L’écologisme à l’aune de Frédéric Bastiat

L’écologisme est un socialisme au sens de Bastiat. Comme tout socialisme, il est totalitaire par essence. Il ne peut se concevoir que si l’État contrôle tout.

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L’écologisme à l’aune de Frédéric Bastiat

Publié le 14 juillet 2019
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« L’écologisme, nouveau totalitarisme ? », tel est le thème développé par Drieu Godefridi lors de sa conférence intitulée « Les manipulations écologiques ».

Il est nécessaire de préciser le sens des mots. Le totalitarisme, nous dit le Larousse, est un « Système politique dans lequel l’État, au nom d’une idéologie, exerce une mainmise sur la totalité des activités individuelles. »

Forgé au XXe siècle, le concept de « totalitarisme » n’existait pas du temps de Bastiat. À l’époque il y avait les « économistes », qui croyaient en l’économie de marché et les « socialistes », qui n’y croyaient pas.

Voici la définition que Bastiat donne du socialisme.

« La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans d’organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi (1850)

L’écologisme entre dans ce cadre. Il s’agit du Droit à avoir un climat réglé, du Droit à respirer un air pur, du Droit à avoir une planète sauvée habitable etc…

Le socialisme c’est la spoliation légale ce qui ne le limite pas au parti « socialiste », ni au « socialisme » tel qu’ils sont compris aux XXe et XXIe siècle. En lisant cette définition, chacun comprend que cette spoliation légale ne se limite pas au côté financier. Elle inclut un énorme volet réglementaire et législatif. C’est même le volet prédominant.

«  Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. » Frédéric Bastiat Profession de foi électorale de 1846.

Cette extension infinie se fait par la voie réglementaire. Il s’ensuit, nous le constatons en France tous les jours, une véritable diarrhée législative parce que tout est soumis à la loi, rien n’échappe à la réglementation.

Ce volet réglementaire est terriblement destructeur pour les Droits Naturels Individuels Universels qui sont : Liberté, Propriété, Personnalité. Un système socialiste poussé au bout de sa logique peut conduire à leur annihilation. Les individus doivent abandonner leurs projets personnels pour se conformer aux projets que les politiciens conçoivent pour eux.

Le socialisme impose l’obligation d’entrer dans son système. Personne ne peut s’y soustraire, personne ne peut en sortir ; la Sécurité sociale est un parfait exemple de socialisme dans le domaine de la santé, tout le monde doit y entrer, personne ne doit en sortir.

Il faut tout un appareil pour produire les justifications intellectuelles et organiser cette spoliation légale universelle. C’est là le rôle de l’État. Ce dernier s’est arrogé le monopole de la loi. Qui dit loi dit contrainte, donc violence. L’État a le monopole de la violence légale et non pas légitime.

« Mais l’action gouvernementale se généralise par la contrainte. Elle invoque nécessairement le compelle intrare. Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction. » Frédéric Bastiat Services privés, service public (1850).

La conséquence en est que la loi « a agi contrairement à sa propre fin ; elle a détruit son propre but ; elle s’est appliquée à anéantir cette Justice qu’elle devait faire régner, à effacer entre les Droits cette limite que sa mission était de faire respecter ; elle a mis la force collective au service de ceux qui veulent exploiter, sans risque et sans scrupule, la Personne, la Liberté ou la Propriété d’autrui ; elle a converti la Spoliation en Droit, pour la protéger, et la légitime défense en crime, pour la punir. » La Loi (1850)

Cette perversion de la loi au profit de la spoliation légale a plusieurs conséquences. « La première, c’est d’effacer dans les consciences la notion du juste et de l’injuste. » La Loi (1850)

Cette notion du juste et de l’injuste disparaît de notre pays. Elle est remplacée par ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. Les progrès constants de l’écologisme font que cette légalité est de plus en plus inspirée et étalonnée par  « ce qui est bon pour la planète ». Les mal-pensants peuvent alors aisément être mis hors-la-loi et sanctionnés.

Pour résumer : l’écologisme est un socialisme au sens de Bastiat. Comme tout socialisme il est totalitaire par essence. Il ne peut se concevoir que si l’État contrôle tout. Il enferme les gens dans ses rets. Il anéantit les Droits Naturels Individuels Universels.

Alors, « L’écologisme, nouveau totalitarisme ? »  Découvrez Frédéric Bastiat, lisez le compte rendu de la conférence de Drieu Godefridi, lisez son essai L’écologisme, nouveau totalitarisme ? (ou celui de Bruno Durieux Contre l’écologisme) et vous enlèverez le point d’interrogation !

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  • On ne peut que souscrire à ce que dit l’auteur quand on voit dans ce pays la reconversion en masse des socialistes en écologistes et l’accueil plus que favorable de l’état pour les thèses des hystériques du climat par exemple. Le plus grand danger pour ce qui reste de nos libertés, notamment celle de se déplacer, c’est l’écologisme. L’écologisme sera t’il à la France ce que le communisme a été à la Russie ? Ce n’est pas impossible !

    • En effet, les projets inspirés par l’écologisme, par exemple la programmation pluriannuelle de l’énergie, conduisent à la décroissance et la pauvreté. C’est l’effondrement économique (et donc social et politique) qui est au bout du du chemin.

  • ça passe par la definition (nécessairement floue) d’un interet commun…
    la planete le climat la biodiversité…si vous admettez ça vous êtes coincé..

    c’est simple il ne faut pas..il faut cesser de prendre des gants avec ces concepts…
    ne pas toujours plus ou moins laisser entendre qu’il existe une bonne écologie ( pas dans cet article néanmoins mais en général) et que les écologistes « canal officiel » sont juste dans l’erreur..
    sinon nous allons aller à la catastrophe ..sans abattre ce totalitarisme en puissance…

    à l’instar des échecs du communisme, ça ne sera pas le vrai communisme donc laissez moi essayer encore…car moi je suis le vrai écologiste..

    il faut aussi dénoncer la prétention scientifique qui laisserait à penser que les injonctions à contrôler l’emprise de l’humanité ont une base scientifique..

    le calcul de planete…
    le calcul de planete part du principe que la biodiversité le climat ne doivent pas changer…pour en arriver à cette conclusion…
    nous mangeons « notre capital » planete?
    et bien soit pourquoi pas si c’est « notre » capital…

    • Si si, il y a une bonne écologie, celle que machin fait dans son coin sans rien demander à personne , et sans l’imposer à son voisin!

      • donc chacun a son idée de l’ecologie..alors pourquoi utiliser ce concept?
        chacun fait ses choix environnementaux…

        c’est la gastronomie politique…
        les gastronomes sont les gens qui aiment les bonnes choses..

        montrez moi une personne NON écologique…

        • Un ours! (quand il massacre des dizaines de saumons pour n’ en manger qu’ une partie).

          • et alors? non mais sil faut vraiment arrêter de se dire écologiste quand personne ne sait ce que ça signifie!!
            le seul projet écologique est « antihumain », il est de réduire l’impact de l’homme sur l »environnement…
            l’ecologie est encre populaire car ils arrivent à dissimuler cela.. voire..à proposer des trucs..qui ne réduisent pas l’impact de l’homme sur l’environnement bilan fait.

  •  » le sénat va s’efforcer de muscler le projet de loi énergie climat  » ….. » la petite loi énergie  » est passé de 8 à 55 articles grâce à de rugy le dépensier ; vous remarquerez tout de même que pour nous faire gober leur transition , les idées , les réformes , les lois ne manquent pas et l’imagination débordantes ne leur fait pas défaut ; mais quand il s’agit de dépenses publiques , d’insécurité et autre sujets graves et urgents , là ils sont tous endormis voire absents ;

    • Un article de plus sur dreuz info, hier, au sujet d’une étude qui remet totalement en cause les soit-disant raisons anthropiques du réchauffement qui n’existe pas et toutes les conclusions du GIEC . Etude dont les conclusions ont été validées par des scientifiques japonais . Quand cette escroquerie va-t-elle cesser?

  • L’écologisme a tous les traits d’une religion matérialiste (Dieu n’est pas quelqu’un mais Gaïa). Tout y est: le péché (l’activité humaine), la rédemption par les indulgences (moyennant dîme), l’histoire sainte du le paradis perdu (la nature idéalisée par les bobos urbains), les boucs émissaires (le CO2), les grand-prêtres (pseudo experts, ONG… ) et les anathèmes (sales négationnistes)…
    Comme toute religion, en en découle une morale, qui définit le bien et le mal, dont l’Etat s’est approprié l’administration.
    Ce qui est le propre d’un totalitarisme.
    Robespierre avait promu l’Etre suprême. On sait où ça a mené…

  • Les races existent : La preuve : Hulot , De Rugy, Jadot, ont manifestement des Communitudes comportementalsques, et ce n’est pas les homards géants (symboles de Diversitude des espèces en voie de disparition), ni le menu peuple sodomisé qui dira le contraire.
    AMEN.

  • Vous pratiquez un orwelisme des mots, précisément ce que vous reprochez à vos adversaires, en cela vous n’êtes pas libéraux mais marxistes lorsque vous condamnez ainsi sans discernement ce que vous nommez « l’écologisme ».

    Je pourrais vous rejoindre s’il s’agissait de condamner « l’écologie politique » de EELV qui précisément ne fait pas d’écologisme, mais du marxisme au prétexte de l’écologisme, mais lorsque vous condamnez l’écologisme vous promouvez le « progressisme », c’est à dire la mort de l’Homme dans l’illusion de sa propre rationalité.

    A moins que vous ne maitrisiez pas la langue française ?

    Depuis quand le suffixe -isme serait péjoratif du préfixe qu’il qualifie ?

    Depuis qu’on parle d’islamisme pour désigner l’islamo-terrorisme afin de braver la censure de l’islamophobie ?

    Alors on devrait amalgamer tous les -isme et rendre ainsi la langue française inutilisable ?

    Car la contestation de l’écologie n’est pas censurée, vous êtes même au gouvernement, votre idéologie « progressiste » anti-Homme et donc anti-écologisme gouverne, donc pourquoi employer le -isme de l’écologie si vous n’êtes pas censurés et que vous gouvernez ?

    • On ne comprend pas bien ce que vous voulez dire.
      Les écologues font de l’écologie, discipline que l’on peut qualifier de scientifique si elle est pratiquée de manière objective.
      Les personnes qui mettent en avant la protection de l’environnement comme thème politique principal sont des écologistes. Ils supportent l’écologisme, au même titre que les socialistes et les communistes supportent le socialisme et le communisme.
      Ils se réclament de l’écologie, mais ils la dévoient et la falsifient complètement la plupart du temps, pour faire croire que l’homme détruit son environnement (notamment dans les régimes libéraux et/ou capitalistes) et faire accepter leur volonté de contrôle autoritaire de nos vies.
      Parler d' »écologie politique » (expression vide de sens, tant l’écologie n’a rien à voir avec la politique) est une ruse de communication pour éviter d’employer le terme « écologisme » dont le suffixe « isme » donne une connotation idéologique qu’on cherche à masquer.

    • Voilà ce qui arrive après un apéro bien tassé…

    • Vous êtes nouveau ici ? Vous découvrez le « ismisme » ? Les Contrepointistes climato-sceptiques en abusent, ça leur simplifie la vie. Ils ont une vision très binaire du monde : libéral / totalitaire.

      • Et par dessus le marché les contrepointistes dans une démarche totalement dogmatique qualifient d’extrémisme idéologues tout ce qui vise à protéger l’environnement. A les écouter il faudrait rouler en échappement libre, laisser les pétroliers dégazer en mer, jeter les ordures ménagères dans les rivières, etc… au nom du libéralisme….

        • A les écouter, chacun est capable sans l’aide de l’Etat de savoir s’il est bien ou mal de rouler en échappement libre, de faire dégazer en mer les pétroliers, de jeter les ordures dans les rivières ou à la mer, et il n’est pas besoin de passer des marchés connivents pour trouver des solutions ultra-coûteuses pour l’éviter.
          Mais dépeindre les Libéraux comme prenant plaisir à tous les vices plutôt qu’exerçant leur raison pour échapper à votre totalitarisme vous arrange bien, comme cela a bien arrangé tous les tordus de l’Histoire.

          • @MichelO : le problème est précisément que ce qui est promu ici n’est pas la responsabilité individuelle, mais bien l’ethnocentrisme, le scientisme, le progressisme et le marxisme culturel, que ces gens osent qualifier de libéralisme..

            Le libéralisme devient ainsi pour eux la justification morale de leur manque de vertu.

        • Si vous pouviez nous indiquer des articles de presse ou livres permettant d’étayer vos propos, on est preneurs.
          Mais je doute fort que vous soyez en mesure de le faire…

        • Je n’irais pas jusque là hein. Certains ont une démarche écolo personnelle assez poussée.
          Hier, en ramassant des déchets au bord de la route (geste citoyen libre), je pensais à la liberté des gens de jeter leurs canettes et autres déchets dans la nature. L’interdiction (et amende) existe et pourtant cela se produit (trop) fréquemment. Dans un monde purement libéral, telle interdiction serait vu comme une atteinte à la liberté (liberté de polluer comme l’avait dit un contributeur ici) et, sans trop prendre de risques, je mettrais ma main à couper que les déchets dans la nature augmenteraient sensiblement.
          Une dernière chose : une liberté est un choix, je choisi de profiter de ma liberté, c’est un raisonnement, etc. Jeter ses déchets par la fenêtre, c’est un comportement, pas le fruit d’une réflexion.

          • @Amahuit et Dernier :

            Allons plus loin dans le raisonnement. Jeter ses déchets dans la nature ou les jeter dans la poubelle ne change pas grand chose techniquement. Lorsque le déchet est incinéré dans une déchetterie il est simplement transformer en micro-particules qui rayonnent alors jusqu’à 15-25 kilomètres dans les environs de la déchetterie et ainsi années après années depuis presque 60 ans qu’on consomme du plastique, de l’électronique etc. on sature notre environnement de nos propres déchets sous forme de micro-particules qui se concentrent dans la chaine alimentaire, dans l’eau, dans l’air..

            Il n’y a absolument rien de pérenne à ce système de déchetteries ni d’incinérateur, mais des gens qui se prétendent libéraux ici même, viennent nous expliquer que de toutes façons nous finirons bien par trouver de nouvelles solutions technologiques pour résoudre ce problème..

      • @Amahuit et Dernier : Contrepoints est le seul torchon prétendument libéral à pratiquer le « ismisme », il faut arrêter l’hémorragie et laisser cette mal honnêteté intellectuelle à l’extrême gauche.

        C’est comme si Contrepoints était un repère d’extrême gauchistes venus inverser ici les logiques du libéralisme pour appliquer au libéralisme les méthodes du marxisme culturel..

    • « mais lorsque vous condamnez l’écologisme vous promouvez le « progressisme », c’est à dire la mort de l’Homme dans l’illusion de sa propre rationalité. » Chapeau l’artiste. Tu te défonce avec quoi ?

      • @1984 : réponse typique de marxiste et de socialo-gauchiste. Aucun argumentaire, aucune analyse, juste de l’injure gratuite. « tu te défonces avec quoi » est digne du caniveau intellectuel dans lequel vous baignez par vos certitudes..

        Et si les articles de contrepoints attirent à eux ce type d’individus et ce type de commentaires, c’est précisément qu’ils sont pour beaucoup du même niveau..

        Je vous laisse méditer là dessus.

  • Toute doctrine se doit d’etre totalitaire et le liberalisme n’echappe pas a la regle !

  • L’extrémisme se nourrit de la rigidité intellectuelle.

  • Intéressant, cependant à l’époque où Frédéric Bastiat a défini ces notions la problématique des dégradations de l’environnement causées par l’accroissement exponentiel de la population et la consommation de masse ne se posait pas. Pas sûr qu’il en aurait tiré les mêmes conclusions que l’auteur de l’article.

    • A quoi la vie d’un homme du commun ressemblait-elle alors ? Vous n’en avez pas la moindre idée ! Personne, vous le premier je suis prêt à parier, ne supporterait quelques jours l’environnement idyllique d’il y a un siècle, ni ne survivrait avec 5 fois moins de voisins qu’aujourd’hui. La mortalité, avant que l’environnement ne soit « dégradé » et la consommation « de masse », s’appelait pestes et famines.

  • Je ne suis pas sûr qu’on ait besoin de passer par la case « socialisme » pour montrer que l’écologisme est un totalitarisme.
    D’autant que les pays les plus socialistes de la planète (Russie, Chine, Cuba, Corée du nord, et quelques pays de l’hémisphère sud) se soucient fort peu de l’écologie.
    J’ai plutôt tendance à penser que l’écologie est aujourd’hui un luxe de pays riches et que l’écologisme et ses partisans tombent fort bien, et de manière totalement cynique, pour couper l’herbe sous le pied des PVD.
    L’écologisme 2.0 est assez bien finalement symbolisé par les frasques de De Rugy : pendant que je me goinfre en cachette aux frais du contribuable, je m’amuse à donner des leçons de morale aux gens de peu.

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