Science et propagande : plus personne ne réfléchit

Le travail scientifique se résume aujourd’hui à marteler de pseudo-évidences : « C’est comme ça ! »
Pourquoi ? Qui se pose encore la question ?

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Science et propagande : plus personne ne réfléchit

Publié le 1 juin 2019
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Par Michel de Rougemont.

L’Institut national de recherche agronomique français publie des pamphlets de propagande destinés au grand public ; il faut bien montrer que l’on travaille dans le sens des modes ambiantes, c’est-à-dire sustainable, healthier, carbon free and pesticide free. C’est ce dernier thème qui interpelle car le but énoncé est sans équivoque possible : « Vers une agriculture sans pesticides chimiques » (brochure en anglais pour être enfin lue au-delà de l’Hexagone). À ce sujet on n’oubliera pas non plus que deux initiatives constitutionnelles feront l’objet d’un vote en Suisse, l’une visant à ne plus subventionner les agriculteurs utilisant des pesticides de synthèse, l’autre à les interdire totalement ainsi que l’importation de denrées alimentaires produites avec de tels moyens horriblement artificiels.   

Il faudrait s’attendre que les raisons de viser cet objectif soient discutées et pesées avant d’exposer des stratégies et des plans d’action pour l’atteindre.

Que nenni ! une fois encore, la question du pourquoi n’est plus posée, comme c’est le cas avec les « transitions » de toutes sortes et avec le « sauvetage » du climat. Le prix Nobel de chimie 2017 décrète de manière parfaitement didactique : « On ne doit plus brûler d’énergies fossiles1. Parce qu’il le faut ». Comme le dit si bien ma petite fille de 4 ans : « c’est comme ça ! ».

Une forte réduction allant jusqu’à l’élimination des pesticides de synthèse est adoptée comme un axiome ; ça ressemble plutôt à un acte de foi, destructrice comme trop souvent.

Voilà un document très officiel d’une institution d’un État membre de l’UE. Les rédacteurs de ce prospectus se sont mis aux ordres d’oukases politiques décrétés on ne sait où ni comment. Ce sont des apparatchiks, comme il y en a beaucoup trop dans de telles institutions, sans liberté académique ni réelles responsabilités, mais seraient-ils capables de les assumer ? On ne se préoccupe donc que d’organiser ce démantèlement et de se répartir des mandats de R&D.

La gestion du risque n’a plus aucune importance, même s’il ne sert à rien de diminuer à grands frais un risque minime et déjà suffisamment maîtrisé sauf à entretenir les anxiétés et les suspicions. Les considérations économiques ne doivent plus compter, le portemonnaie des Européens repus en supportera les conséquences. Et aucune mise en dépendance géopolitique qu’un défaut d’autosuffisance de notre continent pourrait entraîner ne semble déranger personne.

Arrêt du nucléaire, bannissement des OGM, élimination de la chimie de synthèse (pas seulement en agriculture), interdiction de la téléphonie 5G, des moteurs diesel : devant chaque indication de simple danger, il faut répondre par la renonciation. Le risque n’a plus de limite tolérable car personne ne veut en endosser la responsabilité. Les baby-boomers (mes contemporains), leurs enfants et petits-enfants ne savent pas pourquoi ils sont [encore] prospères et en si bonne santé ; il ne leur reste que la pantophobie.

J’ai entendu je ne sais où qu’il y aurait une loi de psychologie sociale qui dit que l’énormité des scandales et des récriminations va en proportion inverse de la gravité du problème présenté. Les performances de l’enseignement et de la formation professionnelle sont défaillantes, on ne s’en préoccupe que du bout des lèvres. Par contre, un loup en liberté dans une bergerie ou des nanogrammes de glyphosate dans le pipi, ça c’est de la plus haute importance.

À force de n’accepter plus aucun risque – sauf la certitude de rester abruti – il n’y aura plus aucun progrès possible. C’est le but des écolocrates qui dictent leur agenda à tout le reste de la classe politique et médiatique. Ils ne savent pas ce qu’ils font, ce n’est pas une raison de leur pardonner.

Sur le web

  1. Prière de m’expliquer comment brûle-t-on de l’énergie ?
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  • Ce qui est surtout inquiétant c’est le déni de démocratie vers lequel on se dirige.
    Avec la complicité d’une presse pastèque (rouge à l’intérieur, vert à l’extérieur), une poignée d’activistes fanatiques, véritables khmers verts, ne dépassant pas les 15% à une élection quelconque impose ses vues à une majorité.
    Peu importe les 85% de gens qui n’ont pas voté écologiste, les politiciens, toutes tendances, font la courbette aux écologistes et s’inclinent devant leurs ukases.
    Que reste t-il de la démocratie ?
    Pourquoi nous déplaçons nous pour élire des gens qui n’appliquent pas les programmes qu’ils annoncent ?

    Pour le reste, oui, nous allons payer très cher cette terreur idéologique dans les années à venir.
    Les énergies dites renouvelables, solaire, éolien, sont une catastrophe financière et écologique (justement).
    L’abandon des programmes nucléaires est effarante de bêtise.
    Le refus des OGM qui, seuls, peuvent permettre une agriculture plus économe en pesticides, avec de hauts rendements est tout simplement incompréhensible.
    Je pense que l’avenir est lugubre et les écologistes vont porter une lourde responsabilité dans les catastrophes à venir, crises financières en raison de l’explosion des budgets, sociales car l’ensemble des populations vont être renvoyées au XIXème siècle, alimentaires parce que ce n’est pas avec le bio que l’on nourrira la France.

    • ben oui , mais à ce jour , les écolos ont le vent en poupe et ça leur permet de s’en mettre plein les fouilles , peu leur chaud qu’ils prennent le mauvais chemin , ils sont aveuglés par leur succès , jusqu’au jour ou tout se cassera la gueule , et alors là ……..

    • Ya pas que les OGM. De la permaculture, de l’agriculture raisonnée, des pratiques différentes de ce qu’on fait, et c’est possible d’obtenir des rendements (quasi) équivalents. Si on arrivait à réduire le gaspillage alimentaire, ce n’est pas 10% de diminution de rendement qui ferait une différence.
      Je ne suis pas fondamentalement opposé aux OGM, mais… ya des milliers de variétés anciennes, peu connues, peu étudiées, qui inclut déjà les bénéfices recherchés.
      Et si ma tomate n’a plus la capacité de tenir 2 semaines dans mon frigo, mais qu’elle ne nécessite plus de pesticides (et qu’elle est plus goûtue), je ne dis pas non.

      • Tout ce que nous mangeons sont en fait des OGM car ils n’ont plus rien à voir avec la plante sauvage originale ou l’animal. Et nous mêmes en sommes également, sinon nous serions toujours des singes! Mais les ignorants scientifiques oublient l’évolution qui se fait génétiquement!

        • Ah Virgile. Toujours dans l’agressivité.
          Donc selon vous, à chaque reproduction, l’enfant est un OGM ?
          Alors, d’après le Larousse, qui en sait une bon bout sur les définitions : « Modification du génome d’un être vivant par introduction d’un fragment d’A.D.N. au stade d’ovule ou de jeune embryon, au cours d’une expérience. ».
          Donc vous vous trompez.

      • Les OGM font partie de l’agriculture raisonnée. La permaculture elle ne marche pas (sauf dans ton jardin). Le bio (ou tout autres équivalent) ce n’est pas 10% de rendement en moins mais 20% à 30%. Ce qui est la surface en plus (et donc la déforestation, et perte de surface sauvage) qu’engendrerait ce type d’agriculture. Pour le gaspillage, les grande enseigne préfère jeter un produit encore consommable, que de risquer un empoisonnement alimentaire qui leur ferait une mauvaise pub. Et à force de vouloir des normes sanitaire de plus en plus drastique, on jette des produits avant qu’ils ne soit vraiment périmés. Après c’est aussi à nous de finir ce qu’il y a au font du frigo.
        Les variété anciennes n’ont pas les bénéfices rechercher, sinon on les utiliserait (imaginé le coût de la recherche quand il n’y a pas de recherches à faire).
        Sans pesticide, le risque n’est pas qu’elle dure moins de 2 semaines, mais qu’il n’y en ait carrément pas dans le frigo. Même le bio utilise des pesticides.

        • L’agriculture raisonnée autorise les OGM, c’est pas pareil. La permaculture fonctionne dans certaines conditions, pas généralisables bien sûr (comme on ne fait pas pousser du riz en plein désert), mais suffisamment que pour être une alternative solide dans certains cas. La baisse de rendement du bio de 20% à 30% dépend des cultures, certaines cultures sont plus sensibles en effet. Ya encore pas mal de boulot et de recherche dans le domaine. La malnutrition en Europe n’est absolument pas le fruit (hihi) d’un manque de ressources.
          Pour faire un parallèle sur les variétés anciennes : tous les laboratoires pharmaceutiques du monde explorent les forêts les plus reculées pour chercher des composants, des plantes, des animaux, des insectes, avec des propriétés, des substances, etc aux effets intéressants pour leur business. Alors arrêtez de croire que l’humanité est arrivé au sommet de la connaissance, et que le passé est résolu.
          S’il existe des bibliothèques de semence, c’est pas pour faire joli.

          • « L’agriculture raisonnée autorise les OGM, c’est pas pareil » Oui. mais se passer d’une telle avancé serait stupide.
            « La permaculture fonctionne dans certaines conditions » Oui dans le potager du jardin, mais pas plus.
            La baisse de rendement du bio est variable mais globale. Toutes les culture bio sont sujettes à une baisse plus ou moins importante. Sachant qu’elle utilise aussi des pesticides qui ne sont pas moins nocifs pour l’environnement et la santé. Et qu’elle s’interdit d’utiliser tous ce qu’elle ne considère pas comme naturelle, c’est un modèle qui n’est pas viable et qui va contre la science et le bon sens.
            Il n’y à plus de famine en Europe grâce à l’agriculture conventionnelle. Alors ne nous tirons pas une balle dans le pieds avec une idéologie qui est un gros appel à la nature. Car les famines européennes ne sont pas si lointaines que ça.
            Ces espèces nous permettent de trouvé de nouvelle molécule pour des médicaments. Les espèces ayant une propriétés utiles en agriculture ne sont pas forcement utilisable, d’où le génie génétique qui permet par exemple de transférer le gène ayant cette propriété dans une plante qu’on cultive (ce qu’on appel couramment un OGM). Donc non je ne pense pas que l’humanité est arrivée au sommet de sa connaissance, ni que le passer soit résolue. Les banques de semence ancienne permettent la création de nouvelles variété plus efficace, donc non elles ne sont pas mis à la poubelle. Elle ont une grande utilité pour la recherche en agriculture.

            • C’est choupi comme vous n’avez absolument pas un discours libéral :-).
              Vous émettez des jugements de valeur (« se passer d’une telle avancée serait stupide »; « modèle qui n’est pas viable et qui va contre la science et le bon sens ». Vite vite Max ! Imposez les OGM ! Interdisez le bio !
              Il est étrange comme tant d’agriculteurs se dirigent vers le bio. Il est étrange comme des bonnes pratiques, des nouvelles pratiques, etc permettent de baisser drastiquement l’utilisation des intrants (ce qui représente une belle économie) sans nuire aux rendements (avez-vous connaissance de famine depuis les années 2000 en France ?). Vous brandissez le spectre des famines du XIXème siècle comme les socialistes instrumentalisent la misère…

              • Vous déformez mes propos. Je n’ai jamais dit qu’il fallait interdire le bio ou imposer les OGM. J’ai juste dit que le bio n’est pas une modèle viable pour nourrir la population mondial et qu’elle est de plus, pas plus propre ou saine que le conventionnel. Les quantité de pesticide utilisé en bio ne sont pas particulièrement faible http://www.grab.fr/wp-content/uploads/2018/04/5-Liste-phyto-bio-maraichage-2018.pdf Il y en un à 80 kg/ha et regarder aussi les remarque, entre les « peu de référence en termes d’efficacité » (16 sur 37 presque la moitié) et la toxicité de certain, ont est loin du système miracle promis. Elle est aussi championne des dérogations https://pbs.twimg.com/media/DUsu8EkX4AE9Rv6.jpg. Elle utilise aussi de l’homéopathie pour l’élevage, si ça c’est pas un signe. Rajoutons aussi les intoxication du au bio https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/farine-sarrasin-15-personnes-contaminees-au-datura-martinique-dieccte-677373.html, n’oublion pas celle qui à causé 53 mort https://www.agriculture-environnement.fr/2011/08/24/enquete-sur-la-gestion-ratee-dune-crise-sanitaire .
                Les bonnes pratique pour utilisé moins d’intrant sont plus lié au conventionnel comme l’agriculture de conservation des sols par exemple. Les conversions en bio ne sont pas aussi courante qu’on le pense, un certains nombre d’entre eux reviennent d’ailleurs au conventionnel. Et puis la majorité des produits bio consommer en France sont importé, et c’est le conventionnel qui permet d’éviter la famine. Et quand notre ministre de l’agriculture propose de retourné à l’agriculture de nos grands parents et à une bonne opinion de la biodynamie (l’homéopathie de l’agriculture), sachant qu’il n’est pas le seul. Oui on peut craindre le retour des famines (ou des importations massives).
                Et je rappel que ce sont les promoteurs du bio qui sont à l’initiative de l’interdiction des OGM et des nouvelle méthode d’amélioration des plantes (comme crispr) ainsi que de la recherche sur ces mêmes domaine. Ils sont aussi les premiers à demander l’interdiction de tous ce qui n’entre pas dans le cadre de leur commerce, comme les pesticides de synthèse (tous même ce qui ne sont pas du tout préoccupant). Mais demande à ne surtout pas touché à ceux autorisé dans leur domaine, même ceux qui sont préoccupant comme le sulfate de cuivre, l’huile de neem et le spinosad. Ce sont les écologistes (qui promeut le bio) qui sont anti-libérale, décroissant et à tendance dictatorial.
                Le fait de dire que ce passer des OGM est stupide et que le bio ne vaut pas grand chose ne fait pas de moi un anti-libérale.

                • Malheureusement pour vous, j’ai lu les différents liens que vous mettez dans votre commentaire. Liens sans doute trouvés à la va-vite. Déjà, lisez la dernière partie de la page 4 du lien de de grab.fr.
                  Avez-vous comparé les quantités de pesticides bio par hectare par rapport aux quantités de pesticides non-bio ?
                  La phrase « peu ou pas de références en terme d’efficacité » ne veut pas dire qu’il n’y pas d’efficacité… mais qu’il y peu ou pas d’études sur l’efficacité. Et rien n’oblige à utiliser spécifiquement ce produit.. L’agriculteur bio va peut-être préférer un autre produit ou technique qui lui semble plus efficace…
                  L’utilisation de produits « conventionnels » ne se fait pas au petit bonheur la chanche mais « En cas de danger immédiat menaçant une culture, les producteurs peuvent avoir recours à des produits phytopharmaceutiques disposant d’A.M.M et dont la substance active est listée à l’annexe II du règlement CE n°889/2008.
                  L’usage de ce type de produit doit être justifié et limité. Leur utilisation doit être essentielle pour lutter contre des organismes nuisibles ou des maladies particulières pour lesquels on ne dispose ni d’alternatives biologiques, physiques ou par la sélection des végétaux ou autres méthodes de gestion efficaces. Dans ce cadre, les utilisateurs conservent des documents justificatifs attestant la nécessité de recourir à l’emploi de ces produits. » (extrait d’un document du ministère de l’agriculture »).
                  Les agriculteurs bio ne vont pas regarder leurs champs mourir et se mettre à prier parce qu’ils font du bio. Ils sont agriculteurs avant tout.
                  Vos liens vers les intoxications : ben oui, ça arrive. Ce sont des produits vivants, avec des bactéries, des micro-organismes. Voulez-vous faire la liste de tous les rappels produits faits par la grande distribution cette année et compter le nombre de produits bio svp ? Au prorata bien sûr du bio dans les rayons.
                  Pour l’affaire de 2011 : que les plantes soient bio ou non ne rentrent pas du tout dans le problème. Le danger est au moment de la germination. Et, d’après ce que je trouve, le fait que ce soit une entreprise bio n’explique en rien le drame, mais plutôt une lacune dans le système d’alerte.
                  Et soit dit en passant, il y a eu « L’épidémie la plus importante a eu lieu au Japon en 1996. Six mille personnes ont été malades (17 en sont mortes) après avoir mangé des germes de radis contaminés » : pas l’ombre du bio là-dedans. Il y a eu 37 gros soucis dûs à des graines germées entre 1973 et 2005 d’après le ministère canadien de la santé.
                  L’homéopathie humaine perdant sa crédibilité (arrêt des remboursements), j’espère que ce sera pareil pour les animaux, parce que l’homéopathie, c’est de la fumisterie.
                  Ne mélangez pas bio et produits non dangereux, ce sont les personnes peu informées qui font ça. Sinon l’arsenic et la cigüe, c’est naturel.

                  • « Il existe bien sûr d’autres types d’alternatives aux produits phytosanitaires qui doivent être mise en œuvre en priorité. Il s’agit par exemple des macro-organismes (insectes auxiliaires), des techniques physiques (solarisation, filets insect-proof, pièges et panneaux englués…)  » Ça ne veut pas dire qu’ils l’utilise, sans compter que ses techniques ne sont pas que réserver au bio.
                    « L’utilisation de produits « conventionnels » ne se fait pas au petit bonheur la chanche mais « En cas de danger immédiat menaçant une culture, les producteurs peuvent avoir recours à des produits phytopharmaceutiques disposant d’A.M.M et dont la substance active est listée à l’annexe II du règlement CE n°889/2008. » Je vois pas le rapport avec ce que j’ai écrit. Si c’est lié à la liste de dérogation pour le bio, ces produits sont aussi interdit en conventionnel. Mais faute d’alternative (ce qui ce passe quand on refuse de façon dogmatique les pesticides de synthèse), on donne une dérogation (sur ce point là ils sont très généreux avec le bio).
                    « Les agriculteurs bio ne vont pas regarder leurs champs mourir et se mettre à prier parce qu’ils font du bio. Ils sont agriculteurs avant tout. » Ont est d’accord. Mais l’arnaque est de prétendre que le bio n’utilise pas de pesticides ou qu’ils ne sont pas chimiques (toute la matière est chimique). Je sais que vous n’avez pas dit ça, mais c’est l’argument markéting souvent utilisé par les promoteurs du bio et repris par les journalistes.
                    « Vos liens vers les intoxications : ben oui, ça arrive. » Oui ça arrive. Je veut juste montrer que le bio n’est absolument pas exempt de problème sanitaire et que certains d’entre eux (datura, mycotoxine) sont inhérent à cette agriculture. A nouveau, c’est un des arguments utilisé pour ça promotion.
                    « L’homéopathie humaine perdant sa crédibilité (arrêt des remboursements), j’espère que ce sera pareil pour les animaux, parce que l’homéopathie, c’est de la fumisterie. » Malheureusement, l’homéopathie à de beau jour devant elle en France. Et le faite qu’elle soit considérer comme un traitement valable en bio, ne rend pas cette agriculture particulièrement rassurante (ou même rationnelle).
                    « Ne mélangez pas bio et produits non dangereux, ce sont les personnes peu informées qui font ça. Sinon l’arsenic et la cigüe, c’est naturel. » Relisez ce que j’ai écrit. J’ai justement dit l’inverse en présentant l’huile de neem aka azadirachtine (toxique pour les abeilles, perturbateur endocrinien, et trouble la reproduction au point qu’en Inde on l’utilise pour avorter), le spinosad (très toxique pour les abeilles, ironique sachent que les néonicotinoïde qui ont beaucoup moins d’impact et qui sont mieux utiliser (on enrobe la graine au lieu de répandre sur le champ) est tellement vilipendé, mais le spinosad étant naturel ça passe pour les gens), le sulfater de cuivre (métal lourd qui s’accumule dans les sols. Et qui en plus est un produit de synthèse que le bio refuse pourtant d’utilisé). Pour compléter la liste, il y a aussi la toxine botulique, tétanique, le VIH, l’Ebola, le cyanure, le sulfure d’hydrogène, la ricine, le mercure, les mycotoxines et plein d’autre.
                    Le problème du bio est qu’il se borne à ne pas utilisé les produits de synthèse à cause de leurs origines et refuse donc des méthode qui marche (comme les OGM ou les plantes issue de crispr) par pur idéologie. Même quand ceux si sont plus avantageux, que ce soit pour la santé, l’environnement et plus efficace. Elle se base sur le dogme du tout naturelle, qui n’a aucun sens les propriété d’une molécule n’étant pas lié à son origine. Et comme en plus tous ce que nous faisons est soumis au lois de la physique (qui sont naturelles), toutes est en principe naturelle.
                    Le conventionnel n’est pas parfait, mais ne se limitant pas par pur idéologie, il peut toujours s’améliorer.

                    • Vous comparez trop le bio à une idéologie, ce qui vous pousse à le critiquer si vertement (hihi) car il n’est pas affilié au libéralisme.
                      Est-ce que vous aimez votre boeuf moins cher mais bourré d’hormones de croissance, gavé d’antibiotiques et ayant vu un pré 3 jours dans sa vie ? Parce que ça aussi « ça marche ». Et les gens qui ne veulent pas de cela n’ont pas d’idéologie.
                      Au moins vous avez raison sur le dernier point : le conventionnel peut s’améliorer (doit s’améliorer).

                    • J’ai oublié de dire que, en effet, les gens croient trop que dans le bio, les agriculteurs sont des gentils gars qui roulent en trotinette dans leurs champs et mettent de la musique douce pour leurs cochons.
                      Mais ça, ce sont les gens qui sont abusés par le marketing, par les médias et par eux-mêmes. Les gens sont naïfs. Ça me fait penser aux gens qui mettent des huiles essentielles partout parce que c’est naturel.. avec un fort pouvoir allergisant, irritant, etc. Pour l’homéopathie, les choses bougent ! Renseignez-vous.
                      Ca va pas être facile de créer une société libérale viable avec des lolos pareils.

                    • Le bio refusant les produits de synthèse et les OGM sous le seul prétexte que ce n’est pas « naturelle », oui elle est clairement dans l’idéologie. Sachant de plus qu’elle cherche à interdire pour tous le monde ce qu’elle s’interdit d’utilisé, elle est clairement anti-libérale. Vu que vous semblez être libérale, ça devrait aussi vous choquer.
                      « Est-ce que vous aimez votre bœuf moins cher mais bourré d’hormones de croissance, gavé d’antibiotiques et ayant vu un pré 3 jours dans sa vie ? » C’est le cas dans d’autre pays, pas en France.
                      « Pour l’homéopathie, les choses bougent ! Renseignez-vous. » J’aimerais bien. Mais malgré les preuves que l’homéopathie ça ne marche pas, il leur (je parle d’Agnes Buzyn) faut encore une évaluation pour se décider à enfin la dérembourser. C’est encore une histoire qui va durer jusqu’à la fin du quinquennat et ils vont refiler la patates chaude aux prochains. Trop de personne (par personne je veut dire électeur) approuvent l’homéopathie. Et les politiques ne veulent donc pas prendre cette décision de peur de perdre des voies.
                      Ça semble bizarre que vous défendiez le bio, sachant que vous n’êtes pas contre les OGM et que vous reconnaissez que ce qui est naturelle n’est pas forcement bon. Parce que pour ce qui défendent le bio, les OGM sont cancérigène et les produits de synthèse des poisons mortels.
                      Une agriculture raisonnée qui utilise des produits et technique qui marche (c.à.d. efficace, faible impact environnementale, pas mauvais pour la santé et économiquement viable) quel que soit leurs origine (naturelle ou de synthèse) est préférable à une agriculture bio qui je le répète refuse les produits synthétique par pur dogmatisme.

                    • Le bio n’est pas une idéologie car, selon Larousse :
                      – Système d’idées générales constituant un corps de doctrine philosophique et politique à la base d’un comportement individuel ou collectif : L’idéologie marxiste. L’idéologie nationaliste.
                      – Ensemble des représentations dans lesquelles les hommes vivent leurs rapports à leurs conditions d’existence (culture, mode de vie, croyance)

                      On peut être libéral, socialiste, cannibale, hindou, sportif, criminel, ou n’importe quoi et choisir le bio.

                      (merci pour cette discussion. C’est de qualité)

                    • Les raisons pour lesquelles le bio refuse d’utilisé les produits de synthèse (qualifié abusivement de produit chimique, même dans le Larousse https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/agriculture_biologique/27092 ) n’ayant aucune base scientifique ni même rationnel, ça ne peut donc tenir que de l’idéologie.
                      Thread de Gille Rivière Weikstein ou l’on voit que 61% des surface bio en France sont fourragères https://twitter.com/AEGRW/status/1135889299067559936
                      Blog intéressant sur l’agriculture dont le propriétaire poste aussi des articles sur contrepoints http://seppi.over-blog.com/

      • @Salma Hayek :
        Pour l’élevage, oui, on peut revenir dans du traditionnel à des coûts raisonnables.

        Pour les grandes cultures et le maraîchage, tout cela est un enfumage honteux et dangereux pour l’avenir.

        Je vous invite à revenir dans le réel : voici le vrai bilan de la ferme modèle du Bec Hellouin, présentée dans tous les journaux comme « l’avenir » et faite en 2015 par une militante gauchiste et vert, à l’origine enthousiasmée par ce projet
        https://jardincomestible.fr/wp-content/uploads/2016/01/2015_-_permaculture_et_maraichage_biologique11.pdf
        Après 2015, il est impossible de trouver un bilan comptable réel de cette ferme soit disant modèle, juste des fragments de propagande.

        De toutes façons, ce genre de ferme bio masquent leur absence de rentabilité en devenant des organismes de formation agrées par l’état qui payent pour les stages.
        Une main d’oeuvre de stagiaires gratuits y travaille, 8h par jour, et l’état paie (cher) pour ce qui est appelé un stage. Ces gens sont ensuite censés ouvrir à leur tour une ferme bio qui fonctionnera selon le même modèle, avec des stagiaires, un système de Ponzi en quelque sorte.
        Si ce ne sont pas des stagiaires qui travaillent gratuitement, ce sont des esclaves consentants d’un nouveau type : les whofeurs.

        Il y a quelque temps, je regardais un article incroyable sur « Aneries Match » sur un agriculteur bio qui fait 30 kg de tomates au m2, sur un sol de rocaille, sans engrais, sans pesticides, sans eau ??????
        Comment des assertions pareilles peuvent être relayées ????????
        Bon, il est certain que l’agriculteur en question doit bien s’en sortir financièrement, car en grattant un peu, on découvre qu’il reçoit régulièrement des groupes de stagiaires à 200 € la journée (par stagiaire).

        Oui, je connais bien les variétés anciennes, notamment en tomates, je les ai énormément cultivés, maintenant le rendement est faible et elles sont sensibles aux maladies et parasites.
        Pour se faire plaisir, on peut les cultiver pour soi. Je le fais depuis 40 ans.
        Pour nourrir le monde, halte aux intox sur les rendements du bio (la vérité = -50 à -80%).
        Et attention, ces intox, qui se répandent, sont graves de conséquences pour l’humanité. Nous courons vers des famines.

        • Kassy, merci de relayer l’histoire du Bec Hellouin. Mais vous savez que je connais cette histoire ? Car TOUS les opposants la ressortent comme atout, comme carte miracle, comme point Goodwin. Généraliser à partir d’un cas particulier est commode. Mais tellement désolant… Je ne cautionne pas ce que fait le Bec Hellouin ou ce qu’ils prétendent. (ils font payer des trucs à des gens prêts à payer. Liberté de contrat. Offre et demande. Rien à redire).
          Je suis ravi que vous cultiviez des tomates anciennes, et j’espère que vous n’avez pas la main lourde sur les engrais et autres :-).
          Cessez de rêver de famine. Le conventionnel est indispensable, mais peut-être que forcer un sol à produire toute l’année en le bourrant d’engrais n’est pas la meilleure solution. Vous me faîtes penser à mon père qui nettoyait les WC en versant 5 litres d’acide pur dedans. Efficace oui. Gaspillage et effets néfastes également.

  • On ne fait pas avancer des anes avec de la phylosophie quantique mais en agitant une carotte .
    Toutes les religions ont un regime alimentaire impose ,les verts on aussi leur regime minceur pour que les papes engraissent.
    Et si vous ne me croyez pas , tant pis pour vous ,un homme averti en vaut deux.

    • Oh? Quel est le régime imposée par le christianisme?

      • le poisson le vendredi ?
        le carême avant pâques ?
        ce n’est pas parce qu’on a réussi à s’en libérer que ça n’a pas été imposé…

        • le carême n’est pas un régime alimentaire !
          quant au poisson le vendredi, c’est une recommandation.

          • Le poisson est un symbole, les apôtres étant des pécheurs au départ.
            Le Carême tombe aux périodes de jonctions (soudure annuelle) où les récoltes de l’année précédente commencent à se faire rare, celles de l’année pas encore arrivées. Ce problème n’a été sécurisé que juste avant la deuxième guerre mondiale puis dans les années 50 après

          • pas aum oyen age

      • Un regime n’est pas qu’alimentaire ce sont aussi des contraintes comme faire du sport allez a la’messe le dimanche triez vos poubelles ,toutes les religions oblige a faire quelques chose’qui ne vous viendrait pas naturellement a l’esprit ,donc une contrainte et si elle n’est pas respectee on vous tape sur les doigts

        • Mmmoui. Le problème est que certaine de ces contraintes peuvent constituer des règles de base de la vie en société. C’est utile de les faire passer au filtre de la raison, mais certaines traiditions ont un effet salutaire sur la pérennité d’une civilisation (ex: famille) et donc peuvent finir par être acceptées en toute liberté (mais pas forcément en l’absence de pression sociale.)

        • Vous en connaissez beaucoup de chrétiens persécutés parce qu’ils n’ont pas respecté des préceptes religieux?

          • plus aujourd’hui .. mais regardez le passé .. inquisition etc..

            • L’Europe et la chrétienté ont quand même changé un tout petit poil depuis la renaissance? Reprocher au christianisme les excès du passé lointain (pas inscrits dans la doctrine du reste,) c’est cumuler repentance culturelle et relativisme nihiliste (toutes les religions et cultures se valent, nous n’avons rien d’unique, effaçons-nous devant ceux qui ne renient pas leurs origines.)

  • Le vert a remplacé le rouge pour justifier la ponction qu’impose le maintien d’une administration impensable dans un pays libre et démocratique.
    la france n’est ni l’un , ni l’autre

    • Ben le vert, c’est le rouge quand il n’est pas encore mûr, tout campagnard sait ça.

      • …et une fois que le fruit est mûr il faut le manger sinon il devient pourriture ,bonne appetit ,le fruit est mûr plusque mûr on voit tout autour de la pourriture grise verte , kaki avec des rangers…sans doute trop tard pour le consommer sans s’attirer des ennuis gastriques

  • Bel article, à mettre en parallèle avec la baisse généralisée de QI en Europe. Nous entrons résolument dans l’ère de l’idiocratie.

    • Quand l’etat pense pour vous le cerveau fait le menage dans ses neurones..le qi d’huitre est a notre portee..

    • Quand l’etat pense pour vous le cerveau faire le menage dans ses neurones actives..le QI d’une moule est à portée des europeens…

    • Je me permets qu’il faudrait dire plutôt « hélithiocratie », car on ne peut pas mélanger les racines latine et grecque. Même si « idiot » du latin « idiotes » vient du grec « idios » qui signifie « le même », alors qu »hélithiocratie » voudrait correspondre au grec « gouvernement de l’idiotie » (ou de l’imbécillité). Ce qui est la réalité actuelle…

  • Dans son discours de fin 2018 aux gilets jaunes, Macrotte a causé éoliennes pour justifier l’interdiction du diesel, je schématise a peine. Au dela des avalanches de conneries factuelles que déversent les écolos, (Jadot et Hulot sont de brillants spécimens), cela signifie que parmi les conseillers du président et du premier ministre pas une seule personne n’a de bagage scientifique minimum pour expliquer que l’on ne remplacera pas des dizaines de centrales électriques avec du vent et en brassant de l’air !

    • ll n’y a plus que des énarques qui n’ont aucun bagage scientifique et sont incapables de raisonner et de voir la réalité.

    • Bah, ils ont une tellement grande gueule et adorent brasser le vent, qu’en absence de vent ils suffirait de les planter sur un mat face aux éoliennes. Succès garanti.

  • Pourtant dans un moment de lucidité Mélenchon avait dit:
    L’obscurantisme de notre époque c’est l’ignorance de la science et de la technologie.
    Le diable dit à Faust: méprise seulement la raison et la science, la plus haute puissance de l’homme, et tu seras entièrement à ma merci.

  • Tout est interdit, sauf ce qui est autorisé. Explicitement.

    Dame, le progrès ne serait pas sûr s’il était laisser au bon soin du hasard (ou de la liberté de chacun).

  • Les baby-boomers ont dû en effet oublier qu’ils sont les enfants de l’agriculture intensive (qui ne s’encombrait d’ailleurs pas de précautions minimales!)

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