Sibeth Ndiaye ou l’autre « bodyguard » du président

Sibeth Ndiaye fait partie de la petite garde rapprochée du président qui pense que tous les coups sont permis pour le protéger.

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Sibeth Ndiaye ou l’autre « bodyguard » du président

Publié le 11 avril 2019
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Par Nathalie MP.

Sibeth Ndiaye vient de faire une grande découverte : la discrimination positive peut causer plus de tort que de bien. Invitée sur BFM TV quelques jours après sa nomination au poste de porte-parole du gouvernement, elle constatait non sans amertume que « quand vous êtes une femme et qu’en plus vous êtes noire, on met toujours en doute la raison pour laquelle vous êtes là » :

 

Que n’alerte-t-elle pas son collègue du gouvernement Bruno Le Maire qui a intégré dans la loi PACTE des sanctions pour les entreprises qui ne respecteraient pas les quotas de femmes dans les conseils d’administration et qui envisage sérieusement d’obtenir à terme une « stricte parité dans l’entreprise ». On tremble à l’idée de toutes ces femmes étouffées par la sollicitude absurde de Bruno Le Maire, qui vont devoir affronter les doutes sur les raisons qui ont motivé leur nomination à tel ou tel poste.

Ceci étant, le choix de Sibeth Ndiaye pour la fonction de porte-parole du gouvernement ne relève probablement pas d’un souci prioritaire de parité et de minorité visible de la part d’Emmanuel Macron. Il s’agirait plutôt de récompenser une vraie fidèle de la première heure tout en essayant de mettre un terme aux manières aboyeuses qu’elle n’employait que trop souvent envers les journalistes dans son job précédent de conseillère presse et communication du président.

Née en 1979 à Dakar, mariée et mère de trois enfants, Sibeth Ndiaye appartient à une famille de notables très impliqués dans la vie politique de leur pays. Sa mère, magistrate, fut présidente du Conseil constitutionnel du Sénégal. À l’adolescence, elle arrive en France (dont elle obtiendra la nationalité en 2016) pour poursuivre sa scolarité au lycée Montaigne, puis à l’université où elle obtient un DESS en économie de la santé.

À partir de là, son parcours devient typique des jeunes pousses de la gauche : elle rejoint l’UNEF pendant ses années étudiantes et adhère au Parti socialiste sous le coup du « choc » du 21 avril 2002 qui a vu Jean-Marie Le Pen accéder au second tour de l’élection présidentielle. Lors des primaires de gauche de 2006, elle soutient Dominique Strauss-Kahn puis se tourne vers Martine Aubry en 2011.

François Hollande étant élu en 2012, elle devient chargée de mission presse et communication auprès d’Arnaud Montebourg, nouveau ministre de l’Économie sous le titre de ministre du Redressement productif. Elle fait alors la connaissance d’Emmanuel Macron dont elle dit qu’« il était d’un abord agréable, avec beaucoup d’humour ». Il deviendra son patron quand il sera nommé à Bercy en 2014 et n’aura guère de mal à l’entraîner à sa suite dans l’aventure En marche! à partir de 2016.

Sibeth Ndiaye est véritablement entrée dans le paysage politico-médiatique français quand on l’a découverte dans le documentaire passablement hagiographique « Emmanuel Macron, les coulisses d’une victoire » diffusé sur TF1 dès le lendemain de l’élection présidentielle. Omniprésente, dynamique, aux petits soins pour son candidat, et toujours prête au combat pour le défendre, on la voit aussi décrocher son téléphone pour tancer vertement un journaliste.

La conversation commence gentiment par :

« Je me permettais de vous appeler parce que j’étais un peu étonnée par un titre dans un papier sur votre site internet » et se termine sauvagement par : « Ça, c’est pas du travail de journaliste. C’est du travail de sagouin. C’est pour ça que je suis un peu vénère. »

C’est malheureusement une habitude qu’elle va garder une fois Macron élu et, elle, nommée conseillère communication du président. Que la qualité de la presse laisse souvent à désirer, que la propagande prenne souvent le pas sur l’information, nul ne s’en étonnera, mais les innombrables coups de fil pour demander des correctifs ou faire pression sur les rédactions dans un langage de fond de taverne deviennent éminemment problématiques quand ils émanent du cercle élyséen.

Pour Sibeth Ndiaye, cependant, rien de plus normal :

Nous appelons les médias quotidiennement quand on a des divergences d’interprétation.

Pour nous, individus qui constituons l’opinion publique, rien de plus suspect.

Pas étonnant dès lors que Sibeth Ndiaye soit attendue au tournant dans sa nouvelle fonction de porte-parole du gouvernement. Et l’on voit bien que sa qualité de femme d’origine africaine n’est nullement en cause dans les réticences de fond qu’elle suscite.

Il est vrai qu’elle a dû subir des remarques parfaitement désobligeantes et totalement déplacées à propos de sa coiffure ou sa tenue. Permettez que j’en dise deux mots.

Je connais bien ce type de chevelure, c’est absolument ingérable. Il faut des heures pour ajouter des tresses, et si vous laissez les cheveux au naturel comme elle le fait maintenant, ils deviennent rapidement tout emmêlés. Un vrai défi pour toutes les femmes qui possèdent sa texture capillaire.

Quant aux baskets qu’elle portait lors de l’investiture d’Emmanuel Macron, c’était en fait des chaussures plates de chez Repetto. Sujet clos.

Plus fondamentalement, on reproche d’abord à Sibeth Ndiaye d’utiliser un langage trop cavalier, trop « bande de potes qui dégomme tout ce qui bouge » – pour reprendre l’expression d’un proche de Macron pas très emballé – dans des circonstances où l’on attendrait davantage de considération et de hauteur de la part d’une conseillère du président de la République. Encore tout récemment, elle parlait familièrement de job pour annoncer sa nomination sur Twitter :

Plus grave, elle aurait répondu « yes, la meuf est dead » à un journaliste qui l’interrogeait par SMS sur la mort de Simone Veil en juin 2017. Elle a toujours démenti et il s’avère finalement que l’échange avec le journaliste fut le suivant :

Aura-t-elle des obsèques nationales ?
— Aucune idée, la meuf est morte depuis moins de vingt-quatre heures.

Mais franchement, est-ce tellement mieux ?

Jusque là, il ne s’agit que de forme, mais le fond laisse aussi beaucoup à désirer. En juillet 2017, elle déclarait au magazine L’Express :

J’assume parfaitement de mentir pour protéger le président.

On voit bien ce qu’une telle théorie pourrait devenir dans la bouche de celle qui est devenue entretemps porte-parole du gouvernement. Elle n’a d’ailleurs pas tardé à voir débouler les remarques mi-ironiques mi-sceptiques à ce sujet. De Guillaume Meurice, chroniqueur sur France Inter, par exemple :

 

Interrogée sur ce point lors de son premier compte rendu du Conseil des ministres, elle a plaidé la décontextualisation des propos rapportés sur un sujet concernant la vie privée du président :

Les paroles auxquelles vous faites référence sont des paroles qui ont été sorties de leur contexte, des paroles qui ont été tronquées. […] Elles visaient à protéger la vie privée du président de la République. 

D’après une enquête du journal Libération, Sibeth Ndiaye aurait répondu « non » à un journaliste qui lui demandait si le président allait profiter des élections législatives (juin 2017) pour s’offrir un bain de foule. Finalement, les journalistes ont appris ensuite que Macron était sorti pour jouer au tennis… et avoir pris un bain de foule au passage. Suite à quoi Sibeth Ndiaye a expliqué au journaliste en question qu’elle « assumait » sa réponse négative pour protéger le président.

Quant à la journaliste de L’Express qui l’a interviewée sur ce sujet un mois plus tard, elle considère que la discussion lui a semblé beaucoup plus générale que le simple cas de la partie de tennis.

Admettons le bénéfice du doute. Il reste néanmoins une circonstance gravissime à propos de laquelle le doute n’est pas permis : Sibeth Ndiaye fait partie de la petite garde rapprochée du président qui a jugé bon, pour tenter de disculper Alexandre Benalla, d’utiliser les images d’une vidéosurveillance obtenue illégalement, et de les mélanger à d’autres images sans aucun rapport afin de véhiculer l’idée que les coups assénés par le désormais célèbre garde du corps de l’Élysée étaient parfaitement justifiés compte tenu du contexte de violence dans lequel toute la scène se déroulait.

Selon le journal Le Monde, Emmanuel Macron et sa conseillère presse étaient en déplacement à Périgueux à ce moment-là (juillet 2018), mais c’est bel et bien Sibeth Ndiaye qui a eu pour mission de suggérer à quelques oreilles journalistiques disponibles de consulter un certain compte Twitter sur lequel la vidéo soigneusement trafiquée venait d’être publiée :

Va voir un compte qui s’appelle French Politic. Tu verras que Benalla n’est pas celui qu’on dit.

Qu’en conclure, sinon que Sibeth Ndiaye, plus inconditionnelle et plus « bodyguard » que jamais, « assume parfaitement de mentir pour protéger le président » très largement hors du champ de sa vie privée et n’hésite pas à le faire sans sourciller ? Ça promet.

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  • bah , ça nous fait une menteuse / magouilleuse de plus proche du pouvoir ; après tout , qui se ressemble s’assemble hein….

  • Étudiante déjà sur les rampes de lancement des profiteurs institutionnels, la voilà ministre de la propagande, elle n’a pas fini de se moquer de nous… Espérons qu’une de ses gaffes provocatrices la propulsera rapidement dans un poste obscur, même si bien entendu elle y croquera encore nos sous.
    La qualité principale d’un dirigeant, c’est de savoir s’entourer n’est-ce pas ?

    • C’est comme au collège, y’a toujours un groupe de racailles bloqué au fond de la cours de récréation wesh.

  • Je ne comprends pas pourquoi les ennemis compulsifs de M. Macron, qui prolifèrent ici, se contentent de monter en épingle des broutilles à la Benalla, comme s’ils ne trouvaient pas matière plus sérieuse pour le dégommer. Finalement en négligeant les vraies questions qui dérangent, on le protège involontairement.

    • Parce que les libertés individuelles et l’emprise de l’Etat sur nos vies seraient des « broutilles » ? Oh là là, il vous aurait fallu un petit stage dans un des anciens paradis socialistes…

      • Rappelez-vous Durru, Benalla-Rambo a cogné sur un voyou qui le méritait bien, à juste titre mais peut-être pas juridiquement dans les clous. Et spéculant sur cette broutille subalterne, on va chercher des poux dans la tête de son pote Macron qui traîne pourtant des casseroles autrement plus sérieuses qui n’intéressent apparemment personne, pas même ceux qui veulent sa peau.
        A croire qu’il n’a comme adversaires que des piliers de bistrots (surtout ici).

        • D’abord, je corrige : peut-être à juste titre, mais pas juridiquement dans les clous. Nuance.
          Est-ce que vous vous rappelez encore quelles sont les fonctions incontournables d’un Etat ? Les fonctions régaliennes, si ma mémoire est bonne. Sécurité des biens et des personnes, justice, des broutilles comme ça. Et comment l’Etat se prend-il pour assurer tout cela ? Par le monopole de la violence légitime.
          Déjà, on a chaque jour qui passe des preuves concrètes que l’Etat ne remplit plus ces missions fondamentales. J’ai d’ailleurs pris l’habitude de dire qu’il n’y a plus d’Etat, de fait, à cause de cela.
          Si en plus de ça, ledit Etat se met à se servir du monopole de la violence pour des raisons illégitimes, on est en route vers le totalitarisme le plus pur, et ce à vitesse grand V.
          Alors, je ne sais pas trop comment vous l’expliquer, mais il n’y a rien de plus fondamental que le retour à un Etat de droit. Et toutes ces « broutilles », comme vous les appelez, ne sont rien d’autre que des preuves très concrètes du dévoiement de l’Etat, de ses structures et de ses pouvoirs, vers la défense exclusive des intérêts de quelques uns, avec Macron en tête de liste.
          Je répète, vous auriez dû faire un stage dans une des bonnes vieilles démocraties populaires, vous n’avez pas idée de ce vers quoi on se dirige.

          • Vos interventions sont parfois judicieuses mais ne me donnez pas de leçon, vous êtes fort loin d’en avoir la capacité.

            • Je ne vous donne pas des « leçons », je corrige vos interventions à l’emporte pièce. Nuance encore.
              Sur le sujet particulier de l’expérience du totalitarisme, je m’excuse, mais je suis même convaincu d’être en mesure de vous donner des leçons. Mais on fait pas boire un âne qui n’a pas soif…

    • Parce que ça fait du bien de critiquer le monarque et « sa garde rapprochée » tout aussi débile que lui ! Santi vient de dire « Macron est bien éduqué mais il n’est pas intelligent », visiblement d’après l’article, sa « porte parole » n’est ni bien éduquée, ni intelligente : on va finir par broyer du noir !

    • oui et ses brouilles s’empilent…la république exemplaire de Macron elle est ou en fait?

  • On ne peut que se réjouir de la nomination de cette personne à un tel poste. C’est la prédiction de Françoise Giroud enfin réalisée, même étendue « à la diversité » puisque cette Sibeth Ndiaye semble également se définir en fonction de la couleur de peau. « L’égalité Homme-Femme ne sera complète que lorsqu’une femme incompétente sera nommée à un poste de responsabilité »

  • Benalla est condamné alors que ses copains continuent d’éborgner ou d’élargir des anus. J’y vois un complot, une injustice de traitement. Ensuite concernant l’Africaine, elle est parfaite ! Elle représente tellement bien l’Etat et l’image que l’on se fait de ces magouilleurs/voleurs/menteurs. N’oublions pas que nos élus se mettent sur la tronche des coups de casque. L’ultra violence n’est même plus caché. Le mensonge devient une qualité. Il est temps pour ceux qui ont encore des valeurs de prendre le large. Les dégâts collatéraux sont inévitables. Dans leur chute ils entraîneront le plus de monde possible. C’est leur façon de nous remercier. Ils nous aiment tellement fort…

    • Bien vu car en plus d’être moche, « elle pue la gauche » : que peut-on lui trouver de plus ? heu . . . à oui, elle est menteuse ! et là, ce défaut , il n’est pas uniquement de gauche !

      • Le mensonge de « droite » est toujours inexcusable et injustifiable. Le mensonge de « gauche » est toujours fait « pour la bonne cause » donc impossible à condamner 🙂 .

  • boff encore un profil a la con , mise là pour servir de caution..

  • Apparemment je n’ai pas tout compris.
    Si j’en crois le torchon qui nous sert de Constitution, M. Macron n’est que Président et ne gouverne pas. Il propose des objectifs et le gouvernement qu’il a nommé gouverne. S’il gouverne bien, il propose des remèdes pas toujours agréables. Le porte-parole du gouvernement est là pour faire passer la pilule, pas pour faire du journalisme ou du secrétariat, et encore moins comme garde du corps du Président.
    Et tout bon médecin vous dira qu’un placebo, petit mensonge vertueux, peut faire merveille pour le patient.

  • D’aucuns disent qu’elle a été choisie parce que femme et noire, certains pour s’en féliciter, d’autres pour le déplorer. Ce genre de débat, si nous étions dans l’esprit de l’art 6 de la DDHC (les titulaires des charges publiques ne devraient leur poste qu’à « leurs vertus et leurs talents ») ne devrait même pas exister.
    Reste qu’en entendant Sibeth Ndiaye s’exprimer, on se doute que ce n’est pas la qualité de son élocution, ni le choix de son vocabulaire qui a conduit à sa nomination. Ce qui est le comble pour une porte-parole.

  • C’est la cousine a Benalla !

  • Les porte-paroles se suivent et se ressemblent , en general ils ne servent a rien mais un poste c’est mieux qu’une legion d’honneur comme récompense pour service rendu..et si elle fait parler d’elle , elle est a la bonne place.

  • La lie est au pouvoir ! Mensonges, tromperies et mépris sont les exigences gouvernementales de recrutement.
    La déchéance de la « france jupitérienne » est concrétisée (pour ceux qui en doutaient) ; l’enfumage ou la propagande macroniste officialisé, sans ambigüité. Quel magnifique message « d’exemplarité » diffusé dans notre pays et dans le monde…

  • Le temps passe et se ressemble. On en oublierait presque les edith cresson, sego, aubry, hidalgo, dati, etc… que des perles. On se demande même si au moment des sélections ils font pas exprès de prendre n’importe quoi pour discréditer les femmes et la fonction d’élu(e) de la Raie-publique. Mouhahaha.

  • Bon oubliez cette dernière prose. En fait je reconnais que les politiciens sont aussi mauvais que les politiciennes. En tout cas en France l’on a pas de bol. 🙂

    • les hommes politiques font preuve d’incompétence mais les femmes politiques mettent en avant leur bêtise (en plus de la même incompétence), c’est pire.

  • Macron est est le phénix de la gauche caviar. La mafia Etat n’est pas prête à lâcher son pouvoir. Dans un sens (le leur) la République est exemplaire et correspond très bien au cahier des charges. Si des millions d’insectes (nous) ne comprennent pas les sacrifices qu’ils font pour nous…alors nous ne méritons rien d’autre que notre malheur. On se demande toujours comment un système aussi foireux tient encore debout. Les Français sont obligatoirement complices dans cette faillite morale/sociale. Donc les Français (ok, grosse généralisation 😉 ) aiment se faire souffrir au travers de pantins qu’ils mettent au pouvoir.

  • ce qui est assez drôle c’est qu’on ne peut pas vraiment parler de discrimination positive vu que la petiote vient d’un milieu particulièrement aisé..elle se la joue fille des banlieues avec son parler de la rue mais que nenni, en plus d’être une menteuse c’est un imposteur..^^

  • Les ministres issus de la « diversité » pour utiliser le parler politiquement correct sont originaires de pays où la France a été prié de quitter les lieux. Là il n’y a rien à redire, c’est normal. Par contre que nous soyons aujourd’hui sous la gouvernance de ces personnes qui n’ont pas accepté la nôtre n’est pas normal. Ils nous ont demandé de partir en son temps, ce que nous ne ferons pas car la bienséance s’y oppose mais nous n’avons pas à les subir pour nous diriger…

  • Cette personne m’interpelle : Comment a-t-elle pu être membre d’une association politique sans être citoyenne française (ce qu’elle est depuis 3ans) ? J’ai manqué quelque chose dirait-on.

  • Les commentaires sont fermés.

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