La terrible canicule… de l’été 1540

La France s’apprête à traverser plusieurs jours de fortes chaleurs. Les hommes de la Renaissance trouvaient normal qu’il fasse chaud en été et redoutaient surtout les hivers doux ! REPLAY

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Paris, Canal Saint Martin credits Olivier Ortelpa via Flickr ( (CC BY-NC-ND 2.0)

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La terrible canicule… de l’été 1540

Publié le 2 août 2020
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Par Gérard-Michel Thermeau.

L’année 1540, écrit Emmanuel Leroy-Ladurie, dans son Histoire humaine et comparée du climat, a été « formidablement xérothermique ».

Ce terme d’apparence redoutable désigne simplement un climat plus chaud et plus sec. De mars à octobre cette année-là, tous les mois sont chauds et secs. Les cours d’eau sont tellement à l’étiage que l’on peut traverser le Rhin à pied.

Le sherry aurait pu être inventé par la même occasion, tant le vin est chargé de sucre. Le fameux anticyclone des Açores domine en juin dans l’Europe occidentale avant d’étendre encore son emprise vers l’Europe centrale : la Suisse du centre ne reçoit pas une goutte d’eau au mois de juillet.

Comme le note un ancien recteur de l’université de Cracovie qui tend à assimiler sa région à l’ensemble du globe : « sévère sécheresse à travers le monde entier » !

Mais cette chaleur abondante et sèche n’a rien d’exceptionnel au XVIe siècle : elle s’inscrit dans un « cycle tiède » de 1523 à 1562. En 1524, « l’échaudage » du mois de mai provoque une forte hausse du prix du blé, la chaleur torride favorisant l’incendie de Troyes qui détruit 1500 maisons et quelques églises.

En 1545, nouveau coup de chaud et nouvelle montée du prix des céréales. C’est l’une des plus importantes crises de subsistances du siècle, et provoquée par la chaleur ! En 1556, la vendange a lieu le 1er septembre tant l’été a été brûlant ! Un curé note que « ladite sécheresse accéléra les moissons près d’un mois plus tôt que de coutume ». La moisson se révèle médiocre, en quantité mais pas en qualité.

Le sire de Gouberville, qui vit dans le Cotentin, relève la brève pluie du 1er juin, la première depuis le commencement d’avril. En juillet des incendies de forêt sont signalés dans cette Normandie d’ordinaire plus humide.

Ceci dit, foin de catastrophisme. Notre historien le souligne : la chaleur d’une façon générale « a plus éclairé, chauffé et stimulé, plutôt que brûlé et grillé les céréales ». Les hommes de la Renaissance trouvaient normal qu’il fasse chaud en été et redoutaient surtout les hivers doux et humides annonciateurs de récoltes mauvaises.

Et la poussée glaciaire, le net refroidissement dit Petit Âge glaciaire, avait encore des répercussions bien plus dramatiques. C’est le froid plus que le chaud qui allait se révéler redoutable.

Les études du grand historien, qui a su montrer combien le climat de notre belle planète n’a jamais été quelque chose de stable, restent toujours passionnantes à lire.

Article initialement paru le 8 juillet 2015

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  • Grace à la transition énergétique et la conférence du Giec de 1560 ils ont diminué le CO2 et vaincu les canicules et réchauffements climatiques..

    Ils ont pris les mesures qui s’imposaient pour s’en sont sortir. La transition énergétique. (renaissance).
    Il sont renoncé à l’électricité, le chauffage et les véhicules à moteur.
    Les témoignages de 1600 indiquent tous que la situation est rétablie et que personne n’utilise des moyens modernes à cette époque.

  • Un petit point d’attention : à moins que la conversion n’ait été faite par l’auteur original, du fait du changement de calendrier en 1584 (passage du Julien au Grégorien) le 1er septembre 1556 est en fait, en correspondance grégorienne, le 11 septembre.
    Ça reste tôt pour commencer des vendanges, mais c’est un peu moins impressionnant…

  • a l’auteur Je fais de la montagne En dehors de toutes querelles byzantines sur la responsabilite de l’homme dans ce changement, le retrait de ces glaciers est tres rapide Les Bossons venaient mourir dans la vallee de Chamonix au XIX siecle Les paysans equipaient leurs vaches de  » bottines afin qu elles ne se vautrent pas La moraine est desormais a nue et le front du glacier est envahie de nouveau par la vegetation Cela veut dire que l’isotherme zero a recule et pour avoir une temperature permettant de maintenir ce glacier il faut monter en altitude J’ai lu avec interet une etude des ornithologues , sur ces indicateurs biologiques : les oiseaux Etude realisee sur plusieurs annees Certaines espece d’oiseaux ont du mal a s’adapter puisque la couvaison est decalée a leur nourriture chenille qui desormais qui naissent plus tot Depuis depuis 2000 les vignerons ne chapatalisent plus dans le bordelais le taux de sucre et la maturation naturelle du vin exemptent tout ajout Les pecheurs s’apercoivent que les especes de poisson migrent au nord afin de retrouver des eaux plus froide Idem pour les arbres dont l’aubier est moins dur puisque la croissance est plus rapide Le GIEC a raison sur un point : c’est l’extreme rapidite de ces changements qui pose question Quant a cet artcicle vous mentionnez Le Roy Ladurie historien, mais il ne s’appuie que sur des temoignages humains qui ne sont que des appreciations tenues Le degre Celsuis et les statistiques n’existaient pas evidemment Il Quant aux recoltes de ble le rendement etait faible et evidemment et la non maitrise des maladies pouvaient avoir des repercussions dramatiques On peut noter la proliferation de l’ergot de seigle certaines annees humides qui rendaient les villageois fous puisqu il ne s’agissait ni plus moins que du LSD sous forme naturelle Donc faire des comparaisons entre nos deux periodes est arbitraire . La science ne comparent que des donnees precises et etalonnees

    • Je n’ai pas lu les ouvrages d’Emmanuel Le Roy Ladurie, je n’en dirai donc qu’une chose : quand on se lance dans un tel sujet on étudie toutes les manières indirectes de déterminer le temps qu’il a pu faire.
      J’ai par contre eu l’occasion de lire « Les dérangements du temps » de Emmanuel Garnier, ce qui me permet de donner quelques détails. Un indice très fort d’un climat « froid » est qu’en 1706 on pouvait traverser la Seine à cheval en hiver. C’est indirect, messieurs Celsius et Kelvin n’ont pas leur mot à dire, mais ça donne une bonne idée du froid qu’il a pu faire.
      De même, les vikings abordant Terre Neuve autour de l’an mil ont appelé cette île « la terre du vin ». Soit c’était de la comm, soit on pouvait effectivement y faire pousser de la vigne, plante plutôt méditerranéenne. Et que dire de la viticulture normande, importante jusqu’au XIIIe siècle, puis largement déclinante, principalement pour des raisons climatiques…? (réf : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vignoble_de_Normandie)
      Comme indiqué dans l’article, les dates des vendanges et les dates des moissons sont un bon indicateur, tout comme les date auxquelles certains fruits étaient mûrs. Il s’agit là aussi d’indicateurs indirects, on n’a pas d’information au degré près, mais c’est une documentation précieuse pour indiquer la tendance sur l’année.
      Idem : pour évaluer la force d’une tempête au XVIIIe, l’échelle de force des vents actuelle n’est pas utilisable. Par contre, savoir que le vent a emporté le toit de l’église du village, événement marquant et documenté, permet de savoir qu’il était « au moins de force X » (où « X » est la valeur actuelle correspondante).
      Je crois que malheureusement les gens de l’an mil n’ont pas laissé beaucoup d’indications sur l’état des glaciers. Tout ce qu’on sait sur le sujet, c’est que le XIXe siècle a correspondu à un maximum d’extension dans l’hémisphère nord (au point pour le glacier des bossons de menacer la route, apparemment) et que depuis nous assistons à une régression. Est-elle plus rapide que par le passé ? Est-ce que « c’était mieux avant »…? Si, aujourd’hui, quelqu’un l’affirme, il s’agit d’une affaire de croyance et de religion, pas de science.

      • « De même, les vikings abordant Terre Neuve autour de l’an mil ont appelé cette île « la terre du vin ». »

        Oui, mais vous oubliez que les vikings proviennent de terres productrices de pétrole.
        Ils avaient certainement membres des lobbies pétroliers. 🙂

        Sinon, est-ce qu’il existe en France des constructions cotières se trouvant à des km des côtes ?

      • @ Anagrys Les seules données valables sont l’examen du carottage des glaces et l’examen d’arbres anciens L’analyse des glaces extraites de toutes les régions du monde permet de déterminer le taux de CO2 et différents gaz , le taux de particule exprime en PPM sur des centaines d’années puisque la glace est une mémoire du climat C’est a partir de ces données que certaines extrapolations peuvent être faite Mais ces données du climat à une période précise ne peuvent fournir la carte exacte du climat à un temps T . Avec une approche scientifique rigoureuse la détermination du climat est déjà problématique Alors votre approche après la lecture de votre ouvrage et celle de l’auteur ne sont que des indications beaucoup plus approximatives Les mauvaise récoltes sécheresse a partir 1783 qui fut une des raison de la révolution était du à l’irruption du volcan Laki et était étranger au climat La science ne s’établit qu’ à partir de données précises .

        • @ MBB :
          1) Les moraines glaciaires des Bossons et autres ne sont pas des indicateurs pertinents. En effet, les moraines sont effacées par les glaciers quand ceux-ci avancent à nouveaux. Vous prenez comme référence le retrait des Bossons depuis 1900. Mais pourquoi ne pas prendre comme référence son avancée spectaculaire entre 1600 et 1800. Car il est vrai qu’en 1600 le glacier n’existait quasiment plus !!!
          2) Le GIEC a tort : le changement actuel n’est absolument pas rapide. Diverses études faites sur le Groenland, l’Antarctique, les glaciers de la cordillères des Andes ou sur le Kilimandjaro montrent que la variation actuelle s’inscrit parfaitement dans les normales naturelles. Certaines études montrent même que cette variation est faible, voir très faible (0.7°c en 100 ans) en comparaison de variations bien plus brutales (Optimum médiéval : 1 ° c en 100 ans, Epoque Romaine 1,5 °c en 100 ans, Epoque Minoenne 1.5°c en 100 ans, Et le summum : Variations de Bolling (-14650 et -14000) et d’Allerod (-12000 -11000). Durant la variation de Bolling la température a augmentée de plus de 4°c par siècle (soit près de 6 fois plus que maintenant) et le niveau marin remonte de plus de 28 m (soit 43 mm /an contre 1.3 mm / an actuellement). Durant l’Allerod la température est moindre (2 °/siècle) mais le niveau marin s’élève alors de 100 m!!!!
          3) Les carottes glaciaires ne sont pas des proxi parfaits…. surtout pas dans les mains du GIEC. En effet la base de la théorie du GIEC est que l’air emprisonné dans les bulles dans la glace est inchangé depuis la formation de la glace. Or cela est faux. En effet, sous la pression que subit la glace en profondeur dans le glacier il y a des échanges des fluides (liquides et gazeux) qui s’opèrent entre les différents compartiments de la glace. Il y a même des circulations d’eaux liquide à basse température en surfusion. Or le GIEC ne tient absolument pas compte de cela. En effet, dans les courbes de reconstruction des températures les variations de Bolling et d’Allerode n’apparaissent pas alors que les données géologiques et palinologiques sont très claires sur ces deux phénomènes !!!

          • En effet, sous la pression que subit la glace en profondeur dans le glacier il y a des échanges des fluides (liquides et gazeux) qui s’opèrent entre les différents compartiments de la glace.

            Tout à fait. Il y a quelques mois, je l’avais avancé. Et je me suis fait traité d’ignorant radotant …
            Et les gaz ne sont pas seuls à migrer ❗

            • Oui j’avais lu à ce sujet que les gaz pouvaient être décalés de 800 ans… alors que jusqu’à peu on n’avait pas tenu compte de ce phénomène.

          • Et j’ai lu quelque part, je ne sais plus ou, que l’on avait trouvé des troncs d’arbres dans le glacier d’Aletsch.
            Nettement au-dessus du niveau de vie actuel.
            Il a donc faire nettement plus chaud dans le passé, les arbres ayant besoin de chaleur pour pousser.

            • @MichelC
              Bonjour,
              Ici peut-être : https://www.glaciers-climat.com/gp/le-grand-glacier-daletsch/ ?
              Il y a une photo du glacier datant de 1925 à côté d’une autre de 2005. Les deux sont prises au même endroits, mais celle de 2005 a des sapins au premier plan.

              Extrait :
              « Le grand glacier d’Aletsch était plus petit il y a 2 500 ans qu’aujourd’hui, et des mélèzes poussaient sur son flanc droit. Trois cents ans plus tard environ, il a renversé ces arbres lors d’une crue : cette crue nous est révélée par de nombreuses datations de bois ; on a retrouvé sur l’alpage de Ze Bâchu, à proximité du bord actuel du glacier, des restes de mélèzes dont les plus âgés comptaient 280 années. Victimes de celui-ci, il y a 2 200 ans environ, ils avaient donc bien commencé à pousser trois siècles plus tôt.

              Après cette crue, la glace a de nouveau fondu, comme en témoignent les bois fossiles découverts sur place : pendant une longue période, qui se situe entre – 2000 et – 1650 ans depuis nos jours, le glacier était plus restreint que maintenant. La fin de l’empire romain marque l’achèvement d’une longue période de conditions climatiques «favorables» qui coïncide remarquablement avec l’époque où les Romains ont étendu leur empire loin vers le nord, au-delà des Alpes. »

          • @ DanielJ’ai lu avec intérêt votre propos Les carottages sont confiés à divers laboratoires et servent de base de travail Mais une question subsidiaire comment aux époques citées pouvez vous affirmer avec précision ( par exemple époque minoenne ) l amplitude de ces variations climatiques puisque meme l’examen des glaces posent déjà un problème d’exactitude Quoi qu il en soit comme le dit Claude Allegre l’homme a toujours su s’adapter mais aujourd’hui nous sommes un peu plus nombreux qu au temps de la dernière glaciation. Salutations

            • @MBB

              C’est amusant ! On vous oppose un argument qui démonte largement l’assurance que l’on peut avoir sur les mesures à tirer des carottes et hop ! Même pas mal ! On est trop nombreux de toute façon, alors inventons n’importe quoi pour justifier l’injustifiable !

              Bravo coco !

            • Les carottages produisent un gros effet de moyenne mobile, c’est bien visible quand on les compare avec d’autres proxy , plus précis.
              De la à dire qu’on peut calculer avec précision l’amplitude des variations il y a plusieurs centaines ou milliers d’années, il ne faudrait pas abuser…. et c’est bien la tout le problème.

        • C’est avec ce genre de carottage qu’on à découvert que l’augmentation du taux de CO2 à toujours SUIVI ls augmentations de température et pas l’inverse donc le CO2 n’est pas la cause du réchauffement…Mais ça il ne faut pas le dire, chut!

          • Encore une déduction fallacieuse.
            Le fait qu’un échauffement dégaze du CO2 n’interdit nullement qu’inversement une production de CO2 puisse provoquer un échauffement.
            Ce serait un cas banal de rétroaction positive.
            Et comme on n’a jamais commencé jusqu’à récemment par émettre de CO2 on n’a pas de moyen expérimental ou historique d’en certifier les conséquences éventuelles.

            • pas faux, c’est surtout gore qui est un fieffé menteur.

            • Il y a des moyens plus simples de vérifier car plus récents. La température a diminuée de 0,3° de 1945 à 1975 alors que la quantité de CO2 explosait du fait de la reconstruction d’après guerre. Mais surtout il y a 480.000 ans à l’Ordovicien le taux de CO2 était de 6.500 ppm alors que la température n’était qu’aux alentours de 20°. Si on suit le raisonnement réchauffiste elle aurait due être de 80° vu le niveau de CO2.

            • @mc2: En tout cas, comme à des époques anciennes, le taux de CO2 était bien supérieur au temps présent, la possibilité d’un emballement climatique amenant à une situation vénusienne est totalement impossible. Quand au changement perturbateur pour l’humanité, il ne serait en aucun cas aussi brutal ou cataclysmique qu’une grosse météorite ou un réveil volcanique d’importance millénaire.

          • Ca fait beaucoup de bien d’entendre ça. Je finis par me demander pourquoi il y a une omerta sur cette ré&flexion,immédiatement traitée de fallacieuse, d’autant que le CO² est absolument indispensable à notre vie.

        • Bon ben on est d’accord alors le GIEC c’est de l’esbroufe, comment fait on pour décréter que la terre se réchauffe plus vite que des période ou l’on à aucune mesures fiable?

        • Si vous savez trouver dans un carottage des glaces qu’une tempête a traversé la France en 1998 vous êtes extrêmement fort. Ou menteur. La science ne s’établit qu’à partir de données et de mesures précises, mais l’Histoire est faite et écrite par les Hommes, avec la perception des Hommes.
          En 1912 le ouave du Pont de l’Alma avait de l’eau jusqu’à la ceinture. Trouvez-moi la carotte de glace qui nous permettra de dire plus « scientifiquement » que ça quel était le niveau de la cru de la Seine cette année là…?
          Le livre et « mon auteur » (qui semble quand même avoir un peu étudié son sujet, du côté de l’Histoire et des témoignages des Hommes et non du côté des carottes, le plouc !) va beaucoup plus loin que 1783, son ambition est de présenter l’évolution du climat sur 500 ans. Et toute la première partie du livre est consacrée à l’explication de la méthodologie suivie, ce qui en fait un livre plus scientifique que bon nombre de publications, émanent-elles du Giec.
          Je suis parfaitement au courant pour l’éruption du Laki et ses conséquences sur les campagnes européennes, merci. Ai-je mentionné le sujet dans mon commentaire précédent…?

        • on peut penser que le taux de CO2 contenu dans une bulle dans un couche de glace profonde renseigne sur le taux de CO2 atmosphérique local.. mais on se rend vite compte que ce n’est pas si simple..
          c’est un proxy comme un autre avec ses défaut avec des filtres en fréquence..la possibilité d’alteration ..
          c’est quelque chose par exemple qu’on ne peut pas comparer non plus directement à un taux de CO2 atmosphérique moyen..

    • J’ai eu strictement le même discours d’un de mes collègues hier soir: c’est usant.

      Franchement, et je ne peux y mettre plus de moderation tellement ce genre de propos m’insupporte: allez y VIVRE dans vos glaciers! Et foutez nous la paix.

      >>> AVIS DE LA MODÉRATION. Il va bien falloir se modérer, les insultes n’étant pas tolérées ici. Merci

      • @ ALEXI Je vous prierai de rester correct je ne vous ai pas insulte

      • Il ne s’agit pas d’y vivre, mais de prendre conscience de qui en vit. A votre avis, les eaux de la Durance qui irriguent largement la Provence agricole, sont alimentées en été par quoi ?

      • >>> AVIS DE LA MODÉRATION.

        Ben dites voir, le terme Vieux C.n est sorti pas mal de fois ces temps ci.

      • « foutez nous la paix », qui est le modérateur ?? Ou est l’insulte ?? Faut retourner à l’école pour apprendre le français !!

    • « et les statistiques n’existaient pas evidemment Il »

      Ça reste jamais que de la modélisation…

    • MBB: « Le GIEC a raison sur un point : c’est l’extreme rapidite de ces changements qui pose question »

      Vous le soulignez vous même, nous n’avons pas de donnée avec un échantillonnage assez fin pour le passé mais les témoignage que nous avons de l’histoire laissent deviner des changements abrupte.

      MBB: « La science ne comparent que des donnees precises et etalonnees »

      C’est une partie de l’escroquerie du GIEC, laisser entendre que ses données sont fiables et précise alors que l’énormité de la tâche (mesurer un climat global sur des siècles) laisse une très large part au doigt mouillé et au souhait de l’examinateur.

      Dans le réseau de mesure USHCN seul 2% des capteurs sont catégorie 1 et 60% sont catégorie 4 (>=2C°). C’est avec ces instruments « étalonné » qu’il nous sortent sans rire que l’année 2014 a été plus chaude de 0,04C°:

      L’audit des stations USHCN: http://www.surfacestations.org/

      Et c’est un réseau moderne, que dire des mesures pré 20eme siècle ?

      • Ilmryn Je ne suis pas ici pour défendre le GIEC la modélisation du climat étant incomplète, le GIEC a eu la maladresse ou peut être la malôhnneté de tirer des conclusions hâtives Si le GIEC occupe les medias d’autres scientifiques apportent des conclusions pondérées comme Vincent Courtillot Bien que sa conférence soit longue mais étayées d’arguments, il détermine sur une conclusion ouverte la climatologie est une science trop récente et les données statistiques insuffisantes afin d’avoir une réponse certaine Il essaye de fournir des tendances Je ne suis pas dupe Ce que je reproche a l’auteur de cet article est de s’appuyer sur les etudes d’un historien qui certes est serieux mais ne permet pas d’avoir une analyse fine Quant au crétin des montagnes comme me l’a qualifie un bloggueur, l’isotherme zero désormais se décale en altitude tres rapidement C’est la rapidité qui surprend les glaciologue C’est un indicateur comme un autre Et a terme cela posera des problèmes de sécurite Je vous remercie de votre courtoisie et de cet échange

        • La ponctuation, vous connaissez? Il est très difficile de vous lire.

          J’ai adoré le « peut etre » de votre phrase sur la malhonnêteté du Giec.

          Je vous conseille un très bon moment de détente après la ballade à la recherche des edelweiss: cherchez homoursporc sur google et régalez vous avec cet episode de south park.

        • le GIEC a eu la maladresse ou peut être la malôhnneté

          Le GIEC, ce sont des idéologues copulant avec des politiciens avec pour buts d’imposer leurs lubies et de vivre d’argent gratuit des autres. Ca fait cinq milliards d’années de la terre se passe de leurs prédictions pourries.

        • ce qu’on pourrait reprocher au Giec c’est la malhonnêteté de prétendre que ces fameux réchauffements « observes » aient pour cause unique l »activité humaine ..

        • @ MBB
          Vous n’avez pas compris que le réchauffement est un BIENFAIT. Le Petit âge glaciaire, dont nous sommes sortis depuis 1850, avait tué 2 millions de personnes en France à la fin du XVIIe siècle. Les périodes chaudes sont de périodes de prospérité, les froides de famines et de décès. C’est ce que l’auteur tente de vous faire comprendre, mais vous préférez pinailler sur des détails afin de justifier votre refus d’accepter la réalité!

        •  » le GIEC a eu la maladresse ou peut être la malôhnneté de tirer des conclusions hâtives  »

          Le GIEC – surtout – ne corrige pas les Alarmistes. C’est un cercle vicieux où des gens (peut-être) de bonne volonté acceptent des mensonges contre une trompeuse « prise de conscience » générale. On agit en définitive mal quand le connait mal le réel problème.

        • @ MBB
          Le professeur Paul Reiter témoignait, dès 2005 et, au moins pour la partie qui le concerne, de l’incompétence avérée de nombreux auteurs principaux et contributeurs aux rapports du GIEC, de leurs liens évidents avec des associations « activistes environnementalistes » comme le WWF ainsi que leur propension à insérer dans les rapports des affirmations aussi péremptoires que non avérées du point de vue scientifique.
          Les rapports sont rédigés par un certain nombre d’intervenants dont la qualification académique est faible ou inexistante mais dont les liens avec les ONG écologistes tels que WWF et Greenpeace sont évidents. On se demande où sont passés les 2500+ Top-scientists revendiqués par le GIEC s’il faut faire appel à des rédacteurs qui n’ont jamais publié aucun article scientifique…comme l’a stigmatisé Paul Reiter.

      • (>=2C°). C’est avec ces instruments « étalonné » qu’il nous sortent sans rire que l’année 2014 a été plus chaude de 0,04C°

        Petite erreur de raisonnement qu’on voit souvent ici. Quand vous faites une moyenne de N mesures imparfaites, l’écart-type de l’erreur est divisé par racine(N). C’est comme cela qu’avec des GPS précis à 10m près on peut avoir une précision centimétrique. Et c’est comme cela qu’avec 2500 mesures précises à +/-2° près on obtient une estimation à 0.04° près.
        Le GIEC publie bien assez de bêtises pour qu’on n’ait pas besoin de leur en imputer d’imaginaires.

        • Euh non, on peut faire diminuer le bruit d’un signal en répétant N fois la mesure, comme sur un interféromètre, mais l’erreur de mesure elle ne diminue pas.
          Si votre thermomètre est imprécis de -1/-1c , admettons qu’en réalité pour l’exemple il ait une déviation de -0.5, répéter la mesure donnera toujours une moyenne avec une erreur de -0.5.

          • Et vu qu’il est impossible de repeter la mesure N fois pour un point donné à un instant donné, c’est foutu.

          • Si vous utilisez 2500 thermomètres il n’y a aucune raison qu’ils aient la même erreur systématique.

            • S’ils répondent au même principe et viennent du même fabricant, si ! C’est bien la définition d’une erreur systématique (biais) par rapport à une variabilité aléatoire, laquelle seule est réduite par la multiplication des mesures.

    • « Le GIEC a raison sur un point : c’est l’extreme rapidite de ces changements qui pose question »

      Ou le GIEC veut avoir raison sur ce point afin de susciter l’urgence et trouver un coupable idéal (l’homme) par corrélation plutôt que prendre le temps de comprendre les mécanismes en jeu.

      Le « hiatus » des 20dernières années provoque un tollé des réchauffistes. Pourtant une partie du GIEC auraient dû saluer le soit disant progrès de nos soit-disant efforts, au moins un petit rapport 25/75, sans compter les sceptiques.
      Mais le CO2 progressant plus vite que leurs estimations, la théorie est prise en défaut. Que tous les réchauffistes préfèrent nier le hiatus plutôt que discuter la théorie est révélateur du conformisme du GIEC.

    • la variabilité naturelle du climat est indubitable. et très mal comprise, ça pose problème tant pour l’attribution du réchauffement à l’homme que de son extrapolation.
      on me dit les modèles simulent la réalité ce qui est déjà un argument insuffisant pour valider leur capacité prédictive mais nécessaire bien entendu, et je n’en ai pas l’impression..
      mouvement de glacier, niveau de la mer, réchauffement, ça a commencé avent l’effet du CO2 donc…

      je dois dire que je suis assez proche de curry maintenant.
      https://judithcurry.com/2019/06/21/climate-sciences-masking-bias-problem/

      duex extraits.. des prcritiques à un article que curry a voulu faire publier
      “Finally, it includes some errors such as: “Known neglecteds in 21st century global climate change scenarios include: solar variability and solar indirect effects, volcanic eruptions, natural internal variability of the large-scale ocean circulations, geothermal heat sources and other geologic processes.”: this statement provided without justification and obviously wrong since this is evaluated in e.g. CMIP5 model experiments.”

      Bazinga! Masking is fully successful; climate scientists now think that all this natural variability stuff (including geologic processes, volcanic eruptions and solar variability) are evaluated in the CMIP5 model experiments. (JC’s head explodes).
      et
      “Overall, there is the danger that the paper is used by unscrupulous people to create confusion or to discredit climate science. Hence, I suggest that the author reconsiders the essence of its contribution to the scientific debate on climate science.”

      si il n’y pas un problème et que la climatologie n’ est pas désormais en train de DÉFENDRE la théorie, ça y ressemble pourtant fort.

    • Il n’y a pas de rapidité puisque la température a augmenté de 0,7° en 1 siècle et demi. Et après un refroidissement la température remonte. Ses livres montrent à quel point le climat est instable, que 1 siècle plus tard le froid allait tuer 2 millions de personnes en France et des dizaines dans le monde! Quand aux animaux ils n’ont d’autre choix que de s’adapter et le foisonnement des espèces, les biologistes avancent 15 millions d’espèces, prouvent qu’ils y parviennent.

      • Virgile, un bon scientifique ne donnerait jamais un chiffre sans rajouter la barre d’erreurs. Mesurer une température moyenne de toute la planète est chose malaisée, pour ne pas dire plus. La température n’étant pas une grandeur physique (on n’additionne pas les températures et une température moyenne n’est pas la moyenne des températures), on peut estimer une température moyenne à 0,5°c près au grand maximum.
        Ainsi, il faudrait dire: la température a augmenté de 0,7°c plus ou moins 0,5°C, ce qui relativise le propos.

        • Exact mais je simplifie, ce qui est important c’est que le réchauffement suit un refroidissement important, puisque les climatologues l’ont nommé Petit âge glaciaire. Il est normal que la température remonte ensuite. L’hystérie entretenue par les écolos et le GIEC est de l’escroquerie, ainsi que les falsifications du Climategate, et de Michael Mann avec sa crosse de hockey, le prouvent.

    • Bonjour,
      Je voulais vous répondre sur la question du recul des glaciers, mais – fausse manip- ma réponse est sortie tout en bas des commentaires (24/06 à 12h22). Je vous y propose une étude sur les variations de la taille du plus grand glacier des Alpes, au cours des derniers 2500 ans. C’est très intéressant, et ca permet de relativiser le recul actuel.

    • L’extrême rapidité? Mais l’article vous en donne justement un exemple! La température n’a augmenté que de 0,7° depuis 1850, ce n’est pas rapide. En fait nous n’avons pas de référence pour dire que c’est rapide puisque c’est la première fois que la température moyenne de la planète est mesurée! Vous oubliez l’avancée spectaculaire des glaciers durant le Petit âge glaciaire engloutissant villages et prairies! Il es normal que la température remonte ensuite faisant reculer ces glaciers envahissants.

    • Sur la question du lien entre les « temoignages humains qui ne sont que des appreciations tenues » et « le degre Celsuis et les statistiques », qui selon vous conduirait Lery Ladurie à faire de grossières approximations : ce lien est plus précis que vous ne semblez le croire. On sait depuis déjà un petit moment déjà la quantité de chaleur nécessaire à un cycle de production agricole, que l’on appelle « somme des températures » pour amener une culture à maturité – ceci est par exemple précisément documenté pour le maïs. On pose une température de base, par exemple 11°C : cette température est la température journalière (calculée en divisant par 2 la somme des t° max et t° mini quotidiennes) minimale pour que la culture pousse. La t° moyenne de chaque jour du cycle de production sera ramenée à cette température de base (par différence) et on fait la somme des écarts de t° observés. Quand cette somme atteint un niveau donné (qui varie selon les variétés de maïs), on sait que le maïs est arrivé à maturité. L’opération inverse est évidemment possible : sachant la date de semis d’un maïs de la variété X ainsi que sa date de récolte, on peut en déduire la température moyenne de la période considérée. Cette approche est possible pour bien d’autres cultures, dont certainement la vigne. Dès lors, la date de récolte du raisin (ou autres) renseigne assez précisément sur les températures de l’année considérée.

  • Rappelons nous 1976, année dite de la « sécheresse  » et de la « canicule ». Je me souviens parfaitement que dés le mois d ‘avril à Paris on se promenait dehors le soir à la nuit tombée en simple chemise ou chemisier tant il faisait doux.
    À l’époque on ne nous cassait pas les pieds ni on ne nous volait sous prétexte de réchauffement climatique anthropique. Et qu’est ce qu’on était libres aussi, compare à aujord´hui !

    • @ PASCALE Vous avez la memoire courte les francais ont du s’acquitter de l’impot secheresse instaure par M BARRE

      • L’invention de l’écologie punitive, merci VGE! Innovation stupide immédiatement repérée par les escrologistes : Culpabiliser (sur du vide scientifique) grâce à la nature pour taxer et vivre aux crochets des autres.

        • Oui, mais l’homme est forcément coupable, car il commet des péchés (notre mode de vie). Et du péché, il ne peut subvenir rien de bon.

          D’ailleurs, la nature étant bonne, l’homme étant mauvais. Si quelque chose de mauvais provient de la nature, c’est que l’homme mauvais en est à l’origine. CQFD.

          Si un jour on démontre que le RC n’existe pas, les verdâtres trouveront tout simplement une autre catastrofàvenir où ils accuseront l’homme et prôneront une dictature verte, et ainsi de suite si celle-ci est réfutée… L’écologisme, c’est une logique de pensée…

          • Déjà fait! il y a eu les pluies acides, la couches d’ozone, L’ozone tout court, le NO2, les particules fines ect…Il faut toujours avoir plusieurs fers au feux…

            • …et l’acidité des océans due au satanique CO2 qui tue les coreaux et amincit les coquillages …

            • Et la diminution du nombre d’insectes! Ca-tas-tro-phiiique! A cause des méchants produits chimiques (évident) et de la destruction des habitats (incontournable), bref des méchants humains.

          • N’oubliez pas les scientifiques, les nouveaux dieux puisqu’ils sont omniscients. Certes, à défaut de bien prédire les faits, ils savent trouver de jolies explications !

            • les chercheurs..on est un scientifique quand on reste dans le registre de la science.. si émettre des théorie et faire des hypothèses fait partie du dit registre…il faut aussi les vérifier avant de les considérer comme « vraies »…
              plausible ne veut pas dire vrai.

      • Vrai, mais ça n’a duré qu’un an, et c’était à postériori pour indemniser les agriculteurs.

      • L’impôt sécheresse était une excellente idée : au moins chaque contribuable a pu se souvenir que le gentil cadeau de M. Chirac aux agriculteurs, c’est EUX qui le payait. ca a laisser des mauvais souvenir et depuis on évite.
        Il devrait y avoir un impôt (ou, plutôt une majoration spécifique de l’impôt normal) à chaque fois que l’état a une nouvelle idée de dépense, ça serait pédagogique et très modérateur, je crois.

        • Surtout si les députés et sénateurs payent le triple…

        • oui…l’impôt sécheresse fut très bon dans la forme..

          • si il avait été volontaire..ça aurait été parfait.. une charité organisée par l’etat..

          • En effet, c’était aussi la dernière fois de l’histoire qu’un impôt exceptionnel n’était non seulement pas reconduit les années suivantes, mais encore qu’il était remboursé au contribuable ces années suivantes, sans que le déficit public n’en pâtisse (jusqu’à l’arrivée de la gauche au pouvoir).

      • Je me permets de rectifier: il s’agissaiut d’un prélèvement exceptionnel, donc pas un impôt, déclinable en trois versions:
        – abandon de la somme réclamée, comme une taxe
        – remboursable sur 10 années
        – conversion en titre d’Etat.
        Malgré ça, je dois dire que les cultivateurs de Cavaillon se sont étranglés de rire, car ils n’avaient jamais eu d’aussi bonne année de production, et les melons étaient délicieux, car privés d’eau.

  • …Qui rit quand on la chatouille

  • Quand j’avais 10 ans et que ma Grand-mère disiat qu’il n’y avait plus de saisons et que c’était normal « vu tout ce qu’ils envoient là-haut » je savais que c’était du « gagatisme », que l’époque moderne ne pouvait se permettre de récuser le progrès avec une telle mauvaise foi.
    Vous comprendrez l’invraisemblable régression que représente la version moderne et apocalyptique du « réchauffement cliaique ».

  • J’ai près de chez moi l’exemple de la forteresse de Salses construite en 1500 à l’époque de « Los Reyes » (Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille) pour interdire le Roussillon aux français qui lorgnent sur cette province aragonaise (catalane).

    http://pyreneescatalanes.free.fr/Thematiques/Batiments/Histoire/ChateauDeSalses.php – capable de résister aux canons à boulet de fer et pouvant héberger une garnison de 1200 soldats des tercios https://www.youtube.com/watch?v=iEV2d610A3o dont trois cent cavaliers.

    A l’époque, durant le cycle chaud précédant le cycle froid du XVII° à la fin du XIX°siècle début du XX°, le climat était plus chaud qu’aujourd’hui et donc la mer plus haute, la route qui permettait de passer de France en Espagne en longeant l’étang marin de Salses-Leucate passait à portée de canon et de mousquet de la forteresse.
    Ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui où une large bande de terre entre le fort et l’étang permit, un siècle et demi plus tard, aux troupes françaises de Louis XIV et Mazarin de passer devant la forteresse en l’ignorant pour ensuite assiéger Perpignan ( Perpinyà la fidelissima).
    Le climat n’a pas encore retrouvé les températures du XVI° siècle. L’étang de Salses n’est pas remonté jusqu’à son niveau de 1500

    C’est à partir de 1600 que le climat commença à refroidir pour atteindre les extrêmes de ce qui fut surnommé « le petit âge glaciaire » de la fin du règne de Louis XIV.
    C’est à partir de cette date que les glaciers alpins, inexistants et cantonnés dans leur cirque à haute altitude, commencèrent à descendre, détruisant alpages et hameaux (le lieu-dit « pré de Mme Carle » rappelle que ce qui est aujourd’hui un champ de moraines fut autrefois un pré appartenant à une certaine Mme Carle, veuve d’un membre du Parlement de Grenoble) et menaçant Chamonix où des processions furent organisée pour que le glacier arrête sa progression.
    La mer de glace, qui existe toujours, n’a toujours pas disparu, preuve que nous n’avons pas encore atteint les températures du XVI° siècle.

    Il y eut une période encore plus chaude que l’on appelle celle de « l’optimum médiéval » qui commença sous Charlemagne pour se terminer au début du XIV° siècle. C’est durant cette époque que la vigne poussait en Angleterre et que les vikings islandais découvraient le Groenland et le Labrador ‘(anse des meadows) où ils implantèrent des colonies.

  • Je me demandais comment nos climato-sceptiques allaient reagir a la nouvelle canicule.
    Un peu decu je dois le dire …
    Chercher une canicule d il y a 500 ans ou evidement on ne dispose d aucune mesure, c est petit joueur.
    J aurai plutot parié sur la secheresse de 1976 (celle ou giscard a leve un impot secheresse pour subventionner les electeurs de son allie le RPR)

    A un peu plus de 50 ans, c est ma 4eme canicule : 76 , 2003, 2018 et 2019. On peut quand meme voir que le rythme se rapproche

    • Manifestement, les canicules s’emballent !

    • Pour information
      1911: chaleur étouffante de début juillet jusqu’à la mi-septembre. Les 22 et 23 juillet, il fait plus de 35°C sur pratiquement tout le territoire, jusqu’à 38°C à Bordeaux, Châteaudun, Lyon et Besançon. En août, du 5 au 20 : on relève jusqu’à 37°C à Paris, 38°C à Lyon (comme dans la banlieue de Londres), 39°C à Toulouse. En septembre, du 6 au 9: 35°C à Brest, encore 36°C à Paris et 38°C à Toulouse.

      1921 Fin juin, il fait jusqu’à 39°C à Brive-la-Gaillarde, 37°C à Bordeaux et La Rochelle. La vague de chaleur atteint son maximum à la fin juillet : sur les trois quarts du territoire, il fait plus de 38°C, entre 40°C et 42°C à Vesoul, Besançon, Albertville, Bourg-en-Bresse et Moulins. Le 13 de ce mois a été relevée la plus chaude température en France (non officielle), à Bourg : 44,8°C. Début août, 34°C à Paris, 37°C à Saint-Étienne, 38°C à Marseille, 39°C à Nîmes.

      1923, chaleur précoce : 24 °C à Paris le 26 mars. Le 5 mai, il fait partout plus de 30°C, jusqu’à 37°C à Biarritz. Après un mois de juin frisquet, plus de 35°C sur presque tout le pays du 5 au 15 juillet avec 38°C à Rouen et plus de 40°C dans les Deux-Sèvres. Du 5 au 15 août, fortes chaleurs à nouveau, particulièrement le 8 et le 9. C’est à 8 kilomètres de Toulouse, à Saint-Simon, qu’est alors enregistré le record officiel de France (44,0 °C), valeur la plus élevée du XXe siècle, qui ne sera battu qu’en 2003 d’un dixième de degré (dans le Gard).

      1928 intenses vagues de chaleur première quinzaine de juillet, avec notamment, au milieu du mois, 36°C à Paris, 37°C à Lille, 38°C à Châteauroux, 40°C à Angoulême et 40,5°C à Fourvières ; le seconde, du 26 juillet au 12 août, avec des températures fréquemment supérieures à 35°C, 39°C à Bordeaux et Ajaccio, 40°C à Montélimar et Orange, 41°C à Angoulême.

      1947 Fin mai-début juin, les températures grimpent à 33°C à Paris, 35°C à Biarritz. Fin juin, il fait 38°C à Paris, Bordeaux et Reims, 40°C à Auxerre. Fin juillet-début août est une période intenable, particulièrement les 27 et 28 juillet: 40°C à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres et Paris. Début août, la température baisse à peine (encore 40°C dans le sud, 39°C à Angers et Poitiers, 38°C dans le centre du pays). La chaleur revient dans la seconde moitié du mois d’août, notamment du 14 au 20. Le 18, il fait 38°C à Tours, 37°C à Paris. L’été se prolonge au mois de septembre et, du 11 au 18, les températures diurnes dépassent 33°C à Paris.

    • D’ailleurs, la prochaine sera 2019,5, il faut bien continuer le rapprochement.
      Vous devriez relire aussi les commentaires qui précèdent, datant de la première publication de l’article, il y a des informations complémentaires intéressantes.
      Quant à « vos climato-sceptiques »… tout ce qu’ils disent, c’est de prendre du recul par rapport à ce qui nous est asséné dans la presse et par les politiques, que le fait que le « climat mondial » (si tant est que cette expression ait le moindre sens) change est normal, que ça a toujours été le cas, CO2 ou non. L’activité humaine a-t-elle une influence ? Peut-être. Uniquement le CO2 ? C’est une théorie, mais à ce jour elle n’est démontrée par aucun modèle – pour rappel, un modèle est valide s’il permet, avant de prévoir l’avenir, de rejouer le passé sur une assez longue période. À ce jour, aucun n’a réussi, donc prévoir le temps qu’il fera en 2050 à partir d’un « modèle » valide depuis 1980 mais qui échoue lamentablement pour 1976 (au hasard)… Donc demander à la population mondiale de se flageler par anticipation sur la base d’un tel modèle… il y a peut-être un problème, non ?

      • un modèle est valide s’il permet, avant de prévoir l’avenir, de rejouer le passé

        Même pas!
        C’est nécessaire certes mais insuffisant.
        On peut très bien concocter deux modèles contradictoires qui sont d’accord sur une collection de cas donnée et divergent sur d’autres cas. Il suffit d’avoir suffisamment de paramètres à disposition pour faire « coller » ce qu’on veut.

    • Si vous avez l’occasion d’aller à Londres, allez au musée d’histoire naturelle où ils présentent une chronologie des tendances de températures sur Terre et ses cycles… (donc fait par des scientifiques hein) Et vous comprendrez peut être mieux le pourquoi des questions des climatosceptiques (terme erroné, car plutôt climatoréalistes, mais moins péjoratif pour nos medias et nos verts) : nous sommes dans un plus haut.

    • @ CDG
      Et alors? Qu’il fasse chaud l’été vous étonne? Ce que le livre de Ladurie nous apprend est l’extrême imprévisibilité du climat. La période de canicules de 1540, fut suivie un siècle plus tard par une période de grand froid.
      Et fichez donc la paix au climato-réalistes, qui ne nient pas le réchauffement, mais ne piquent pas de crise d’hystérie à chaque changement de météo!
      Essayer de comprendre ce qu’écrit Ladurie au lieu de vous obstiner dans votre paranoïa.

    • « Je me demandais comment nos climato-sceptiques allaient reagir a la nouvelle canicule.
      Un peu decu je dois le dire … »
      Votre modèle n’a pas marché ?

    • ben ..en effet la temperature moyenne en France semble bel et bien avoir augmenté..

      la probabilité de canicule , dont la définition est arbitraire est donc plus importante…

      cela n’est pas vraiment nié , il fait plus chaud…
      retour à la case départ pourquoi?
      une remarque les modèles ne sont pas bons localement.. bons désolé je me reprends .plus exactement, les modèles ne sont en général pas en accord sur des prévisions locales çà quelques exception près..

      ce qui fait que quand on regarde l’évolution d’un climat local on ne sait pas quoi en penser..même si on admet la validité globale des modèles..

      il y a d’ailleurs un curieux sous entendu d’ailleurs des modèles qui convergent le font vers la vérité…chose que je comprends mal..

      d’ailleurs si vous prêtez bien l’oreille vos entendez souvent certains modèles prévoient ça..
      en effet…et d’autres autre choses..

    • @cdg
      Vous êtes pitoyable! Des canicules il y en a toujours eu et c’est imputable à la météo, pas au climat. Cela dépend uniquement de la position de l’anticyclone des Açores. S’il est au sud il nous envoie l’air chaud du Sahara. Au nord, l’air froid de l’Arctique. Et une plus grande fréquence ne veut rien dire, juste un concours de circonstances.
      Mon dieu c’est horrible, l’été il fait chaud. Vous me faites bien rire avec votre crédulité!

  • Dans les années 70-90, avant que les alarmistes inféodés aux thèses hypothétiques et non prouvées du GIEC ne viennent pour nous effrayer à propos de tout et n’importe quoi, il était normal qu’il y ait, dès le mois de juin, des pics de chaleur et des canicules en France, notamment dans le Sud et l’Est. Chacun savait gérer ces périodes chaudes, et, ô joie, aucun alarmiste, aucun média ne venait nous expliquer fort savamment que c’était une preuve de plus d’un réchauffement climatique aussi cataclysmique qu’épouvantable. C’était le temps de la raison et du bon sens, temps égaré dans l’obscurantisme de la Bien Pensance

  • ) Une canicule en France ne signifie rien au niveau mondial. Elle ne provient évidemment pas du terrible réchauffement global de +0,7°C en 130 ans, d’autant qu’il n’y en a plus depuis près de 20 ans, mais des échanges dynamiques d’air et d’énergie. Des vents chauds provenant des basses latitudes expliquent parfaitement un pic de chaleur ou une canicule, et ni le RCA (qui n’existe plus) ni le méchant CO2 n’y sont pour quelque chose.

    • Oui d’ailleurs au niveau mondial, il n’y a eu récemment ni sécheresse ni canicule en Australie ou en Inde

      • @Md
        Bonsoir,
        Ah ? Parce que ce sont des contrées au climat tempéré ?
        Sur ma carte du monde, l’Inde est traversée le tropique du Cancer en son tiers Nord et sa pointe Sud est très proche de l’équateur.
        L’Austalie est coupée en deux par le tropique du Capricorne. Sa pointe Nord est à mi-distance de l’équateur.
        Et d’ailleurs, antérieurement, ces deux pays n’ont jamais connu ni sècheresse, ni canicule, n’est-ce pas ?

  • Surtout la canicule de 2003 enfin bon… toujours dans ce négationnisme ultra caractéristique de la droite

    • Ce qui caractérise la gauche c’est son ignorance crasse, sa bêtise, son intolérance et sa vilenie, que votre phrase prouve une fois de plus! Comme s’il n’y avait jamais eu de canicule sur terre auparavant. Si vous saviez lire cet article aurait dû vous l’apprendre. Mais vous préférez rester stupide et insulter les autres!

      • « vous préférez rester stupide et insulter les autres! »

        Elle me plaît celle-là, vous me permettez de la garder pour ma collection?

  • Le CO2 est à la végétation ce que le Krill est aux baleines.

    Plus de Krill, plus de baleines, plus de baleines, moins de Krill;

    Plus de CO2, plus de végétation, plus de végétation, moins de CO2…

    La nature est simple, si on n’y met point les pattes !

    • J’oubliais :

      Plus de gruyère, plus de trous
      plus de trous, moins de gruyère, donc
      plus de gruyère, moins de gruyère…

      • Il n’y a pas de trous dans le Gruyère 🙂

        Si vous achetez un morceau de Gruyère et qu’il y a des trous, c’est de l’Emmental. Même pays mais autre région 😉

        • vous avez raison, mais trop long a écrire…

          Et pourtant le gruyère (suisse, de comté ou de savoie) n’a perdu ses rares trous qu’il y a quelques décennies avec la filtration plus fine du lait, qui a éliminé les petits résidus végétaux autour desquels se formaient les poches gazeuses.

          Je me rappelle la pub dite par P.Bellemare pendant ses ‘histoires extraordinaires’ à la radio:

          « Le gruyère de comté, moins de trous, plus de gout ! »

          On appelait encore le comté ‘gruyère de comté’.

      • Plus de lait, plus de gruyère, plus de trous, moins de gruyère…

    • Très juste!
      Moins de CO2, moins de phytoplancton, moins de plancton, moins de poisons et moins d’Oxygène.
      CO2 = 1 atome de Carbone et 2 atomes d’Oxygène.
      La flore absorbe le Carbone et libère l’Oxygène, ce qui nous permet de respirer.
      Dans la composition de l’atmosphère le CO2 ne représente QUE 0,04% alors que le gaz rare l’Argon est à 0,9%.
      Les réchauffistes qui se targuent d’esprit scientifique devrait combler leur ignorance crasse en retournant à l’école apprendre les bases essentielles!

      • On n’apprend rien a l’ecole depuis fort longtemps d’ailleurs son but n’est pas de faire de vous des gens independants a l’intelligence developpee mais des gens adaptes a la societe telle quelle est souhaitee par nos elus auto proclames, une societe servile ou le peuple et aux services de l’elite…comme quoi rien n’a change depuis .,.. Jules César ou Jésus Christ ou …..depuis que l’histoire existe

  • Et aucun de ces faux scientifiques qui accusent l’homme ne s’est donné la peine de lire ses ouvrages qui prouvent à quel point le climat est instable et que c’est le refroidissement qui est dangereux.

    • La majorite de la population est a l’abri des changements climatiques severes comme une glaciation . Cela ne concerne que le nord , en gros l’europe le canada ,ils migreront comme cela c’est toujours passe .

      • @reactitude
        Bonsoir,
        « ils migreront comme cela c’est toujours passé . »
        Et quid des migrants actuels qui font le trajet opposé ?

  • Pour la curiosité de chacun, la traduction d’un article paru dans « Newsweek » en 1975:
    LE MONDE SE REFROIDIT
    (Article Newsweek du 28 avril 1975)

    Il y a des signes de mauvais augure que les caractéristiques du climat de la Terre ont commencé à changer de manière intense et que de ces changements va résulter un déclin drastique de la production agricole avec de sérieuses conséquences pour la plupart des nations du Monde.La chute de la production de nourriture pourrait commencer très bientôt, peut-être dans seulement dix ans.
    Les régions promises à subir cet impact sont les pays à forte production de céréales du Canada et de l’Union soviétique au Nord, de même que nombre des pays marginalement autosuffisants dans les zones tropicales tels que des parties de l’Inde, du Pakistan ; du Bangla Desh, Indochine et Indonésie, où la saison de pousse est dépendante des pluies apportées par la mousson.
    Les preuves qui viennent soutenir les prévisions de cette thèse ont maintenant commencé à s’accumuler si massivement que les météorologistes sont fortement poussés à s’intéresser à cela.
    En Angleterre, les agriculteurs ont vu leur saison de pousse diminuer d’environ deux semaines depuis 1950 avec pour résultat une perte dans la production de grains d’un total de 100 000 tonnes annuellement.

    Pendant la même période, les températures autour de l’équateur ont monté d’une fraction de degré- une fraction qui dans quelques zones peut signifier de sècheresse et désolation.
    En avril dernier, dans la période la plus dévastatrice des tornades jamais enregistrée, 148 tornades ont tué plus de 300 personnes et causé plus d’un demi-milliard de dollars de dégats dans treize états des Etats-Unis.

    La tendance
    Pour les scientifiques, ces incidents apparemment disparates représentent les signes avant-coureurs de changements fondamentaux dans le climat du Monde. Le fait central est qu’après trois-quart de siècle de douces conditions le climat de la Terre semble se refroidir.
    Les météorologues ne sont pas d’accord sur la cause et l’extension de la tendance au refroidissement, aussi bien que l’impact local des conditions climatiques, mais ils sont unanimes à prévoir que cette tendance à la réduction de la production agricole pour le reste du siècle. Si le changement est aussi profond que quelques pessimistes le craignent, les famines qui en résulteront seront catastrophiques.
    « Un changement majeur du climat devrait forcer à des ajustements économiques et sociaux à l’échelle mondiale, souligne un récent rapport de l’Académie nationale des sciences (USA), parce que les structures globales de la production alimentaire et de la population qui ont évolué dépendent implicitement du climat du présent siècle ».
    Une étude terminée l’an passé par le Dr Murray Mitchell de l’Administration nationale des Océans et de l’Atmosphère révèle que la chute d’un demi-degré de la moyenne des températures au sol de l’Hémisphère Nord entre 1945 et 1968. Selon George Kukla de l’Université de Colombia les photos satellites montrent un soudain et vaste accroissement de la couverture neigeuse dans l’hémisphère Nord pendant l’hiver 1971-72. et une étude présentée le mois dernier par deux scientifiques de la NOAA note que la quantité du rayonnement solaire atteignant le sol des Etats-Unis a diminué de 1,3% entre 1964 et 1972.
    Les relativement peu importants changements de températures et de soleil paraissent être de peu d’importance. Reid Bryon de l’Université du Wisconsin souligne que la températures de la Terre au moment du « Grand Age glaciaire » était de seulement sept degrés plus basse que pendant les périodes les plus chaudes et que la présente baisse a placé la planète a environ le sixième du chemin vers la moyenne de l’ Age glaciaire.
    D’un autre point de vue, le refroidissement est un retour vers le « Petit Age glaciaire » qui a apporté de rudes hivers en Europe et en Amérique du Nord entre 1600 et 1900 années durant lesquelles la Tamise était si fortement gelée que les Londoniens rôtissaient des boeufs sur la glace et que des « bateaux sur patins  » (iceboats) faisaient voile sur l’Hudson gelé aussi loin vers le Sud que New York.
    Les causes exactes des débuts des « Grand et Petit Age glaciaire » demeurent un mystère. « Nos connaissances des mécanismes de changement climatiques sont au moins aussi fragmentaires que nos informations, conclut le rapport de l’Académie des Sciences (USA), non seulement les questions scientifiques de base sont largement sans réponse, mais dans de nombreux cas nous n’en savons encore pas assez pour poser les questions clés. »

    Extrêmes
    Les météorologistes pensent qu’ils peuvent, à cout terme, prévoir le retour à la normale du dernier siècle. Ils conviennent de noter que la légère chute de la températures globale est causée par un très grand nombre de centres de pression dans la haute atmosphère ; ils brisent le flux régulier des vents d’Ouest (westerlies) sur la zone tempérée. La stagnation de l’air qui résulte de cela provoque une augmentation des phénomènes extrêmes dans les climats locaux tels que sécheresse, inondations, longues périodes sèches, longues gelées, des retards dans les moussons et même, dans certains cas des élévations locales de la température. Tout cela a un impact direct sur les productions alimentaires.
    « Le système mondial de production de nourriture, prévient le Dr James McGuigg du Centre de la NOAA pour l’évolution du climat et de l’environnement, est beaucoup plus sensible aux variations climatiques qu’il ne l’était il y a cinq ans. »
    En outre, la croissance de la population mondiale et la création de nouvelles frontières nationales rend impossible pour les populations affamées de migrer depuis leurs champs dévastés, comme ils le faisaient lors des famines du passé.
    Les climatologues sont pessimistes sur leur capacité des dirigeants politiques à prendre quelque action positive que ce soit pour compenser le changement climatique et même d’en atténuer les effets. Ils considèrent que certaines des mesures les plus spectaculaires proposées, telle celle qui consisterait à faire fondre la calotte glaciaire en la recouvrant d’une couche de suie noire ou à détourner le cours des rivières arctiques créeraient des problèmes beaucoup plus grands que ceux qu’ils veulent résoudre.
    Et même les scientifiques voient peu de signes que les gouvernements de partout sont prêts à prendre de simples mesures de stockage de nourriture ou d’introduire la variable de l’incertitude climatiques dans les prévisions économiques pour le ravitaillement futur en nourriture. Le plus long sera les délais de planification nécessaires et la grande difficulté qu’ils auront à trouver comment faire face au changement climatique, une fois que les résultats seront conformes à une horrible réalité.

    • Comme quoi prevoir le temps ou le climat futur est …totalement impossible comme il est impossible d’imaginer notre futur ,tout le monde essaie et tout le monde se trompe ,le futur n’est jamais celui que l’on decide .

      • on ne peut pas dire ça mais normalement ça devrait inciter à la modestie..
        surtout quand ce sont les m^mes types qui « prédisent »..

    • @Harry Kauver
      Bonsoir,
      Merci d’avoir déterré cet article fascinant.

  • Je me suis aussi interrogée sur le recul des glaciers. Et je suis tombé sur cette étude d’un éminent glaciologue, qui a étudié le plus grand glacier de Suisse sur les derniers 2500 ans . https://books.openedition.org/irdeditions/9983?lang=fr
    Les chercheurs se sont aperçu qu’il n’a cessé de croître et décroître, et qu’il a été parfois plus petit qu’aujourd’hui.
    Je vous invite à lire cette étude, vous en dormirez plus sereinement !!
    Extrait : « Avant l’An Mil, on sait, grâce aux arbres poussant aux abords du glacier – mélèzes et arolles, tour à tour en pleine expansion lors des périodes de retrait, puis bousculés et brisés lors des phases d’avancée – que le glacier avait déjà connu de forts soubresauts. Il y a 2 900 ans par exemple, des mélèzes poussaient en rive droite vers 2 200 m au bord d’un glacier encore plus réduit que de nos jours. Ces arbres furent détruits lors d’une avancée qui dura environ 300 ans et qui culmina entre 600 et 500 avant J.-C. Le glacier connut ensuite une forte contraction au tout début de notre ère, à l’apogée de la période romaine, entre 300 avant J.-C. et 150 après J.-C. Plus les données s’accumulent sur ce « Petit Optimum Romain », plus on s’aperçoit que les glaciers des Alpes, et c’est le cas d’Aletsch, s’étendaient sur des surface plus réduites que de nos jours « .

  • Nos fameuses canicules.. enfin , aujourd’hui , juin 2019, canicule, toujours un pull sur le dos et chauffage dans la salle de bain , pas de chance , je suis en france, dans le sud ..ouest…

  • Du bavardage vide de contenu; ça ne vaut RIEN.
    A l’époque on ignorait les degrés celsius et les thermomètres en général; on ignore donc aujourd’hui ce qu’ils appelaient « fortes chaleurs ».
    Personne ne peut exclure qu’ils considéraient 30° comme fortes chaleurs.
    Invérifiable et sans intérêt.

    • il n’y avait pas eu des actes de cannibalisme dans un village soumis à une vague de chaleur, ?

      c’est du sérieux, faut pas rigoler avec ça

      suite à la canicule de 2003 certains élus avaient fait provision de réserves de bouteilles d’eaux.
      Comme elles n’ont pas été utilisées depuis, c’est le moment
      comment ça , ce sont des bouteilles en plastique, que c’est encore plus dangereux que 50°?
      on est foutu

  • @ la petite bête
    J’avais déjà eu l’occasion de lire certains éléments que vous rappelez sur l’année 1947, j’en ai également eu des témoignages vivants par mes parents (oui, j’ai bientôt 69 balais…), mais pourriez vous nous dire quelle est votre source, surtout pour les années 1911, 1921, 23 et 28? Merci d’avance.

  • Je cite « En 1556, la vendange a lieu le 1er septembre tant l’été a été brûlant ! »
    C’est la date chaque année depuis les années 2000….

  • Les modèles mathématiques climatiques n’ont pas été plus capables de prédire les évolutions du climat que les modèles sismiques n’ont été capables de prévoir les tremblements de terre.
    Ce qui est effrayant avec le climat c’est la manipulation politique mondiale orchestrée à l’occasion de la publication de ces modèles.
    Les tremblements de terre ne sont pas encore attribués à l’activité humaine ? Patience ca viendra !!!

    • Euh, si, une a essayé. la bête du Poitou. Ah, les pauvres poitevins…

      • mais c’est très sérieux, et avec votre pognon

        https://wwz.ifremer.fr/Actualites-et-Agenda/Toutes-les-actualites/Les-plus-grands-experts-de-l-ocean-presentent-leurs-recommandations-a-l-intention-des-gouvernements

        Les caractéristiques, la probabilité et les impacts des phénomènes extrêmes et des géorisques liés au climat (par exemple, les vagues de chaleur en mer, les séismes météorologiques et sous-marins, les glissements de terrain, les éruptions volcaniques et les tsunamis qui leur sont associés) et la façon dont ils pourraient changer sous l’effet des changements climatiques

        elle est pas belle la vie… de chercheur

        • @Joeletaxi
          Bonsoir,
          Un certain F. Hollande n’avait-il pas déclaré que les tsunamis étaient dûs au réchauffement climatique ?

        • Imaginez surtout les perspectives de carrière du chercheur qui déclarera et appuiera que ces géorisques ne résultent en rien de facteurs climatiques…

          • tout est dans le « résulter » et la prétention à déterminer la PART de causalité… il m’apparaît assez plausible que la fonte des glaces par exemple peut avoir un impact sur la sismologie..

            pour un tsunami…vous avez des glissements de terrains qui peuvent être accélérés par des modifications climatiques..

            on ne peut pas rejeter qualitativement, sauf que le qualitatif n’aide pas vraiment de façon pratique..

            • En effet. Dans la pratique, et comme il s’agit d’événements rares (du moins en ce qui concerne ceux qui ont des conséquences non-négligeables), on ne saura pas distinguer les éventuels effets climatiques par rapport à la pure variabilité aléatoire, laquelle est a priori déjà estimée au mieux de ce qu’on peut faire grâce à l’histoire des observations. Histoire qui prend en compte, justement, des épisodes tout à fait comparables à ceux que nous vivons aujourd’hui.
              Mais dans l’inconscient populaire et dans celui de nos dirigeants, la réduction de l’aléa au profit de causalités identifiées est souhaitable, non pas par principe et pour réduire les risques, mais pour augmenter les probabilités des catastrophes à prendre en compte dans les règlements : un contresens complet, puisqu’une analyse de risques correcte aura classé comme aléatoires des causes devenues identifiables, mais les aura néanmoins pleinement prises en compte dans les calculs de sécurité.

  • J’ai du mal à comprendre tous les arguments
    Y a-t-il ou non une augmentation du CO2 (puisqu’on nous dite que les carottages sont erronés ou falsifiés par le GIEC)
    Ou bien l’augmentation du CO2 suit elle le rechauffement ?
    Ou bien n’y a t-il pas de réchauffement du tout ?
    Ou bien il y a un réchauffement mais c’est normal le climat a toujours changé ?
    Etc….
    Ce qui rend la discussion difficile avec les papys climatonégationnistes de ce forum c’est qu’ils n’hésitent pas à employer des arguments qui se contredisent entre eux…..

    • Tandis que l’unanimité des jeunesses réchauffistes un peu dures de la comprenette, ça c’est un argument !

      • On sait que les jeunes ne maîtrisent pas la lecture de nos jours et sont d’une ignorance crasse. Il en apporte la preuve, n’ayant rien compris à ce qui est pourtant clair. Il n’y a jamais eu de climat stable sur Terre depuis sa formation. Encore un qui a perdu son temps à l’école, où il n’a rien appris sur l’histoire de notre planète!

    • Ils ne se contredisent pas du tout, c’est vous qui décrétez cela pour nier leurs nombreux arguments, lesquels vont tous dans le même sens! Réchauffement de 0,7° normal suivant le refroidissement du Petit âge glaciaire. Puisque le climat n’a JAMAIS été stable! Le période glaciaire vous ne connaissez pas? Lire l’article est trop pour vous ou vous ne savez pas lire? Ils ne sont pas négationnistes mais réalistes, comparé à vos délires!

    • Les réchauffistes et les « négationnistes » sont comme tout le monde, ils croient ce qui les arrange et nient ce qui les dérange et ils font du cherry-picking pour conforter leur préférence.

      A part quelques trouble-fêtes qui le font remarquer en pointant les bévues des uns et des autres et se font vilipender par les deux camps.

    • N’y aurait il pas aussi, par hasard, quelques climatohysteriques ? Vous peut etre ?
      Est il possible d’essayer de discuter et d’argumenter sans etre traité de « négationniste » terme qui fait référence (intentionnellement) au négationnisme de la shoah et qui en dit long sur les intentions de ceux qui l’emploie ? Mais comprenez vous seulement la signification des mots que vous employez ?

    • On observe un augmentation du taux de CO2 atmosphérique..

      y a t il un réchauffement..bonne question.. il faut commencer par préciser réchauffement de quoi..

      je ne crois pas qu’on vous dise que les mesure du taux de CO2 des glaces est falsifié…je crois que d’aucuns aimeraient voir plusieurs mesures indépendantes et non juste une mesure déduite du taux présent dans la glace maintenant..ça n’a rien de trivial..toute personne raisonnable doit demander pourquoi on peut assimiler les deux trucs..

      en fait le jeunot, ce qui se passe est que vous avez des poulets qui ne sont pas du jour et qui on vu une chose on leur présente d’une part des convictions et de l’autre des ensemble de modèles comme des vérités…et ça ils savent que c’est malhonnête intellectuellement..aussi ils deviennent suspicieux de tout…

      et je vais vous dire un truc…je ne fais PLUS confiance aux climatologues…point barre une science politisée et partisane où une théorie est défendue et non torturée..
      c’est con hein, mais quand une discipline entière a de rare exception adopte une attitude équivoque , je ne les crois plus du tout…et e problème est alors que l’on doit passer du temps à tout vérifier…et on a autre chose à faire..

      mais je le répète, ils ont pris et continuent à prendre les gens pour des cons.. et ne sortent de leur sommeil que pour critiquer les sceptiques pas al gore et son tissu de connerie.. je réfère douter que de croire des gens qui ont donné des preuves de malhonnêteté intellectuelle à de nombreuses reprises, ben tiens j’ai vu jouzel aujourd’hui s’exprimer sur la canicule…

      dans la science moderne l’incertitude est souvent cachée…

      • C’est tout à fait raisonnable.L’ennui réside dans un fait connu mais délaissé: la pollution, contre laquelle on ne luttera jamais assez. Et là, au moins, le quantification est réaliste. En second lieu, la surpopulation: on l’évoque ça et là, mais la conscience que le remède n’est pas très compliqué mais horriblement dangereux à manipuler refroidit les vélléités et on retombe alors dans les conflits politiques.

        • La population n’est pas un problème, elle ne l’est que pour les fanatiques écolos comme Ehrlich et compagnie pour qui l’homme est nuisible pour la planète et qu’il faut donc l’éradiquer. La Terre peut facilement nourrir 10 milliards de personne. Or les dernières projections de l’ONU prévoient 8,9 milliards avant que la courbe s’inverse vers la diminution. La surface des terres cultivées diminue alors que la production augmente grâce au progrès scientifique. Nous avons donc une surface énorme qui pourrait être remise en culture selon les besoins. C’est encore un point sur lequel les écolos mentent.

  • Je trouve cet article reposant de même que la multitude de commentaires aussi pertinents les uns que les autres
    L’hystérie qui enveloppe les tenants du changement climatique dus à l’homme sont à leur paroxysme
    Hollande le bienheureux en fut un exemple malheureux

  • Courage avant, vous étiez Climatoseptique maintenant climatoréaliste de vraie girouette.

    • C’est mieux que d’être climatocrétin comme les ignares qui suivent aveuglément les élucubrations des écolos-gauchistes, dont le but est de détruire le capitalisme et la démocratie pour imposer une dictature totalitaire! Voir le pitoyable Aurélien Barrau.

    • « Climatosceptique » est un terme péjoratif inventé pour brûler en place publique les scientifiques qui ne se pliaient pas au dogme de l’église catastrophiste.
      En réalité ils ont toujours été du bon côté de la science dont le doute est une composante essentiel. En 2020 les données officielles utilisées par le GIEC montrent que les mesures s’écartent résolument des modèles CMIP5: la théorie est fausse.
      .
      « C’est un mensonge éhonté colporté par les médias que de faire croire qu’il n’y aurait qu’une frange marginale de scientifiques sceptiques sur l’origine humaine du réchauffement climatique. » – Stanley Goldenberg, météorologue à la division de recherche sur les ouragans de la NOAA, ex-directeur au National Hurricane Center.
      .
      « la nature dysfonctionnelle des sciences du climat n’est pas autre chose qu’un scandale. La science est trop importante pour nos sociétés pour être pervertie comme elle l’a été par la communauté des sciences du climat. L’establishment du changement climatique a activement supprimé les résultats de chercheurs qui ne se plient pas au dogme du GIEC. » – Hans Jelbring, climatologie suédois, de l’Unité Paléogéophysique et de Géodynamique de l’Université de Stockholm.
      .
      .
      N’oubliez pas vos 5 « je vous salue Greta », la sainte qui peut carrément voir le Co2.

  • Articles et commentaires de très bonne qualité, choses assez rare dans le paysage journalo-désertique actuel…

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Par Antoine-Baptiste Filippi[1. Antoine-Baptiste Filippi est chercheur au Labiana, CNRS- LISA ; CNRS-ISTA, laboratoire de philologie du politique. Auteur de La Corse, terre de droit ou Essai sur le libéralisme latin (Mimésis philosophie, Prix Morris Ghezzi 2019). Co-auteur de l’ouvrage Napoléon, le politique, la puissance, la grandeur (édition Giovanangeli / l’Artilleur), à paraître en juin.].

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