Lundi sans viande : foodtechs et lobby anti-viande, même combat ?

Pourquoi si nous sommes responsables ne devrions-nous plus manger de viande le lundi ? C’est très simple. Il s’agit d’une pure offensive commerciale des foodtechs.

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Lundi sans viande : foodtechs et lobby anti-viande, même combat ?

Publié le 24 mai 2019
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Par Pierre Silberzahn.

Environ 500 « célébrités » ont signé le 8 janvier dernier une tribune publiée dans Le Monde dans laquelle elles s’engagent à bannir de leur alimentation chaque lundi la viande et le poisson. Elles expliquent :

« Nous pensons que chaque personne peut faire un pas significatif dans ce sens pour l’un ou l’autre des motifs suivants : la sauvegarde de la planète, la santé des personnes, le respect de la vie animale ».

« Les moralisateurs de notre assiette » titre le journal La France agricole.
Ces gens qui consomment chaque jour l’équivalent de ce que gagne par mois un smicard, un retraité ou un chômeur nous demandent de sauver la planète. Il est facile de savoir ce qu’est la vie des célébrités : les magazines people sont consacrés à leurs us et coutumes, à leurs dépenses ; la vie rêvée et enviée pour les lecteurs de ces magazines.

Célébrités qui ne se déplacent qu’en avion, transport écologique s’il en est, qui mangent dans les restaurants des chefs, consomment des grands crus, qui sont les raisons d’être de l’industrie de la mode et du luxe, skient à Megève, dégustent les viandes maturées de bovins Angus, Waigu ou Kobé.

Elles ne consomment certes pas le burger composé de viandes de vaches laitières de réforme pour une part importées d’Allemagne, inconsommables autrement que hachées menu, ce qui pour des raisons de coût est maintenant la viande de 54 % des Français. Et ces célébrités sur-nourries dont le seul problème est de garder la ligne voudraient que le prolo sacrifie son burger du lundi pour sauver la planète !

Mais le prolo sait bien que ce n’est pas sa planète, qu’il a juste le droit d’essayer d’y survivre, lui et son gilet jaune. « De nombreux Français aimeraient bien, eux, manger de la viande mais n’en ont pas les moyens », a d’ailleurs taclé Ségolène Royal, ex-ministre de l’Écologie.

Une offensive commerciale des foodtechs

Mais alors de quoi s’agit-il ? Que signifie ce lundi proclamé sans viande ? Pourquoi si nous sommes responsables ne devrions-nous plus manger de viande le lundi ?
C’est très simple. Il s’agit d’une pure offensive commerciale des foodtechs, les entreprises de technologies alimentaires.

Le repas français est structuré autour de la viande. Si pour toutes ces bonnes raisons – la sauvegarde de la planète, la santé des personnes, le respect de la vie animale, vous décidez de ne pas manger de viande ce lundi, qu’est-ce que vous allez faire ? Hé bien vous allez chercher un substitut de la viande, un ersatz, quelque chose qui la remplacera. Quoi de plus évident que d’en profiter pour essayer un de ces burgers végans garantis sans viande animale et composés de farine de pois ? Vous aurez la conscience en paix, vous aurez sauvé votre repas et de plus vous aurez payé moins cher que de la viande animale.

Pour les foodtechs ce lundi sans viande est exactement l’équivalent de la distribution d’échantillons gratuits. Sauf que vous payez l’échantillon (un peu moins cher quand même que la viande animale)…

Comme avertit Paul Aries :

« Le véganisme n’est pas en effet la poursuite du végétarisme et du végétalisme sous un autre nom ; c’est une véritable idéologie politique qui sape les frontières entre les espèces tout en servant de cheval de Troie aux biotechnologies alimentaires comme les fausses viandes industrielles. »

Les personnes véganes étant discréditées par leurs excès, les foodtechs ont fait porter leur message par des hérauts populaires, les célébrités, dont en première ligne les actrices de cinéma. Si Juliette Binoche ou Isabelle Adjani le dit, ça porte mieux que si c’est un végan. On peut s’assimiler, on aimerait s’assimiler, on aimerait être Juliette Binoche ou Isabelle Adjani. Ce sont des influenceuses. Ceci dit Juliette Binoche est peut-être végane.

Pour les foodtechs le remplacement de la viande animale par de la « viande » non animale est un enjeu économique énorme. Le capital ne s’y trompe pas. Les investissements ont augmenté de plus de 60 %, à 1,5 milliard de dollars, en 2018. Toutes les entreprises commercialisant des nouvelles denrées alimentaires, comme les alternatives végétales à la viande, ou les insectes, deviennent aussi de nouvelles stars.

Business go vegan

Certaines grosses levées de fonds ont eu lieu début 2019, comme celle de la start-up française Ynsect qui a réuni en janvier dernier 110 millions d’euros. « Il n’y a pas de ralentissement dans cette catégorie, au contraire », affirme un analyste. En décembre, l’anglo-néerlandais, Unilever, a acheté aux Pays-Bas « De Vegetarische Schlager » (Le Boucher Végéta­rien), avec lequel il avait noué des rela­tions commerciales depuis 2016.

Unilever vend déjà près de 700 produits végétariens sous le label « V-Label » de l’Union végétarienne européenne, au sein de marques comme Knorr ou Ben & Jerry’s. Danone a en 2017 finalisé le rachat de WhiteWave, un des grands groupes vegan aux États-Unis, pour la coquette somme de 12,5 milliards de dollars. Le groupe Nestlé s’apprête à commercialiser son premier hamburger végétal, « l’Incroyable Burger ».

Pour le géant suisse, la vague végane sera un marché tout à fait substan­tiel, estime le direc­teur de Nestlé aux États-Unis. Selon le groupe : « La moitié des consommateurs aux États-Unis recherche plus de produits végétaux et 40 % souhaitent manger moins de viande ». Signe des temps, dans l’un de ses récents numéros la respectable revue The Lancet propose de ne plus manger que 100 grammes de viande une fois par semaine.

La start-up américaine Beyond the Meat produit des steaks et des saucisses à base de plantes et vient de faire une entrée fracassante à Wall Street, l’action s’envolant de 163 %. Fondée en 2009 par Ethan Brown cette start-up est sou­tenue par Leonardo DiCaprio, Bill Gates et Tyson Foods, le numéro un de la viande aux États-Unis.
Pour fabriquer ses produits, Beyond Meat a recours aux petits pois, aux fèves ou au soja et utilise des technologies sophistiquées pour approcher au plus près le goût, la couleur, l’odeur et la texture de la viande.

Avec l’arrivée de cette start-up végane en Bourse, les investisseurs reconnaissent que « ce n’est pas un marché de niche mais un mouvement d’ampleur et une grosse opportunité financière. L’industrie de la viande à base de plantes prospère et les consommateurs n’en ont jamais assez ».

Au pré, vaches et moutons broutent de l’herbe qu’ils transforment miraculeusement en viande que nous mangions. Par amour des animaux, plutôt que de les manger, nous nous sommes mis aussi à manger des végétaux. Voilà comment l’humanité devient herbivore. Schafe können sicher weiden JS Bach BWV 208 (les moutons pourront paître en toute sécurité).

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  • Le véganisme ne serait pas devenu un combat excessif si la consommation de viande n’ était pas elle même excessive. Le business étant souvent une histoire d’ opportunisme, pour ne pas dire tout le temps, je ne vois pas pourquoi cette manne du végan serait plus critiquable que celle du marché de la viande. A moins que les abattoirs de pois ne respectent pas une certaine déontologie…

    • « si la consommation de viande n’ était pas elle même excessive. »
      Il faut arrêter de diffuser cette désinformation laissant croire « qu’avant », c’était mieux et que les hommes ne mangeaient pas autant de viande et qu’ils ne sont pas fait pour en manger autant!

      Seuls les australopithèques en mangeaient bcp moins que maintenant car ils n’avaient pas les connaissances techniques pour se la procurer facilement. Tous les autres hommes préhistoriques en mangeait bcp plus que maintenant et ce pendant plusieurs centaines de milliers d’années. N’en déplaise aux végans…

      https://www.hominides.com/html/dossiers/alimentation-prehistoire-nutrition-prehistorique.php

      • Steak frites le midi
        Double Hamburger le soir arrosé de coca
        C’est le régime santé idéal
        Pourquoi manger des végétaux je vous le demande

        • Chacun fait ce qu’il souhaite, non ❓
          S’il veut se rendre malade, qu’y pouvez-vous ❓
          Une interdiction n’est pas la solution.

        • Réponse exagérée classique permettant de ne pas répondre sur le fond. 🙂

          Maintenant, dans le menu que vous proposez, qu’est-ce qui pose le plus de problème? Au choix:
          – la richesse en graisses (frites et sauce hamburger)?
          – les glucides en particulier d’absorption rapide (sucre du Coca)?
          – la viande?
          Vous répondrez la viande bien sûr. 🙂
          Pourtant, si on remplace juste la viande de votre menu par un légume, le déséquilibre reste quasiment le même avec trop de graisse et de sucre en particulier rapides. Mais en plus, avec la suppression de la viande, vous avez en plus un déficit d’apport en protéines, ou du moins en certains acides aminés (au choix suivant le légume 🙂 ).
          Alors que si vous gardez la viande en changeant les accompagnements, cela s’équilibre parfaitement sans besoin de compléments alimentaires comme pour le menu végan s’il est pratiqué quotidiennement.

          • Il n’y a que la vitamine D qui doit être pris en complément. Un régime végan bien foutu n’a rien besoin d’autre. Avec un peu de surveillance de temps en temps. Mais quand on fait un choix moral de ne pas manger certaines choses, on accepte aussi ce petit désagrément.

            • Tout tient dans le « quand on fait un choix moral ».
              Chacun est libre de faire ce choix, pour lui-même. Ce qui est dénoncé à longueur d’articles sur ce site, c’est le comportement de ceux qui ont fait ce choix pour eux-même et veulent l’imposer aux autres, quitte à en passer par la loi.

      • Vu que les yeux humains sont devant et non pas sur les côtés, nous nous classons dans les prédateurs et les carnivores. Doit-on transplanter les yeux sur les côtés comme pour les herbivores?

        • L’être humain est un animal, certes, mais semblez ignorer que l’être humain a aussi des capacités de raisonnement, d’abstraction, etc qui lui permettent de faire des choix guidés par des choix moraux justement.
          Un animal « basique » achèterait le steak le moins cher, l’être humain peut décider de ne pas acheter de steak, de n’acheter que du bio, d’acheter un steak plus cher parce qu’il est certifié trucmachin, etc.
          Simple non ?

          • Jusqu’à preuve du contraire, je n’ai jamais rencontré de vache ou de porc achetant du steak chez le boucher et ce n’est pas en vertu de prétendus choix moraux!

            • mon dieu… c’est gênant…
              L’animal basique que j’emploie dans mon commentaire renvoie naturellement à un être humain qui ne serait qu’un animal, qui n’a pas la capacité/l’intelligence de faire des choix moraux.

    • Nous ne mangeons pas de la viande tous les jours. la viande rouge, c’est très rare. Dans cette condition, pourquoi nous forcer ❓

      • Mais personne ne vous y force!! Alors pourquoi certains veulent empêcher les autres de manger de la viande? Parce que, une fois de plus, ils savent ce qui est bon pour les autres? 🙂

      • Je ne force personne, je constate juste le balancier. Ma compagne est végétarienne, elle cuisine excellemment, et elle sait que je ne renoncerai jamais à manger de la viande, qu’ elle me cuisine avec le même talent.
        Ceci dit, plus d’ un milliard d’ animaux abattus par an rien qu’ en France, avouez que c’ est tout de même assez effrayant et qu’ on est loin du weekend festif en campagne autour du cochon.

        • Et combien de 10aines de milliards d’arbres abattus sans autre forme de procès alors que leur croissance est bcp plus lente que la quasi-totalité des animaux.
          Tout cela pour produire du papier (inutile à l’ère du numérique), du PQ (remplaçable par des jets d’eau recyclée), des charpentes et meubles des maisons entières, des bâtonnets à glace et couverts pour cuisine bio…etc pouvant pourtant substituables par des matériaux synthétiques, minéraux et/ou métalliques.
          C’est effrayant. Il faut sauver les arbres.

          Pourquoi pas un jour sans bois?
          🙂 🙂

    • Le régime alimentaire des humains a varié selon les époques.
      Plus de viande quand il y avait moins de monde.
      Moins de viande, quand il y en avait trop et que densité de population et pauvreté technologique conjugués ramenaient les famines.
      Souvenons nous du très beau XVème siècle « carnivore » décrit par l’historien Fernand Braudel, après les ravages de la peste noire ayant permis le retour de l’élevage, vide humain oblige. Idem à différentes époques de l’histoire et en différents lieux.
      Et que constate t-on en archéologie dans les sépultures quand les consommations de viande sont importantes ?
      Des gens qui meurent plus vieux, des enfants en moins grand nombre car la mortalité infantile chute, des squelettes plus grands, sans carences et supportant moins de traces de pathologies diverses liées au manque de protéines et à la sous-alimentation.

      Quand à s’imaginer que l’on pourra tirer de grandes récoltes de céréales ou de légumineuses sur des surfaces aujourd’hui consacrées à l’élevage en dit long sur l’ignorance crasse des végans en matière des plus basiques de l’agriculture.
      Je les invite à venir planter une bêche dans une prairie par exemple très argileuse d’élevage, on va rigoler.
      La plupart des zones consacrées à l’élevage se prêteraient difficilement à l’agriculture.
      Certes, sur sols lourds, avec un tracteur de 100ch et un décompactage, on pourra y arriver, mais il faudra envoyer du gas oil pour tirer les socs !

  • Rien a péter , le lundi c’est cote de boeuf épicétou

  • Les industriels ne manquent jamais d’imagination ,quoi de mieux que de supprimer la viande et le poisson de vos menus pour augmenter les marges….l’hamburger veagan est il moins cher que l’autre ?
    Si en plus il est livre dans un beau coffret bio degradable …fabrique en chine oblige , c’est le paradis….

  • du moment quo’n est dans l’incitation et pas la coercition..
    bon..Beaucoup de gens mangent trop certes, mais mangent ils trop de viande?

    • Je remarque que ce sont souvent les bobos qui disent aux pauvres de se priver de choses qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter. Qul cynisme!

  • Ne nous trompons pas de cible. Notre ennemi n°1 en tant que libéraux ce ne sont ni les capitalistes ( « foodtech » ) ni les riches (qui « mangent dans les restaurants des chefs », et « consomment des grands crus », et « skient à Megève », etc…)
    Notre ennemi n°1 ce sont les politiciens, car ce sont eux qui détiennent le pouvoir de rendre illégal tout ce que nous sommes en droit d’apprécier, en l’occurence : d’interdire ce que nous aimons manger.
    Les célébrités hypocrites comme Leonardo DiCaprio et compagnie ne sont dangereuses que parce qu’il existe des politiciens qui les prennent au sérieux (ou qui s’en servent pour rester au pouvoir.)

    • Le problème est aussi que les politiciens sont soumis à des pressions internationales, soit directement, soit à travers les médias qui influencent l’opinion publique.
      Nous n’avons plus d’hommes d’Etat, voilà la vérité.

  • C’est à chaque citoyen de s’occuper de son régime alimentaire en particulier, de son mode de vie en général.
    C’est bizarre, cette manie de vouloir entraîner les autres à ses propres choix, de se présenter comme modèle. La célébrité doit vraiment être difficile à gérer psychologiquement.

    • C’est bizarre, cette manie de vouloir entraîner les autres à ses propres choix

      Ils encaissent du pognon en faisant cela.

  • They found large differences in environmental impact between producers of the same product. High-impact beef producers create 105kg of CO2 equivalents and use 370m2 of land per 100 grams of protein, a huge 12 and 50 times greater than low-impact beef producers. Low-impact beans, peas, and other plant-based proteins can create just 0.3kg of CO2 equivalents (including all processing, packaging, and transport), and use just 1m2 of land per 100 grams of protein.

    Nearly 60% of the world’s agricultural land is used for beef production, yet beef accounts for less than 2% of the calories that are consumed throughout the world. Beef makes up 24% of the world’s meat consumption, yet requires 30 million square kilometers of land to produce.

    Si nos chers climato-sceptiques (en nombre sur ce site) peuvent effectivement nier l’impact du émissions de CO2 sur le climat, il est en revanche indéniable que l’augmentation de la consommation de viande a été, est, et sera problématique et destructeur de notre environnement, bien plus que ne peut l’être la production de végétaux… maintenant, je trouve aussi cela débile de substituer la viande par des similis, on peut parfaitement se nourrir avec des oeufs, légumineuse ect… sans avoir besoin de produits transformés et suremballés…

    Envoyez la vollée de -1

    • « Envoyez la vollée de -1 » First !!!

      • Dans le fond, je vois mal comment on peut mettre un -1 à mon commentaire, même si je ne m’attendais pas à autre chose. Ce sont des faits objectifs, venant d’études menées par l’université d’Oxford ou encore de la FAO… ne pas reconnaître que la production de viande impacte la nature et la biodiversité, c’est de la mauvaise foie

        • Ce n’est pas parce qu’une « étude » a une apparence scintifique et vient d’une université que ce qu’elle dit est vrai. Avec le GIEC et ses affidés, on en a une petite habitude.
          Combien d’ «experts» entendons-nous à la télé nous débiter des âneries sur un ton docte? On s’en rend compre dès qu’on’ connaît un sujet…

        • d’abordement, parce que les climato sceptiques ne nient pas l’impact du CO2 sur le climat en général ils nient que l’on sache le quantifier, et d’autres points de détail qui grattent..secondement, vous ne respectez pas non plus l’environnement et la biodiversité , car je vous rappelle combien de vilaines emissions sont associées à l’envoi d’un commentaire sur contrepoint…

          vous faites ch..er…dites le tout court on est trop nombreux, connais tu un truc qui’ n’impacte pas la biodiversité et la nature??? il est donc de mauvaise foi de froncer les sourcils devant la production de boeuf..et pas devant la culture en agroforesterie de boulgour bio et ethique…

        • Simplement parce que la fin dans le monde recule (non je déconne la fin est proche , de plus en plus proche, mais la faim -elle- recule) et donc que les terres utilisées pour l’élevage du bœuf n’empêchent en rien le monde de se nourrir à sa faim.

        • Mais ici, cela ne suffit pas ! La mauvaise foi est élevée au rang d’art ! Certains sont des orfèvres !
          Ya aussi des bons arguments parfois dans le tas, un accident arrive…

          • Amusant quand même, quand on n’est pas d’accord avec vous, on est automatiquement de mauvaise foi.
            Ce type de dénigrement, outre qu’il permet de vous exonérer de contre-argumenter (pratique!) tend à essayer de faire croire que c’est obligatoirement VOUS qui détenez la vérité.
            Vous remarquerez que personne ne vous a jamais taxé de mauvaise foi alors que vos arguments se font régulièrement démonter sur ce site. Vous êtes un convaincu de bonne foi (je l’espère tout du moins). Pourquoi donc taxez-vous sans arrêt des autres de mauvaise foi? Parce que vous ne savez plus quoi leur répondre??
            Creusez vos arguments.

            • Mais s’il creuse ses arguments, ils seront creux, non ❓
              Un argument d’Ama ne peut qu’être plein… de mauvaise foi… ❗

            • Pour une fois, vous n’avez pas tort sur un point : je taxe (trop) souvent les gens de mauvaise foi. Parce que c’est la seule explication qu’il reste après avoir éliminer la stupidité (ya 2 ou 3 idiots certes mais bon) et les troubles mentaux. Le cheminement rationnel qui est parfois utilisé me semble tellement impossible qu’il ne peut être admis comme correct que en ajoutant une variable d’ajustement qui est la mauvaise foi…
              C’est vrai qu’on ne dit jamais de moi que je suis de mauvaise foi, j’en suis content. Mais, pour reprendre votre première phrase : « Amusant quand même, quand on n’est pas d’accord avec vous, on est automatiquement communiste » => je pourrais la ressortir à plusieurs de mes contradicteurs habituels.

              • « Parce que c’est la seule explication qu’il reste après avoir éliminer la stupidité (ya 2 ou 3 idiots certes mais bon) et les troubles mentaux. Le cheminement rationnel qui est parfois utilisé me semble tellement impossible »
                Pfff!
                Que vous croyez à vos dires, c’est une chose. Que vous qualifiez les autres raisonnements soit de stupides, dérangés psychiquement ou de mauvaise foi montre surtout une grande rigidité qui vous fait rejeter les affirmations des autres sans même chercher à voir ce qu’il y a derrière et à vous renseigner. C’est bien dommage. Vous n’êtes plus dans le domaine du raisonnement mais de la foi… Il n’est jamais facile pour l’ego de reconnaitre qu’on se trompe.
                J’étais réchauffiste anthropique plutôt écolo il y a pas mal de temps. C’était facile et confortable. Et très valorisant! Pensez-donc, agir pour sauver la planète, avec la morale qui va avec… Cependant, les arguments des uns et des autres, je les ai un peu creusé. Cela n’a pas été agréable de me rendre compte que ce que je défendais ne collait pas avec la réalité et l’histoire.

                «  »Amusant quand même, quand on n’est pas d’accord avec vous, on est automatiquement communiste »=> je pourrais la ressortir à plusieurs de mes contradicteurs habituels. »
                C’est différent de taxer qqu’un de « mauvaise foi » et de dire à qqu’un qu’il est communiste, socialiste, végan, écolo, libéral ou autre. Càd qu’il procède d’une méthode d’analyse teintée d’une certaine idéologie et qu’il en arrive à des conclusions avec lesquels on n’est pas d’accord. Mais cette personne est certaine que ses arguments sont vrais. A charge de lui exposer nos arguments.

                En taxant de « mauvaise foi », vous attribuez à votre interlocuteur une volonté de tromper délibérément en affirmant comme vérité un propos qu’il sait lui-même être foncièrement faux ou injustifié. C’est bien pratique car cela vous exonère de contre-argumenter.
                C’est une méthode souvent utilisée quand les arguments viennent à faire défaut…

                • non non Cyde, vous n’avez pas compris ce que je voulais dire. Je ne qualifie justement pas les raisonnements de stupides ou de dérangés.
                  Pour votre dernier paragraphe, n’essayez pas d’inverser les rôles svp. Pas avec moi. Vous devriez savoir que je suis un peu plus malin que ça.

                  • Je n’inverse pas, je constate.
                    A chaque fois que vous taxez votre interlocuteur de mauvaise fois, l’échange s’arrête et vous n’argumentez pas.

          • Cela sent l’Ama Le Cinq 🙂

          • ama… cet hypocrite prétend que ce qui importe est de respecter l’environnement…… il pose que c’est un principe clair défini et universel..c’est faux…

            avec cet argument on peut tout interdire…il peut parfaitement critiquer le véganisme car cultiver des plantes dégrade aussi l’environnement…moins? dans l’absolu ça de discute..demain il critiquera ceux qui mangent trop car ça dégrade l’environnement plus que si on mangeait moins a près demain il critiquera ceux qui font deux gosses car ça dégrade plus que d’en faire zéro ou pas..

            en ajoutant destructeur ou problématique…

            quand on avance l’argument environnemental, et on a le droit de ne pas l’accepter!, qu’on parle mode de vie on met le sien sur la table…et alors on compte tout…on ne s’amuse pas à regarder des « bons » et « mauvais » gestes. o n décide ENSEMBLE d’une métrique de mesure de dégradation de l’environnement , dans l’absolu ce n’est pas possible..

            je connais des gens qui comme ça on fait des « choix » car ce qu’ils ont décidé de moins dégrader l’environnement;..je peux vous assurer que comme je les connais et que je connais leur mode de vie…ils arrêtent vite les leçons de morale.

            quand on place le respect de l’environnement en premier et sans relativiser on se suicide. quand on le relativise en respectant l’humain..on précise le niveau de vie acceptable.. c’est à dire d’ailleurs définir population humaine entière et son niveau de vie ……c’est d’une incroyable arrogance de décider de cela et tyrannique…

            cette façon de culpabiliser les comportements des autres ne peut finir qu’en violence…

            • la conclusion inéluctable de l’ecologie est que l’appauvrissement est souhaitable…et donc les écologistes qui eux m^me vivent douillettement sont obliger d’enfumer …
              la solution serait de ne pas manger de viande?
              bien sur que non..

              la solution ( fausse) à tout c’est d’appauvrir les gens, qui d’ailleurs ne pourront pas s’acheter de viande…ou dépenser d’électricité s’offrir de voiture..

              vous direz à un pauvre achète une voiture électrique…il ne pourra pas il roulera en vélo mais de votre voiture électrique vous critiquerez ce qu’il fait de l’argent qu’il ne dépense plus en voiture!!!

              insupportable…

              ET au dernière nouvelle la science c’est ce qu’on sait .. les modèles reposent sur des hypothèses même faits par des scientifiques ce n’est pas de la science, c’est de la spéculation.

              ce n’est pas être anti science que de dire je doute de vos modèles, c’est la base m^me de la science…

            • Dans ce foutras d’accusations délirantes et difficilement intelligibles dont vous êtes coutumier à mon égard, j’ai de plus en plus l’impression qu’éliminer les gens comme moi serait une solution qui ne vous poserait pas de problème moral.

              • Jusqu’ici, c’est plutôt les défenseurs extrémistes de la planète qui envisagent froidement des mesures (plus ou moins radicales) visant à entrainer une décroissance de la population.
                Attribuer aux autres une attitude ou des intentions détestables est une très classique méthode de dénigrement. Elle est utile pour ensuite leur appliquer le traitement qu’ils étaient sensés (selon vos dires) vouloir utiliser contre vous.

                Non, on ne veut pas que vous partiez, votre présence nous est indispensable pour rappeler que la liberté est chose fragile. 🙂

                • mais Cyde… lisez ce que j’écris svp, et ce que Jacques a écrit.. C’est lui qui m’attribue des attitudes ou des intentions détestables… Alalalala….

        • Concrètement grfrenay, allez faire un potager, élevez quelques poules, essayez de produire au moins la moitié de ce que vous consommez au quotidien.
          Et dans 10 ans, on reparle de tout cela, comme du climat d’ailleurs.
          Quand vous aurez bêché et biné votre jardin à la main (pour ne pas produire de CO2), combattu sans pesticides les insectes et les maladies, désherbé à la main (ou à la ruineuse eau chaude) vous verrez, on commence à comprendre ce qu’est l’agriculture et on sort des grandes déclarations.
          L’agriculture du monde entier est malade de gens comme vous qui n’y connaissent rien.

    • « il est en revanche indéniable que l’augmentation de la consommation de viande a été, est, et sera problématique et destructeur de notre environnement, bien plus que ne peut l’être la production de végétaux…  »
      Que d’affirmations! Vous avez bien sûr qq références de qualité à nous communiquer sur le sujet?

    • Les chiffres concernant la production de CO2 pour 100g de protéines animales versus végétales sont toujours rapportés avec délice par nos écolos. Mais encore une fois, le CO2 n’est pas un polluant et les plantes en ont besoin. Les maraichers enrichissent même leurs serres avec du CO2 pour booster la croissance des plantes.

      Par ailleurs, la teneur moyenne de la viande en protéine de 26g/100g. Donc, pour avaler 100g de protéines animales, il faut ingérer un steak de 400g. C’est bcp et c’est rarement le cas (mais possible) ou en 2 repas.
      La teneur en protéines des lentilles (légume contenant le plus de protéines) est de 9g pour 100g de lentilles BOUILLIES. Et oui, bouillies ! Car nos végans donnent toujours des chiffres bcp plus élevés (23g/100g) ce qui ne concerne que la matière sèche càd non cuite. Donc pour ingérer 100g de protéines végétales (lentilles par ex), il faut avaler 1.1 kg de lentilles cuites. Même en 2 repas, c’est une gageure qui, si vous y arrivez, risque de perturber quelque peu votre transit intestinal. 🙂 Sans parler du déséquilibre des protéines de lentilles en certains acides aminés (cystine et tryptophane) ce qui oblige à compléter avec d’autres légumes qui les contiennent car un apport déséquilibré en acides aminés entraine une diminution de l’absorption de ces acides aminés à travers la barrière intestinale. Ce serait ballot de se taper 1.1 kg de lentilles cuites sans avoir in fine absorbé correctement ses protéines… 🙂
      Donc ingérer 100g de protéines végétales ne peut être équivalent à ingérer 100g de protéine animales.

      Continuons.
      « Nearly 60% of the world’s agricultural land is used for beef production,”
      Aaah, the world’s agriculture land… qu’est-ce donc?
      Voici:
      Agricultural land is defined as the land area that is either arable, under permanent crops, or under permanent pastures. (OECD data) (Les terres agricoles sont définies comme les terres arables, en cultures permanentes ou en pâturages permanents.).
      Donc, des pâturages de montagne sont des terres agricoles… ainsi que toutes les terres utilisées pour l’élevage quelles qu’elles soient et qui sont souvent bcp moins propice à la culture.

      Bref, énième tentative d’enfumage visant à faire croire que ces « saloperies » d’élevages rognent sur des terres qui pourraient être cultivées pour produire de bons végétaux. Et ce d’autant que la couverture forestière ne fait qu’augmenter en Europe pour preuve que les rendements de l’agriculture moderne permettent d’utiliser moins de terres pour une production nettement supérieure à autrefois.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Lentille_cultiv%C3%A9e
      https://data.oecd.org/agrland/agricultural-land.htm

    • Climato sceptiques en nombre sur ce site…..en effet la censure n’existe pas dans le monde liberal meme les ecolos peuvent exprimer leurs fake news ..toujours delicieuses de naivete enfantine.
      Et un-1 pour l’elevage nuie a l’envirronement…et le fumier ,vous en faites quoi ? Jadis on elevait les pigeons pour engraisser le potager !

  • Quand je pense que les ‘Vegan’ se multiplient grâce au désir charnel !

    Quelle déception…

    Mais peut être utilisent ils le bouturage ?

  • Que La Binoche qui a eu la chance de passer une partie de sa vie dans des avions et des palaces, (tant mieux pour elle, je ne suis pas jaloux), vienne nous faire de la morale a deux balles, je dis non.
    Cesse de bouffer si tu veux, mais ta morale tu peux te la mettre par ou tu penses.

  • Encore une catégorie supplémentaire de « Cinglés ».!!

  • Lundi sans viande: pour ceux qui ne croient pas que l’écologie est une religion.

  • On a essayé aussi de faire manger des protéines animales à des vaches, et l’on a vu ce que ça donnait.
    Quand l’économisme passe avant la nature humaine (qui est d’être omnivore), il faut se poser des questions…
    Un article qui abonde dans le sens de celui-ci:
    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/economie/comment-le-mouvement-vegan-veut-detruire-la-filiere-agroalimentaire-traditionnelle-106201

  • Quel méconnaissance de la vie de la campagne. C’est dans les « prés à vaches et à moutons » qu’il y a le plus de biodiversité. Le plus de fleurs, de papillons, etc.
    Moins il y aura de l’élevage à l’herbe, moins nous aurons d’oiseaux, d’insectes, de fleurs…
    Dans un champ (même bio) de céréales ou de lentilles, la vie est d’une pauvreté rare…
    Dans un pré, la vie grouille…

    L’écologie est une chose trop importante pour être laissée dans les mains des « écologistes » et autres végans.

    • Je dois dire que si les ecolos me debarassent de toutes ces bebettes ennuyeuses..je deviens ecolo immediatement…mais je crois que tu affabules,ces sales bebettes s’adaptent a tout. Le seul endroit pour y exhapper , les villes, et encore , y a les cafards les punaises de lit les rats et le pigeons !

      • Les cafards, c’est pas de la nourriture bio ❓ Ils n’ont qu’à en faire un élevage. En friture, c’est top, non ❓
        Pour les punaises de lit, je suis un peu réservé. Mais au moins les écolos auront de la compagnie la nuit 😉

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