Christchurch, les nations malades de l’identité

La passion identitaire qui anime certains de nos contemporains est le nouveau collectivisme qui menace le fondement libéral de nos institutions.

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Christchurch, les nations malades de l’identité

Publié le 16 mars 2019
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Par Frédéric Mas.

 

Un attentat terroriste dans deux mosquées a fait au moins 49 morts vendredi en Nouvelle-Zélande.

Son auteur est un Australien de 28 ans professant des idées radicales comparables à celles du tristement célèbre Anders Behring Breivik. Plus marquant encore, l’auteur du carnage justifie son geste par des propos familiers pour nous, Français : l’angoisse du « grand remplacement », la transformation de la population opérée par l’immigration en France, l’aurait poussé à commettre l’irréparable.

Ce massacre est une nouvelle scène de la désastreuse pièce de théâtre identitaire qui se joue actuellement en Occident depuis quelques décennies. Elle est en train d’éroder la confiance nécessaire au bon fonctionnement de nos sociétés libérales en participant à la brutalisation des rapports sociaux. Le repli culturel identitaire n’est pas seulement lié à la montée des fondamentalismes religieux, car les religions elles-mêmes en sont aussi les victimes. Il est une forme plus générale de collectivisme qui est en train de contaminer toutes les franges de la société, la plongeant dans une défiance qui pourrait se révéler mortifère à terme.

 

L’identité, nouvelle source de conflits

Pour Samuel Huntington, la question de l’identité est devenue après la guerre froide la source majeure des conflits dans le monde, avant ceux guidés par les intérêts nationaux ou économiques.

« Les années 1990 ont vu survenir une crise d’identité globale. Presque partout, on s’interroge : « Qui sommes-nous ? Avec qui sommes-nous ? De qui nous distinguons-nous ? » Ces questions sont essentielles non seulement pour ceux qui tentent de forger des États-nations nouveaux, comme dans l’ex-Yougoslavie, mais aussi de manière générale. […] Face à cette crise d’identité, ce qui compte, ce sont les liens de sang et les croyances, la foi et la famille. On se rallie à ceux qui ont des ancêtres, une religion, une langue, des valeurs et des institutions similaires, et on prend ses distances vis-à-vis de ceux qui en sont différents1

La quête pour se trouver ou se retrouver une identité va de pair avec celle pour se désigner de nouveaux ennemis. Tracer la ligne entre ce que nous sommes et ce qui nous différencie suppose aussi de célébrer le groupe au détriment de ce qui est extérieur à lui.

Dans son livre de 1996 Le Choc des civilisations Huntington désignait essentiellement les mouvements culturels et civilisationnels qui se développaient en réaction à l’universalisme occidental : la demande d’identité, de racines ou de groupisme ethnique était essentiellement réactive et s’affirmait contre le supposé relativisme moral des Occidentaux.

Huntington insistait en particulier sur le réveil des fondamentalismes religieux, notamment au sein de l’Islam, qui apparaissaient comme le lieu le plus naturel pour fédérer toutes les passions identitaires du moment. Il n’avait pas anticipé que ce réveil des identités allait également toucher de plein fouet la civilisation occidentale elle-même deux décennies plus tard, portant le clivage en son sein entre le peuple et ses élites2. Derrière la célébration abstraite du progrès, du droit et de la science, le monde occidental a également eu son réveil culturaliste.

 

Contamination politique identitaire

En Occident, l’aiguillon identitaire s’est développé durant la seconde décennie du XXIe siècle.

Le clivage entre droite et gauche s’est d’ailleurs réinventé en fonction de ses impératifs de reconnaissance, comme le décrit Francis Fukuyama dans son livre récent Identity. Contemporary Identity Politics and the Struggle for Recognition (2018). Hillary Clinton fait campagne en se faisant la porte-parole des minorités culturelles longtemps marginalisées, tandis que Donald Trump se présente lui-même comme le défenseur des classes populaires blanches économiquement en voie de disparition. En France, la classe politique française suit le même mouvement.

La gauche a ainsi abandonné l’exigence morale d’égalité économique qui a longtemps été sa raison d’être, tandis que la droite devient protectionniste et réaffirme son attachement à l’identité nationale, quand ce n’est pas à l’identité ethnique ou à la religion majoritaire. Ce qui a changé, c’est que le bien vendu par les formations politiques n’est plus économique, mais statutaire : la politique identitaire vend de la dignité à des groupes sociaux qui demandent à être reconnus en tant que tels.

Cette demande de reconnaissance peut n’être que symbolique, mais elle peut grossir pour se traduire en demandes d’avantages politiques ou, ce qui est encore plus inquiétant, en demande de punition ou de pénalisation des autres groupes désignés comme néfastes, voire comme ennemis. Sa généralisation à l’ensemble de la société défait la confiance, ce ciment moral nécessaire à la coopération individuelle.

Que ce soit en politique, sur les campus ou dans les relations d’affaires, l’aiguillon identitaire divise et recompose le monde social à l’aune des passions les moins avouables. Comme l’observait Pierre Hassner, l’humiliation, le ressentiment et la honte sont des moteurs puissants pour alimenter les passions identitaires, c’est-à-dire pour s’en rendre esclaves jusqu’à en perdre la raison, c’est-à-dire le sens de ses propres intérêts.

 

Le nouveau collectivisme

La passion identitaire qui anime certains de nos contemporains peut être meurtrière comme c’est le cas à Christchurch, peut parler le langage du fondamentalisme religieux, tout comme elle peut au contraire encourager à la persécution des religions et des croyances. Elle est le nouveau collectivisme qui menace le fondement libéral de nos institutions.

En minant la coopération sociale et banalisant la violence, elle assèche le capital social nécessaire au bon fonctionnement de notre monde commun. Jouant sur les réflexes tribaux les plus archaïques de l’esprit humain, elle la menace d’éteindre l’esprit des Lumières. Comment contenir les passions identitaires ? Comment juguler leur déploiement meurtrier ? Celui qui trouvera la réponse sauvera la liberté en Occident comme dans le reste du monde.

  1. Samuel Huntington, Le Choc des civilisations, 1997, Odile Jacob, p. 178.
  2. Il en rendra compte dans son livre suivant sur l’identité américaine.
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  • Contrairement a l’auteur qui intervient comme le porte-parole de la bien pensance, je ne trouve pas anormal que les gens s’interrogent sur leur identité, qu’ils définissent des valeurs à respecter, et qu’ils souhaitent que ces valeurs soient partagées par la majorité des gens qui vivent dans leur pays.
    Sinon, on a des pays comme l’ex -Yougoslavie ou des populations ont cohabite sous la férule d’un dictateur communiste (au demeurant respecté pour son action pendant la 2ª guerre mondiale) mais qui se haïssent depuis des lustres.
    Ou bien, la situation actuelle de nombreux pays d’Europe de l’Ouest ou des dirigeants sans convictions et sans projet favorisent une immigration massive qui détruit la culture, les coutumes et l’Histoire -c’est à dire l’identite- de leur pays.

    • Tout à fait, et le nouveau collectivisme ressemble bien plus à la passion multiculturaliste et progressiste de quelques uns qui ne partagent rien du tout.

    • Votre argument est réversible : l’examen de l’histoire de France montre que la culture « française » n’est que le fruit d’une emprise de l’État-nation sur des identités régionales, État-nation qui leur a dénié le droit de s’exprimer avec liberté : culture savoisienne, bretonne, etc.

      On a bien là un collectivisme (identité nationale) destructeur d’autres identités concurrentes (identités régionales) comme l’explique très justement l’auteur.

      « je ne trouve pas anormal que les gens s’interrogent sur leur identité »
      Bien sûr. Mais il s’agit d’une liberté de conscience. Chacun est libre de s’interroger sur son/ses identité(s).
      Ériger l’identité au rang de préoccupation politique que l’État doit réglementer, voilà le collectivisme.

      • Vous avez oublié la culture alsacienne (en vérité vous l’avez incorporé dans ‘etc’ ), mais j’ai quand même ‘plussé’…

        Hoppla !

        Elsass frei

      • Exactement ! Particulièrement en France, Etat super-centralisé !

      • Absolument, l’identité Française a été construite par la III° république à grand coups de service national obligatoire, d’école laïque, d’interdiction des langues régionales, de maillage administratif, d’extension de la sphère publique – bref en détruisant la liberté et la différence sous toutes ses formes.

    • Totalement d’accord. Au delà même et avant de faire se culpabiliser notre monde occidental, il serait bon de rappeler que le fondamentalisme religieux aujourd’hui n’est pas spécialement à la recherche d’intégration « des autres ». On nous demande d’avaler des couleuvres quand dans leurs pays ces gens là n’acceptent pas ou difficilement les autres religions. Les chrétiens d’orient sont ils acceptés ? Celui qui répond oui ment. Trouver d’autres prétextes pour prétendre qu’il n’y pas que la religion qui est facteur de division est assez fallacieux. Depuis des siècles ce sont les religions (mais aussi plus largement les idéologies) qui fragmentent le monde. Les intellectuels sont bien tous pareils : ils vivent dans leur monde de bisounours ou bien sont malhonnêtes intellectuellement. Cela suffit. Accepter l’autre : oui mais que cet autre accepte aussi qu’on peut être différent et respecte cette différence.

      • Les chrétiens d’orient y vivent depuis 2000 ans et les musulmans sont les premières victimes des intégristes.

        • Oui mais:

          – Il me semble que les chrétiens d’Orient ont vu leur condition empirer au fur et à mesure de la diffusion d’un islam rigoriste (faites-moi savoir si je me trompe?)
          – Les réformateurs et résistants, libéraux ou non, parmi les musulmans sont des victimes. Les populations au sens large, dont le soutien, ou la passivité, permet à l’intégrisme de se développer, n’ont pas cette distinction. Qui ne dit mot consent.
          Et je ne parle pas de la définition d' »intégriste », qui devient franchement compliquée quand on a du mal à séparer spirituel et temporel, ou que l’on considère la loi comme incréée.

          • Le conflit du moyen orient est un reliquat de la guerre froide. Pointer du doigt la religion et la culture est une manipulation grossière qui permet aux partis extrémistes de générer de la propagande à bas coût.

            Ce n’est pas parce que des psychopathes qui n’ont jamais entendu parler de religion de toute leur vie décident un jour de passer à l’acte ou que des idiots utiles se font embrigader par des manipulateurs mégalomanes et criminels qu’il faut pointer du doigt toute une population et toute une histoire.

            C’est un peu comme dire que le christianisme et l’occident sont criminels parce qu’un illuminé à ouvert le feu dans des mosquées en NZ.

            • Hélas sur ce type de sujet, les arguments ne sont plus d’aucune utilité. Ce sont les instincts qui dominent.

              • L’occident a enfanté le communisme – 100 millions de morts – il faudrait savoir raison garder quand il s’agit de faire la morale aux autres sur la façon de combattre les fanatiques.

                • Une bonne partie de ces 100 millions sont des victimes des Mao et autres Pol Pot, qui ont mis en place des versions du communisme bien asiatiques, où l’individu ne compte pas beaucoup. Mettre sur le dos de l’occident ces victimes me semble un raccourci un peu rapide.

            • Le « conflit du Moyen Orient » date de bien avant la guerre froide. Ce qui a changé au XXème a été le statut des populations non-musulmanes (les « dhimmis »).
              En ’48, par exemple, Israël a eu du soutien de pays communistes. Parler de reliquat de la guerre froide est dans ce contexte assez osé. Les choses sont beaucoup plus complexes.
              Et mettre toute réflexion à ce sujet sur le dos d’une « manipulation grossière » est, je suis désolé, exactement ça, de la manipulation. LHLPSDNH évoquées pour clore tout sujet qui fâche.

              Et ces psychopathes ne décident pas un jour de passer à l’acte sans aucun soutien (spirituel, mais aussi matériel) de l’extérieur.
              Je vous conseille « L’immeuble Yacoubian », il est impressionnant de justesse dans la description de certains mécanismes derrière ces « psychopathes ».

              • Pour vous il y a une intention « intelligente » derrière tout, ici malveillante mais tout ne s’explique par une intention. Il y a aussi les simples nécessités de la vie de tous les jours qui agissent.

                • Les « Frères Musulmans » dont parle le livre que je cite ont bien des intentions « intelligentes ». Je ne sais pas si vous faites référence à autre chose dans mon propos…

                  • Qui dit le contraire ! A vous lire et d’autres, tous les musulmans ne pensent qu’à envahir la France et l’Europe avec soumission à leurs coutumes, juste par un effet migratoire. C’est un délire total, jamais dans l’histoire à ma connaissance un peuple à changer radicalement de civilisation sans la force et encore ce changement était de surface.
                    Bon si il y a bien des problèmes avec l’islam, faire du catastrophisme c’est n’importe quoi.

                    • « Tous les musulmans », à me lire ? Ah bon ? Où ça ? Si les psychopathes sont musulmans (à quelques exceptions près), cela ne veut pas dire que les musulmans sont tous psychopathes, n’est-ce pas ? Question de logique élémentaire.
                      Par contre, vouloir prétendre qu’il n’y a strictement aucune arrière pensée et aucune organisation à ce qui se passe actuellement, avec le financement (et pas que) des prêcheurs fondamentalistes par les pétro-dollars des pays du Golfe, par exemple, c’est d’un bisounoursisme sans frontières.

                      Sinon, petite question, à propos de : « jamais dans l’histoire à ma connaissance un peuple à changer radicalement de civilisation sans la force ». Vous faites quoi avec la christianisation de l’Empire Romain ? Elle s’est faite par la force ?

                    • @durru

                      La christianisation de l’ER : mauvais exemple je pense. Car elle s’est faite parallèlement avec le développement du christianisme, à l’intérieur même de l’empire. C’était des conversions volontaires et non des migrations. Ce n’était pas un objet extérieur. En outre elle s’est largement inspirée/appuyée sur les rites païens pour s’étendre. On est resté longtemps chrétien et paien simultanément. Je rajouterai que les interdictions et les persécutions n’ont fait que renforcer les chrétiens par extension politique.

                      Sinon ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit sur les activistes islamiques. C’est le discours qui va avec qui me pose problème. L’islam ne dominera pas l’occident et encore moins l’islam fondamentaliste c’est un mensonge de l’affirmer. Cela répond à des pulsions émotionnelles c’est tout ! En même temps je ne dis pas que l’occident ne se transformera pas, tout se transforme. Vers quoi ? On verra ! Mais ni vous, ni moi n’en décideront.

                    • @indivisible
                      Sur l’Empire Romain : il n’était pas question de migrations dans votre phrase (quoique, dans les faits, ça a beaucoup joué sur l’évolution en question). Ce qui réduit votre argumentaire sur le « délire total » à peau de chagrin. Pas de force, vous disiez, c’est exactement le cas. Dont acte.

                      Que je ne décide pas pour tout le monde, ni vous, c’est une évidence. Mais ce qui vous est moins évident il paraît, c’est qu’il y a des gens (haut placés, ayant du vrai pouvoir) qui envisagent de décider pour nous. Et surtout, contre nous.
                      « L’islam ne dominera pas l’occident » ? Pourquoi ? Parce que vous l’affirmez de manière péremptoire ? Regardez ce que les Romains des premiers siècles pensaient du christianisme, vous en serez étonné.

                      Les gens qui ont la foi comme vous (convictions sans aucun support logique), qu’ils se la gardent pour eux, mais qu’ils arrêtent d’emmerder les autres.
                      Petit conseil : quand tu sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens.

                    • @ durru

                      Comme je manque cruellement de logique je n’ai pas compris votre réponse sur l’ER.

                      Comment voulez-vous que l’islam s’impose avec toutes les résistances (même parmi les dirigeants) qui se manifestent et son caractère dogmatique. Le christianisme malgré toutes les tentatives, parfois musclées, n’a jamais pu s’imposer sur la planète entière (2.4 mlds à ce jour, 1,8 mlds de musulmans, 1,1 mlds d’indouistes). Et encore tous ne sont pas pratiquants de loin. Pourquoi ? En raison des résistances, des divisions internes, d’un dogmatisme réducteur. Pareil pour le communisme ou tout autre isme. Même le capitalisme, qui n’est pas une idéologie a ses résistances. Pour l’islam c’est pareil.

                      Comparaison n’est pas raison : l’analogie de l’extension du christianisme dans l’empire romain avec l’islam est un argument anachronique et fallacieux. Il y avait bien moins d’unité dans les coutumes et les rites religieux dans l’empire qu’aujourd’ui en occident. L’empire était une construction militaire donc propice aux oppositions en tous genres (politique, religieux..). Et puis surtout les valeurs défendues par les chrétiens en général remettaient en question certaines moeurs « barbares » de la population. Il était question de progrès et non de régression comme certaines formes de l’islam.

                      Libre à vous de continuer vos prophéties. Sinon je vous rejoins sur la nécessité d’empêcher les radicaux de nuire, en France et ailleurs.

                    • Les statistiques et la démographie, vous connaissez ?

                    • Pas celles de l’INSEE, les vraies

                    • @yves81

                      Si vous ne citez pas de chiffres je ne sais pas vous répondre.

                    • @invisible
                      Les statistiques ethniques ou religieuses sont interdites en France. Sauf si elles sont faites pour la bonne cause 🙂 Prenez la fréquence des prénoms donnés à la naissance. Ou certains contrôles « de routine » faits sur les nouveaux-nés suivant des risques d’ordre génétique. Il y a aussi les statistiques des aumôneries dans les prisons. Etc, etc.
                      Mais vous oubliez un « détail » : dans l’Empire Ottoman, les musulmans ont longtemps été minoritaires en termes de population par rapport aux chrétiens. Et pourtant… c’était LE califat.
                      Dans les « cités », les caïds sont également minoritaires, et pourtant ce sont eux qui font la loi. Etc, etc. Les chiffres ne sont pas tout.

                      Je ne sais pas quoi ajouter par rapport à l’ER, tout y est…

                      Quant aux « prophéties », si vous appelez ainsi le fait d’envisager le domaine des possibles, libre à vous…

                    • @durru

                      Le domaine du possible ! Pourtant je n’ai pas l’impression que vous présentiez le problème sous cet angle. Mais, crier au loup est en effet un signe de grande maturité.

                    • Je suis toujours impressionné par l’effet que ça fait d’affirmer certaines évidences 🙂

                    • Ne pas voir et comprendre la réalité, ne pas tenir compte de l’expérience (histoire), ne pas savoir inférer le résultat de processus à l’oeuvre, être prisonnier de biais cognitifs relevant d’a priori. Tout cela relève-il d’une attitude mature ?

                    • @durru et yves81

                      On parle bien de la situation future et non celle d’aujourd’hui n’est-ce pas?
                      Donc vos évidences ne valent pas mieux que les miennes. Et ce n’est pas parce que presque tout le monde sur ce fil pense comme vous que je me sente obligé de faire pareil.

                    • Vous ne m’avez pas bien lu.
                      Nous ne parlons pas de jugement hypothétique, mais d’un processus rationnel et objectif permettant de déduire d’un certain nombre de faits avérés ce qui a toute les chance de se produire.

                      J’observe que, malgré nos divergences, vous restez courtois et je vous en remercie.

                    • La courtoisie ne coûte rien et achète tout ! Enfin presque j’ai échoué sur ce coup.

                      Allez une dernière cartouche pour le plaisir : il me semble que votre (surtout durru) méthode de processus rationel et objectif a du plomb dans l’aile. En effet sur le dossier gilets jaunes, votre discours sur l’évolution du mouvement et ses probables conséquences positives (RIC notamment, réveil du peuple contre les élites, etc) se heurte hélas à une réalité toute différente (enfin pour l’instant). Alors que moi, avec ma modeste logique et mon absence de réalisme, je fus un peu plus visionnaire. Mais je n’en tire aucune gloire, en général plutôt des moins. Il vaut mieux avoir tort tous ensemble que d’avoir raison tout seul.

                      A bientôt !

                    • @Indivisible
                      Je crois qu’il est surtout urgent de ne pas tirer des conclusions trop hâtives. Je ne vois pas d’où vous pouvez tirer une quelconque conclusion au sujet du RIC, vu que c’est encore à l’état de demande non prise en compte.
                      Quant au « réveil des peuples », j’ai bien peur que ça se passera d’une façon plus violente, notamment en France. L’aveuglement n’est jamais bon conseil. Et dans notre royaume des aveugles, nous n’avons même pas un borgne pour les guider…

            • Auparavant il n’existait que les juifs et les chrétiens, les musulmans les ont soumis de force tout le long de la méditerranée et ils continuent…

            • Vous prêtez à ces partis extrémistes un pouvoir d’influence démesuré.
              Quant à la religion et à la culture, il n’est pas inexact de dire que l’islam s’est violemment opposé à l’occident (la chrétienté) depuis ses origines, avec des accalmies provisoires et quelques zones de coexistence plus ou moins pacifique. La guerre froide et toutes les manipulations pétrolières n’ont pas aidé, mais l’antagonisme est ancien. La Reconquista c’était pour libérer l’Espagne du joug de l’URSS?
              La thèse du psychopathe ne me paraît raisonnable que dans des cas très restreints. Quant à dire qu’ils n’avaient jamais entendu parler de religion, vous devez être mieux documenté que moi.
              Et ne vous inquiétez pas, en ce moment même de nombreux SJWs sont précisément en train d’expliquer que l’occident EST criminel, le pauvre clown qui a cru que la violence ferait avancer les choses ne faisant qu’ajouter de l’eau à leur moulin.

        • Economiquement, ils sont tolérés car la dhimmitude permets d’alimenter l’économie (avec l’esclavage). Si tous se convertissent, il n’y a plus de moyens économiques. Les besoins monétaires étant moindres aujourd’hui avec la rente pétrolière, leur sécurité connait donc un certain effritement.

        • Ils y vivent depuis 2000 ans et alors ? mais vous refusez de voir qu’ils sont persécutés ?

  • christchurch n est qu un debut, la reaction violente a cet envahissement que la bien pensance cache sous le tapis du conspirationisme. des evenements similaires se produiront dans toute l europe, pas toutes, les pays de l est ont ferme leurs frontieres. et n ont donc pas ces problemes. en tant que liberal, on ne peut etre que pour la libre circulation des personnes, mais la il ne s agit plus de libre circulation, des hordes arrivent chaque jour qu il faut prendre en charge, loger, et pour commencer soigner. il suffit de sortir de chez soit pour se rendre compte et dans certains quartiers c est encore pire que le blanc a disparu. se rajoute par dessus tout ca l islam, cette religion politique qui envahit tout la sphere publique. tous les sondages le confirment 70% des francais sont opposes a l islam en france, mais comme personne ne veut ecouter les francais, ce phenomene etant identique partout, cela ne peut amener qu a des reactions violentes. en france il y a plus de 700 zones de non droit, etrangement ou il y a peu de francais dit de souche, cette situation s appelle le kosovo

  • Pour moi parler de « collectivisme » en traitant de l’identité est un non sens , l’Identité d’une société est construite autour d’une culture qui engendre un mode de vie , point.que les gens ne veuillent pas changer de mode vie , c’est légitime.
    quand on voit que une seule source d’immigration pose un probleme planétaire , on doit rester circonspect.
    L’identité mise en exergue est le resultat d’une société déstabilisée
    par la progression incessante de l’immigration non intégrable.
    je veux dire par là que lorsqu’une population immigrée se réclame encore des valeurs du pays d’origine apres la 4 eme generation , çà signifie que l’intégration ou l’assimilation est impossible.

    Ainsi , des « ouigours » de la chine, aux USA , en passant par
    l’europe on peut voir le développement de ces phénomènes dus a une seule religion : l’islam.
    Quels problèmes posent les immigrants asiatiques? aucun

    La naïveté bêlante des penseurs « du camp du bien » est a ce titre lamentable.. quand a l’attitude de nos politiques elle reste au minimum suspecte ,pour ne pas dire complice.
    car quand on y regarde de plus prés , on voit qui profite de l’immigration..

    • +1 , avec le bémol suivant: le problème uighur n’est pas lié à l’immigration (mais vous le saviez déjà,) par contre il est partiellement lié à la diffusion de l’islam rigoriste par les pétro-monarchies – la Chine a eu une assez longue période de laisser-faire durant laquelle no amis théocrates ont financé les mosquées. Ce qui nous amène à considérer que si l’invasion est un problème de laisser-faire des États hôtes, elle est par contre au cœur du « soft power » des États du Golfe (+ Turquie)
      Pour les problèmes posés par les immigrants asiatiques (extrême Orient je suppose,) certains pays se plaignent de l’arrivée massive de millionnaires engendrant une bulle immobilière, ou de possibles ingérences politiques du très puissant CPC. Ce qui prête un peu à sourire quand on est habitué à subir les effets d’une immigration de pauvres diables en recherche de pognon gratuit.

      • vous avez raison , les « alliances » petro-dollars , sont a la base du phénomène.. et nos dirigeants des apprentis sorciers

  • Il est quand même problématique de devoir constater que le niveau des commentaires est largement supérieur à celui, consternant, de l’article lui même, que ce soit au niveau du sens ou du bon sens. Le pseudo-libéralisme « bobo » fait peut être encore plus de ravages que marxisme, car il est à l’origine d’un contre sens qui dévalorise nos idées au yeux de nos concitoyens, en particulier de droite classique ou nationaliste. Il conduit à des absurdités désespérantes comme celle qui consiste à faire de M. Macron le porte drapeau du libéralisme, voire de l’ultra libéralisme. Un authentique libéral, sans aller jusqu’à ouvrir le feu dans une mosquée bien entendu, ne saurait tolérer l’invasion par une civilisation profondément antilibérable, du surcroît fondée sur l’irrationalité. C’est « la liberté où la mort ». On en est là et il serait temps que nos concitoyens bobos de tous poils s’en rendent compte… Au passage, je vous écris d’Asie, étant très souvent en voyage, et peux affirmer sans hésitation que le problème est le même dans tous les pays, à des degrés divers.

    • macron n’est pas un libéral , c’est un socialiste , qui pense et réagit socialiste ; peu lui chaud que notre pays soit envahi par des hordes d’hommes dont beaucoup ne viennent pas pour s’intégrer…..

      • Encore une chance qu’on demande pas au noirs de se faire blanchir la peau pour avoir leur brevet d’intégration réussie.

    • « droite classique ou nationaliste »

      Heu… Visiblement vous n’avez pas compris où vous étiez… Contrepoints est un site libéral, pas un site de droite ou nationaliste.
      Vous avez parfaitement le doit de préférer les idées de droite et nationalistes aux idées libérales. Mais ne vous attendez pas à ce que le seul journal vraiment libéral de France défende de telles idées.

      • « Libéral » au sens français, pas nord-américain. Donc, pas de gauche (extrême). A priori.
        Le libéralisme c’est avant tout la responsabilité individuelle et le respect du Droit.
        Lorsque quelqu’un soutient l’immigration illégale, par exemple, vous pouvez être certain qu’il n’a rien de libéral. Sans parler du gloubi-boulga du vivrensemble qui ne veut strictement rien dire, étant seulement un miséreux cache-sexe pour couvrir le non-respect des lois par des « victimes » auto-désignées et implicites.

        • Le libéralisme classique français prône la libre circulation des individus. Il ne peut donc y avoir, dans une société libérale classique française, d’immigration légale ou illégale.

          • Renseignez-vous : ce ne peut plus être le cas dans le contexte d’un Etat-providence. J’espère que vous n’allez pas traiter Friedman de xénophobe…
            Par ailleurs, qui a dit que la société française serait libérale ? Ce qui n’empêche nullement un libéral de respecter les lois en place, en attendant de les changer.

            • Effectivement, Friedman n’était pas xénophobe. Et c’était un libéral. En faveur de toutes les libertés individuelles. Donc en faveur de la liberté de migrer.

              Et il a démontré que ceux qui souhaitent défendre coûte que coûte l’Etat-providence doivent, en toute logique, restreindre la liberté des immigrants, comme les nationalistes.

              Mieux, contrairement à ce que vous dîtes plus haut, il a même expliqué que l’immigration illégale avait plus d’avantages que d’inconvénients.

              • Tant qu’elle reste illégale, ce qui ne dure jamais longtemps dans un Etat-providence.
                Mais vous vivez, visiblement, sur une autre planète.

            • «Si l’état providence n’existait pas, si nous avions une complète liberté des marchés, il serait alors logique de laisser la porte grande ouverte à l’immigration. Mais avec l’état providence c’est impossible. Sa présence implique de contrôler l’immigration.»
              Milton Friedman.
              A part ça, qui a dit que la société française est libérale? Pas moi.
              Puisque c’est vous qui avez des problèmes de compréhension, je vous pris de m’épargner votre condescendance.

              • « Il ne peut donc y avoir, dans une société libérale classique française […] »
                Vous parlez de quelque chose qui n’existe pas, et vous le savez. Vous parlez donc pour ne rien dire.

                • C’est ça votre argumentaire construit?

                  • 1. Il ne peut donc y avoir, dans une société libérale classique française […]
                    2. […] qui a dit que la société française est libérale? Pas moi.
                    Ca, par contre, c’est de l’argumentaire construit. Et cohérent.

        • Bonjour Durru,

          em> »Le libéralisme c’est avant tout la responsabilité individuelle et le respect du Droit. »

          Sans oublier tout de même que le libéralisme aime bien rappeler qu’entre légal et légitime la marge peut être béante.

          • D’où le mal de chien qu’ont les libéraux avec les libertés que Macron (par exemple) prend avec le Droit 🙂

        • « Sans parler du gloubi-boulga du vivrensemble qui ne veut strictement rien dire »

          Le ridicule du vivrensemble est qu’il exclu de fait une bonne partie de la population qui [à tort ou à raison] pense autrement. La bienpensance est clivante, sur le fond et sur la forme : elle rejette – et même souvent violemment – le libéralisme, le scepticisme, et les libertés individuelles de façon générale.

          Un tel clivage ne peut que faire naître ou exacerber des réactions. Le libéralisme ne peut soutenir ces réactions qui ne sont que l’antithèse du bobosocialisme. C’est contre le clivage et le totalitarisme des bien pensant que l’on doit s’élever.

          La société est un contrat. On n’a pas à dicter les comportements au delà du contrat ou à accepter des comportements qui ne le respecte pas. On ne doit pas interpréter ou modifier en douce le contrat au nom du bien. Le contrat doit être simple, clair, transparent, constitutionnel, stable, démocratiquement accepté et respecté.

          • En fait, c’est assez simple:
            le libéral dit
            « tu peux venir bosser a coté de moi, mais t’as aucun droit sur mon pognon ! « 

            • Beaucoup de non-libéraux sont aussi prêts à le dire, mais ils ont peur de passer pour des naïfs s’ils ne pensent pas que même sans droits, le voisin aurait des vues bien définies sur leur pognon. Le libéralisme, c’est surtout pouvoir se réjouir sincèrement du succès des autres parce que (quand) il prouve que nous-mêmes pourrons réussir à notre tour.

    • @Hank: Commentaire sur ce qui constitue un authentique libéral détecté. Mode popcorn: On.

    • Pas au Japon, l’Islam y est interdit, de même toute importation de culture différente.

  • Nous sommes #kiwi… On va éteindre la Tour Eiffel… Là, on sent bien qu’il est plus important de se faire mousser dans le camp de la bien-pensance que de permettre à chacun de vivre à son idée sans qu’autrui vienne lui gâcher la vie. Rien de ce qui est fait à chacun de ces drames n’a la moindre chance d’en éviter la répétition ! Bien sûr, il est difficile de trouver les bonnes réponses, mais à ce point-là, c’est proche du crime organisé.

    • Moi je ne suis pas kiwi !
      Un kiwi, c’est 5 plants femelles pour un plant mâle, et la polygamie ne fait pas partie de ma culture.

      Bon, peut être furtivement…

    • Le pire, c’est que quand on voit une nouvelle à propos d’une fusillade avec x morts, on sait par avance de quoi les journaux vont être remplis pendant 15 jours.
      Et le politiquement correct et le business de l’article larmoyant font qu’on est également certain qu’il n’y aura aucune réflexion ou débat de fond sur le sujet.

    • Moi je suis #pomme.

  • Identite et communautarisme , ce n’est pas la meme chose ou l’un est de droite et l’autre de gauche ?

    • droite gauche , çà n’a rien a voir..
      bien que certains voient dans ces gens une capacité électorale..et d’autres une clientèle sociabilisée par les aides sociales

    • L’identité est de drauche, alors que le communautarisme est de goite…à moins que ce soit l’inverse.

      • Apres un cafe au saut du lit je ne pense pas tres bien ..apres un bon repas bien arrose cela va mieux:
        Le communautarisme permet de diviser et de regner , l’identité est toujours imposée par la force….le probleme survient lorsqu’une communaute cherche a devenir l’identité d’un pays….bon , cela ne me rend pas plus heureux mais me permet de vivre sans probleme dans les deux cas sans m’opposer aux uns ou aux autres , cool …. Tant que cela ne touche pas ma vie en province..en ville , c’est evidement invivable le comportement de ceux dont on nous impose l’integration au depend de nos cultures , y a pas que des cathos , l’athee en subit aussi les conséquences

  • Quelle hypocrisie! Tous ces politiques larmoyant sur ce carnage; j’ai du mal à croire à leur sincérité. Certes cet attentat est affreux comme tous les autres, et la désapprobation générale est juste, mais on n’a pas éteint la Tour Eiffel lors des massacres de chrétiens d’orient, d’Egypte.
    Ils critiquent toujours le blanc « identitaire »!?!Ils n’admettent pas le droit identitaire des blancs mais reconnaissent ce droit aux non-blancs!

  • La lecture des commentaires (venant d’un site pourtant libéral) m’en dit plus que la lecture de l’article.
    Le « grand mélange non-négociable » ne sera pas de tout repos…

    • Lorsqu’un site « libéral » se met à distribuer le même discours irresponsable présent dans les médias habituels, pas étonnant que les libéraux ne soient pas très à l’aise…

  • Dans cet article, ce libéralisme là a plus de points communs avec le communisme qu’avec la liberté…

    • Ah, ah ! Un article qui dénonce le collectivisme serait… communiste !

      Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire…

      • Qui fait semblant de dénoncer le collectivisme, tout en le mettant sous le tapis.

        • Mais oui, mais oui… C’est bien connu : la rédaction de Contrepoints défend le collectivisme et le communisme…

          Mon Dieu que ces commentateurs nationalistes qui font de l’entrisme ici sont ridicules et mauvais : comme si leur manoeuvre grossière n’était pas visible.

          • Cela ne me gêne pas de financer un journal qui publie autre chose que ce avec quoi je suis d’accord.
            Mais je ne vois pas pourquoi je devrais faire semblant d’être d’accord…
            Quand à vos anathèmes, elles auraient une quelconque valeur le jour où vous viendrez avec des arguments.
            La liberté de circulation, oui. Mais avec ses propres ressources, pas avec celles de l’hôte non-consentant. La liberté de s’installer, itou.
            Quant à la liberté d’expression, merci, je la garde. Entière.

  • Rappel de la modération >>
    Les propos haineux, les appels à la violence et l’apologie du terrorisme sont interdits par la loi et n’ont pas leur place dans les commentaires.
    Ils sont supprimés.

    • La nécessaire intervention de la modération montre à quel point, et sur n’importe quel média, il est difficile d’aborder le sujet d’une manière apaisée.
      Il est donc difficile de se faire une opinion sur ce que pensent réellement les individus.
      Sera t’il possible un jour d’avoir une vue d’ensemble de ce qui se blottit dans les profondeurs de l’âme humaine ?

      • @ Leipreachan
        « dans les profondeurs de l’âme humaine? »
        Ça c’est en exploration depuis longtemps! Mais dans les profondeurs de toutes les âmes humaines, la réponse est non.
        C’est l’opposition éternelle de la rationalité qui veut tout comprendre et la réalité qui démontre son échec permanent: tant qu’on ne pourra tout prévoir, ce genre de comportement (lamentable) d’une seule personne sera difficile à éviter! Et il serait difficile de le rendre évitable sans priver la population de sa liberté bien comprise. Donc …

      • Espérons qu’un jour, il ne soit pas interdit de rappeler la monstruosité du 11 septembre 2001 et les Tween-Tower, au prétexte d’apologie du terrorisme.

  • D’autres commentaires ont pas mal résumé mon ras-le-bol du PC et des incantations du Camp du Bien.
    Au delà de cela, s’il n’est pas absurde de décrire le collectivisme inhérent au cœur de toute notion de collectivité (nationale y compris), il faut convenir que les « nouveaux collectivismes » sont légion. On citera donc collectivisme islamique (le fameux « communisme avec Dieu,) collectivisme SJW (l’individu n’existe pas mais est défini par son orbite parmi les groupes de pouvoir,) collectivisme social-démocrate (plus besoin de le présenter,) collectivisme cocologique (l’individu doit se sacrifier pour la Planète…)
    Décidément les collectivismes ont bien le vent en poupe.
    Nous vivons des temps intéressants.

  • @l’auteur « comment etc » mais cette réponse nous la connaissons : c’est la justice, l’équité, même traitement de chacun devant la loi. Mais nos politiques depuis des décennies font l’inverse par clientélisme. Cela crée la guerre de tous contre tous et pas seulement entre ethnies, on a aussi : guerre des vieux/jeunes, guerre des fonctionnaires/privé etc etc .

  • « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil »
    Sauf si t’as une identité.

  • Cet article très intéressant rappelle à juste titre à quel point le repli culturel, dit identitaire, menace la liberté. Mais il n’explique pas pourquoi ce phénomène s’est développé récemment.
    L’identité nationale ou culturelle préexiste. L’humanité s’est en effet construite depuis des millénaires autour de groupes humains divers qui ont chacun développé une identité forte (religion, art, littérature, institutions politiques, etc.). Le dernier stade est la division en États-nations se rattachant plus ou moins à une civilisation, selon l’analyse de Huntington.
    Depuis quelques décennies, science et technique rendent possible à grande échelle la circulation des marchandises, services, individus et informations. Ce sont des centaines de millions de personnes qui migrent chaque année aujourd’hui dans le monde. L’accès à l’information est devenu instantané et planétaire avec internet, alors qu’il y a trente seulement, il était nécessaire de faire de longues recherches en bibliothèques pour approfondir un sujet. Les cultures traditionnelles se sentent précarisées par cette ouverture planétaire.
    Le choc le plus fondamental n’est pas vraiment celui qu’évoque Huntington. La véritable confrontation actuelle se situe entre les cultures et identités traditionnelles locales et les possibilités nouvelles offertes par la globalisation cognitive. Les traditions et les identités anciennes sont objectivement menacées, il ne s’agit pas d’un fantasme. Elles ne résisteront sans doute pas sur le long terme.
    La traduction politique de ce phénomène majeur est assez simple dans son principe : d’un côté les conservateurs qui défendent les traditions et les cultures dont ils sont issus et les écologistes radicaux dont la philosophie est anti-technicienne. Pour cet horizon politique et ses dérives extrêmes, la défense des identités locales est essentielle. L’ennemi est la science, la technologie et l’économie mondialisée.
    En face se trouvent les libéraux, au sens très extensif du terme, pour lesquels la valeur dominante est la liberté. Liberté de circulation, liberté de conscience, etc. mais aussi liberté de la recherche scientifique et liberté de l’innovation, qui doivent rester indépendantes du pouvoir politique. Les valeurs libérales conduisent à la globalisation et à l’ouverture des frontières.
    Les deux optiques politiques sont irréconciliables car les deux approches du futur n’ont rien de commun. Ce sont deux visions totalement antinomiques de notre avenir que nous ne pourrons pas concilier. Si les conservateurs gagnent provisoirement, une sorte de nouveau Moyen Âge apparaîtra pour un temps plus ou moins long. Mais comme les cultures et les civilisations meurent (Paul Valéry), nous savons que le repli identitaire n’aura qu’un temps. Combien ? Un siècle ? Un millénaire ? Personne ne le sait, comme personne ne sait à quels conflits nous mènera la confrontation.
    Un dernier mot : l’horreur de Christchurch a mis aux prises deux tendances identitaires : l’extrême-droite pro-occidentale violente s’opposant à une religion traditionnelle. L’inverse est tout à fait courant avec l’islamisme radical. La violence concerne la lutte entre identités culturelles cherchant à dominer et non la confrontation entre libéraux et conservateurs. Les libéraux ne sont pas violents.

    • Le désir de vivre sa culture en paix, et de la protéger de la destruction par une idéologie mortifère, n’est absolument une menace contre les libertés. Ne confondons pas la folie meurtrière de quelques-uns avec l’aspiration a vivre librement.

    • M. Aulnas, comme l’auteur, vous faites l’impasse sur une des causes premières de ces bouleversements.
      Vous parlez des « centaines de millions de personnes qui migrent chaque année ». Sans vous arrêter un seul instant sur les causes, sur l’identité de ces personnes, etc. Vous évoquez également les « identités locales », que vous mettez en opposition avec la « globalisation cognitive ». Quand en fait (et Christchurch le montre aussi) le danger que ces identités locales ressentent vient surtout d’autres identités locales.
      Marre de ce PC qui nous empêche de mettre des mots sur les maux…
      Votre opposition conservateurs-libéraux est en carton-pâte, elle ne veut rien dire. Les « conservateurs » dont vous parlez sont le plus souvent mille fois plus tolérants et respectueux de l’Autre que les « libéraux » qui militent pour la « globalisation » à coups d’interdits et d’anathèmes, quand ce n’est pas direct à l’arme automatique (ou au flash-ball, pour ceux qui veulent garder encore certaines apparences).

      Quant à l’extrême-droite violente, combien de divisions ? Comparé à l’extrême gauche, déjà (qui n’apparaît pas trop dans votre analyse, bizarrement), mais surtout comparé aux bras armés de cette religion « de paix et d’amour » qu’on peut jamais nommer sans déclencher un point Godwin presque instantané ?
      « Les libéraux ne sont pas violents ». Cela aurait dû vous alerter sur nombre de ceux que vous mettez dans le panier des « libéraux ».

      • Enfin ! Au moins dans ce commentaire vous vous présentez réellement sous votre vrai visage : en ennemi des libéraux et des idées libérales.

        Dont acte.

        • Un argument, peut-être ? Ah, pardon, vous c’est les dogmes…

          • Non, je prends acte tout simplement. Et je vous félicitais d’être enfin honnête. Ça change.

            Vous vous faites souvent passer pour un libéral dans les commentaires en défendant des idées exactement opposées à celles défendues par les libéraux.

            Au moins dans ce commentaire, vous affirmez enfin ouvertement votre détestation des idées libérales.

      • Vous parlez des « centaines de millions de personnes qui migrent chaque année ». Sans vous arrêter un seul instant sur les causes, sur l’identité de ces personnes, etc.

        Hum, ces personnes ont toutes une identité différente, déjà entre elles et donc de nous.
        L’identité d’une personne ne concerne qu’elle même, ni vous ni moi.
        Le problème est ailleurs, dans la présence trop forte de l’état, ou dans la demande de trop d’état.

        • Si ces personnes agissaient en tant qu’individus indépendants et autonomes, bien sûr. Mais ce n’est pas vraiment le cas. Et les Etats y sont pour quelque chose, bien sûr. Ceux de départ, ceux d’arrivée, comme les « intermédiaires » (ce qu’un autre intervenant appelait « soft power »).
          Dans un autre message j’évoquais l’Etat-providence, il est certainement au coeur du problème.
          D’ailleurs, il y a toujours une question qui reste sans réponse : pourquoi ces destinations, et pas d’autres ? Il y a des destinations potentielles plus riches, plus proches, plus en accord avec le mode de vie revendiqué par les migrants (enfin, pas d’amalgame – la majeure partie des migrants).
          L’identité d’une personne ne concerne qu’elle même, tant que sa revendication de son identité n’affecte pas la mienne (ou la vôtre). Et le nombre de minorités qui revendiquent leurs « droits-créances » sur le dos de ceux qui ne demandent rien est en augmentation continue.

          • Pour vous répondre, je dirais que l’état appelle l’état.
            Ou que l’état local appelle l’état étranger.
            Sinon, l’état providence est bien au cœur du problème.
            Pourquoi ces destinations, et pas d’autres?
            Simplement à cause de l’état providence.
            Le coût est largement négatif pour les pauvres hères. Autrement, quoi qu’ils fassent, ils ont intérêt à immigrer. Aucun risque. Et encore moins de risque pour ceux qui les financent, la famille étant prise en otage. Et quand vous avez risqué vos économies et celles de vos parents, acceptez vous l’échec si près du but? Non bien sur.
            Pour contrer cela, une seule solution : moins d’état ce qui abaissera le coût pour ces gens. Du coup, cela leur facilitera le retour. N’oubliez pas : les hivers restent froids.

            Quant à l’identité, cela ne se revendique pas. On est, ou on est pas. Si on revendique, c’est que l’on est pas. Moi, je ne revendique pas et donc je suis. Et si on revendique, on s’adresse à qui ? À l’état. Pas à vous ni à moi, mais bien à l’état pour qu’il nous enluque ( je suis en colère…) avec une prompte tonte fistale (qu’il aille au diable), de plus en plus rapprochée.

            Il va bien arriver un jour ou ces profiteurs devront prendre leur responsabilité. De gré ou de force.
            Plus cela tarde, et plus le choc sera violent. On ne peut créer quelque chose à partir de rien en physique.
            D’ailleurs, ce n’est pas rien qu’en physique existe la notion de travail, celle qu’exècrent nos étatistes.
            ils aimeraient bien créer de l’énergie à partir de rien. Ils tentent de le faire croire, mais ce ne sont que de vulgaires escrocs, qu’ils soient dit de droite ou de gauche. Ils sont à la politique ce qu’est Seralini-Lyssenko à la science,

            Pour cette raison, non à l’état, et vive l’anarchie. Voire l’article sur de Soto, excellent au passage.

            • Nous sommes d’accord sur les principes, absolument. Moi j’évoque la situation réelle ici et maintenant. Tant qu’elle ne change pas, il faut s’adapter et adapter son attitude.
              Comme Ragoul le rappelait plus haut, même Friedman a affirmé qu’il y a des contraintes qu’il convient de respecter dans le contexte de l’Etat-providence. Je ne milite pas pour l’Etat-providence, mais je milite pour le réalisme 😉

    • @ Patrick AULNAS
      J’entends bien vos idées. Vous dites, à la fin: « La violence concerne la lutte entre identités culturelles cherchant à dominer ». Dans le cas présent, dominer est insuffisant: exclure serait plus approprié! Et il n’est pas question de confrontation d’idées mais d’élimination physique de personnes pour leurs idées supposées!

    • On ne peut pourtant nier le caractère artificiel des migrations et cohabitations imposées par des acteurs étatiques, que d’aucun qualifient de libéraux, et qui ne sont dans le meilleur des cas que vaguement libre-échangistes. En l’espèce, l’ouverture massive aux « réfugiés » et « migrants », avec son corollaire, la redistribution massive à destination des populations concernées, n’a rien de libéral et tout d’une ingénierie sociale mal ficelée, imaginée par des technocrates soucieux de gérer leur population comme un cheptel.
      Bon, sinon, un millénaire de conservatisme genre Reagan ça serait pas mal :p

    • Vous confondez mondialisation et mondialisme. Vous avez une définition unilatérale de la liberté et du libéralisme.

  • A quoi bon échanger, chacun reste sur ces positions tranchées. Le discernement ici n’a pas sa place. Elle a bon dos la liberté !

  • Ouais,bon,un abruti identitaire ne fait pas le printemps,quel est le rapport abruti islamique vs abruti identitaire on se fait rapidement remplacer

  • Mode Ironie ON – He bien Fredo, on touche des comms sur les ventes de livres de Samuel Huntington ? – Mode Ironie OFF

    Bon un type qui tue 49 personnes est un assassin (ou un héros en service commandé). Un type qui bute 49 personnes désarmées et sans doute parfaitement innocentes est un être méprisable. Bref, pendons le et nous irons cracher sur sa tombe ensuite.

    L’identité écrivez vous. C’est quoi l’identité ? De quels ensemble de valeurs communes parlez vous ? Vite une liste, parce qu’à discuter dans le vide, on se perd, fatalement.

    • Quand quelqu’un pète un plomb, il est quand même légitime de s’interroger sur ce qui a conduit le fusible à être mal dimensionné et sur ce qui pourrait être fait pour éviter que ça ne se reproduise. Objectivement, on ne voit pas à priori pourquoi ces actions préventives ne pourraient pas s’inscrire dans un cadre libéral.

      • Quand vous pensez qu’on va arriver à bien dimensionner tous les fusibles, faites moi un signe…
        Il y aura toujours des fusibles qui vont péter, d’une manière ou d’une autre. Ce qui ne nous exonère certainement pas du devoir d’analyse.

        • Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre. Il est certain, en revanche, que si on n’entreprend pas, il n’y a rien à espérer.

          • Ai-je dit le contraire ?
            Par contre, vous semblez, avec cette précision, prendre un chemin constructiviste assez inquiétant…

      • L’alienation mentale est une maladie
        . Sur le peu que l’on connait de cet individu , plutot d’un milieu aise vu le cout de la vie et son voyage en france qui fut comme une illumination ne permet pas le doute sur sa sante…quand en plus on nous indique qu »il y a deux mosquees dans sa ville laisse presager qu’un bouc émissaire a sa folie est facile a trouver.
        La politique ne peut rien pour lui ni pour nous ,la medecine peut etre !

  • La quête pour se trouver ou se retrouver une identité va de pair avec celle pour se désigner de nouveaux ennemis.

    Cette affirmation questionne. Prouvez moi que ces gens étaient sain d’esprit (pas de t à sain!).
    Dans tous les cas, de mon avis, les auteurs de ces crimes odieux sont des déséquilibrés, voire avec Daesh en France.
    Qui de normal irait détruire des vies pour une supposée différence, juste une teinte culturelle autre que la leur?

    Que ces gens soient sensibles à des questions culturelles, ne le digère pas, le montent en épingle, et se transforment en criminels, c’est un mécanisme difficilement évitable. Vous n’arrêterez pas la bêtise de l’être humain.

    l’humiliation, le ressentiment et la honte sont des moteurs puissants pour alimenter les passions identitaires, c’est-à-dire pour s’en rendre esclaves jusqu’à en perdre la raison, c’est-à-dire le sens de ses propres intérêts.

    De mon avis, ces gens ont déjà perdu la raison avant de s’identifier à ces groupes néfastes, qui ne font que les entretenir dans leurs rêves impossibles.

    Celui qui trouvera la réponse sauvera la liberté en Occident comme dans le reste du monde.

    Vu que selon moi, la bêtise est inarrêtable, nous devons craindre pour nos libertés. Ce qui va alimenter la spirale de bêtise.

    le nouveau collectivisme qui menace le fondement libéral de nos institutions.

    J’ai un peu de peine à croire que nous vivons dans des sociétés libérales en Europe. Des démocraties sociales avec moult restrictions des libertés. Si restreindre encore plus les libertés est la solution selon les tocards au pouvoir, on sera très mal.

    Ne profitons pas de l’état de choc pour faire de l’amalgame sur le mot identité quand celui-ci est mal défini : il existe des gens raisonnables sans violence dans toutes les communautés.

    Pourquoi ne pas les mettre en avant ❓ Ne serait-ce pas un embryon de solution ❓

  • « Comment contenir les passions identitaires ? Comment juguler leur déploiement meurtrier ? Celui qui trouvera la réponse sauvera la liberté en Occident comme dans le reste du monde. »

    Par la dictature mondiale d’une élite éclairée ? La dictature au secours de la liberté ? Ne protestez pas, laissez-vous faire, c’est pour votre bien !

    Ceci dit, le questionnement ne concerne que le monde occidentalisé. Les autres parties du monde s’en moquent éperdument et assument leurs passions identitaires. Mais elles savent par contre exploiter à leur avantage, dans les relations internationales, un débat uniquement occidental qui se révèle parfois une force, parfois une faiblesse. Il serait bien naïf de croire qu’on va sauver la liberté dans le monde par ce biais. Jusqu’à preuve du contraire, la liberté individuelle est une exception culturelle occidentale au milieu d’autres cultures essentiellement illibérales.

    Dès lors, ce sont plutôt les passions idéologiques multiculturalistes qui constituent une menace meurtrière pour la liberté, en mettant sur un pied d’égalité l’exception culturelle libérale avec les cultures illibérales.

    • Il semble que le criminel de Christchurch aurait fait état de son admiration sans borne pour le régime communiste chinois. Voilà qui se passe de commentaire superflu.

  • Toute société pou vovre de façon sinon harmonieuse, du moins pacifique a besoin d’un socle commun fait de culture, de moeurs.
    Les mondialistes, dans leur dessein d’abolir les Etats-nations, se sont appliqués à fracturer intérieurement ces dernières, notamment avec l’immigration, le multiculturalisme et le droit des minorités, l’attaque ees solidarités naturelles, notamment la famille, pour privilégier le lien Etat-individu. Voilà le résultat.
    L’identité n’est pas faite pour se refermer sur soi-même: elle est un nécessaire point d’appui pour pouvoir vivre une relation saine avec autrui.

    • Le problème n’est pas « l’Identité », mais une identité qui n’admet pas les autres.

    • OUI ! Le sujet, comme toujours, c’est l’argent. L’argent de la solidarité.

      Le très libéral Alain Laurent nous avait pourtant prévenu dans “La société ouverte, et ses nouveaux ennemis”. Si on veut une société stable il faut que les bénéficiaires de l’argent de la solidarité acceptent de se conformer aux codes culturels de la société d’accueil.
      Si vous me montrez que vous pourriez faire partie ma famille, alors je n’ai pas de raison de vous ouvrir ma porte.

      Le gros soucis, c’est que les hommes de l’Etat sont des parasites institutionnels (définition dans LIberpédia), ils n’acceptent pas que des flux d’argent circulent hors des monopoles sur lesquels ils se gavent. L’Etat crée une distortion de concurrence dans l’exercice des solidarité naturelles, et comme prévu, cela va se terminer en catastrophe.

    • La démocratie ne peut exister qu’a l’intérieur d’un groupe ou chacun admet que l’autre en fait partie pour être admis a partager le droit de vote. la notion de nation est une nécessité a la démocratie le vote des étrangers est par essence une grossière connerie, Une société communautarisée ne peut être une véritable démocratie, ce n’est plus qu’un consensus plus ou moins pacifique de conflits dogmatiques.

  • Les libéraux sont les idiots utiles de l’islamisme. Il n’est qu’à lire l’article lamentable de Koenig sur le hijab de course de décathlon. On voit bien là la limite intellectuelle de pseudo-penseurs qui défendent l’indéfendable et permettent à une secte liberticide de conquérir le pays. Si la France était jadis plutôt libérale en matière sociétale et socialiste en matière économique, elle risque bien de devenir socialiste-islamisée. Le combat doit rester sur le terrain de la liberté économique, et être ferme sur les valeurs de la France : liberté de la femme, de penser, de critiquer, de rire de tout, de se moquer de dieu… Même ça, nous sommes en train de le perdre.
    Il faut revenir aux thèses libertariennes de Rothbard: l’immigration est une atteinte à la propriété privée. Si l’ensemble des biens étaient privés (ce qu’ils sont dans la théorie libertarienne, puisque payés par nos impôts), ce serait au peuple de décider qui peut utiliser nos routes, entrer dans nos villes et dans nos magasins… Or, en l’espèce, ce choix est laissé à l’état, qui ne possède rien mais permet à n’importe qui de venir et accroître ainsi son rôle (étatisation des aides…). Le fait de laisser entrer des millions de gens qui n’ont pas le droit de penser est un crime contre notre liberté. On a l’impression nauséabonde de revenir à l’incapacité des libéraux à penser, et donc vaincre le nazisme (aujourd’hui islamiste) des années 30.

    • Vous confondez « libéral » au sens français avec « liberal » au sens US, c’est à dire la gauche de la gauche, celle qui milite pour les « droits-créances » qui n’ont pas grand chose à voir avec le libéralisme.
      La liberté « sociétale », ça n’existe pas. La liberté, elle existe ou elle n’existe pas. Et dans un pays où les normes et réglementations ont une telle emprise sur la vie de chacun, parler de « liberté sociétale » est un non-sens.

      Ceux qui se réclament « libéraux » et que vous fustigez, comme Koenig par exemple, ne pensent pas comme vous aux libertés que vous énumérez (« de la femme, de penser, de critiquer, de rire de tout, de se moquer de dieu… »)
      Le fait que « Contrepoints » met des nombreuses tribunes à disposition de ces faux libéraux, sans relever le hold-up intellectuel, devient assez inquiétant.

  • Encore un gars qui :
    – s’est planté de support : ici c’est pas le Nouvel Obs
    – parle à 20.000 km le cul au chaud dans son bureau.
    Ok, maintenant pour ceux qui ne le savent pas : en Nouvelle Zélande, les gentils musulmans mettent, pour certains, leurs gosses dans des écoles confessionnelles où des gamines de 10-13 ans vont en classe EN BURKA !!!!! Ah mais oui, pour les libéraux abonnés à Libération, c’est normal.
    Alors que les Kiwis puissent éprouver des sentiments de répulsion vis à vis d’étrangers quine veulent absolument pas s’intégrer, ça ne me choque pas.
    Pourquoi les musulmans de Nouvelle Calédonie appellent leurs gosses Laurent ou Pierre (sans parler des asiatiques qui eux ont carrément francisé leur nom de famille en arrivant) et qu’ailleurs les mêmes musulmans envoient leurs gosses pré pubères en madrassa ?
    Pourquoi dans nos aéroports il y a des lieux de culte de toutes les confessions et dans l’aéroport d’Abu Dhabi il n’y a que des mosquées ? Pourquoi je dois pleurer 49 adultes qui pour certains se réclament du salafisme quand un salafiste tue 83 personnes dont des gamins de 3 ans ?
    Non, désolé mais je ne suis pas désolé par ce qui vient de se passer à Christchurch.

  • Et en fait, j’en ai plein le dos de ces libéraux qui nous font passer pour les béni oui oui de mouvements fascistes comme les « nous border ». Je suis libéral, j’ai vécu dans le monde entier, je suis de Nouvelle Calédonie où la population est si diverse que le Bresil semble monochrome en comparaison.
    Je suis hospitalier, mais quand tu entres dans MA maison, tu respectes MES règles : tu enlèves chaussures et casquette, tu te laves les mains et tu ne mets pas les pieds sur ma table basse. C’est dur à comprendre ? C’est trop demander que d’être accueillant mais d’exiger un minimum de règles de base, même si elles vont à l’encontre de ta culture ? Après tout, en bon libéral, mon leitmotiv c’est : tu t’adaptes à la réalité ou tu pars voir ailleurs si tu y trouveras ton compte.
    Quant à ce p*t*n de voile, vous tous les libéraux d’opérette, les frustrés de Libé ou de l’Obs, les transfuges de Télérama, mais cherchez donc sur internet des photos du Caire, d’Istanbul ou de Baghdad dans les années 60-70 et comptez les femmes voilées qui vous y trouverez.. Mettez de grosses lunettes pour chercher car vous aurez du mal à en trouver. Alors si dans un pays musulman il y a quelques décennies, les femmes ne portaient pas le voile, pourquoi exiger qu’elles ne le portent pas maintenant, dans nos pays de culture occidentale, c’est trop demander ? Pourquoi c’est du totalitarisme hein M. Mas ? Quelle c*nn*r*, le VRAI totalitarisme, M. Mas, c’est le salafisme que les idiots utiles de votre espèces protègent au nom d’un libéralisme qu’ils insultent en s’en réclamant et qui fait fuir les gens sensés qui écoutent vos discours de Bisounours à la petite semaine. Vous êtes libéral M. Mas, alors vous avez probablement lu Skin un the Game de Taleb. On ne peut pas trop l’accuser de gauchisme ce monsieur, alors relisez le passage où il explique ce qu’est le salafisme et ce qu’il faut faire à ceux qui s’en réclament.
    Si Contrepoints continue à publier des m**des pareilles, je ne paie plus.

    • @ lucdloc
      Vous pouvez continuer de payer.
      Je soupçonne Contrepoints de jeter en pâture sur le site ce genre d’article indéfendable afin de donner aux commentateurs l’occasion de s’entraîner au tir… défensif cela va de soi. Car si les libéraux, étant non violents, n’attaquent pas ; par contre, au vu du tir nourri des commentaires, ils se montrent majoritairement bien armés pour assurer la défense (libérale) du pays, ce qui est rassurant. Merci à l’auteur qui a bien voulu envoyer au massacre les pigeons d’argile dont était émaillé son article!

  • c’est plutôt l’inverse : les nations ne défendant plus leur identité, niant le ressenti des peuples, génèrent ce genre de coup de folie.

    Etre surpris par ce qui s’est passé, c’est faire la preuve d’un vrai aveuglement sur la réalité des choses.

    • d’ailleurs, il suffit de voir la réaction des pouvoirs publics aux résultats d’élections : si les français expriment un attachement à l’identité de leur pays, la première réaction : les traiter de fachos et intensifier la politique socialiste, antifamille, antipatrimoniale,….

  • Ce ne sont pas les nations qui sont malades de l’identité mais plutôt l’auteur Frédéric MAS qui est malade tout court … et 80% des lecteurs qui ont bien voulu commenter ne s’y sont pas trompés !!!

  • tout le problème est l’intégration qui ne peut se faire que par le travail, qui est apparemment une autre culture pour certains migrants!!

  • Le problème c’est les sociétés multi-culturelles. Elles génèrent ce type de débat stérile autour de politiques identitaires toujours plus vives. La passion peut l’emporter sur la raison. C’est donc comme le dit justement l’auteur un recul par rapport à l’esprit des lumières. Mais le monde de Descartes était MONO-culturel, on parlait Français dans toutes les cours d’Europe. Nous sommes restés en Europe, chaque pays pris séparément plus ou moins mono-culturels jusque les années 1950. Après c’est la course en avant de l’immigration économique d’abord (et donc voulue par le pays hôte), de plus en plus sauvage ensuite (regroupement familial) jusqu’à l’invasion que nous subissons depuis la chute de Khadaffi et les guerres du M-O. On ne voit pas ce mouvement s’arrêter, au contraire le traîté de Marrakesch lui donne un cadre légal. Ce phénomène est unique à l’Europe du moins dans cette envergure. Je pense donc que nous payons aujourd’hui les erreurs politiques du passé récent et du présent qui augure mal pour l’avenir. L’exemple selon moi c’est les sociétés mono-culturelles d’Asie. Il est temps de changer radicalement le cours migratoire des choses. C’est Orban qui a raison selon moi, et Merkel qui a tort.

  • Il est amusant (si l’on veut) de constater que beaucoup de ceux qui se revendiquent libéraux, pour dénoncer ce qu’ils appellent le replis sur soi, donnent à ce mot toutes les caractéristiques d’un dogme identitaire.

    • (repli).
      Ce pourrait être un sujet d’étude.
      Je crois vraiment que beaucoup de ceux qui se disent libéraux aujourd’hui sont en fait des avatars de socialistes.

      Façon Macron en moins brillant. Un soupçon de liberté économique (au pays des aveugles…) et beaucoup d’idéologie.

      • Ce qui est surtout inquiétant c’est que nombreux auteurs viennent nous donner des leçons de libéralisme avec l’argent des autres. On les voit nous expliquer pourquoi refuser les immigrants c’est mal, pourquoi protéger nos économies c’est mal, pourquoi ne pas penser à l’avenir de nos enfants (en termes de « transition écologique », bien sûr) c’est mal, etc, etc.
        Mais jamais, au grand jamais, il ne leur viendrait à l’esprit de regarder avec quelles ressources (financières, matérielles, humaines…) ces grands principes libéraux devraient être défendus.
        La liberté de circulation c’est bien, mais quand c’est par ses propres moyens c’est encore mieux. La liberté des échanges c’est bien, mais quand c’est réciproque c’est encore mieux. L’avenir de nos enfants c’est bien, mais quand c’est sur des bases scientifiques c’est encore mieux.
        A l’époque du relativisme absolu, tout ça n’est finalement que la norme…
        Heureusement qu’il reste les contributeurs habituels de Contrepoints (comme H16 ou Nathalie MP), et quelques belles surprises de temps en temps, sinon je me poserais des sérieuses questions sur la suite de mon soutien.

        • Je partage tout à fait votre point de vue.
          Et je crois que nous disions la même chose. Les postures que vous dénoncez sont de nature idéologique et dogmatique.
          Rien, absolument rien, dans la théorie libérale (comme vous la décrivez), ne les justifie.
          C’est pour ces raisons que je suis à peu près certain que nous avons derrière certains pseudo libéraux des universalistes socialistes reconvertis ou, plutôt, dissimulés.
          Il existe des rouges repeints en verts (mais ils sont tellement grossiers qu’on les reconnait systématiquement), nous avons aussi des rouges (et roses, c’est quasiment pareil) repeints en bleu (symbole de la Vérité et de notre civilisation).

          Ce qui est aberrant, ce n’est pas que de telles opinions existent (même si on peut déplorer que trop de gens les partagent), c’est qu’elles sont imposées à des peuples qui n’en veulent pas.
          Le mépris démocratique est devenu la règle.

  • Je vois plutôt un type armé, entré dans deux lieux remplis de personnes non armées pour y faire un carnage.
    C’est d’ailleurs étrange qu’un australien vienne faire « justice/vengence » en Nouvelle-Zélande, en y faisant grimper les stats des morts « par » armes à feu.
    De plus, c’est le même mode opératoire que la tuerie de Sutherland Springs,Texas (26 morts) en novembre 2017, sauf qu’au Texas, un citoyen armé a stoppé dans son action l’active shooter à sa sortie de l’église, qui avait, semble-t-il aussi une autre église pour cible, vu le stock de munitions qu’il lui restait.
    Je lis que les Néo-zélandais sont « unis derrière Jacinda Ardem », première ministre des Kiwis. Bref il y a de nouveau la récupération politique. Erdogan s’en sert pour sa récup’ : https://www.stuff.co.nz/national/christchurch-shooting/111413262/turkish-president-recep-tayyip-erdogan-keeps-airing-christchurch-attack-video-at-political-rallies

    Les nations, occidentales, ne sont pas malades de l’identité : elles sont malades du manque de liberté.

  • Les commentaires sont fermés.

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