Il ne faut pas laisser l’Europe se transformer en super-État

Les vieilles nations européennes ne sont pas obligées de mourir pour que l’Europe vive. Encore moins d’être assassinées.

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Il ne faut pas laisser l’Europe se transformer en super-État

Publié le 26 mai 2019
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Par Patrick de Casanove.

Les élections européennes approchent et le landerneau politique s’agite. La vérité est que ce que les politiciens nomment la construction européenne est en panne : la grenouille populaire s’est rendue compte que l’eau du bocal chauffait.

L’Union européenne a été construite par des technocrates et des politiciens au mépris des populations et des pays.

Pour les europhiles, l’Europe nous protège et nous a permis de vivre en paix depuis la Seconde Guerre mondiale. Il faut donc aller plus avant dans l’intégration européenne. Pour les eurosceptiques, non seulement l’Europe ne nous protège en rien, mais elle détruit les nations, les peuples et leurs cultures. Il faut donc retourner au souverainisme. D’un côté il existe une fuite en avant dans la technostructure, de l’autre ceux qui rejettent cette technostructure pesante imposée et veulent le retour à l’État-nation. Qui est une autre technostructure.

L’ennemi ultralibéral

Ces catégories quittent parfois leurs chamailleries pour se retourner contre l’adversaire commun : le libéralisme. Chacun sait que la cause des malheurs de l’humanité en général, de l’Union européenne en particulier et de la France plus précisément, est l’ultralibéralisme. C’est pourquoi ces deux lignes se rejoignent sur l’Europe puissance et/ou le protectionnisme intelligent contre le marché libre.

Il est admis que les initiateurs de l’Union européenne voulaient en faire les États-Unis d’Europe. Nous n’en sommes plus là.

À petits pas mais inexorablement les politiciens du courant idéologique principal nous bâtissent l’Union Soviétique d’Europe. Il suffit d’observer quelles sont les compétences de l’Union européenne pour constater que pas grand-chose ne lui échappe. Depuis sa création ses compétences s’étendent sans cesse. Celles de la Commission européenne, qui n’est pas élue, parachèvent le système. La Cour de Justice Européenne le verrouille.

L’alibi actuel des politiciens est que pour traiter de puissance à puissance avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde etc. il nous faudrait une Europe puissante. Traiter de puissance à puissance relève d’un raisonnement étatiste. Pour eux cette puissance ne peut donc qu’être un super-État européen.

Les politiciens français sont particulièrement en pointe dans ce domaine de super-État. Il faut reconnaître que leur expérience sur plusieurs décennies pour transformer une grande puissance économique en puissance moyenne sur le déclin donne un crédit particulier à leurs propositions. La France, Union Soviétique qui a réussi, est en train de s’effondrer. Ses politiciens cherchent à transférer leur échec, chômage, crise sociale et culturelle, dettes, déficit sur une nouvelle Union Soviétique. Une Europe a-culturée, dépensière, centralisatrice et technocratique serait leur idéal.

Le mirage de l’économie administrée

Comme leurs politiciens, beaucoup de Français formatés au collectivisme centralisateur trouvent que la voie française de l’économie administrée est la meilleure. Ils ne voient aucun inconvénient à ce que cette politique étatiste qui a si bien réussi à la France soit appliquée à l’Europe entière. Ils savent que des millions de Français vivent dans la pauvreté et le chômage chroniques. Mais ce n’est arrivé, croient-ils, que parce que nos partenaires en Europe et ailleurs n’ont pas adopté notre merveilleux modèle social. Ils nous font donc une concurrence déloyale.

C’est pourquoi ils sont persuadés qu’il nous faudrait un gouvernement européen pour uniformiser tout cela, dans le sens français évidemment, et causer d’égal à égal avec les autres puissances planétaires.

Les politiciens utilisent souvent l’argument que l’Europe n’est pas endettée. Ils n’ont rien compris. Ce ne sont pas les États, ni un super-État, ni les instances supranationales qui paient. Quels que soient les prélèvements, impôts, taxes, charges, quelles que soient leurs modes de calculs, ce sont toujours les individus qui paient. De même que ce sont toujours les personnes qui échangent. Ce ne sont pas les États.

« Protectionnisme intelligent » est un oxymore. La mode est à « plus protectionniste que moi tu meurs. » Malheureusement au final c’est souvent ce qui se passe : les gens meurent. Quand le protectionnisme est mené au bout de sa logique les individus meurent car la guerre en est alors la conséquence inéluctable. L’Histoire l’a amplement démontré. Les États s’emparent par la violence de ce que les individus ne peuvent plus obtenir par l’échange libre.

Le libre-échange n’est pas synonyme d’internationalisme. Par exemple il n’a rien à voir avec l’internationalisme socialiste qui fait peu cas des individus et regroupe des partis et des organisations politiques. Le libre-échange aurait pu être synonyme de mondialisation au sens où n’importe quel individu, quel qu’il soit, où qu’il se trouve, peut échanger librement ce qui lui appartient avec n’importe quel autre individu, quel qu’il soit et où qu’il se trouve.

L’échange est un droit naturel comme la propriété. Tout citoyen qui a créé ou acquis un produit doit avoir l’option ou de l’appliquer immédiatement à son usage, ou de le céder à quiconque, sur la surface du globe, consent à lui donner en échange l’objet de ses désirs. Le priver de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs, et uniquement pour satisfaire la convenance d’un autre citoyen, c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de la justice. (Frédéric Bastiat, Association pour la liberté des échanges. 1846)

La voie de la mondialisation

Malheureusement la mondialisation a pris une autre tournure. Les échanges inter individuels sont ignorés au profit d’une mondialisation qui tourne maintenant autour des accords multilatéraux, des technostructures supra-nationales ou internationales, du capitalisme de connivence, des groupes de pression ou lobbies. C’est la mondialisation de puissance à puissance. C’est la mondialisation de l’étatisme, d’où la montée en parallèle du protectionnisme.

Le libre-échange, basé sur des relations inter-individuelles, fait fi des différences et désaccords religieux, politiques, ethniques, culturels etc. Les États non. Frédéric Bastiat a écrit de très belles pages sur le libre-échange. Notre époque étant plus visuelle, il est impossible de ne pas recommander « Le crayon jaune » de Milton Friedman, la quintessence de la pédagogie en faveur du libre-échange. En le regardant il est facile de comprendre que c’est le libre-échange qui a apporté la paix en Europe et pas la technostructure. Il est facile de comprendre aussi que le libre- échange n’a pas besoin d’autorité centrale, de technostructure, commission, parlement ou agences. La protection contre le capitalisme de connivence et les lobbies est dans la liberté économique car il n’y a pas d’autorité centrale à convaincre.

Passer d’un super-État à un État-nation ne protège pas des lobbies. Les lobbies changent simplement de cible. Ils sont des groupes de pression sur un pouvoir législatif ou exécutif, voire judiciaire. Leur but est toujours d’obtenir des lois à leur profit pour bénéficier de la spoliation légale, ou des lois pour y échapper. S’il n’y a plus de spoliation légale les lobbies et le capitalisme de connivence perdent leur raison d’être.

La liberté économique dans chaque pays est donc première. La liberté économique est la liberté de produire, échanger, distribuer, consommer des biens et des services, contracter avec des tiers. La forme la plus élevée de liberté économique implique un droit de propriété absolu, la liberté de mouvement des individus, du travail, du capital, des marchandises et une absence totale de coercitions de l’État, en dehors de celles qui sont nécessaires pour garantir les droits naturels individuels universels (Liberté, Propriété, Personnalité).

En d’autres termes, dans un régime de liberté économique les individus sont libres de travailler, produire, consommer, et investir de la manière qui leur convient, sans intervention de l’État, et cette liberté est protégée par l’État. On comprend alors que la liberté économique ne se limite pas à l’économie au sens traditionnel du terme. Elle constitue une éthique de vie.

« L’Union européenne est l’une des économies les plus ouvertes sur l’extérieur. Elle est aussi le plus grand marché unique au monde ». Mais quand on se penche sur la mappemonde de la liberté économique il saute aux yeux que les pays libres ou plutôt libres économiquement sont minoritaires en Europe et globalement situés au nord du continent. Ce sont aussi les plus prospères. Économie ouverte sur l’extérieur n’est pas synonyme de liberté économique à l’intérieur.

Le protectionnisme pas si intelligent

C’est donc une erreur de croire que les difficultés que les pays européens rencontrent chez eux, entre eux et à l’extérieur de l’Union sont liées au libre-échange et à une concurrence déloyale. Les problèmes auxquels les pays européens sont confrontés ont des causes endogènes. Le protectionnisme intelligent ne ferait qu’aggraver la situation parce que les États ne se remettraient pas en question, la dégradation de la situation continuerait, pour y remédier les États accentueraient alors leur mainmise sur l’économie, et aggraveraient la situation.

Rendre la liberté économique aux Européens est donc le premier chantier. Il est immense en particulier en France. Ce devrait être un des thèmes majeurs de la campagne parce que toute la suite, politique intérieure, politique européenne et internationale, découle de cette liberté. Pour qui aime un tant soit peu son pays et fait preuve de bon sens, le véritable patriotisme économique consisterait à réclamer la liberté économique.

Quand celle-ci sera réalisée dans chaque pays européen, la prospérité sera au rendez-vous. C’est la prospérité de chaque pays qui donnera à l’Europe sa puissance dans le respect des populations européennes, de leurs cultures, de leurs différences. Harmonie économique ne veut pas dire uniformisation.

Les vieilles nations européennes ne sont pas obligées de mourir pour que l’Europe vive. Encore moins d’être assassinées. Dans un espace de liberté économique il reste aux États à garantir cette liberté à chacun. Cela ne passe pas par un super-État. Les pays actuels peuvent parfaitement jouer ce rôle en tenant compte de leur histoire et de leur culture.

C’est parfaitement compatible avec un territoire sur lequel s’exerce la souveraineté du pays. Territoire sur lequel l’État garantit les droits Naturels individuels universels, assure à ses habitants la justice, la sécurité intérieure et extérieure. Un État qui ne se disperse pas dispose de fonctions régaliennes efficaces, des services de renseignement et de sécurité performants, d’une justice équitable concentrée sur les atteintes aux biens et aux personnes.

La liberté protégée par la concurrence

Les nations peuvent bien entendu coopérer étroitement dans le domaine de ces fonctions régaliennes. Cela n’implique absolument pas la fermeture des frontières aux marchandises ni aux personnes. Bien au contraire, leur ouverture est indispensable à une concurrence entre pays au profit des personnes. Ainsi la liberté individuelle sera protégée aussi par cette concurrence.

Les frontières territoriales dites naturelles parce que reposant sur la géographie, et les frontières culturelles ne sont pas infranchissables pour les Hommes de bonne volonté. Les seules barrières véritables et solides sont les frontières légales et administratives quand elles sont fermées. C’est une erreur de croire que la fermeture de ces frontières est une garantie de sécurité. La meilleure garantie de paix et de sécurité se trouve quand les habitants peuvent accomplir leurs projets personnels, quand ils sont confiants, savent qui ils sont, d’où ils viennent et où ils vont. En résumé quand ils sont libres et responsables de leur vie.

Quant à ce que l’on appelle couramment aujourd’hui l’immigration on se reportera à l’excellent texte de Pascal Salin : L’immigration dans une société libre extrait du chapitre 11 de son livre Libéralisme, ed. Odile Jacob, Paris, 2000. Il en ressort qu’aujourd’hui c’est l’étatisation de l’immigration qui est la cause des problèmes.

Une société libre est une société où tout individu a le droit d’agir comme il l’entend, sans subir aucune contrainte, à condition qu’il respecte les droits légitimes des autres. C’est dire qu’une société libre est fondée sur la reconnaissance et la défense des droits de propriété. (…) La liberté de migration ne signifie donc pas qu’un étranger a le droit d’aller là où il veut, mais qu’il peut aller librement là où on veut bien le recevoir. (…) Le refus de vente ou le refus d’acheter, le refus d’émigrer ou le refus d’accepter un migrant relèvent de la perception du monde par chacun et de sa propre morale. On ne peut pas imposer aux autres une morale de résultat. La morale c’est précisément de respecter les droits de chacun, y compris, par conséquent, les droits de celui qui refuse l’échange avec un étranger.

La fiction du super-État

Les libéraux croient au libre-échange et à la liberté économique mais ils n’ont pas confiance en l’État. « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » L’État (1848). Ils croient que l’État est nocif et que le super-État est super-nocif. Ils ne confondent pas la loi et la justice quand la loi est pervertie.

Les libéraux classiques se réclamant de Bastiat croient que toute personne dispose de droits naturels individuels qui pré-existent à la loi. Ils croient que ces personnes ont une histoire, des racines et une culture. Ils croient que la nation, communion d’individus en un peuple vivant, est différente de l’État, technostructure coercitive. Ils croient que ce sont ces individus libres qui construiront spontanément leur Europe.

Ce sont ces individus libres qui si nécessaire, se défendront, défendront leur famille et leur pays. On remarquera qu’il ne semble pas que les Suisses, individus libres s’il en est, qui ont construit leur Confédération, bénéficient du deuxième PIB mondial par habitant au sein du pays le plus économiquement libre d’Europe, (qui plus est hors Union), divisé en 26 cantons et 4 langues, souffrent de ne pas avoir un rapport à puissance égale avec la Chine, l’Inde, la Russie ou les États-Unis.

Article initialement publié en avril 2019.

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  • Qu’il faille une Europe forte, ce n’est que du pragmatisme ( pour rappel, ce dicton wallon : c’est todi les p’tits qu’on spotche » – ce sont toujours les petits qu’on écrase ) – Trump nous rappelle tous les jours que « la raison du plus fort est toujours la meilleure », ou la golden rule : « whoever has the gold makes the rules ».
    Qu’il faille s’aligner sur les positions socialisantes, protectionnistes, anti-mondialisation de la France et sur son Europe des nations est beaucoup plus douteux. Vanter les exceptions à la règle du plus grand, plus fort ( comme Singapour, la Suisse ou Taiwan ) pour rejeter cette règle me semble relever du caractère français qui, égalitariste forcené, ne voit jamais que les exceptions.

    • Les Américains veilleront toujours à ce qu’il n’y ait pas d’Europe puissance. Et ce n’est pas avec les dirigeants actuels que cela pourrait arriver, vu qu’ils sont tous ou presque, inféodés aux Etats-Unis.
      «Le populisme européen combat l’oligarchie cosmopolite et l’Europe de Bruxelles sous l’étendard du souverainisme nostalgique. Mais le souverainisme nostalgique a trop tendance à jeter le bébé européen avec l’eau du bain bruxellois. L’ambiguïté du souverainisme nostalgique tient au fait que la souveraineté sans la puissance de conduit à rien. Or dans un monde multipolaire, la puissance en Europe n’est plus nationale mais continentale.

      Dans le monde multipolaire qui vient, l’Europe n’a pas d’autres options que la puissance et l’unité. Le souverainisme n’a donc de sens qu’au plan européen, il ne peut plus être une fin en soi, mais seulement le moyen du retour de la puissance et de la souveraineté de tous les Européens. Un populisme conséquent doit le comprendre. D’autant que retrouver les voies de la puissance de la souveraineté de l’Europe revient aussi à s’affranchir de la domination que la super classe mondiale exerce sur notre continent.
      L’actuelle Union atteint ses limites parce que, par construction pourrait-on dire, elle a répudié les attributs de la souveraineté politique, notamment la puissance militaire, le respect des frontières et l’indépendance diplomatique. Il ne s’agit pas d’un hasard mais de l’intention délibérée de la super classe mondiale qui ne voulait pas d’une Europe souveraine. C’est notamment aussi pourquoi on a fait une monnaie unique sans Etat unique.

      Un populisme conséquent doit reprendre la construction européenne l’oligarchie l’a volontairement arrêtée : faire de l’Union un instrument de la puissance et de l’indépendance de tous les Européens. Un espace économique protecteur, une défense européenne autonome, libérée de la tutelle atlantiste de l’OTAN, des frontières sûres, une diplomatie indépendante, une Europe qui on finirait aussi avec la repentance maladive, c’est-à-dire la haine de soi.
      Ce souverainisme européen devrait donc prendre aussi le contre-pied de «l’Europe allemande» que la super classe mondiale nous concocte actuellement en profitant de l’éclipse française, c’est-à-dire une Europe réduite à l’économie, alignée sur les États-Unis, ouverte à tous les migrants de la planète, restreignant en permanence la liberté d’expression des Européens et confite d’écologisme agressif et de repentance éternelle.» (Michel Geoffroy, « la super classe mondiale contre les peuples »)

      • « Les Américains veilleront toujours à ce qu’il n’y ait pas d’Europe puissance »
        Ils ont pourtant beaucoup poussé à la création de la CED à l’époque, puis de la CECA et finalement de l’UE, ce qui d’ailleurs révulse Philippe de Villiers dans son dernier livre (« j’ai tiré sur le fil… »). Et aujourd’hui encore, Trump insiste pour que l’UE prenne part au fardeau de sa défense.

        • La création de la CED était dirigée contre la France. Pour rappel, la soumission de toute défense européenne est inscrite dans les traités.

          • Si vous vous intéressez au rôle des Etats-Unis en Europe après 1945, l’ouvrage « l’ami américain » d’Eric Branca est bien documenté.

      • Ce sont les hauts fonctionnaires et dirigeants européens qui font tout si stupidement que leur Europe n’a aucune chance de devenir puissante. Pas besoin d’en appeler à une supposée responsabilité des USA…

    • « Les vieilles nations européennes ne sont pas obligées de mourir pour que l’Europe vive. »
      et l’europe forte c’est du pipeau..

    • L’Europe forte…
      Deux type de force :
      – l’économique : la force de l’Europe (pas de l’Union Européenne, la techno-structure) réside en la force des peuples la composant, de leur industries, de leur recherche etc…
      Elle ne réside pas dans l’UE technocratique…

      – le militaire : C’est un point capital. On écoute le pays qui a une grosse armée, efficace, unie, à commandement efficace donc soumis à la tutelle d’un commandement politique « court », « local », à langage précis et bien compris… Armée forcément nationale (dans le sens « Nation » de Renand).

      Nous sommes aux antipodes de tout cela. La puissance militaire de l’UE est « juste » nulle. Les deux seules armées ayant un bon potentiel (même si poussé aux limites, notamment en matériel pour la France) sont l’armée Anglaise (Brexit) et la notre. L’Allemagne, par repentance « pathologique » et intérêt économique a totalement négligé ce poste. Ne parlons pas des autres pays.
      Nous sommes donc, pour notre protection, et malgré l’ « abandon » partiel de Trump sous la « tutelle » des USA. Cette dépendance ne peut se limiter strictement au domaine militaire…le « protecteur » demande, et obtient toujours, des contreparties dans les autres domaines.

  • « D’un côté il existe une fuite en avant dans la technostructure, de l’autre ceux qui rejettent cette technostructure pesante imposée et veulent le retour à l’État-nation. Qui est une autre technostructure. »
    Pas forcément, il existe des Etats libéraux. Et au moins, le retour à l’Etat-nation respecte le principe de subsidiarité et, accessoirement, la démocratie.

  • Excellent article.
    Oui les libéraux préfèrent une UE espace de liberté, à une UE espace de technostructure.

    PS. « Moi, le crayon » n’est pas de Milton Friedman mais de Leonard E. Read, le fondateur de la « Foundation for Economic Education » (FEE).

  • Ce super etat se fera parceque l’europe doit avoir de règles communes pour maximiser sa puissance economique et surprimer le chacun pour soi au détriment de autres…c’est pas gagné .un exemple ,la france faisant la guerre a la libye ..au detriment de l’italie les guerres du moyen orient fait par la france et l’angleterre au detriment de tous les autres pays europeens ,le truc sur mosanto ou les’ogm sont encore des machins de certains pays contre les autres pays europeens ..la france et les francais sont les tueurs de l’UE l’UE n pourra jamais se faire vraiment avec un tel canard boiteux.mais l’UE finiera par avoir sa peau une fois déplumé.

  • La Suisse n’est plus une confédération depuis le 19éme bien que le terme soit resté.
    Une Confédération a toutes les chances de finir en fédération (effet des liens durables). Une fédération n’est pas un problème en soi, tout dépend en fait du niveau de centralisation. Patience et circonstances décideront.

    • Faut pas être difficile…lol
      « Il ne faut pas laisser l’Europe se transformer en super-État »
      Pourquoi pas en effet, ignorer les rapports de forces et se présenter en slip , complètement démuni sur le champ de bataille de la libre concurrence, de la libre compétitivité, du libre dumping social. Pourquoi pas aussi ignorer la mondialisation des multinationales et le pouvoir de chantage à l’emploi qu’elles exercent sur les états.
      Tout est absolument rapport de force et c’est le plus fort qui gagne. En creux c’est le plus faible qui perd.
      L’individu étant le perdant dans CE libéralisme lié au capitalisme; capitalisme nécessairement de connivence. Montrez m’en un autre et je retirerai « nécessairement »
      .
      Je vous rassure l’Europe n’est pas du tout en voie de soviétisation, vous regrettez sans doute l’excès de réglementation mais la première mission de l’Europe est bien la libre concurrence et le démantèlement des services publics.
      Si ce n’est pas libéral ?
      C’est justement ce libéralisme qui nourrit l’aspiration des individus au replis sur soi, au nationalisme, pesant secrètement pouvoir faire mieux a plus petite échelle.
      Mais peut- être dois- je vous faire remarquer qu’a part le royaume uni, aucun pays n’est sorti de l’Europe. Par conséquent à part aspirer et éructer, l’individu subit LE libéralisme Européen et le libéralisme mondial par la même occasion.
      Alors que proposez vous ?

      • @leham
        1) Il n’y a pas de guerre économique, il n’y a pas de champs de bataille avec des morts, des blessés et des destructions matérielles. Les producteurs moins efficaces doivent simplement accepter un niveau de vie globalement inférieur à celui des producteurs plus efficaces, il ne peut en être autrement. Bien sûr, au sein d’un groupe de producteurs moins efficaces (par exemple les habitants du Venezuela), il peut y avoir des disparités abyssales de niveau vie entre ceux qui ont le pouvoir de s’accaparer le peu qui reste et les autres, comme dans tout système socialiste.
        2) Si les multinationales ont éventuellement un pouvoir de chantage à l’emploi sur les États, c’est d’abord parce que ceux-ci existent, ensuite parce que ces mêmes États empêchent les individus placés sous leur domination de créer, d’échanger, d’épargner et d’investir. Or c’est le capital qui permet d’embaucher des travailleurs et de leur verser un salaire élevé. Sans capital, pas de progrès technique, productivité très faible et salaires correspondants.
        3) Oui, c’est le rapport de force qui compte, c’est pourquoi les libéraux doivent être nombreux. Mais ce n’est certainement avec des individus comme vous, qui rejettent le libéralisme, qu’on y arrivera.
        4) Le capitalisme dit « de connivence », qu’il serait plus approprié de nommer socialisme, ne peut se développer que là où il y a un État qui peut imposer des taxes et des règlements par la force, et ce d’autant plus que cet État a une vocation à s’occuper de tout qui lui est reconnue par par une majorité de gens. Plus un État est socialiste plus il redistribue au détriment des faibles au profit des puissants. Les faibles devraient donc être les premiers partisans du libéralisme. Pour leur malheur, ils le sont rarement, préférant s’agripper à la structure qui les oppresse qu’ils considèrent ironiquement comme leur seule planche de salut. La création d’un super État européen (actuellement embryonnaire mais déjà extrêmement nocif) ne fera que le renforcer.
        5) Le « démantèlement » des « services publics » est un mythe. Si non, comment expliquez-vous la progression constante des prélèvements obligatoires ? La dégradation des « services publics » est inhérente à leur financement par la contrainte. Pourquoi se fatiguer à satisfaire les usagers quand ceux-ci sont contraints de payer quoiqu’il arrive ?
        6) La dégradation des « services publics » n’est donc pas libérale mais socialiste. Une politique libérale consisterait à autoriser quiconque à fournir les dits « services publics » et à n’obliger personne à financer ceux qui existent déjà, tout en autorisant ceux qui le souhaitent à continuer à le faire.
        7) Vous critiquez l’article sans même l’avoir lu ! L’auteur y prône la liberté des échanges à tous les niveaux, que ce soit avec votre voisin, comme avec les habitants d’un pays lointain. A l’opposé du « repli sur soi » !
        8) Partant de prémices fausses, votre conclusion est à l’avenant. Pour votre information, le « Royaume Uni » n’est toujours pas sorti de l’Europe, bien que ses habitants aient votés majoritairement pour il y a trois ans ! Belle illustration du caractère non démocratique des États européens et du fait que l’Union n’est qu’une construction anti populaire dont l’unique objet est d’asseoir, voire de renforcer, le pouvoir de ses promoteurs, qui ne sont autres que les dirigeants des États qui y adhèrent. L’union vise à éliminer la concurrence entre les États membres, donc à renforcer la coercition et l’exploitation des faibles par les puissants.

        • @Guy
          « 1) Il n’y a pas de guerre économique, il n’y a pas de champs de bataille avec des morts, des blessés et des destructions matérielles ».
          Et pourtant si , comptabilisez les morts précoces des précaires en France (10 à 15000 par an) + les gens anxieux de perdre leur emploi ou de ne pas boucler la fin du mois.
          Vous raisonnez un peu trop déshumanisé… une entreprise qui coule, c’est aussi des êtres humains à la rue, des vies brisées, pas que des belles idées sur un papier.

          « Les producteurs moins efficaces doivent simplement accepter un niveau de vie globalement inférieur à celui des producteurs plus efficaces, il ne peut en être autrement. »
          Je ne suis pas obligé d’être d’accord avec ce que vous estimez intangible. La société, économie comprise, est une pure construction humaine, on est libre de changer les règles selon nos choix, du moins en théorie.
          La coopération et une vie harmonieuse, ça ne vous tente pas plutôt que le conflit permanent de la compétition ? pourquoi vous attacher au capitalisme qui se nourrit du conflit et nous mène droit dans le mur avec son gâchis de ressources et d’êtres humains ?

          « 2) Si les multinationales .. Sans capital, pas de progrès technique, productivité très faible et salaires correspondants. »
          Excusez moi de remettre en cause vos certitudes. Vous me décrivez l’actuel, mais êtes vous certain que l’actuel soit l’optimum au bonheur sur Terre ?
          Dans l’actuel, le bonheur n’a pas de place, c’est en quelque sorte un dommage collatéral, si on a de la chance d’être suffisamment agressif pour s’en sortir dans ce monde compétitif. Le moteur de l’actuel, que vous semblez plébisciter, est simplement le rendement financier, froid comme une machine. C’est votre choix… pas le mien.

          « 3) Oui, c’est le rapport de force qui compte, c’est pourquoi les libéraux doivent être nombreux»… pour former des états, pour former des multinationales, pour pouvoir protéger leur liberté et leurs intérêts, face aux autres qui font de même en face.
          Quelle différence avec aujourd’hui, finalement ? lol

          « 4) Le capitalisme dit « de connivence », qu’il serait plus approprié de nommer socialisme, »
          Je vous le concède bien volontiers, le socialisme est VENDU au libéralisme, les gens ont fini par s’en apercevoir, c’est bien pour cela qu’il est ras les pâquerettes dans les urnes et les sondages.
          « Plus un État est socialiste plus il redistribue au détriment des faibles au profit des puissants. »
          Vous voulez dire moins l’état est fort face au pouvoir de l’argent ? plus il est libéral donc ? Vous me décrivez le socialisme vendu au libéralisme.

          « Les faibles devraient donc être les premiers partisans du libéralisme. »
          Faut voir de quel libéralisme vous parlez ? Celui dont vous rêver, celui dont je rêve, ou celui qui est à l’œuvre dans le monde économique ?
          Je ne suis pas dans votre tète pour deviner à quel libéralisme vous rêvez mais vu vos propos, il semble peu différent de celui à l’œuvre actuellement, juste moins d’état, donc moins de sécurité pour l’individu.

          « 5) Le « démantèlement » des « services publics » est un mythe. »
          Vraiment ? LOL non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, fermeture des petits centres des impôts de proximité, des bureaux de poste dans les campagnes, idem des hôpitaux, des écoles, venez faire un tour chez moi.
          « Si non, comment expliquez-vous la progression constante des prélèvements obligatoires ? »
          C’est assez simple, l’assiette diminue donc à enveloppe égale, les taux augmentent sur ceux qui acceptent de jouer le jeu (qui sont contraints selon votre terminologie) Plusieurs facteurs, dans l’ordre d’apparition à l’écran :
          Mondialisation, délocalisation des l’industries , chômage, baisse des rentrées fiscales, « optimisation fiscale » , évasion fiscale, dette, service de la dette aux déjà plus riches.
          Pour info l’état diminue ses dépenses mais surtout ses recettes : https://www.les-crises.fr/images/0900-dette-france/0900-budget-france/01-budget-etat-france.jpg
          « Pourquoi se fatiguer à satisfaire les usagers quand ceux-ci sont contraints de payer quoiqu’il arrive ? » La conscience professionnelle vous connaissez ? le gout du travail bien fait ? Pensez vous qu’il est plaisant d’aller à son travail tous les jours et de faire de la M….le gens ont une conscience, ce ne sont pas des animaux qui avancent à coup de bâton.

          7) Je n’ai pas dit que l’auteur prônait le repli sur soi je dis que le libéralisme promu par Bruxelles, entre autre, provoque l’aspiration au repli sur soi.
          C’est-à-dire que vos aspirations ont l’exact effet inverse de ce que vous voulez.
          Posez vous des questions…la socialie a bon dos…

          8) LOL je ne pose aucune conclusion.
          Je ne fais que pointer les incohérences de l’auteur ou de votre idéologie, selon, pour que vous apportiez des réponses. J’apporte un éclairage et demande ce que VOUS proposez finalement ?

        • @leham
          Le libéralisme est une philosophie du Droit, affirmant que personne n’a le droit d’exproprier personne, ou, dit autrement, que personne n’a le droit de pendre à quelqu’un d’autre ce qui lui appartient sans son consentement. Les libéraux définissent la propriété de manière à ce que cette définition soit universelle (la même pour tous). Ainsi, chacun est propriétaire de son corps, du fruit de son travail et de ce qu’il a acquis via l’échange volontaire (doublement consenti) avec d’autres. Le libéralisme ne peut exister que si une majorité de gens adhère à cette idée simple. C’est pourquoi nous, libéraux, dans la mesure de nos moyens, et sans exiger de qui que ce soit qu’il le fasse à notre place (ce qui serait contraire à ce en quoi nous croyons) agissons pour la diffusion de cette idée, sans violence et sans menace de son emploi (idem). C’est ce que nous proposons.
          J’ai cru comprendre que pour vous, la propriété est une notion métaphysique, auquel cas, effectivement, en tant qu’êtres éphémères, du moins ici bas, nous ne sommes jamais propriétaires de rien. La propriété dont nous discutons ici est tout autre, c’est une notion opérationnelle pour la vie sur terre telle que nous la connaissons : est propriétaire de quelque chose celui qui en décide de la destination. D’ailleurs il semble que les conditions de la vie sur terre vous préoccupent, si j’en crois ce que vous venez d’écrire, car vous êtes très concret à certaines occasions.
          A la question de savoir si certains individus ont le droit d’en exproprier d’autres, il n’y a que deux réponses possibles : oui ou non. A vous de choisir.
          Concrètement.
          1) La misère et la précarité sont les conséquences du socialisme (qui est le contraire du libéralisme). C’est parce que nous y sommes sensibles que nous sommes libéraux. Comment prospérer quand on vit sous la menace constante de l’expropriation par plus fort que soi ?
          Non, nous ne sommes pas libres de changer les lois de la nature. Tout ce que nous pouvons faire c’est de nous y adapter, de les apprendre et de tirer parti de notre intelligence pour les exploiter d’une manière qui nous soit favorable. La rareté est l’une des conditions de la vie sur terre, que vous le veuillez ou non. D’ailleurs, si tel n’était pas le cas, aucun problème de Droit ne se poserait et nous ne serions pas là à en débattre.
          La coopération et une vie aussi harmonieuse que possible, c’est exactement ce que prône le libéralisme (lisez l’article qui traite, justement, du libre échange !). C’est le socialisme qui conduit à la compétition et au conflit permanent pour échapper à l’expropriation, pour faire partie des expropriateurs et pour le partage du butin.
          2) Déjà répondu. Vous feignez de vivre dans un monde magique sans rareté, auquel cas vous ne pouvez survivre qu’en expropriant les autres, ceux que vous soumettez aux lois de la nature à votre place.
          3) Déjà répondu en introduction (avant 1)).
          4) Non, le socialisme ne peut être vendu au libéralisme. Lisez la définition du libéralisme et du socialisme. Les deux sont irréconciliables, incompatibles et aucun ne peut se « vendre » à l’autre. C’est l’un ou l’autre, à l’exclusion de toute autre alternative.
          Par quel miracle les dirigeants de l’État, qui disposent du monopole de la violence dite légale, ne s’en servirait-ils pas pour s’enrichir au détriment des autres ? Que diriez-vous si les dirigeants de Google ou Microsoft, en sus des milliards dont ils disposent, disposaient aussi d’une police, d’une armée et d’une justice qui puissent vous contraindre à acheter leurs services même si vous n’en voulez-pas ? Les hommes de l’État seraient-ils des Saints ?
          En fait, la propagande étatique est tellement omniprésente qu’elle semble avoir réussi à vous persuader que les maux dont nous souffrons proviennent du libéralisme alors qu’ils viennent du socialisme. Faudra-t-il que nous en arrivions au niveau du Venezuela pour vous faire changer d’avis ?
          5) Vous oubliez la lutte pour le partage du butin. Plus les hommes de l’État étendent leurs domaines d’intervention, moins il reste de ressources pour chacun des domaines. Comme il n’y a aucun moyen rationnel de savoir combien il faut consacrer à l’éducation, à la justice, à la lutte contre le réchauffement climatique, au comité bidule, au conseil supérieur machin, à la haute autorité truque, à la police, à la poste, aux hôpitaux, à la lutte contre les « discrimination » à celle contre les « inégalités » en tous genre…, ce partage se fait selon la loi du plus fort et du plus influent, pas forcément selon vos souhaits à vous.
          Le budget de l’État est bien en progression constante. On vient de passer la barre des 1300 Milliards d’Euros. Allez vérifier sur le site de l’INSEE. Quant à la prétendue « dette », c’est un impôt comme les autres car elle n’est jamais remboursée. Les intérêts d’emprunts sont payés avec de nouveaux emprunts, c’est magique ! La collusion entre système financier et États est inhérente au socialisme.
          6) La conscience professionnelle, je connais. C’est parce qu’elle habite encore un certain nombre d’agents de l’État que certains « services publics » comme l’hôpital ou l’enseignement tournent encore. Mais, là aussi, les règlements kafkaïens et l’égalitarisme forcené finissent par venir à bout des meilleures volontés. Qui plus est, le financement par la contrainte pose au moins deux problèmes supplémentaires insurmontables, dont aucune conscience professionnelle ne peut venir à bout : la répartition des allocations déjà évoquée ci-dessus (partage du butin) et la mesure de l’utilité du service (à vrai dire, on n’en sait rien).
          7) et 8) Déjà répondu.

          • @Guy
            Merci d’avoir pris le temps de me répondre avec attention.

            Ce que je dis couramment n’est pas nécessairement ce que je pense ! lol même si globalement oui.
            Je suis volontiers provocateur pour faire relativiser ou pour mettre un point précis en lumière.
            Pour ne pas vous laisser dans la confusion à mon sujet, vu que vous semblez suivre mes interventions, merci de cet honneur, voici ce que je pense :
            Au fond du fond, oui la propriété est une illusion mentale, puisque nous naissons nus et partons idem.
            Mais bien sûr que nous avons besoin de cette illusion de propriété pour nous sentir en sécurité, être à l’aise, pouvoir agir. Je pense qu’un jour cette illusion sera dépassée mais nous n’en sommes pas là visiblement.
            Je crois que personne ne remet en cause le fait de posséder sa paire de chaussure etc..Par contre posséder des Mds, confine à la pathologie, sincèrement, et surtout manque aux autres.
            La propriété sans limite , dans un système qui de conception (rien de naturel…) est fondamentalement injuste et qui favorise la concentration des richesses, est de la folie.
            Rien ne nous oblige a conserver le capitalisme et rien ne nous empêche de créer un autre mode de gestion économique plus intelligent et plus humain.
            .

            Globalement nous vivons dans le capitalisme mondialisé.
            Le capitalisme date de quelques siècles et est une pure construction humaine, auto enfermante.
            Une fois entré dans le capitalisme, impossible d’en sortir , même si on en a le droit et la liberté ! lol
            Si le monde autour de vous est capitaliste vous êtes obligé d’y participer (salarié ou entrepreneur mais surtout des salarié subordonnés..), ne serait- ce que pour survivre.
            Alors vous aurez beau m’afficher votre philosophie de droits dits naturels, qui s’inscrit dans un capitalisme qui a énormément d’implications au niveau de la répartition des richesses et au niveau mental également , car le milieu dans lequel on vit, conditionne la pensée, je ne trouve pas l’humain respecté dans cette affaire.
            .
            Lorsque je dis que le monde est abondance, cela concerne l’instant présent.
            Cela risque de ne pas durer mais passons ce point.
            (Eh oui Malthus était un peu trop en avance et surtout n’avait pas vu venir les énergies fossiles carbonées.)
            .
            Il y a bien longtemps que l’économie n’est plus la gestion de la rareté.
            Dites moi ce qui est rare ? les ressources ? la main d’œuvre ? le capital ? les commerciaux ? la publicité ? dites moi ?
            Ce qui est rare est l’argent là où il serait vraiment utile, chez le consommateur.
            Sont en cause à la fois le principe de la monnaie rare et le capitalisme avec la concentration des richesses.
            Le socialisme, par extension le social, j’imagine ( ?) , peut être vu comme un parasitisme . dans le système actuel je peux concéder qu’il puisse servir de bouc émissaire pour celui qui ne voit pas que la rareté est entretenue par le système lui-même.
            mais en quoi cela est-il être dérangeant puisque fondamentalement rien n’est rare. Le socialisme est une tentative d’adoucissement du capitalisme.
            L’abondance une fois débridée, devrait permettre d’encaisser ce que vous jugez parasitisme.
            Et tout ce social devrait disparaître, puisque l’abondance serait bien plus équitablement répartie.
            Vous raisonnez rareté car vous êtes conditionné par le système dans lequel vous avez grandit et où nous vivons et puis les disettes ont jalonné l’histoire humaine et ont imprégné l’imaginaire
            Mais à quoi à servit tout le progrès humain, si ce n’est de nous extraire et protéger de la rareté.
            Cette rareté vous semble naturelle mais ce n’est pas la réalité, elle est artificiellement entretenue.
            Alors vous-vous voulez libre dans un système qui vous asservi dans une illusion de rareté…Ne pensez vous pas qu’il serait au préalable judicieux de remettre en cause le système avec son illusion de rareté ?
            Ceux qui bloquent toute évolution, sont tous les gagnants et dominants du système actuel, de peur de perdre.

          • @leham
            Bonsoir. A vrai dire, j’aurais aimé que vous me lisiez avec autant d’attention que celle que vous me prêtez. Malheureusement vous continuer à suivre vos idées sans répondre à un seul de mes arguments. Dommage.
            Je ne traiterai donc ci-dessous que ce que vous apportez de nouveau dans cet échange et auquel je n’ai pas déjà répondu, et je me limiterai ce soir à l’illusion monétaire qui fausse toute appréciation du fonctionnement de l’économie.
            Par l’intermédiaire de la monnaie, ce que nous échangeons, c’est du travail humain. Rien de ce que nous consommons ne se produit sans travail humain, rien. L’ordinateur que vous utilisez pour écrire sur Contrepoints a nécessité une incroyable succession de travaux tel que l’extraction des matières premières (avec des outils qu’il a aussi fallu fabriquer), leur transformation, l’acheminement vers l’usine (qui a elle même du être construite…) leur assemblage, son transport vers le lieu où vous l’avez acheté, l’entreposage, la mise en rayon etc. Le travail humain est rare, d’une part parce que nous sommes mortels et ne disposons que de 24h par jour (moins le temps nécessaire au repos et à l’alimentation), d’autre part, parce que chacun met en balance les satisfactions (au sens large) qu’il tire de son travail et d’autres activités, y compris celle consistant à ne rien faire. Si vous êtes plombier, vous échangez avec votre boulanger des services de plomberie contre du pain. Être contraint de fournir le fruit de son travail à quelqu’un en échange de rien, c’est être esclave. C’est la raison pour laquelle les choses ont un coût. Ce qui a permis de démultiplier le travail humain et de créer cette abondance apparente de biens et services qui vous illusionne, c’est justement ce capitalisme que vous décriez. Le capitalisme a permis de faire diminuer la rareté, mais il n’a absolument pas permis de l’éliminer. Le capital (machines, locaux, usines, énergie…) doit lui aussi être produit, entretenu et amélioré avec du travail humain. Si tout pouvait être produit sans travail, tout serait gratuit.
            Vous confondez la valeur boursière d’une entreprise avec de la richesse réelle, alors:
            a) que cette valeur n’a de sens que dans une société libre dans laquelle il existe un marché et n’en a aucune en dehors de ce contexte
            b) qu’elle ne peut en aucun cas être transformée en biens de consommation, sauf, justement,via les mécanismes de création de la richesse réelle propres au capitalisme non entravé par l’intervention gouvernementale.
            Si tous les détenteurs d’actions du monde se décidaient à les vendre simultanément, celles-ci n’auraient plus aucune valeur. Le capital d’une entreprise comme Facebook est constitué, entre autres, de systèmes informatiques gigantesques qui n’ont une valeur que, soit parce qu’ils permettent de créer, maintenir, améliorer un service (bien de consommation) à des utilisateurs (des milliards en l’occurrence), soit parce que ces équipements pourraient être vendus (probablement à perte) à d’autres capitalistes, capables, à leur tour de s’en servir pour assurer (maintenir, améliorer) des services aussi populaires, ce qui nous ramène au 1er cas. En aucun cas, ces systèmes informatiques ne pourraient être distribués à des gens (qui n’en auraient que faire) pour améliorer leur niveau de vie.

            • Bonjour Guy
              Je vous lis avec attention mais je tente de focaliser sur l’ essentiel qui fait notre divergence.
              Vous me prêtez ici plusieurs idées qui ne sont pas les miennes.
              1) Oui, je sais que tout nécessite du travail humain (entre autres énergie et ressources) sauf que j’objecterais qu’il ne manque pas vu le nombre de chômeurs sur la touche de part le monde, dont en France.
              A bien ou service égal, l’automatisation tend également à diminuer la part de travail humain.
              Donc je ne vois pas en quoi le travail humain serait un facteur quantitatif limitant aujourd’hui.
              Lorsqu’a été théorisée l’économie il y a 200 ans, je ne dis pas, …et les gens ne travaillaient pas 35 ou 40h mais bien plus.
              Aujourd’hui, le cout financier du travail humain est le facteur limitant mais cela est dicté par la rentabilité financière qui est une échelle de valeur abstraite impactant fortement le réel.
              Tout comme 1929 a impacté le réel alors que rien de physique et de réel n’avait disparu…

              2) Certes je décrie le capitalisme mais je ne nie pas qu’il a permis l’ accroissement du niveau de vie tout comme je ne nie que le communisme l’a permis également avec une moindre réussite. On pourrait également citer la Chine avec son économie « socialiste de marché ». Le capitalisme n’a juste pas le monopole de l’accroissement du niveau de vie.
              Le fait est qu’aujourd’hui l’abondance de biens et services est là.(grâce au capitalisme)
              L’abondance de main d’œuvre est là mais vous la pensez rare, alors que c’est son cout dans le capitalisme qui pose problème, du moins à ceux sur la touche, puisqu’ inutiles car cela marche visiblement sans eux.
              Aucune ressource ne manque à ce jour, vous semblez au moins d’accord sur ce point, puisque vous ne relevez pas.
              Vous ne me démontrez toujours pas en quoi nous ne serions dans une quelconque rareté.
              Pour la rareté, je maintiens qu’il manque l’argent au bas de l’échelle, à ceux qui pourraient acheter et que c’est le système qui organise cette rareté sans volonté maligne de le faire.
              Si la base de la société disposait de plus d’argent (droit à acquérir), il y aurait plus d’activité et peut être que là, nous serions en pénurie de main d’œuvre et vous auriez alors raison ! 🙂
              .
              « Être contraint de fournir le fruit de son travail à quelqu’un en échange de rien, c’est être esclave ». Je ne peux que concéder et j’ajouterais que le capitalisme a le cysnisme de considérer que fournir le fruit de son travail à quelqu’un en échange de presque rien, n’est pas être esclave.
              Humainement parlant ça me dérange beaucoup, surtout lorsque l’abondance est là.
              Ce qui montre bien la prégnance d’une échelle de valeur abstraite, le marché, sur un monde réel avec des gens dedans.
              3)Je sais également qu’être riche d’une entreprise peut être une notion fragile, mais il est tout a fait possible de convertir sa richesse d’entreprise en biens sonnants et trébuchants. Ne me dites pas que c’est impossible, j’en connais personnellement l’ayant fait et qui vivent tres tres tres à l’aise le reste de leur vie, en n’étant plus contraint de travailler.
              Juste pour souligner que les richesses qu’ils ont concentré à un moment grâce au système capitaliste (légal mais à mon sens immoral par bien des aspects), les autres ne les ont pas eu. Quoi qu’on en dise a un instant t, il y a bien un gâteau à partager.
              .
              Puisque vous semblez calé en économie classique et prenez le temps de transmettre, pourriez vous renseigner l’ »autodidacte dissident » que je suis, en quoi il serait dérangeant que tous les services publics soient financés par le de l’argent crée sans contrepartie. J’imagine que vous allez répondre « inflation » mais pourquoi ?
              Bien cordialement

              • @leham

                Je suis vos interventions régulièrement et je note ces précisions:
                « Ce que je dis couramment n’est pas nécessairement ce que je pense ! lol même si globalement oui.
                Je suis volontiers provocateur pour faire relativiser ou pour mettre un point précis en lumière. »
                Au delà de ce que vous pensez réellement,ce qui est le plus important ne devrait il pas être la justesse de vos propos?
                Ainsi,il ne s’agit pas d’éluder certaines questions auxquelles des réponses s’imposent:
                -Quels sont les acteurs qui doivent selon vous passer prioritairement en caisse pour » la juste » redistribution que vous appelez de vos vœux?
                -Quels moyens de coercition estimez vous nécessaire pour mettre en place ce supposé système généreux maintes fois essayé de par le monde, avec des succès discutables?
                Admettez que toute redistribution ne peut aller de pair qu’avec des moyens de coercition.
                L’homme peut-être animé de sentiments de partage,mais la notion de propriété et de profit fait partie de son être et il serait vain de l’ignorer.
                Je reprendrai une expression de GUY dont les interventions sont remarquables : »comment ne pas tenir compte de la nature humaine », pour une explication objective du libéralisme que vous condamnez systématiquement?
                Seuls des arguments probants sont nécessaires pour convaincre.

        • guy je pense que vous avez tort sur un point, les services publics réels sont négligés..mais les services de redistribution ..non.

      • Où est il écrit que la mission de l’ue est ceci ou cela?

        c’est comme de dire que la mission du gouvernement français est de nationaliser ( ou privatiser)…
        d’abord quand je veux me faire une idée de la république française je regarde la constitution…

        je vois les défauts de la constitution française,
        pour l’ue….je dois me fier à sa bureaucratie…
        et melenchon rêve aussi d’ue…

        pour le reste c’est l’éternelle condamnation de la liberté économique à cause du « capitalisme » de connivence, il faut être DEUX pour être connivents..
        cela relève aussi de la condamnation du lobbyisme…

        quand les politiques veulent mettre leur mains dans l’économie, évidemment que la connivence, la corruption et lobbyisme suit!!!

        vous avez juste cette conviction profonde..moi au pouvoir je ferai le bien…en prenant aux riches pour donner aux pauvres…

        il n’ y a qu’à voir la confusion que vous faites entre services publics et service financé par de l’argent public.. le budget de l’etat est de la redistribution pour l’essentiel.
        en quoi une école rend t elle un service public?

        • vous semlez d’ailleurs etre contre l’ue leham mais vous seriez absolument pour si son projet politique changeait!!!
          moi ce qui m’ennuie est de RAJOUTER une couche de projet politique qui consiste en rajouter de l’interventionnisme..
          lue était tolérable non pas quand elle souhaitait imposer la concurrence mais interdire aux citoyens parce que c’est MOINS d’interventionnisme politique et de coercition ce sont les services de redistribution qui sont de la coercition..
          mais là dessus on ne sera jamais d’accord.

          pour vous c’est pas « juste » que des gens aient des milliards…pour moi..si ils ne l’ont pas volé, c’est « juste »..ça peut être choquant scandaleux, c’est assurément inégal . etc …

  • Magnifique plaidoyer en faveur de la liberté.
    En effet, qui est libre d’échanger avec qui il veut et de ne pas échanger avec qui il ne veut pas est bien libre, autant qu’on puisse l’être les uns par rapport aux autres.
    L’auteur y rappelle magistralement qu’il n’y a pas de différence de nature entre libre échange « intérieur » (entre les habitants soumis à un même État) et libre échange « international » (entre habitants soumis à des États différents). Cette identité de nature est d’autant plus flagrante que dans les deux cas, la liberté des échanges est réduite avec les mêmes méthodes : taxes et réglementations.
    Il démontre le caractère inutile et profondément anti libéral de l’institution européenne en rappelant que le libre échange n’a aucun besoin de structures super étatiques mais, bien au contraire, d’un recul du pouvoir de l’État.
    L’union européenne, pour l’instant réduite à un cartel d’États (et n’existant que par la volonté de leurs dirigeants respectifs), vise, comme tout cartel, à éliminer la concurrence entre ceux-ci et donc donc à renforcer la coercition et l’exploitation des faibles par les puissants. Il serait effectivement catastrophique pour des libertés déjà réduites à peau de chagrin que l’union se transforme carrément en super État, en se dotant d’un réel pouvoir exécutif autonome, pourvu d’une police et d’une armée. Jusqu’à présent, certaines divergences d’intérêts entre dirigeants des États membres nous ont épargné cette dérive mais rien n’indique qu’il en sera toujours ainsi. Il est donc salutaire de lever masque et le faire savoir, comme Patrick de Casanove l’a brillamment fait ici.

    • @Guy

      Ce plaidoyer en faveur de la liberté fort intéressant, ne met pourtant pas en exergue la réalité des difficultés à organiser l’ouverture des frontières « aux hommes de bonne volonté »,dans un nouveau contexte d’insécurité mondialisé.
      La liberté de mouvement des individus doit être distinguée de celle des marchandises, dans un monde du 21 ème siècle qui ne ressemble en rien à celui de Frédéric Bastiat,et qui ne peut ignorer l’émergence inédite de nouvelles formes d’extrêmes violences.
      Dans un tel contexte,un certain nombre d’état ont pris des décisions drastiques afin de contrôler efficacement leurs frontières indiquant les limites d’une certaine forme de libre échange.L’Europe,au risque de dislocation,ne peut ignorer la donne d’un rapport de force bien réel existant entre les états.

  • « Les vieilles nations européennes ne sont pas obligées de mourir pour que l’Europe vive. ». Certes mais après deux tentatives de suicide on peut quand meme se poser la question.

    • Certes mais forcer des pays à culture politique différente, à intérêts économiques différents à vivre dans une même « entité », sur un mode de gouvernance « autoritaire » (Commission nommée + Parlement fantoche), crée de facto des « points de frottements » qui peuvent, à nouveau, être générateurs de dissensions tellement fortes que la guerre ne peut, toujours pas, être exclue.

      Je pourrais prendre comme exemple la guerre de sécession des USA.

      Même la Suisse à eu son conflit interne au 19ème siècle.

      La « raison » voudrait de faire en commun ce que l’on souhaite, et de laisser hors du champs de compétence de l’UE les points « à friction ».

      Il semble que cette UE ait vraiment mis largement la charrue avant les boeufs. C’est avec le temps (beaucoup de temps) que l’on crée le sentiment de l’appartenance à une même Nation (Encore que la Suisse sous forme de confédération était déjà très ancienne lors de son conflit, de faible « portée », du 19ème siècle).
      Et en parlant de la Suisse il existe encore et malgré tout des tensions internes… (Je parle de la Suisse parce que ce sont mes voisins, d’autant que vous avez déclaré ailleurs ne pas être Suisse)

      Quant à l’Europe on assiste non pas à son délitement mais à la création de « Groupe » d’ancienne culture commune :
      – le « groupe de Visegrád »,
      – la « Ligue Hanséatique »…
      ce qui va cristalliser les oppositions car ce ne sont pas des groupes « transversaux » mais géographiques.

      • Oui c’est exact. C’est le temps qui fait , petit à petit, le sentiment d’appartenance. Et les affaires. En 1818 les Allemands , après avoir été occupés pendant 7 ans par la France de Napoléon (1806-1813) , ont créé le « Zollverein » . Cette union douanière ne concernait que les marchandises mais c’est elle qui a forgé les liens qui se sont constitués entre les différentes entités qui composaient l’Allemagne de l’époque.Il a quand meme fallu 50 ans pour que tous les états allemands y adhèrent. Il a fallu aussi un évènement majeur qui a catalysé cette union uniquement commerciale et a permis l’unification politique de l’Allemagne (à l’initiative de la Prusse), la guerre Franco-prussienne de 1870. Cette fois tous les états allemands se sont unis (contrairement à l’invasion de 1806 ou la Bavière et le Brandebourg étaient les alliés des Français). On connait la suite.
        Pour le moment l’UE a fait une union douanière que personne ne conteste mais les états Européens ont peut etre mis un peu la charue avant les bœufs en voulant aller plus loin sur le plan politique. Il faudra donc encore du temps et peut etre un jour, se produira l’évènement qui catalysera cette union. Une agression d’un pays membre par une puissance étrangère à l’UE par exemple ?

  • Papier très décevant…

    Tout d’abord le titre et le chapeau sont très mal choisis… L’article insiste sur la nécessité du Libéralisme, mais le titre et le chapeau donne l’impression que « hors les Nations, point de salut » !

    OR, l’Europe actuelle, C’EST l’Europe des Nations ! Contrairement aux fantasmes de certains, la commission (« non élue », forcément !) n’a absolument AUCUN pouvoir !

    Le seul organe décisionnaire est le « conseil des chefs d’états et de gouvernements », qui représentent LEUR pays, et ne gèrent que les intérêts de ce pays. (Mais comme ils sont obligés de faire des compromis bancals, quand ils rentrent dans leurs pays ils disent « c’est la faute de Bruxelles » !)

    La réalité, c’est que si l’Europe ne marche pas, c’est justement PARCE QUE elle est l »Europe des Nations, une organisation intergouvernementale réduite au plus petit dénominateur commun.

    Les Libéraux s’ils étaient logiques et cohérents devraient militer pour un état européen supra national, fédéral, mais évidemment un état minimal capable de réguler l’initiative privée en garantissant la libre concurrence.

    Les 2 derniers tiers de l’article le disent d’ailleurs, contrairement au premier tiers.

  • vive une europe forte et independante ! non aux extremes ! non aux populistes !

    • quand vous dites non aux populistes et aux extrêmes vous VOULEZ dire quoi AU JUSTE,?
      trump peut être vu comme un populiste… il est président d’un pays dont la constitution est assez bien faite…

      macron n’est pas classé populiste et pourtant;;;

  • Le risque de voir l’UE devenir un « super-État » est à peu près nul aujourd’hui. Elle ne dispose même pas des prérogatives régaliennes de base des États (diplomatie, défense, police, justice). Certains libéraux adorent se faire peur en inventant des dangers. Peut-être pour se motiver un peu…
    Quant à la Suisse, elle n’a rien à dire sur le destin du monde et n’aura strictement rien à dire si elle reste isolée. On peut évidemment se contenter de vivre petitement : produire et consommer, sans même décider quoi. C’est un choix. Mais disons qu’il manque de noblesse.

  • Peut-on parler d’échange lorsque l’un des objets de l’échange est un bout de papier avec de l’encre dessus?

    • Le bout de papier est un moyen de faciliter l’échange et non pas un des objets de l’échange. C*est une reconnaissance de dette.

  • Je souscrit pleinement à cet article. En pratique la Constitution Nationale n’a besoin que de 7 articles :

    a)Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
    b) Le but de l’Etat est de garantir les droits naturels et imprescriptibles du Citoyen qui sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
    c) Le consentement entre adultes capables vaut loi.
    d) L’Etat s’attache au principe de parcimonie notamment dans sa production législative.
    e) La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.
    f) Une liberté imposée est constitutive d’une oppression.
    g) La vérité n’est pas affaire de consensus mais de preuves expérimentales.

    La nation n’a besoin que de 3 niveaux d’administration : l’état, la région, l’agglomération et c’est tout.

    Le gouvernement n’a besoin que de 5 ministères : Intérieur, défense, justice, affaires étrangères et comptes et administration publics.

    Pour le niveau européen seule une confédération est possible : liberté d’association entre nations sur les projets de leur choix et chaque nation assume intégralement les conséquences de ses choix.

  • Le libre échange … avec la Chine ?
    Les pays du nord … libéraux et prospères ?
    La propriété privé et l’immigration… sans la protection de l’état ?
    L’espoir en la confédération … comme la Suisse ?
    L’horreur du super état … comme la France ?

    Beaucoup d’a priori pour arriver à l’idéal libéral …

  • Les commentaires sont fermés.

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