Ma santé 2022 : le tout-État te tue

Il faut passer de la politique à la science, du public au privé, du collectif à l’individuel, de l’irresponsabilité à l’exigence, de la rente à la concurrence, des corps d’État inamovible au management, de l’emploi garanti à l’émulation, de la taxe à la vérité des prix.

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Ma santé 2022 : le tout-État te tue

Publié le 15 juin 2019
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Par Richard Guédon.

« Ma santé 2022 », c’est le nom du énième plan gouvernemental de réforme de santé discuté ces jours-ci par les parlementaires. Une fois de plus est proposée avec emphase « une vision d’ensemble et des réponses globales aux défis auxquels est confronté le système de santé français ».

Nous n’imposerons à personne le pensum d’examiner en détail ce plan, copié-collé des précédents à quelques trémolos écolo-environnementaux près. Tout le monde le sent, tout le monde le sait, ce plan échouera comme ont échoué les dizaines de plans précédents. Il échouera pour une raison simple : en santé l’État s’occupe de tout, contrôle tout, dans tous les métiers, dans toutes les dimensions.

L’État est stratège (version juin 40), chercheur, éducateur, soignant, contrôleur, assureur, préventeur, expert, État partout, État nulle part.

 

Fonctionnaires partout

La recherche biomédicale est l’œuvre de fonctionnaires, la formation des professionnels de santé, qualitativement et quantitativement est faite par des fonctionnaires, l’expertise scientifique est assurée par une constellation d’agences publiques soi-disant indépendantes mais en réalité totalement entre les mains de l’État qui nomme, paye, contrôle, révoque, décide.

L’hospitalisation publique gérée par des fonctionnaires représente 60 % de l’offre hospitalière dans notre pays.

L’État rembourse plus des trois quarts des dépenses de santé par l’intermédiaire d’une assurance maladie publique gérée par des quasi-fonctionnaires.

Les acteurs non étatiques du système de santé subsistent difficilement, étranglés par les contrôles et réglementations en tous genres : les médecins libéraux sont harcelés par les caisses d’assurance maladie, les cliniques privées sont en butte à la concurrence déloyale d’établissements publics outrageusement favorisés, les assureurs complémentaires santé sont ligotés dans les mailles d’un filet de taxes et réglementations kafkaïennes, quand ils ne sont pas désignés comme boucs émissaires d’un système dont l’État actionne tous les leviers.

Les produits de santé sont fabriqués par des entreprises privées constamment soupçonnées de profits abusifs et d’immoralité alors que c’est l’État qui décide de tout : il délivre les autorisations de mise sur le marché, fixe les prix, les taux de remboursements et jusqu’aux volumes à vendre.

 

Docteur État et mister faillite

Les résultats de cette brillante organisation sont édifiants :

En matière de recherche biomédicale, la Cour des comptes constate en décembre 2017 :

« La recherche médicale française se place au septième rang de la production scientifique mondiale, avec 3,4 % des publications derrière les États-Unis (26,1 %), la Chine (8,1 %), le Royaume-Uni (6,1 %), le Japon (5,5 %), l’Allemagne (5,2 %) et l’Italie (4,3 %) ».

Loin derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne et même derrière l’Italie, piteuse performance !

L’expertise scientifique fonctionnarisée est en conflit d’intérêt permanent. Un seul exemple probant : à l’heure où cet article est écrit, l’homéopathie, notoirement inactive, est toujours remboursée en France pour des raisons économico-politiques picrocholines. On le sait, les Laboratoires Boiron emploient du monde dans le fief lyonnais de M. Gérard Collomb, que les hasards de la politique ont placé un jour au cœur de l’État.

La faillite de l’hospitalisation publique française est hélas notoire : un milliard de dettes annuelles, personnel à bout, urgences débordées, grèves, surcoûts à tous les étages, gestion catastrophique par un collège de fonctionnaires tous formés dans le même moule et faisant tous leur carrière en cercle fermé.

La médecine de ville est dans un état de délabrement avancé et on voit bien qu’on s’achemine vers une quasi-disparition de la médecine générale libérale, phénomène prévisible et prévu mathématiquement depuis 30 ans. Là encore un constat de faillite sans appel malgré la création à grands frais en 2010, d’Agences Régionales de Santé pleines de fonctionnaires censés organiser l’offre de soins au niveau des régions.

Si elle était privée l’assurance maladie publique serait en faillite depuis bien longtemps puisqu’elle est déficitaire chaque année depuis 20 ans sans aucune autre raison que l’incurie de ceux qui la gèrent, du haut en bas de l’échelle. Elle est responsable de l’essentiel de la dette sociale de la France qui se monte à elle seule à 10 % du PIB.

Alors qu’elle dispose d’une masse inépuisable de données de remboursements médicalisés anonymisables qui devraient donner lieu à un flux permanent de publications scientifiques, rien n’est fait. Il suffit de compulser les revues scientifiques internationales pour voir ce que font avec le même type de données d’autres assureurs publics ou privés aux USA et en Scandinavie par exemple.

Enfin, comme nous l’avons signalé plus haut, l’assurance maladie fait partie des nombreux acteurs publics contribuant à la démotivation des médecins libéraux. Là aussi, est à la manœuvre un corps de pompeux directeurs fiers d’eux-mêmes, formés dans la même école, endogamiques, irresponsables et inamovibles.

Autre domaine d’inefficacité flagrante, la politique de prévention : en matière de tabac et d’alcool, l’État est en position quasi mafieuse, puisque d’un côté il prétend vertueusement lutter contre « ces fléaux de santé publique » et que de l’autre il empoche discrètement les bénéfices des énormes taxes dont ils sont chargés.

 

Hystérie et confusion

Concernant l’obésité et l’alimentation la Santé publique confond allègrement politique et pseudoscience et rêve tout haut d’imposer à l’industrie agro-alimentaire ce qu’elle doit fabriquer et vendre, puisque, c’est bien connu, le pauvre consommateur est incapable de décider lui-même comment remplir son caddie.

Voir par exemple la campagne hystérique visant à imposer le label « Nutriscore » sans évidence aucune (à Contrepoints nous avons bien regardé) que cet outil ait la moindre utilité. Voir aussi les recommandations de plus en plus pressantes des organismes de santé publique en faveur de l’alimentation biologique sans la moindre preuve scientifique d’un quelconque bénéfice pour la santé humaine.

 

Biopouvoir

Qui ne voit qu’il faut aujourd’hui renverser la tendance, reprendre le chemin de la liberté, celui de l’individu ?

Il faut passer de la politique à la science, du public au privé, du collectif à l’individuel, de l’irresponsabilité à l’exigence, de la rente à la concurrence, des corps d’État inamovibles au management, de l’emploi garanti à l’émulation, de la taxe à la vérité des prix. Il faut y venir dans tous les domaines de la santé : le savoir scientifique, les soins de ville, les hôpitaux, l’assurance maladie, la prévention, les produits de santé et les technologies etc.

Dans son Histoire de la sexualité Michel Foucault définissait le biopouvoir comme un type de pouvoir qui s’exerce sur la vie des corps et celle de la population, remplaçant peu à peu le pouvoir monarchique de donner la mort.

Nous autres libéraux, nous autres démocrates devons convaincre nos concitoyens qu’ils doivent choisir la liberté s’ils veulent sauver leur système de santé.

 

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  • Cet article n’est pas libéral, mais populiste : haro contre ceux qui essaient de faire vivre un système certes à bout de souffle.
    Et des solutions caricaturales sur le registre de la tabula rasa.
    Comment voulez vous que le libéralisme soit crédible avec ça ?

    • « ceux qui essaient de faire vivre » : vous avez dû vous tromper, alors que vous vouliez écrire « ceux qui essaient de vivre » (et qui réussissent à parasiter le système pour l’instant).

    • « haro contre ceux qui essaient de faire vivre un système certes à bout de souffle. »
      vu que cela ne marche pas, et épuise le personnel soignant, il va falloir changer de logiciel. Le hanneton ne finit jamais pas passer à travers la vitre.

    • Il faut admettre que Corsico fait preuve d’un certain bon sens. Trop de « libéraux de salon » (un « libéral de salon » est pour le libéralisme ce qu’un « capitaine de bateau lavoir » est pour la marine) nous la jouent « tabula rasa ». La situation est certes gravissime mais prenons garde à ce qu’à vouloir tout démolir, la cabane ne nous retombe sur la figure et ce pour au moins 2 raisons :
      – technique tout d’abord, un bateau de la taille du système de santé français ne se gouverne pas comme une pinasse du bassin d’Arcachon;
      – vous trouverez bien peu de monde pour souscrire à une politique libérale radicale, du moins pas sur un sujet aussi sensible.
      En fait l’homéopathie c’est du vent, sauf pour réformer le système de santé de notre beau pays.

      • Mais trop de nos adversaires, aussi, ramènent sciemment le choix à tout démolir ou ne rien changer, pour ne rien changer.

        • Déjà pour éviter la « tabula rasa » on pourrait mettre en concurrence les caisses d’assurance maladie entre elles chaque citoyen pouvant choisir celle de son département ou d’un département contigu et libérer les statuts. Il me semble que les Allemands ont institué ce changement dans les années 80 entre les caisses des landers et que cela a rétabli la performance et l’équilibre.
          En parallèle il faudrait aussi faire le tri dans les articles scientifiques entre ceux faits sérieusement et les autres qui désinforment.
          Dans ma dystopie libérale, j’imagine qu’un jour les libéraux comprendront que la bataille politique pourrait se gagner par des actions juridiques et du lobbying de citoyens (version 2.0 de la défense des con-sommateurs,-tribuables et -citoyens) et de façon internationale en s’appuyant sur l’internet.
          On peut rêver? ou on doit s’y mettre?

    • « ceux qui essaient de faire vivre un système à bout se souffle… » ?????? la sécu peut survivre…son problème est l’argent..et donc si le pays était prospère ça ne poserait qu’un problème mineur ou gérable que la sécu soit un système similicollectiviste…
      un des problèmes de ce pays est que la sécu s’est imposée comme modèle pour d’autres pans de l’économie..

      et la solution de ceux qui font survivre les système qui tient à « mettre plus d’argent dedans » devient de plus en plus difficile à mettre en oeuvre.

      la « faillite » de la sécu est un symptôme…

  • la vérité c’est que toute la maladie des services publics est
    LE STATUT.

    Tant qu’on aura des personnels syndiqués dont le travail est garanti a vie, quels que soient les résultats , on constatera ces dysfonctionnement.. tout simplement parce que personne ne démissionne jamais, et qu’on ne peut pas licencier les mauvais éléments..
    A partir de là on obtient ce que l’on constate : la chienlit et les revendications catégorielles permanentes qui en menaçant les politiques rackettent le contribuable.. c’est une tendance lourde depuis la libération.
    Qu’on mette tous les personnels en CDI, un management responsable, des objectifs clairs , des budgets clairs??
    qu’on fasse payer les patients a un prix correct
    et qu’on arrête ces conneries

    • En ce qui concerne les médecins , ils signent à ce jour et au début de leur carrière un engagement de trois ans qui avec la territorialité les envoie sur deux ou trois hôpitaux avec redéfinition de leur fonction à échéance..Il est rare qu’une IDE reste toute sa vie dans le même service..Bref il y un peu de mobilité..Les objectifs sont très clairs : économie…partout et jusqu’au nombre de biscottes données le matin au petit déjeuner avec ou jus d’orange ou café et pas les deux…Quant aux budgets ils sont on ne peut plus clair en ce qui concerne les établissements de santé…Par contre signe des temps alors que l’administratif était dans les murs de l’hôpital .;sont construits des centres à distance avec le DG au dernier étage et pléthore de fonctionnaires qui ne servent à rien au vu des résultats…Quant au personnel syndiqué..de moins en moins …comme partout..A ce jour et sur ce que je vois dans ma région c’est détruire les grandes structures hospitaières des année 60 pour des petits blocs médicaux et chirurgicaux à taille de la population desservie…cette contraction entraine une perte de lits et le non remplacement de ceux qui sont à la retraite et dans mon domaine la psychiatrie le repli frileux de l’institution dans ses murs , passage rétrograde vers un asile qui ne porte plus son nom mais qui y ressemble bigrement avec réduction de tout …La gabegie des hôpitaux gérés par les maires via le CA a fait beaucoup de mal au système de soin français

      • si il y a des économies a faire c’est bien dans les structures administratives.. et çà c’est valable pour toutes les unités.. hélas l’administration est boulimique et procédurière pour justifier son existence..
        privatiser tout çà avec des contrats de « service public » révocables
        auprès de prestataires devrait diviser les coûts par 3 au moins..

  • « Les produits de santé sont fabriqués par des entreprises privées constamment soupçonnées de profits abusifs et d’immoralité alors que c’est l’État qui décide de tout : il délivre les autorisations de mise sur le marché, fixe les prix, les taux de remboursements et jusqu’aux volumes à vendre. »
    C’est à nuancer. Ces entreprises sont extrêmement puissantes, suffisamment pour imposer certains diktats au gouvernement.

    • le probleme c’est que ces sociétés font un lobbying très actif (la santé est la vache a lait depuis la nuit des temps).. et ce n’est pas l’etat qui decide de tout , ce sont les progres de la recherche qui sont de plus en plus difficiles a financer

    • Au lieu de dénigrer les labos renseignez vous sur les contraintes. La recherche et développement puis les essais des médicaments développés coûte horriblement cher durant des années. Cela DOIT être rentable, sinon c’est la faillite et qui développera des médicaments?
      Et je vous signale que l’homéopathie est remboursée sans aucun essai préalable par simple diktat de l’état!

      • Je ne dénigre pas les labos qui défendent leurs intérêts. Je critique plutôt le gouvernement qui ne défend pas toujours les nôtres.

        • Est-ce vraiment au gouvernement de défendre les intérêts des citoyens? Dans une optique etatiste certainement. Dans une optique libérale surement pas. C’est au citoyen-contribuable-consommateur de se grouper et de faire le contre-lobbying.
          Le risque de boycott a toujours été le talon d’Achille des grandes organisations. Et avec internet encore plus qu’avant.

  • L’homéopathie va être déremboursée ça va sauver la Sécu !!!!!!!!

  • Et « en même temps » TM comme les finances vont bien et qu on parle de la santé des gens notre gouvernement va mettre la pma « pour tous » TM parce que « nous le valons bien » TM

  • Quand le député- maire (statut ô combien regretté par de nombreux élus car il permettait entre autre de salarier toute la famille, le chien et le poisson rouge….) existait ,le député à l’Assemblée votait des mesures de restrictions sur le budget de la santé et le maire président de l’hôpital local (souvent premier employeur local ) embauchait à tour de bras du technico-administratif par clientélisme !!!!

  • Seul un ancien de… ou un retraité de… peut se permettre de décrire la véritable situation de la santé en France et surtout la nocivité de tous ces fonctionnaires qui nous pourrissent la vie.

  • La sécu est en déficit tout le monde le sait.
    Il existe une caisse en France qui n’est pas en déficit et qui couvre mieux que la sécu, le régime Alsace-Moselle, pourquoi ne pas s’en inspirer, et surtout savoir pourquoi il n’est pas déficitaire, la Cour des Comptes pourrait se pencher sur cette particularité, mais impossible d’en savoir plus.

    • Une des raisons de ce succès est d’origine culturelle. C’est la plus germanique des régions françaises, qui s’est structurée administrativement sous l’ère Bismarckienne de l’Allemagne. ça laisse des traces.
      Pourquoi à votre avis une partie de l’élite européenne d’Europe du Nord à la fin du XIXè siècle était-elle germanophile?

  • Oui. Moi j’en ai assez de ces medecins qui attaquent sans cesse l’homeopathie qui prouve sur des millions de personnes, d’enfants et d’animaux son efficacite et son inocuite par rapport au tombereau de s…ies chimiques prescrites par ces memes medecins qui, avec les traitements des effets secondaires considerables, coutent un max a la collectivite. Rappelons a ce Mr Guedon que l’homeopathie ne coute quaiment rien a la SS. En effet, un tube vaut 2,10E, rembourse 0,70 dont il faut deduire 0,50 par boite delivree. Maintenant, je suis pour ma part pour la suppression complete de la SS francaise sous sa forme actuelle, un gouffre financier et une gestion d’une rare incompetence. Quant aux pratiques de Big Pharma, il serait tres interessant de pouvoir enqueter dessus

  • Le trou de la Sécu est aussi un argument bien pratique pour l’organisation du rackett étatique.L’Etat le premier n’est pas à jour de toutes ses cotisations sociales(depuis des dizaines d’années) et quant à la petite vignette cotisation sécurité sociale sur les bouteilles d’alcool et les paquets de cigarettes ,Bercy ne l’a jamais reverser au budget de la Sécu ils se la garde pour eux,comme la vignette auto en son temps.Cela n’empêche pas de contrôler,bien sûr ,les dépenses de santé mais avec de telles pratiques le trou se creuse vite!

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