Vive la bagnole !

Aujourd’hui, les bons vieux moteurs thermiques ont encore leur mot à dire. Voici pourquoi.

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Vive la bagnole !

Publié le 12 mai 2019
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Par Jean-Pierre Schaeken Willemaers.

Dans un contexte de remise en question des voitures à moteur thermique et de lobbying pour en interdire la vente à brève échéance, avant de se précipiter dans un tel changement radical et brutal de paradigme on serait bien avisé de s’interroger sur la pertinence de son urgence et, partant, sur une approche plus pragmatique tenant compte des réalités socio-économiques.

ll faut d’abord rappeler que le marché de la voiture est mondial et qu’il est de plus en plus conditionné par les politiques des pays émergents et en développement qui ont comme souci prioritaire d’assurer leur croissance économique et d’améliorer les conditions de vie et le confort de leur population. La voiture en fait partie !

Un marché toujours en croissance

Ces mêmes pays sont également fort préoccupés, à juste titre, par la pollution de leurs villes1. Or celle-ci provient nettement plus de la production de chaleur dans les secteurs industriels, des services et du logement, que de la circulation automobile. Pour ces pays, ce n’est donc pas cette dernière qui est la cible prioritaire pour assainir l’air urbain, mais plutôt le mode et l’efficacité de génération de calories dans les secteurs précités.

D’ailleurs le marché des voitures à moteur thermique connaît une croissance soutenue dans le monde ces dernières années (en moyenne 3 % par an). Sur les 98 millions de voitures neuves vendues en 2018, il n’y aurait qu’à peine plus d’un million de véhicules électriques (VE)2 et très peu de véhicules à hydrogène. Alors que tous les fabricants investissent dans le développement des véhicules électriques, la très grande majorité d’entre eux — dont tous les Européens et même Toyota qui y avait consacré des recherches approfondies —, ont abandonné l’option hydrogène.

L’hydrogène et les biocarburants : des échecs industriels

L’Union européenne avait décidé d’imposer les biocarburants, notamment par la directive européenne 2009/28 (amendée ensuite), leur mélange à l’essence ou au diesel afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Il s’agit :

  • de bioéthanol obtenu par fermentation de cannes à sucre, de maïs, de céréales ou de betteraves, suivie d’une distillation ;
  • de biodiesel produit par conversion des huiles provenant de colza, de soja, de palmier, de graisses animales ou de graisses recyclées, en acides gras qui à leur tour sont convertis en esters.

Grâce à de généreuses subventions, une industrie de bioéthanol et de biodiesel  a été créée en Europe non sans conséquences néfastes.

Parmi celles-ci, rappelons, entre autres, que :

  • des terres utilisées pour des cultures alimentaires servent à la production de biocarburants, ce qui entraîne un gonflement des prix des aliments correspondant aux cultures ainsi déplacées, le fameux ILUC (indirect land-use changes) ;
  • les cultures à destination de l’industrie des biocarburants augmentent les émissions de GES lorsque les terres qui leur sont allouées proviennent de la déforestation ou étaient des jachères à basse émission de GES. Ainsi, par exemple, lorsque le paramètre ILUC est pris en considération dans les calculs, les émissions de GES sur un cycle complet de vie de l’ethanol produit à partir de maïs, croissent de 135 gCO2/MJ à 177 gCO2/MJ3.

L’utilisation de biocarburants produits de cette manière n’est manifestement pas la solution.

Une question de prix et de subventions

D’une part, il est étonnant que les décideurs politiques européens n’aient pas  accordé plus d’intérêt aux voitures fonctionnant au gaz comprimé (GNC). Sa combustion ne dégage pas de particules fines et est moins polluante que celle de l’essence et du diesel (oxydes de soufre etc). En outre, elle émet 20 % moins de GES que l’essence. La pénétration des voitures au gaz est très faible alors que les réseaux de gazoducs sont bien distribués dans toute la Belgique. En outre les compresseurs de gaz sont faciles à installer et d’un prix abordable.

Il est vrai que le prix d’achat des voitures GNC est plus élevé que celui des autres voitures à moteur thermique en raison, entre autres, du coût des réservoirs à 200/250 bars et que leur autonomie est moins grande (sauf s’il y a deux réservoirs, l’un pour le gaz, l’autre pour l’essence). Par contre, le gaz est meilleur marché que les autres carburants.

Tant que le marché des voitures à moteur thermique reste prospère à l’échelle mondiale, les Européens auront accès à une large gamme de ce type de véhicule, globalement meilleur marché que les voitures électriques, car au prix d’achat de celles-ci, il faut ajouter le coût des subventions qui est répercuté sur toute la population et celui des infrastructures ainsi qu’une puissance électrique supplémentaire (de nouvelles centrales) indispensable pour une recharge rapide.

Rappelons également que l’approvisionnement en combustible fossile (essence, diesel ou gaz) ne pose pas de problème d’approvisionnement vu son abondance dans le monde. De nouveaux gisements sont régulièrement découverts, même en Europe, du moins en ce qui concerne le gaz, par exemple, au sud de l’île de Chypre.

D’autre part, il ne faut pas perdre de vue que les constructeurs européens ont beaucoup investi dans le développement des voitures à moteur thermique et qu’ils entendent amortir ces investissements. Ils ne sont donc pas disposés à abandonner ce créneau du jour au lendemain.

En Belgique comme dans la plupart des pays européens il n’y a pas actuellement de véritables alternatives à la voiture thermique.

La carence de transports en commun, leur fréquence et leur régularité insuffisantes aussi bien dans les campagnes que pour accéder aux villes et même dans celles-ci (surtout si la construction de nouvelles lignes de métro est interdite), sont patents.

Par la force des choses, la voiture thermique reste encore pour pas mal de temps synonyme de liberté des usagers tant pour les déplacements professionnels que de loisir ou de tourisme dans les pays voisins et les régions peu ou pas desservies par les transports en commun. Et n’oublions pas que la population vieillit et que la voiture lui permet la mobilité dont elle serait privée sans elle.

En outre des bio-carburants alternatifs n’ont pas encore atteint un niveau de maturité et de compétitivité suffisants, tant s’en faut.

Sur le web

  1. Il ne faut pas confondre pollution et émissions de gaz à effet de serre (GES). Le CO2 ne pollue pas (contrairement aux oxydes de soufre, d’azote etc.), bien au contraire, il est nécessaire à la vie.
  2. European Scientist, Jean-Paul Oury, 10 octobre 2018.
  3. SPP research papers, Energy and Environment, University of Galgary (Canada), December 2010.
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  • J’ai un doute sur la raison du peu de diffusion du gpl .ce type’de vehicule compense largement le prix du reservoir par l’absence du pot catalytique ,.je pencherais plutot pour la campagne de diabolisation menee lors de la sortie des premiers vehicules tellement dangeraux qu’ils furent interdit de parkings souterrains..ce qui etait absurde !
    Cette campagne d’ailleurs perdure avec les vehicules electriques , des bombes ambulantes…ce qui est en partie vrai :-).

    • Pour les bombes, c’est très vrai.
      J’accompagne parfois mon fils pour des courses nationales et internationales de mini-bolides thermiques ou électriques.
      Croyez moi le sac en kevlar (obligatoire) pour stocker les batteries ‘critiques’ n’est pas du luxe.

      Dû à l’énorme charge/décharge que subissent les batteries, il arrive souvent que certaines de ces dernières se retrouvent soit très gonflées ou même en auto-combustion, et c’est absolument incontrôlable, d’ou le sac pour les isoler…
      De plus les batteries utilisées sont protégées par une coque rigide en plus de la poche étanche , alors que les automobiles n’ont que des poches souples alignées sous le popotin des passagers.
      Une seule se déchire et c’est le feu d’artifice…

      Pour faire court, en dessous d’un certain voltage, ça pète, au dessus, ça pète aussi; au dessus d’une certaine vitesse de décharge, ça pète, itou pour une certaine vitesse de charge, sans compter si la poche perce.
      Mais le pire, c’est le nombre de batteries qui ont gonflé ou surchauffé sans en définir les causes, et c’est le plus inquiétant…

      • Bien d’accord avec vous Leipreachan sur la dangerosité des batteries.

        Il y a quelque temps, j’ai voulu faire alimenter, intégralement en solaire, une maison dans une zone très isolée, mais très très ensoleillée.
        Je savais que le problème du solaire (et de l’éolien) était l’impossibilité de stocker l’électricité durablement mais pas à ce point.

        La plupart des batteries dites performantes dont on nous bassine les qualités doivent être utilisées dans des conditions très strictes de sécurité et de température, sinon elles sont effectivement dangereuses et rapidement hors d’usage.
        Utiliser l’électricité produite pour climatiser une pièce de stockage batteries dernière génération est le comble de l’absurde !
        Bref, au final, seules les batteries au plomb sont vraiment utilisables.
        Coût pour une semaine d’autonomie : les 3/4 du coût de l’installation.
        Durée de vie : 10 ans annoncés, réel 5 ans.

        Et le comble, c’est quand le type qui me faisait mon évaluation m’a dit : ah mais si vous voulez une machine à laver, c’est pas possible, trop de puissance demandée, il va falloir un groupe électrogène à essence en complément pour l’allumer pour vos machines.

        Super les nouvelles énergies dites « propres ».

      • Feu d’artifice ou bien … Feu au cul 😉

    • Il faut pas confondre GPL avec GNC.
      Le GPL version constructeur est toujours en réalité en version mixte GPL/essence (donc avec pot catalytique) et coute environ 700€ en sus. Le GPL a peu d’inconvénients et pollue très très peu. Le problème principal est qu’il plait pas aux lobbies pro diesel/nucléaire et c’est donc tabou d’en parler!
      Le danger d’explosion était du au mal inspirée législation Française qui interdisait une soupape de sécurité.
      Il faut consulter un pétrochimiste pour connaitre les pourcentages de GPL facilement raffinable du brut – je trouve pas les infos. (D’ailleurs que feront-on avec la fraction fuel/mazout non désirée?)
      Le GNC a qq problèmes – explosivité, temps et volume remplissage – mais existe au moins en Arménie.

  • « moins polluante que celle de l’essence et du diesel (oxydes de soufre etc) : Airparif confirme que ce polluant ne pose plus aucun problème pour Paris ( ni, d’ailleurs, au niveau mondial – qui se souvient encore des pluies acides qui-allaient-faire-mourir- toute végétation ? )

  • Bah, ils veulent juste continuer à taxer et surtaxer. Cela joue à Superman avec un corps de vieillard ❗

  • On entend pas beaucoup de voix sur le scandale des subventions aux véhicules électriques. Quand un particulier, une entreprise ou une administration achète un véhicule électrique, c’est tous les contribuables et même ceux qui ne paient pas de IR qui régalent. Les caissières de supermarché, les chômeurs, tout le monde contribuent pour que des bobos puissent acheter une véhicule qu’il ne choisiraient que très rarement s’il n’y avait pas ces subventions, enfin ce vol manifeste de l’argent des autres.

    • C’est Robin des Villes : celui qui vole les pauvres pour donner des gadgets aux riches bobos …

    • Existe t il vraiment des particuliers pour acheter ce genre de vehicule ?.
      Une zoe n’est pas rentable avec sa location de batterie ,une tesla est reserve au intermitents de la voiture individuelle.les hybrides ,j’ai failli en acheter une d’occase.,pas cher , toutes options.mais plus de deux ans ..et j’ai recule a cause du prix astronomique de la batterie sans aucuns autres avantages..a 80 sur routes , des perifs de villes a 50….une brouette suffit.

    • pas tous c’est lié a un seuil de revenus

  • j’ai roulé quelques années au GPL(gros 4X4 US, avec les technologies de l’époque, diffuseur rudimentaire,
    Mais à l’usage,que des avantages
    autonomie( réservoir essence en réserve) prix à la pompe, usure du matériel(espacement des vidanges)
    Les GPL modernes bénéficient d’un système d’injection comparable aux versions essence, de réservoirs peu encombrants , reste l’accès aux garages sous terrains, que chacun évaluera suivant ses besoins.
    Le désintérêt total des politiques pour ce carburant est incompréhensible, car il coche toutes les cases du véhicule vert, même pour le CO2.
    En plus, l’adjonction d’une pompe GPL aux stations existantes est peu onéreux et peut se faire rapidement( quel est le prix avec raccordement d’une borne de charge rapide?)
    Et pas mal de « vieux » véhicules pourraient facilement être adaptés

    Mais quand on se plie aux caprices de la petite Greta, c’est que l’on a abandonné tout sens des réalités

  • Quel plaisir de vous lire! La voiture, c’est la liberté!

  • « les cultures à destination de l’industrie des biocarburants augmentent les émissions de GES lorsque les terres qui leur sont allouées proviennent de la déforestation ou étaient des jachères à basse émission de GES.  » Mort de rire ! C’est sûr que si l’on supprimait toutes les cultures et l’ensemble de l’élevage, on émettrait moins de GES ! Et on pourrait aussi éradiquer l’humanité pour avoir une Terre plus « verte »… Qui osera dire une bonne fois pour toute qu’on s’en fout des GES, car ils n’ont aucune incidence sur les variations climatiques tout ce qu’il y a de plus naturelles ?

    • Je pense que c’est surtout pour dire que les mêmes qui se plaignent des émissions de GES sont les mêmes qui encouragent les biocarburants, encore plus émetteurs de GES. D’où l’ironie de la chose ?

  • le gaz est la meilleure solution pour la propreté des voitures et la pompe à chaleur la meilleure solution pour le chauffage sauf en France à cause des taxes sur l’électricité actuelles et à
    venir.

  • les énergies fossiles et la bagnole ont de l’avenir !

  • Je me rappelle qu’un Brésil les voitures particulières fonctionnant au GNC sont répandues. Et les stations aussi (même plus que le GPL en France). L’avantage, c’est clairement le prix à « la pompe », bien 30% moins cher. Mais bon vu la popularité du GPL en France (ce qui est un cas à part en Europe, où dans les autres pays il est bien accepté).

  • Le GNC (gaz naturel comprimé) est appelé en france GNV (gaz naturel véhicule). C’est tout simplement du « gaz naturel », le même qui sert au chauffage, comprimé à 200 – 250 bar. Par construction, il produit moins de GES (gaz à effet de serre). 30 à 50% de moins. Il est en général plus propre en terme de pollution (particules etc…). Il est aisé de convertir un moteur (essence ou diesel) au GNV. Son principal inconvénient est que même à 250 bar, il prend beaucoup de place (environ 4 fois celle d’un carburant liquide). Il est peu utilisé en France (sinon sur quelques flottes, par exemple à la RATP ou certains bus fonctionnent au GNV. Il est beaucoup plus répandu dans certains pays (en particulier Pakistan, Thailande, Egypte, mais il y en a aussi aux US et en Italie et d’autres). En France, on note également une augmentation rapide des camions qui fonctionnent au GNL -gaz naturel liquéfie). Là aussi, c’est du gaz naturel, mais liquéfié (à – 156 °C). Il a les mêmes avantages que le GNV mais prend beaucoup moins de place (1,5 à 2 faois la place du carburant liquide). Il y a aussi un fort développement de ce GNL pour les bateaux, surtout dans les zones développées (ferry, bateaux de croisière).

  • Personne pour parler du fun extrême de conduire une voiture avec 400 chevaux et plus sous le capot en V8 ou mieux V12 et une sonorité d’orchestre symphonique!
    Sans compter les 350 g/km de CO2 pour nourrir les plantes qui adorent le CO2 (alors que la planète s’en fiche royalement).

    • Moi moi moi !

      Et quand je suis (du verbe suivre) une de mes V8 comme samedi dans un cortège de mariage, ça hume bon la benzine , et quel pied quand on entend les deux sorties magnaflow ronronner quand elle ré-accélère un peu à la sortie des rond points, du Mozart !

      Et ce klaxon qui résonne comme dans les rues de Manhattan en 70…

      Ah la la, j’ai senti mon vieux serpent s’ébrouer un moment et se retourner avant de se rendormir 😉

      • Je vois qu’on a à faire à des esthètes ! Très chouette, en effet, même si je préfère le flat-four de 350CV de la Subaru WRX STI… Là aussi, plein de CO2 pour nous réchauffer les os…

    • y’a encore plsu de fun pour un budget bien moindre avec la moto..pour 200kgs vous avez 150 cv dans la poignée, et ces sensations , bien plus réelles que dans une caisse à savon (même si j’adore les mustang et autres gros v8 américains)

      • Pas vraiment d’accord, les sensations dont vous parlez sont à comparer avec celles des GTI modernes à 300cv ou plus, ou certaines GT.

        La sensation dont je parle est un ronronnement à 1500/2000 t/min, coudalaportière, avec un autoradio grippé qu’il faudrait rallumer a l’aide de WD40 tellement il est inutile.

        Pour comparer, prenons une SuperGlide 1983 avec un ‘Showelhead’ fonte, ‘pieds en avant’, là ça a du sens…

        Mustang ? Connais pas… Un nouveau produit à tartiner ?

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