Gilets jaunes acte 22… Mais que fait le gouvernement ?

Face à la crise des Gilets jaunes, une crise d’une ampleur rare, le gouvernement Macron ne semble pas à la hauteur.

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Les Gilets jaunes by Patrice Calatayu(CC BY-SA 2.0)

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Gilets jaunes acte 22… Mais que fait le gouvernement ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 avril 2019
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Par Claude Robert.

Sans aucune surprise, le mouvement des Gilets jaunes se poursuit. Sans aucune surprise, il a survécu au pastiche de consultation publique organisé par le gouvernement, ce gouvernement aux abois mais qui ne s’en rend pas compte parce qu’il n’a toujours pas saisi la gravité de la situation.

Les raisons de la durabilité du mouvement de révolte ne sont d’ailleurs pas seulement à chercher du côté de l’absence d’amélioration de la situation économique des Français. Elles tiennent pour beaucoup au comportement même du président Emmanuel Macron et de son Premier ministre Édouard Philippe, tous deux donnant quotidiennement l’impression de considérer le mécontentement populaire comme une tocade que quelques petites déclarations dans les médias bien ciblées suffiront à calmer.

Chaque jour qui passe permet en effet de constater l’outrecuidance de ces deux hauts fonctionnaires et le peu d’estime qu’ils nous portent, nous citoyens dont ils sont pourtant censés servir les intérêts.

Sans même forcer le trait, il est particulièrement aisé de déceler dans le comportement de Macron et de Philippe les deux lacunes qui expliquent leur impossibilité à gérer les difficultés actuelles :

  • Tous deux commettent des erreurs dignes de politiciens inexpérimentés ;
  • Tous deux pensent qu’il leur suffit de parler pour régler les problèmes.

Des erreurs de débutants

N’importe quel dirigeant d’entreprise expérimenté sait combien il ne faut jamais mépriser le personnel car lorsque celui-ci se sent victime d’abus de pouvoir ou d’injustices, son comportement peut déraper de façon dangereuse. La force du nombre, la dynamique des foules sont des données tangibles que tout manager avisé se garde bien de provoquer. Autant il est facile de convaincre une personne isolée, autant persuader un groupe en colère est une autre paire de manches.

Ces quelques rudiments du management découlent pourtant du bon sens. Au pire, ils s’apprennent sur le tas. Sauf que de telles erreurs de débutant se paient très cher lorsqu’elles sont commises au sommet d’un État.

Ainsi supportons-nous le coût exorbitant de cette fameuse « sélection de l’élite politique » à la française, cette sélection que fustigeait Michel Crozier qui fait qu’un énarque1, une fois son stage de fin d’étude réalisé dans une préfecture, peut postuler du jour au lendemain à un niveau de  responsabilité qui n’a aucun rapport avec son talent et son expérience.

La première des erreurs commises, outre le programme économique gouvernemental totalement inadapté à la situation du pays2, a consisté en la réduction de la vitesse sur route. On devine derrière cette décision loufoque toute l’incompétence de son auteur, le Premier ministre, et du président qui l’a entérinée.

On imagine même la rusticité de leur calcul. Sans doute n’avaient-il pas appris à l’ENA que les citoyens ne sont pas corvéables à merci et qu’ils peuvent, le cas échant, se révolter. Sans doute n’avaient-il pas imaginé un seul instant que plus de la moitié des radars du pays puisse être saccagée en guise de représailles.

La seconde erreur a été d’augmenter la pression fiscale d’une majorité de Français, tout en annonçant le contraire, afin de financer la suppression de l’ISF. Au-delà de ce qui a été naturellement perçu comme une insulte par de nombreux contribuables, c’était mal connaître la mentalité française, cette mentalité facilement encline à la jalousie de plus riche que soi tellement l’idéologie gauchiste l’a imbibée. Où vivent donc nos hauts fonctionnaires pour qu’ils ne semblent même pas connaître leurs concitoyens ?

La troisième bévue est l’inconséquence avec laquelle le gouvernement a réagi face au mouvement des Gilets jaunes. Au lieu de rencontrer le peuple, de se montrer à l’écoute et d’afficher un minimum de compréhension et d’humanité, le président s’est empressé de donner en pâture aux Français une pseudo consultation les privant de toute latitude dans l’expression de leurs récriminations.

Car derrière ce rideau de fumée plus ou moins opaque, le gouvernement s’est à la fois assuré la maîtrise des domaines ouverts à ladite consultation, les moyens d’empêcher une vraie représentativité statistique de celle-ci, et les moyens de décider lui-même des mesures à mettre en place in fine ! Ainsi, au-delà de cette espèce de kermesse folklorique par émissions télé, sites internet et agora municipales interposés, le peuple français a assisté de facto à la confiscation pure et simple de sa parole et de son libre arbitre.

Bien évidemment, du haut de leur tour d’ivoire de hauts fonctionnaires, tels des débutants dénués du moindre feeling, Macron et Philippe pouvaient penser que la population ne s’en rendrait pas compte.

Parler, pour contenir le peuple et éviter d’agir

Cela fait des mois que les radars ont été saccagés sur les routes, cela fait des années que le pays souffre du matraquage fiscal, cela fait 22 semaines que le mouvement des Gilets jaunes paralyse une partie du pays chaque samedi, mais aucune décision claire et radicale n’a encore été prise à ce jour ! En revanche, Macron et Philippe distillent leurs petites phrases sibyllines comme si celles-ci pouvaient calmer l’insatisfaction de la rue et remplacer les faits : possible abandon de la limitation des 80 km/h par ci, future baisse des impôts sur les petits revenus par là, etc. Paroles, paroles…

Tout cela est d’autant plus hypocrite que la situation économique très mauvaise du pays, tout comme son excès de pression fiscale et sa situation sécuritaire routière tout à fait acceptable3, sont connues depuis longtemps.

Si le gouvernement Macron avait voulu améliorer l’économie française, il n’aurait pas annoncé la réduction de son programme de diminution des dépenses de l’État quelques jours après sa prise de pouvoir. De même qu’il ne feindrait pas de découvrir qu’il y a trop d’impôts alors que l’Hexagone est au sommet du hit parade mondial depuis des années. Enfin, il ne raconterait pas se soucier de sauver des vies avec des radars alors qu’il y a 3 fois plus de décès par suicide4 et que la corrélation entre suicide et chômage a été maintes fois démontrée.

En réalité, ce gouvernement ne fait rien d’important. Il se contente d’assurer son existence, en administrant simplement l’appauvrissement et le chômage de masse comme si nous étions dans un régime planiste au sein d’un monde stable et non concurrentiel. Par contre, il parle. Il parle pour gagner du temps. Il parle pour endormir les citoyens. Il parle pour continuer de ménager son train de vie.

Face à la crise des Gilets jaunes, une crise d’une ampleur rare, le gouvernement Macron n’est visiblement pas à la hauteur. Hélas, au delà des erreurs accumulées depuis le mouvement des Gilets jaunes, il ressort implicitement que nous n’avons pas grand-chose à espérer de lui en dehors de la seule stratégie qui le motive : sa survie, le maintien de son train-train planiste et confiscatoire, aux antipodes de toute réforme libérale…

Sur le web

  1. Michel Crozier, chercheur et universitaire, sociologue des organisations, a été également juré de l’ENA. Il avait déclaré : « Je n’ai jamais rencontré des étudiants aussi intellectuellement fermés ».
  2. Ce n’est pas l’objet de cet article mais à peu près rien n’a été fait par le gouvernement pour sortir la France du marasme économique. La réforme du travail était une bonne chose mais reste bien étroite, et parfaitement isolée par rapport aux chantiers que la désindustrialisation du pays exigerait !
  3. À peine moins bonne que la moyenne européenne alors que l’Europe est la plus vertueuse de la planète, avec seulement 49 morts/1 000 000 habitants/an en comparaison du reste du monde et ses 174 morts/1 000 000.
  4. Le taux de suicide français est parmi les plus élevés, et de 27 % supérieur à la moyenne européenne.
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  • macron a cédé pour les zadistes pour plaire a bulot.
    maintenant qu’il se démerde avec lez zadistes partout

  • très bon orateur le sieur macron , mais c’est tout ; après , il reste un vide sidéral en ce qui concerne le rehaussement de la France ; on piétine , mais rien n’avance ; et pas sure que l’on s’en sorte avec un gouvernement que j’oserai qualifié de plus ou moins mafieux et qui donc ne pense qu’à ces intérêts ;

    • Pas évident pour qui que ce soit !
      M. Macron et le gouvernement est un peu coincé entre une dette (accumulée depuis 40 ans, tant par la gauche que par la droite) et des adeptes du « tout gratuit » ou « tout doit tomber du ciel »…
      Le bouquet a été les « 35 heures » et la retraite à 60 ans (on était à 65 avant). Ce sont devenus des, soit disant, acquis… oui acquis à la ruine ! Ces réformes ont-elles créées des plus emplois, non pas spécialement. En fait il faudrait passer peut-être à 32 heures avec perte de salaire au-delà de xx €, donner la possibilité à toutes les entreprises de travailler 7 jours sur 7 (on est laïc, non ?).
      Repousser l’âge de la retraite dont le système a été créée à une époque où l’on ne vivait pas aussi longtemps qu’aujourd’hui et donc, n’est plus viable (ou alors, idée super débile, ajuster avec l’euthanasie à un âge définie par les caisses de retraite).
      Quant aux Guignols utopistes Jaunes, ils souhaitent que l’État offre tout. Et pour cela, doit-on ponctionner et sucer jusqu’à la moelle ceux qui réussissent dans la vie ?

      • « la retraite à 60 ans (on était à 65 avant) »
        .
        Pour les professions libérales, la retraite a toujours été maintenue à 65 ans – avant de passer à 67 ans – pour obtenir 100 % de ses droits acquis.
        À mon époque (début des années 2000), pour « convenances personnelles », le choix d’un départ à 60 ans s’accompagnait d’une réduction des droits acquis (à 60 ans, donc) de 25 % ! (soit : – 5 % de réduction par année anticipée par rapport à 65 ans).

  • On peut donc résumer à: l’Etat et les GJ sont des ânes qui refusent de se soigner.

    • Des ânes qui ont le courage de protester dans la rue malgré la répression, contrairement à vous, qui préférez éructer sur internet.

      • Faut-il que ceux qui sont contre les Guignols Jaunes sortent dans la rue et bataillent le samedi ?
        Pas très constructif, une guerre civile, attendre les prochaines échéances présidentielles peut-être est-ce un peu plus sage ?
        M. Macron a été élu par une majorité d’électeurs qui ont eu le courage de se déplacer dans les bureaux de vote… L’élection des députés, qui a suivi, a confirmé le besoin de réformes du pays et confirmé, également, qu’il n’y a pas eu de coup d’état à l’Élysée.
        Cela fait plus de 40 ans que la France, pète plus haut que sont cul (la France et les Français), trop de cadeaux électoralistes trop d’aides et une dette abyssale pour nos descendants !

        • Ceux qui ont du courage peuvent le faire, les lâches restent chez eux. C’est comme ça que 3 à 5% de la population qui a le courage de se battre s’impose au reste.

        • faut du courage pour aller aux urnes? première nouvelle..et choisir entre peste et choléra aussi? je crois que le plus courageux c’est celui qui reste droit dans ses bottes et qui choisit de ne pas voter et valider un système pourri jusqu’a l’os..

        • alors u’il suffirait de revenir a 40h , d’abroger la 5 eme semaine de congé et les RTT pour régler tous les problèmes

        • Trop d’aides, trop de cadeaux électoralistes… oui, mais ceux qui ont voté pour M. Macron (qui a su parfaitement exploiter le dégagisme ambiant) en pensant qu’il allait faire des réformes courageuses, se ont lourdement trompés.
          Pour l’instant.

      • Le courage, s’il n’est pas au service d’autres qualités, ça s’appelle de l’inconscience téméraire et contre-productive. Si les spectateurs en étaient bien plus nombreux à en être conscients, eux, leur situation pourrait peut-être s’améliorer, mais là…

  • En principe c’est le Gouvernement Philippe.
    Le président ne gouverne pas, il préside.
    Mais finalement qu’importe, c’est Bercy qui décide.
    Et les Gilets Jaunes chahutent.
    Et les français en ont marre qu’on les emmerde et qu’on les pille.
    Il faut torpiller Bercy, qui osera?

  • Le gouvernement ne fait pas que survivre, il continue à démanteler la France, pour en faire une province du Neuordnung Europas.

  • Eructer ? Gardez vos postillons pour vous. C’est en effet stupide de manifester. Au mieux on perd un oeil, au pire sa dignité. Désormais l’on parle de casseur et de violence. Les GJ d’origine sont encore sur des chaises vers des ronds-points. C’est mal connaître l’Etat qui monopolise l’ensemble de nos économies pour nous contraindre. Vous êtes un Troll. Il n’y a même pas d’argument, vous êtes violent et vide.

    • Parce que traiter les gens d’ânes est un argument ? LOL
      Le troll est celui qui insulte les gens bien planqué derrière son écran. Vous êtes un lâche, c’est pourquoi on ne vous verra jamais dans une manifestation. La liberté ne s’achète pas, mais elle a un prix, que vous n’êtes manifestement pas prêt à payer.

      • « Vous êtes un lâche, c’est pourquoi on ne vous verra jamais dans une manifestation »
        C’est sûr que hurler avec les loups c’est vachement plus courageux!

        • Lorsqu’on hurle en face d’une horde de robocops … oui !!!

          • Vous pouvez manifester et vous exprimer sur ce site ,inutile de nous agresser pour défendre votre point de vue et votre cause. Donnez nous des arguments ETC et nous en disputerons courtoisement . Vous avez le droit de défendre et défiler comme gilet jaune, certains on le droit de critiquer positivement ou négativement vos propos . La liberté est à ce prix . Quant au courage ,être libéral en France, il en faut , mais c’est un courage discret …

      •  » La liberté ne s’achète pas, mais elle a un prix, que vous n’êtes manifestement pas prêt à payer.  »

        C’est quoi cette liberté que vous défendez? Celle qui consiste à entraver la libre circulation des personnes dans les rond-points où entraver la liberté de commerce en faisant des blocages pour empêcher l’approvisionnent des magasins quitte à ce qu’ils fassent faillites?

        C’est l’état qui pose problème aux GJ, mais la cible ce sont les individus et les commerçants.

        La lâcheté ce n’est pas de s’en prendre à des cibles faciles en croyant faire du tort aux plus forts?

        • C’est ce qui arrive lorsque les gens sont ignorés. Si on avait des institutions démocratiques dignes de ce nom, cela n’arriverait pas.

  • La dernière augmentation des retraite plafonné a 2000 euros !! Je propose que tous les minitres et son 1er vu leurs competence d’être payé a 2000 euros brut par lois et que le maximum en retraite le minimum vieillesse
    et bien entendu suppression de tout les privilèges !!

    • Vous avez raison ! Mais les sinistres et les élus ont quand même des responsabilité et ça se rémunère… leur retraite et certains avantages ne sont certes pas toujours justifiés !
      Maintenant, si l’on supprime ce qui serait indu… cela permettrait peut-être de réduire de bien moins d’un euro l’impôt sur le revenu de ceux qui le payent…
      C’est donc vrai, mais il faut plutôt regarder les postes de dépenses majeur dans le budget de l’État… Aides sociales, Intérêts de la dettes, Éducation et Enseignement supérieur.
      Si l’on ne paie pas les intérêts de la dettes, on sera mis sous tutelle comme ça a été le cas pour la Grèce… Pas souhaitable !
      Les GJ réclament plus d’aides sociales… Rendre payant l’Enseignement supérieur puisqu’il n’est pas obligatoire ainsi que le BAC s’il est passé après 16 ans ??? Pas certain que ce soit très apprécié… Alors on fait quoi ? (Pour info, un rapport de l’OCDE montre que la France est l’un des pays où il y a le plus de redistribution… n’est-ce pas trop ?)

  • « cette mentalité facilement encline à la jalousie de plus riche que soi »
    C’est en effet le problème numero 1 de notre peuple.
    L’auteur pense qu’il faut lui céder, ce n’est pas mon avis.
    Il était en effet imprudent mais judicieux de dénoncer ce travers et de lui résister (en réduisant notre stupide ISF).
    Contrairement à l’auteur je ne pense pas que la bonne gouvernance consiste à éviter de déplaire au plus grand nombre.

    On susurre que le Président ce soir va nous remettre une louche d’ISF (IFI), ce serait une capitulation déplorable.

    • Je ne crois pas que cette jalousie soit le fait de tout le peuple. Par contre, les médias étant très majoritairement de gauche, c’est l’image qui est donnée. Et ça arrange bien un gouvernement socialiste…

      • « Je ne crois pas que cette jalousie soit le fait de tout le peuple. »
        Moi non plus, heureusement, mais elle est suffisamment répandue pour inhiber toute amélioration de la situation.

      • Disons que quand on parle avec un étranger qui fut expatrié un temps en France, et qu’on évoque ses souvenirs, il en est un qui revient souvent, très souvent, trop souvent : les belles voitures rayées rageusement d’une aile à l’autre, quasi spécificité française qui ne revient jamais (je n’ai pas souvenir d’un seul témoignage en tout cas, alors que l’inverse…) dans les souvenirs d’expats dans d’autres pays.

        A vous d’en tirer les conclusions que vous désirez.

        • Ah le mythe de la voiture de riche rayée ! C’est vrai ça existe mais sur le lot de voitures rayées c’est peanut. Donc il y a certainement des belles voitures rayées pour les mêmes raisons stupides que les voitures plus banales.

  • Lou17, il faudrait en plus qu’ils soient responsables sur leur argent des dommages qu’ils causent. Ce pays est foutu et sombre dans la violence et la stupidité. C’est du bonheur pour nos élus. Un pays divisé et manipulable très facilement.

  • pour ce gouvernement, être performant c’est un peu comme la confiture « moins on en a plus on l’étale » ,leur incompétence n’a d’égale que leur orgueil, plus dure sera la chute !

  • Excellent résumé de la situation!
    La suite est facile à prévoir: une ou deux mesures fortes – ou symboliques – avec présentation médiatique ad hoc, pour calmer la grogne jusqu’aux européennes (qui sont l’objectif principal du gouvernement, bien avant un quelconque redressement du pays). Car le peuple a toujours tendance à croire que ce qui est dit sera fait…

  • tout a fait d’accord golum , le problème de nos élus n’ont aucune responsabilité Pénale et financière…

  • c’est une réflexion qui aurait méritée un débat : nous allons vers une robotisation du travail : pourquoi ne pas faire payer ceux-ci ,
    caisse de retraite et Sécurité Sociale …
    Quand les autoroutes ont été cédé , ils ont supprimé 35% de leurs personnels aux péages !!! Si nous continuons , nous seront déficitaire de rentrée Sociale !!! Car l’intérêt d’une société c’est d’en payer un minimum..
    Et nous voyons des sociétés : 1 personne dirigeante avec un ordinateut et qui fait bosser en sous traitence !!

    • Arguments pas très judicieux…
      Les robots travaillent plus vite et généralement sur des boulots pas très enrichissant mais ils nécessitent d’autres types de métiers (un peu plus qualifiés) les créateurs de robots et ceux qui en font la maintenance…
      Quand l’État était gestionnaire des Autoroutes c’était en déficit permanent et plus globalement l’État n’est pas un très bon manager d’entreprises du secteur non régalien… Mais oui le contrat de concession a été mal négocié et ce n’est ni M. Macron ni le barbu de Matignon qui était en charge du merdier !

  • Vous-même vous laissez prendre ! Il ne s’agissait pas de financer la suppression de l’ISF, ni sa transformation en IFI, mais bien de financer la transition écolo-énergétique. Les montants en jeu sont d’ailleurs au moins d’un ordre de grandeur supérieurs, et les bénéficiaires sont les copains et les soutiens écolo-électoraux. Un tour de passe-passe qui permet au gouvernement de disposer de plusieurs dizaines de milliards qu’il dilapide à son gré, et que ni les GJ ni vous ne lui contestent jamais…

  • Génial ! De GJ on passe à des robocops et des loups qui hurlent. Pour les autres ils seraient des lâches ? Ok, pas de problème !

  • Que fait le Gouvernement.? Il laisse pourrir la situation.!

  • Le problème ne viendrait il pas de notre culture à compliquer des situations qui sont en réalité très simple. Dans une culture anglo-saxonne où l’on est pragmatique les réformes s’imposent d’elles mêmes. Chez nous nos raisonnements tournent en rond (point 😉 ) et cela arrange la caste du pouvoir. Notre France est désunie et fragmenté. Nous opposons les riches/pauvres, les étrangers/natifs, gauche/droite. Il faudrait juste une réforme libérale. Mais de cela il ne sera jamais question. Car finalement nous aimons notre « malheur ». Surtout si l’on peut entraîner son voisin dans les abîmes avec nous. Il suffirait de poser les faits, nuls besoin de consulter la population pour connaitre l’état de délabrement de ce pays. On peut en conclure ce que l’on veut mais cette situation est sous contrôle. Rien n’est un hasard.

    • En France, le pragmatisme n’existe pas : quand ça coince, il faut « changer les mentalités ». Et bien sur c’est le camp du bien qui décide ce que doivent être « les mentalités ».

      Ailleurs, on appelle ça une dictature. Mais ça c’est ailleurs, dans les pays « qui nous envient ».

    • cette culture est entretenue par les politiques au quotidien, et macron est très bon à ce petit jeu..faire les poches des gens et les presser comme des citrons attise cette haine du plus riche que soi , c’est mon avis.

  • C’est aux USA que le pragmatisme a exercé un influence majeure. En Europe on est trop stupide pour le faire

  • La France a besoin de réforme libérales en profondeur. Mais ce type de réformes risquent d’aggraver la crise des GJ. Surtout que le mouvement des GJ a été récupéré par les anti-libéraux de l’extrême droite et de gauche et les syndicats les plus marxistes.

    Bref pour résoudre cette crise, Macron n’a pas d’autres choix que d’augmenter le pouvoir d’achat des français en augmentant fortement le SMIC, les retraites, les aides sociales et de baisser en même temps les impôts sur le revenu, une TVA à 0% sur les biens de première nécessité avec l’abolition de la redevance TV sans pour autant privatiser l’audiovisuelle publique.

    Et tout le monde sera content en se fichant royalement de savoir comment cela va être financé si ce n’est de vouloir faire payer les plus riches dont ces derniers deviendront une denrée rare en France.

    • Il a un autre choix que ces mesures de com contre-productives au plan économique : une simplification drastique de la fiscalité. L’avantage est que notre fiscalité est si complexe qu’avant que chacun ait pu comprendre en quoi ça changera pour telle ou telle catégorie, le quinquennat serait terminé et les effets bénéfiques auraient déjà commencé à se faire sentir.

    • Par exemple aussi, dans la situation actuelle, indexer les retraites ne tient pas la route par rapport à introduire une part de capitalisation, laquelle est de fait au moment de la retraite automatiquement indexée en tant que rente viagère. Cette introduction de la capitalisation peut se faire pour les retraités actuels grâce à la création d’un fonds souverain (souverain veut dire indépendant, on a tendance à l’oublier) qui profiterait de la différence entre les taux auxquels on emprunte quand on a la garantie de l’Etat et ceux auxquels on peut prétendre sur le marché des entreprises. Pour ceux qui ne sont pas encore à la retraite, la possibilité devrait être offerte de placer en franchise d’impôts une part de ses cotisations en capitalisation, moyennant l’engagement de la convertir en rente viagère à son départ en retraite et d’accepter une réduction en proportion de ses droits à la répartition. Comme pour la fiscalité, d’une part ça obligerait les gens à faire le calcul dans leur cas personnel, ce qui leur montrerait que la capitalisation n’est pas l’épouvantail décrit par les étatistes, et les effets bénéfiques se verraient très rapidement.

  • Bah comme d’hab il se passera rien.
    Ca fait 50 ans que ca dur, faudrait pas non plus déconner.
    Comme la dit notre Bisounours d’avant  » vous inquiétez pas c’est l’état qui payent », quand on sort une telle phrase à un niveau de responsabilité aussi haut , je ne crois plus à rien franchement aucun des gouvernements passé et avenir proche ne saura nous relever.
    La seule personne qui avait une amorce pour redresser l’état à été laminer.
    J’ose même pas penser un libéral. Non sérieusement les GJ descendent pour casser les commercants parceque casser du CRSS ca piquent trop et faut bosser s’organiser et après on fait quoi bah comme d’hab il se passe rien…

  • on peut ajouter dans la crise des Gilets Jaunes, une inaptitude totale à gérer les manifestations par les pouvoirs publics (nasses policières contre les manifestants, usage inappropriée de la force (23 personnes éborgnées tout de même) avec le LBD à tout va, utilisation de policiers non CRS dans les manifestations, manque de prévision de réserves, non interpellation des casseurs…

  • Ah, au fait si, en France la liberté s’achète. Elle coûte de plus en plus et si l’on râle l’on vous arrache un oeil. Donc il n’y a pas de recette magique. Se battre contre du vent c’est forcément perdant. La bonne attitude c’est de changer de pays. Ou alors de disparaître. Sûrement pas de faire son malin devant les canons.

  • Non @Gally à raison. Il y a une haine viscérale du riche. Et c’est normal avec notre système. L’Isf, les taxes, le mankagagner, l’évasion fiscale: la richesse est traquée par Bercy. Comment voulez-vous que le Français normal puisse avoir envie d’être riche ? Les médias aident à conforter ce sentiment ainsi que l’éducation nationale. Il faut mouler du citoyen lambda. La haine de l’autre est une nécessité sinon il n’y a plus de carottes ! Ou alors cette haine se reporte sur l’Etat. Et c’est possible d’avoir les 2: haine des riches et de l’Etat.

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