5 fruits et légumes par jour ? Et 0 (pendant un an) ? Témoignage.

On connait les recommandations officielles de manger 5 fruits et légumes par jour. S’appliquent-elles à tout le monde ? Témoignage.

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5 fruits et légumes par jour ? Et 0 (pendant un an) ? Témoignage.

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 7 juillet 2019
- A +

Par Charles Boyer.

Rien de ce qui suit n’est à prendre pour un conseil ou une recommandation pour quiconque. Ne reproduisez pas cette pratique, ou tout bouleversement drastique de vos habitudes alimentaires sans effectuer des recherches sérieuses dignes de ce nom.

Ce mois de juillet marque pour moi une année complète depuis que j’ai cessé de manger des fruits et légumes. Pour être clair, si on m’en sert j’en mange un peu mais je les finis rarement. Pour 90 % de mes repas, je n’en mange aucun. Mon exception est environ 30 g par jour de chocolat 100 % cacao, mon petit péché. Ce que je mange est assez simple, surtout de la viande, en ne ratant aucune chance de manger des abats, du poisson et fruits de mer de temps en temps, du beurre (ou ghee), du fromage, des œufs.

Mes proches et bien des inconnus pensent que je suis fou et que ce que je fais est dangereux, particulièrement du fait que les recommandations officielles de santé préconisent de manger 5 fruits et légumes par jour.

La question qui revient sans cesse est celle des fibres. À cela ma réponse est double : premièrement mon transit n’a jamais été aussi parfait et régulier, et deuxièmement il n’existe aucune preuve scientifique du besoin de consommer des fibres.

Quelle mouche me pique de manger ainsi ? En fait c’est une étape dans un parcours qui a consisté à réduire puis abandonner la plupart des sources de glucides, comme je l’expliquais il y a déja presque 4 ans. En ce qui me concerne, cette dernière étape de douze mois dans mon alimentation de type LCHF/cétogène, a confirmé l’amélioration de ma santé, que ce soit mentalement, physiquement, et également de mon endurance.

Comme je continue de me renseigner assez intensément sur ce sujet, j’en suis arrivé il y a un an à la conclusion que je tenterais bien de passer à zéro glucides, car comme je l’ai écrit ci-dessus, j’en consomme encore jusqu’à 10 g par jour.

Mais qui donc fait une chose pareille ? Plus qu’on ne le pense, figurez-vous. Par exemple, pour le psychologue et conférencier Jordan Peterson cela a été le meilleur moyen de surmonter ses terribles dépressions ; et sa fille également, qui se trouve soulagée d’affreux maux chroniques subis depuis son enfance. Aucune science à ce propos. Tout ce qui est disponible aujourd’hui est une étonnante accumulation de témoignages anecdotiques. Nombreux sont ceux qui voient leur santé s’améliorer fortement après avoir adopté ce mode d’alimentation. Certains le font depuis des décennies.

Certains médecins le pratiquent et le recommandent, et parmi eux, le plus connu est Shawn Baker, ou la psychiatre Georgia Ede. Des recherches sur internet permettent d’en trouver d’autres.

Cette approche est-elle la meilleure pour tout le monde ? Certainement pas. En tout cas, rien ne permet de l’affirmer. Est-elle la meilleure pour moi ? C’est difficile à dire, elle est à mes yeux la meilleure que j’aie essayée, en tout cas à la lumière de tout ce que je peux constater.

Suis-je inquiet du lien entre viande et cancer ? Non. Pas pour moi-même. Pour quiconque d’autre, je n’ai aucune réponse à donner.

Suis-je inquiet de souffrir du scorbut ? Non. Aucun de ceux qui cessent de manger des fruits et des légumes ne semble touché par cette affection.

Ceci étant dit, mes analyses sanguines montrent un cholestérol très élevé et un « mauvais cholestérol » (LDL, en fait une lioprotéine, mais passons) encore pire. Cela m’inquiète-t-il ? Non. De fait, une analyse méticuleuse des données disponibles sur ce point montrent qu’une baisse du LDL est liée à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues. Oui, vous avez bien lu, augmentation. Il serait bon que la science se penche sur ce point. Vu mes résultats sanguins, un cardiologue m’a gentiment prescrit des statines. J’ai courtoisement accepté l’ordonnance, mais je ne sais plus où je l’ai rangée, je vous l’avoue.

Un petit peu plus de détails : il n’existe aucune étude démontrant un risque cardiovasculaire supérieur dû au LDL pour des personnes ayant un HDL élevé et des triglycérides basses, ce qui est mon cas, et semble être celui de beaucoup de personnes adoptant ce type d’alimentation.

Sur ce point du risque cardiovasculaire, il semble que le meilleur prédicteur du risque est le test du score CAC, qui mesure le calcium des artères coronaires. Je ne l’ai pas encore fait mais j’y pense. Voici une vidéo détaillant des analyses de données sur ce risque et sur ce test.

Une précision supplémentaire: en plus de ce que je mange, je pratique également le jeune intermittent, ce qui, dans mon cas, signifie que je saute le petit déjeuner et reste 17h d’affilée sans rien manger chaque 24h, voire 18h à 19h le week-end. Les raisons de cette pratique sont d’atteindre l’autophagie, où le corps « mange » des éléments indésirables et à éliminer, et aussi, d’eviter une sécrétion d’insuline trop fréquente, puisque le pancréas est obligé de sécréter de l’insuline chaque fois que nous mangeons.

Un avantage de ces 12 derniers mois est de ne pas avoir été malade du tout, ni rhume ni trachéite annuelle, qui étaient mon lot normal. Un autre phénomène, constaté par nombre d’adeptes de cette alimentation, est de ne pas brûler au soleil ; sur ce point on peut juger qu’une certaine prudence reste de mise, cependant je n’ai pas trouvé la dose de soleil où ma peau rougirait quand même.

Qu’en conclure ? Pas grand chose, naturellement. À titre personnel, le moins que je puisse dire est que je suis moins convaincu que jamais des injonctions à manger 5 fruits et légumes par jour. Pour le reste, la question centrale me semble être de savoir qui est responsable de ma santé ? Les professionnels de santé (médecins, chercheurs, pharmaciens), les autorités, ou moi ?

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  • Ce qui me semble bien dans ce développement, c’est le manque de prosélytisme !
    A comparer aux végans !
    Personnellement, j’aime les fruits et légumes, et suis -moi aussi- bien dans ma peau.

  • rappelons que beaucoup d’études mettent juste en évidence des corrélations ..

    les signaux sur les maladies sont flous..
    un simple régime qui peut éviter le surpoids important permet de conclure au mieux être..

    je lis les témoignages et je regarde aussi des vidéo de survivalistes, les glucides sont difficiles à trouver dans la nature..on doit donc pouvoir s’en passer…
    j’ai tendance à penser que l’agriculture et la consommation massive de céréales n’améliore pas la santé des individus mais évite de crever de faim, les individus sont plus ou moins adaptés à ça…c’est un régime alimentaire qui favorise la survie d’une population…amho..

    on a les populations de pasteurs ou les inuits..qui montrent que les conseils nutritionnels ne peuvent pas être généraux.
    on sait aussi que un mauvais régime alimentaire peut mettre du temps à faire des « dégâts »..
    j’adopte une position intermédiaire..

    • « j’ai tendance à penser que l’agriculture et la consommation massive de céréales n’améliore pas la santé des individus mais évite de crever de faim »
      Ah mais c’est certain, c’est probablement une des raisons qui à permis aux humains de prospérer, tout en se récoltant une pelletée de maladies au passage.
      Ceci dit, dans un pays, « avancé » , on a peut-être plus besoin de ca?

      • euh…l’espérance de vie et la mortalité à la aisance sont encore des paramètres pertinents..

        dans un pays avancé on mange toujours ce qu’on peut s’acheter et produire…
        je vois des tas de gens qui vivent vieux et bien en mangeant un régime céréalier..

        les asiatiques n était pas obèses pas plus que les européens..il fut un temps..

        alors certes nous vivons un age où surconsommer de la nourriture est possible..

        reste qu’un régime carné est CHER.

        et sans doute impossible à imaginer comme régime pour tous..

        pas le premier article de ce genre que je lis..
        question..l’auteur a t il perdu du poids?

        ensuite le prix..
        savoir ce que l’on peut s’offrir..

        et l’affirmation qu’on a récolté un tas de maladie..certes..mais on a sans doute évité d’autres..

        pour moi ça a toujours été si tes parents on vécu vieux et en bonne santé mange comme eux..
        sinon..
        cherche.. mais comment optimiser?l’auteur dit essentiellement qu’il se sent mieux.. ça ne me suffit pas.
        sujet complexe..

        experience personnelle qui ne contredit m^me pas vraiment les conseils nutritionnels..tant ceux ci sont cons..

        • on peut regarder les pays avec le plus grand nombre de centenaires ou des trucs comme ça..je doute que ce soit les inuit ou les massais.

          bénéfice à court terme du régime carné..surtout si vous êtes gros..à long terme moi j’en sais rien, pas mon centre d’intérêt à vrai dire..mais VOUS, comment pouvez vous le savoir..

          je ne comprends pas le durcissement des positions.. vous verrez bien à terme, si déjà vous vous sentez mieux c’est pas mal..de là à en déduire des avantages à long terme ou la « perfection » du régime..

          on sera sans doute d’accord pour dire l’importance de la faune qu’il y a dans nos boudins..des différences que ça peut faire notamment sur la psychologie..façon de dire le régime alimentaire joue aussi sur le moral ou autre..mais à part ça..

          souvent les gens qui vous parlent de ces régimes se sentaient mal dans leur peau pour une raison ou une autre…ça fait déjà un biais dans les témoignages..mais bon..

          intéressant, mais anecdotique à cadrer singifier et à vérifier..

        • « reste qu’un régime carné est CHER ».
          tant mieux!!
          quoique a la campagne…

  • 1. Ce n’est ni plus ni moins qu’un regime (hyper)proteiné, dont tout le monde connaît l’avantage principal : la perte de poids sans fonte musculaire. Si l’auteur était en surpoids, cela ne peut lui procurer dans un premier temps que du positif. A long terme, je doute de ses bienfaits.
    2. On retrouve ce type d’alimentation (riz et biscottes en plus) dans la préparation des coloscopies. Nettoyage de l’intestin assuré. Là aussi, à court terme, un petit avantage : se sentir moins encombré au niveau du tube disgestif.
    3. C’est un fait désormais reconnu qu’un taux de cholestérol bas est associé au risque de cancer. Depuis que le cholestérol n’est plus diabolisé (il a perdu son statut de principal pourvoyeur de maladies CV, voire de facteur de risque tout court) avoir un taux élevé n’est plus un problème. Et ne devrait jamais faire l’objet d’un traitement aux statines, qui devraient être exclusivement réservées aux suites d’infarctus. L’auteur a donc bien fait de jeter l’ordonnance du médecin.

    • Intéressant. Sur les prises de sang, il y a toute une série de normes qui évolue sans cesse. Sur le cholestérol, on était à une norme à 2,2 puis 2 maintenant. Pour le profane, c’est quelque chose d’incompréhensible: on nous donne souvent des médicaments pour le faire baisser. C’est utile ou pas ?

      • Pour moi, utile pour faire baisser oui, reste à prouver que cette baisse est elle-même utile. Par contre, nocif en raison des effets secondaires qui eux sont bien réels

      • Les statines font baisser le cholestérol, mais ne modifient en rien le risque cardio-vasculaire.
        Par contre, la liste des effets secondaires est longue comme un jour sans pain.
        Les recommandations actuelles préconisent de les réserver à des gens, hypercholesterolemiés, qui ont déjà fait un infarctus.

    • « 1. Ce n’est ni plus ni moins qu’un regime (hyper)proteiné, dont tout le monde connaît l’avantage principal : la perte de poids sans fonte musculaire. Si l’auteur était en surpoids, cela ne peut lui procurer dans un premier temps que du positif. A long terme, je doute de ses bienfaits. »
      Selon comme il cuisine et ce qu’il mange spécifiquement, on mange relativement peu de proteines, en % en tout cas.
      Dans mon cas 0-5% glucides, 20-25% proteines, 70%graisses saturées

  • « et deuxièmement il n’existe aucune preuve scientifique du besoin de consommer des fibres. »
    Il existe , par contre, des études prouvant que les fibres sont détrimentales à une bonne digestion !! (spécialement chez les gens ayant des problèmes de transit)

  • « Un autre phénomène, constaté par nombre d’adeptes de cette alimentation, est de ne pas brûler au soleil »
    Et ben merde alors, et moi qui ne comprenais pas pourquoi soudainement je ne cramais plus au soleil.
    Je n’avais aucune idée que c’était un effet secondaire observé avec ce changement de régime.

  • Message à l’auteur :
    Personnellement, je suis obligé de supplémenter en potassium depuis un bon moment, pour m’éviter ces terribles crampes du matin.
    Avez vous eu le problème ?
    s’est il résolu d’une manière ou d’une autre ?
    j’ai calculé qu’en dessous de 1kg de viande par jour c’était impossible d’avoir les AJR en potassium, combien en consommez vous?

  • Je suis sous anticoagulants à vie avec prise de sang régulière. Les légumes verts, l’huile d’olive et de colza et les abats, très peu pour moi : ils peuvent faire baisser mon niveau de coagulation.

    Comme l’auteur, pas de repas au petit déjeuner, juste du café ou du thé. Et deux heures d’exercice quotidiennes (marche ou vélo puisque footing interdit avec une valve cardiaque mécanique). J’ai perdu 7-8 kilos. Je me sens super bien dans ma peau depuis.

  • Ce qui est débile, c’est la prétention de l’Etat à pres rire ce qui doit se trouver dans nos assiettes, et pour toute la population. Demandez aux gens atteints de maladies du côlon ce qu’ils en pensent…

  • Cela lui réussit sans doute très bien, mais la génétique est au coeur de tout cela.
    Selon ce que nos ancêtres ont mangé pendant des siècles, tel ou tel régime nous réussi ou pas. Tant que les études de régime ne seront pas précédées par des « triages » selon la génétique, une étude contrariera l’autre.
    Il y a un cinquième de l’humanité qui digère le lait, en raison de plusieurs mutations, il va sans doute de soit que le lait leur fait du bien, quand au 4/5ème qui ne digèrent pas le lait, il va de soit que le lait leur fait du mal !

    • Loin de moi l’idée de faire l’oiseau de mauvais augure, mais son histoire me fait penser au gars, qui malgré les conseils, se jette du dixième étage et tout le temps de la descente, se répète que jusque là tout va bien !
      Selon toute probabilité, le prochain article sur le sujet portera le titre : « comment bien soigner les crises de goutte ? « 

      • Les esquimaux ne sont pas connus pour souffrir particulièrement de la goutte.

        • Athérosclérose, ostéoporose, espérance réduite (de 10 à 20 ans suivant les sources)…
          Et encore, ils ont la chance de puiser le glucose qui pourrait leur manquer dans le glycogène des muscles des viandes qu’ils mangent crues…
          En revanche, je n’ai pas trouvé d’infos sur la goutte chez les Inuits. Soit qu’il n’y ait pas eu d’études. Soit que la génétique les protège. Soit que la viande crue soit moins problématique.
          Mais pour le Français lambda, il n’y a aucun doute sur le lien entre surconsommation de viande, d’abats, de fruits de mer, de bière et les crises de goutte.

        • Addendum
          Soit qu’ils meurent trop tôt, la goutte étant une maladie de vieux…

          • S’il vous plait Jean Nepafini, j’en peux plus de lire votre grand n’importe quoi.
            Laissez tomber les magazines grand public qui racontent ineptie sur ineptie sur le ton le plus catastrophiste possible en général.
            Trouvez vous un manuel de biologie de lycée et commencez à la page 1.
            Avec des efforts, d’ici 10 ans, vous pourrez accéder aux publications scientifiques.
            Et en ce moment, la génétique de l’alimentation, variable selon les groupes humains, est une science qui explose.
            Alors dans un sens, comme dans un autre, un régime valable pour tout le monde, cela n’existe pas.
            Quand à la goutte vous pouvez en avoir à 30 ans, ce n’est pas une maladie de vieux. C’est lié à la génétique, comme l’ostéoporose, les maladies cardio-vasculaires, etc……. et déclenché par des causes épigénétiques alimentaires.
            Pour la goutte, aussi bizarre que cela puisse paraître, un dysfonctionnement du circuit de l’assimilation du fructose pourrait être en cause, je perdrais pas de temps à vous expliquer, commencez d’abord la biologie à la page 1.

            • Mais cher ami, si vous avez des reproches à faire, réservez les plutôt à la personne qui nous a embarqué chez les Inuits, quand nous parlions de la goutte chez l’occidental, sinon le français.
              Qu’il y ait une part génétique dans cette maladie, comme dans d’autres, est une évidence. Mais c’est assez loin de représenter la proportion que vous imaginez. Attendez donc que l’approche génétique de l’alimentation ait fini d’exploser avant de lui faire une confiance aveugle.
              Pour terminer, la goutte à 30 ans, c’est comme les poissons volants, ça existe mais on n’en voit pas souvent.

              PS : la prochaine fois, livrez moi vos explications ; selon toute vraisemblance, je pourrai vous suivre.

              • La goutte est rare: 1% de la population en France malgré tout ce qu’on entend des écolos, végans et autres sur le trop grande consommation de viande.
                Pourquoi donc?
                La majeure partie des cas de gouttes provient d’un défaut d’élimination soit rénale (insuffisance rénale) soit génétique.
                En dehors de ces cas, la goutte survient principalement chez des sujets (surtout des hommes ) de plus de 50 ans, en surpoids (suralimentation et sédentaire) et/ou présentant une consommation d’alcool excessive (bière surtout). La surconsommation de fructose (soda ou autre) semble également jouer un rôle non négligeable. Évidemment, sur un tel terrain, la consommation carnée importante est un facteur aggravant voire déclencheur mais sans plus. Une consommation carnée importante en soit n’est pas la cause du développement de la goute. C’est en ce sens qu’il faut entendre mon commentaire sur les esquimaux quand ils ont conservé leur alimentation traditionnelle.
                Quant à l’athérosclérose, l’ostéoporose, l’HTA, le diabète dont souffrent de plus en plus certaines populations esquimaudes actuelles, cela vient surtout de leur sédentarisation et de l’adoption de l’alimentation occidentale alcool inclus. Ces pathologies étant rare avant cela.

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Goutte_(maladie)

  • Certaines peuplades (nomades d’asie centrale : Kazakhstan, Kirghizstan) ont des régimes simlaires (viandes et lait/laitages) et s’en portent très bien.
    Les quantités de sucre industriel que nous mangeons aujourd’hui deans les économies urbaines n’ont rien à voir avec le début du sucre de betterave (x10 en 150 ans). On ferait mieux de le consommer dans nos véhicules en augmentant la production d’E85. Même si l’impact sur les émissions de GES serait sans doute faible, on éviterait des importations de pétrole.

  • Article qui confirme le doute permanent qu’on peut avoir envers les diététiciens: l’un donne une recommandation, l’autre dit le contraire tout comme l’Oms et les autorités sanitaires de chaque pays.

  • Pendant des millions d’années, l’homme et ses ancêtres ont eu une alimentation très majoritairement carnée. Ce n’est que depuis le néolithique (càd depuis 8500 à 6500 ans suivant les régions) que les aliments carnés sont descendus au-dessous de la barre de 50% des apports alimentaires. Et ce n’est que depuis 150 à 200 ans qui l’alimentation carnée est descendue au-dessous du 1/3 (voire moins) des apports nutritifs.
    Nous sommes donc issus d’une sélection naturelle de plusieurs millions d’années d’alimentation carnée majoritaire voire presque exclusive qui a automatiquement sélectionné les individus dans ce sens, ceux ne supportant par cette alimentation étant automatiquement éliminés et leur traits génétiques ne se transmettant pas.
    Qui plus est, dans ces temps préhistoriques difficiles, l’alimentation pouvait être aléatoire alternant des périodes de jeun forcées. Là encore, la sélection naturelle a fait que seuls ceux équipés physiologiquement pour supporter ces jeuns forcés ont survécu.

    https://www.hominides.com/html/dossiers/alimentation-prehistoire-nutrition-prehistorique.php

    • Dans le sens de ma dernière remarque, vous remarquerez que les individus pouvant manger n’importe quoi et en grande quantité sans prendre un gramme de poids sont rares dans la population. Ces individus supportent souvent mal de sauter un repas…
      Ces personnes suscitent l’admiration et l’envie dans notre société d’abondance alimentaire. Cependant, ils n’auraient pas survécus aux temps préhistoriques…

    • Dernier point, les végans arguent souvent que l’alimentation des hommes préhistoriques n’était pas autant carnée qu’aujourd’hui. En consultant le lien de mon premier commentaire, vous remarquerez que cela ne concerne que les australopithèques (il y a 7 millions d’années) qui sont très très éloignés de ce qu’est devenue l’espèce humaine. Petit précision que se gardent bien de donner les végans activistes. 🙂

    • «Nous sommes donc issus d’une sélection naturelle de plusieurs millions d’années d’alimentation carnée majoritaire voire presque exclusive qui a automatiquement sélectionné les individus dans ce sens»

      Vous avez sorti ça d’un « tout l’univers » des années 60 !
      Certes les (pré)humains ont toujours mangé de la viande mais la proportion dépendait surtout des ressources disponibles. Cela varie donc selon la géographie et le climat. De plus je ne vois ce que la sélection longue multi-millionnaires vient voir là dedans. Il y a bien plus d’influence génétique liée aux brassages des populations intra et extra-sapiens sapiens.

      • « Certes les (pré)humains ont toujours mangé de la viande mais la proportion dépendait surtout des ressources disponibles. »
        Exact mais l’homme préhistorique est un nomade qui suit les migrations de son alimentation càd les animaux qu’il chasse. Et les sites préhistoriques fouillés montrent essentiellement des restes d’animaux et très peu de graines ou noyaux de fruits. Qui plus est, l’énergie apportée par un animal (viande, graisse, abas…etc) est nettement supérieur pour un même volume de fruit, baies, racines…etc
        Donc que, temporairement dans une période de année, l’homme préhistorique ait mangé plus de végétaux que de viande, personne n’en doute. Mais en moyenne, l’alimentation carnée est prédominante.

        « De plus je ne vois ce que la sélection longue multi-millionnaires vient voir là dedans.  »
        Vraiment? Quand une pratique (alimentaire, technique ou autre) apporte un avantage, la population qui l’utilise en tire partie devenant plus forte, en meilleure santé, plus nombreuse et plus apte à gérer les aléas de l’environnement. L’alimentation carnée offre de nombreux avantages et ce n’est pas pour rien que les hommes préhistoriques l’ont adopté. La génétique a fait le reste en sélectant les caractéristiques physiologiques les mieux adaptées à cette alimentation carnée.
        La réintroduction majoritaire de végétaux dans l’alimentation est récente (8500-6500) et sans parler de l’alimentation moderne bcp plus récente (150-200 ans). Cette modification survient sur un terrain physiologique non optimisé pour ce type d’alimentation.

  • Merci pour cette anecdote. Ça sert d’être copain avec le rédac chef de CP…
    Imaginons un instant que l’auteur ait été végan, ou même végétarien. Jamais il n’aurait osé poster un tel article car il se serait fait lyncher par les contributeurs « libéraux ». (La liberté d’expression n’est pas bien vue). Mais dans l’article ici, vu qu’il va à l’encontre des idées classiques, il va passer pour un héros libéral !! Youhou !!

    • LA différence c’est que les carnivores radicaux qui voudraient forcer les autres à ne manger que ca n’existent pas.
      Les vegans (pas tous j’imagine bien) sont une bande de dictateur.

      • Et certains sont mêmes violent.

      • Bah, les amateurs de bonne chère sont relativement aisés. Car la viande coûte cher. Sa consommation suit d’ailleurs le developpement économique des pays.
        Forcer les autres à manger plus de viande nécessiterait un transfert de richesse préalable vers ceux qu’on voudrait convertir aux joies du régime carné. Ce qui pour un riche n’est pas fondamentalement une opération naturelle.
        Il est plus facile pour un vegan de faire sa propagande car, le plus souvent positionné à gauche, cela recoupe son tropisme pour l’égalitarisme financier : lutter pour le végétarisme, c’est quelque part faire rendre gorge aux riches, aux nantis, aux bourgeois, les empêcher de faire étalage, à table, de leur surface financière, et militer pour une société décroissante où l’argent sera demonétisé !
        Voilà bien un nième avatar de la lutte des classes…

        • De la viande à moins de 12 euro le kg, yen a plein. Pas vraiment un produit de luxe nan ? Par contre petits biscuits et tous les snacks à 40 euro le kg, ça c’est du luxe.
          Et c’est aussi culturel : Espagne et Portugal mangent autant de viande que la France, et beaucoup plus que la Suède.
          Allez donc voir au Japon s’il se font des steaks de 400gr. Par contre en Argentine…
          Et selon vous, les végans veulent rendre gorge aux riches en les empêchant de faire étalage de leur richesse en achetant de la viande. Bien.. Mais alors expliquez moi qui sont les bobos végans riches ? Ceux qui sont conspués à longueur de commentaire ici ? Ceux qui sont accusés de ne pas se soucier des petites gens en prônant le bio etc. Le bio hors de prix ! Et toutes ces boutiques bio-végé-végan que l’on trouve principalement dans les quartiers chics/riches.
          Grosse contradiction dans votre raisonnement.
          Vous voyez la lutte des classes partout nan ? Vous avez peut-être été communiste dans votre jeunesse.

    • « (La liberté d’expression n’est pas bien vue) »
      La liberté d’expression est bien vue au contraire. C’est celle qui vous permet de venir régulièrement déverser vos commentaires ici. Cependant, Cette liberté va de pair avec la liberté de critiquer. Ce que vous avez un peu de mal à accepter, ce sont les critiques et les arguments démontant vos credos et sur lesquels vous ne trouvez rien à répondre. Inévitablement, vous vous réfugiez dans les jugements moraux voire l’argumentum ad hominem (« Ça sert d’être copain avec le rédac chef de C ») .
      Alors un article pro-végan, pourquoi pas? Mais il devra travailler son argumentaire…

      • Cyde, cessez de dire que je n’accepte pas les critiques… vous me faites le coup à chaque fois d’inverser les rôles. Je réponds quand ya discussion possible (et quand je ne suis pas banni)

    • quand un végan sera capable de dire: « Rien de ce qui suit n’est à prendre pour un conseil ou une recommandation pour quiconque. Ne reproduisez pas cette pratique, ou tout bouleversement drastique de vos habitudes alimentaires sans effectuer des recherches sérieuses dignes de ce nom. » je suis sûr qu’ils seront bien mieux accueillis et toléré.
      Au lieu de cela, nombre d’entre eux se distinguent surtout par leur prosélytisme et leur agressivité, ca n’aide guère à la discussion

      • oui, certains sont plutôt prosélytes. D’autres non, et ceux-là ne crient pas sur les toits qu’ils sont végan ou végé donc vous ne savez pas ce qu’ils mangent ou pas.
        Mais quand on est végan/végé pour des raisons philosophiques ou parce qu’on attribue une conscience/souffrance aux animaux, il est naturellement plus difficilement acceptable de voir les autres gens continuer à faire souffrir des êtres sensibles.
        Pour faire un parallèle : une personne ne prônant pas la discrimination envers les homosexuels sera plus enclin à militer pour l’égalite des droits LGBT et également à défendre un homo pris à partie ou discriminé. Logique nan ?
        Juste de l’empathie en fait.
        (et oui, un végan qui me casse les ***, c’est lourd. Sinon je vais prochainement voir ma bonne amie végan qui est une personne délicieuse et qui me laisse manger ce que je veux…)

        • jamais compris pourquoi on devait refuser de faire souffrir un animal si on ne le fait pas dans ce but seul…on fait bien souffrir des gens …
          je peux comprendre une personne qui refuse de le faire mais je ne comprends pas sur quoi il fonde sont droit à vouloir interdire..

          non la souffrance est dans la nature des choses..
          ces prosélytes accusent de cruauté , ce qui est un procès d’intention…

  • je vais rajouter ma petite pierre à l’édifice. Mon épouse et moi sommes très différents, de deux origines ethniques différentes, nous n’aimons pas forcément les mêmes choses, mais, pire, nous ne réagissons pas du tout de la même façon aux aliments.

    Je ne digère littéralement pas tous les pois et haricots secs, et elle, de son côté, peut se passer de viande pendant de longues périodes (ce qui me rend agressif voire dépressif).
    On a longtemps essayé de trouver un régime commun sans y parvenir (à la fin, ca ne convenait ni à l’un, ni à l’autre), et maintenant, chacun mange ce qu’il veut (et surtout, ce dont il a besoin)
    Je vous rassure, nous avons quand même des plats communs (même si les quantités sont variables), et partageons nos repas.
    Ce qui est troublant aussi, c’est que nous avons 2 filles, et qu’elles ont eu accès, donc, à une grande variété d’aliment dès le début, et que l’un d’elle a naturellement adopté mon régime quand l’autre préfère celui de sa mère.

    tout ca pour dire que je pense qu’il y a des prédispositions génétiques à l’assimilation de certains aliments, plus, sans doute, un entraînement du corps qui se fait dès l’enfance, et, donc, qu’un régime ne peut être QUE personnel.

    Par ailleurs, il existe des régimes selon les groupes sanguins, pourquoi pas selon les origines ethniques, voire selon l’ADN?

    • Les histoire de régime selon les groupes sanguins il me semble que ca à été pas mal démontés.
      L’adn et l’expression des genes jouent forcement un certain role.
      Mais le vecteur le plus important ca reste le microbiome, il y a des indices assez probant la dessus dans certaines études, dont une de cohorte, qui met en evidence que les pics de glycemies ne viennent pas du fait d’absorber des sucres lents ou rapides, mais juste du microbiome.

      • les régimes par groupe sanguin, ya eu une étude un peu bricolée, et ça a suffit pour créer des régimes/adeptes, etc. Libre à eux d’y croire, mais pas qu’ils accolent le « ça a été prouvé scientifiquement »…

  • Perso le régime gouvernemental ne me convient pas du tout et il m’est impossible de la pratiquer sous peine de me retrouver aux urgences pour diarrhées et déshydratation sévère.
    Pour le cholestérol, cela fait 20 ans que je m’en moque complètement depuis que je sais que prendre des statines ne change pas l’espérance de vie (un comble).
    J’ai conservé les résultats de mes analyses depuis 50 ans, ce qui est remarquable c’est la variabilité continuelle des niveaux de cholestérol acceptables, ce qui démontre l’ignorance des médecins sur ce point.

  • Super article! Je mange de tout en quantité raisonnable et je me porte bien. Résultats d’analyse demain, je vous promets de dire si elles sont bonnes ou pas!

  • Bonjour,

    Article tres interessant, d’autant plus qu’il vient apporter de l’eau a mon moulin.
    Je suis moi meme medecin, travaillant a l’etranger et je suis aussi dans un demarche similaire depuis environ un an. D’une demarche visant a perdre du poids au debut, j’ai rapidement derive vers le monde du LCHF (low carb High Fat = regimes pauvres en glucides et riche en lipides) qui, soit dit au passage, ne sont pas des regimes hyperproteines, et au jeune intermittent.
    Peu a peu, je me suis interesse a la genetique, puis a l’ epigenetique, puis au microbiome, au monde du cholesterol, au sommeil… C’est un monde passionnant, ou se cotoient les « biohackers » (personnes du milieu en general non medical qui se passionnent pour certains aspects de la sante et tentent des experiences sur eux memes), les medecins de toutes specialites, des chercheurs… De nombreuses personnalites emergent de cette effervescence qui vient challenger les dogmes officiels ne reposant pas sur des donnees scientifiques fiables, plus ca va, et plus on s’en rends compte.
    Pour moi, avec mon bagage genetique, c’ est 10 kg de moins, sans effort, mon poids de 20 ans retrouve, en meme temps que ma forme physique, beaucoup moins de douleurs tendineuses et articulaires. Mon Cholesterol est tombe de 2.80 g a 2.05 en meme temps que mes triglycerides. Mon HDL est haut, mon LDL aussi, mais le risque cardiovasculaire est effondre selon les calculateurs les plus modernes… alors que je mange 75 a 80% de lipides. Ma tension est revenue en zone normale (120/75) apres 20 ans en zone « Borderline ».
    Bien sur, je ne parle que pour moi, mais quand mes patients me parlent de fatigue chronique, de depression inexpliquee, de colon irritable, de cholesterol eleve, de TA limite, de crises de gouttes, de maladies auto-immunes… je ne perds pas une occasion de leur conseiller de se renseigner sur un regime « Low carb » en parallele d’un traitement conventionnel base sur les dernieres donnees scientifiques. A ce sujet, d’ailleurs, on se rends compte en revenant aux fondamentaux qu’il y a beaucoup de choses en medecine qui ne sont pas basees sur des donnees scientifiques solides… Les statines, par exemple, sont beaucoup trop prescrites.
    Quelques decouvertes recentes pour moi :
    Notre regime alimentaire moderne, riche en sucres et autres glucides raffines, et en huiles vegetales hautement raffinees egalement, est probablement une des causes majeures de l’epidemie d’obesite, de diabete, de maladie cardiovasculaire, mais sans doute aussi responsable d’une augmentation du nombre des maladies du cerveau, comme l’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les depressions et les anxiete, l’ autisme…
    Notre microbiome intestinal est un acteur majeur de notre sante. Il produit nombre de vitamines, nutriments mais aussi des neuromediateurs, ce qui nous pousse a penser qu’il joue probablement un role dans la genese des depressions. Surement des decouvertes de premier plan dans les annees a venir.
    Les cancers pourraient etre des maladies metaboliques et non pas seulement genetiques, donc leur traitement pourrait inclure une prise en charge dietetique (encore une fois Low carb et jeune intermittent) pour rendre le traitement plus actif et pour controler la maladie. La prevention du cancer pourrait passer par la pratique codifiee d’une forme de jeune intermittent. Des etudes sont en cours.
    Un monde en pleine evolution.

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