Comptes publics 2018 : abus de langage contre morne réalité

Malgré des discours très puissants sur la nécessité de transformer structurellement la France, rien de tel n’a été fait pendant les 18 mois qui ont suivi l’accession d’Emmanuel Macron au pouvoir.

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Comptes publics 2018 : abus de langage contre morne réalité

Publié le 30 mars 2019
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Par Nathalie MP.

Ainsi donc, la croissance française1 s’est établie à 1,6 % en 2018 et le déficit public rapporté au PIB est tombé à 2,5 %. Que du bonheur ! se congratule depuis lors le duo Darmanin-Le Maire qui règne sur Bercy. Selon nos deux ministres, ces chiffres meilleurs que prévus et jamais vu depuis 10 ans pour le second sont à l’évidence « le fruit du sérieux budgétaire » du gouvernement et confirment que « la politique économique voulue par le président de la République fonctionne ». Et d’accumuler comme l’an dernier les tweets élogieux sur le nouvel élan économique inspiré par Emmanuel Macron :

Je persifle, mais comment faire autrement ? À Bercy, c’est une tradition maison que de vanter le  « sérieux budgétaire » du gouvernement quoi qu’il arrive. Ce ne sont pas quelques petites « insincérités » pointées assez régulièrement par la Cour des comptes qui pourraient affecter le moins du monde la bonne humeur des ministres, ainsi que Michel Sapin en a donné un exemple aussi explicite que navrant lors du quinquennat précédent.

Une autre tradition bien ancrée consiste à s’arranger pour faire paraître les résultats fabuleusement meilleurs que prévu. Ainsi, la croissance est de 1,6 % en 2018 ? Ô merveille, c’est tellement mieux que les 1,5 % envisagés… seulement un mois auparavant. Dans la réalité, le gouvernement tablait initialement sur une croissance 2018 de 2 % – ainsi qu’il en avait informé la commission européenne en avril dernier – puis avait révisé son chiffre à 1,7 % cet automne.

Nous atterrissons donc à 1,6 %, soit un peu en dessous de la moyenne de la zone euro (1,8 %) et en net retrait par rapport à 2017 (2,2 %), suivant en cela le recul de l’ensemble de l’Union européenne (2,4 % en 2017).

De la même façon, le déficit public s’établit à 2,5 % du PIB. On ne peut qu’applaudir : le gouvernement est parvenu à le réduire d’un volumineux 0,1 % supplémentaire par rapport à sa dernière estimation (2,6 %). Si ce n’est qu’au départ, il s’était fixé un objectif de 2,3 % ; et si ce n’est que relativement aux autres membres de l’Union européenne, la France continue à faire figure de très mauvais élève puisque la dernière moyenne de déficit communiquée par Eurostat est de 0,3 %. De nombreux pays sont passés sous les 1,5 % et plusieurs autres comme les Pays-Bas ou l’Allemagne sont en excédent.

Ajoutons d’ailleurs que les chiffres des comptes publics 2018 publiés cette semaine par l’INSEE sont provisoires (les définitifs seront connus fin mai). L’an dernier à la même époque, l’Institut annonçait un déficit public de 2,6 % pour 2017.

Depuis, ce chiffre a été révisé à 2,8 %. Un peu de retenue dans la satisfaction gouvernementale serait donc tout indiquée.

Reconnaissons cependant à Darmanin et Le Maire qu’ils ont raison sur un point : on n’avait pas vu un déficit aussi réduit depuis plus de 10 ans (voir tableau en fin d’article). Depuis 2007, très exactement, année où il était de 2,7 %. Sauf qu’en 2007, les dépenses publiques se montaient à 991 milliards d’euros, soit 52 % par rapport au PIB, alors que nous sommes aujourd’hui à 1 318 milliards (56 %) et les prélèvements obligatoires à 819 milliards (43,2 %) quand nous atteignons les 1 060 milliards d’euros (45 %).

Déjà en 2007, la France n’avait guère lieu de se vanter de sa rigueur budgétaire. Son modèle social basé sur la dépense publique couverte par l’impôt et la dette était déjà un boulet difficilement maîtrisable. En 2018, si nos ministres peuvent clamer sur toutes les radios qu’ils ont baissé les dépenses et les impôts et stabilisé la dette, ce n’est que par comparaison au PIB, car ces grandeurs analysées en euros constants se sont au mieux stabilisées (cas des dépenses) ou ont augmenté (recettes et dette publiques).

Parmi ses communications, l’INSEE nous apprend en effet que la dette publique a atteint 2 315,3 milliards d’euros à fin 2018, soit presque 57 milliards de plus qu’à fin 2017. Cela représente 98,4% par rapport au PIB en 2018 comme en 2017. C’est sans doute la raison pour laquelle M. Darmanin parle d’une une stabilisation de la dette. Prenant prétexte de l’intégration de la dette SNCF, il ajoute même qu’en fait il s’agit d’une baisse (vidéo ci-dessus). C’est idiot. La dette SNCF a été réintégrée dans les comptes publics de 2016 et 2017, pas seulement en 2018.

Ce niveau de dette reste extrêmement préoccupant. Il ne peut en aller autrement tant qu’on accumule les déficits – et un déficit de 2,5 %, même jamais vu depuis 10 ans, reste très substantiel. On a tendance à l’oublier, mais le pacte de stabilité de l’Union européenne demande non seulement aux États de rester en dessous des fameux 3 % de déficit, mais aussi de limiter leur endettement à 60 % du PIB, histoire de ne pas se retrouver dans une inextricable situation de faillite à la grecque.

Or nous persistons à être très endettés, sans perspective de désendettement à court terme, dans un contexte 2019 où la croissance se tasse franchement et où la demande pour plus de services publics et de prestations sociales est devenue récurrente, Grand débat oblige.

Le ministre du Budget prétend également que la dépense publique a baissé. D’après le document de l’INSEE elle s’est élevée à 1 318,5 milliards d’euros, soit une croissance de 1,9 % sur l’année précédente (voir tableau ci-dessous, cliquer pour agrandir). L’inflation ayant été de 1,8 % en 2018, on en déduit assez facilement que la dépense publique a augmenté très faiblement, mais il est difficile de parler de baisse, sauf à utiliser la martingale bien connue des politiciens qui consiste à qualifier de baisse un ralentissement de l’augmentation.

C’est le fameux coup de la « baisse en tendance », moyennant quoi il devient facile de se vanter d’avoir fait « baisser » la dépense publique de 56,5 % à 56 % du PIB. Dans la vidéo, M. Darmanin parle de 54,4 %. J’ignore totalement d’où vient son chiffre2.

Ne nous faisons pas d’illusion, 56 % reste une part très élevée. Mais comment cela pourrait-il baisser ? Malgré moult promesses sur la réforme de l’État, les effectifs de la fonction publique sont toujours aux alentours de 5,7 millions d’agents. On nous annonce une réduction d’effectif de 4 164 pour 2019 après 1 600 pour 2018 : vous parlez d’une révolution ! Quant au modèle social, il n’est pas question une seule seconde de le remettre en cause ; tout au plus s’agit-il de le toiletter vaguement afin de grappiller quelques économies de-ci de-là, comme le montre très bien le projet en cours concernant le système des retraites.

Que dire des recettes, c’est-à-dire essentiellement les impôts et les cotisations sociales ? C’est simple : elles augmentent de 28,5 milliards exactement, soit 2,3 %. Une fois déflatée, la progression n’est plus que de 0,5 %. Mais là encore, ne parlons ni de baisse ni de stabilisation. Par rapport au PIB, le taux de prélèvements obligatoires passe à 45 % contre 45,2 % en 2017, mais ce n’est certainement pas à ce rythme qui échappe d’un petit rien du tout à l’immobilisme que nous allons perdre notre titre de « champions du monde des taxes ».

Ce que l’on peut dire de plus favorable, c’est que dépenses et recettes publiques augmentent moins en 2018 qu’en 2017. On observe en effet une forme de ralentissement. Mais si l’on abandonne l’angle du verre à moitié plein pour analyser la situation un peu plus froidement que MM. Darmanin et Le Maire, force est de constater que les comptes 2018 après ceux de 2017 sont à l’image de la gouvernance macronienne :

Malgré des discours très puissants sur la nécessité de transformer structurellement la France, rien de tel n’a été fait pendant les 18 mois qui ont suivi l’accession d’Emmanuel Macron au pouvoir. Tout au plus a-t-il cherché à revenir sous les 3 % de déficit, non sans inclure une bonne dose d’impôt dans le traitement.

À mon habitude, j’ai intégré les nouvelles données provisoires de 2018 dans le tableau des comptes publics que vous connaissez bien désormais. Les années 2016 et 2017 ont été corrigées pour tenir compte des révisions de l’INSEE.

J’ai laissé le PLF 2019 tel qu’il a été voté fin 2018, mais on sait déjà qu’il est caduc. En raison d’une conjoncture mondiale moins porteuse, la croissance envisageable pour cette année n’est plus de 1,7 % comme prévu mais de 1,4 % seulement. De plus, les mesures adoptées pour calmer la révolte des Gilets jaunes feront monter le déficit à 3,2 % du PIB voire plus, sans compter ce que le gouvernement choisira de proposer à l’issue du Grand débat national.

En conséquence, l’équation budgétaire s’annonce dorénavant très compliquée. La politique qui consisterait à baisser les dépenses publiques par transformation du modèle social dans le sens de plus de responsabilité remise aux citoyens ayant été écartée, il ne reste plus que l’option de trouver les ressources fiscales qui permettrait de revenir sous les 3 %.

Or à ce jeu-là, le gouvernement est très fort. Bruno Le Maire a déjà concocté une taxe GAFA « française » et reporté à plus tard la baisse de l’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises. Quant à l’augmentation de la taxe sur les carburants, annulée pour 2019, elle reste en suspens pour les années suivantes, de même que le retour de l’ISF.

Évidemment, c’est sur l’emploi et la croissance économique que cette dérive annoncée se paiera finalement. On ne peut soustraire indéfiniment au secteur marchand des sommes toujours plus importantes qui seront gaspillées en lubies sociétales et en inefficacité administrative alors qu’elles seraient si nécessaires au titre de l’investissement privé.

Il s’avère finalement que les cris de satisfaction complaisamment lancés par notre duo de Bercy à la réception des chiffres 2018 masquent mal qu’en ce début 2019, on se retrouve exactement au même point que lorsque Emmanuel Macron a été élu, à cette différence majeure près que la crédibilité et l’état de grâce de l’exécutif qui existaient alors se sont évaporés. La réforme libérale à entreprendre en France reste entière, mais la probabilité qu’elle soit mise en œuvre dans le contexte actuel est devenue clairement proche de zéro.

Sur le web

  1. Pour les définitions des principales grandeurs de nos comptes publics, on pourra se reporter à l’article : Budget 2016 : opérations de contes à comptes (17 septembre 2015).
  2. Dans la vidéo, Gérald Darmanin dit aussi : « Les exportations s’exportent et sont supérieures aux importations en 2018. » D’où tient-il cela ? Mystère. Les chiffres 2018 du commerce extérieur ont été publiés début février et font état d’un déficit des biens et services de 25,6 milliards d’euros. Pour les biens seuls (balance commerciale) le déficit se creuse à 59,9 milliards d’euros.
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  • toujours la meme chose .. pour prendre le pouvoir tout est bon
    apres penser qu’ils vont se tirer une balle dans le pied.. faut pas rêver

  • oui , tout va bien en France ; surtout à l’approche des élections européennes …..on nous parle même de faire sauter la redevance télé , promesse en l’air je présume , histoire d’hameçonner un max de citoyens pour la clique macron ;

  • les 2 débiles finances et comptes public : la gestion de la dépense Publique déficit ( 57 % ) c’est pas rien , mais là, pas de réduction !!
    Et comme ils se vantent de leurs succès , je leur propose de reduire la Dépense Publique à 0 % !!! Ensuite faire croire qu’ils vont réduire les fonctionnaires et qui seront compensé par des emplois vacataires !!! Et puis un grand danger les futures élections arrivent , il faut ménager les fonctionnaires et preserver les privilèges des élus et futur !!

    • @ Lou 17
      Non! Un état a forcément des dépenses (donc du -) et des recettes (donc du +).
      Réduire la dépense à 0 est impossible. C’est réduire le « gap » entre les revenus et les dépenses la solution qu’il faut viser … en gardant une part pour l’imprévu qui sera dépensé « en cas de surprise » ou qui peut alléger la dette, si il n’y a pas eu de dépenses imprévues. (C’est évidemment le moyen pour ne pas creuser la dette d’année en année!).

  • Stabiliser la dette publique ?
    C’est une blague de très mauvaise goût

    http://www.dettepublique.fr/

  • La démonstration de l’enfumage de Macron dans sa politique et ce n’est, hélas, pas le seul enfumage!.
    Et cet enfumage est fait par deux traîtres de LR, Le Maire et Darmanin, on n’attendait pas moins de ces deux tristes sires!!!

    • Et d’ailleurs, le titre de l’article mentionne « abus de langage ». J’aurais carrément mis: « volonté manifeste de tromper ».

  • Peut-être devrait-on parler plus souvent de la dette en proportion du budget de l’état en plus de l’objectif sur le pib?

  • Ce gouvernement porte à son paroxysme la technique du management par la com’.
    La négation du réel aura ses limites…

    Il faut bien noter que le déficit 2019 de 98,7 milliards n’inclut pas les mesures annoncées en décembre par Macron.

  • « En même temps », ils font de bonnes choses (à chercher) et prennent beaucoup de mauvaises décisions (ça c’est facile à trouver). Heureusement qu’ils sont satisfaits car « en même temps », nous pourrions croire son contraire.

  • La réforme libérale à entreprendre en France reste entière, mais la probabilité qu’elle soit mise en œuvre dans le contexte actuel est devenue clairement proche de zéro.

    Constat ô combien réaliste mais sinistre. Certains n’ont les glands que sur les mocassins… Ils sont satisfaits ❓ Ils se contentent de peu nos comiques, Laurel et Hardy n’ont qu’à bien se tenir, la concurrence est rude…

  • « on se retrouve exactement au même point que lorsque Emmanuel Macron a été élu. »

    Sauf que maintenant le skieur se retrouve sur la piste rouge : il ne peux plus faire la moindre réforme sans se casser la gueule. Cela ne l’empêche pas de faire le pitre avec sa « rigueur » budgétaire réussie, alors que l’extrême gauche est dans la rue pour la lui reprocher ?!?

  • Il serait intéressant de connaitre les détails du calcul du PIB, car c’est son augmentation qui fait que les chiffres paraissent bons.

    • C’est en grande partie là que ce situe l’escroquerie : le calcul du PIB inclut la part publique. Or celle-ci est comptabilisé non en terme de valeur ajoutée, mais de dépenses. Donc quand les dépenses publiques augmentent, cela fait augmenter le PIB…
      N’est-ce pas génial ?

      • @ breizh
        Ben non! Le Pib c’est l’argent qui circule … et les fonctionnaires dépensent aussi même si ils coûtent à l’état, par contre leur salaire est une dépense pour l’état: il ne faut pas se tromper de colonne dans le cahier des comptes!
        L’état a des revenus, évidemment, et des dépenses et si le bilan est négatif, évidemment les Français payeront ou la dette (avec des intérêts) !

        • « La contribution réelle des services non marchands et de l’administration publique à la production économique pose également problème : en l’absence de facturations, il est délicat de chiffrer ce type de services. Pour contourner cette difficulté, la pratique est de les comptabiliser dans le PIB selon la convention que leur valeur est égale à leur coût. Cette façon de faire fait l’impasse sur la valeur ajoutée (si le service rendu a plus de valeur que son coût de production) ou le gaspillage (dans le cas contraire, c’est-à-dire si le service est produit pour plus cher que ce qui serait possible pour un même service) ; ainsi, pour ces services, une amélioration du processus permettant de le produire à moindre cout introduit paradoxalement une baisse du PIB, tandis qu’une dégradation du processus augmente facialement le PIB. Le fait d’utiliser des méthodes différentes de valorisation d’un même service selon qu’il est rendu par un opérateur marchand ou un opérateur non marchand introduit une distorsion dans le calcul du PIB selon le fonctionnement de l’opérateur. »
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_int%C3%A9rieur_brut

  • Article malheureusement payant du Telegraph sur le sujet.
    https://www.telegraph.co.uk/business/2019/03/29/wont-long-france-overtakes-italy-worlds-fourth-indebted-country/

    A fin 2019, la France passe devant l’Italie en terme de dette souveraine (+50M) globale. L’article parie sur un ineluctable crash, sous une forme ou une autre, car 1)56% de la dette est détenue de l’étranger (34% pour l’Italie) 2) La France est au maximum de ce qu’elle peut extorquer aux Français, cf GJ & gasoil . A noter également que son taux de recouvrement, le meilleur de l’OCDE, ne peut être significativement amélioré. Les marges de manœuvre sont inexistantes, l’exposition au risque face au changement de l’étranger énorme. Et Trump apporte beaucoup de changements, que nous n’avons pas encore appréhendés. Ces deux waste of space patentés peuvent écrire ce qu’ils veulent, ce ne sont pas les medias subventionnés et légitimistes qui vont les remettre a leur place. C’est de mon point de vue le plus déprimant: cette certitude que ce pays navigue a vue vers un bien mauvais destin, aux sons des applaudissements et des éclats de rire de la classe jacassante. Sous le pont, on commence deja a se noyer.
    A ce titre, je remercie vivement l’auteur pour cet excellent article.

  • Tout se passe comme si le grand problème français consistait seulement à imaginer des dispositifs comptables pour rendre les agrégats « présentables », et des dispositifs fiscaux opaques pour rendre les prélèvements plus ou moins sensibles afin de financer des dépenses d’Etat toujours croissantes. En revanche, pas la moindre imagination, voire même aucune volonté, pour attaquer au fond les anomalies structurelles à l’origine de ces chiffres arrangés. La seule vérité, c’est qu’on a fabriqué un système social qui exige 3,5 % de croissance alors qu’on en produit seulement 1 % (ou moins) chaque année. C’est ça qu’il faut dire aux français au lieu de tenter de les enfumer dans un discours comptable qui ne réglera absolument rien aux problèmes réels que personne n’a le courage d’aborder.

  • Excellent article. Poursuivez dans ce sens.

  • Puisqu’on vous dit que c’est moins grave que si c’était plus pire !
    Fermez vos gueule, Circulez !

  • la dette de la SNCF n’est pas comptabilisé dans la dépense publique mais dans le PIB !!

  • Excellent article Nathalie

  • tout ça c’est grâce aux gilets jaunes!!!!!!!! ah bah non..les gilets jaunes sont coupables de tout sauf d’embellissement…mille excuses..^^

  • Les commentaires sont fermés.

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