Augmentation du CO2 : et si les fraises devenaient meilleures ?

Et si l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère donnait de meilleures qualités nutritionnelles à notre alimentation ? Une étude semble le confirmer.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
fraises by Png Nexus (CC BY-NC-ND 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Augmentation du CO2 : et si les fraises devenaient meilleures ?

Publié le 31 mars 2019
- A +

Par Christophe de Brouwer.

Avec le printemps, viendront rapidement les premières fleurs des fraisiers de nos jardins, promesses de belles récoltes rougies au soleil et à la chaleur. Nos fraises ne sont jamais meilleures lorsque, encore chaudes d’un après-midi gracieux d’un mois de juin, nous les dégustons immédiatement, les pieds enfoncés dans l’humus des rangées.

Notre savoir ancestral rejoint une fois de plus la science actuelle.

En annonce de cette saison qui voit renaître la nature de notre hémisphère nord, un article, accepté par le peer review (lecture par les pairs) du journal scientifique  Science of Food and Agriculture, vient d’être signalé. Il sera édité prochainement dans le journal, mais son draft (brouillon) est d’ores et déjà disponible.

Il parle de fraises ! « Impact of elevated carbon dioxide and temperature on strawberry polyphenols » (« Impact d’une température et d’un dioxyde de carbone élevés sur les polyphénols des fraises ») dont les auteurs, Balasooriya, Dassanayake, Seneweera et Ajlouni, sont tous de l’Université de Melbourne (Australie)1.

On sait que notre planète est plus verte aujourd’hui que hier, grâce à l’augmentation du CO22. Mais ce verdoiement est-il plus efficace en termes de santé publique ?

La question est évidemment légitime.

La population mondiale est en augmentation. D’aucuns crient qu’il y a trop de monde sur notre planète et que cela la détruit. Ceux-là préconisent une extinction massive de la population3, forcément et comme toujours, des plus faibles, afin que la Terre puisse à nouveau respirer !

Ou la vraie question n’est-elle pas d’essayer de comprendre et d’agir afin de permettre à cette population, c’est-à-dire nous, de continuer à prospérer, ni plus ni moins ?

Emmanuel Le Roy Ladurie, dans son livre phare Histoire humaine et comparée du climat, paru chez Fayard en 2004, avait montré une bonne corrélation entre le climat des régions européennes, en France surtout, au cours du temps et la prospérité de ses populations. Sans en faire nécessairement une cause à effet, il montrait de façon convaincante que les périodes de refroidissement étaient accompagnées de guerres, famines, épidémies, renchérissement du pain et d’autres denrées, de stagnation des populations et que les périodes plus chaudes voyaient un accroissement de celles-ci et une tendance à la prospérité. Bien sûr des événements météorologiques graves intercurrents pouvaient perturber ces tendances générales.

Nous avons donc ici un premier élément de réponse venant de l’histoire.

L’étude qui vient de nous être livrée sous forme d’un draft définitif tend à répondre à une autre partie de la question : la qualité nutritive d’un aliment est-elle améliorée par l’augmentation du CO2 et/ou de la température. Le « et/ou » s’impose ici, car la réponse pourrait être positive pour une variable mais pas pour l’autre ; et qu’en est-il de l’interaction entre ces deux grandeurs ?

Précisons que ce genre d’étude n’est pas du tout isolé et que de très nombreux travaux portant sur ce fruit ou d’autres espèces d’aliments donnent des conclusions similaires.

La valeur nutritive d’une nourriture comporte plusieurs éléments : la quantité d’énergie apportée, les rapports entre sortes de nutriment (protéines, graisses, sucres), l’apport en oligo-éléments essentiels, les fibres, la présence des anti-oxydants et autres vitamines, etc.

Dans notre exemple, plus c’est rouge, brun, orange, plus il y a de polyphénols, une classe de molécules présentes dans les plantes, aux propriétés diverses et bien intéressantes et dont, notamment, les vertus anti-oxydantes sont assez essentielles.

Ce travail-ci étudie l’accumulation dans les fraises de cette classe de molécules (polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes), sous diverses conditions : deux variétés de fraises sous deux températures, 25° et 30°, avec une concentration de CO2 croissante allant de 400, 650 et 950 ppm.

Les résultats montrent que l’effet sur la concentration de l’ensemble des polyphénols, lié à l’augmentation de température et du CO2, dans les limites du protocole, pris séparément, est toujours bénéfique. Par contre, le comportement selon les variétés peut diverger et montre que l’une semble mieux adaptée à des températures plus fraîches à l’inverse de l’autre, le CO2 agissant sur l’une et l’autre comme un booster.

En soi cette étude est anecdotique, et rencontre un savoir ancien détenu par celles et ceux qui travaillent la terre et qui choisissent les espèces et variétés à cultiver en fonction de la qualité du sol, des latitudes et des saisons. C’est la masse de ce type d’études, donnant des résultats similaires, qui est intéressante.

On pourrait penser que la planète s’adapte tant bien que mal à l’augmentation de population ! Mais c’est probablement l’inverse qui se passe : les populations humaines s’adaptent aux modifications du climat, en lui donnant, aujourd’hui, un bien maigre coup de pouce avec cette augmentation très marginale du CO2.

C’est très heureux, car il faut nourrir les habitants de notre Terre. Les famines ont aujourd’hui fortement reculé dans le monde, c’est une tendance, en fait, assez récente, depuis la fameuse révolution verte aux Indes (débutant en 1966) qui a stoppé les famines meurtrières que ce pays connaissait auparavant. Au-delà des perspectives humaines négatives que tout organisme dépendant de l’ONU se doit aujourd’hui d’indiquer, il nous faut aller observer le réel, c’est-à-dire les chiffres de production. Et pour le secteur céréalier, première source de nourriture, et notamment le riz, cela va fort bien !4

Un exemple frappant est la famine au Sahel : sauf les zones de guerre, et elles sont nombreuses, elle a reculé avec un très relatif mais apparemment bénéfique reverdissement des marges de son territoire ; en d’autres termes le désert recule au lieu d’avancer.

Malgré les cris d’alarmes qui, seuls, ont droit de cité dans nos journaux, les pays du Sahel, en dépit de leurs graves problèmes, connaissent une augmentation de leur production céréalière : 2017 + 5,6 % et 2018 + 4,9 % et les perspectives 2019 semblent de qualité5.

Cela pose d’ailleurs la question de l’orientation du partenariat que nous avons avec ces pays (je n’aime pas trop le terme « aide au développement » qui sonne si faux), mais c’est un autre débat.

Et que se passera-t-il si un processus climatique vers un refroidissement général se réalise, comme les phases des cycles solaires actuels le laissent peut-être présager ?

Voilà ce qu’une petite étude portant sur nos fraises nous propose de questionner.

Voir les commentaires (29)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (29)
  • Je suis cuisinier dans un hôtel-restaurant sur Aix-en-Provence.
    Cette semaine passée, en mars, nous avons dressé nos premières tartelettes aux guarriguettes de Provence… elles étaient légères et acidulées.. pleines de bonnes promesses pour Avril et Mai. ..
    Il y a un changement climatique… on peut constater une tendance à la hausse des températures… alors plutôt que de combattre des moulins à vent à vouloir changer cela, adaptons-nous !

    • en fait, ça a toujours été s’adapter ou périr…je veux dire que l’adaptation est ce que nous faisons …et avons toujours fait..et tout le monde n’y arrive pas..

      Après cela, en admettant que les emissions de CO2 change à terme le climat de façon importante, pouvoir conclure que c’est catastrophique implique que c’est catastrophique pour tous les pays… vous vous doutez bien que les pays qui voient un progrès dans le changement climatique éventuel ne voient pas non plus de problème à l’adaptation et pas non plus le moindre interet à changer le cours des choses..

      Or couper court aux emissions de CO2 implique une collaboration mondiale et donc une convergence d’intérêt…et même une convergence dans le rapport désavantage climatique/avantage économique des fossiles..

      Et le plus difficile est d’accepter m^me de croire que à l’échelle mondiale compte tenu des divergences d’intérêts on PUISSE arrêter de consommer des fossiles…

      Et j’ai même beaucoup de mal à penser que macron y croie…

      et c’est ce qu’on constate, le monde est scindé en deux, d’un coté des déclarations d’intention et des actions aux résultats dérisoires, de l’autre de vagues promesses…

      donc on va essayer de s’adapter…

  • On peut delirer sur le CO2 a l’infini..mais ses variations sont infimes.
    Cela n’explique surement pas le verdissement du sahel !

    • Donc ses variations ne sont pas graves ?

    • Il y a un article assez récent basé sur une analyse par satellite (32 ans d’images satellitaires) qui montre que la planète est en train de verdir:

      Zaichun Zhu & al. 2016: Greening of the Earth and its drivers. Nature Climate Change 25 april 2016. Il est accessible gratuitement par l’université de Boston, Prof Myneni. 70% de la croissance de la couverture foliaire serait due au CO2, 8% serait due au réchauffement.

      Il y a un autre article plus ancien qui démontre (sous serre) l’effet positif du CO2: Sans stress nutritif la masse végétale croît de ~30% pour un doublement de CO2 et de ~15% sous stress nutritif : Peter S. Curtis & Xianzhong Wang, 1998 : A meta-analysis of elevated CO2 effects on woody plant mass, form, and physiology. Oecologia (1998) 113.

      Sur le Sahel il y a deux articles qui confirment cela:

      L. Olson, L. Eklundh, J. Ardo 2005 : A recent greening of the Sahel — trends, patterns and potential causes. Journ. Arid Environments 63, pp 556-566.
      et:
      Buwen Dong & Rowan Sutton, 2015 : Dominant role of greenhouse-gas forcing in the recovery of Sahel rainfall. Nature Climate Change 5, 757–760

      A propos du prétendu rôle de l’effet de serre dans l’augmentation des précipitations, je conseille plutôt rechercher « Oscillation Atlantique multidécennale » dans Wikipédia. On trouvera tout ce qui est nécessaire pour comprendre pourquoi le Sahel est en train de reverdir.

      • Bonjour, je vous propose de compléter votre commentaire par la lecture d’un article publié par Dreuz.info, dont l’auteur est Jean-Patrick Grumberg et qui rapporte le fait que les satellites de la NASA ont rapporté des photos montrant que la calotte glaciaire du Pôle Nord est en train de se reconstituer !

        • Elle ne se reconstitue pas puisqu’elle n’a jamais disparue ni diminuée. C’est comme le climat, elle évolue d’année en année. Certaines elle est très étendue, d’autres riquiqui. Mais nos khmers tricheurs comparent en choisissant une photo où elle est au maximum et une autre au minimum pour faire croire qu’elle fond. Regardez sur Google les photos de la Nasa prisent tous les ans. Ils avaient choisi les années 1984 particulièrement étendue et 2012 ou 2016 très petite! Malheureusement pour eux dès 2013 elle était presque aussi vaste qu’en 1984. Al Gore l’escroc avait prédit dans son film qu’il n’y en aurait plus du tout en 2014.
          https://www.cite-espace.com/actualites-spatiales/ocean-arctique-de-lespace-banquise-au-plus-bas/

          https://trustmyscience.com/video-nasa-montre-situation-alarmante-banquise-arctique/

          https://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/12/la-banquise-arctique-a-t-elle-vraiment-moins-fondu-en-2013_3476504_3244.html
          Sur Youtube il existe une vidéo annonçant: 2016, fonte record de la banquise arctique. l’Ours blanc menacé de disparition !

          C’est l’arnaque la plus énorme car les ours sont passés de 6000 en 1960 à 30.000 de nos jours!

          • Faudrait quand même lire les articles que vous postez en source, notamment celui du Monde.
            Je vous donne un autre article : regardez bien le dernier graphique avec les courbes : http://sciences.blogs.liberation.fr/2010/09/16/banquise-arctique-19802010-lhistoire-en-images/
            POur les ours blancs : « Précisons que le deux tiers de tous les ours polaires de la planète se trouvent sur le territoire canadien. Au Canada, des lois assurent la protection de cette espèce, considérée comme l’une des plus menacées au monde. En 1973, le Canada a ratifié l’Accord sur la conservation des ours blancs, lequel a aussi été signé par les États-Unis, le Groenland, la Norvège et la Russie. ».
            Ne plus se faire flinguer comme des lapins aident un peu à l’accroissement de la population.
            Mais comme les bébés phoques sont emblématiques, les ours blancs le sont également. Bien que les phoques peuvent devenir une vraie source de problème dans certains écosystèmes. Sont-ils instrumentalisés ? Le mot est un peu fort, disons qu’il sert d’exemple symptomatique. Vous pouvez comparer cela à la carte « Vénézuela communiste échec » que certains ici sortent de leur poche.

            • Les photos de la banquise ne peuvent être falsifiés contrairement aux graphiques et aux courbes!
              Les ours menacés? 30.000 comparés aux 6.000 en 1960?
              Vous vous fichez du monde comme tous les écolos!

      • Le co2 est certainement en plus grande disponibilite pour les plantes dans ..l’eau.le co2 dans l’air me paraît peu important..sauf en serre evidement ,qui dit atmosphere controlee….
        La nature ne progresse que si l’eau est disponible et phenomene amusant plus il y a d’arbres et d’herbes et plus la terre conserve sont eau, retroaction plus que positive que ce fameux effet de serre via CO2 et autres aérosols tant haï par les adeptes du rechauffement anthropique

      • alors ok mais qui ne « montre » pas, qui rend cette explication plausible..

      • Il y a longtemps que l’on sait qu’une augmentation du CO2 dans une serre favorise la production!

  • Bonjour
    Il est trop tard pour essayer de raisonner les gens, nous sommes tombé dans les délires d’une secte millénariste, et quand je lis le Monde qui était ‘le journal de référence’, il se vautre sans retenu dans la doxa réchauffistes.
    Repentez vous, pauvres gens. La fin du monde dans 7 ans.

    • Si c’est la fin du Monde, ce serait plutôt une bonne nouvelle 🙂

      • J’approuve et applaudit des 2 mains la disparition de ces torchons manipulateurs spécialistes des fake news de gauche!

    • Les marchands de peur ont toujours eu pour but (et pour effet de leur propagande) la manipulation les peuples pour leur propres intérêts. Avant, c’était la peur de l’enfer, entre temps, il y eut la peur du juif, la peur de l’étranger, la peur du rouge, la peur d’une guerre nucléaire, la peur des armes de destruction massives en Irak etc. On sait où cela nous a mené.

      Aujourd’hui c’est la peur de la fin des temps et il faut chercher pourquoi. La seule réponse qui me vient à l’esprit c’est le financement par les états (c’est à dire les citoyens) d’une énième forme de « capitalisme » de connivence sous toutes ses formes ( du WWF qui, comme son nom l’indique, est une pompe à fric, aux journaux et aux chercheurs en manque de subventions, en passant par les multinationales comme Siemens et ses éoliennes), sans oublier les vieux projets de « gouvernance » mondiale.

  • Ce qui est surtout important à rappeler, c’est que, si le CO2 est bon pour les plantes et de plus en plus, il n’a plus aucun effet sur la température de la planète car l’effet de serre dû au CO2, et qui est bien réel, sature au delà d’une certaine concentration (c’est de la physique élémentaire; cf. les livres de Gervais ou Bennamou) qui a été atteinte depuis lontemps.
    A la louche, l’effet de serre sature à partir de 200 ppm alors que nous en sommes à 350 ppm. On peut donc doubler la concentration de CO2 dans l’atmosphère sans le moindre effet sur la température.
    Il y a certes un petit réchauffement actuellement, mais une chose est certaine: cela ne vient pas du CO2. Aucun scientifique sérieux ne sait ce qui cause les réchauffements et les refroidissements que la terre a connus depuis des millénaires et connaîtra encore dans le futur.

  • Oui mais cela risque d’aggraver la prévalence de l’urticaire.

  • Les plantes ayant besoin de CO2 il est évident qu’avec son augmentation la planète verdie et les récoltes sont meilleures. Rappelons que le CO2 c’est un atome de Carbone et 2 atomes d’Oxygène. La flore et le phytoplancton des océans absorbent le Carbone et dégage l’Oxygène dont nous avons besoin pour respirer! Plus il y a de plantes et de phytoplancton et plus ils absorbent de Carbone.

    • L’oxygène est un oxydant très dangereux donc plus les plantes consommeront de CO2, plus il y aura d’O2 libéré.
      Devant de danger abominable, je vais créer une ONG pour la limitation de l’O2 ! Je gérerai moi-même les cotisations pour le bien de tous.

  • L’étude parle de 650ppm de CO2 par rapport à 400 (on est à 407 je pense), c’est pas une gentillette augmentation hein.
    L’étude qui est citée en source (et que le camarade Un Hérétique cite ci-dessous également) sur le verdissement reconnaît l’existence du changement climatique et d’un peu d’influence anthropique. Pour le Sahel, il y a des millions d’investis dans des plantations, des aménagements, des choix de culture pour lutter contre l’avancée du désert. (étatisme ossekour !!!). Et cette’étude parle de 70% potentiellement attribuables au CO2, ce n’est pas 100%. Et cet effet de verdissement ne s’observerait que sur 25% à 50% des surfaces vertes mondiales. Faut pas s’emballer hein. Mais faut lire les choses et ne pas se laisser berner ou influencer. Vous le faites, nan ?

  • L’occasion d’évoquer une piste technologique intéressante pour capturer le CO2 et le réutiliser comme carburant, avec un bilan neutre https://news.nationalgeographic.com/2018/06/carbon-engineering-liquid-fuel-carbon-capture-neutral-science/
    Malheureusement, on en parle peu en Europe, les écologiste y étant farouchement hostiles, d’une part, parce que selon eux, cela ne nous ferait pas changer de mode de vie, ce qui est très mal. Il est en effet fondamental pour les khmers verts de nous faire retourner au néolithique voir avant.
    D’autre part, parce que des noms comme celui du détesté Bill Gates (détesté par les khmers verts !) est associé à ce projet.

    • J’aime bien le Khmer vert. Du bon marketing ! Une comparaison choc, courte, clair. Vous êtes un bon élément du libéralo-rigolisme.
      Bill Gates est détesté par les communismes, les écolos intégristes, les capitalistes intégristes (qui ne comprennent qu’il dépense des sous dans l’humanitaire), les libéraux (ben oui… il fait de la propagande pour le planning familial, la gestion des ressources, etc…). Même Mère Thérésa avait ses détracteurs.
      Petit info utile : le monde émet 40 milliards de tonnes de CO2 par an. Si l’invention que vous mentionnez arrive à effectivement transformer tout ce CO2 en carburant (va falloir quelques éoliennes pour l’énergie) , comme le bilan est neutre, il se retransformera en 40 milliards de tonne de CO2. Comme le CO2 ne vient pas uniquement par l’utilisation de carburant, le total continuera d’augmenter puisque du CO2 sera émis annuellement.
      Mais comme plein d’invention, c’est une idée à creuser.
      Pouvez-vous me donner une source où DES écolos seraient contre cette recherche technologique svp ?

      • Franchement, je lis essentiellement la presse anglo-saxonne et je ne passe pas mon temps à relever les références, tapez quelques occurences en anglais.
        Voici quelques articles récents qui me revenaient à l’esprit.
        Le catastrophiste « Reporterre », une des voix des khmers verts est intéressant à lire régulièrement pour avoir une idée de l’intoxication mentale qui est à l’oeuvre, notamment dans le jeunesse.
        https://reporterre.net/La-poussee-de-la-geo-ingenierie-est-une-terrifiante-defaite-politique
        https://reporterre.net/2e-lecon-des-jeunes-au-gouvernement-il-faut-la-decroissance-energetique
        https://theecologist.org/2019/jan/25/zombie-technofix
        Ah, pour la petite histoire, l’anti-khmer vert que je suis, vit au fin fond de nulle part, en rase campagne, et produit à peu près 70% de son alimentation quotidienne de manière dite « biologique » (ce qui me fait bien rire pour ce que veut dire ce terme).
        Dieu merci, je ne vis pas de cette agriculture, car cela est totalement impossible économiquement. Le bio est une agriculture de riche ou de gens qui ont des passions et un peu de temps. Raison pour laquelle les bobos écolos des villes de « Reporterre » me font rire (ou pleurer) par ce qu’ils écrivent.

        • Je connais Reporterre, je lis quelques articles avec le même recul que je lis les articles de Contrepoints, Basta, ou Rivarol. Reporterre a quand même publié dès début février un article sur les liens de Greta Thunberg avec certains financiers, cet article a même été repris sur Contrepoints pratiquement mot pour mot (perso j’appelle ça du plagiat mais bon..).
          J’avoue que votre mode de vie, peu me chaut comme dirait l’autre. Peut-être êtes-vous mauvais agriculteur :-). Il faudra dire aux milliers d’agriculteurs bio que ce n’est pas rentable, ils ne doivent pas s’en rendre compte alors que de plus en plus se lancent de cette aventure difficile. Car oui il faut être courageux et patient pour faire du bio. Et être entreprenant. Car les banques sont toujours réticentes à suivre ces projets. Pourtant les agriculteurs sont libéraux dans l’âme.
          Et je taperai pas « khmers verts » dans Ecosia car c’est un terme caricatural, réducteur et qui ne mènera qu’à des sites partisans. C’est comme si je cherchais « cet en…. de gros Le Pen » ou « porcs capitalistes ». J’espère que, comme moi, vous êtes au-dessus de ce genre de bassesse langagière.

      • @ Amabys
        Internet c’est fait pour les chiens où vous ne savez pas vous servir d’un moteur de recherche? Je vous signale que les Kkmers verts s’opposent au riz doré, bien qu’il permettrait de sauver des dizaines de milliers d’enfants. Mais il est vrai que cela augmenterait encore davantage la population!

        • Dernier commentaire avant que je ne vous ignore à nouveau. Vous êtes agressif et désagréable, c’est épouvantable. Je ne peux décemment pas vous parler.
          Le riz doré est un OGM, énormément de gens, de scientifiques, d’individus lambda sont contre les OGM pour diverses raisons. Que voulez-vous que je vous dise ? Ils ont un avis, une opinion, des arguments contre comme vous (euh non pas vous) comme d’autres ont des arguments pour.
          Adieu Virgile. J’espère ne jamais vous croiser dans la vie. Je vous reconnaitrai facilement à la bave de colère qui doit couler continuellement de votre bouche pleine de fiel.

          • Et faire mourir des enfants par idéologie est acceptable pour vous? Votre outrance linguistique et argumentaire explique cela!

    • Une autre invention qui ne date pas d’hier et fait la même chose consiste à laisser pousser des forêts et récupérer le bois comme source d’énergie. Bien sûr cela suppose d’avoir assez de surface disponible sur notre petite planète donc de modérer nos ardeurs reproductives.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Je viens d'écouter l'audition d'une petite heure de Jean-Marc Jancovici au Sénat, qui a eu lieu le 12 février dernier dans le cadre de la « Commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France ».

Beaucoup d'informations exactes, qui relèvent d'ailleurs bien souvent du bon sens, mais aussi quelques omissions et approximations sur lesquelles je souhaite reveni... Poursuivre la lecture

Xavier Hollandts est professeur associé à la KEDGE Business School. Docteur et HDR en sciences de gestion, il enseigne l’entrepreneuriat et la stratégie. Spécialiste des questions agricoles, il intervient régulièrement sur ces sujets dans les médias. Ses travaux académiques ont notamment été publiés dans Corporate Governance, Journal of Institutional Economics, Managerial and Decision Economics, ou la Revue Économique.

 

Crise des agriculteurs : le rôle de la PAC

Loup Viallet, rédacteur en chef de ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles