Écologie de marché : la bonne idée de Yannick Jadot

Imaginez un parti vert/libéral situé politiquement au centre du Parlement européen ! Quel pourrait être le cœur d’une telle doctrine où Verts et libéraux pourraient collaborer ?

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Écologie de marché : la bonne idée de Yannick Jadot

Publié le 13 mars 2019
- A +

Par Max Falque.

Je ne connaissais pas Yannick Jadot jusqu’à présent. Qu’est-ce qui a donc pu le piquer pour proposer une alliance avec les libéraux/ conservateurs du futur Parlement européen ?

Plusieurs hypothèses

Première hypothèse : un calcul purement politicien afin de permettre aux Verts européens de se trouver des alliés en vue de peser sur les décisions politiques au sein d’un groupe puissant… ou tout simplement survivre.

Deuxième hypothèse : sur le plan des idées Yannick Jadot peut aussi penser qu’un rapprochement est possible mais au risque que la doxa verte perde de la couleur.

L’absence de conviction des libéraux/conservateurs en matière d’écologie permettrait de renforcer les Verts tant il est vrai que depuis longtemps les partis dits de droite ont facilité la tâche des Verts et les ont même aidés, comme cela a été le cas pour le Grenelle de l’environnement grâce auquel les écologistes ont obtenu ce qu’ils n’osaient même pas espérer.

Troisième hypothèse : l’écologie politique militante, si elle est toute-puissante dans les médias, connaît une désaffection de la majorité de la population dont témoigne la récente opposition populaire à la fiscalité écologique via les Gilets jaunes. Il apparait que le slogan « Sauver la planète » qui implique la décroissance, l’appauvrissement et en fin de compte la limitation des libertés ne fasse plus recette.

Quatrième hypothèse : la conversion personnelle de Yannick Jadot, qui, après avoir traîné ses guêtres dans tous les partis et sous-partis écologiques se serait rendu compte que la survie d’un parti vert est subordonnée au retour au pragmatisme et au bon sens. Peut-être touché par la grâce et l’observation du monde Yannick Jadot aurait constaté qu’il n’existe pas de pays qui, ayant supprimé les droits de propriété et l’échange marchand n’ait pas été conduit à instaurer la dictature sans laquelle il n’y a pas de décroissance possible. En ce sens la survie voire le développement de l’idéologie verte suppose de prendre ses distances avec WWF, Greenpeace, France Nature Environnement, et les milliers d’associations et Think Tanks qui se rattachent à leur idéologie. Yannick Jadot quitterait un navire qui coule et prendrait ses distances à l’instar d’un Bjorn Lomborg et de bien d’autres.

Un programme commun écolo/pragmatique pourrait rejoindre l’écologie libérale qui précisément s’appuie sur les droits de propriété et l’échange… bref le gros mot est lâché sur une forme de capitalisme.

Un parti vert libéral

Imaginez un parti vert/libéral situé politiquement au centre du Parlement européen ! Quel pourrait être le cœur d’une telle doctrine où Verts et libéraux pourraient collaborer :

  • reconnaître le principe de subsidiarité : les pouvoirs publics ne doivent légitimement intervenir que si les droits de propriété et le marché sont incapables de gérer les biens publics
  • affirmer que la peur ne peut être que le moteur de l’inaction et que les multiples appels urgents pour sauver la planète relèvent de la Simonie c’est-à-dire le trafic des indulgences
  • proclamer que l’économie de marché, la libre entreprise et l’innovation participent à ce que Jadot nomme « l’écologie des petits pas »
  • reconnaître que la nature évolue, que l’écologie doit accompagner le mouvement, les concepts d’écocide et de cinquième extinction de la planète doivent être réévalués

On pourrait alors espérer qu’enfin une discussion soit engagée sur les possibilités d’une écologie positive débouchant sur une plate-forme raisonnable et politiquement possible à savoir :

  • la nature est au service de l’humanité et non l’inverse
  • les droits de propriété et le marché sont au cœur du progrès matériel et moral de l’humanité
  • l’idéologie de la décroissance ne peut en aucun cas justifier la limitation des libertés humaines
  • les politiques et les financements publics doivent faire l’objet d’évaluations ex ante et ex post
  • l’écologie des petits pas doit guider l’action politique. La planification économique centralisée mise en place par les dictatures du monde entier n’aboutit qu’à la destruction de l’économie et une planification environnementale n’a aucune chance de réussir.

Vers un débat ?

Faisons un rêve : une alliance entre libéraux/conservateurs et Verts pourrait aboutir à une nouvelle politique environnementale ; cela est possible en encourageant les Verts et les Conservateurs à collaborer dans le champ de leurs valeurs communes afin d’inventer un Center Green, pragmatique et non idéologique, quitte à renoncer à certaines orthodoxies.

À cette fin, dans son ouvrage Getting to Green : saving Nature, a bipartisan solution, Frederic Rich propose 10 commandements faisant chacun l’objet d’un chapitre :

  1. Soyez modestes : dites la vérité et admettez l’incertitude
  2. Soyez optimistes et proposez une vision positive
  3. Les compromis et les progrès limités (incrémentalisme) sont souhaitables
  4. Acceptez l’impératif de la croissance
  5. Acceptez le capitalisme
  6. Les entreprises, le business, ne sont pas l’ennemi
  7. Introduisez des considérations morales pour la conservation de la nature
  8. Évitez d’avancer des objectifs de missions universelles de transformation sociale
  9. Connectez vos associations et mobilisez les personnes ordinaires et pas seulement les élites de Washington
  10. Prenez en compte les habitants des villes, lieux de croissance démographique et d’innovation

Bien que relatives aux États-Unis les réflexions et recommandations de Frederic Rich peuvent guider la nécessaire réforme de la politique environnementale européenne, et au-delà celle des États membres.

En tout cas, affaire à suivre !

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  • il est clair que l’écologie a été phagocytée par la doxa de gauche agonisante;.afin de se refaire une santé politique et une virginité
    pari perdu!
    Pourquoi l’écologie devrai elle s’intéresser a des notions de structures sociales et/ou économiques?
    Pourquoi l’écologie serait elle liée a des notions relevant des doctrines communistes , comme le capitalisme ou la propriété privée?
    c’est clairement ce qui va la détruire politiquement.. ils le savent
    la gauche … c’est mort

  • Votre définition du principe de subsidiarité inclue la notion de « bien public », sur laquelle il va falloir s’entendre … Bon courage.

  • Une écologie non constructiviste adossée à un système libéral et aux principes de bon sens et subsidiarité… alors là oui.
    Juste pour compléter, libéralisme signifiant responsabilité, application du principe pollueur-payeur (d’autant plus dans un système respectant la propriété) au vrai prix de marché des impacts négatifs des pollutions.

  • « la nature est au service de l’humanité et non l’inverse »
    Quelle prétention, nous ne sommes pas des dieux, nous sommes juste de passage, contrairement à elle. Mais soit, considérons l’idée : la nature est notre outil. Le problème, vu comment l’outil est entretenu, ne risque pas de nous servir bien longtemps.

    • Voilà le problème avec les écolos, il ne faut pas les pousser beaucoup pour les entendre dire que l’Homme est l’ennemi de la Nature et qu’il faudrait l’éradiquer. Et ne me dîtes pas que j’exagère, je l’ai entendu plus d’une fois y compris avant l’apéro.

      • on ne peut pas discuter avec des « croyants ».. depuis la nuit des temps l’homme a voulu domestiquer la nature pour sa survie.
        La nature n’est pas l’amie de l’homme , la nature n’a pas d’amis..
        toutes les espèces sont en compétition , mais çà les bobos pousse boutons ne le savent pas ..
        qu’on leur fasse faire un stage de survie dans la nature a poil en Guyane
        et qu’on les interroge ensuite sur la biodiversité nécessaire a la survie .. y compris celle des moustiques .. qu’on se marre une fois pour toute

    • « Vu comme l’outil est entretenu »…
      Il n’y a jamais eu autant de préoccupation écologique qu’aujourd’hui
      Beaucoup de decisions « écologiques » sont en fait idéologiques et n’ont aucun rapport avec l’entretien de l’outil

    • « Quelle prétention, nous ne sommes pas des dieux, nous sommes juste de passage, contrairement à elle. »

      Ceci est un des non-sens dont les écolos ont la spécialité. Si la nature est centrée sur l’homme, elle disparaît avec l’homme car une fois que l’homme a disparu personne ne s’en soucie. Sinon la nature s’étend à tout l’univers et ses milliards d’étoiles et on peut faire sauter la Terre sans que cela ne l’affecte le moins du monde puisque de toutes façons elle sera un jour avalée par le soleil.

    • Quelle prétention, nous ne sommes pas des dieux

      Quelle prétention, qu’en savez-vous? Pour la plupart des religions l’être humain est au centre de la création. Allez juste un extrait de la Bible pour le plaisir (Genèse 27-28):

      Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture.

      « Soumettez-là », « soyez les maîtres », c’est suffisamment explicite il me semble.

      • « Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. »

        Dieu est donc vegan ???

        ça fout les foies (de veau) votre truc là …

        • Oui, c’est un point qui m’a toujours étonné. Ce passage de la Genèse est végétarien (mais pas forcément vegan). Pourtant d’autres passages de la Bible font état de nourriture carnivore.

          • pas de végétaux pour les nourrir, pas d’animaux pour fournir la viandes.Il faut bien commencer par les végétaux pour avoir des animaux « ruminant/herbivore » qui pourront ensuite être manger par les carnivores ou omnivores !!!
            Dans la genèse c’est donc logique de commencer par les végétaux…Ensuite dans la bible, c’est la vie normale ! (je ne suis pas « croyant »)

    • Je pense qu’il n’est aucunement question de dieux. Comme tout animal, nous utilisons notre environnement pour nous développer, survivre et répondre à nos besoins. Ce n’est ni plus, ni moins que cela.

    • non il y a la nature, concept d’ailleurs mal défini..mais la nature est là admettons, il y a l’homme et on voit mal comment il pourrait faire pour ne pas « sen servir »…
      la nature est au service de l’homme est une affirmation qui est sans doute à l’origine pour casser les mythologie reposant sur le culte de la nature…
      qui sont à mon avis hypocrites…

  • J’appelle de mes vœux la prise en compte, par les libéraux, des questions environnementales.
    Il y a un impératif (catégorique) à cela.
    Malheureusement, je n’y crois pas.
    Il suffit de lire certaines inepties ci-dessus pour perdre toute illusion en la matière.
    Ce faisant, nous avons laissé, là encore, le champ de cette question aux forces régressistes qui en ont fait une arme de conditionnement massif.

    • Mais c’est tout le contraire. Seules les démocraties libérales ont pris en compte l’environnement. Je vous rappelle que les pays socialistes avaient (ont) des environnements très dégradés et seul le libéralisme a permis de vivre dans un cadre de vie sain.
      Que les gauchistes aient récupéré l’écologie, c’est une évidence, comme ils l’avaient fait pour le pacifisme (les pacifistes à l’ouest, les missiles à l’est).

      • Entièrement d’accord avec vous pour constater que les pays socialistes ont dégradé excessivement leur propre environnement. Aucun doute là-dessus.
        Cependant, ce constat n’enlève absolument rien à la responsabilité des occidentaux quant aux effets de leur propres choix.
        Quant aux progrès enregistrés en la matière dans les démocraties libérales, ils ont, la plupart du temps, ayons l’honnêteté de le reconnaître, comme origine l’action de tel ou tel groupe d’influence ou du politique.
        Ils ne relèvent quasiment jamais de l’initiative spontanée du marché, sauf quand les consommateurs finissent par réagir (sous influence).

        • Ils ne relèvent quasiment jamais de l’initiative spontanée du marché, sauf quand les consommateurs finissent par réagir (sous influence).

          Donc ce sont bien les consommateurs qui jouent leur rôle dans le « marché ». Les lobbys en tout genre essaient d’influencer le consommateur dans le sens qui les arrangent. Mais par pitité, cessons d’infantiliser le consommateur. C’est lui qui décide de ce qu’il achète. C’est lui qui décide de jeter l’emballage dans la poubelle ou dans la nature. C’est lui qui décide de prendre l’avion ou le vélo. C’est lui qui décide de mettre un pull ou de monter le chauffage. Toutes ces petites décisions produisent des petits effets et c’est la résultante de tous ces effets qui produit l’équilibre de ce qu’on appelle le marché. Pour plus de détails voir https://www.contrepoints.org/2019/02/13/337071-la-realite-des-marches

          • Le consommateur ? C’est aussi celui qui vote à gauche depuis la nuit des temps dans ce pays, celui qui accorde 3 % de ses suffrages aux libéraux, celui qui réclame plus d’état et de taxes pour le voisin, plus de fonctionnaires et d’aides sociales…
            Celui qui place « demain nous appartient » en tête de l’audience TV…
            Celui qui arrive en dernière position dans les enquêtes internationales type PIAAC (pour parler des adultes).
            Celui qui obtient les plus mauvais résultats européen en matière de tri des déchets, de gaspillage de nourriture, de recyclage.
            Etc.

            • A sa décharge, c’est l’Empire du Bien qui l’a transformé (le consommateur) en ventre sans conscience.
              Probablement sciemment.
              C’est le même Empire qui a emprisonné la droite dans l’espace réduit où elle se meut aujourd’hui.
              Donc, oui, je n’en démordrai pas, il y a des questions environnementales sérieuses qui se pose à l’Homme aujourd’hui (sauf à développer le point de vue utilitariste stupide d’une nature contre l’homme et dont on peut se passer).
              Et, oui encore, il y a un espace pour aborder ces problèmes dans une logique libérale.
              Et, toujours oui pour déplorer que ce ne soit pas le cas.

        • Le libéralisme, c’est le marché et AUSSI la liberté de manifester de faire des groupes de pression, des campagnes de sensibilisation et cela venant de différents lobbies indépendants et pas seulement de l’état.
          Le libéralisme n’est pas que pro-business.

    • Je croyais que « l’impératif catégorique » des verts était la mise au point d’armes de lobotomitude massive utilisées par les media et l’éducation.

    • Si vous considérez que les questions environnementales ne peuvent être prises en compte que par l’adoption de réglementations liberticides, de taxes, d’ingénierie social et sociétale ou l’abolition du capitalisme, vous vous foutez le doigt dans l’oeil.
      L’écologie se fera par le marché ou ne se fera pas.

    • c’est prouvé scientifiquement l’imperatif? mon avis non

    • une remarque, on peut prendre en compte l’environnement de différentes façons.. vous devriez aussi conseiller aux libéraux de prendre en compte la météo…vide de sens..

      • si la prise en compte des enjeux environnementaux est affaire de point de vue : marché
        sinon..montrez nous le truc objectif…le truc qui est « indiscutable est qui OBLIGE .

        en pratique …vous dites…réduire NOTRE consommation de fossile ou un truc du genre…

        je vous dis oui…et pour ce faire je décide que vous arrêtiez d’en consommer.

  • Le vers dans le Fruit abouti toujours au même résultat, quelque soit le fruit.

  • Il y a quelque part l’idée qui me gêne beaucoup qu’un libéral serait un centriste.

    Comment un libéral pourrait-il se revendiquer à mi-chemin entre un socialiste conservateur et un socialiste progressiste ? Le problème n’est pas d’être plus ou moins progressiste mais de voir autrement le rôle de l’état. Et tant qu’on n’aborde pas la limite des attributions et des pouvoirs de l’état dans l’écologie, on brasse du vent.

  • Très franchement, la première hypothèse me paraît la plus crédible.
    Les Verts n’ont jamais pu arriver au pouvoir qu’alliés à un autre parti, en général le PS. Et comme un coucou dans un nid, ils ont tôt fait d’imposer leur présence et leurs idées bien au delà de leur poids politique réel.
    Le PS est aujourd’hui dans les choux. Où donc aller à la soupe ? Chez LaRem pardi ! D’où ces « gages » de libéralisme. Molière serait contemporain, son tartuffe s’appelerait Jadot.

  • « Faisons un rêve : une alliance entre libéraux/conservateurs et Verts pourrait aboutir à une nouvelle politique environnementale »
    Une telle alliance ne serait possible, connaissant les Verts, que si les libéraux se débarrassent du conservatisme. Que les Verts s’attribuent, avec parcimonie, une pincée de libéralisme, c’est du domaine du possible, surtout en échange de quelques postes. Qu’ils fraient avec la droite conservatrice est une impossibilité ontologique.

    • Faisons un cauchemar : avoir des écolo-fasho, des écolo-conservateurs, des écolos réac, des écolos-progressistes, des écolos-trotskiste, des écolo-mahoïstes, des écolo-royalistes et des écolos-scientologues.

      Et qu’ils nous pondent tous des lois stupides et contradictoires.

  • C’est quand même assez ringard ce parti écolo ,le culte de la nature un vieux machin existant a l’époque où l’homme en avait peur…maintenant nos écolo ont peur de manquer d’argent alors ils cherchent des alliés sûrs ,plus sur que le moribond PS et autres partis socialistes européens ..peut être que demain ils baiseront les pieds de la marine , tout dépendra du résultat des élections ..elle ne serait sûrement pas contre un lechage de babouches !

  • SVP – Arrêtez de commenter cette vidéo qui date du 31 mai 2017

  • A propos de Rich et de ses 10 commandements:

    Le C10 est à part :
    « 10- Prenez en compte les habitants des villes, lieux de croissance démographique et d’innovation. »

    Je ne comprends pas : S’agit-il d’un simple constat que les libéraux sont d’abord des cosmopolites ? Ou qu’ils y ont leurs meilleurs résultats électoraux ? Ou que Rich n’aime pas les conservateurs qui préfèrent la campagne !
    Les villes sont des lieux également de concentration des populations, de l’état, des ressources ou des pouvoirs. L’Etat d’ailleurs n’est pas pour rien dans cette concentration.
    Donc, quid de ce conseil…

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