui fait bien son travail de recueil d’informations, mais qui présente les statistiques selon le bon vouloir de l’état…

      • Les exigences de l’Etat ne devraient pas le conduire à décider de la pluie et du beau temps.

      • Bien sûr que nous sommes dans un pays soviétique. La manipulation des infos, style Lyssenko, perdure et perdurera tant que l’on laissera des pseudos scientifiques nous balancer des fake news dans tous les médias avec la complicité de journalistes incompétents.

      • les élus donnent l’ademe comme source neutre dans le cas des énergies renouvelables…qu’elles ont dans les fait la mission de promouvoir..

  • Le précédent article était plus percutant.
    Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que le RCA dû au CO2 émis par l’homme est la plus grosse arnaque de tous les temps. La physique du rayonnement infirme cette hypothèse, mais, pour cela, il faut apprednre la théorie du corps noir, les lois de Planck et de Stefan, le fait que les gaz sont tout sauf des corps noirs etc.

    • Il va falloir éduquer nos « pseudos élites ». Ceux qui se pâment devant une gamine de 16 ans qui n’a aucune culture scientifique. A ce sujet, Onfray a écrit un article très intéressant où il démontre que nous entrons dans le stade ultime du nihilisme.

  • Il y a un fait facilement observable par tous. C’est la soi-disant fonte de l’Arctique! Falsifiant comme d’habitude les réchauffistes comparent une année où elle était au maximum, à une autre où elle se trouve au minimum. Or il faut savoir que la banquise varie considérablement d’une année sur l’autre. Ils présentent des photos de 1984 comparée à 2012, mais en 2013 juste la suivante elle était revenue à son niveau de 84. Juste l’année où elle était censé avoir disparue selon Al Gore! Il suffit de taper photos de la banquise artique sur Google.
    Quant aux ours blancs soi-disant en voie de disparition, ils étaient estimés dans les 5.000 dans les années 1960, ils sont plus de 30.000 de nos jours d’après les stats des Canadiens!
    Mais BGJBL préfère réciter la Bible plutôt que vérifier les assertions grotesques des paranoïaques!

  • J’avoue ne pas bien comprendre le rapport que l’auteur suggère entre la fonte de la banquise et la hausse du niveau de la mer.
    Le principe d’Archimède serait-il périmé?

    • Non. La crainte ne concerne pas la banquise mais la fonte des glaces continentales (glaciers, permafrost). Une fonte totale du Groenland ou de l’Antarctique provoquerait effectivement une élévation non négligeable du niveau des mers – comme la fonte des glaces qui recouvraient l’hémisphère nord ont provoqué l’apparition de la Manche et l’ouverture à la mer du Bosphore et des Dardanelles.

      • Prenez la peine de relire l’article : dans la section « élévation du niveau des mers », il évoque « la fonte annuelle de la banquise arctique », pas celle des glaces continentales, donc je maintiens mon commentaire.

  • Une dilatation des océans ne se verra pas trop au niveau des côtes.

  • L’auteur devrait appliquer une étude critique à certaines sources, par exemple celle de Susan Crockford qui reste la seule source évaluant le nombre d’ours blancs. Cela est utilisé par les réchauffistes et interpelle tout de même.
    Au final, on retrouve beaucoup de sources qui tournent en rond pour contrer les réchauffistes, ce qui n’est pas vraiment bon…

  • mais combien d’espèces meurent ou naissent avec les changements climatiques?
    l’être humain se prend pour un dieu…!!
    un pet du soleil , et on va tous se coucher….alors….

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