Thomas Palermo : « Les conditions sont idéales pour les libéraux, nous devons passer à l’offensive »

« Comme elle l’a toujours fait, la Liberté trouvera sa voie. Nous devons juste travailler dur, tous ensemble, pour lui donner un petit coup de pouce. »

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Thomas Palermo : « Les conditions sont idéales pour les libéraux, nous devons passer à l’offensive »

Publié le 13 mai 2019
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Par la rédaction de Contrepoints.

Notre directeur de publication et président de l’association Liberaux.org, Thomas Palermo, a participé à l’Europe Liberty Forum de l’Atlas Network Foundation à Athènes, le 10 mai 2019.

Il a participé à une discussion panel sur l’état des lieux du libéralisme en Europe en 2019 avec Marek Tatala (Civil Development Forum, Poland), Kate Andrews (Institute of Economic Affairs, United Kingdom) Tanja Porčnik (Visio Institut, Slovenia et Fraser Institute, Canada) et animée par Tom Palmer (Atlas Network, USA). Voici son discours1.

Tom Palmer, Marek Tatala, Thomas Palermo, Kate Andrews and Tanja Porčnik - Europe Liberty Forum Athens
Tom Palmer, Marek Tatala, Thomas Palermo, Kate Andrews and Tanja Porčnik – Europe Liberty Forum Athènes 2019

 

L’Europe est en plein bouleversement politique.

En France, nous assistons non plus seulement à la domination d’un État-providence en faillite, mais également à l’apparition de plusieurs vagues d’abus autoritaire.

La majorité des pays européens sont aujourd’hui économiquement paralysés par un niveau excessif de dépenses publiques et une sur-réglementation touchant tous les secteurs. Les conséquences inévitables de ces deux vices de la démocratie sociale sont une pression fiscale étouffante et un ralentissement sévère des mobilités sociales, donnant aux populations l’impression justifiée d’une lente asphyxie sociale et d’un pays irréformable.

Ce qui se passe chez nous, avec les Gilets jaunes en est un symptôme évident. À l’origine il s’agissait d’un mouvement de révolte spontanée contre une hausse des taxes sur les carburants conduit par des personnes qui s’en sortent à peine financièrement, voire plus du tout. Le fait que le mouvement ait été très rapidement détourné par des radicaux violents d’extrême-gauche et d’extrême-droite, sans aucune revendication cohérente, ne doit pas nous faire oublier qu’il s’agissait initialement d’une révolte populaire contre les impôts, spontanée et non-partisane.

Thomas Palermo speaks during discussion pannel on the state of liberalisme in Europe in 2019 at the Europe Liberty Forum in Athens

Cette problématique économique et sociale est bien connue des libéraux. À chaque étape du développement de l’État-providence, nous, penseurs et militants, n’avons jamais cessé d’en dénoncer la logique négative et de mettre en garde contre ses effets pervers et son immoralité. Nous nous sommes faits les porteurs d’une alternative prônant la sacralité de la propriété privée, l’utilité du mécanisme des prix, les bienfaits de la coopération et de la concurrence et surtout les vertus des responsabilités individuelles et du libre-arbitre.

À la faveur des crises budgétaires, des alternances politiques et des évolutions techniques, les solutions libérales ont quelquefois gagné du terrain. Je pense à la libéralisation des médias en France dans les années 70 et 80 ; ou la libéralisation du transport aérien et des télécommunications en Europe à partir de la fin des années 80 et 90. Ces avancées ne se sont pas produites parce que nos gouvernants sont soudainement devenus libéraux, ni parce que le peuple est descendu dans les rues pour réclamer plus de concurrence. Elles se sont produites parce qu’elles étaient nécessaires à la survie de la démocratie sociale. Toutes ces réformes ont été menées par des gouvernements de centre-gauche et de centre-droit, malgré leur aversion au marché libre, usant un vocable révélateur puisque l’on parlait alors d’un « mal nécessaire ».

Mais les gouvernements considèrent maintenant que la situation sociale est devenue trop tendue pour s’engager dans des réformes économiques d’ampleur.

Lorsqu’il était ministre du gouvernement Hollande, Emmanuel Macron s’est proclamé libéral et s’est fait le chantre de la concurrence dans le secteur des transports. Aujourd’hui Président, il a la faiblesse de verser dans le populisme contre une prétendue menace « ultra-libérale », pendant que son gouvernement continue d’augmenter les impôts et de multiplier les réglementations, en faisant çà et là quelques aménagements cosmétiques, typiques de toute social-démocratie.

Et puis, il y a les abus autoritaires.

Face à la grogne, et répondant aux craintes de leur électorat vieillissant, les gouvernements promettent l’ordre. La mécanique s’est bien rodée au lendemain des vagues d’attentats terroristes islamistes : ils la mettent à nouveau en œuvre en réglementant de plus en plus les libertés civiles, s’en prenant aux libertés de se rassembler, de manifester et de s’exprimer.

Le 1er novembre 2017, l’état d’urgence déclaré à la suite des attentats du 13 novembre 2015 a pris fin. Mais ses principales mesures ont été incluses dans le droit commun.

Aujourd’hui, la Ve République est l’un des régimes les plus anti-libéraux d’Europe. Très concrètement, pour prendre l’exemple de la liberté d’expression, aujourd’hui, il y a deux pays dans le monde qui ont une loi anti fake news : la Russie et la France.

Aujourd’hui, l’administration française, et non les tribunaux, peut et fait fermer définitivement certains lieux de culte sur simple présomption à propos des « théories » qui y seraient diffusées.

L’administration, et non les tribunaux, fait procéder à des perquisitions policières arbitraires en l’absence d’éléments factuels qui pourraient justifier une enquête judiciaire.

L’administration, et non les tribunaux, procède à des contrôles d’identité discrétionnaires généralisés et des interdictions territoriales, sans que l’autorité judiciaire puisse intervenir.

Cela fait maintenant deux ans que plusieurs militants sont privés de liberté et assignés à résidence, sans procès ni possibilité de recourir à un avocat.

Aujourd’hui, toutes les libertés individuelles que beaucoup de libéraux tenaient pour acquises sont peu à peu confisquées. Imaginez comment la nouvelle loi serait appliquée si Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon remportait les prochaines élections.

Comme la voie des réformes économiques structurelles est bloquée, et puisque tout le monde semble acquiescer aux nouveaux abus autoritaires, les entrepreneurs politiques choisissent de mobiliser leurs bases sur un autre domaine : les questions de société.

La plupart des libéraux sont consternés par les discours nationalistes, féministes et racialistes, et sont effrayés par les idées de mesures politiques radicales que ces mouvements nourrissent et diffusent. Mais il faut bien admettre que nous restons le plus souvent timides sur le sujet et campons sur notre fonds de commerce socio-économique.

En France nous avons des think tanks libéraux qui se préoccupent ardemment des questions économiques. C’est très bien. Mais sur les 10 think tanks libéraux actifs, il n’y en a que 3 qui abordent la question des libertés civiles.

C’est insuffisant. N’est-ce pas à cause d’un conflit sociétal que le libéralisme politique est né ? La comparaison peut sembler audacieuse, mais les frictions identitaires sont à la période actuelle ce que les guerres de religions étaient auparavant, les boucheries en moins.

Cela peut vous paraitre contre-intuitif, mais les conditions sont en fait idéales pour les libéraux.

Ce réveil des identités représente en fait une formidable opportunité pour les libéraux. Il est temps de revenir à nos fondamentaux : la neutralité de l’État, la tolérance et la liberté de conscience.

Et le défi n’est pas de convaincre les identitaires militants, ni d’ailleurs la majorité de la population. L’objectif est de convaincre les gouvernements, quelquefois tièdes ou même illibéraux, que nos solutions leur sont utiles. L’objectif est aussi de convaincre une minorité de la population, déjà encline à nous suivre, afin d’atteindre les 5-10 % des votes suffisants pour faire perdre les plus illibéraux et devenir les faiseurs de rois.

La social-démocratie se plie, s’effrite, s’effondre sous le poids de ses contradictions ? Tant mieux ! Nous pouvons proposer aux décideurs des réformes clef en main, testées, qui leur seront utiles.

La foule se fait peur, s’excite et se passionne pour l’identitarisme ? Parfait. Nous, penseurs et militants, sommes nés pour combattre cela et les institutions libérales sont nées de cela comme la seule façon de faire coexister pacifiquement les différences. Nous sommes idéalement équipés pour ce débat et ce combat nous redonnera de la vigueur et de la lisibilité. Nos solutions sont les seules à pouvoir conduire à la paix civile.

Les conditions sont idéales. Les problèmes sont bien identifiés et vus comme tels par la population. Nous connaissons les principes et réformes pour les résoudre. Nous devons avoir le courage de nos convictions et passer résolument à l’offensive.

La question est : comment ?

Premièrement, par un lobbying direct en tirant avantage de la recomposition politique en cours qui ouvre grand la porte aux coalitions malaisées et aux aventuriers sans programme exhaustif.

Deuxièmement, par un lobbying indirect via les intérêts particuliers organisés qui pensent gagner le plus si nos réformes venaient à êtres implémentées. Nous avons l’argumentaire, ils ont les lobbyistes : alors faisons affaire !

Troisièmement, par la communication ciblée grâce à la sélection des audiences sur les réseaux sociaux, pour diffuser des pépites idéologiques d’information, dans des formats courts et percutants.

Enfin, par la communication de masse dans un environnement où chaque personne dotée d’un smartphone peut être un influenceur, mais aussi être influencée.

Je tiens à souligner ce dernier point. En France aujourd’hui, malgré le climat hostile à l’activisme pour la liberté, les libéraux n’ont jamais eu autant de visibilité dans les médias mainstream. Le paysage médiatique a évolué et aujourd’hui plus que jamais, il y a de la place pour les voix dissidentes et nous devons occuper cet espace.

C’est exactement ce que nous avons fait avec Contrepoints, qui publie chaque jour, y compris le week-end, une dizaine d’articles pour présenter l’actualité sous un angle libéral.

En 10 ans, nous sommes devenus l’une des principales portes d’entrée du libéralisme en France. Ma génération a découvert le libéralisme grâce à des professeurs d’université qui, pour la plupart d’entre eux, profitent maintenant d’une retraite bien méritée. Les jeunes générations découvrent maintenant le libéralisme dans les médias et les réseaux sociaux.

Nous avons les idées pour résoudre les causes profondes des grandes problématiques actuelles et offrir un avenir meilleur, pacifique et prospère. Nous devons saisir l’opportunité que représente la refonte actuelle du paysage politique afin de faire passer notre message, clairement, sans ambiguïté et avec fierté.

Comme elle l’a toujours fait, la Liberté trouvera sa voie. Nous devons juste travailler dur, tous ensemble, pour lui donner un petit coup de pouce.

  1. Ce texte est la traduction légèrement remaniée pour les lecteurs français du discours original prononcé en anglais, disponible en cliquant ci-dessous :

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  • Un bien joli discours mais bien éloigné de la réalité du pays.

    Comme je le dis souvent en commentaire, l’immense majorité de la population est acquise à la cause socialo-marxistes.

    Presque toute la classe politique et les médias sont aussi acquis à cette cause.

    Le moindre nouveau venu sur le terrain qui ose lancer une idée libérale sera immédiatement assassinné politiquement et mediatiquement.
    On l’a vu avec Fillon qui était déjà une figure établi et proposait un programme un peu libéral.

    Il ne faut pas oublier que les rouges ont plus de 100 ans d’experiences en propagande et dictatures et sont des maîtres dans ce domaines.

    Dans un pays où de plus en plus de gens soutiennent le Nationalsozialistische partei, et où seules les idées socialistes sont déclarées comme valables, l’avenir me parrait tout écrit,

    Et pour paraphraser un autre auteur de contrepoints qui me semble le plus lucide :

    Ce pays est foutu

    • Il est clair que la société française est en décomposition.. malgré les ponctions fiscales insensées les populations qui profitent des aides n’y arrivent plus.. La dette croit géométriquement mais comme les prélèvements ne peuvent plus etre augmentés.. ceux qui vivent de l’argent public vont s’entre-dévorer..
      le systeme  » a la française » va imploser.. comme jadis l’URSS
      car la perestroïka macroniste ne fait qu’effleurer les problèmes que pose l’administration obèse qui en veut toujours plus..
      la hausse des taux? l’arrivé du RN au pouvoir? on ne sait pas quelle sera l’étincelle qui mettra le feu … mais le bûcher est en place

    • D’habitude je serais aussi optimiste que vous ?
      Mais prenant mon cas, j’étais plutôt socialiste quand j’étais plus jeune. Petit à petit ma philosophie a changé car j’ai compris les travers du socialisme et les alternatives possibles. Il a fallu énormément de patience et de pédagogie aux personnes qui m’ont fait ouvrir les yeux. Et pour cela, je les en remercie infiniment.

      Mon meilleur ami qui est plutôt vert ou Melanchon commence à ouvrir les yeux. Pourquoi pas un partie des français ?

    • Pour autant, faut-il abandonner? Le but n’est-il justement pas de se battre pour retrouver notre liberté? A force de vivre cachés, on donne autant de raisons aux autres de ne pas nous écouter. Si le pays est foutu, à quoi bon ces débats?

    • Je ne comprends toujours pas comment on peut croire que la France est socialiste, ou que toute la classe dirigeante est socialiste… le peuple est une masse embêtante que les riches, patrons, décideurs, etc essayent de canaliser en offrant pains, jeux et argent; pas pour leur bien, mais pour le leur. Ce n’est pas ça l’idéal socialiste pour info…
      Mais bon.. vous citez Bozo le Clown à la fin, donc je ne pense pas que cela vous influence dans votre opinion.

  • Merci à Thomas Palermo pour ce beau texte, avec un bel élan optimiste !

    • +1 non seulement c’est un beau texte, mais en plus il propose une stratégie. Cela fait du bien de lire autre chose que des critiques (même si elle sont justifiées).

  • Le refus d’envisager sérieusement la question dite identitaire est une preuve d’aveuglement, qui ne peut que conduire les libéraux dans la même fosse à purin que les sociaux-démocrates qui nous gouvernent depuis des décennies.

    • Bien essayé mais non…
      C’est justement quand on veut aligner la politique sur la question dite identitaire qu’on se vautre dans du collectivisme en imposant aux individus des injonctions nationalistes, c’est-à-dire qu’on se vautre dans la même fosse à purin que les sociaux-démocrates…
      Nationalisme et socialisme sont les deux faces d’un même collectivisme abject qui veut broyer les libertés individuelles.

      • La nation n’est qu’un référent identitaire parmi d’autres (famille, tribu, syndicat, Europe…). Comme l’attachement à sa famille, l’attachement à sa nation ne présuppose aucun exclusivisme. Un libéralisme qui considère que l’individu est le seul référent méconnaît le fait qu’en évacuant la nation, la famille, bref les appartenances intermédiaires, on laisse l’individu seul face à la possibilité d’un totalitarisme planétaire ou quasi-planétaire. C’est pour cette raison que les idéologues du mondialisme (qui ont quelques liens avec l’internationale socialiste) ont pour objectif d’abolir les appartenances traditionnelles. Tout comme les communistes ou les fascistes qui défendent exactement le même programme, finalement contre l’homme. Hitler détestait la nation, à laquelle il voulais substituer l’appartenance par la race.
        N’oublions pas que si certaines appartances collectives apparaissent comme des contraintes, elles sont aussi des protections. A nous de faire en sorte de réduire les contraintes à ce qui est nécessaire.

        • Il n’y a pas de contraintes nécessaires autre que celle liés à la défense de l’individu. toutes les autres contraintes sont en fait la prise de pouvoir et l’exercice de la tyrannie de certains sur d’autre.

      • La liberté individuelle ne peut pas être protégée sans institutions capables de faire face à toute menace, de l’intérieur ou de l’extérieur. Les agences privées préconisées par les anarchistes ne sont que des bandes armées, qui auraient le même comportement que toutes les bandes armées de l’histoire, c’est à dire l’oppression et la spoliation à l’intérieur, la défaite et l’invasion face à l’extérieur. Merci, non, merci.

        La France a un modèle, national, qui a tenu la route pendant deux millénaires, qui en a fait un des pays les plus prospères, et les plus libres, de la planète, qui lui a permis de faire partie des vainqueurs de deux guerres mondiales, qui lui a donné l’arme atomique, un siège permanent au conseil de sécurité de l’Onu, etc, etc. etc.

        Ce modèle est en danger face à l’immigration massive. Les territoires perdus de la République ne sont pas une vue de l’esprit, car il est de plus en plus question de reconquête au sein même des élites dirigeantes. Cela mérite réflexion. Balayer ce sujet d’un revers de la main, et un rictus de dégout, en parlant de populisme, est irresponsable.

        • La France a un modèle, national, qui a tenu la route pendant deux millénaires

          L’Alsace a été conquise comment par Louis 14 ❓ Avec des bisous ❓
          La Savoie à été conquise comment ❓ Honnêtement ❓
          La Franche-Comté à été conquise comment ❓ Avec des bisous ❓
          Des opposants qui acceptaient un traité de paix on été traités comment ❓ En respectant la parole donnée ❓

          Moi, je ne fantasme pas.

          La France, ce sont des hommes et non des POLYTOCARDS fussent-ils ROIS ❗

          • Justement toutes ces régions ont été assimilées, et traitées sur un pied d’égalité avec le reste de la France. Comparez donc la Corse … que vous oubliez dans votre liste, avec Malte…
            C’est ça le modèle national français.

        • La police française est une bande armée au service de l’état, elle passe le plus claire de son temps à traquer des citoyen qui enfreigne des règles absurdes fabriqué de toute pièces et les abandonne joyeusement aux voleurs, violeurs, agresseurs tout en les empêchant de se défendre par eux même. De par l’usage de la force qu’elle possède seul et d’une justice aux ordre elle autorise l’état à spolier la majorité de la population, au final ça n’est que la bras armé d’une mafia légale. vive les bande armée privés!

          • Allez donc faire un tour à Mogadiscio pour voir à quoi ressemblent des bandes armées. Vous reviendriez vite vers nos « bandes armées » françaises, la queue entre les jambes.

          • Bah, tant que le bilan est positif !

            Je veux dire qu’elle arrête un peu plus de malfrats qu’elle n’en emploie….

      • Nous ne partageons pas votre aversion du nationalisme, ce n’est que le sentiment d’appartenance à une communauté, une société, une civilisation, que tous les occidentaux partagent. Ce n’est pas forcément de la xénophobie qui est ce sentiment poussé à l’extrême!

  • Nous avons fait le même constat et nous avons créé ML2D un parti politique 100% libéral qui a pour objet de proposer aux français les méthodes employées dans les pays qui réussissent le mieux dans l’indice de liberté économique. Pour les élections européennes c’était trop tôt, il nous a manqué quelques candidatures féminines…mais nous serons présents à toutes les futures élections, vous pouvez découvrir nos propositions sur notre site https://ml2d.fr/ il y a une adresse de contact si vous avez des questions à poser. Les adhésions en ligne seront opérationnelles d’ici très peu de temps ! rejoignez nous, nous libéraux ne pouvons plus nous contenter de rester chacun dans son coin en écrivant un article de temps en temps (qui sera lu par des personnes déjà convaincues…)il faut investir le champs politique et culturel en direction des classes moyennes pour que nos idées se diffusent vraiment, cela demande du courage et de l’énergie long terme, mais il faut le faire. Nous avons des responsables de qualité dans toutes les régions de france (5 auteurs chez contrepoints…) et nous voulons créer des comités dans toutes les villes de france pour créer un véritable maillage territorial et faire de l’éducation populaire (gramsci…les bonnes vieilles techniques de nos adversaires qui fonctionnent si bien !)

    • Merci pour votre message.
      Il serait intéressant de rapprocher toutes les tendances et partis libéraux en un seul: le parti libertarien, le PLD, Force Républicaine (l’aile libérale des républicains).

      J’ai envoyé un message au PLD. On verra bien. En tout cas, bon courage à vous.

  • Bel article, belles idées.
    Néanmoins, je ne suis pas pour vouloir étendre le libéralisme à tous, comme les socialistes veulent faire adopter leur système par tous. N’ayons pas cette tentation d’universalisme.
    Commençons par un territoire (la France ce serait bien) avec un intérieur et un extérieur.
    La liberté se prend, elle ne se donne pas.

    • Le problème c’est qu’en France, tout se joue et se decide à Paris. On peut cependant gagner les communes. Le reste est plus dure.

    • Je crois qu’il faut vraiment insister sur le fait que contrairement aux partis ‘traditionnels’, qui disent :

       » quand je serais au pouvoir, je ferais plein de choses pour toi « ,

      Il faut faire comprendre que quand des libéraux seront en charge du pays,  » tu pourras faire plein de choses pour toi et ta famille… »

  • « ceux qui vivent de l’argent public vont s’entre-dévorer.. ». C’est exact. Malheureusement ils auront d’abord dévorés tout ceux qui produisent cet argent public. Qui n’a d’ailleurs rien de public puisque c’est l’argent d’une organisation qui s’appelle l’état, organisation qui a mis ce pays en coupe réglée.

  • Seul un populiste libéral aurait une chance. Un type du genre Mélenchon ou JMLP sauce libérale. On ne gagnera jamais avec Aurélien Véron (même si je le trouve sympathique).

  • Les commentaires sont fermés.

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