Un avenir sombre

La tendance française est claire : le vrai populisme gagne des points, notamment à cause de la lutte idiote de Macron et sa troupe contre le "populisme".
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Un avenir sombre

Publié le 24 mai 2019
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Par h16.

Et voilà qu’à présent les autorités jugent bon de faire convoquer des journalistes (un peu plus d’une demi-douzaine, semble-t-il) par différents services de l’État afin que ceux-ci révèlent leurs sources, que ce soit dans le cadre d’une enquête sur des ventes d’armes à des pays tiers, ou sur l’affaire Benalla. Pour le pays des Droits de l’Homme, celui qui a inscrit la liberté au frontispice de ses mairies et dont les dirigeants n’hésitent jamais, dans leur munificence magnanime et modeste, à distribuer leurs bons conseils aux autres chefs d’États moins bien dotés, voilà qui est tout à fait rassurant.

Serait-ce là une nouvelle preuve discrète de cette dérive lente, feutrée mais inéluctable, que je décrivais dans un précédent billet, où j’évoquais cette disparition de nos libertés civiles sous les applaudissements d’une partie du peuple, fort heureux d’enfin faire rendre gorge à ceux qui n’étaient pas d’accord ?

Alors que des élections européennes approchent et qu’on les sent déjà agités, on est en droit de s’inquiéter : tandis que la situation n’a jamais été aussi critique pour le pays, on assiste ainsi à une véritable foire d’empoigne de collectivistes en culottes aussi courtes que leurs idées.

Paradoxalement, la France est arrivée dans cette position où les constats posés par les libéraux sont maintenant audibles, mais où aucune de leurs solutions n’est seulement envisagée tant l’idée même qu’on puisse user de la liberté révulse tout un peuple, son « élite » intellectuelle, ses dirigeants politiques et sa classe jacassante.

Il n’est ainsi pas rare d’entendre que oui, décidément, on paye trop cher pour les services que l’État nous rend ; on entend parfois qu’en effet, il semble bien qu’il y ait trop de fonctionnaires par habitant en France comparé aux autres pays ; certes oui, les taxes sur certains produits (le carburant en particulier) frisent la flibusterie ; et oui, tout pareillement, l’emploi des ressources humaines de l’État laisse à désirer, avec toujours plus de police et de gendarmerie à l’affût des incivilités routières et toujours moins pour traquer du vrai criminel. Ainsi, pour pacifier les mobilités et les rendre douces, il y a du monde, ça oui, mais pour pacifier les zones de non-droit, les quartiers en déshérence, moins, etc.

Cependant, force est de constater qu’à cette ouverture sensible à ces constats que les libéraux font depuis un moment répond aussi une véritable montée en puissance d’autres positionnements nettement moins sereins et dont on connait historiquement le dénouement catastrophique : aux problèmes des « quartiers sensibles » auxquels justice et police devraient répondre, on trouve bien plus souvent des réponses nationalistes. Aux saines remarques sur le trop-plein de fonctionnaires, on répond qu’il faut surtout en déplacer les foules d’un ministère à un autre ce qui aurait la vertu de résoudre d’autres problèmes, parce qu’on le dit, et puis c’est tout. Aux services qui se dégradent, on répond qu’on pourrait non pas plus taxer, mais mieux taxer, comme si l’État n’était déjà pas redoutablement efficace en la matière…

Or, ces « solutions » là, ce sont celles qui ont abouti au pire du populisme. Oh, pas celui que les pauvrets, comme Macron et sa pénible troupe de clowns à roulettes gyroscopiques en location trottoiresque redoutent tant en tremblotant fébrilement dans leurs petits slips de joueurs de pipeau : ce populisme-ci n’est qu’un retour au politiquement incorrect, un peu de fermeté et une absence de carpétisation de celui qui a des opinions solides. Ce populisme-ci, qu’on a pu observer chez certains dirigeants mondiaux, reste surtout dans l’expression verbale et il est à peine plus qu’un rejet des discours mièvres, agressivement niaiseux et parfaitement débilitants d’une presse et d’une intelligentsia maintenant complètement acquises à l’inclusivité totale et sans bornes de tout et de n’importe quoi.

En gros, le populisme qui rend transi d’effroi nos extrêmes centristes, c’est celui qui porte les discours de retour à la raison concernant le communautarisme, les différentes et délirantes ligues de vertus et renvoie les social-justice-warriors à leur microscopisme qu’ils n’auraient jamais pu quitter sans l’aide malsaine de la presse et des intellectuels de gauche ayant trouvé chez eux un nouvel électorat et une nouvelle voie pour terroriser intellectuellement les conservateurs et les libéraux de tous côtés. Ce populisme est abhorré par nos clowns trottinetteurs parce qu’il les désarme en renvoyant leurs discours au ridicule et aux contradictions invraisemblables qu’ils contiennent. Mais il n’est pas réellement à craindre parce que ce n’est pour le moment pas du tout celui qu’on voit émerger en France.

Celui qu’on voit émerger en France, c’est l’autre populisme, celui qui tient à la fois la façade de l’inclusivité tous azimuts, qui promet de résoudre tous les problèmes de chaque masse d’opprimés… moyennant la désignation de coupables bien identifiés : les riches, les possédants, les capitalistes, les patrons, les entreprises, les sceptiques, les hommes blancs cis de 40 ans, etc.

Ce populisme-là, Macron et tous les autres, tant à droite qu’à gauche, n’ont pas compris qu’ils le nourrissent à chaque fois qu’ils glissent sous le tapis des problèmes de société évidents, à chaque fois qu’ils refusent l’égalité en droit à ceux qui en ont le plus besoin (précisément les classes défavorisées, celles qui ont le plus à perdre de ces systèmes de passe-droits, d’accointances et de connivences dont elles ne peuvent bénéficier), à chaque fois qu’ils donnent un boulevard aux écologistes les plus sombres, les plus néfastes, les plus malthusiens dont l’hystérie a atteint ces dernières semaines des points hauts (qu’on dépassera, soyez-en certains), à chaque fois qu’ils prêtent le flanc aux couinements des spécialistes de la commisération et de la victimisation politique.

La tendance que je pointais en introduction ne laisse aucun doute : c’est bel et bien ce populisme-là qui gagne du terrain.

La France est au bord du gouffre : en mai 2017, lorsque Macron arrive au pouvoir, j’avais alors écrit qu’il nous ferait même regretter Hollande, alors pourtant facilement classable dans les incompétents de niveau olympique. J’ai eu raison, sans mal. L’état général du pays est si catastrophique que oui, le discours libéral (tant qu’on cache ce mot) passe maintenant sur certains plateaux, dans certains débats bien policés. Mais son pendant, le populisme le plus acide, le plus dangereux, se développe d’autant plus sans que la moindre lueur politique ne se lève.

Selon toute vraisemblance, les prochaines européennes vont voir le RN faire un score solide, d’autant plus que LREM va se prendre avec Loiseau une volée de bois vert. Aucun enseignement n’en sera tiré et attendez-vous à voir une véritable déferlante de bobosité, d’écologisme de combat sans limite et d’absurdités taxatoires délirantes de la part de Macron suite à cet échec (qu’on peut lui espérer cuisant).

Je suis décidément peu optimiste pour le pays, encore plus pour l’actuel régime politique. La prochaine crise pourrait fort bien lui être fatale.


—-
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Voir les commentaires (36)

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  • Bonjour H16,
    Excusez moi, je vous propose un sujet prochain avec ce sublime article dans Boursorama, où les inégalités ont explosé en europe depuis 40 ans, et où les pays les plus égalitaires (cad heureux d’après l’idéologie sous jacente) sont les pays d’Europe de l’est en 1980 !!! Mes amis polonais et bulgares qui ont connu l’avant après s’étranglent en lisant ce type d’article !!!
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-inegalites-augmentent-dans-l-ue-mais-moins-qu-ailleurs-8768f84e32342e42b7025f4ef0208b38

  • sur toute la planete le socialisme a about la dictature.. comment pourrait on y échapper?
    deja en ne votant pas macron

    • Absolument. Comme ce sont des élections européennes et que le RN ne risque pas d’arriver au pouvoir, on peut voter pour lui afin de donner une bonne leçon à ce prétentieux incompétent, incapable et lâche!

      • Et puis donner des leçons, ça, en France on sait faire !

        • Le problème n’est pas qu’en France, ni principalement en France.
          Devons-nous voter pour ÇA?

          La liberté d’expression est la mère de toutes les libertés

      • Eh voilà !!!

        On a encore droit à la quotidienne propagande pour le vote RN ! 😆
        Les groupies de Marine, qu’est-ce que vous êtes lourds !!…

        • Bah non, ils sont trop timides pour vous le dire, mais ils ont bien le droit d’exprimer ce qu’ils feront dans l’intimité de l’isoloir, même si c’est un peu obscène toute cette intimité, même si cela ne nous plait pas forcément et que nous pensons qu’ils ont torts, mais ce n’est pas de la propagande ! Ils expriment une opinion et je ne vois pas comment nous pourrions nous en plaindre, même si ça gonfle j’en conviens ?.

    • qu’ à la présidentielle, beaucoup aient voté macron, cela peut se comprendre : par contre, aux législatives , qu’ils l’ aient conforté , alors qu’ils avaient un large choix, je ne peut que m’ interroger … maintenant, ils viennent tous couiner ….

      • @nanard and co
        Bonjour,
        « beaucoup aient voté macron »
        Beaucoup ? 20 millions sur 47 millions de citoyens inscrits. Ca ne fait même pas 45%.

  • Nous en sommes à un stade ou non seulement je crains des successions d’émeutes, mais aussi un chaos et des effusions de sang; car je ne vois pas comment nous pourrions changer de logiciel pacifiquement.
    Je me sens plus proche du Vénézuela que de la Suisse. La prochaine génération de politiques devra voyager en camion blindé et porter des gilets pare balles.

  • En résumé, les français se plaignent des effets de l’interventionnisme étatique, mais demande plus d’interventionnisme étatique.

  • Il faut offrir la variante de la machine à botter le cul aux membres du gouvernement : la machine à donner des baffes !

  • La contradiction n’est plus tolérée. Le contradicteur est par définition extrême. Ses idées, ses mots, extrêmes bien évidemment, sont violents. Dés lors, la violence est légitime.
    Il est maintenant devenu banal, courant, pour l’état de généreusement se prétendre victime, de s’octroyer un droit de légitime défense, le plus souvent par anticipation.
    En France, cette situation est maintenant particulièrement préoccupante, mais le phénomène n’est pas exclusivement français, loin de la.
    Les récentes affaires du Lincoln Memorial, Smollet, ou plus récemment, le milkshaking de Farage (CBS, it’s great) relèvent de la caricature (et accessoirement, du très mauvais journalisme, techniquement parlant).
    La caricature commence a être tournée en dérision, particulièrement aux USA.
    Tout ce qui est de droite doit être combattu, et les règles de l’état de droit ne doivent plus être appliqués.
    Face a l’illusion fantasmée d’une théorique résurgence des chemises brunes, l’état et les mainstream medias cautionnent l’indéfendable, a commencer par les chemises rouges.

    Mainstream media et deep state sont des zombies. Ils le savent mais n’y peuvent rien. Les deux sont vouées a une sérieuse réduction de périmètre sous leurs formes respectives actuelles après plus de 80 ans d’augmentation continue.
    Il ne reste qu’a espérer que l’humour et la dérision qui auront le dernier mot.

    Plus, H16, encore!

  • Il me semble qu’il n’y a pas un populisme, mais des populismes, si l’on donne à ce terme un contenu neutre (courant qui voudrait redonner la parole au peuple). En ce sens, cela ne mérite pas la connotation péjorative donnée par les médias du système qui ont senti venir de loin le retrour aux frontières honni par les globalistes.
    Reste que la demande démocratique et l’inquiétude devant la censure de plus en plus ouverte sont largement partagées.
    Ceux qui piétinent l’Etat de droit et la liberté d’expression sont d’ailleurs ceux-là mêmes qui traitent les autres « d’extrémistes ».
    Si ça continue, les contempteurs des heures les plus sombres ne vont pas tarder à nous les faire revivre…

  • J’ai pas tout compris à l’article. Il nous explique que le populisme de « droite » (j’essaie de rester polis en n’employant pas le mot extrême-droite) « n’est pas réellement à craindre parce que ce n’est pour le moment pas du tout celui qu’on voit émerger en France » puis il nous explique quelques phrases plus loin que « selon toute vraisemblance, les prochaines européennes vont voir le RN faire un score solide. »
    Tout ce raisonnement m’apparait très contradictoire, m’enfin bref passons….



    « [le populisme de droite] n’est qu’un retour au politiquement incorrect »

    Pas d’accord, le populisme de droite combat certes le politiquement correct des social-justice-warriors mais est incapables d’éviter l’avènement d’une nouvelle forme de politiquement correct.
    Si par exemple Trump était réellement « politiquement incorrect » il n’aurait jamais obtenu autant de votes de la part des femmes. Ce qui a permis a Trump de ne pas complètement s’aliéner l’électorat féminin c’est le fait que, comme de nombreux rappeurs, ce n’est rien d’autre qu’un viriliste.
    Les virilistes, c’est des types capables d’insulter tout le monde… SAUF leur mère et leur soeur, même lorsqu’elles sont moches ou stupides. C’est la limite que les virilistes ne franchiront jamais, et si vous tentez de leur filer un coup de main, si vous tentez de les délivrer de ces femmes qu’ils vénèrent/sacralisent sans raison logique, ils vous crucifieront comme le plus fanatique défenseur du politiquement correct ( « social-justice-warrior » )

    • Trumpino doit être de Napoli :

       » Le donne sono tutte troie, tranne mia mamma che è una santa !  »

      ( les femmes sont toutes des s…. , sauf ma mère qui est une sainte ! )

  • « Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne disent rien, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit. » Octave Mirbeau

  • De toutes manières, tous les partis politiques ont enfourché le canasson de l’écologisme, de l’étatisme… Donc il na faudra rien attendre de la victoire des uns ou de la défaite des autres : ils mettront tous en avant qu’il faut encore plus d’écologisme/étatisme

  • très bon le croquis , et tellement vrai…..

  • C’est joli de mettre un gros graphique qui monte bien. C’est bien aussi de rappeler que la population de la France métropolitaine a grimpé de 16% entre 1986 et 2016 (de 55M à 64M grosso modo). Il serait aussi bien de préciser que les effectifs hospitaliers ont augmenté de 26% sur cette période, et que l’enseignement aussi a progressé.
    D’après les infos que je trouve, la décentralisation a engendré une grosse inflation des agents territoriaux, alors que l’Etat central a un peu maigri : les partisans du principe de subsidiarité ne devraient donc pas être surpris par cela.
    (je me demande si je ne devrais pas demander un salaire à Contrepoints. Je fais un boulot de journaliste après tout.)

    • Le 16% que vous rappelez fort à propos reste très inférieur aux 25% d’augmentation du nombre de fonctionnaires sur la même période.
      Vous oubliez les délégations de responsabilités, en ce qui concerne la décentralisation. Mais on sait très bien qu’en France le « statut » des fonctionnaires est intouchable.
      Vous oubliez également les contractuels et autres CDD à répétition de plus en plus fréquents dans les services publics. La privatisation de France Télécom, La Poste et j’en passe.
      Vous oubliez aussi de rappeler que le gros des 26% d’augmentation dans les effectifs hospitaliers concernent l’administratif, pas le personnel soignant.
      Qu’en pensez vous, est-ce que mon travail de journaliste serait d’une qualité acceptable ?

      • Merci Durru pour ces compléments d’information. C’est agréable d’être aidé dans un travail de mise en perspective. On fait un bon boulot ensemble !

        • Pas vraiment.

          La fonction publique augmente à peu près deux fois plus vite que la population. Absolument rien ne le justifie, surtout que dans le reste du monde (OCDE, Europe notamment), on n’observe absolument pas ce délire.

          Wikipedia suffit pour vérifier ça.

        • @Ama Le Quatre
          En ce qui concerne l’Education Nationale, malgré l’augmentation d’effectif, que les enseignants ne voient pas (d’où leurs perpétuelles grèves), il manque de ces enseignants dans le public même : il manque des profs d’anglais, de maths, qui sont recrutés sous contrat annuel en dessous du niveau recquis Bac+5 pour passer les concours nationaux.
          Il a fallu faire venir des infirmières de pays étrangers pour palier au manque d’infirmières nationales.
          La « décentralisation » est une fable : tout est décidé à Paris. Un exemple : la suppression de la taxe d’habitation. Paris coupe les vivres des communes tout en les laissant se dépatouiller avec le bazar que les politiciens de la capitale ont mis.

          @Duru
          Bonjour,
          La Poste n’est pas privatisée. C’est une entreprise à capitaux publics détenus par l’État français. Elle est détenue à 73% par l’Etat français et à 27% par la Caisse des Dépôts. Donc à 100% par l’Etat.
          Elle a une dette dépassant les 3,4Mds d’euro.

          France Télécom/Orange est détenue à 26% par l’Etat français.

          Si par « j’en passe » vous pensiez à EDF :
          EDF est détenue à 83% par l’Etat français. Dette dépassant 53Mds d’euro. (Perte de 2,5 Mds d’euro en 2018).

          • Effectivement, mauvaise formulation. C’était pour signifier le changement de statut de ces entreprises, qui était censé enlever des nombres importants de fonctionnaires. L’Etat possède aussi plein d’actions Renault, par exemple, mais je doute que les employés de Renault puissent être assimilés à des fonctionnaires.
            Pertes EDF : EPR (décisions politiques), prix bloqués (itou), obligation de rachat d’énergies « vertes » (idem).
            L’Etat « stratège » 🙂

    • donc H16 dit vrai.. et surtout H16 met un graphique en face d’une promesse plusieurs fois faire de baisser les effectifs de la fonction publique..

      vous pourriez tout aussi bien dire qu’il faudrait normaliser selon des « besoins » en fonctionnaires du genre augmentation de la délinquance, population vieillissante ou autre.. ça ferait encore plus sérieux…

      tu comprends il est impossible de comparer le nombre de flics si la criminalité change… et le nombre de fonctionnaires si leur « missions » changent…et c’est pas faux..d’ailleurs…
      le vrai débat est ailleurs , il faudrait commencer par rappeler que on ne voit pas ce qui justifie le statut de fonctionnaires d’un bon nombre de fonctionnaires..

      le truc c’est la proportion toujours croissante des dépense de l’etat …

  • Les commentaires sont fermés.

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