La conjuration des antilibéraux ou « plus c’est gros, plus ça passe »

Difficile d’espérer voir la France sortir de la crise tant que les délires antilibéraux et les impostures feront la Une des médias.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Jacques Attali, painted portrait DDC_2145By: thierry ehrmann - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La conjuration des antilibéraux ou « plus c’est gros, plus ça passe »

Publié le 29 mars 2019
- A +

Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe

« Plus c’est gros, plus ça passe » semble être l’expression préférée de nombreux intellectuels et personnalités en France. Un de leurs meilleurs représentants est le « futurologue » Jacques Attali qui, avec le temps, semble de plus en plus disposé à nous offrir ses services de grand sage de la nation. Il sait mieux que quiconque ce qui se passe et il est absolument convaincu d’être investi d’une mission divine sur Terre. D’ailleurs, sa rubrique hebdomadaire dans le magazine L’Express s’intitule « Perspectives ». Inquiétant, très inquiétant.

Dans celle du 27 février dernier, il nous dit qu’il ne faut plus manger de viande, ni de sucre. « Bien des choses menacent le monde », selon l’ancien sherpa du feu président Mitterrand auquel il avait soufflé le Programme commun en 1981 qui avait porté la France au bord de la faillite économique. Une fois de plus, il aperçoit la fin du monde et propose, pour « sauver la planète », un « changement de civilisation ».

Une nouvelle société ? Un homme nouveau ? On a vu ce que cela a donné, des dizaines de millions de victimes ont connu le prix de l’utopie. Mais M. Attali récidive et, dans sa Perspective du 20 mars intitulée « Seule réponse à l’ultralibéralisme : la société positive », il montre clairement du doigt notre vrai ennemi : « l’ultralibéralisme ».

Plus c’est gros, plus ça passe

Sans nous dire exactement où il se trouve, il soutient sans hésiter que « l’ultralibéralisme fait des ravages ». Pour le combattre, il faut « mettre en place une société positive ». Heureux celui qui comprend ce que cela veut dire mais… plus c’est gros, plus ça passe.

À celui qui nous demande de ne plus manger de viande et de sucre pour protéger la planète, on croit nécessaire de rappeler qu’en juin 1993 il avait été obligé de démissionner de la présidence de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) à cause de nombreuses révélations sur les dépenses somptuaires de la banque et son train de vie. Selon l’enquête de l’époque, Jacques Attali ne lésinait pas sur les avions particuliers et les repas fastueux (avec ou sans viande ?). C’est peut-être la société positive à laquelle il fait allusion dans sa chronique…

Dans Le Figaro Magazine du 28 février, on peut (re)trouver, dans un face-à-face, deux autres braves émissaires de l’expression « plus c’est gros, plus ça passe ». Le premier est l’inévitable Alain Minc, conseiller de l’ombre de tous les pouvoirs politiques, de gauche et de droite, à tel point qu’on ne sait pas si les Français ne lui doivent pas une très grande partie des très nombreuses mauvaises décisions prises par les politiques. Jean-François Revel décrit très bien le personnage dans ses Mémoires (coll. Bouquins, page 58), qu’il a rencontré lors d’une soirée à Matignon au début des années 1990 :

Quand en entrant j’aperçus ce dernier (Alain Minc), je ne pus refréner un tressaillement d’admiration pour la vélocité avec laquelle il avait en un éclair bondi hors du bateau avarié de la gauche, à la seconde même du naufrage, pour atterrir avec brio sur le radeau accueillant de la droite (c’était juste après les élections législatives de 1993). L’intellectuel dispose de deux recettes, pour rester considéré de toutes les majorités et perdurer à travers toutes les alternances. L’une est de ne se tromper jamais. C’était la formule de Raymond Aron. L’autre est de se tromper toujours : c’est celle d’Alain Minc.

Revel raconte que la discussion tourna autour de la crise économique qui touchait la France et de la débâcle du franc, imputées toutes deux au marché et aux spéculateurs (causes qu’on serine à satiété encore aujourd’hui) : « Il faut juguler les marchés afin de sauver le marché, enchaîna sur-le-champ Alain Minc, de même qu’il faut éliminer le stalinisme pour sauver le socialisme ! » raconte Revel, complètement éberlué en entendant ce « poncif nauséabond », trois ans seulement après l’écroulement retentissant du socialisme.

La haine du libéralisme

Il est donc incongru de voir Alain Minc face à quelqu’un qui partage les mêmes idées antilibérales.

Alain de Benoist, fondateur du GRECE (Groupe de recherche et d’études sur la civilisation européenne) en 1969, est le représentant de ce qu’on appelle la Nouvelle Droite qui hait le libéralisme avec le même dogmatisme que Jean-Luc Mélenchon. Plus encore, des textes du GRECE publiés dans les années 1980 soutiennent le soviétisme et l’URSS face à l’Amérique car les premiers « laissent intacte l’espérance » et la dernière « tue les âmes ». Comme Attali, Alain de Benoist prévoyait dans les années 1980 l’effondrement de l’Amérique et non celui de l’URSS… Plus récemment, en 2013, il a même regretté que le PCF « abandonne la faucille et le marteau, la révolution, la grève générale, la dictature du prolétariat. » (Interview site Égalité et Réconciliation 16 mars 2013).

L’antilibéralisme est un gène commun à tous ces intellectuels qui s’obstinent dans l’erreur. Henri Guaino (Le Figaro du 15 mars) soutient que « par-delà la marchandisation du monde, il y a la sauvagerie » et il s’inquiète du « rouleau compresseur de l’uniformisation du monde qu’appelle le marché unique mondial ». Comment un marché libre et concurrentiel peut-il uniformiser, difficile de répondre.

Ces propos, tenus avec une grande conviction et un à-peu-près tout aussi remarquable, rappellent ceux d’une autre grande figure de la résistance française à  l’ultralibéralisme, José Bové, qui s’inquiétait de l’ « uniformisation dans nos assiettes ». Plus il s’en est inquiété, plus les choix dont nous disposons pour nous nourrir se sont diversifiés, autant par l’augmentation du nombre de restaurants que par la variété des produits et venant de tous les continents qu’on trouve même dans un petit supermarché.

Difficile d’espérer voir la France sortir de la crise tant que les délires antilibéraux et les impostures feront la Une des médias. À moins qu’à un moment donné, quand ce sera vraiment trop gros, ça ne passe plus.

Sur le web

Voir les commentaires (108)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (108)
  • la france ne sortira pas de la crise..
    Comme là Grèce elle est enfermée dans une idéologie..
    ce pays n’évitera pas le Chaos, personne ne veut ecouter

  • pas la peine…il doit y avoir deux types de cerveaux , une espèce de façon de s’exclure de l’humanité quand on s’exprime, quand ils disent nous ils pensent à « eux ».. si jacques attali est une version éduquée mais vous avez les plus simples promoteurs de l’idée que la terre est surpeuplée.

    mais on a aussi ceux qui , quand vous leur rappelez que le communisme abouti à des massacres, vous répondent que le capitalisme a tué bien davantage…

  • Intéressant !
    Les communistes disent que le libéralisme (ou juste capitalisme) tue les âmes. Pourtant c’est dans ce régime rouge qu’apparaît toujours un suprême leader qui affame son peuple. Peuple qui du coup se transforme en bête stupide.
    Si l’on en revient à la France l’on nous dit que nous ne sommes pas communistes. Et pourtant je vois bien un suprême leader et un peuple stupide. Donc en effet plus c’est gros plus ça passe. (D’ailleurs nos élus de l’assemblée ne passent ils pas leur temps entre voter taxer et lois/ et youporn?) D’où la célèbre phrase de Rocco et ses 40 cm. Ou est-ce juste une métaphore pour dire que nos élus savent bien nous la mettre. Probablement un peu de tout.

  • Oh ils aiment le socialisme pour une raison simple : faisant partie des happy few, des « sachant », oints du seigneur de C Gave, ils se voient déjà en héros guidant le peuple, d une main de fer, écartant les indociles d’un trait de plume.

    • je ne le pense pas pas attali, ils se voient guidant le peuple et admirés mais bien sur ils pensent qu’il existe un minorité de malfaisants qu’on peut faire taire..

      • Onfray et Jacques

        Bastier et Jacques

        Zemmour et Jacques.

      • vision assez idéologique du monde , il me semble que c’est un discours qui est avant tout binaire, le bien contre le mal..à mon humble opinion on doit être ouvert ET fermé, doux ET violent..

  • La mort doit effrayer Jacques Attali: il n’arrête pas de se projeter dans un futur qu’il ne connaitra jamais et qui sera différent de tout ce qu’il tente d’imaginer.
    Il a en commun, avec BHL, de prendre un soin scrupuleux à se rendre détestable.

    • Détestables aux yeux de ceux qui, pour reprendre une formule désormais légendaire, ne sont rien. Pour les membres de leur médiocratie ils restent des parangons intellectuels; ce qui en dit long sur la puissance d’attraction quasi relativiste qu’exerce le vide.

    • Je me rappelle de cette phrase d’Attali: « je suis pour ma part, en tant que socialiste, objectivement contre l’allongement de la vie ». Mais bon, je me doute qu’il ne parlait pas pour lui, mais pour les autres.

  • « Comment un marché libre et concurrentiel peut-il uniformiser, difficile de répondre. »
    C’est au contraire assez facile a comprendre, un marche libre et concurrentiel est guidé par le bénéfice à court terme, se sont de fait les mêmes recettes qui s’appliquent partout.
    Ce a quoi on peut ajouter l’absence de vision à long terme, peu importe le mur, du moment que je peux encore faire un pas vers celui-ci .
    « Difficile d’espérer voir la France sortir de la crise tant que les délires antilibéraux et les impostures feront la Une des médias. »
    C’est pourtant l’idéologie libérale qui est a l’oeuvre dans le monde et ce n’est que crise sur crises. A un moment il va falloir que vous vous posiez la question si ce n’est pas votre idéologie le problème ?
    Oui je sais la peu du rouge…alors tout va bien.

    • « un marche libre et concurrentiel est guidé par le bénéfice à court terme » => tiens, un troll !!!

        • Ben… des marchés libres et concurrentiels constituent le seul système économique ayant abouti à la création de richesses pour tous dans l’histoire du monde, non ? Vous en voyez d’autres ?

          • là n’est pas la question…des aberrations peuvent réussir un temps: les dinosaures…, j’ai tort, je sens que ça va dériver encore plus mais bon lol
            La question centrale est:
            « un marche libre et concurrentiel est guidé par le bénéfice à court terme »
            En quoi c’est faux ?

            • C’est faux car le seul bénéfice à court terme d’un produit standardisé est incapable d’assurer la survie du vendeur, car il luttera toujours contre plus fort que lui. Il lui faudra en plus trouver quelque chose que n’ont pas ses concurrents. Donc innover.
              Et donc le véritable marché libre est guidé par l’innovation, et donc la diversité.
              Et c’est pourquoi vous aurez toujours plus de choix (et moins cher) dans les étals d’un pays libéral que dans ceux d’un pays communiste comme le notre.

              • Vous introduisez l’innovation ce qui ne retire rien au bénéfice à court terme dans un marché concurrentiel, bien au contraire. Soit la concurrence se fait par l’innovation, bien souvent mineure, soit par le prix, innovation dans le process.
                Rares, mais ça existe, sont les R&D qui travaillent sur du long terme. Il faut être rentable tout de suite, ce qui introduit un biais de développement en défaveur des innovations trop longues et donc coûteuses à développer et qui pourraient être vraiment intéressantes. Il ne serait pas rentable de développer une source d’énergie propre et inépuisable demandant 50 ans de développement. Alors on améliore la bougie en espérant trouver l’ampoule électrique. lol
                Le marché concurrentiel fait que l’ont doit apporter des réponses à court terme.
                Et par ailleurs, il n’y a absolument pas de vision du long terme, juste a espérer que demain sera peu différent aujourd’hui, en jetant un voile pudique sur les limites. (ressources et pollutions)
                Je ne nie pas certains bienfait du marché concurrentiel au niveau de la satisfaction immédiate. Quid du long terme ?
                la réajustement face a la réalité passe inévitablement par des crises.
                .
                D’ailleurs le modèle que vous décrivez est basé sur le conflit, bien ressenti et dont on a peut être marre ?
                « il luttera toujours contre plus fort que lui »

                • La contrainte du court terme est ce qui assure le système de ne pas s’enferrer sur trop de développements à long terme qui finalement échoueraient et causerait plus de ruine.
                  Ne vous y trompez pas, les entrepreneurs qui réussissent dans la durée ne regardent pas que la ligne du profit de l’année précédente, ils gèrent aussi leur entreprise sur le long terme.
                  En attendant sur les 2 derniers siècles depuis le développement du libéralisme, celui-ci, s’il a fait quelques morts, a surtout sorti des millions puis maintenant des milliards de personnes de la misère, alors que le communisme et tous les dirigismes éclairés n’ont contribué qu’à des morts bien plus massives, le maintien dans la misère de l’immense majorité pour seulement l’enrichissement de la clique au pouvoir.
                  Comme dirait Chruchill, le capitalisme et la démocratie sont les pires des systèmes mais on a pas trouvé mieux.

            • Bon, on va faire comme si vous n’étiez pas un troll et vous expliquer la base du business. Rechercher le profit à court terme implique de sacrifier tous les investissements, laisser s’user l’outil de production pour avoir un EBIT équivalent à l’EBITDA et maximiser ainsi le profit à court terme, mais avec la destruction de l’outil de production par non entretien/non renouvellement, donc disparition de l’entreprise à breve échéance.

              Maintenant, regardons les faits (je sais, la réalité est fasciste pour les socialistes) : qui investit en France (et ailleurs) ? le secteur marchand privé. Qui n’investit pas et même emprunte pour payer ses dépenses de fonctionnement courante ? l’état et le secteur non marchand.

              La réalité démontre à l’envie que la gestion à court terme est l’apanage de l’état et des élus, tandis que la gestion de long terme est l’apanage des entreprises privées, cad du capitalisme libéral (cad marché libre et concurrentiel).

              CQFD.

              de rien.

              • Pas si simple. La concurrence n’est pas toujours non faussée. Il faut aussi considérer la possibilité de situations de monopole ou quasi-monopole acquises éventuellement par des connivences avec le pouvoir politique. Il y a aussi des sociétés qui escroquent leurs clients avant de disparaître dans la nature….

                • La concurrence libre et parfaite n’existera jamais, mais il y a concurrence quand les pouvoirs publics n’empêche pas une entreprise de s’installer sur un marché. De même, il y a monopole si et seulement si ce monopole est imposé par pa puissance publique. Un monopole comme Google n’est pas un vrai monopole. Quand aux escrocs, où est le rapport avec une société capitaliste libérale ??? (cad une société où les droits des individus sont protégés, cad où le vol est proscrit)

              • @Stephane 12
                Pas si simple en effet. Evidemment que dans le privé, il y a subtil dosage entre investissement et profit à court terme.
                Il faut faire du profit a court terme mais aussi durer. Pas l’un ou l’autre. Lol
                Je ne vois toujours pas où le sens du profit à court terme disparaîtrait avec le privé ?
                Actionnariat et banques, veulent de l’ argent maintenant, pas dans 100 ans.

                « je sais, la réalité est fasciste » En tout cas pas démocratique, ça on le saurait.
                Il n’y a que les scop à ma connaissance qui le sont.
                la démocratie en entreprise s’arrête a « qui possède le capital ?», ou qui le gère.

                • Il faut faire du profit à court terme et long terme, les 2 sont importants et s’impliquent l’un l’autre.

                  Le privé n’a jamais voulu perdre de l’argent à court terme ?
                  La réalité est démocratique ? vous pensez qu’il suffit de voter pour avoir la pluie ou le beau temps ?
                  Les scop sont toutes en faillite ou sur subventionnées …
                  L’entreprise n’est pas une démocratie, c’est l’actionnaire qui décide, et c’est très bien ainsi, cela s’appelle le droit de propriété, cad les droits de l’homme.

                  Vous avez un problème avec les droits de l’homme, cad le libéralisme cad la Justice ? (ces 3 mots sont des pléonasmes)

                  • Votre logique est logique à partir du moment où vous considérez qu’être souverain ou dictateur (éclairé ou pas) sur une entreprise (une fortune) est légitime.
                    je reste très général, on ne parle pas de l’auto entrepreneur…
                    Ce faisant vous rendez prioritaire le droit de propriété sur les droits de l’homme les fameux subordonnés dans l’entreprise.
                    On admet dans l’entreprise ce que l’on admettrait pas au dehors mais il faut bien vivre et s’abaisser…
                    Je sais que vous avez plein de justifications pour cela qui de mon point vue puent le cynisme mais au fond ça ne change pas le fait que le possédant a du pouvoir sur le non possédant, il le prive d’une liberté (subordination), au nom de son droit de propriété.
                    vous avez fait un choix, celui de l’argent prioritaire sur l’Humain.
                    Il y a une ÉNORME contradiction dans le libéralisme, c’est votre choix de l’occulter, sans doute y avez vous intérêt.
                    On n’attend pas du roi plus de démocratie.
                    CQFD comme vous dites lol

                    • Le possédant (dans une société où les droits sont bien respectés) n’a absolument aucun pouvoir de contrainte sur les autres. Les autres ne sont pas « obligés de s’abaisser car il faut bien vivre », car rien ne vous oblige de travailler pour lui (vous pouvez monter votre entreprise par exemple).
                      Vous ne le faites pas car vous voulez la sécurité. Et pour cela vous devez vous abaisser à servir le patron. Ne vous plaignez pas que la sécurité des revenus ait un cout moral, la subordination, car vous l’avez librement choisie.

                    • « Ce faisant vous rendez prioritaire le droit de propriété sur les droits de l’homme les fameux subordonnés dans l’entreprise. »
                      Pas du tout. L’entrepreneur n’est propriétaire que du moyen de production. Il propose un emploi ce qui est un échange entre deux parties réglé par un contrat. Tout individu est libre de l’accepter ou de le refuser ou, tout du moins, il a liberté à négocier.
                      Evidemment, si on estime que chaque individu est libre et assez intelligent pour savoir ce qu’il veut ou pas, cela prive de travail toute une clique de parasite prête à « aider » les individus facilement considérés comme des « incapables majeurs ».

                    • « mais il faut bien vivre et s’abaisser »
                      Le travail en société privé est donc forcément un abaissement… Typiquement français!
                      Par contre travailler pour l’Etat n’est jamais un abaissement. Curieux non?

                  • @titi
                    Je connais tout le cynisme du libéralisme , merci . lol
                    Peut être que l’être humain aspire à autre chose que ce que vous décrivez et croyez immuable ?
                    Ceux qui ont l’argent, ont le pouvoir et ne veulent pas le lâcher, il n’y a pas d’alternative comme dirait Margaret.
                    Il est rare que la force consente d’elle même à une baisse de pouvoir.

                    • « Peut être que l’être humain aspire à autre chose que ce que vous décrivez et croyez immuable ? »
                      Beaucoup d’êtres humains aspirent à vivre avec l’argent des autres sans avoir de compte à rendre. C’est une aspiration immuable.
                      Cependant, si cette situation se réalise parfois (cf France), elle ne dure jamais qu’un temps…

                      « Ceux qui ont l’argent, ont le pouvoir et ne veulent pas le lâcher, … »
                      Et ceux qui ont le pouvoir (Etat) en France font tout pour spolier l’argent des autres pour garder ce pouvoir. Est-ce mieux?

                    • @Cyde
                      Se cramponner à sa fortune grande ou petite, est guidé par la peur, par le fait de ne devoir compter que sur soi-même.
                      1) Cette peur pousse à amasser des fortunes, petites ou grandes.
                      2) aucune entreprise refuse de vendre, se sont les acheteurs qui sont insolvables.
                      Les richesse sont là ou potentiellement là, manque le client solvable.
                      1 +2 = Le problème de la misère est bien la répartition des richesses et pas le manque de richesses.

            • Juste une remarque: Les dinosaures, c’est 180 millions d’années de domination sur terre, le groupe d’espèces qui a dominé le plus longtemps. Et leurs descendants les oiseaux existent toujours.
              Cette « aberration » est l’une des plus grandes réussites de la vie… Vous les réduisez sans doute à la crise KT, comme vous réduisez les capitalistes à la crise 29.

              • je savais que j’avais tort de participer à la digression de ce qui est un point crucial : En cesser avec l’URGENCE de faire du fric, qui nous fait faire n’importe quoi avec les ressources , la pollution et les hommes.

                • Cesser d’urgence à faire du fric?
                  Il y a suffisamment d’espaces vides dans le monde pour permettre à ceux qui en ont envie de le faire. Certains s’y lancent d’ailleurs. C’est difficile mais pas impossible.
                  Malheureusement, la plupart de ceux qui tiennent ce discours visent surtout à avoir suffisamment d’argent pour vivre (et faire ce qu’ils veulent) sans en fournir l’effort nécessaire sans subir de contrainte. Situation de l’enfance! Avec papa et maman (l’Etat) pour pourvoir à tout.

                  • @cyde en partie rependu a jacques lemiere
                    « Situation de l’enfance! Avec papa et maman (l’Etat) pour pourvoir à tout. »
                    Et alors ?
                    Mis a part que l’état c’est nous, il faut bien des gens qui font, il n’y a pas d’entité état qui ferait a notre place.
                    En quoi une personne étant devenue riche et pouvant vivre de son capital sans pratiquement rien faire , ne cherche-t-elle pas à retrouver l’état d’enfance, fort agréable au demeurant ?

                • incroyable capacité à dire des vacuités…

                  l’urgence de faire du fric n’est pas condamnable en soi quand par exemple elle reflète l’urgence de la survie, se nourrir se loger se soigner se vêtir..
                  en général les gens de votre sorte agrémente leur discours d’un relativisme caché façon sur consommation…
                  eh mec ici c’est une civilisation de loisir les gens n’ont jamais passé si peu de temps à faire du fric…

                  parlons par exemple les retraités…

                  zut…

                  • « incroyable capacité à dire des vacuités… »
                    Ce n’est hélas pas une vacuité que de prendre en considération que ce qui dirige le monde est l’urgence a faire du fric. Urgence provoquée, artificielle donc, par le système économique actuel.
                    Beaucoup ont le sentiment bien justifié d’être dans la survie, alors que nous vivons dans un monde d’abondance de biens et services, aucune entreprise refuse de vendre pour cause de pénurie, manque juste les acheteurs solvables.
                    Il est bien question de répartition des richesses et pas de manque de richesses.
                    Le système de la monnaie y est pour beaucoup.

                    « l’urgence de faire du fric n’est pas condamnable en soi » Mon propos n’est pas de condamner mais de voir la réalité et surtout ce qu’elle implique, pour éventuellement y remédier.
                    Si ça vous chante de la condamner ensuite ou pas, libre à vous.

                    « eh mec ici c’est une civilisation de loisir les gens n’ont jamais passé si peu de temps à faire du fric… »
                    Sans doute, la misère est elle éradiquée pour autant ? que les GJ et les sous- GJ silencieux, vous entendent.
                    Rappelez moi quand ont été fermés les resto du cœur, pour cause d’opulence ? lol
                    eh mec , réveil !

        • oui c’est faux…car c’est avant tout un jugement de valeur..court ou long terme c’est la même chose , les libéraux pensent aussi à leurs enfants,

    • Il y a libéral et liberal. Vous parlez probablement du second tout en invectivant le premier.

      • N’est ce pas la confusion savamment entretenue dans l’article ? lol
        Je parle de ce que je peux constater de ce qui se dit libéralisme.
        Les théories, sur le papier c’est bien… on voit ce que ça a donné à L’Est.
        idem la chrétienté avec l’inquisition etc..
        Je constate le libéralisme, c’est tout

        • Et bien dites nous donc où vous le constatez.

          • Leham est un trol . Son petit plaisir est de venir verser ses non-sens et son ignorance notoire sur ce site pour nous embêter . Sa bonne action comme disent les »cathos »!
            Sans intérêt , botter en touche …

          • @Rick la Trick, Val mais pas Did, lol
            Le libéralisme je le constate à l’oeuvre en observant le monde économique tout simplement.
            Je constate également le grand essart entre les aspirants libéraux et le monde économique, même grand écart qu’entre les théoriciens du communisme et les dictatures qui en ont résulté à l’Est, ou même grand écart entre le discours de Jésus et l’inquisition.
            Il y a ce qu’on dit et ce que les autres en font.

            • grand écart et pas grand essart lol

            • A leham :

              allez, qu’on rigole tous un grtand coup : c’est quoi votre définition du libéralisme ?

              (si vous pouviez éviter la loi du plus fort et raffiner un peu plus votre définition)

              • Le libéralisme s’arrête, ou commence comme vous voulez, à qui possède le capital.
                MON libéralisme imposerait (lol) la démocratie partout, même dans l’entreprise.
                Alors que peut être qu’il faudrait revoir le pouvoir laissé à un individu de posséder une fortune.

                On a bien revu le pouvoir a un individu de posséder un état (dictateur, souverain), pourquoi ne pas évoluer vers la démocratie d’entreprise?

                • @leham « Le libéralisme s’arrête, ou commence comme vous voulez, à qui possède le capital » et donc … que proposez vous pour corriger ce que vous constatez ?

                  • Je crois l’avoir dit « démocratie .. dans l’entreprise. » puisque l’entreprise est un oeuvre commune.
                    Mais ça se discute entre tous les intervenants de cette histoire.
                    Soyons fou, une votation pour décider ? lol
                    Probable que le conformisme l’emportera et que la situation restera inchangée, le système est bien ancré dans les esprits.
                    Sinon c’est une sacrée remise a plat de la façon de faire de l’économie; il faudrait sans doute plafonner le niveau de richesse individuelle , de même que l’on plafonne le niveau de pouvoir, même le président de la république n’a pas le droit de tuer des chatons sur YouTube.
                    Argent et pouvoir ne vont-ils pas de paire ?
                    Pourquoi autoriser une fortune sans limite ? et surtout quel en est l’intérêt au niveau personnel, à moins d’avoir des frais de psy en proportion ???

                    • @leham ce n’est pas ma question : les capitaux n’étant pas également répartis vous faites quoi de cette situation ?

                    • @Val
                      Ah OK.Vous attendiez goulag ? lol
                      Nous raisonnons dans le système actuel où l’on ne peut compter que sur soi même, alors forcement posséder beaucoup, sécurise.
                      En admettant un système plus mutualiste, la peur de manquer devient déraisonnable, de même que posséder un grosse fortune n’a plus de justification rationnelle.
                      En supposant ne contraindre personne, les vieux c.. garderont leur fortune et leurs descendants ayant constaté les bienfait du mutualisme et de la coopération, seront libérés de la peur de manquer et céderont peut être volontairement leur surplus de richesse à la collectivité, en bonne intelligence…
                      Ne traumatisons pas les riches qui sont des êtres humains, pas tout à fait comme tout le monde. lol

                    • « puisque l’entreprise est un œuvre commune ». Je comprends donc que vous proposez que les salaires soient proportionnels au bénéfice net de « l’œuvre commune ». Et 50/50 avec les actionnaires, comme le propose Hamon.
                      Je ris bien sûr, quand l’entreprise fait faillite et qu’il faut payer sur ses fonds personnels, j’imagine que les travailleurs cessent de voir ça comme l’ « œuvre commune » et de demander un sain partage des pertes…

                    • @titi
                      Vous me l’apprenez pour Hamon lol
                      Considérez au moins ces 2 points:
                      -Peut être que l’être humain aspire à autre chose que ce que vous décrivez et croyez immuable ?
                      -En cesser avec l’URGENCE de faire du fric, qui nous fait faire n’importe quoi avec les ressources , la pollution et les hommes.
                      Ce sont d’autre rapports à la vie qu’il faut mettre en place, des rapports de paix. « Votre » modèle est trop basé sur le conflit.

                    • @leham « système actuel où l’on ne peut compter que sur soi-même » ah bon ? RSA CMU myriade d’associations caritatives , quelle insulte aux cohortes de bénévoles , redistribution la plus forte du monde … vous vivez dans quel pays Leham ? Parce que votre assertion est fausse en France .

                    • @leham « riche » il serait bon pour la clarté du débat que vous définissiez plus précisément ce qu’est un « riche » .  » les vieux c..  » : on comprend bien à vos dires qu ‘un « riche » est forcément « vieux » et « c.. » j’attends une définition plus précise 😉

                    • @leham « modèle est trop basé sur le conflit » vous noterez que le seul qui ait insulté qui que ce soit c’est vous … 😉 « vieux c.. » j’attends d’ailleurs votre définition de vieux et votre définition de « riche » , avec « c.. » ça va aller 😉

                    • @Val « système actuel où l’on ne peut compter que sur soi-même »
                      N’est ce pas le sentiment que vous avez, lorsque vous cherchez à être riche ?
                      Le sort des assistés ne me semble pas enviable.
                      Si vous voulez un niveau de vie correct, au dessus de l’assistanat donc, vous ne pouvez compter que sur vous-même, non ?
                      « Vieux c.. » n’est pas respectueux mais c’était pour faire court. Dans mon esprit cela désigne une personne qui ne changera plus jamais d’avis, quelqu’un de figé, déjà mort intellectuellement si vous préférez. Lol
                      La richesse n’est pas une condition lol
                      Dans cet autre paradigme le riche serait celui qui a plus que la moyenne et pauvre celui qui a moins que la moyenne. Egalité de moyens, si la majorité est d’accord bien entendu.
                      Disons qu’actuellement la richesse sert a tout autre chose qu’à assurer une survie matérielle confortable. C’est surtout un faire valoir de l’ego, ce dernier étant une maladie pour celui qui le voit mais pas pour le vieux c.. lol
                      Avouez que c’est plus court que « une personne qui ne changera plus jamais d’avis, quelqu’un de figé, déjà mort intellectuellement ».

                    • @leham « N’est ce pas le sentiment que vous avez, lorsque vous cherchez à être riche ? » pourquoi cherchez vous à fouiller la tête des autres ? Pourquoi ne parlez vous pas à la première personne ?
                      Et vous à part de « l argent » et « être riche » que voulez vous faire de votre vie ?
                      Perso je ne cherche pas à « être riche » c’est vide de sens surtout selon la vôtre puisque selon votre conception : « le riche serait celui qui a plus que la moyenne  » : la moyenne étant fluctuante … cela ne veut strictement rien dire. Perso je cherche à faire des choses qui m’intéressent : une famille unie , des enfants qui pourront être maîtres de leurs destins et fonder ce qu’ils ont envie de faire « être riche » ne les effleure pas .
                      « C’est surtout faire valoir l’ego » : ah bon , gagner plus que la moyenne c’est faire valoir l’ego ? pour rappel en France le salaire moyen net /an est de 26 700 Euros. Donc confirmez vous que gagner plus est être riche à vos yeux ?
                      « vieux c.. » décidément vous en voulez aux vieux pouvez vous nous préciser pourquoi ? un exemple personnel peut être ?

                    • @Val
                      Vu vos questions et remarques, j’en déduisais que le sort des riches dans un système plus, voire complètement égalitaire, vous importait beaucoup.
                      A votre réponse je comprends que ce, n’est pas votre préoccupation et encore moins une aspiration personnelle finalement.
                      L’humanité est notre famille, nous désirez qu’elle soit unie. Cela nous guide tous les deux, parfait.
                      J’imagine aisément que vous ne laissez personne de votre famille proche dans la misère, voilà une profession de foi qui me mets vraiment en joie.
                      Le moment n’en est pas a calculer le montant d’une répartition plus égalitaire des richesses, richesses dont on ne sait littéralement que faire (manque juste les acheteurs solvables, aucune entreprise refuse de vendre pour cause de pénurie), il faudrait déjà être d’accord sur l’objectif d’éradiquer la misère.
                      .
                      26K par actif, soit 52k pour une famille, cela vous parait il insuffisant ?
                      Nous vivons royalement avec moins, tout dépend où…
                      Nous avons vécu avec ce revenu médian un temps, et une bonne partie partait en épargne.
                      Epargne nécessaire dans un monde où l’on ne peut compter que sur soi. C’est la peur de manquer plus tard qui guide et maintient le système actuel, système qui entretient la misère.
                      La peur de la misère, l’entretient, amusant , non ?

            • Mouais moi à partir des mêmes observations je vois beaucoup de capitalisme de copinage, un vernis de libre-échangisme très encadré et des louches de dirigisme. Et ce sans parler du domaine social.

        • @leham le libéralisme ? « ce que ça a donné à L’Est » ? des précisions svp , que constatez vous exactement ?

    • Bonjour leham,

      Je vais reprendre point par point vos remarques:

      « le marché libre est guidé par le bénéfice à court terme » et « l’absence de vision à long terme »

      Une entreprise qui ne pense qu’au court terme est vouée à disparaitre ou à perdre en influence. On peut prendre par exemple 2 entreprises industrielles: General Electric et Schneider Electric.
      Or, tandis que la première s’est laissée gentiment assise sur sa position et la spéculation à court terme, l’autre, a préféré investir toujours plus dans des projets à plus long terme. Le résultat en quelques années: devinez qui vend ses bijoux de famille et qui se développe avec une santé de fer? Petit indice: http://www.lefigaro.fr/societes/2019/02/14/20005-20190214ARTFIG00259-schneider-electric-dope-par-ses-choix-technologiques.php
      https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://fortune.com/longform/ge-decline-what-the-hell-happened/&prev=search

      Si vous trouvez que la finance manque de vision à court terme, je vous invite à retenir que:
      – c’est l’un des trois secteurs les plus règlementés au monde avec le nucléaire et l’automobile
      – la distribution d’argent « gratuit » et illimité de la part des banques centrales et l’incitation à placer cet argent en obligation d’Etat est la principal cause de tout ce merdier. Si on distribue l’argent comme ça alors que les taxes, règlementations et dettes explosent, les gens finissent par avoir un peu peur au bout d’un moment

      « C’est pourtant l’idéologie libérale qui est à l’oeuvre dans le monde »
      Alors le libéralisme invite plutôt à la neutralité militaire, ce qui est loin d’être la cas dans le monde. Mais surtout, on ne peut pas dire que la France soit un pays libéral avec les prélèvements obligatoires les plus élevés d’Europe, 4000 pages de code du travail et tout autant pour le code des impôts. L’UE n’est pas non plus libérale car elle règlemente tout et son contraire (agriculture, immigration…) sans fédéralisme. En gros c’est un super Etat central.

      « ce n’est que crise sur crise »

      Effectivement on se souvient tous de 2018 et la prochaine semble de plus en plus probable. La question est: qu’est ce qui a provoqué la crise de 2008?
      Pour ma part, je pense que c’est l’irresponsabilité des politiques américaines qui ont garantie l’accès à la propriété (de maisons) à des personnes insolvables. Ils ont dit aux diverses banques: « vous gagnez de l’argent c’est pour vous; si ça se passe mal, nous vous porterons secours car vous êtes « too big to fail »… »

      • Bonjour Koris,
        Le court termisme est inhérent à la financiarisation qui n’a pas toujours été aussi prégnante, tout dépend votre âge ? lol
        Le mur est tombé, on se lâche…plus besoin de paraître séduisant face à un concurrent lol
        .
        Egalement inhérent à la monnaie , outils permettant les échanges, qui s’auto détruit à chaque seconde, via les remboursements des emprunts bancaires. Il faut toujours plus de prêts bancaire, pour avoir de l’argent, pour échanger. Sinon terminé les échanges. Lol (il y a un peu une prise d’otage sur ce point…)
        .
        Le sentiment d’URGENCE est artificiellement entretenu vu que ces deux points issus de décisions humaines.
        Paradoxalement nous sommes plutôt en sécurité matérielle, alors pourquoi continuer avec la dictature en entreprise, pourquoi continuer a maintenir artificiellement un sentiment d’urgence par rapport à la survie (des entreprises , des salaries, des êtres humains, des familles)
        .
        « le libéralisme invite plutôt à la neutralité militaire » sans doute mais il invite à la guerre économique, via les 2 points ci-dessus.
        Et par ricochet, la guerre à la planète qui nous héberge bien gentiment, donc a nous même. C’est une autre forme de guerre, plus civilisé ?lol

    • un marche libre et concurrentiel est guidé par le bénéfice à court terme,

      Un marché libre et concurrentiel est guidé par la satisfaction des acteurs du marché. Certains visent le bénéfice à court terme, c’est leur choix. D’autres ont une stratégie à long terme, c’est leur choix. Le mécanismes du marché libre et concurrentiel font que seuls survivent et se développent les organisations qui satisfont les besoins de leurs clients. Le bénéfice n’est qu’une conséquence.

      • « un marche libre et concurrentiel est guidé par le bénéfice à court terme, »
        Simplement pour introduire que la vision globale manque et que cela biaise les prises de décision de tous les acteurs économiques, entreprises et états.
        On ne voit pas le mur des limites arriver. C’est hors marché ! lol
        La régulations face aux limites se fait par la crise alors qu’il suffirait de prendre un peu de recul qui permettait d’être intelligent, tous ensemble et d’anticiper. Ouh là, les gros mots! lol

        • Tout votre raisonnement consiste à dire que la société sera apaisée par la discussion, par la persuasion qu’accumuler du capital ne sert à rien.

          Malheureusement la réalité est qu’il y a des hommes qui veulent vivre en volant la richesse des autres, par la violence. Ces hommes ne se salissent pas les mains avec un couteau, ils délèguent le monopole de la violence à l’Etat qui organise les monopoles para/publics et le vol par l’impôt.
          Un libéral ne cherche qu’à confiner la sphère de malfaisance de l’Etat à une taille minimale.

          • « Tout votre raisonnement consiste à dire que la société sera apaisée par la discussion, par la persuasion qu’accumuler du capital ne sert à rien. »
            Pas tout a fait. Pas par la persuasion mais il en faut bien un peu pour rompre le cercle de la peur
            Le point central serait la confiance en son prochain et c’est une décision viscérale individuelle.
            Rompre la peur. La peur entretient la peur , c’est un peu une prophétie auto-réalisatrice, tout comme la confiance d’ailleurs.
            La question à se poser serait :Est ce que vous personnellement feriez des actes de violence ?
            J’imagine aisément que non. et bien tout le monde est comme vous, ou presque .
            Nous vivons pour tout, comme si l’exceptionnel était la règle.
            Quant a l’état, libre aux êtres humains confiants de faire celui qui leur convient.

    • Ah parce que notre très cher état a fait preuve de vision à long terme? A voir la situation de la France c’est grotesque! Où sont nos Gafa? Chaque plan de l’état a été un échec lamentable à part le nucléaire: paquebot France, Concorde, Plan Calcul, Minitel, Nanoréseau, D2 Mac Paquet, etc… Que des bides!

  • L’idéologie libérale est à l’oeuvre… c’est pour cela que l’argent est prohibé ? Que l’on ne peut plus « kapitaliser »car il faut payer pour qu’une banque garde son argent. D’ailleurs les gens n’achètent plus leur logement ni leur voiture. Leasing, location, système D. Nous sommes dans une immense précarité au moindre problème et lorsque l’Etat n’assumera plus ses conneries des millions de gens vont tomber comme des mouches. Est-ce vraiment libéral d’interdire la propriété et le bien être ? Est-ce l’intérêt du libéralisme d’avoir des gens pauvres et haineux ? Non.

    • Le libéralisme n’est pas une idéologie, car il refuse tout dogme. Le libéralisme c’est la liberté, que l’idéologie jugule!

  • attali ? un pitre sans intérêt qui se vautre dans le luxe avec l’argent des autres ; et ça voudrait guider le monde ……

  • Très bon article, merci Nicolas.

  • Attali cet insister de la politique qui prédit l’avenir dont il a lui même créé les conditions pour que les faits prédis ce réalisent, trop fort le mec…

  • Très bon article, surtout parce qu’en plus de la citation -Revel-Minc- il surmonte la lassitude qui est la nôtre, libéraux, de devoir chaque fois dégonfler ces baudruches intellectuelles, de combattre la pensée vide de ces serviteurs avides de la tyrannie qui les couvre d’or pour en peindre « les heureuses prémisses »…

  • Le problème est qu’il y aussi beaucoup de « libéraux » délirants.

    • libéraux délirants ? lesquels ?

      • Les libertariens et assimilés …

        • et en quoi le respect absolu des droits fondamentaux de l’individu est-il délirant ? accepter de les enfreindre pour une minorité (les riches, les juifs, les handicapés ?) n’est ce pas cela de délirant ?

          • Il est délirant et utopique parce qu’il empêche toute défense sérieuse des individus (paradoxalement). Une société libertarienne serait une proie facile, et disparaitrait donc encore plus vite qu’une société communiste. C’est peut être la raison pour laquelle il n’en existe aucune… Les libertariens, par leurs outrances idéologiques, décrédibilisent les libéraux.

            • Avant 1689, il n’existait pas de démocratie, et avant 1917, pas de dictature socialiste, et donc avant c’est date, vous auriez dit qu’il était délirant et utopique d’imaginer une démocratie ou une dictature socialiste ? soyons sérieux.

              J’adore le « empêche toute défense sérieuse des individus » alors qu’une société libertarienne est basée sur cet absolu, c’est comme si vous disiez une société communiste, paradoxalement, favorise la propriété privée des moyens de production.
              Là encore, regardons les faits : toutes les communautés qui se rapprochent tjrs plus de la défense absolu des droits fondamentaux de l’individu sont des communautés où l’individu est extrêmement bien défendu (allez, un exemple juste à côté de chez nous : la Suisse…)

              • Pas de démocratie avant 1689 ? lol la démocratie, comme son non l’indique, remonte à l’antiquité…
                Et oui le socialisme etait une utopie avant 1917…
                La Suisse erigée en modèle de société libertarienne…vous êtes un grand comique.

                • Athènes était une démocratie ? drôle de démocratie, et pas dans l’acceptation moderne en tout cas…
                  La Suisse n’est pas une société libertarienne, je ne l’ai jamais dit, j’ai juste dit que la Suisse se rapproche du respect absolu des droits fondamentaux de l’individu, cad que la Suisse est une société bien plus libre que la France.

                  De toute façon, regardez (chercher sur le site de contrepoints) le classement des sociétés libres et celles qui revendique le plus de bonheur et de prospérité, c’est le même !!!

                  La réalité est comique, je suis bien d’accord, mais c’est la réalité, vous avez un problème avec ?

                  • Une drôle de démocratie qui a inventé la … démocratie.
                    Depuis quand le service militaire obligatoire, et la démocratie
                    directe, sont ils défendus par les libertariens ? Vous avez un gros problème de culture politique.

                    Vous mélangez tout, et je reconnais un autre pseudo sous votre acharnement à dire n’importe quoi, pour le seul plaisir de polémiquer.

                    Vous en arrivez à critiquer ma défense de la démocratie, en citant par ailleurs … la Suisse. Exceptionnel !

            • @bucky +1 le liberal est pour moi avant tout pragmatique . Le libertarien & l’anarcap sont avant tout des idéologues, normalement, se prétendant libéraux, ils ne devraient donc pas imposer leurs théories aux autres ce qui est déjà pas mal.

              • A val : un libéral n’est pas un pragmatique, la liberté des individus ne se discute pas, vous confondez avec un utilitariste.
                « imposez leur théorie aux autres » en respectant la liberté des autres, ça ne doit pas être bien terrible, en tout cas bien moins que tous ceux qui imposent par la force leur théories …

                C’est quoi pour vous un libéral, qu’on rigole ?

                • Comme si un utilitariste ne pouvait pas être libéral … Ludwig von Mises était utilitariste, il n’était pas libéral ? c’est un drôle de libéral, comme Athènes était une drôle de démocratie … LOL

  • Le libéralisme Français c’est la liberté dans une cage. La caste dite supérieure est fonctionnaire. La caste dite libérale ou kapitaliste travaille pour la caste supérieure. L’entre deux est la connivence. C’est à dire un accord entre le parasite et l’hôte. Le parasite laissant un peu de large pour avoir plus de sang frais.

  • Les antilibéraux français détestent le Libéralisme car dans un pays véritablement libéral, ils seraient payés uniquement à leur juste valeur.

  • La société positive d’Attali est une dictature.

    Voilà ce qu’il écrit à propos de Singapour.

    « Si la démocratie ne fait pas partie de ces principes, et si, dans cette dictature éclairée, les médias sont sous contrôle, les résidents semblent apprécier un tel système: ils sont libres de partir, mais ils ne le font pas, préférant la sécurité que procure le régime, aux délices de la liberté, qu’ils pourraient espérer :1]d’une démocratie. […] Aussi, beaucoup voient dans Singapour un modèle pour le monde, celui d’une société positive, c’est-à-dire décidant en fonction de l’intérêt des générations suivantes. On peut même s’attendre à voir bientôt monter le débat suivant : la démocratie est-elle vraiment le meilleur des systèmes politiques ? Ne faut-il pas y renoncer pour se défendre, répondre aux enjeux climatiques et maintenir son niveau de vie ? »

    L’horreur…

    • Si les gens ne quittent pas Singapour, et si Siongapour est une des sociétés les plus évoluées du monde, c’est tout simplement parce que le droit de propriété (ie les droits fondamentaux de l’individu) y est (y sont) extrêmement bien défendu… et oui …

      Sur la démocratie, n’oubliez pas la citation de Churchill, et si vous voulez vous cultiver : « le libéralisme contre la démocratie sociale » Hans Hermann Hoppe

      • Merci, mais, à vous lire, je m’estime au moins aussi cultivé que vous…
        Et je suis tout a fait d’accord avec Churchill, surtout en ce qui concerne « tous les autres ».

        • vous avez lu Hans Hermann Hoppe ? ben alors, pourquoi affirmez vous autant d’énormité ??????

          • Oui je l’ai lu, et je ne suis pas du tout d’accord avec lui. C’est vous qui proférez des énormités (comme la démocratie qui date de 1689 lol).

            • Arrêtez de nous gonfler avec la démocratie grecque que vous balancez à la face des autres dès qu’ils ne sont pas d’accord avec vous alors que vous n’avez pas bcp d’arguments.
              Les grecques ont inventé le concept, tout le monde est d’accord. Maintenant, renseignez-vous: la démocratie grecque ne s’appliquait qu’aux hommes qui étaient citoyens grecques càd nés d’un père citoyen et d’une mère fille de citoyens et qui avaient fait l’équivalent du service militaire. Donc la démocratie grecque ne concerne qu’une petite partie de la population d’une ville comme Athènes. En étaient exclus les femmes, les étrangers (même vivant depuis des lustres dans la ville et même s’ils participent à la défense de cette ville), ceux inaptes aux travaux militaires…etc Donc dans l’application pratique, la démocratie grecque est très très loin de ce que de nos jours on considère comme un régime démocratique.

              • Des arguments sur quoi ? LOL
                Vos poncifs éculés sur la démocratie grecque montre que comme tous les petits idéologues, vous ne comprenez rien à l »histoire.

    • Quels enjeux climatiques? Ceux imaginés pat les écolos-gauchistes ignorants et débiles?

  • Les français sont tellement bêtes qu’ils avalent même la plus grosse connerie!

  • De Gaulle avait tout résumer dans sa célèbre intervention où il a dit : Les français sont des veaux ! Quand je vois des Ingénieurs renier les connaissances acquises pour soutenir la thèse du réchauffement climatique je me dis qu’il y a quelque chose dans ce pays qui ne tourne pas rond !!!

  • Les intellos ont peur de la liberté parce que c’est la seule chose qui permet aux petits des vraiment lutter à armes égales contre les puissants. Alain Minc, Attali, Anne Sinclair, BHL, Jack Lang, et autres étrons aristocratiques supposés du coté peuple sont en fait des condescendants appeurés à l’idée de devoir lutter à armes égales contres la multitudes des gens. Ils savent que sans leur s privilèges il se trouvera un plus créatif, un plus malin, un plus charismatique qu’eux. Sans la violence d’Etat ces gens ne sont rien.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
libéralisme
2
Sauvegarder cet article

Qu’est-ce que le libéralisme ? Voilà une question qui peut paraître simple, mais au sujet de laquelle le moins qu’on puisse dire est qu’il existe beaucoup d’idées préconçues. Pour ne pas dire totalement fausses.

Il n’y a sans doute pas plus haï ou diabolisé que ce vocable de « libéral », quotidiennement mué en « ultra-libéral » ou « néo-libéral » pour les besoins de la cause.

Vous affubler de ce qualificatif suffit généralement à vous discréditer et à vous rendre inaudible par avance. Pourtant, le libéralisme n’est pas ce que l’... Poursuivre la lecture

Ouverture d’un colloque sur l’avenir du travail dans une université française cette semaine. En vedette, deux universitaires spécialisées en management : l’une belge, l’autre franco-chinoise.

La première donne un aperçu du travail aujourd’hui et envisage trois scénarios possibles pour son futur proche. Soit le travail disparaît pour laisser la place aux robots, soit nous laissons lentement les relations se dégrader sous les coups de boutoir de la mondialisation malheureuse, soit nous réformons, c’est-à-dire nous encadrons, réglementons... Poursuivre la lecture

poutine
2
Sauvegarder cet article

https://www.youtube.com/watch?v=2y40xZ5sGbM

 

Les premiers commentaires du discours « historique » ont insisté sur le fait que Poutine s’adressait par priorité au peuple russe pour redorer un blason terni par les Ukrainiens qui ont l’audace de lui résister, avec l’aide des Occidentaux.

De fait, il s’est situé dans ce qui lui semble être à la gloire de la grande et éternelle Russie : de Pierre le Grand à Joseph Staline, des tsars à l’URSS, les Russes peuvent être fiers de leur histoire, et c’est la raison pour laquell... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles