Allemagne : le « Nein » de la CDU à Emmanuel Macron

Deux grands États, deux visions différentes de l’Europe. Lorsque le président français parle de centralisation et de bouclier social, la leader des conservateurs allemands lui répond « subsidiarité » et « responsabilité ».

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Allemagne : le « Nein » de la CDU à Emmanuel Macron

Publié le 11 mars 2019
- A +

Par Ludovic Delory.

Il a fallu attendre quelques jours la réponse allemande à l’appel européen d’Emmanuel Macron. Elle est tombée ce week-end. Dans un texte intitulé « Europa richtig machen » (« Faisons l’Europe comme il le faut »), la présidente de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, a défendu sa vision de l’Europe de demain.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne colle pas à celle du président français.

Centralisme vs liberté

Outre-Rhin, le message de départ se focalise sur les mêmes constats que la France : l’Union européenne doit se défendre contre les géants américain et chinois, conserver sa démocratie représentative, son parlementarisme et son État de droit, préserver ses richesses économiques et culturelles.

C’est sur les solutions à mettre en place que la dirigeante des chrétiens-démocrates allemands diverge. Emmanuel Macron a basé son discours sur trois axes : la liberté, la protection et le progrès. Pour lui, la liberté consiste notamment à créer une Agence européenne de protection des démocraties visant… à bannir les discours de haine sur Internet. Une vision accueillie froidement par nos voisins.

Par « liberté », la dauphine d’Angela Merkel entend plutôt production de richesses et confiance en l’individu :

(…) nous devons miser sans ambages sur un système reposant sur la subsidiarité, la responsabilité individuelle et les devoirs qui en découlent. Le centralisme européen, l’étatisme européen, la communautarisation des dettes, l’européanisation des systèmes de protection sociale et du salaire minimum seraient la mauvaise voie.

Annegret Kramp-Karrenbauer va plus loin dans sa volonté de divergence avec la France. Lorsque Emmanuel Macron fait part, à demi-mots, de sa volonté de créer un super-État social (« un projet de convergence plus que de concurrence ») ou un projet commun de surveillance et de protection des frontières (« une même politique d’asile, avec les mêmes règles d’accueil et de refus »), la leader allemande invoque, en termes très libéraux, la souveraineté des États-membres :

Aucun super-État européen ne saurait répondre à l’objectif d’une Europe capable d’agir. Le fonctionnement des institutions européennes ne peut revendiquer aucune supériorité morale par rapport à la coopération entre les gouvernements nationaux. Refonder l’Europe ne se fera pas sans les États-nations : ce sont eux qui fondent la légitimité démocratique et l’identification des peuples.

L’irréconciliable amitié franco-allemande

« Subsidiarité », « responsabilité », « tradition des Lumières »,… Les termes utilisés par celle qui sera, peut-être demain, l’une des femmes les plus puissantes d’Europe, ont de quoi ravir les observateurs libéraux. Annegret Kramp-Karrenbauer rejette les idées portées par Emmanuel Macron « au nom de l’esprit de progrès » : celles d’un salaire minimum européen et de la mutualisation des dettes des pays membres.

Il y a enfin des affronts à demi-voilés qui risquent de laisser des traces. La cheffe de la CDU propose le regroupement du Parlement européen à Bruxelles (good bye Strasbourg), l’imposition des revenus des fonctionnaires européens (ce qu’elle appelle « la fin des anachronismes ») ou encore l’instauration d’un « siège permanent commun au Conseil de sécurité des Nations Unies ».

À la place de la France ?

À deux mois et demi des élections européennes, la France et l’Allemagne semblent avancer dans des directions différentes. Ce Nein aux principales propositions d’Emmanuel Macron permettra au moins aux électeurs de confronter deux visions divergentes de l’Europe : celle portée par un pays centralisé, en proie à des violences et des contestations récurrentes depuis plusieurs mois ; et celle d’un pays plus ouvert, porté par un désir inaliénable de souveraineté au sein d’une Europe toujours plus tentaculaire et contestée par ses peuples.

Faut-il s’en étonner ? Angela Merkel, pour l’heure, n’a pas officiellement répondu à son voisin de l’Élysée.

Voir les commentaires (57)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (57)
  • c’était prévisible , personne ne veut de notre systeme « que tout le monde nous envie », car ils sont beaucoup moins cons que nous.. ils ne veulent plus du socialisme

  • Je crois que les allemands ont une vision au départ de l’état très différente chez eux le principe de subsidiaritė est dans les mentalités tandis que la France est centralisatrice.

    • l’administration gouverne en france, pas les politiques et ce depuis 1981..
      a partir de là votez qui vous voulez

      • Je pense que les racines du mal sont antérieures… Quoi qu’il en soit si quelque chose a donné force à l’administration, quelque chose d’autre peut s’y opposer. Si la correction ne vient pas de l’intérieur, elle viendra de l’extérieur, en particulier de l’europe. Macron peut fanfaronner, quand vous êtes seul, désespérément seul, vous finissez par rentrer dans le rang de gré ou de force. Il y a plus de chance aujourd’hui, plus que jamais auparavant, que la vision européenne de l’europe du nord s’impose à la France que l’inverse.

      • La France est un pays centralisé depuis Louis XIV pas Mitterrand.
        La RFA est par construction un pays decentralisé (federal) et dont les composants ne supporteraient pas la domination de Berlin (pensez par ex a la baviere)
        Donc le reve d une europe a la francaise, centralisee, ou tout est decidé du centre est rejete partout ailleurs. En plus vu nos brillants Resultats, on peut meme pas dire que ca marche bienchez nous 🙁

        • le probleme c’est que l’administration française a été « offerte » en co gestion au parti communiste et leus syndicats par le conseil national de la libération..
          ensuite par entrisme les lambertistes ont phagocyté les positions
          dans l’administration centrale..
          tant que les politiques étaient a droite, une sorte d’equilibre des forces tenait le systeme..
          quand le pouvoir est passé a gauche, c’en était fini de l’équilibre
          voulu par Degaulle .
          il n’y a qu’a regarder la courbe d’embauche des fonctionnaires depuis cette époque, et la multiplication des avantages et prebendes consentis a l’administration.
          Aujourd’hui , le gouvernement ne PEUT pas faire autre chose que
          de légitimer ce pouvoir, comme autre fois on ne pouvait remettre en cause l’église..
          Louis XVI , est tombé dans cet écueil, il a aussi tenté les doléances,
          avant de constater que la revolution etait devenue inévitable..
          Un chaos identique est a prévoir, car personne ne veut rien lâcher!
          La nouvelle ligne de fracture n’est plus les riches et les pauvres,
          la nouvelle ligne de fracture est ceux qui vivent de l’impôt et les autres qui les payent.
          comme en 1789
          C’est ce que montre la jacquerie des gilets jaunes, dont l’explosion apres la faillite de doléances n’est désormais plus un mystère

          • @CHDC Pas sûr que De Gaulle ait voulu quoi que ce soit. Il a réussi à éviter la mise en place d’une administration américaine au moment du débarquement de 1944 mais une fois les allemands partis les réseaux de résistants communistes FTP étaient plus puissants.

            • évidement , la resistance c’était d’abord les communistes..
              il a bien fallu leur donner quelque chose , ailleurs on a coupé le territoire en deux , chez nous on leur a donné la parité de gestion
              de l’etat en partage et le systeme paritaire..
              çà c’est notre mur de Berlin a nous, tant que cette organisation socialisante met le pays a sac , au prétexte de la justice sociale..
              on en sortira pas

              • Bien sûr les communistes étaient armés, pacte germano-soviétique oblige ! Début 1939 la loi d’interdiction de leur possession était votée les cocos n’ont pas obéit, lorsque Moscou et Berlin ont divorcé les maquis ont été constitués à partir de fin 41 avec des rouges qui, à la libération ont fait la loi !

            • Au vu de ce qui se passe, une administration américaine aurait été très certainement une bonne chose. Vraiment désolé pour le général, mais il faut l’enterrer pour de bon : De Gaulle, l’idiot utile des étatistes, communistes à cette date.

            • C’est bien la faute originelle de De Gaulle préférer les communistes aux américains, quelle honte !

          • Hélas, votre commentaire est très juste, et on pourrait y ajouterque la France a même une école pour maintenir cette politique: l’ENA dont les lauréats sont les dispensateurs et les bénéficiaires des prébendes.
            ll n’y a donc aucune chance pour la moindre réforme qui sortirait le pays de la doxa socialiste.
            L’autoritarisme viscérale de ce régime résulte des consultations même. L’immigration a été reprise mille fois par les débatteurs: elle n’est même pas mentionnée comme une question simplement posée.

      • L’administration ne gouverne rien du tout. Elle pille le pays. Si elle gouvernait, elle ferait comme les communistes chinois : en pratiquant la NEP.

  • Décidément notre coquelet prétentieux n’a rien compris à l’évolution de la société : centralisateur quand internet a ouvert la voie à une volonté participative quotidienne de chacun, intégrateur quand les nations européennes font valoir leur identité… Il est à la peine en interne comme à l’international et se fait rejeter de toutes parts. Pendant ce temps-là, il n’y a personne ) à l’Élysée, sa campagne électorale en cours et ses déplacements internationaux laissent le pouvoir aux technocrates, comme d’hab… Y aurait-t-il un homme d’État dans la salle ?

  • Ce que je vois, c’est une Allemagne nationaliste qui refuse d’aliéner sa souveraineté nationale dans cette « soupe à l’oignon » qu’est l’Union Européenne. Et cela d’autant plus que les dirigeants Allemands ont une vision très claire de ce que veut M. Macro. (alias Macron) : prendre à titre personnel le leadership de l’UE. Le mini-jupiter Français peut toujours rêver et courir par ici ou par là-bas comme le fait le furet : il n’est suivi que par ses affidés de France (LREM-UDI) qui essaient de se maintenir à flots par de l’enfumage, de la démagogie et, lorsque cela ne marche pas, de la violence policière dénoncée jusqu’à l’ONU. Les Allemands ne veulent surtout pas d’un voyou incompétent et flagorneur à la tête de l’UE, même si celle-ci est déjà en état de décomposition avancée.

    • La France ne vise pas d’abandonner sa souveraineté à l’UE, elle vise d’étendre sa souveraineté à l’ensemble de l’UE. C’est le projet multiséculaire de la France, un empire d’occident centralisé.

      • c ets comme ca qu a ete vendue la CEE puis l UE a la population francaise. la CEE est une super France. Evidement aucun autre pays n a envie de faire partie de cette super France, surtout si ca signifie devoir guerroyer en afrique, entretenir une gabegie massive (cf Agnes Saal) et etre affligee d une economie declinante et d un chomage massif

        • disons qu’une Agnès Saal en Allemagne, pour reprendre votre exemple, se serait vue demander d’aller trouver un autre employeur pour se faire payer ses taxis. En France elle a écopé d’un peu de mise à pied, avant qu’on ne lui retrouve un nouveau petit placard bien confortable financé par le contribuable (n’oubliez pas les dernières syllabes du mot)

          • On lui aurait aussi demandé de rembourser ces frais indûment remboursés.
            Nul question d’à peu près dans ce pays…

  •  » nein « …..et pour cause , les idées de macron sont basées sur plus de dépense donc moins de discipline ; quand à vouloir bannir les discours de haine sur internet , ce qui sera éradiquer d’un côté ressortira de l’autre et sous une forme peut être plus inquiétante ;

    • Oui, il faut être naïf (ou bête…) pour croire qu’en interdisant l’expression de la haine on tarira le sentiment de haine.

      • ou démagogue et cynique. Laissez la naïveté pour les électeurs, je crois (j’espère) que nos politiciens sont trop intelligents pour ça. Même si j’ai de plus en plus de doutes…

  • Excellent ! Du coup Macron passe pour un collectiviste populiste. Alors qu’il passe son temps à dénoncer le populisme chez les libéraux ou les Etats qui veulent plus de liberté. Loop and loose. Notre jeune président pourrait bien expérimenter le whiplash pour mon plus grand plaisir.

  • Macron, mais qu’est il encore , et que représente t il au sein de l’UE ,
    et des Allemands ? NICHTS !

  • Pour l’Allemagne, la communautarisation des dettes est une ligne rouge. Rien que cela est un obstcle majeur à la vision fédéraliste de Macron. Ce dernier a été bien présomptueux de croire à une évolution en signant le traité d’Aix-la-Chapelle.
    La France n’est pas gouvernée, elle a à sa tête un technocrate hors sol, incapable de prendre en compte certaines réalités.

    • c’est l’administration qui gouverne, les Français ne l’ont pas encore compris..

    • Quand on me parle de partenariat et de mise en commun, je surveille que mon portefeuille est toujours bien à sa place… Les Allemands font de même <o)

  • Un pays qui va bien n’a aucune raison de suivre les directives d’un pays en perdition. C’est a la France de s’adapter pas aux autres et les autres devraient l’y obliger rapidement !

    • Pour commencer, un pays en perdition n’a pas à donner de directives à un pays qui va bien.

      (Quoi qu’en pense notre donneur de leçon en chef.)

  • Imaginons un seconde que les dettes soient mutualisés, ce serait encourager les politiques clientélistes et démagogiques. C’ est déjà ce qui se passe car avec les bon crédits liés à l’ Euro des crapules comme Sanchez ou Podemos achètent les électeurs espagnols.

  • quand les types de 130 kg parlent (l’Allemagne, les USA, …), les types de 60 kg (la France) écoutent (Cf Michel Audiard).

  • les fonctionnaires Européens sont exonérer d’impôt? un paradis fiscal; est il sur la liste noire celui là?

  • 1 – « Nous avons dénoncé lundi une note interne qui donne notamment pour instruction aux magistrats du parquet de Paris de ne lever les gardes à vue de « gilets jaunes » ne donnant lieu à aucune poursuite que « le samedi soir ou le dimanche matin », et ce « afin d’éviter que les intéressés grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de troubles ».
    Interrogée ce matin sur RMC, Nicole Belloubet n’y a vu qu’une « position assez classique », « pas quelque chose d’extraordinaire », ajoutant qu’elle ne « (savait) pas quelles sont les situations précises qui sont visées ».
    Nous avions pourtant précisément repris, dans notre communiqué, les termes de cette note qui vise expressément les classements sans suite pour motif n° 21 (infraction insuffisamment caractérisée), c’est-à-dire le cas des personnes pour lesquelles, pour paraphraser la note « les faits ne sont pas constitués » à l’issue de l’enquête et qui sont donc, sauf nouvel élément… innocentes.
    Demander à des magistrats de maintenir ces personnes dans les geôles des commissariats de police pendant plusieurs heures après la fin de l’enquête, voire pour la nuit, alors qu’il est acquis que rien ne sera retenu contre elles et qu’elles seront libérées au final sans aucune suite n’est pas « classique ». Il s’agit au contraire d’une dérive inquiétante de la part d’une autorité judiciaire qui est pourtant, au terme de la Constitution, la gardienne de la liberté individuelle … »
    Source : Syndicat de la Magistrature, 27-02-2019

  • 2 – « Le fait que la garde des Sceaux reprenne à son compte cette anomalie en dit long sur l’attention portée aux principes fondamentaux par ce gouvernement, lorsque ceux-ci sont perçus comme un obstacle à la politique qu’il souhaite – coûte que coûte – mettre en œuvre. Les recommandations adressées hier au gouvernement par la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe sur ce sujet précis n’ont visiblement pas davantage ébranlé la ministre. Nous ne pouvons mieux faire que d’en reproduire ici un extrait : « la Commissaire s’inquiète des interpellations et placements en garde à vue de personnes souhaitant se rendre à une manifestation sans qu’aucune infraction ne soit finalement caractérisée et ni aucune poursuite engagée à l’issue de ces gardes à vue. Elle estime que de telles pratiques constituent de graves ingérences dans l’exercice des libertés d’aller et venir, de réunion et d’expression et invite les autorités à respecter scrupuleusement l’obligation de s’assurer que toute restriction soit strictement nécessaire et à ne pas utiliser ces procédures comme des outils préventifs de maintien de l’ordre ».
    Source : Syndicat de la Magistrature, 27-02-2019

  • Donc, les Allemands disent « subsidiarité »….

    Je crois que les Américains ont dit quelque chose d’approchant :
    « Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème ».

    Dans la version Merkel, on a : « L’Euro est notre monnaie, mais les pauvres, c’est votre problème ».

  • L’Allemagne de l’Est a connu le socialisme et toute l’Allemagne n’en veut pas. il n’y a que Macron pour avoir des idées aussi tordues. Une Europe « Socialiste ».? Une idée de dingue.!!!

  • Avec Hollande,60kg mouillé !

  • Quelle vision pour l’Europe ont les citoyens en toute l’Europe? Celle de la CDU allemande, ou celle d’Emmanuel Macron? Ou peut-être une nouvelle Europe, démocratique et diversifiée, l’Europe des citoyens, avec et pour les citoyens? – Votez sur http://www.our-new-europe.eu

  • Le sonore NEIN teuton est beaucoup plus qu’une provocation gratuite destinée à renvoyer Narcisse, le Faquin Pétochard, dans les cordes.

    Les Allemands ont osé, pour la première fois, de manière quasi officielle, prononcer les mots qui fâchent, sans aucune précaution oratoire diplomatique. C’est dire leur degré d’exaspération et leur lassitude face à la malhonnêteté des dirigeants français successifs qui, non contents de pérorer, non contents de se croire au centre du jeu européen, continuent d’endetter sans fin leur pays et de déstabiliser l’euro, en bafouant tous les traités mais en réclamant bruyamment leur application stricte pour les autres pays.

    La France est le maillon faible de l’Europe qui, à bien y réfléchir, s’en passerait sans problème. Attention au changement de génération en Allemagne : la prochaine n’aura visiblement pas la même patience que la précédente.

    • Oui enfin ne lit-on pas aussi sur CP que les bilans des banques allemandes sont remplis de créances européennes pourries … voilà qui devrait calmer un peu AKK. Je ne dis pas qu’elle a tort mais qu’elle ne devrait pas oublier certaines réalités fâcheuses.

    • il me semble d’ailleurs que le mark est toujours valable en Allemagne : on pourrait voir le scénario suivant : l’Allemagne et l’europe du nord passent au mark et laisse l’Euro à la France, Espagne, Italie Grèce : cela pourrait solutionner certaines difficultés et permettre à l’Allemagne de récupérer une liberté d’action, tout comme est en train de faire le RU (freiné par la commission européenne).

  • c’est le prix à payer pour que la France se réforme…
    demandez le programme Fillon….
    la question est …c’est pour quand….

  • AKK a aussi raison en mettant en question le parlement Européen a Strasbourg, capital européen redondant.

    • C’est tout le fonctionnement des institutions européennes qui peut être revu et effectivement, mettre fin à la défiscalisation des fonctionnaires européens (qui sont très très bien payés pour … nous emmerder sans aucun contrôle).

    • @ booster
      Strasbourg est évidemment une clownerie sans nom, bien trop coûteuse. Et on voit bien que si quasi tout se passe à Bruxelles, ça ne modifie en rien l’influence de la Belgique sur l’U.E.; pas sûr que la France renonce à ses propositions (mal accueillies) ou à ses velléités de leadership … »avec l’Allemagne ». Dans l’U.E. ce sont les 27 qui gouvernent.

  • en tout cas, merci madame AKK pour ce bon coup de pied… dans la fourmillère !

  • Petit hors-sujet:

     » Annegret Kramp-Karrenbauer  »

    Savent plus quoi inventer les dames politiques allemandes pour affirmer leur « Selbstbewusstsein  » (confiance en soi) et leur indépendance !
    Le double nom en fait aujourd’hui partie :
    SPD-Politikerin Gabriele Lösekrug-Möller
    – Alexandra Dinges-Dierig (Hamburg)
    – CDU Birgit Schnieber-Jastram
    – SPD Ingeborg Junge-Reyer
    – SPD Hella Dunger-Löper
    – SPD Sigrid Skarpelis-Sperk (appelée Triple S)
    – FDP Irmgard Adam-Schwaetzer
    – Doris Schröder- Köpf,
    – l’ex ministre Sabine Leutheusser-Schnarrenberger
    – la tête de liste FDP Silvana Koch-Mehrin
    et puis Cornelia Schmalz-Jacobsen, Silvana Koch-Mehrin, Christel Aschmoneit-Lücke, Hildegard Hamm-Brücher, Ingrid Matthäus-Maier, Gabriele Müller-Trimbusch, Margaretha Hölldobler-Heumüller, Nargess Eskandari-Grünberg, Ulla Kalbfleisch-Kottsieper, Anett Kleine-Döpke-Güse. Kerstin Schreyer-Stäblein, etc…

    Hé oui, toutes ces dames font de la politique en Allemagne.
    En France, Najat Vallaud-Belkacem fait partie d’une certaine avant-garde.

    Pour la petite histoire, les hommes allemands qui trouvaient cela chic ont vite fait d’y renoncer quand ils se sont rendus compte des piles de documents à signer…
    Ya Ya !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles