6 propositions pour améliorer le pouvoir d’achat par la concurrence

Édouard Philippe en convient, la concurrence est l’alliée indéfectible du pouvoir d’achat.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

6 propositions pour améliorer le pouvoir d’achat par la concurrence

Publié le 16 mars 2019
- A +

Par Ferghane Azihari.
Un article de l’Iref-Europe

En matière de pouvoir d’achat, qui peut nier que l’arrivée de Free sur le marché des télécommunications a soulagé le portefeuille des Français ? Édouard Philippe a rappelé que durant les deux premières années qui ont suivi, la baisse des prix des forfaits téléphoniques a atteint 28 %. Des gains analogues ont pu être observés dans le transport aérien. L’ouverture des lignes d’autocar a quant à elle permis à une nouvelle offre de transports de contester la position privilégiée de la SNCF, pour le plus grand bien des consommateurs. La liste des secteurs où la concurrence a amélioré le pouvoir d’achat des consommateurs est longue.

Cependant, le Premier ministre a aussi cité les secteurs (ci-dessous) où cette concurrence mérite d’être renforcée par l’assouplissement des réglementations qui l’entravent. Nous voulons appuyer ce constat et le compléter avec des propositions concrètes.

Le secteur automobile

Le Premier ministre a rappelé que la vente des pièces détachées (pièces de carrosseries, vitrages, rétroviseurs…) relève de l’exclusivité des constructeurs automobiles au titre du droit de la propriété intellectuelle. Le gouvernement semble avoir la bonne idée d’assouplir ces monopoles intellectuels.

Mais il est d’autres mesures qui entravent la concurrence dans le secteur automobile. Par exemple les droits de douanes qui affectent l’importation de véhicules et de pièces détachées en provenance de pays non-membres de l’Union européenne. Ils pourraient être abolis pour stimuler la concurrence.

Il en va de même pour les normes et les standards techniques qui encadrent la fabrication d’un produit et qui sont régulièrement assimilés à du protectionnisme caché.

Le permis de conduire

Le Premier ministre a admis que le permis de conduire est un certificat difficile à obtenir en France. Hélas, il a omis de désigner l’ennemi des aspirants candidats : le monopole des auto-écoles. Cette rente entretenue par le Code de la route empêche les moniteurs qualifiés de délivrer une formation pratique en dehors d’un établissement agréé. L’offre de formations est comprimée et les prix sont par conséquent plus élevés que dans d’autres pays développés. Notons que ce monopole a déjà été épinglé par un rapport de l’Inspection générale des finances.

Les syndics

Le Premier ministre a déploré dans son intervention que les copropriétaires ne soient pas toujours dans la capacité d’exercer leurs droits vis-à-vis des syndics chargés d’administrer les parties communes de leur immeuble. Il aurait pu mentionner que le métier de syndic professionnel est une profession réglementée protégée de la libre-concurrence. Abolir l’obligation de détenir une carte professionnelle serait une façon de renforcer la concurrence dans ce secteur.

Assurances santé et mutuelles

Le Premier ministre a commenté la rigidité des contrats d’assurance santé. On pourrait aisément lui rétorquer que cette rigidité n’est en rien répréhensible si elle relève du libre jeu des conventions. Toutefois, le secteur des mutuelles pourrait connaître une plus grande concurrence si les normes prudentielles nécessaires à l’obtention d’un agrément étaient assouplies. Il est également incongru que le Premier ministre n’ait pas évoqué le monopole le plus redoutable en matière d’assurance santé : celui de l’assurance maladie publique. Il est pourtant celui qui grève le plus le pouvoir d’achat des Français.

Les laboratoires d’analyse de biologie médicale

Le Premier ministre a déploré que certaines prestations des laboratoires d’analyse de biologie médicale soient chères en raison de restrictions sur le lieu où les examens doivent être effectués. Nous saluons la volonté d’assouplir ces restrictions. Toutefois, nous attirons l’attention sur le fait que le renforcement de la concurrence dans le secteur des laboratoires d’analyse passe par un assouplissement des procédures d’agrément et d’autorisation d’ouverture de ces établissements pour que leur offre soit plus abondante en fonction des besoins des populations.

La vente de médicaments

Le Premier ministre a rappelé les contraintes qui pèsent sur la vente de médicaments en ligne ainsi que les restrictions qui entravent le regroupement des pharmacies. Nous saluons encore une fois la volonté d’assouplir ces restrictions. Cependant, il est clair que le monopole de la pharmacie d’officine, qui est une véritable spécificité française, entrave la concurrence de circuits de distribution alternatifs, comme les supermarchés et les grandes surfaces. Cela pourrait être modifié quitte, éventuellement, à ce que ces grandes surfaces aient l’obligation d’embaucher des pharmaciens qualifiés.

Conclusion

Édouard Philippe en convient, la concurrence est l’alliée indéfectible du pouvoir d’achat. Parmi les secteurs qu’il a cités, de nombreuses marges de manœuvre existent pour abolir les rentes et les monopoles qui nuisent au libre choix et au pouvoir d’achat des consommateurs. Il n’appartient qu’au législateur d’assouplir son emprise sur la libre-entreprise.

Sur le web

Voir les commentaires (22)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (22)
  • « Il est également incongru que le Premier ministre n’ait pas évoqué le monopole le plus redoutable en matière d’assurance santé : celui de l’assurance maladie publique. Il est pourtant celui qui grève le plus le pouvoir d’achat des Français. »
    De la part d’ un ex rocardien? Vous n’ y pensez pas sérieusement!?

  •  » Il n’appartient qu’au législateur d’assouplir son emprise sur la libre-entreprise. »
    Dommage qu’il faille que ce soit l’auteur qui le dise, alors que ça devrait être la première pensée du premier ministre !

  • La concurrence……voila encore une belle utopie !
    Estce qu »elle fera baisser le prix des fraises la concurrence ?
    Non , par contre moins d’etat fera baisser automatiquement les prix .

  • Ah ce fameux argument de la sainte concurrence qui « fait toujours baisser les prix » !

    Une question, si cette « fameuse sainte concurrence » est une loi mathématique qui baisse toujours les prix, pourquoi l’arrivée de Free les a fait baisser autant ? Pourquoi n’étaient-ils pas déjà plus bas avec les 3 concurrents présents auparavant ? Free n’a rien fait à part rejoindre un marché où il y avait déjà de la concurrence. Avec cette soit disante loi, les prix ne devraient-ils pas être toujours au plus bas, peu importe l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché ? Ou alors plus il y a de concurrence et plus les prix baissent c’est ça ?

    Pourtant quid des autres qui sont encore arrivés après, comme NRJ Mobile, Auchan, Carrefour ou Leclerc Mobiles ? (et il y en a plein d’autres). Pourquoi là les prix n’ont pas encore baissé hein ? Cette fameuse loi qui ne marche que quand on en a envie…

    Bizarrement on en entend parler seulement quand Free rejoint, mais pas quand les autres le font…

    Mais admettons, donc plus il y a de concurrents et plus les prix baissent ! Super ! Et du coup la rentabilité des entreprises baisse aussi, donc l’investissement, donc à terme… tout le monde y perd non ? Pourtant c’est ce qu’on entend souvent, d’ailleurs dans la téléphonie mobile justement (la 5G blabla !). A un moment il faut savoir ce que l’on veut non ?

    • Commencez par vous renseigner sur ce qu’est un « opérateur virtuel » en téléphonie mobile, et vous demander s’il apporte vraiment de la concurrence, par rapport à un opérateur qui met en place son propre réseau.
      Ensuite, vous pourrez regarder l’historique de la téléphonie mobile en France et vous souvenir qu’en 2005 les 3 opérateurs en place ont été condamnés pour la mise en place d’un cartel – chose toujours possible mais un peu plus compliquée à mettre en place à 4.
      Autre point historique : B&You, Sosh, Red. Ces 3 marques « low cost » des opérateurs historiques sont sorties après que Free est entré sur le marché, et ont aussi beaucoup fait baisser les prix. Même si corrélation n’est pas raison, la bonne foi devrait vous obliger à reconnaître que la coïncidence est troublante…

      • Eh bien oui justement, en quoi n’apportent-ils pas de concurrence en fait ? Ils offrent des forfaits mobile que je sache eux aussi, parfois (souvent ?) à bien meilleur prix que les « vrais », en utilisant pourtant leur réseau à eux. Alors oui, ils paient à travers des accords ces 3-4 « grands » opérateurs, mais le fait est que je suis justement chez NRJ Mobile avec un forfait introuvable ailleurs à ce prix, en tout cas pour une même qualité (trouvable chez Free mais avec une couverture/qualité/vitesse réduite, au contraire d’ici).

        On est d’accord qu’ils ne peuvent pas les payer plus que ce que le forfait leur rapporte au départ, donc qu’il y a bien une perte chez les « grands »…

        Je pense qu’à l’heure actuelle ils n’ont pas trop de succès simplement car ils sont méconnus du grand public, ne pouvant pas se permettre de nous inonder d’autant de pub que les « grands opérateurs », doublé d’une probable méfiance du public. Sauf que comme je le disais suite à l’utilisation je suis parfaitement convaincu, avec le bouche à oreille je pense qu’à terme c’est des parts de marché qu’ils vont prendre sur les autres. Chez moi j’appelle ça de la concurrence ! Incroyable !

        Concernant votre histoire de cartel en 2005, je dirai simplement que Free est arrivé en 2012. 🙂 En bref oui coïncidence il y a (en forçant un peu), par contre entre « coïncidence » et « loi mathématiquement toujours vraie comme on nous la vend partout » (comme ici dans cet article ou chez certains de nos chers hommes politiques), il y a tout un monde :).

        Merci aurevoir.

    • Quant à votre dernier point : « plus il y a de concurrence, plus les prix baissent ». Oui et non, c’est un peu plus subtil que ça.
      Premier point : les prix ne peuvent pas baisser en-dessous du coût pour l’entreprise qui fournit le service. Si l’entreprise n’est pas capable de s’aligner sur ses concurrents elle a 2 possibilités : chercher à réduire ses coûts, ou essayer de proposer un meilleur service – ou un service plus basique. Toujours dans le monde des télécoms : quand le paysage français a-t-il commencé à évoluer ? Quand la téléphonie était gérée par les PTT, ou quand on a commencé à parler de dégroupage total ? Celui-ci n’était certainement pas proposé par France Telecom…

      • Bravo ! Voilà justement pourquoi cette fameuse loi soit disant toujours vraie est fausse :). Cette loi utilisée à tors et à travers pour n’importe quoi, pour au final très souvent des résultats issus d’autres sources.

        Exemples : – augmenter la concurrence sur le permis de conduire (pour reprendre l’exemple de cet article) ? Alors même que l’article précise que c’est à cause de la « dureté » du code de la route. Donc augmenter la concurrence ne fera qu’augmenter le laxisme et le nombre de morts sur la route ! Mais bon pas grave on paiera (peut être) moins cher (en argent).

        – Votre exemple avec la téléphonie et le paysage Français qui s’est mis à évoluer : vous oubliez (volontairement ?) l’impact de l’évolution technologique, qui a explosé ces 20-30 dernières années. Evolution technologique au niveau mondial, aucunement dépendante de la privatisation ou non de France Télécom…

        • Quelle mauvaise fois…

        • je l’ai omis pour simplifier. Voulez-vous que je vous parle de Free, encore, qui a commencé à vendre des abonnements ADSL sur lignes France Telecom à la fin de la période du monopole avant de jeter l’éponge, l’opérateur historique ne proposant pas à l’époque des conditions lui permettant d’être intéressant ?

          Votre exemple sur le permis de conduire est intéressant et amène un des doutes que j’ai par rapport à l’article : ouvrir le métier de syndic est très bien sur le papier – d’ailleurs je crois que les petites copropriétés ont la possibilité de ne pas faire appel à un syndic professionnel si un des copropriétaires est volontaire pour prendre son rôle. Mais la réglementation est tellement tatillonne qu’à moins d’être lui-même juriste ou d’avoir une très très bonne connaissance des codes concernés je ne recommanderais pas à mon pire ennemi de le faire.

          • Exactement, c’est ce que je me tue à dire. Alors peut être que je m’exprime mal, mais on entend partout cette histoire de concurrence pour justifier tout et n’importe quoi. On dirait que c’est ce qui fait la pluie et le beau temps, on aurait presque l’impression qu’on atteint une croyance véritablement religieuse fondée sur des faits erronés / modifiés !

            On peut parler des autoroutes aussi, nous avons gagné sur toute la ligne n’est-ce pas ?! Suppression de tous les « agents de péage » (on se plaint qu’il y a du chômage en France), augmentation des prix en permanence… Et en plus les nouvelles constructions / améliorations sont toujours financées en partie par de l’argent public !

            Mais que voulez-vous la concurrence c’est la vie, tous ceux qui disent le contraire sont communistes ou des flemmards qui ne veulent pas bosser, c’est évident.

            • La concurrence ca marche à condition que l’état ne vient pas mettre se doigts grassouillets dans la sauce.
              Donc oui il y a des trucs qui fausse l’équation, et personne ici ne dira le contraire, quand je dis mauvaise fois au dessus c’est en partie de quoi je parle.

              • Je suis d’accord, sauf qu’avec cette logique on en arrive trop vite au fameux « libéralisme anti étatique ».

                Sauf que sans états pas de lois, en d’autres termes l’anarchie. Il y aurait des boîtes pour assasiner son voisin ou pour faire du traffic d’organes. La preuve ? Ca existe déjà et ça s’appelle des mafias (parce que c’est hors la loi justement). Ca reste des organisations dont le seul but est de faire de l’argent.. N’est-ce pas la même définition d’une entreprise ?… La seule différence, c’est que les entreprises se plient aux lois, règles et autres impôts qui vont de pairs, les « gênants » dans le même temps.

                Mais c’est normal, en bref, l’état est un « mal » nécessaire. En effet ça fausse la théorie du capitalisme, mais c’est bien pour ça qu’on parle de théorie. La pratique, la vraie vie, c’est différent. Tous ceux qui rêvent d’un monde sans Etats sont des idéalistes bien pires que les communistes.

                Tout ça pour en revenir donc au fait que cette fameuse loi mentionnée dans l’article est théorique et fausse dans la pratique (partiellement vraie disons), ce que je voulais dire à travers mes premiers messages.

                • Vous ne maîtrisez manifestement pas l’argumentaire « anti-étatique ». Je vous invite à vous renseigner davantage et plus sérieusement sur le libertarianisme avant de sortir des formules creuses comme « pas de lois donc anarchie » ou « les anti-étatistes sont pires que les communistes ».

                  Je vous invite à (re)lire l’Éthique de la Liberté de Rothbard.

                  • Je le lirai. En attendant je vous conseille à mon tour Sapiens, qui nous explique ce qui a fait notre force, ce qui nous démarque des animaux : C’est le fait que l’on puisse travailler ensemble, pas à 10 mais à 500, 5000, à plusieurs millions. Comment ? A travers le fait que l’on puisse créer des choses « virtuelles » et surtout à travers le fait qu’on puisse y croire dur comme fer (comme une religion, ou plutôt une tribu, un royaume, un empire ou tout simplement un Etat en l’occurence, qui n’ont rien de matériel (que l’on peut « toucher ») si vous voyez ce que je veux dire).

                    Pour moi supprimer l’état (en France par exemple) peut donner une seule chose :

                    -> Il sera rapidement (à court terme) remplacé par quelque chose (je pense à une forme de religion notamment peut être).

                    D’ailleurs on a un exemple dans notre passé : la chute de l’empire Romain. Il a été remplacé par des entités étatiques « faibles », d’où l’énorme importance que la religion a prise à cette époque, qui s’est maintenant grandement affaiblie face à nos « super-états » actuels, et surtout face à la croyance populaire de nos jours, le capitalisme.

                    Eh oui, vous noterez le suffixe « -isme », comme dans « catholicisme » ou « boudhisme », qui indique une doctrine / idéologie, ce qui n’est rien d’autre qu’une croyance bâtie par l’Homme, qu’on appelle parfois… une religion, la boucle est bouclée. Le livre explique ça brillamment.

                    Je vois d’ailleurs bien que face à une soudaine absence de l’Etat, cette « religion » prenne de l’ampleur. Quelle est sa caractéristique principale ? Le « chacun pour soi », l’individualisme (qui donne donc de l’anarchie lorsqu’il n’y a pas de lois pour le cadrer ?). Ce qui est égal à la loi du plus fort. A partir de là alors naturellement des « leader » s’imposeront sur les autres localement et on en revient au fait que quelque chose prendra la place de nos Etats actuels.

                    Je ne dis pas que l’anarchie est quelque chose de mauvais en soit ou d’impossible, seulement qu’à l’heure actuelle avec notre éducation et particulièrement notre culture Occidentale, je suis convaincu que supprimer les Etats n’amènera qu’à cette « loi » du « chacun pour sa peau ».

  • Je ne sui pas sur que les six idées soient parfaites, mais au moins il y a plus de concret dans cet article que dans les discours de Macron !

  • Faut-il encore avoir des revenus…

  • J’habite en Belgique et la copropriété dont je fais partie a décidé de ne pas faire appel à un syndic professionnel car trop cher. Sauf erreur de ma part, celà est possible aussi en France. Donc la concurrence existe déjà.

  • 6 propositions oui mon oeil et une seule pour récupérer le pouvoir d’achat : Hausse de taxes , par ici les pigeons !!! Dans toutes lois qu’ils veulent faire : le consommateur est floué .. c’est comme dans l’immobilier , lorsque vous faites construire un immeuble , vous avez un quota de logement sociaux obligatoire au prix de la construction d’un HLM et , en finalité le futur acquéreur d’un appartement c’est lui qui paye la difference du vrai prix du HLM !!! Certains diront enfin une bonne loi pour le locataire HLM mais en réalité c’est le propriétaire qui casque …Comme dans tout en finalité , c’est le consommateur qui casque !! Comme pour la Taxe d’Habitation , elle sera supprimer !! Dans les cartons il y aura une augmentation de la Taxe Foncière !! Déjà est prévue une hausse de 3 à 4 % pour les Abris de jardin et ce n’est que le commencement !! il donne 1 dans une poche et reprend 10 dans l’autre !!!

  • Bizarre, moi j’ai été syndic bénévole de mon immeuble, c’es très facile, quand 95% des gens sont propriétaires, mais quand ce seuil baisse, vous commencez a avoir des problèmes que personne ne veux gérer en dehors des syndics pro.

    Quand aux propositions, c’est de la poudre aux yeux, les premières entrave a la concurrence sont les taxes ! foncières, habitations, professionnelles, les réglementations …

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Parmi les sujets de mécontentement de la population il en est un qui est récurrent : la faiblesse du pouvoir d’achat. C’est encore une fois ce qu’a montré le dernier sondage IPSOS pour le CESE, en date du 26 octobre 2023. Les Français interrogés sur ce que sont leurs préoccupations placent le problème du pouvoir d’achat en tête, avec 40 % des réponses, suivi par la santé.

Aussi, dans sa déclaration de politique générale à l’Assemblée, le Premier ministre a déclaré qu’il voulait « desmicardiser » les Français, c'est-à-dire augmenter le... Poursuivre la lecture

Le gouvernement a été cette semaine confronté à un nouveau psychodrame : la fin programmée au 1er janvier 2024 de la dérogation permettant d’acheter n’importe quel produit alimentaire avec un titre-restaurant.

En effet, Bercy n’avait pas prévu de reconduire cette dérogation, adoptée durant la crise liée au Covid-19 alors que les restaurants étaient fermés : bronca immédiate parmi l’ensemble des partis d’opposition et des salariés maintenant habitués à faire leurs achats alimentaires quotidiens avec ces chèques subventionnés. Le gouvern... Poursuivre la lecture

Le ministre de l’Économie a l’impression que dans le secteur de l'alimentation, les producteurs de biens gagnent trop d’argent, et souhaitent une baisse des marges.

Le gouvernement accuse les industriels de manque de solidarité.

Un représentant du ministère affirme à Capital :

« Il y a eu trop de rigidité de la part des industriels au cours des derniers mois, et pas de baisse de tarif pour les consommateurs. Donc pour lutter contre l’inflation, le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour faire baisser les prix au ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles