Bernard Arnault n’est pas responsable de la pauvreté en France, au contraire !

Sans des personnes comme Bernard Arnault, ce ne seraient pas 2000 personnes qui mourraient dans la rue chaque année, mais des millions de personnes.

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Pauvreté (Crédits : Luis Felipe Salas, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Bernard Arnault n’est pas responsable de la pauvreté en France, au contraire !

Publié le 26 juin 2019
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Par Olivier Maurice.

La réaction de la France Insoumise à l’annonce que la fortune de Bernard Arnault dépasserait les 100 milliards de dollars était plus que prévisible. Qui mieux qu’eux pouvait sortir une ânerie économique aussi gigantesque en ciblant l’industriel français ? Qui pouvait aussi fièrement se couvrir de ridicule en démontrant sa totale incompréhension des bases mêmes de la vie dans nos sociétés modernes ?

La réalité est pourtant assez simple à comprendre : sans des personnes comme Bernard Arnault, ce ne seraient pas 2000 personnes qui mourraient dans la rue chaque année (chiffre clairement erroné, mais ne sortons pas du sujet) mais des millions de personnes, comme c’est le cas à chaque fois que les idées des apôtres de l’économie productiviste ont été mises en application.

S’étant sans aucun doute rendu compte de l’absurdité de cette communication (si tant est qu’il n’y ait jamais eu une autre intention dans cette sortie, autre que celle de faire parler d’eux, alors que le mouvement est en pleine déroute au lendemain de l’élection Européenne), Manon Aubry en a profité pour sortir une absurdité encore plus énorme que la précédente, pensant peut-être calmer les esprits en ressortant l’argument éculé de la massue fiscale sélective.

Il faudrait peut-être que quelqu’un explique à Manon Aubry qu’il y a des gens (des vrais gens, qui travaillent, qui aident les autres, qui participent à la société) qui l’hiver dernier (on vient d’entrer en été) se sont fâchés tout rouge à cause d’une histoire de massue fiscale.

L’exploitation de la peur

On peut comprendre qu’à l’aube de la révolution industrielle, des théories économiques totalement farfelues et débordantes de misanthropie aient vu le jour. Quand le monde change rapidement, quand les repères disparaissent pour être remplacés par d’autres, il est assez normal que des théories absurdes et souvent apocalyptiques apparaissent alors que s’expriment plus fortement que d’habitude les peurs de ceux qui peinent à comprendre ce qui est en train de se produire.

Mais la révolution industrielle a commencé il y a pratiquement 200 ans. Tout le monde a malheureusement pu constater à de trop nombreuses reprises les catastrophes produites par les différentes moutures élaborées à partir de la dialectique matérialiste de Karl Marx, que ce soient dans les gentilles colonies de vacances des Kibboutz ou dans les camps de la mort russes et chinois.

Si on peut comprendre la réaction qui poussait certains au début du siècle dernier à refuser tout changement, à crier à l’apocalypse et à revendiquer le retour en arrière (appelé progrès pour l’occasion), on ne peut plus décemment admettre cette réaction de nos jours.

Mais on ne peut plus excuser le comportement de ceux qui continuent à entretenir ces craintes actuellement sans les soupçonner, soit de détournement et de manipulation pour leur propre intérêt, soit de fascination perverse pour un modèle dont l’issue tragique de son application ne fait absolument aucun doute.

Une vision simpliste et erronée

La théorie économique marxiste est fausse. Elle ne correspond absolument pas à l’activité humaine. Les idéologies qui ont découlé de son analyse, qu’elles soient russes ou allemandes, de droite ou de gauche, nationalistes ou internationalistes, nazisme ou soviétisme, l’ont clairement démontré par leur naufrage.

Cette théorie considère que cette dernière consisterait en la diffusion de marchandise. Le travail et les outils de production fabriqueraient des richesses par transformation des matières premières et ces marchandises seraient ensuite distribuées, vendues aux consommateurs. Profondément positiviste et productiviste, elle n’est basée que sur ce qui découle de la production de marchandises. Les biens auraient une vie : ils sont produits, vendus puis consommés et toute l’activité économique se résumerait à l’encadrement (ou non) de ce cycle de vie, se résumerait à savoir ce que devient le produit du travail.

La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une « immense accumulation de marchandises. L’analyse de la marchandise, forme élémentaire de cette richesse, sera par conséquent le point de départ de nos recherches. – Das Kapital, Karl Marx, 1867 – Livre 1, premier chapitre, première phrase.

Ironie pour une théorie qui promettait de « fournir à chacun selon ses besoins », le besoin n’apparaît nulle part dans cette vision profondément misanthrope et matérialiste qui se place résolument du point de vue de l’exploiteur, de l’égoïsme et de la jalousie.

Il est aussi étrange que révélateur qu’il ne soit jamais venu à l’esprit des concepteurs et adeptes de cette vision qu’il puisse y exister des échanges pacifiques entre les êtres humains, qu’il puisse se produire autre chose que le vol, l’esclavage et l’escroquerie dans une société, qu’il n’existe aucun horizon en dehors de celui de produire toujours plus, en dehors de celui qui consisterait à transformer les êtres humains en une armée d’esclaves, de clones indissociés asservis au labeur leur vie durant, que le besoin ne puisse être comblé que par le productivisme et l’égalitarisme forcenés.

Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l’asservissante subordination des individus à la division du travail […] ; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital ; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors […] la société pourra écrire sur ses drapeaux : « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ! «  – Programme du Parti Ouvrier Allemand, Karl Marx, 1875

Voler la fortune de Bernard Arnault, puis celle de ceux qui seront les suivants sur la liste ne bénéficiera jamais aux moins fortunés, loin de là : cela les appauvrira fortement.

75 ans de paix

La base de la vie harmonieuse en société est l’échange consenti. La confiance et la paix entre les êtres humains se fabrique par des dons réciproques et simultanés. La simultanéité et le consentement sont les clefs qui pacifient les rapports entre individus. Quand la simultanéité vient à manquer, il s’établit aussitôt un rapport de force. Quand le consentement vient lui à manquer, le rapport de force se transforme en violence, en domination et en servitude.

La théorie marxiste passe totalement sous silence cette notion d’échange et pour cause : cela mettrait par terre toute cette belle construction intellectuelle, cela rendrait l’économie complétement impossible à maîtriser, cela jetterait au feu les espoirs de dominer un jour cette humanité que les collectivistes détestent tant.

Lors d’un échange consenti, il y a création de valeur : chacun reçoit quelque chose dont il a besoin et si ce n’est un besoin immédiat, c’est au pire la promesse de pouvoir combler un besoin futur. Quand celui qui a soif donne du pain contre de l’eau à celui qui a faim, les deux parties en sortent satisfaites. L’un voit sa faim rassasiée, l’autre sa soif étanchée.

Bien sûr, les échanges ne sont jamais parfaitement justes, mais les deux besoins ont été comblés, que ce soit totalement ou partiellement n’y change rien : il y échange et la valeur se crée, les besoins sont comblés, la vie continue.

Il n’existe que deux autres alternatives : soit il n’y a aucun échange et chacun meurt dans son coin, l’un de faim, l’autre de soif, soit la violence s’embrase et l’un des deux périt ou finit en esclavage.

Le miroir du succès

L’être humain est naturellement outillé pour opérer ce commerce : il sait se faire comprendre et négocier, il sait faire preuve à la fois de persuasion et de diplomatie, il sait sentir les besoins de l’autre et y être sensible. Mais ces qualités humaines sont peut-être difficiles à comprendre pour certains.

Dans une société de commerce, d’échange libre, quand une personne s’enrichit, c’est uniquement parce qu’elle a permis à une autre personne de s’enrichir également. La fortune de Bernard Arnault est le miroir d’une fortune équivalente : celle des employés, des partenaires et des clients de ses entreprises. Tout comme la fortune de ces derniers est le miroir d’autres échanges.

Il n’existe aucun vendeur riche quand tous les clients sont pauvres et il n’existe aucun client riche quand tous les vendeurs sont pauvres. Personne n’échange quand il n’a rien à échanger.

Producteurs et consommateurs sont interdépendants et quand l’échange est libre, chacun ne réussit que parce que l’autre réussit. Si Jeff Bezos, Bill Gates et Bernard Arnault sont en tête des fortunes mondiales, c’est qu’ils ont réussi à satisfaire des milliers, des millions, des milliards de clients.

Plutôt que de vomir sur les fortunes de quelques-uns, par bêtise, par jalousie et par haine de l’espèce humaine, plutôt que d’être tellement égocentrique que l’on ne voit que de l’égoïsme là où il y a coopération, nous devrions nous féliciter de cette preuve évidente de la diffusion de la valeur dans notre société, applaudir très fort les succès de quelques-uns parce qu’ils sont la preuve évidente qu’ils ont activement participé au succès d’un grand nombre.

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  • Le problème essentiel de notre société est qu’elle rejette l’élitisme au lieu de le cultiver, car ce sont les élites culturelles, politiques et économiques qui font avancer un pays. L’idéologie égalitariste forcenée coupe les têtes, alors qu’elles nous font bien défaut, elle nivelle notre pays à zéro.

    • Les gauchistes aiment la culture. Ils trouvent fantastiques les Degas, les Picasso, les Beethoven, les Mozart, etc ………

      Mais si ces artistes vivaient aujourd’hui en vendaient leurs toiles ou leurs symphonies au prix du marché, les gauchistes les jalouseraient au même titre qu’Arnauld.

      Un gauchiste ne peut se réjouir de la réussite et de l’enrichissement d’un être humain. Il peut être un génie, mais il ne doit surtout pas s’enrichir personnellement. Simplement parce que eux ne le peuvent pas grâce à leur propre talent.

    • Commeçons par apprendre aux cancres en économie que la vaste majorité des richesses de ces individus est immobilisée sous forme d’actions. Elle reflète donc directement l’appétence qu’ont les quidams pour les biens vendus par les entreprises détenues par ces milliardaires.

      Redistribuer cette richesse, donc des actions, n’aurait pour seule conséquence que de fragiliser la direction de ces entreprises, et donc leur viabilité a long terme.

  • quoi de pire pour démotiver les gens que de poser le principe que tout enrichissement est un vol… quoi de pire pour les libertés individuelles que de dire que tout le monde a un droit de regard sur tous les échanges que vous pouvez faire avec autrui…

    une fois la phase de la spoliation des riches passée vous vous retrouvez dans une société policière étouffante où la motivation à travailler à disparu…

    un peu de socialisme est « tolérable »..le socialisme est une impasse.

    prendre l’argent d’un riche est aussi essentiellement nationaliser son bien..du jour au lendemain l’usine qui produisait et valait des millions peut vous coûter de l’argent et ne générer aucun revenu.

    • Tolérer un peu de socialisme, c’est se condamner à en avoir beaucoup à terme. C’est malheureusement l’évolution de la plupart des pays occidentaux, avec en tête de peloton la France collectiviste. Ce sera la grande affaire du XXIe siècle d’extirper ce résidu de barbarie de la civilisation humaine.

  • Dans la galaxie Bernard Arnaud, il y a par exemple LVMH qu’il a reprise dans les années 1990, et qui comptait alors 20 000 salariés. Il faudrait demander à ceux-ci et aux 120 000 salariés supplémentaires embauchés chez LVMH par Bernard Arnaud depuis cette date, ce qu’ils pensent de Bernard Arnaud.. Quand aux impôts de LVMH, c’est en gros 2,5 milliards de rentrées fiscales par an.
    La bonne question, puisque l’ultra gauche veut faire gérer LVMH par l’Etat, c’est de demander à l’Etat ce qu’il a fait depuis de ces 2,5 milliards de prélèvement..

  • c’est très simple a comprendre le marxisme a gagné sa place a la victoire de 1945 et a été associé a la gestion de l’etat pour faits d’armes..
    l’allemagne a été découpée en deux territoires , la france été découpée en deux aussi mais dans la gestion des administrations ..
    depuis rien n’a changé .. on ne sors pas du socialisme avec une administration ou par entrisme des bataillons de gauchistes se sont infiltrés depuis 70 ans trustant tous les aspects de ‘urilisation de l’argent public..
    la france et la chine meme combat

  • Entre les piétons tués dans des accidents, les crises cardiaques, et les meurtres; peut être qu’on arrive à 2000 personnes qui meurent dans la rue chaque année…
    Sinon, il n’est pas certain que Manon Aubry produise la moindre richesse pour la collectivité.
    Elle ne vend rien que je puisse consommer et en revanche je suis forcé de lui verser une partie (même infime) de mon revenu.

    • Il est même certain que la fille de tartine Abry en détruise un grand paquet. Elle ne produit rien d’utile au pays, et vit sur le dos de ses congénères tel un poux vissé dans le derme et suçant la substance vitale de l’hôte.

  • Aux pas innocents les mains pleines !
    Il ne faudrait pas trop encenser nos elites financieres ,elles font deja la pluie et le beau temps des gvts.

    • @reactitude
      Ceux qui ont gratifié vos propos d’avis négatifs font l’impasse sur un capitalisme de connivence dont ils ont la faiblesse de sous-estimer la nuisance.

  • Ce qui m’horripile dans notre paradis de coupeurs de têtes c’est de penser que dès qu’un quelconque Méluche lui aura tranché la sienne, Bercy pourra empocher d’un coup 45 milliards pour grossir encore le cheptel d’électeurs parasites.

    • Attention, 45 milliards, c’est sur le marché libre…
      En coup de force, personne de sensé ne voudrait de ces actifs.
      Du coup les 600 mirifiques Euros par tête de pipe se transformeraient en misérables 60 Euros, voire 6 Euros.
      Pas de quoi se réjouir, bien au contraire.

  • Je comprends Manon Aubry de son regret des sociétés capitalistes au moins pour deux raisons, la première est qu’elles ont réussies à rendre les peuples qui y vivent plus heureux matériellement voire plus, que les pays ayant choisi le socialo-communisme qui a échoué avec la misère des peuples qui y ont été soumis en corollaire, la seconde est son constat d’échec personnel qui doit être terrible à assumer seule et qu’il faille y entraîner les autres. Il lui reste cependant la solution d’aller partager son rêve avec les pays qui y croient encore, ils l’attendent pour ses compétences dont nous ne voulons pas en France.

  • B. Arnault n’est pas responsable de la pauvreté, mais il a joué un rôle certain dans l’arrivée de Macron au pouvoir.
    Le problème n’est pas qu’économique, mais il ressort du capitalisme de connivence.

    • @ la petite bête
      votre commentaire est passé mais le mien qui donnait la référence d’une source d’information complémentaire sur le sujet a été censuré. Les lecteurs « libres » sont bien gardés…

  • Je susi champenois et mon ex-épouse a dirigé une filiale LVMH à l’étranger. Je connais personnellement le PDG du V de LVMH et très bien également toute la maffia du grand capital, ce qui n’est probablement pas le cas de bon nombre de vos contributeurs.
    Parlons de la Champagne: Arnault a été une catastrophe pour ma région natale. Elle a été défigurée par le fric. Les propriétaires qui autrefois travaillaient se contentent aujourd’hui de leur rente, faisant travailler des tâcherons, et laissant pousser le poil au creux de leur main. Voilà revenue l’engeance aristocratique, le parasitisme social. Grâce à Arnault. Ses valeurs ? Celle d’un épicier. Peut-on confier un pays à un épicier. Par ailleurs, Arnault a vidé bon nombre de vieux métiers de leur savoir-faire en le transférant à l’étranger. Quel est le pays d’Arnault, qui a voulu le fuir en 1981. Enfin, une précision importante: quel rapport y a t-il entre Arnault et le libéralisme ? Aucun. Le libéralisme, le vrai, s’oppose aux monopoles, à la dictature économique et politique. Il promeut la liberté d’entreprendre, ce que déteste les magnats drogués du fric, qui emploient leur argent à tuer toute concurrence. Oui, Arnault est une catastrophe pour la France, pour le travail, pour la liberté. Avec Arnault, on ne parle pas d’élite, on parle d’épicerie.
    Que les extrémistes pseudo-libéraux créent donc un parti qui leur ressemble plutôt que de déverser ici leurs sophismes pseudo-libéraux.

    • Forcément, pour avoir accumulé une telle fortune, il faut être un tueur. D’ ailleurs, sans vouloir faire un délit de sale tronche, son côté globicéphale est assez inquiétant 🙂

      • Il est tout à fait possible d’être un vrai entrepreneur qui cumule les réussites, et aussi (sans doute le succès aidant) de verser dans la facilité des connivences, tant l’homme en général est capable du meilleur comme du pire.
        Il n’y a pas le mal d’un côté (l’Etat) et le bien de l’autree (les entreprises)

        • En restant en France, c’est tout de même particulièrement difficile avec l’Administration française et les politiques.
          Est-ce possible sans connivence ?

      • « globicéphale »

        C’est juste une grosse tête, normal pour un matheux.

    • Peut-on confier un pays à un épicier ? Oui, bien entendu, lui au moins saura ne pas dépenser l’argent des autres sans l’avoir gagné. Certes, il ne faut pas lui donner par la même occasion la haute main sur les valeurs morales à imposer à tous, mais ça vaut quel que soit le dirigeant, et s’il est socialiste ou écolo, c’est le nivellement par la base assuré. Luttez contre la connivence, vous aurez mon soutien, mais défendez la misère et les mauvais comptes comme vous le faites, et vous le reperdrez aussi sec.

    • « Les propriétaires qui autrefois travaillaient se contentent aujourd’hui de leur rente, faisant travailler des tâcherions, et laissant pousser le poil au creux de leur main » Et alors ?
      Rassurez-moi, votre ex-épouse a démissionné très vite et vous avez donné aux pauvres le montant des salaires touchés pendant ces années à travailler pour un tel personnage ? Ou vous avez été contents de pouvoir bénéficier de sa réussite ? (ce qui est en fait normal…)

  • Memes la réussite non pécunière ,la simple joie de vivre ,une performance sportive ,la bonne education de vos enfants ,etc , rend jaloux , alors 100 milliards de fortune… Pourtant la réussite des autres, memes si je fait peu , m’enrichi . Le fait de vivre dans un pays de liberté et entreprenant garanti une vie meilleure à tous . Le fainéant lucide doit encourager les entrepreneurs il aura toujours une partie de cette richesse sans beaucoup d’effort . Ce n’est pas un paradoxe mais la conséquence généreuse d’un tel monde …

  • Je voudrais être à sa place.

  • « ui au moins saura ne pas dépenser l’argent des autres sans l’avoir gagné » He bien….C’est justement le définition d’emprunter pour investir….mais bon à part ça vous etes des cadors en economie…Forcement vous ne connaissez même pas les théories liberales notamment l’enorme remise en cause des neo liberaux pour qui les rentes etaient un danger et surtout surtout leur position sur l’heritage….non non les arnault ne font pas de bien à l’economie et vous n’aurez aucune médaille à lecher les bottes de ces parasites…ah il fait vivre beaucoup de monde en effet….mais il n’est rien sans ses employés non plus et à mon avis cette incarnation vivante de mr burns aurait une durée de vie très courte livré à lui meme…

  • Cette condamnation du marxisme et cet éloge du libéralisme sont bien sympathiques. Mais que penser aujourd’hui du libéralisme alors que les 3 marchés-clef du système capitaliste
    ( actions, obligations, taux d’intérêt et mëme l’ or ) sont soustraits aux règles du marché par les Banques centrales ?
    On sait bien que leur intervention détermine les prix des uns et des autres, un prix qui n’a plus aucun rapport avec un prix de marché libre.
    Le libéralisme n’est-il pas une fiction ?

    • Sans être nul, le rôle des banques centrales est très limité. Ce ne sont pas les banques centrales qui créent les entreprises et les jobs.

    • Vous pouvez m’expliquer à quel moment, dans ma petite PME de menuiseries, les Banques Centrales nous disent comment déterminer nos prix de vente ? L’Etat joue un rôle avec ses taxes, ça oui, mais les actions obligations ?

  • Le fascisme poursuit, sous la direction du ministre de l’Économie Alberto De Stefani (1922-1925), une politique d’inspiration libérale. Le 20 septembre 1922, Mussolini déclare : « Il faut en finir avec l’État ferroviaire, avec l’État postier, avec l’État assureur. ». Le 18 mars 1923, il ajoute : « Je pense que l’État doit renoncer à ses fonctions économiques et surtout à celles qui s’exercent par des monopoles, parce qu’en cette matière l’État est incompétent. ». L’État fasciste transfère ainsi au privé plusieurs monopoles : celui sur les allumettes est cédé à un Consortium des fabricants d’allumettes ; en 1925, l’État se désengage du secteur des téléphones, et renonce aussi à l’exécution de certains travaux publics.

    Une loi de 1912 avait créé un Institut d’État pour les assurances, institut qui devait obtenir le monopole au bout de dix ans. Mais Mussolini transfère l’assurance-vie aux assureurs privés par la loi du 19 avril 19237. Les municipalités socialistes s’étaient engagées dans l’économie ; Mussolini ordonne qu’on « ralentisse le rythme de la municipalisation ». À Pola, Turin, etc., des régies prospères sont ainsi transférées au privé.

    Alberto de Stefani accorde aussi un grand nombre d’exonérations fiscales. Le gouvernement supprime le 10 novembre 1922 les titres nominatifs, c’est-à-dire l’obligation d’enregistrer les valeurs, qui rendait plus difficile l’évasion fiscale vis-à-vis de l’impôt sur le revenu. La commission d’enquête sur les « bénéfices de guerre » (c’est-à-dire sur les « profiteurs » de la guerre) est dissoute par un décret du 19 novembre 1922. La loi du 20 août 1923 abolit l’impôt sur l’héritage à l’intérieur du cercle familial.

    Qualifié de stupidissimo par Stefani, l’impôt sur le capital, créé en 1920, est vidé de sa substance, au moyen de rachats partiels et d’arrangements à l’amiable avec le fisc. La loi de février 1925 supprime l’impôt complémentaire sur les valeurs mobilières. Le décret-loi du 23 juin 1927 institue des dégrèvements fiscaux afin de favoriser les fusions de sociétés anonymes. L’impôt de 10 % sur le capital investi dans la banque et l’industrie est aboli ; l’impôt sur les administrateurs et directeurs de sociétés anonymes est réduit de moitié ; le capital étranger est exonéré de tout impôt ; enfin, l’impôt sur les articles de luxe est aboli. Le prêtre Luigi Sturzo, membre du Parti populaire italien et en exil à Londres, écrit alors : « La finance fasciste favorise la richesse capitaliste ».

    Cette politique de réduction des dépenses de l’État et l’amélioration de la fiscalité rétablissent un climat de confiance et permettent la reprise des investissements intérieurs et étrangers.

    Enfin, Mussolini se refuse à toute nationalisation.

    Source (gauchiste) : Wikipédia

    Vos conneries libérales c’est chiant à la fin, vos mensonges et votre révisionnisme.

    • La niaiserie avec lequel l’article fait l’impasse sur le capitalisme de connivence vous donne hélas raison au moins sur un point : c’est ch… désespérément ennuyeux.

  • Le temps ou nos amis les humanistes vont aller défoncer les magasin LVMH après les boucheries n’est plus loin…

  • Le problème est que tout est corrompu car l’argent en abondance permet cela et notre pays n’est pas le mieux placé sur ce thème. Mr Arnault gagne des millions et alors; mais ce qui n’est pas normal c’est ses gens là ont l’oreille du pouvoir depuis des décennies pour ne pas payer leurs part et de monter sans cesse des soit disant optimisation fiscale qui sont en fait des détournements autorisés. Personnellement, en quoi sur ma fortune personnelle de 100, je ne payerai pas 50/60/70 en impôts? Quant ce 100 est des millions par mois. A quoi rime cette accumulation? Pourquoi faire? M^me si je sais que ce Monsieur donne aussi souvent par choix fiscal. D’autres part les 100 milliard sont de la capitalisation et pas de la monnaie sonnante et trébuchante comme aime à nous le faire croire certains.

  • Et bien si, quand un pays ne respecte pas le principe d’un état de droit où les règles seraient les mêmes pour tous et quand l’arbitraire règne pour favoriser l’enrichissement de certains et empêcher l’enrichissement d’autres, il y a des richesses malsaines qui sont destructrices de talents et qui privent le pays de richesses plus grandes et mieux réparties. Dénoncer le collectivisme en faisant l’impasse sur le capitalisme de connivence qui marche avec, ce n’est pas défendre le libéralisme, c’est le torpiller.

    • A de très rares exceptions près, la connivence des autres n’est en rien une excuse pour ceux qui n’ont pas su réussir par eux-mêmes. On ne peut pas en dire autant des mesures anti-libérales.

      • @MichelO
        Personne ici ne cherche des excuses mais simplement des causes. En ce qui me concerne je ne cherche pas d’excuses aux ratés, j’essaie de comprendre pourquoi ce pays en fabrique autant.

        Vous vous limitez à incriminer les mesures anti-libérales tout en ménageant le pseudo-libéralisme qui se nourrit de connivence. « Pas d’amalgame » dites-vous pour noyer le poisson parce qu’il y a des rapprochements qui vous dérangent. Finalement, la désinvolture de vos réponses frôle parfois la bassesse dans les procédés employés à défaut d’arguments. C’est décevant.

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