Pourquoi la liberté économique est-elle une condition indispensable à la liberté politique ?

Dans cet épisode Corentin de Salle nous rappelle comment il n’y a en réalité pas de liberté sans liberté économique…

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Pourquoi la liberté économique est-elle une condition indispensable à la liberté politique ?

Publié le 24 mars 2019
- A +

Par Corentin de Salle.

On croit souvent, nous dit Milton Friedman, que politique et économie sont deux secteurs distincts et, pour l’essentiel, sans rapports. C’est faux. N’importe quel régime politique ne peut se combiner avec n’importe quel régime économique. À cet égard, le « socialisme démocratique » est un concept illusoire : une société socialiste ne peut être démocratique, si, du moins, être démocratique, c’est garantir la liberté individuelle.

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  •  » une société socialiste ne peut être démocratique, »
    c’est une evidence a répéter sans cesse, les exemples abondent

  • L’exposé passe à côté de l’essentiel, la raison pour laquelle les libertés politiques dépendent de la liberté économique, à savoir la séparation des pouvoirs. C’est parce que le capitalisme assure une séparation des pouvoirs entre pouvoirs économiques ET pouvoirs politiques qu’il est une condition nécessaire à la démocratie. Le capitalisme est la propriété privée des moyens de production, et donc le pouvoir économique n’appartient pas entièrement à l’Etat. Alors que dans le socialisme réel (collectivisation des moyens de production), tous les pouvoirs économiques sont aux mains de l’Etat, il y a concentration absolue des pouvoirs, ce qui conduit à toutes les dérives dictatoriales et totalitaires qu’on a vues. Autrement dit, l’exposé insiste sur les relations de marché, mais il passe à côté du rôle primordial de la propriété privée des moyens de production, ie le capitalisme.

    • @ JB
      Mais non! La liberté est la même en politique qu’en économie, fondamentalement, en elle-même, ce sont les effets et conséquences qui changent! La liberté peut s’appliquer à presque tout!

  • Pas mal, mais je trouve trop simple de ne définir que deux possibilités : d’un côte la planification étatique; de l’autre le libéralisme/coopération entre individu. C’est light…
    Et dans cette coopération entre individu, j’ai toujours l’impression qu’elle ne prend en compte que 2 partis libres : offreur/demandeur, fournisseur/client, producteur/consommateur, etc… (encore du binaire en somme). Cela évacue/ignore la psychologie de masse, individuelle, le marketing et la publicité. Qui peut encore croire qu’il rentre dans un magasin avec un esprit totalement neutre ? Alors que même la rebelle attitude est utilisée par le marketing comme une définition de cible ?
    Deuxième chose : quand M. de Salle dit à 1min50 « le libéralisme ne peut exister sans le capitalisme car une société où les individus ont le ventre vide ne peut garantir les libertés », j’ai eu un moment wtf (les bras m’en sont tombés), rayon raccourci, c’est mieux que Bison Futé. Aucune nuance. Dommage, ça m’a refroidi pour le reste de l’exposé qui n’en était pas moins de qualité.

  • Les libertés fondamentales, penser dire, etc. sont indissociables de toutes les autres. L’économie n’est qu’un des aspects, important, certes, mais faut pas s’emballer.

  • Les commentaires sont fermés.

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