Affaire Huawei : la mesure de sécurité de Trump est-elle justifiée ?

Est-ce vraiment légitime de bannir Huawei ?

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Donald Trump By: Matt Johnson - CC BY 2.0

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Affaire Huawei : la mesure de sécurité de Trump est-elle justifiée ?

Publié le 18 juin 2019
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Par Théophile Gacogne.

Au cœur de l’actualité, Huawei, géant chinois de la téléphonie, a été récemment placé sur liste noire aux États-Unis depuis le dernier décret de Donald Trump. Et avec le déploiement de la 5G, rien ne s’arrange, au contraire, la polémique s’intensifie !

Huawei est le leader incontesté des réseaux de télécommunication, son avancée technologique sur le réseau 5G est estimée à deux années d’avance. Son exclusion des États-Unis mais aussi du Japon, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande ainsi que du Canada ne fait que ralentir l’expansion de la 5G et engendrer des impacts économiques négatifs de taille.

Alors la mesure de Trump est-elle vraiment justifiée ? Est-ce un geste stratégique dans la guerre commerciale opposant la Chine et les États-Unis de mettre Huawei dans la balance ? Quelle est la réponse et la stratégie de Huawei pour contrer ces attaques ?

Est-ce vraiment légitime de bannir Huawei ?

Afin de répondre à cette question, un rappel des fait est nécessaire. Cela a débuté avec les liens supposés entre Huawei et le Parti Communiste Chinois (PCC) mais aussi la crainte de l’espionnage, déjà le cas avec Obama en 2012.

Ces soupçons ainsi que l’affaire Huawei – Iran ont largement dégradé les relations commerciales entre les deux pays, engendrant une inculpation d’Huawei en janvier dernier, mais aussi une interdiction de vendre, acheter et collaborer avec des entreprises américaines. Tous les contrats doivent être rompus avant août 2019.

Les liens entre Huawei et le PCC

Il suffit d’observer l’organigramme du groupe Huawei afin de comprendre les relations des dirigeants avec le Parti Communiste Chinois. Meng Wanzhou, la directrice financière qui a été inculpée et arrêtée au Canada en décembre 2018, n’est autre que la fille de Ren Zhengfei, fondateur et président-directeur général d’Huawei Technologies et ancien membre de l’armée populaire de la libération chinoise. Il est aussi un ancien gouverneur adjoint, membre du Parti Communiste Chinois, fidèle et proche de Jiang Zemin : ancien secrétaire général du PCC et président de la République populaire de Chine entre 1993 et 2003.

D’un autre côté, l’une des femmes les plus puissantes au monde, Sun Yafang, présidente de la société Huawei et ingénieure chinoise reconnue, a travaillé et collaboré étroitement avec l’agence de renseignements chinois : The Ministry of State Security (MSS).

Enfin, le groupe Huawei a aussi aidé le PCC dans la construction du grand Firewall de Chine. Ce projet de bouclier doré permet de surveiller, contrôler, filtrer et censurer Internet. Un projet qui a débuté en 1998 sous les ordres du fils de Jiang Zemin.

Crainte d’espionnage des USA

Soupçonné d’espionnage, Huawei a été interdit de collaboration avec les entreprises américaines et notamment le géant américain Google. Le géant chinois a été exclu du projet de déploiement de la 5G sur le sol américain. Trump dénonce le fait que Huawei aurait eu accès aux multiples données contenues dans les appareils connectés du réseau, car même s’il est possible de crypter son téléphone et d’autres objets, tout ne peut pas être bloqué.

Ce qu’il faut savoir, c’est que la loi chinoise exige de ses entreprises une aide technologique auprès du ministère de la Sécurité d’État si le besoin s’en fait sentir. De ce fait, le gouvernement chinois pourrait très bien demander l’accès à ces données collectées à n’importe quel moment.

Les Américains le savent et l’ont déjà fait. En effet, la Chine n’est pas le seul pays à utiliser ses grandes firmes privées pour l’espionnage. L’exemple parfait est celui de la collaboration entre l’agence américaine de renseignements et Apple pour espionner le portable d’Angela Merkel en 2013.

Les 23 chefs d’accusations

Comme si les suspicions d’espionnage ne suffisaient pas, l’affaire Huawei a pris de l’ampleur avec l’inculpation fin janvier de Meng Wanzhou sa directrice financière, à Vancouver au Canada par la justice américaine.

Au total, 23 chefs d’accusation ont été retenus contre elle et le géant chinois. Les Américains accusent ce dernier d’avoir brisé l’embargo iranien et utilisé une société à Hong Kong afin de vendre à l’Iran des équipements de télécommunications fabriqués aux États-Unis. Trump n’en démord pas, et vu son acharnement, cette affaire Huawei-Iran n’est très probablement que le début.

Le décret du 15 mai

Ce mercredi 15 mai, Donald Trump a signé un décret qui interdit aux entreprises américaines de télécommunications de travailler avec des entreprises jugées à risque, et Huawei a été bien entendu placée dans la liste noire et classée au sommet de ces entreprises, tout comme ZTE, lui aussi soupçonné d’espionnage et de collaboration avec le PCC.

Suite au décret, un délai de 90 jours a été donné par les Américains afin que les firmes cessent toute collaboration avec les entreprises à risque. Par cette interdiction de collaboration, Washington interdit donc aux entreprises américaines de collaborer et partager leur savoir-faire avec Huawei, et ce à partir de août 2019.

5G : la seule raison de la guerre sino-américaine ?

Outre l’espionnage supposé pour le PPC, la raison principale serait évidemment le développement de la 5G. En effet, la Chine a pris de l’avance concernant cette technologie, et dans un monde où tous nos téléphones, objets, voitures seront connectés en permanence grâce à la 5G, il s’agit d’un paramètre déterminant pour devenir le leader mondial.

Bien sûr, Donald Trump ne peut pas accepter de se savoir dépassé par la Chine en matière d’innovation et technologie, mais aussi sur tous les fronts, comme l’annonce sa campagne électorale pour 2020. En effet, Trump base sa campagne sur sa politique commerciale et la promotion de l’Amérique comme leader incontesté. Il est donc important qu’il montre qu’il n’a pas peur de la Chine et de sa puissance commerciale, mais aussi qu’il peut l’attaquer et remporter des marchés.

L’or de demain sera l’intelligence artificielle et la 5G définitive ; l’enjeu est énorme et le décret de Trump va fortement favoriser les entreprises américaines comme Facebook et Google dans la course technologique. En effet, en signant ce décret, le président américain souhaite faire cesser l’influence technologique de la Chine et l’empêcher de devenir numéro 1 mondial. De ce fait, Huawei, le fleuron national proche du pouvoir chinois, est l’entreprise high-tech la plus avancée pour développer et déployer la 5G, ce qui en fait la cible idéale.

Les firmes technologiques américaines peuvent perdre gros

Les entreprises américaines risquent de perdre très gros suite à ce décret, et certaines grosses firmes comme Broadcom, Skyworks, Intel ou encore Texas Instruments en voient directement les conséquences.

Par exemple, Skyworks a dû cesser de fournir le géant chinois Huawei et a vu sa cote en bourse baisser de 12 % depuis le début de l’affaire. Quant à Qualcomm et Qorvo, ils ont eux aussi arrêté de livrer les commandes de processeurs à Huawei. Cet arrêt de livraison leur coûte gros, puisqu’elles représentaient, chez Qorvo, 50 % de sa production.

Afin de pallier en partie ces pertes et prévoir de nouvelles stratégies, Russell Vought, le chef du budget de la Maison blanche a annoncé vouloir donner un délai supplémentaire à l’exécution de ce décret. En effet, ce dernier devait interdire toutes les entreprises américaines de travailler avec le groupe chinois, les contrats devaient être rompus avant août 2019. Ce délai étant cependant jugé trop court, le chef du budget souhaite repoussée l’échéance à 2022.

Négociation sino-américaine : la pression sur Huawei ?

De son côté, Donald Trump a aussi annoncé ces derniers jours qu’il pourrait alléger les sanctions à l’encontre d’Huawei si ces négociations progressent avec la Chine. En effet, les USA avaient déjà pu constater par le passé que le groupe Huawei a un certain poids lors des négociations.

Néanmoins, le président américain a dernièrement monté le taux des taxes d’importation de produits électronique de 10 à 25 % sur les 200 milliards de dollars d’exportation chinoise, alors que va-t-il se passer lors des prochaines négociations ? Dans tous les cas, il est certain que les Présidents américain et chinois devront se rencontrer lors du G20 se déroulant du 28 au 29 juin 2019 au Japon, ce qui mènera forcément à de nouvelles discussions.

Le risque pour les opérateurs européens de télécommunications

L’Europe a du mal à trouver sa place dans cette guerre commerciale qui oppose les deux premières puissances mondiales. Cependant, si Huawei et d’autres grands groupes chinois étaient bannis du projet de 5G en Europe, les pertes seraient faramineuses. En effet, le montant est estimé à 55 milliards d’euros de pertes et presque deux ans de retard sur le déploiement du réseau, la faute à une Europe qui ne joue plus dans la même cour que les géants des télécommunications comme Google, Apple et Huawei.

Bill Gates avait prédit qu’il serait possible d’avoir un monde avec deux Internets. Serait-il alors possible qu’il s’agisse d’un système américain et d’un système chinois ?

Auparavant, le finlandais Nokia, le Français Alcatel et le suédois Éricsson étaient au même niveau technologique que les géants d’aujourd’hui. Il y a un peu moins de 20 ans, Huawei pesait 20 milliards de chiffre d’affaires, tandis qu’Alcatel le français, à la même, époque engrangeait 15 milliards.

Aujourd’hui l’Europe est spectatrice et n’a même plus son mot à dire dans cette guerre technologique entre les deux premières puissances mondiales. Elle pourrait donc être amenée à devoir choisir entre le système américain ou chinois. Pour le moment, la dépendance est trop forte pour écarter Huawei du déploiement de la 5G sur le continent.

Vodafone et Huawei : la 5G bientôt en Espagne

Après avoir lancé un boycott et arrêter de s’approvisionner auprès d’Huawei pour les téléphones 5G au Royaume-Uni en mai 2019, Vodafone vient d’annoncer avoir signé un nouveau projet en Espagne. Une collaboration avec Éricsson et Huawei est prévue pour implanter la 5G pour la première fois en Europe. Ell le sera dans 15 villes espagnoles dont les plus importantes : Séville, Madrid, Valence et Barcelone.

Ce revirement dans la décision de Vodafone semble montrer l’importance du géant chinois dans le futur des techniques et du développement des réseaux de données. Huawei est devenu indispensable en Europe à l’heure actuelle.

La situation en France

La France ayant besoin du déploiement rapide de la 5G pour garantir le meilleur accès technologique à ses entreprises, Emmanuel Macon a déclaré qu’il ne souhaitait pas bloquer le géant chinois. De ce fait, les entreprises françaises devraient continuer leur collaboration avec Huawei.

Les opérateurs téléphoniques français ont une entente de principe avec le groupe chinois qui est numéro un du réseau mobile en France. Selon ces opérateurs, Huawei n’a pas accès au cœur du réseau : il n’y a donc aucun risque d’espionnage industriel.

Par ailleurs, Macron a aussi ajouté que le moment n’était pas propice pour déclencher une guerre technologique avec un autre pays, la France ne soupçonnant pas Huawei d’espionnage.

Les soupçons pourraient très bien être une manipulation américaine afin d’obtenir les brevets et la propriété intellectuelle sur les technologies de demain, et cette guerre commerciale pourrait surtout être géopolitique.

À suivre…

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  • le parti communiste chinois? 100 millions de personnes..
    tous les dirigeants des sociétés juteuses sont membre du parti communiste…il n’y a pas d’autres partis

    • Ils sont partout, dans mon compound chinois, ils ont des locaux mis a leur dispositions, nous payont dans nos charges leurs salaires. Il y a quelques mois , le partis communiste de mon compound a decide qu’on devaient ériger un monument a la gloire du communisme, ca été fait et paye par les copropriétaires, personne ne peux aller contre !

  • On peut au moins reconnaître à Trump la qualité d’avoir au moins engagé un bras de fer avec la Chine qui use et abuse de son statut à la WTO sans que personne n’ait jamais tapé du poing sur la table.
    Quant à la 5G, et pour avoir été dans les Telecoms pendant 30 ans, j’ai l’impression qu’on ressort une nouvelle fois les mêmes slides qu’on sortait pour la 3G, la 3.5G, le Wimax, la 4G, … Je pense que comme d’habitude, l’essentiel de l’utilisation sera pour poster le film de son chat en train de tomber de sa chaise et voir le chat des autres faire pareil… Quant à la voiture autonome, c’est comme d’habitude l’alibi technologique dont on sait qu’elle ne sera jamais qu’une application de niche mais qui sert à valoriser la technologie. Rien de neuf sous le soleil, les mêmes vieilles ficelles… et ça marche toujours !

    • La 5G c’est le top..chez moi il parait que dans 2 ans…..j’aurais la 3G ,super je vais recevoir enfin de la pub autrement que dans ma boite aux lettres et sur ma ligne fixe,actuellement mon smartphone ne recoit que quelques appels par jour ,quand le vent est dans le bon sens , et sans possibilite de repondre…..

  • L’espionnage industriel et les liens troubles avec le politique ne sont pas une spécialité chinoise…

  • je ne vois pas en quoi la 5G a de l’importance pour une entreprise , la fibre optique n’est pas prete a disparaitre a cause de ce pseudo miracle technologique qu’est soit disant la 5G !

    • Je suis largué question technologique ,mais je ne vois pas comment ils feront pour alimenter leurs antennes pour assurer le debit prevu et pour tout le monde ,c’est un grand mystere pour moi !

  • Suivez ce que je dis, pas ce que je fais.
    Comme d’habitude, les américains ont l’outrecuidance de s’élever contre l’espionnage supposé de la Chine, alors qu’il font de même depuis des dizaines d’années sur tout ce qui se passe dans le reste du monde, y compris en France. Les satellites américains , par exemple, espionnent les communications des entreprises, et « font suivre » les informations récoltées (offres de prix, contrats etc) aux entreprises américaines…

    • De par leur longue tradition d’espionnage, les USA sont certainement les mieux placés pour reconnaître un espion s’il s’en présente un…
      Si Trump le dit, et s’en méfie, c’est que le dossier chinois est pire que ce qu’on peut croire.
      Et à tout prendre je préfère encore être espionné par un Américain que par un Chinois. Je préfère aussi que les maîtres des technologies en « ique » soient occidentaux…

  • « J’adore » l’article qui épilogue sur le sexe des anges, comme si Huawei n’avait pas déjà été pris la main dans le sac à espionner et à coller des backdoors dans ses équipements (cf par exemple https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-04-30/vodafone-found-hidden-backdoors-in-huawei-equipment)
    Notons en passant, ce que ne relève pas l’auteur, qu’il existe d’autres équipementiers capables de fournir des équipements 5G et qui eux ne sont pas des faux nez du PCC (Nokia et Ericson par exemple)

    • Backdoor ou servicedoor ?
      Ne pas connaitre une entree ne signifie pas qu’il’s’agit d’espionnage…qui de toute facon est impossible a empecher dans un circuit connecte comme internet ou a cause de la faiblesse des intervenants humains a tous les niveaux.
      On peut meme voir des doutes sur la loyaute d’un président alors l’agent de maintenance…..

    • pour l’affaire dont vous parlez, regardez quel est le site qui l’a révélée : celui qui disait que les carte-mères produites par un sous-traitant chinois contenaient une « puce cachée capable d’envoyer tous les signaux qui transitent sur la carte mère aux services d’espionnage chinois ». Un examen attentif par toutes les personnes impliquées n’a rien révélé, le site en question n’a d’ailleurs par réussi à expliquer comment une puce montée sur une carte mère non connectée au réseau pourrait révéler des informations à distance – bref.

      Concernant cette histoire avec Vodafone Italie il semblerait que la « backdoor » était un serveur telnet activé par défaut sur ces équipements. Il aurait été désactivé dès le problème rencontré. Mais c’est Huawei donc c’est une backdoor. Le même genre de problème chez Cisco, ça s’appelle juste une « faille de sécurité ».

      Enfin, concernant Nokia, ils ont plusieurs mois de retard sur la 5G, et pas les capacités de production d’équipements de Huawei, même s’ils travaillent sans doute d’arrache pied pour ne pas rater l’opportunité.

  • Cet article fait l’impasse sur le comportement de la Chine en passager clandestin depuis son adhésion à l’OMC. Et si Huawei est le sujet du jour le problème est bien plus au fond. Une intervention de Elie Cohen à ce sujet ce matin (oublions l’individu pour ne pas tomber dans l’argument d’autorité inversé) à partir de 47 mn
    https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/les-experts-l-integrale-1806-1169188.html

  • « la France ne soupçonnant pas Huawei d’espionnage. »
    Si Huawei n’espionne pas la France c’est parce qu’il n’y rien a espionner…
    la chine espionne a tout va, elle ne s’en ai jamais vraiment caché, accuser la chine et Huawei d’espionnage c’est un peu comme accuser le soleil de briller ou l’eau de mouiller. Si trump devait banir des US toutes les entreprises chinoises qui espionne il n’en resterait aucune… quand au lien avec le PCC, comment dire, en douter est tout simplement risible…

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