L’écologie, une nouvelle « route de la servitude »

La cause qui justifie l’extension de l’Etat doit être à l’évidence une bonne cause ou une juste cause. Quoi de mieux que l’écologie ?

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L’écologie, une nouvelle « route de la servitude »

Publié le 27 mai 2019
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Par Patrick de Casanove.   

« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possible en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. » Frédéric Bastiat, Profession de foi électorale de 1846

Il est difficile d’imaginer que l’État justifie ses intrusions dans notre vie privée en rappelant honnêtement que « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » (Frédéric Bastiat, L’État, 1848).

L’écologie : une cause juste ?

La cause qui justifie son extension doit être à l’évidence une bonne cause ou une juste cause. Qu’elle soit vraie ou fausse est secondaire. Nous ne sommes pas dans le rationnel. Pour la gestion du pays les politiciens sont dans le domaine de l’émotionnel. Leur seule rationalité se retrouve dans la défense de leur intérêt personnel, c’est-à-dire, dans les pays dits démocratiques, dans les moyens d’assurer leur (ré)élection. Que les conséquences pour le pays soient bonnes ou mauvaises n’a aucune importance. Que les analyses pour justifier ces interventions soient vraies ou fausses n’a aucune importance non plus.

Une fois l’alibi et la cause trouvés par l’État, il doit paraître évident à tous que la solution ne peut être apportée que par lui. Il se crée ainsi une confusion, volontairement entretenue, entre l’approbation de l’objectif et l’approbation automatique de l’exécutant, ainsi que des moyens qu’il décide de mettre en œuvre.

C’est pourquoi toute contestation de l’exécutant ou des moyens est présentée comme une contestation des objectifs. « Le socialisme, comme la vieille politique d’où il émane, confond le gouvernement et la société. C’est pourquoi, chaque fois que nous ne voulons pas qu’une chose soit faite par le gouvernement, il en conclut que nous ne voulons pas que cette chose soit faite du tout. Nous repoussons l’instruction par l’État ; donc nous ne voulons pas d’instruction. Nous repoussons une religion d’État ; donc nous ne voulons pas de religion. Nous repoussons l’égalisation par l’État ; donc nous ne voulons pas d’égalité, etc. C’est comme s’il nous accusait de ne vouloir pas que les hommes mangent, parce que nous repoussons la culture du blé par l’État ». (Frédéric Bastiat, La loi, 1850)

Dans le domaine des alibis, sauver la planète est très intéressant. Il est émotionnel. Il joue sur la corde sensible de nos enfants et petits-enfants auxquels nous laisserions un monde inhabitable. Les arguments rationnels qui s’y opposent sont inefficaces. Sortir toutes les études, preuves, qui montrent de manière irréfutable que la doxa écologique pourrait être fausse n’ont aucune efficacité. Le rationnel est impuissant face à l’émotionnel.

L’enjeu est tellement énorme qu’il est invérifiable. Comme il est objectivement invérifiable, n’importe quoi sert de preuve à sa nécessité. L’épreuve des faits est tellement lointaine, aléatoire et indémontrable qu’elle n’est évoquée que dans un sens catastrophique. Ultime avantage, les politiciens ne seront plus au pouvoir depuis longtemps et ne subiront pas les conséquences de leurs actes.

Le changement climatique : un ennemi commun bien commode

En France aujourd’hui la situation est mauvaise : prélèvements obligatoires insupportables, déficits, dette, chômage chronique massif, pauvreté, pénurie de logements, de médecins, filières industrielles volontairement détruites, lois et règlements étouffants et intrusifs, dégradation sociale, atteintes à la sécurité des biens et des personnes, etc.

Tout le monde connaît ce principe de la politique : quand ça ne va pas à l’intérieur il faut trouver un ennemi extérieur.

En cohérence avec l’alibi, l’ennemi extérieur sera donc ledit changement climatique. Il a deux intérêts : il détourne l’attention de problèmes urgents et immédiats dont les politiciens sont responsables et il permet à l’État de s’introduire dans nos vies pour les contrôler encore plus étroitement.

L’écologie en guerre contre les responsables du changement

C’est dans cette logique d’ennemi que se trouve l’affirmation d’Emmanuel Macron de vouloir créer un « Conseil de défense écologique » pour faire face à « l’État d’urgence climatique. »

Le vocabulaire utilisé fait froid dans le dos. Il est martial et implique bien l’existence d’un ennemi. En pratique il est constitué de tous ceux que l’État désigne comme responsables dudit changement, donc au final, par-delà les entreprises ou les pays, des personnes de chair et de sang, déjà coupables aux yeux du tribunal associativo-médiatico-politique.

Ce n’est pas suffisant, il faut une vraie condamnation. Fuyant le débat scientifique, les bien-pensants se tournent vers les vrais tribunaux nationaux ou supranationaux. Ils veulent faire reconnaître la notion d’écocide et l’assimiler à un crime contre l’humanité. En l’absence de droit et de loi, certains tribunaux ont pris des décisions qui pourraient faire jurisprudence.

« Comment a pu prévaloir, dans le monde politique, l’idée bizarre de faire découler de la Loi ce qui n’y est pas : le Bien, en mode positif, la Richesse, la Science, la Religion ? » Frédéric Bastiat, La loi (1850)

L’écologie a déserté le domaine de la science pour celui de la politique. Elle n’est plus la science d’étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu. Elle est devenue un des instruments les plus efficaces de la spoliation légale. Un des instruments les plus efficaces pour contraindre les individus à renoncer à leurs projets de vie, pour les obliger à adopter ceux que les politiciens ont décidé pour eux. La France est en pleine dérive totalitaire.

« La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté » Frédéric Bastiat,  Propriété et loi (1848).

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  • oui…
    vous avez des gens qui se présentent comme défenseurs de l’environnement, ce qui signifie que l’environnement serait attaqué par des ennemis…

    • Vous pouvez etre attaqué sans que ca soi par des ennemis. Si votre maison a des termites, les termites ne vous ont pas declare la guerre et ne detruisent pas votre maison par volonte de detruire: ils veulent juste manger

      La majorite des pollueurs ne le fait pas par volonte de nuire mais soit par simplicite (je jette mes dechets dans le ruisseau car c est le plus simple) soit par interet (pourquoi payer pour faire ca dans les regles alors que je peux faire ca en douce sans que ca ne me coute rien)

  • Tout ceci est absolument vrai. Et c’est malheureusement très inquiétant. Cette écologie totalitaire qui est maintenant adoptée par l’état est un danger terrible pour nos libertés.

    • Le plus grand danger c’est la destruction de l’environnement, l’effondrement de la biodiversité etc….
      Le respect de l’environnement n’est pas incompatible avec les libertés fondamentales, pas plus que toutes les législations qui protègent l’ intérêt commun.
      Il n’y a rien de totalitaire dans le respect de l’environnement ; ce sont certes des contraintes mais nécessaires, au même titre que toute législation dans un état de droit.

      • Votre post est totalitaire.. et le pire, vous ne vous en rendez même pas compte.
        CPEF

      • La biodiversité ça ne veut rien dire. Les biotopes européens (et plus) sont le résultat du labeur de mes ancêtres. J’ai le droit et l’impératif moral de continuer à ajuster ces biotopes de manière à satisfaire mes besoins et ceux de ma descendance. La biodiversité per se n’a aucune valeur. La diversité n’a aucune valeur intrinsèque. La nature n’existe pas en dehors de son interaction avec l’humain.
        A bas le fascisme vert.

      • @MD: Encore un qui croit que les villes aujourd’hui sont plus pollués qu’il y a un siècle…

  • EELV et LREM vont bien s’entendre , surtout pour nous emmerder , faire pleuvoir les interdictions , nous spolier de nos revenus car ils sont très gourmands des sou sou des autres et se mettre d’accord pour les prochaines élections à venir …….ce qui n’empêchera en aucune façon de continuer à enfoncer notre pays ;

  • Excellent article hélas. Difficile de contrer les arguments de ceux qui prétendent protéger l’environnement. Meme si leurs projets sont contre productifs, ineptes ou absurdes, le simple fait de les présenter comme « bons pour la planète » les rend immédiatement intouchables.

    Le totalitarisme vert est en marche et rien ne pourra l’arrêter. Il finira par s’effondrer lorsqu’il aura détruit la civilisation qui a permis son émergence.

  • @Patrick de Casanove
    Bien d’accord avec vous. Je fais juste remarquer que comme tout le monde, vous employez à tort le mot « écologie » alors qu’il faut parler d’ecologisme qui désigne bien ce à quoi on a affaire, c’est à dire une idéologie. Les écolos sont bien des écologistes et non des écologues.
    A mon avis, une personne comme Sylvie Brunel est une vraie écologue objective, elle a peu de points communs avec les idéologues qui prétendent savoir ce qu’il faut faire pour laisser un monde vivable à nos descendants.

    • Bien d’accord.
      Pour distinguer les mots en « écoloXX », j’emploie le mot « environnementalistes » pour les gens sérieux, avec lesquelles les libéraux devrait s’allier pour ne pas être accusés d’un dogmatisme inverse. Beaucoup d’entre eux, notamment dans les entreprises ont commencé à le faire : https://www.yvesmontenay.fr/2019/05/14/les-liberaux-et-lenvironnement-ne-pas-se-tromper-de-combat/

      • « environnementalistes » : Ce n’est pas un meilleur terme :
        A n’avoir qu’une seule motivation, on finit par n’avoir qu’une obsession et être déséquilibré dans ses actions — A l’instar de ces nombreux comités, hautes autorités, commissions sans date de fin, dont leur survit ne dépend que de la perpétuation du problème qui les a fait naître.

        Le suffixe est finalement bien plus éclairant.

  • «La cause qui justifie l’extension de l’Etat doit être à l’évidence une bonne cause ou une juste cause. Quoi de mieux que l’écologie ?»
    Oui, mais ce qu’il faut comprendre, c’est que c’est l’extension d’un Etat mondial qui est en cause.
    On peut lire cette enquête très documentée qui montre que l’imposture climatique ne doit rien au hasard
    http://www.larecherchedubonheur.com/article-27817961.html
    (PDF en lien)

  • 0 % de son electorat sont de ex soL’lecteur sans couille qui réalise que Macron est c.. , et qui croit que Marine serait d’Ultra Drouaatte, (90% de son électorat sont des ex communistes, socialos, centriste ex LFI etc ) vote Ecolo !

  • « La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté » Frédéric Bastiat, Propriété et loi (1848) : en 1848 il n’y avait pas de plastique dans les océans, pas de disparition accélérée des espèces, pas de mortalité des abeilles, etc.. et j’en passe.
    Nul doute que l’Etat doive aujourd’hui protéger le citoyen contre les menaces que fait peser sur le bien commun la dégradation de l’environnement, au même titre que la propriété ou le droit d’expression. Opposer la protection de l’environnement et l’écologie aux libertés est un contresens coupable.

    • Imposer ou taxer des comportements au nom d’une idéologie est contraire à la liberté. Il y a un problème de justification et un lroblème de méthode.
      N’oubliez pas que, réchauffement climatique en tête, tout ce tabassage est souvent justifié par des « études » qui sont très discutables scientifiquement, et inculquées dans l’opinion par la propagande.
      L’écologie doit rester la gestion pragmatique des ressources et des déchets. Par exemple, lutter contre les gaspillages, tout le monde peut en être d’accord et accepter librement une certaine sobriété. Autre chose est l’intervention de l’Etat qui n’est pas indépendant de certains intérêts…

    • En 48, on n’arrivait effectivement pas à se débarrasser des espèces nuisibles qui dévastaient les cultures et rendaient les rendements minables et incertains. Les abeilles mourraient de leur « belle » mort, et rares étaient ceux qui parvenaient à sauver leurs ruches. En 48, on trimait du matin au soir pour essayer de survivre dans la misère, sans eau, gaz ni électricité. Les virus, bactéries et microbes vivaient leur âge d’or. Se poser en défenseur de cet environnement vous met au rang des grands suppôts des grands oppresseurs criminels. A de rares exceptions près, chacun, de lui-même, cherche à améliorer son environnement. Mais ceux qui cherchent d’abord à ce que leur prochain leur obéisse au prétexte de « sauver » l’environnement sont juste des apprentis dictateurs de plus.

    • @MD: Pas de pôt pour votre monde parfait de 1848 : le mont Relut, un volcan, fit éruption et envoya une énorme masse de poussières volcaniques dans les océans aux alentour et la Terre entière peu après.

    • Exemple de législation environnementale qui contribue au bien commun : faire passer les pétroliers sur des routes maritimes éloignées des côtes.
      A moins de préférer les plages mazoutées, au nom de la « liberté »

      • la question est de savoir si c’est une loi « écologique »…

        premier remarque en quoi une marée noire affecte elle « tout le monde »?
        puis en quoi faire passer les petroliers loin s de la coté protère t il AU MIEUX l’environnement , il faut etre capable de comparer une avarie en mer et un échouage sur la cote..une marée noire en mer est elle « moins pire que une marée noire sur la côte? où est la démonstration?.

        ça m’a tout l’air d’être une loi de défense des interets des habitants de la côte qui disent va faire ta marée noire ailleurs que chez moi….

        ce qui tend à montrer d’ailleurs que c’est ce qui compte..quand vous vous sentez ou êtes propriétaire d’une environnement..et en jouissez vous le protégez.

      • En quoi cette mesure a-t-elle évité des plages mazoutées ? Encore un sophisme de plus, parce qu’un naufrage de pétrolier de 200 000 t bien au large, c’est encore pire que si c’était à la côte, et je ne manque pas de spécialistes dans mes amis pour vous en parler !

      • Un revers de cette médaille peut être qu’en passant plus loin ils augmentent leur distance parcourue…en polluant donc plus par le mazout consommé. Rien n’est simple. (J’avoue cependant que lestages mazoutées m’émeuvent, et les oiseaux mazoutés encore plus)

        • Les principaux inconvénients sont que les routes au large, distinctes de celles des autres navires, obligent à croiser ces dernières, et qu’en cas d’accident, l’intervention au large est toujours plus compliquée qu’à proximité des côtes. Donc en repoussant les rails au large, on augmente les risques de collision et on complique l’intervention en cas d’accident.

    • Autre mesure publique de protection de l’environnement utile à tous : les stations d’épuration des eaux usées.
      A moins de préférer les rivières polluées et l’eau du robinet non potable au nom de la lutte contre la « dictature écologiste »

      • Stupide et malveillant ! Les écolos ne sont pour rien dans la multiplication des stations d’épuration, et il faut en tenir une couche pour laisser entendre que sans eux, les eaux usées ne seraient pas traitées !

        • Merci pour le « stupide et malveillant » ca fait toujours plaisir
          Quoique vous en pensiez les mouvements de protection de l’environnement (« écolos » pour reprendre vos terme) sont à l’origine de la plupart des législations environnementales et infrastructures de protection des eaux et de l’air.

          • Mon père, directeur d’entreprise, a été obligé de faire une station d’épuration pour dépolluer les eaux rejetées en 1972. A cette époque les partis écologiques étaient réduits à …rien.

            • Balthazar vous confirmez que les mouvements de protection de l’environnement sont à l’origine de la plupart des législations environnementales et infrastructures de protection des eaux et de l’air.
              Si votre père a du dépolluer les eaux rejetées de son usine à partir de 1972, c’est parce que la prise de conscience environnementale a pris de l’ampleur à cette époque avec Greenpeace (créée en 1971), Les amis de la Terre créé en 1969, sans parler du rapport Meadows de 1972 aussi.

              • Bon finalement la charge financière à supporter pour une petite (amortissement) a fait crever la boite…mais « on s’en fout » n’est-ce pas ?
                Et honnêtement ce n’est pas « Greenpeace » mais bien une « émanation gouvernementale  » (je ne sais plus laquelle des agences ou…). Comment pouvez-vous penser qu’en un an elle ait eu une telle influence ?
                Du coup le travail a été fait quand même, dans des conditions encore plus polluante, dans un pays du tiers monde (et mon père n’y est pour rien): les ouvriers laissés sur le carreau ont été ravis.

          • Je précise que « stupide et malveillant » ne visait que le commentaire, pas la personne. Et en y réfléchissant bien, n’est-ce pas la même qualification que vous donnez sans le dire à ceux qui, selon vous, auraient prétendument pollué à l’envi si les écolos n’avaient pas été là pour les en empêcher ?

    • en 1848 c’était pire rapporté au nombre d’habitant et niveau de vie…

  • L’évidence : fabriquer des produits pérennes de qualité.

    • @zelectron : Vous avez des dizaines d’articles sur Contrepoints qui vous expliqueront qu’il existe une tendance naturelle vers l’optimum qualité – prix – fonctionnalité.

    • de qualité..quelle qualité?
      un cure dent qui dure un million d’année? à 19 milliards d’euro?

      et recyclable si on veut en utilisant la moitié de l’énergie produire dans le monde?
      le plus beau..et le plus imbécile vous suggérez que le BUT de certaines personnes est de faire des produits de mauvaise qualité et le moins durable possible…ben voyons…idéal pour surclasser la concurrence…

      non les gens font des trucs qui se vendent..il y a la notion de rapport qualité prix… la durabilité étant une qualité comme une autre…
      on aurait donc eu que des ordinateurs à 25 MO de ram conçus pour durer 1000 ans..
      notez que des tas de machines furent crées extrêmement robustes et durables et elle furent donc des GASPILLAGES de ressources ( dit avec le recul , c’est facile!)…
      un écolo vous dirait de minimiser les ressources pour faire un objet..et donc de prévoir la durée d’utilisation réelle et donc la désuétude technique… vaste programme…

  • Sans que tout ceci soit faux, il me semble que la tendance la plus marquante est la création d’un nouveau pouvoir politique supra-national et même à présent supra-continental. Au même titre que de Gaulle s’insurgeait avec succès contre cette mise à l’écart de la logique nationale depuis 1939 (invasion) jusque 1969 (politique de la chaise vide…), le vote européen d’hier confirme à quel point la « mondialisation » politique est loin d’être acceptée par la « majorité silencieuse ». Néanmoins le concept d’urgence climatique mondiale – inspiré d’un puissant corps constitué scientifique structuré internationalement, consitue une arme très puissante contre tout retour à une logique nationale qui serait d’avantage respectueuse des différentes racines culturelles.

  • Le formatage des cerveaux de la jeunesse est en marche avec le dernier numéro de Science et Vie Junior consacré au réchauffement climatique, ce n’est plus de la science c’est de l’idéologie.

  • Magistral ! Tout est dit.
    Si les hommes pouvaient se rappeler que le principal danger pour « l’humanité » vient de ceux qui prétendent imposer leur volonté aux autres par la force…

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