Non, la fin de la redevance audiovisuelle n’améliorera pas le pouvoir d’achat des Français

Supprimer la redevance TV n’a aucun sens si cette mesure n’est pas accompagnée d’une restriction des dépenses de l’audiovisuel public, mal géré si l’on en croit la Cour des Comptes.

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Non, la fin de la redevance audiovisuelle n’améliorera pas le pouvoir d’achat des Français

Publié le 8 avril 2019
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Par Eddie Willers.

Gérald Darmanin a annoncé la semaine passée l’étude d’un projet de loi visant à supprimer la redevance audiovisuelle. Cette suppression repose, selon son analyse, sur le fait que les Français consultent des contenus réalisés par les différents organes de l’audiovisuel public sans forcément détenir un poste de télévision : replay sur un ordinateur, radio… La redevance n’aurait donc pas vocation à être attachée à la détention d’un poste de télévision comme cela est le cas aujourd’hui.

Sur le papier, cette réforme apparaît donc comme une baisse d’impôt, hourra ! Pas si vite. Si vous lisez les articles de Contrepoints, vous savez bien qu’une baisse d’impôt sans baisse de la dépense publique n’a que peu d’intérêt : elle ne fait que reporter le prélèvement ou oblige à augmenter d’autres impôts et taxes.

Si la suppression de la redevance audiovisuelle ne s’accompagne pas d’une baisse des dépenses de l’audiovisuel public, cette suppression ne sera que de la poudre aux yeux pour le contribuable français. Or il y a bien des choses à faire pour diminuer la dépense de l’audiovisuel public.

 

Pourquoi financer l’audiovisuel par l’impôt ?

Pour rappel, l’audiovisuel public compte six entités : France Télévisions, Arte France, Radio France, France Médias Monde, l’INA et TV5 Monde. À fin 2017, son budget annuel de fonctionnement atteignait 3,9 milliards d’euros, majoritairement alloués à France Télévisions (2,5 milliards d’euros). Pour vous donner un ordre d’idée, le budget du ministère de la Justice en France est de 7,3 milliards d’euros. La France alloue donc une part très significative de son budget à cette mission non régalienne qu’est la création et la diffusion de contenus audiovisuels.

Il est donc nécessaire de s’attarder sur la gestion de ce budget important, et de la façon dont sont utilisés les pécules issus de la redevance audiovisuelle.

Malheureusement, les rapports de la Cour des comptes jugent tous très sévèrement la gestion dispendieuse de l’audiovisuel public. En septembre 2018, une note confidentielle de la Cour des comptes avait fuité dans le Journal du Dimanche. Cette dernière accablait le comité d’entreprise de l’audiovisuel public pour plusieurs motifs : une absence de direction générale et un millefeuille organisationnel qui détourne le CE de ses objectifs, des rémunérations hors barème supérieures de plus de 30 % à la moyenne pour ce type de poste, un parc immobilier géré à grands renforts de dépenses somptuaires…

Si seulement la mauvaise gestion du CE était le seul reproche à formuler à l’audiovisuel public… malheureusement il n’en est rien. Dans son rapport de février 2019 sur Radio France, la Cour des comptes pointait notamment les dérives de coût qui démontraient une incapacité à appliquer en profondeur les réformes structurelles dont Radio France a besoin.

Alors qu’en 2014 Radio France s’était engagée à diminuer ses charges de personnel d’ici 2017, celles-ci ont augmenté de 2 % sur la période : majoritairement en raison d’augmentations de salaires et de recours à du personnel de façon ponctuelle. En effet, la baisse de 1,2 % du nombre d’ETP a été compensée par l’explosion du recours à des travailleurs ponctuels. Ces CDD, venus masquer des départs volontaires de CDI, n’ont en rien diminué les charges de Radio France et ont même mis le groupe en danger : structure moins solide et risques de requalifications. La Cour des comptes pointe d’ailleurs le manque de suivi de la masse salariale dans le pilotage de Radio France.

 

Un rapport accablant… mais rien ne change

Les magistrats de la rue de Cambon soulignent enfin le temps de travail relativement faible de la structure : des journalistes qui ne travaillent que 192 jours effectifs par an (soit l’équivalent de 14 semaines d’absence), des personnels administratifs et des cadres qui ne sont présents que 194 jours et 197 jours respectivement.

Chez France Bleu et à l’Orchestre National par exemple, les auditeurs publics notent aussi que les engagements sur le nombre d’heures travaillées ne sont jamais respectés.

À ces dérives budgétaires s’ajoute une qualité des programmes dont chacun pourra juger mais qui, à l’heure de la concurrence avec Netflix, paraît bien pâle. La multiplication des chaînes dont la ligne éditoriale paraît difficilement lisible, à l’image de France 4, pollue les comptes et l’image du groupe. Alors que les montants pourraient être affectés à une production de meilleure qualité pour faire face à la concurrence, les crédits sont dispersés sans stratégie claire.

Contrairement à ce que l’on peut penser, la suppression de la redevance audiovisuelle n’améliorera en rien le pouvoir d’achat des Français si dans le même temps l’État ne met pas fin à la gabegie de l’audiovisuel public. Sous couvert d’une réduction d’impôt, l’État va donc imposer à tous les Français de contribuer à des programmes dont certains se contrefichent et qui ne constituent en rien une de ses missions essentielles.

Pour aller plus loin :

Radio France : des audiences en progrès, des blocages persistants, une situation financière toujours fragile. Cour des comptes. Février 2019.

___

Sur le web

Voir les commentaires (49)

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  • pas d’accord, quand l’audiovisuel lève l’impôt , il n’a plus de comptes a rendre a personne.. d’ou les dysfonctionnements et la qualité décrite dans l’article..
    si çà passe dans le budget général, je ne payerai pas plus d’impôt
    puisqu’on a touché le plafond
    çà se traduira naturellement par la diète de ces organismes parasitaires, voire de la vente de certaines chaines

    • « si çà passe dans le budget général, je ne payerai pas plus d’impôt
      puisqu’on a touché le plafond
      çà se traduira naturellement par la diète de ces organismes parasitaires, voire de la vente de certaines chaines »
      Vous croyez qu’ils ne mettront pas une petite taxe par ci…une petite taxe par là ? (LE tout sous condition de revenus bien sûr) Espérons que vos ayez raison…

      • 56% de prelevement , c’est un record mondial.. avec les resultat qu’on sait..
        aller au delà ce serait suicidaire pour une classe politique qui a de plus en plus de mal a contenir les revoltes

        • Claude,
          ce que vous dites est censé, mais dans un cadre censé.
          pensez-vous que vos craintes, légitimes au demeurant, soient ce qui arrêtera nos gouvernants ?
          franchement ?

          • non , ce sont les électeurs qui arrêteront les gouvernants, et je suis un électeur.. de plus au delà d’un certain niveau le AAA va tomber et les taux monteront

        • Il reste 44 % et je peux vous garantir qu’ils s’en foutent de taper dedans. Un parasite ne pense pas.

    • ne vous inquiétez pas, comme l’a dit Lavoisier : « rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ».
      Cette « redevance » qui était collectée avec la taxe d’habitation sera collectée ailleurs, sous une autre forme – soit via une « contributino sur le streaming » adossée aux abonnements à internet, par exemple, ou un petit coup de pouce à la fameuse « redevance copie privée » qui fait tant de bien au marché gris dans le monde du stockage informatique.
      Il ne faut jamais sous-estimer l’imagination de nos énarques, quand il s’agit de trouver de nouveaux moyens de prélever.

      • Il me semble que s’être mêlé de la fiscalité et des impôts a quand même valu à Lavoisier quelques ennuis, qu’on pourrait rappeler à ceux qui voudraient y faire vivre son principe…

      • Hum, je pense qu’il faudrait rectifier son propos :

        « Tout se perd, rien ne crée, tout se fige en Socialie » 🙁

    • On trouve toujours du pognon pour la machine à propagande. Internet reste un bon gros mankagagné: il produit du CO2, n’est pas totalement enseveli sous les règlementations, grouille de GAFA capitaliss et concurrence les honnêtes corporations.
      Je serais macaron, je lancerais bientôt une taxe au débit sous conditions de revenus. Plus une taxounette sur les portables et wifi pour compenser toute cette pollution électromagnétique insupportable qui énerve les gens.

    • D’où une décimation opportune pour apprendre aux personnels (fonctionnaires) de cet honorable maison que plus il y aura de gaspillage/copinages et plus il y aura de lessivage 🙂

    • puisqu’on a touché le plafond

      Je vous trouve très optimiste. En réalité, on creuse, même dans la Creuse. On ne touche jamais au plafond : lever le bras est trop dur 😉 Et l’avantage de creuser, c’est que l’on touche jamais le fond. Un jour on finit par faire surface de l’autre coté de la planète, mais on a jamais atteint le fond.

  • j’en ai ras le bol , tous les jours nous entendons tout et son contraire , faire dispersion comme pour seul résultat une augmentation de taxes et autres , d’ailleurs c’est la seule chose que tous ces gouvernements savent faire par contre de gérer un Budget de L’ÉTAT sans déficit , vous n’y penser pas !!…Manipulation des chiffres , des budgets insinceres , l’E.N.A est devenue une école de camelots , inutiles et qui nous mène vers la faillite , et à se méfier de nous confisqué le peu d’argent que vous avez économisé !!! Quand le peuple va-il se réveiller ??

    • Tous les samedi il se réveille…pour demander encore plus de taxes (pour les riches) et de dépenses publiques.

    • « Quand le peuple va-il se réveiller ? » : le peuple ne se réveillera jamais tant qu’il ne prendra pas conscience que depuis la maternelle on lui met des oreillettes dans les oreilles pour n’entendre que la « voix de son maître » (celle de gouvernants français ou unionistes), des lunettes floutées sur les yeux qui ne lui permettent que de regarder des séries insipides à la télévision et des émissions de téléréalités insipides, incultes et le plus souvent grossières , des circuits fléchés qui lui disent ce qui est « bien » et ce qui est « mal », des lois et règlements qui lui imposent de penser « comme ci » ou « comme ça », d’agir « comme ci » ou « comme ça », sous peine d’aller rendre des comptes à une justice qui n’a de cache que sur un seul oeil (au lieu des deux) et qui a perdu le fléau de sa balance, qu’il est globalement sous hypnose et qu’il est continument formaté … Vous pouvez compléter le tableau à votre guis, si le coeur vous en dit !

    • « l’E.N.A est devenue une école de camelots »

      Bien dit !

    • Une école de faussaires, oui…

  • L’audiovisuel public, c’est soit le financement public contrôlé (cf Cour des Comptes), soit la pub, mais pas les deux ! Trop d’argent mène seulement au gaspillage et au gavage des producteurs vedettes, pas à la qualité des programmes, où sont les vraies productions publiques de théâtre, concert… Rien que des jeux, des policiers et du talk show, ça ne vaut pas ce prix.

    • Les vrraies productions publiques de theatre concert……mon dieu si meme les liberaux pensent ca ……..

    • « Trop d’argent mène seulement au gaspillage et au gavage des producteurs vedettes, »
      Trop d’argent… des autres.

  • à mon grand étonnement , la redevance télé m’a été remboursé ainsi que ma taxe d’habitation et pourtant je vous jure que je n’ai rien demandé….mais bon hein , les européennes approchent …..

  • Le but n’est pas de faire des economies mais de permettre la perception de la redevance a moindre cout et sans doute faire payer enfin des impots a tout le monde avec un minimum de perception, la redevance.

  • Cela signifie simplement que l’audiovisuel public va être élastiquement assimilé à une fonction régalienne, comme la « Culture » et l' »Education », et que chacun sera sollicité en fonction de ses revenus surtout s’il n’en profite pas (pas de TV, pas de mioches).
    Comme toujours.

  • audio visuel français ? ca existe? la médiocrité de leurs programmes
    (style Anouna et consord )fait que je vais voir ailleurs ou que je lis un bon bouquin ,plutôt que de regarder des veaux et des téléfilms au scenarios débiles!
    payer pour de tels programmes devrait être a la carte .
    quand a l’info BFM, C.news .TF1 etc au reportages et au infos dictés par l’Elysée je préfère me documenter et me faire ma propre opinion ailleurs .

  • France télévision, c’est 5000 personnes (800 chez M6), incapables de fonctionner sans subvention.
    Et puis, il y a les 2000 fonctionnaires chargés de la redevance : que vont-ils devenir ???

  • Le meilleur moyen (et le seul ?) de leur faire faire des économies, c’est de leur diminuer leurs ressources par la suppression de la redevance, et de ne surtout pas la remplacer par d’autres impôts ou taxes.De plus, quand on voit la partialité de la plupart des journalistes de france inter ou de france télévisions (cf. Elise Lucet, plus soucieuse de sa notoriété que de la vérité), on se dit que la moitié au moins de la population se fait berner en beauté et piquer son argent pour un résultat lamentable.
    Quant à mon pouvoir d’achat, ce n’est pas ce que je gagne, mais ce qui reste de mes gains quand l’Etat a fini de me racler le fond des poches. Alors, si, pour une fois, il pouvait avoir les doigts un peu moins crochus …..

  • Quand je paie dans un magasin en liquide par chèque ou carte bleu le prix est le même, Le prélèvement a la source ne change pas non plus le montant de l’impôt. Par contre la cantine Hallal a un Euro pas budgétée qui démarre en une semaine, ça , ça va faire cher a l’arrivée !

  • parler de fin de la redevance télé , c’est nous prendre pour des c..s , puisqu’elle est de fait comprise dans le prélèvement a la source, basé sur les années antérieures! encore une fois de l’enfumage et certains applaudissent !

  • C’est José Artur qui disait :
    « combien de personnes travaillent à Radio France? à peu près la moité ».

    Et c’était un bon connaisseur!

  • La suppression pure et simple de l’audiovisuel public est, je pense, l’une des rares mesures authentiquement libérales qui auraient une petite chance de passer en France, vu qu’elle ne toucherait pas aux sacro-saintes dépenses sociales et de solidarité.

    Si on faisait un sondage sur le thème « Souhaitez-vous la suppression de l’audiovisuel public et de la redevance associée ? », les résultats pourraient bien décoiffer pas mal de monde…

    • « Si on faisait un sondage … »

      Macron va déjà devoir construire d’urgence un bunker d’archivage sécurisé enterré pour les propositions du grand débat. On n’a plus de place pour de nouveaux sondage.

      Et quelque soit le gouvernement, il n’est pas près de renoncer à la Pravda audiovisuelle.

  • Ohhh…. la découverte : les rapports explqient que ça coûte cher, que ça n’a aucun succès, que ça sert à caser les copains incompétents payés à prix d’or et au final que l’organisation part en dilettante….
    Personne ne s’en doutait, vraiment.
    Tout le monde, avait toujours pris l’audiovisuel public comme une startup innovante, parangon d’efficacité, de réactivité, d’innovation et de savoir faire !

  • bonne décision que de virer cet impôt qui fabrique des assistés.
    Et on privatise.

  • Suppréssions des subventions ..à la Presse ,
    niche fiscale des journalistes !! Revoir le BUDGET DE LA CULTURE 10 MILLIARDS d’Euros …Alors que le ministère de la JUSTICE 7 MILLIARDS ?? Ce pognon n’est pas perdu ! c’est un vivier d’Electeurs !!!
    Et il y a un paquet de parasites … quand vous
    voyer qu ‘un directeur de Théâtre Municipaux à 8000 Euros par mois + 13 ème mois + les frais et le bouquet final ..joue dans une piece et remunerai … Elle est pas belle la vie …!!!
    tout les Budgets ministeriels sont incinseres !! Ce qui n’est pas payé cette Année et reporté sur l’année suivante !!!
    Quel est le montant total de dettes des entreprises d’ETAT ??? ils ont la reponse a cette solution , c’est dilué dans le PIB !!!…

  • Le titre est totalement absurde : comment 130 € par an pourraient-ils modifier le pouvoir d’achat ?
    Quant au contenu, il est purement politicien, touche-à-tout et par suite incohérent.

    • Il me semble que Mélenchon vous a répondu lors de l’affaire des 5€ d’APL en moins. Il a dit que c’était beaucoup, et là on parle de plus de 2 fois plus.
      Mais bon pas sûr qu’il lutte autant pour supprimer la télévision d’état et licencier tout ce beau monde.

    • Ca ferait quand même près de 4 Mds. qui ne seraient plus jetés à la poubelle mais laissés aux citoyens, en supposant effrontément que l’audiovisuel public soit privatisé dans l’affaire…

      • C’est bien sûr l’information simple mais capitale : près de 4 Mds, soit plus de la moitié du budget de la justice.

        Quand à la qualité de nombreuses émissions, âmes sensibles et amateurs de la douceur policée d’un Corentin de Salle, je puis vous assurer qu’il me fut fort difficile de trouver dans la médiasphère de droite un pendant rivalisant en invective haineuse, ricanement et sectarisme avec la matinale de France Inter. Et les rares qui y parviennent, pour soutenir le niveau, se doivent d’émettre moult propos légalement interdits, marquant bien le déplacement du centre de gravité de la liberté d’expression bien à gauche de nos courants de pensée.

  • je suis pour….j’espère juste qu’ils ne pondront pas une nouvelle taxe pour palier celle ci…en plus de la suppression de cette taxe, j’exige le retour de « la dernière séance « …

  • C’est très simple à réaliser suppréssion de la redevance de télé !! Réintroduire la PUB à la télé comme pour les chaines privé !!!

  • Les commentaires sont fermés.

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