Le Parti socialiste est à l’agonie, mais pas le socialisme

D’utopie progressiste, le socialisme est devenu un carcan réactionnaire dont la France aura un mal fou à sortir.

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Le Parti socialiste est à l’agonie, mais pas le socialisme

Publié le 11 mai 2019
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Par Olivier Maurice.

Le Parti Socialiste n’aura pas de liste propre aux prochaines élections européennes. La liste Place Publique – Nouvelle Donne à laquelle l’ancien premier parti de France s’est accolé est créditée d’à peine un peu plus que 5 % et le PS n’est même pas certain d’avoir des élus au parlement européen. Quelle dégringolade pour un parti qui était au pouvoir il y a encore deux ans et qui, il y a sept ans, détenait tous les leviers du pouvoir, de la présidence de la République aux régions en passant par l’assemblée et les plus grandes villes de France !

Rebaptisé en 1969, le nouveau Parti Socialiste a pris le nom d’un mouvement romantique né au XIXe siècle en réaction contre la révolution industrielle qui modifiait alors profondément les sociétés occidentales. Le mot socialisme apparaît en Angleterre au tout début du XIXe siècle pour désigner l’utopie d’une société idéale qui viendrait remplacer celle des villes industrielles et des conditions de travail ouvrières de l’époque.

Le rêve bienveillant et naïf de Henri de Saint-Simon sera vite remplacé par les revendications violentes qui marqueront les deux siècles suivants. Deux courants politiques voient alors le jour dans cette mouvance cherchant à construire un monde qu’ils imaginent meilleur : les révolutionnaires qui veulent remplacer l’ordre social et économique s’opposent aux réformateurs qui pensent possible d’obtenir les mêmes résultats en modifiant le système politique.

Le Parti Socialiste de François Mitterrand et du congrès d’Épinay est la dernière version en date de cette gauche qui n’a eu de cesse de chercher à faire la synthèse entre les mouvements révolutionnaires plus à gauche et les rêveurs centristes.

Le carrefour des démagogies

Avant de continuer, il est important de rappeler que bien que l’histoire de la gauche française s’articule autour de la promotion du socialisme, celui-ci n’est ni une idéologie ni une utopie. Le socialisme est une pratique politique. Une pratique qui consiste tout simplement à nier et donc à ne pas respecter la propriété privée. Et cette pratique est loin d’être le monopole de la gauche.

Tous les partis rivalisent d’ingéniosité et de rhétorique pour justifier moralement et pragmatiquement qu’il faut, qu’il suffit de contourner la propriété privée pour résoudre les problèmes et améliorer le monde. L’étatisme (le dogme selon lequel l’État peut faire tout et n’importe quoi pour parvenir à ses buts) et le constructivisme (le narcissisme qui amène à penser que tous nos malheurs viennent des autres) ont besoin de moyens pour mettre en œuvre leurs chimères. Quel meilleur endroit pour les chercher que les poches des gens ?

Le socialisme est l’instrument des démocraties modernes qui ont inventé un nouveau contrat social où l’historicisme (l’arrogance de prétendre que l’on peut piloter l’Histoire) promet à tous le bonheur, la transformation en surhomme : plus cultivé, plus éduqué, plus intelligent, plus beau, plus riche, plus heureux, plus moral, en meilleure santé… au simple prix d’un renoncement à tous ou partie de ses biens et toute ou partie de sa liberté.

Cinquante nuances de socialisme

La redistribution est certes historiquement une revendication de gauche, mais la droite s’est finalement rangée elle aussi au fil des années à la morale de Robin des Bois. La miséricorde chrétienne qui avait inondé l’Europe d’hospices et de lazarets s’est inversée à mesure que la société se laïcisait.

D’injonction morale de donner aux pauvres, elle est devenue une bonne excuse pour voler les riches. Une excuse qui, à en croire certains, serait même un devoir afin de rendre la société plus harmonieuse en la nivelant par le bas. Comme si la jalousie était une maladie qui se soignait en banalisant le vol.

La distribution d’aides sociales est devenue un tel maquis par leur nombre et leur complexité administrative qu’il faut quasiment un doctorat en droit pour s’y retrouver. Toutes aussi nombreuses qu’elles soient, elles se résument pourtant bien souvent à des dotations ridicules trop insignifiantes pour aider réellement les gens.

Les multiples impositions du patrimoine (fiscalité progressive, impôts sur la fortune immobilière et impôts fonciers, droits de mutation, impôts sur les sociétés et sur les dividendes etc.) ont systématiquement détruit l’outil productif et créé un surcoût artificiel des produits français, détruisant tout avantage comparatif vis-à-vis des pays étrangers. Il en résulte un chômage chronique qui touche principalement les plus pauvres et les plus vulnérables.

Les diverses taxes, subventions et réglementations ont totalement faussé les mécanismes de marché, gonflant artificiellement les prix dans de nombreux secteurs (immobilier, optique, habillement, restauration…) et renforçant encore plus les inégalités sociales.

La collectivisation de la protection sociale a abouti à un système de santé, d’assurance chômage et de retraite qui ne cesse de se détériorer et est en déficit chronique depuis des dizaines d’années, créant une dette publique abyssale dont le coût étrangle encore plus le pays.

Les monopoles publics ont soustrait une énorme partie de la création de richesse de la propriété individuelle et se sont transformés au fil des ans en corporations pléthoriques, en centres de coûts irréformables, en cauchemars administratifs qui n’ont de services que le nom.

Enfin, la dernière lubie de tous les partis de vouloir acheter les votes des citoyens en surenchérissant dans la démagogie écologiste, sujet supposé transversal et consensuel, plonge encore plus le pays dans la gabegie financière et le chaos, hystérisant le débat et dressant les Français les uns contre les autres.

La pensée unique

Les élections européennes verront s’aligner le nombre record de 33 listes de 79 candidats. Mais il faut vraiment un microscope pour trouver ici ou là une proposition qui ne relève pas du socialisme le plus éhonté. Même la liste royaliste est bourrée de mesures financées par les deniers de la princesse, comme la rémunération des mères au foyer par la collectivité.

Le socialisme est devenu l’unique modèle de pensée de la classe politique française. Faut-il en déduire que les Français sont tous d’indécrottables collectivistes ? Ce serait aller bien vite en besogne, et ce pour de nombreuses raisons.

Tout d’abord, constater que l’ensemble de la classe politique, au premier rang de laquelle les principaux partis, propose des programmes aux priorités certes différentes, mais toutes relevant du socialisme, ne permet absolument pas d’en déduire que les électeurs sont tous de farouches partisans du hold-up dans leur porte-monnaie. Cette culture des libertés prises avec l’argent des autres est d’ailleurs un travers sévèrement critiqué et auquel les partis sont totalement incapables de répondre. Les chiffres croissants des abstentions et des votes blancs ainsi que la suspicion généralisée quant à l’éthique des politiciens qui atteint même la certitude d’une totale incompétence en matière économique en disent long sur le piètre support populaire à cette méthode de gouvernement.

De plus, aucune liste, aucun parti propose ne serait-ce que quelques mesures de rétablissement de la propriété privée. La classe politique française est là-dessus bien en retard par rapport à nombre de pays où le plus souvent dans la fureur et l’indignation de la classe dirigeante, se sont levés des iconoclastes (reconnaissables parfois par leur coiffure incongrue) qui ont tenté d’autres mesures que l’habituel « l’État peut tout faire, en confisquant l’argent des gens ».

Le socialisme zombie

Le Parti Socialiste est peut-être mort, mais pas le socialisme. Le remettre en question sera très compliqué.

En premier lieu parce que celui-ci est inscrit dans la constitution et ce en totale contradiction avec les articles 4, 5 et 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui lui sert de préambule et qui interdisent formellement à quiconque de promulguer des lois positives.

« La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. » – article 5 de la DDHC de 1789.

 «  La loi fixe […]  l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime d’émission de la monnaie » – article 34 de la constitution du 4 octobre 1958.

On a du mal à comprendre pourquoi il faudrait s’accaparer plus de la moitié de la richesse nationale pour défendre les citoyens des comportements nuisibles. Mais la contradiction étant dans le texte lui-même, il sera très compliqué d’en changer. On voit surtout mal comment la classe politique renoncerait d’elle-même au privilège délicieux de fixer l’impôt.

Mais surtout parce que le vol légal finance quasiment toutes les actions publiques en France et également une bonne partie du privé. Même si les ardents défenseurs du socialisme comme projet de société sont de plus en plus ridicules et marginalisés et que quasiment tout le monde reconnaît sa vacuité (sans peut-être oser réellement l’admettre), le socialisme continuera à pourrir la vie politique et la société française tant qu’il réussira tant bien que mal à juguler les crises. Le dernier déversement d’argent public pour tenter d’étouffer la grogne prouve comment cette pratique est devenue banale, voire même quasiment attendue.

D’utopie progressiste, le socialisme est devenu un carcan réactionnaire dont la France aura un mal fou à sortir. Après l’amour immodéré pour le romantisme des princes brigands et les orgies d’argent des autres, arrivera le temps de la gueule de bois.

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  • on ne sortira du socialisme que par la violence.. comme on y est entré a la fin de la guerre mondiale en 1945 avec le conseil national de la resistance qui a attribué aux communiste la co gestion des affaires de l’etat.
    Il est là notre mur de Berlin.
    C’est çà qu’il conviendra de casser par la disparition du paritarisme ,et la redéfinition des statuts des agents de l’etat.
    sinon on n’en sortira pas.
    C’est très difficile de sortir du socialisme , mais la France a réussi a sortir des mains de l’église, par la violence , encore une fois.
    Ne doutons pas que les Français puissent revendiquer un jour leur liberté qu’ils ont troqué contre des allocations.

    • Ce n’est pas du socialisme qu’il est dur de sortir mais de ses conséquences.

      • ce sont les citadelles construites par les socialistes qu’il convient de faire tomber , ce sont elles qui sont a l’origine des conséquences que vous évoquez

    • Non c’est faux le problème remonte à 1942 avec la mise en place de toutes les lois liberticides de Pétain dans le cadre de ce que lui-même appelé la Révolution nationale qui est une sorte de mélange de franquisme de fascisme ou de socialisme national et qui de toute façon là que pour objectif d’assurer l’emprise de l’État sur toute la société civile

      • désolé c’est le Conseil National de la Resistance qui a donné la co gestion de l’etat au communistes .

    • « Ne doutons pas que les Français puissent revendiquer un jour leur liberté qu’ils ont troqué contre des allocations. »
      Cela n’arriverait que s’il n’y a plus du tout d’allocations.
      On peut faire confiance à l’astuce de l’Etat dans ce domaine : il donnera moins voire bcp moins à certains et gardera la redistribution intact pour d’autres et les français passeront leur temps à se battre les uns contre les autres pour tirer un peu plus la couverture étatique à eux sans jamais mettre en cause le rôle de l’Etat lui-même.
      Cette situation étant bien évidemment vendue comme la conséquence du turbo-libéralisme, des patrons et des salauds de riches qui font tout pour ne pas payer suffisamment d’impôts. 🙂

    • Le socialisme est un des meilleurs moyens qui soient de conquête du pouvoir grâce aux idiots utiles qui se bernent d’illusion. Une fois installé le vainqueur avec sa garde prétorienne devient difficilement délogeable. Ses métastases finissent par envahir toutes les positions stratégiques et permettent au régime de perdurer jusqu’à l’explosion sociale.

  • Les français ont très vite oublié (dès 1793 avec les jacobins..) qu’ils avaient fait la Révolution contre l’absolutisme de l’Etat. Ils n’ont eu de cesse depuis de réinstaller l’Etat dans toutes sortes de prérogatives et d’activités, faisant en sorte qu’aujourd’hui 57 % des richesses produites passent entre ses mains… avec les résultats concrets que l’on connait !!
    Et pourtant, le socialisme étatique demeure la pensée dominante comme le décline l’article ci joint à faire circuler le plus largement possible..

    • On peut lire « les deux révolutions françaises » de Philippe Némo

    • SANS OUBLIER LE DROIT DE POSSÉDER DES ARMES, abrogé par les socialistes début 1939 (les communistes ont « oublié » de s’en déssaisir, ce qui ne les a pas empêché de collaborer avec les nazis. À la rupture du pacte germano-soviétique, ils sont entrés dans la résistance armé et donc en ont été les chefs majoritairement (ceux qui n’obéissaient pas ont été liquidés)!

  • « Le socialisme ne dure que ce que dure l’argent des autres ». Les socialistes l’ont bien compris et ils laisseront toujours un petit quelque chose pour pouvoir continuer à le prendre. On ne s’en débarrassera donc hélas jamais…

  • Le constat est très juste, hélas.

  • « D’injonction morale de donner aux pauvres, elle est devenue une bonne excuse pour voler les riches.  »
    De voler surtout la classe moyenne en fait, celle qui peut vivre de son travail et épargner, autrement dit être indépendante de l’Etat. Là est le problème de fond…
    Avec un peu de moraline, une partie de cette classe moyenne applaudit à sa propre spoliation. Très fort!

    • oui , vous avez raison , c’est la classe moyenne qui paye et qui applaudit des deux mains, car elle est composée pour beaucoup pr des fonctionnaires qui vivent de l’impôt

  • Quelques précisions historiques . Les miltants socialistes ont fêté en 2005 avec leur leader François Hollande le 100 éme anniversaire de la création du Parti Socialiste unifié ( Section Française de l’Internationale Socialiste) issue de la fusion des 2 partis Parti Socialiste Français de Jaurés et le Parti Ouvrier Français de Guesde issus eux-mêmes de divers groupes socialistes créés à la fin du 19 éme siècle .
    Si au début du 20 éme siècle les socialistes étaient assez révolutionnaires voire marxistes ils se sont très vite ralliés à la démocratie bourgeoise parlementaire et ont participé à divers gouvernements devenant en fait des sociaux démocrates.
    Leurs reniements idéologiques et politiques ont eu pour conséquence la naissance des Partis Communistes en France et dans divers pays.
    La social-démocratie est actuellement en crise en France comme en Europe, très divisée sur ses options politiques et idéologiques, mais elle n’est pas nécessairement morte ,comme le montre l’exemple de 1969 où son candidat Defferre n’avait fait que 5 % aux présidentielles

    • Ce n’est pas parce qu’une ou autre fraction de la gauche se baptise « socialistes » qu’ils définissent ce qu’est le socialisme.

      Des mouvements très variés et souvent antagonistes se sont revendiqués et ont voulu incarner le « vrai » socialisme : socialisme utopique (Saint-Simon), socialisme scientifique (Marx), socialisme libertaire (Proudhon) – social démocratie dans toutes ses variantes, de Liebknecht à Blair en passant par Keynes, mais tous se réfèrent à la même volonté de transgresser la propriété privée.

      Il n’y a aucune différence de nature entre le communisme, l’anarchisme socialiste et la social démocratie, juste une différence de degré de violence et d’imagination dans les stratagèmes à mettre en oeuvre pour tenter de nier la réalité.

  • Et si l’on parvenait à démontrer que le profit économique ne découle pas de l’exploitation de l’homme par l’homme, mais de la reconstitution des avances financières faites par des entrepreneurs libres et audacieux ? Etsi l’on comprenait que les salaires procèdent des salaires et que les dividendes procèdent des (acomptes sur) dividendes. Et si la science économique démontrait que c’est ainsi que les choses se passent, on comprendrait mieux d’où viennent les crises récurrentes de surproduction du capitalisme qui jettent le vulgum pecus dans les bras faussement consolateurs du socialisme. Ce qui ne va pas tarder à se (re)produire à brève échéance.

    • Je pense que le problème n’est pas de comprendre le fonctionnement de l’économie mais plutôt de l’accepter. Accepter le fonctionnement de l’économie, c’est accepter les inégalités, le travail comme seul producteur de salaire/profit et SURTOUT que l’État ne peut (et ne doit) pas tout.

      Et dans une campagne, l’émotion l’emporte sur la raison.

  • Le Socialisme a mis au monde un monstre, le communisme avec Lénine. Le nazisme avait tué au nom de la « Race » et pourtant le communisme, issu du mouvement socialiste, a tué sans relâché (des dizaines de millions de morts (Mao compris) au nom de la « Classe ». (Pascal Bruckner « ce négationnisme qui échappe au procès »)

  • le PS parti-dit socialiste n’a plus rien de socialiste d’où da descente aux enfers ….cependant le socialisme n’est pas mort , DIEU MERCI ! Meme si ça ne réjoui pas l’auteur capitalo-fanatique de ce article …..

    • Bonjour anticapitaliste.
      C’est l’argument classique des socialistes devant les échecs systématiques des politiques socialistes, Staline, Mao, Chavez, Bouteflika, etc.. ce n’était pas du VRAI socialisme.
      Par contre les expériences libérales se révèlent en général positives.
      Je vous rappelle que nous sommes libéraux et non capitalo-fanatique, nous sommes tout simplement pour les droits de l’homme (DDHC), ce que sont pas les socialistes.

      • gillib , sur vos 3 affirmations les 2 derniéres me font me tordre de rire !!!….

        • Vous avez raison piétiner les droit de l’homme est risible.

          Pa
          thé
          tique

        • « la propriété est la plus grande force révolutionnaire qui existe et qui se puisse opposer au pouvoir (…) Où trouver une puissance capable de contre-balancer cette puissance formidable de l’État ? Il n’y en a pas d’autre que la propriété (…) La propriété moderne peut être considérée comme le triomphe de la liberté (…) La propriété est destinée à devenir, par sa généralisation, le pivot et le ressort de tout le système social (Théorie de la propriété,1862). – Joseph Proudhon

      • Expériences libérales qui ne restent que des expériences car inadaptées aux grands ensembles et à leurs complexités.

    • @anticapitaliste- Vous saviez qu’en venant sur ce blog vous alliez vous faire étriller et vous le méritez bien.
      « C’est pour cela que les Français se sont détournés de la gauche. Nous n’avons plus été capables de mentir avec force, la confiance est rompue, les électeurs savent qu’on se moque d’eux » – François Hollande

    • @anticapitaliste
      Bonjour,
      « DIEU MERCI ! »
      Comment !!??!? Les socialistes sont contre la religion catholique et ont pris soin de la détruire, voire de la nier. [Pour info, je suis athé.]

      Le socialisme c’est déshabiller Paul pour habiller Jacques et Pierre. Pour ce faire il faut marcher allègrement sur les Droits de Paul, TOUS SES Droits sans exception, dont la propriété.

  • « Le Parti socialiste est à l’agonie, mais pas le socialisme »
    T’Inquiète doc pas ! Tant que je serai valide, je me battrai contre les idéologies totalitaires même drapée d’un camouflage de bon sentiments. On les aura !

    • …une réthorique vraiment fanatique d’extreme droite ….beurk!

      • Et oui, bien sûr, tout ce qui n’est pas socialiste est d’extrême-droite… On connait la technique.
        Des trolls gauchos, il en passe régulièrement dans les commentaires de CP. D’habitude, ils ont un argumentaire plus élaboré.
        Les vôtres se cantonne aux insultes, au mépris et à la condescendance dans l’espoir d’irriter vos interlocuteurs pour qu’ils se mettent eux aussi à vous insulter. Etape indispensable vous permettant ensuite de jouer à la victime de ces « salauds » de capitalistes. 🙂

      • @anticapitaliste- « D’une formule, le socialisme, c’est le vol. Quand les travailleurs, dans des pays comme la France ou la Belgique, se font confisquer 60% des richesses qu’ils créent, tout en subissant mille normes et règlements qui les briment jusque dans le détail le plus intime de leur vie quotidienne, on ne peut que diagnostiquer une forme de servage, de mise en coupe réglée de l’homme par l’Etat. » – Drieu Godefridi

  • C’est clair que les Français attendent trop de l’Etat, et que l’Etat a trop souvent une attitude messianique condescendante envers le Peuple (j’avais déjà noté que en France, les politiques disent « les Français/le Peuple »; alors qu’en Belgique, ils parlent de « citoyens/concitoyens »)
    Sinon, quand l’auteur écrit « le constructivisme (le narcissisme qui amène à penser que tous nos malheurs viennent des autres) », je veux pas chicaner, mais tous les contributeurs ici rejettent la cause de tous leurs malheurs sur l’état. Les libéraux (ou soi-disant) d’ici ont ce même narcissisme.

    • Bonjour Amater
      Içi on attend rien de l’état, que des entraves et vexations. Mais c’est depuis bien longtemps que j’ai décidé de prendre ma vie en main, et de profiter des espaces de liberté pour trouver mon bonheur.
      Aide-toi, le ciel t’aidera.

      • c’est où ici ? Et depuis quand vous représentez l’ensemble des Français ?

        • Vous parlez des contributeurs de CP. Je vous répond. Ne faites pas le malin.

          • pas besoin de faire le malin avec vous. Ma nature intrinsèque me fait flotter tout naturellement sur votre océan de bêtise (c’est pas mal comme phrase. Poétique.) Allez zou, on ne va pas se chamailler. Vous m’invectiverez sur un autre post, comme d’habitude.

            • Cela sent le Amaquart :mrgreen:

            • Ma foi, pour l’instant, les invectives sont de votre côté. Rien de très original d’ailleurs. Étoffez un peu votre style que diable! Si vous n’y arrivez pas, consultez donc des commentaires d’articles plus ancien, vous y trouverez souvent un ou deux commentateurs gaucho plus élaborés. En espérant qu’ils vous inspirent un peu… 🙂

            • @amater-« Le socialisme ne produit rien, il se borne à dissiper ce qu’a créé la société fondée sur la propriété privée des moyens de production. Étant donné qu’il ne peut pas y avoir d’organisation socialiste de la société, toute étape dans la voie du socialisme aboutit à la destruction de l’ordre existant. »- Ludwig von Mises

              • Je vous mets +1 pour avoir cité une autre référence que les Saintes Ecritures de Hayek.
                Mais sinon, cette phrase est juste une conclusion, les prémisses sont plus intéressants sans doute.

    • Bien essayé, mais l’Etat, c’est personne. « La différence entre le réel et la fiction, c’est que le réel continue d’exister même quand on cesse d’y croire »

  • Je suppose que la moitié des électeurs PS a pensé qu’on pouvait sauver le socialisme avec quelques bus macron, et l’autre moitié que le socialisme avait échoué par manque de socialisme, et qu’il fallait faire la révolution mélancho-bolivarienne.

    Comme quoi la bêtise est bien mieux répartie que l’intelligence …

  • La socialisme comme le communisme d’ailleurs se porte très très bien dans la tête des Français. Il ne devrait pas y avoir de pause avant le stop final tellement ce pays est gangréné par ces idées néfastes.

  • Le parti socialiste est mort simplement parce que la quasi totalité du programme a été appliquée. Peut-on se réjouir de la mort d’un parasite quand ceci est la conséquence du décès de son hôte?
    Pauvre France…

  • Le parti socialiste officiel est en voix de disparition car tous les autres partis sont devenu socialistes.

  • « Nous devons aux Américains un grand enrichissement de la langue avec l’expression significative « mot-belette ».
    De même que le petit prédateur peut prétendument aspirer tout son contenu dans un œuf, sans préciser par la suite que cette coquille est vide, les mots-belette sont ceux qui, ajoutés à un mot, le privent de tout contenu et de sens.
    Je pense que le mot-belette par excellence est le mot social. Personne ne sait ce que cela signifie vraiment. La vérité est qu’une économie sociale de marché n’est pas une économie de marché, un État de droit social n’est pas un État constitutionnel, une conscience sociale n’est pas une conscience, la justice sociale n’est pas la justice ; ainsi je crains aussi que la démocratie sociale ne soit pas une démocratie.
    » – Frédéric Von Hayek

  • « Le socialisme n’a pas échoué en raison de résistances idéologiques, il reste l’idéologie dominante. Il a échoué parce qu’il est irréalisable. » – Ludwig von Mises

  • Excellente article qui fait une très bonne synthèse malheureusement assez triste de la situation en France

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