Transphobie, homophobie, racisme et antisémitisme : l’effet de meute et la rumeur

En ces temps difficiles, il importe de rappeler les valeurs qui fondent nos démocraties. OPINION

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meute By: nathlemp - CC BY 2.0

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Transphobie, homophobie, racisme et antisémitisme : l’effet de meute et la rumeur

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 avril 2019
- A +

Par Marc Knobel.
Un article de Trop Libre

Ce sont des images insupportables : une femme transgenre sort du métro. Elle est immédiatement prise à partie, bousculée, injuriée et violemment frappée, place de la République, lors d’une manifestation d’opposants au régime d’Abdelaziz Bouteflika en Algérie.

Il faut l’intervention de plusieurs agents de la sécurité de la RATP pour la sauver. Il y a là comme un effet de meute sauvage. Plusieurs personnes se déchaînent subitement, les injures fusent, tout simplement du fait de leur nombre, parce qu’elles s’amusent et s’excitent collectivement, avant de cracher et de frapper. C’est un phénomène que nous connaissons par ailleurs et qui s’exprime souvent avec ce fameux effet de groupe, certainement stimulant et encourageant, qui encourage et permet à une telle violence de se développer.

Prenons un autre exemple.

Le lundi 25 mars, Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, s’est dite favorable à des pénalités contre les clubs lorsque des chants et des injures homophobes viennent perturber certaines rencontres. Là encore, les supporters pensent s’amuser et sont plusieurs centaines à entonner ces chants. Si nous devions les questionner, certains diraient qu’ils ne sont pas homophobes et que ce n’est pas si grave.

Ce qui fait même curieusement dire à Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue de football professionnel, dans Le Parisien du 25 mars :

C’est le folklore, le folklore du foot… J’assiste à plus de cinquante matchs par an. Ce sont des propos qu’on entend régulièrement. Ça ne veut pas dire qu’ils sont acceptables, mais ils font partie de l’expression d’une ferveur populaire qu’il faut prendre comme telle.

Voilà un propos assez étrange, comme s’il fallait s’en contenter et composer avec ce soi-disant folklore pourtant répugnant. Et d’ajouter quand même :

Le travail de sensibilisation qu’on va avoir à faire va passer par des actions et des ateliers menés avec les groupes de supporters qui le souhaitent et avec des associations comme les Panamboyz, SOS homophobie ou Foot ensemble…

Ailleurs, dans d’autres stades, certains supporters imiteront collectivement des cris de singe et lanceront des bananes, pour injurier, diminuer, rabrouer un joueur de couleur.

 

Comment cela est-il possible ?

Le regroupement de supporters ultra-nationalistes, adeptes des croix celtiques et des saluts nazis, explique en partie l’ampleur de ce racisme. Mais ils ne sont pas tous skinheads ou d’extrême droite. Ils peuvent être issus de tous les milieux. Et ils sont animés des mêmes pulsions destructrices, se nourrissent des mêmes préjugés. Ils ont les mêmes opinions hâtives et préconçues sur les homosexuels ou les noirs ; et n’attendent que le moment opportun pour se lâcher collectivement.

C’est dans le groupe qu’ils puisent leur force, c’est avec lui qu’ils se sentent confortés et réconfortés, car le groupe encourage à s’exclamer brutalement, injurier et salir. Il faut dire aussi que le racisme dans le foot n’est pas une nouveauté.

 

Rumeurs folles et réseaux sociaux

Il y a quelques jours, des rumeurs nauséabondes et folles se sont répandues comme une traînée de poudre dans les réseaux sociaux ou ailleurs. Malgré les démentis catégoriques de la Préfecture de police, une chasse aux Roms a été organisée en plusieurs points ou secteurs de nos banlieues. Partant donc des réseaux sociaux et de la rumeur folle et collective, les Roms ont été accusés d’enlever des enfants.

Les images des violences commises et diffusées par les télévisions sont terribles. Des Roms sont pourchassés et roués de coups par des individus animés d’une rage folle et sanguinaire. C’est ainsi que le mythe fou du tzigane voleur d’enfant revient au galop, avec ses ressentiments, préjugés et stéréotypes malfaisants.

Ce sont des rumeurs qui ont aussi touché et affecté les Juifs tout au long de leur histoire. À l’époque de Pâques, ils ont régulièrement été accusés de kidnapper et tuer des enfants chrétiens, dont le sang devait être utilisé dans la recette des pains azymes. Et au nom de cette rumeur antisémite, des persécutions ont eu lieu, ou des autodafés, des pogroms terribles.

Des synagogues ont été saccagées, des maisons et des magasins juifs détruits, des Juifs assassinés. Pour rappel et plus récemment, en mai 1969, un bruit court à Orléans : des commerçants organiseraient une traite des blanches. Tous les commerçants visés sont juifs. Et toute cette histoire est fausse. Cette rumeur a agité la ville pendant près de deux mois, en pleine période d’élection présidentielle.

De ces événements douloureux, nous retenons quelques rapides enseignements :

La force des préjugés

Ils se répandent à travers les âges, survivent quoi que l’on puisse dire et tenter de déconstruire. Les préjugés se développent dans l’instantanéité, parfois rapidement. Leur déconstruction suppose un travail méthodique et laborieux, dans la durée ;

Les réseaux sociaux

Ils accentuent aujourd’hui ces phénomènes. Les individus entre eux se persuadent de la véracité des rumeurs. Cet entre-soi permet d’alimenter les mêmes rumeurs, préjugés, stéréotypes, le phénomène s’accentue ;

Le complot

La rumeur le nourrit, elle a recours au registre de la connivence et au secret ; autorité et médias habituels sont accusés de déformer, mentir et cacher. Mais la rumeur ou la force du préjugé sont aussi des maladies du groupe, d’une foule devenue folle, dangereuse et meurtrière ;

L’augmentation de la violence

Les sirènes populistes flattent l’ego et les plus bas instincts. En ces temps difficiles où des misérables, y compris dans les quartiers populaires et défavorisés, appuient, encouragent, promeuvent le sectarisme, l’exclusion, la dénonciation, la recherche de boucs émissaires, il importe de rappeler les valeurs qui fondent nos démocraties.

 

Si nous laissons faire, l’exclusion et la rumeur concerneront de plus en plus un peu n’importe qui, lorsque le contexte et l’effet de groupe, de meute, encourageront un peu plus la violence et son expression. C’est à ce moment-là que monsieur et madame Tout-le-monde s’inviteront à chasser et pourchasser celles et ceux qui ne les aiment pas.

Et en la matière, la liste est longue malheureusement.

Sur le web

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  • si nous laissons faire..

    certes mais est ce que des lois par exemple contre l’homophobie sont une bonne solution?
    est ce une bonne solution de considérer qu’un violence gratuite faite à une personne est moins grave qu’un violence gratuite faite à un homosexuel?
    ça , ça m’ennuie car un homophobe ou un raciste PEUT dire « ils » ont plus de droit que nous…
    la loi contre le racisme l’homophobie etc relève de la criminalisation de la pensée…ça me pose problème.pour moi la pensée se condamne par la parole, pas par une forme de violence comme l’emprisonnement.

    pour le reste la société est ce qu’elle est mais ce sont des racistes qui ont aboli les lois racistes..
    des homophobes qui ont aboli les loi condamnant l’homosexualité.
    Ces campagnes pour FORCER à aimer des gens pour combattre leur haine sot parfois contre productive…

    et je pense m^me que le procédé est typique de l’autoritarisme il se pare juste de vertu.

    • Comme tout les autoritarismes, partout. Hitler était vertueux, lénine aussi, l’enfer est toujours pavé de bonnes intentions.

  • en attente de modération.je comprends la position du site..mais .voila justement où on arrive, certaines personnes ne peuvent pas s’exprimer or sauf si ils appellent à la violence, cela ne devrait pas être…

    • Les lois et règles sont très probablement contreproductives, mais ce sont les règles et lois… Pour beaucoup de cas, le principe de l’éducation, « tu t’es vu quand t’as bu », « c’est celui qui le dit qui l’est », « vérifie que tu as les basques propres avant de te lever », etc., est parfaitement suffisant. Que les médias n’hésitent pas à ridiculiser les supporters de foot haineux, et il n’y aura pas besoin de règles et de lois pour leur faire la morale.

      • Il ne faut surtout pas stigmatiser les supporters de foot. Pas plus que les manifestants de la place de la République …

        Pour les manifestants … le camp du bien se ridiculise une fois de plus. Pour les supporters … Il y a une composante machiste dans le foot. L’intimidation, la provocation font partie du jeu. Et les suporters sont le douzième joueur. Donc ne stigmatisons pas trop car cela pourrait faire de la peine à beaucoup d’électeurs …

  • Ayant vécu dans quelques pays où les médias sont perçus comme « aux ordres », j’ai eu l’occasion de constater à quelle vitesse la rumeur pouvait se propager tout en se transformant et s’alourdissant de détails de plus en plus abominables. Les Tv officielles et la presse subsidiée ne devraient-elles pas se poser des questions, plutôt que d’avoir un gouvernement décidé à choisir, et punir, ce qui est « fake news » ?

  • Encore un article qui parle de l’arbre pour ne pas parler de la forêt.

  • Notre société n’est pas malade de quelques énergumènes dont on instrumente les propos déviants.
    Elle souffre de l’abandon de l’Etat de droit au profit d’un arbitraire qui utilise le pouvoir de certaines minorités pour mieux régner. Elle souffre aussi de ne pas assez distinguer les comportements (qui peuvent être soumis à la critique) et les personnes (qui ont droit au respect. N’est-ce pas parce que la parole n’est pas libre que certaines violences ont lieu? N’est-ce pas une violence faite à tous les parents sensés que d’imposer à leurs enfants un relativisme destructeur et une sexualisation précoce à outrance?
    Le résultat de ces confusions ne peut être qu’un chaos social.

  • Un article rose-fasciste qui nous dit comment bien-penser. Sur Contrepoints. Inattendu. Décevant.

    • Sur Contrepoints on n’est pas raciste, on ne maltraite que les fonctionnaires.

    • Oui, essayer de faire en sorte que les gens respectent l’autre dans sa diversité, c’est tellement fasciste.

      • Je frappe quelqu’un, il y a une loi qui me puni. Peu importe si la personne que j’ai frappé soit homo, hetero, jaune, verte, bleu ou noire. Point barre. Il n’y a ni excuses ni circonstances aggravantes.

        Vous, je vous vois bien en 1560 en Espagne hurler en place publique « au bûcher, à mort » à un pauvre gars qui avait blasphémé (ie dit quelque chose de « terrible » selon une loi en vigueur à l’époque sans aucun dol à personne… Tout ressemblance…)

        Vous ne comprenez pas le danger d’interdire aux gens de parler si cela ne conduit à aucun acte délictueux ?

      • La morale imposée, c’est bel et bien autoritaire donc « fasciste » selon l’interprétation vulgaire du terme. Quant à la diversité, c’est un terme dévoyé et cher à la tyrannie gauchiasse.

  • Ah, toujours cette candeur et cette naïveté de la part de certains libéraux un peu déconnectés des réalités.

    Si personne ne conteste les principes énoncés (hormis ceux qui s’opposent à la liberté d’expression), il faudrait peut-être se demander aussi QUI passe effectivement à l’acte dans les différents cas cités ici ?

    Les cas établis de violence physique contemporaine dans cet article sont : la chasse aux Roms, la transgenre du métro, et… c’est tout. Le reste, c’est soit des généralités historiques qui n’ont plus court, soit des généralités sur tel groupe qui « pourrait » passer à l’acte tellement il est méchant. Donc, hors de propos.

    Or, dans ces deux seuls cas pertinents, quelle est la population s’adonnant aux violences ? Pas une population vraiment « assimilée », pour rester poli.

    Evidemment, c’est plus simple de conclure en mettant tout le monde dans le même sac et en considérant que tout le monde est « -phobe » de quelque chose, plutôt que de pointer du doigt les vrais problèmes.

    • Je me suis fait la même réflexion que vous.

      Imaginons un instant que les individus agressant cette femme place de la république avaient été des homme blanc cis-genre, nous aurions eu le droit au levé de bouclier de tous les SJW en herbe.

      Alors que là, pas de bol, les agresseurs sont également des personnes discriminées devant être défendue, selon la logique SJW… bref, encore une preuve de l’incohérence totale de ces personnes.

    • aaah vous me rappelez les heures les plus sombres de notre Histoire (youpie, j’ai pu la placer) en pointant du doigt les personnes de couleur ! (laquelle d’ailleurs ? Nigérian, Marocain, Malgache ou Sri-lankais, c’est pareil ?).
      Les skinheads (mouvement anti-fasciste au départ) arborant croix gammés sont bien blancs non ?
      Je ne défends aucune crapule qui est violent, quelque soit sa couleur ou sa religion. Même traitement pour tout le monde. Un traitement juste, humain, digne, selon des règles établies par une société démocratique portant des valeurs.
      Vous vous dites libéral ??? Vous n’en avez pas le quart des principes. Vous êtes la honte de ce site.

      • C’était un skin qui à roulé sur des enfants promenade des Anglais ? Des skins qui ont agressé le travesti en marge de la manifestation ? Des skins qui ont tiré dans le tas au Bataclan ? Un skin qui a exécuté un enfant juif de 8 ans à bout portant à Toulouse ? Un skin qui a égorgé un prêtre de 80 ans en pleine messe ? Des skins qui ont déboulé chez Charlie ?
        Il n’y a pire idiot que celui qui ne veut pas comprendre et surtout ne pas se souvenir.
        Retournez sur libération.fr, vous y serez tellement mieux entre amnésiques bien pensant

      • @Amabys, relisez le post que vous critiquez. Il n’y a nulle part de référence à la couleur de peau. Ce qui est terrifiant avec le Camp du Bien, c’est qu’il inculque à la population ce genre de réflexes conditionnés.
        Donc, non, ce post de BrunoJ n’est pas raciste (hissssss). Il mentionne l’existence de pans entiers de la société qui refusent de s’assimiler: le niez-vous?
        Et puis, si vous passez un peu de temps sur CP, vous devez commencer à comprendre qu’il n’existe pas d’Eglise Libérale avec ses hérétiques et ses donneurs de leçons.
        Points bonus pour vos références aux croix gammées où vous frôlez le point Godwin, le chauffez un peu mais vous arrêtez juuuste à temps pour ne pas lui faire un enfant ;p

        • S’assimiler ? si ça ce n’est pas un mot qui est tout le contraire du libéralisme… Mais après tout, vous n’êtes pas libéral. Juste de droite.

          • Conservateur, mon ami, et je me flatte de n’appartenir à aucune chapelle. Du reste, n’affirmiez-vous pas utile de fureter parmi tous les courants d’idées?
            Vos positions sont gentiment conventionnelles. La négation du besoin d’assimilation est bien ancrée dans la doxa bisounours, la même qui censure allègrement les discours contraires. La même qui nous a appris dès l’école primaire à hurler au loup lorsque l’on appelle un chat un chat, qui vous pousse à répliquer à une idée dissonante par un homme de paille, en invoquant le skinhead « bien blanc ». Tout comme l’on se doit d’invoquer les croisades et l’Inquisition lorsque quelqu’un insinue que peut-être les gentils blédards qui nous sont imposés par bateaux entiers sont un poil mal dégrossis et leur idéologie un poil agressive.

            • Comme quoi je ne me suis pas trompé. Et ne m’appelez pas « votre ami », des gens pourraient le croire. Ya des huluberlus ici.
              Mes positions peuvent sembler conventionnelles, mais elles tendent juste à être raisonnables (et raisonnées bien sûr), et comme elles sont souvent concordantes avec les valeurs portées par la société, ben voilà. Mais pas toujours. Je passe régulièrement pour un original, un communiste ou un capitaliste, cela dépend.
              Le problème de l’immigration (oui, il y a un problème. Car des gens en crise qui arrivent dans un pays qui ne va pas terrible, ya pas de miracle) est très complexe, et je maîtrise mal le sujet. Mais je reste convaincu que l’attitude de rejet systématique est extrêmement dommageable. Tout comme la ghettoïsation de ces gens, comme leur repli identitaire, etc. Le raciste n’est pas forcément un skinhead, c’est tout le monde un peu. Le beauf de base souvent. Tout comme le bien-pensant qui a un ami arabe mais qui est bien lui et qui aussi que les arabes posent problème.

              • Même une horloge cassée a raison deux fois par jour, mon bon monsieur.
                Etait-il bien raisonnable de crier au racisme pour le post original?
                Quant au « beauf de base », c’est lui qui fait tourner le monde. Pas besoin de lui ériger des statues, mais arrêtons de le mépriser. Arrêtons de lui donner des leçons sous prétexte que nous avons entendu des profs gauchiasses nous expliquer le monde un peu plus longtemps que lui.
                Et c’est normal d’aimer son ami arabe tout en détestant cordialement le bordel lié à la communautarisation. C’est le contraire qui serait psychotique.

  • Pas glop.
    Pourquoi ne s’indigner que lorsqu’une transgenre est attaquée alors que les agressions et harcèlements de femmes (et d’hommes) sont devenues du folklore, une coutume populaire bien ancrée dans le paysage urbain?
    Pourquoi la réponse est -elle toujours « il faut sensibiliser, changer notre perspective à tous, devenir encore plus tolérant. »
    Fudge. That. Noise.
    La réponse n’est pas « changer la culture de tous par encore plus de propagande bisounours et de lois hautement spécifiques à des catégories d’individus à protéger. »
    La réponse c’est déjà de faire respecter la loi en punissant sévèrement toutes les agressions physiques caractérisées sur toutes les personnes.
    C’est aussi d’offrir un aller simple vers leurs pays d’origine à tous ceux qui par leurs ACTIONS montrent qu’ils sont incapables de changer leur logiciel médiéval pour fonctionner dans une société un minimum libre et respectueuse.
    Mais naaann, se préoccuper de la sécurité et la liberté des personnes relève de la sirène populiste.

  • Puis je faire remarquer que pour le dernier fait divers sur le sujet, les agresseurs étaient déjà en Meute.
    Meute constituée pour une raison n’ayant rien a voir, par des individus partageant une idéologie extrêmement forte et identifiée comme néfaste depuis longtemps.
    Arrêtez les bobos, d’accuser de racisme et d’homophobie des millions de gens qui ne le sont pas.
    L’amalgame puant et intolérable, il est la.

  • J’ai lu attentivement l’article. J’ai cherché longuement le mot « islam ». Je cherche toujours.

    • Il était présent, sous la forme d’un drapeau algérien, mais c’était une manif contre Boutef, donc, a priori, c’est normal, mais ça veut dire que les manifestants étaient plutôt des musulmans. Et là, nous n’avons pas fini de souffrir.

  • Triste article et triste conclusion : « la force des préjugés, les réseaux sociaux, le complot, l’augmentation de la violence » … Pour moi les réseaux sociaux sont un faux problème. L’exemple de la personne agressé à la sortie de métro n’a aucune préméditation. L’augmentation de la violence, alors que l’auteur cite des siècles de chasses aux sorcières… Pour moi seul les préjugés et la défiance des gens face aux médias et à la parole publique sont à blâmer. Cherchons plus de ce côté que d’accuser un forum ou un réseau social.

  • Le dénominateur commun à ces violences c’est l’islam, qui n’est pas mentionné dans l’article…

  • Cependant, j’ai un petit problème inclusif :

    « transgenre :

    adjectif et nom

    Qui concerne les personnes dont l’identité sexuelle psychique ne correspond pas au sexe biologique. »

    D’après cette définition, un homme qui s’habille en femme est « un homme transgenre » et pas une « femme transgenre ».

    (Mais – oups – peut-être que l’auteur pense à l’ancienne sobriquet employé et qu’il faut le mettre en cage)

  • Ca donne des arguments pour demander la privatisation des rues.

  • La liberté d’expression doit être absolue sauf diffamation envers une personne précise et à ce moment là c’est au tribunaux de statué. l’état n’a pas à réglementer ce que l’on à de droit de dire ou de penser, seuls les actes sont répréhensibles. La morale n’appartient pas à l’état, que celui ci commence à garantir la liberté, la sécurité et la propriétés de TOUS (et pas en priorité ceux des femmes, des trans, des homos…), le reste n’est pas de son ressort.
    Tout est dit.

  • Agaçant, cette façon qu’a cet article de mettre sur un même niveau agressions et chants homophobes. On est encore dans cette logique SJW qui veut faire croire que réformer l’orthographe, interdire les blagues sexistes et pubs un peu trop sexy supprimera les agressions sexuelles et les violences conjugales…

    Ne pas oublier que ceux qui se parent le plus de vertu publiquement sont souvent les plus pervers en privé. Les curés qui font le plus chier sur les bons comportements sexuels sont ceux qu’on finit par surprendre dans un bordel en train de se faire pisser sur le visage par un trans.

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