Les insectes disparaissent… la déontologie aussi

Une étude scientifique a provoqué un tsunami médiatique : le conditionnel journalistique étant de rigueur, les insectes « pourraient » disparaître d’ici 100 ans… Mouais…

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les insectes disparaissent… la déontologie aussi

Publié le 10 mars 2019
- A +

Par Wackes Seppi.

Branle-bas médiatique de combat en ce milieu de février 2019 : MM. Francisco Sánchez-Bayo et Kris A.G. Wyckhuys, respectivement de l’Université de Sydney et de l’Université du Queensland, viennent de publier « Worldwide decline of the entomofauna: A review of its driver » (déclin mondial de l’entomofaune : une revue de ses moteurs) dans Biological Conservation.

L’entomocalypse est proche, la fin du monde aussi

Rappelons les points forts (nous avons publié aussi le résumé ici) :

« Plus de 40 % des espèces d’insectes sont menacées d’extinction.

Les lépidoptères, les hyménoptères et les bousiers (coléoptères) sont les taxons les plus touchés.

Quatre taxons aquatiques sont en péril et ont déjà perdu une grande partie des espèces.

La perte d’habitat due à la conversion en agriculture intensive est le principal facteur de déclin.

Les polluants agrochimiques, les espèces envahissantes et le changement climatique sont des causes supplémentaires. »

Le charivari médiatique a été à la hauteur de l’annonce apocalyptique. Ainsi, Le Monde titre le 11 février 2019 sur la toile : « Les insectes pourraient disparaître de la planète d’ici 100 ans » ; c’est un article en libre accès qui s’inspire essentiellement du Guardian britannique.

Le 13 février 2019, c’est « La disparition des insectes, un phénomène dévastateur pour les écosystèmes » sur la toile et, le lendemain, « Les insectes disparaissent partout sur la planète » dans la version papier.

Les annonces de l’apocalypse et du Jugement Dernier – par essentiellement M. Francisco Sánchez-Bayo – se sont faites nombreuses et insistantes. Rien que dans le premier article :

«effondrement catastrophique des écosystèmes naturels » .

« C’est très rapide. Dans dix ans, il y aura un quart d’insectes de moins, dans cinquante ans, plus que la moitié, et dans cent ans, il n’y en aura plus ».

« Leur disparition « aura des conséquences catastrophiques à la fois pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l’humanité«  ».

« Si nous ne changeons pas nos méthodes de production alimentaire, les insectes dans leur ensemble s’engageront sur la voie de l’extinction dans quelques décennies ».

N’oubliez pas le fipronil et les néonicotinoïdes

Le Monde a aussi réussi à mettre en cause le fipronil et les néonicotinoïdes dans cet article :

Les nouvelles classes d’insecticides introduites au cours des vingt dernières années, y compris les néonicotinoïdes et le fipronil, ont été particulièrement dommageables car ils sont utilisés régulièrement et persistent dans l’environnement : « Ils stérilisent le sol, tuant tous les vers blancs.« 

Et, dans le deuxième article, M. Francisco Sánchez-Bayo se fait plus péremptoire :

Les données disponibles remontent à plusieurs siècles en arrière. On sait donc que le déclin des insectes commence au moment de l’industrialisation […] Cependant, certaines accélérations peuvent être observées, c’est le cas dans les années 1920, lors de l’apparition des premiers fertilisants synthétiques, puis des années 1950 avec les pesticides organiques. Enfin la dernière, et la plus importante, est celle des années 1990 avec la mise en circulation des nouveaux groupes d’insecticides. […] Au total, près de la moitié des pertes de populations d’insectes sont dues à l’utilisation de ces produits […] C’est un cercle vicieux : plus nous utiliserons des pesticides pour améliorer les rendements, plus, au final, nous allons perdre en rendement par la disparition des insectes.

Difficile de mieux étaler ses biais idéologiques. Où sont, par exemple, les « données disponibles remont[ant] à plusieurs siècles en arrière » et celles qui peuvent mettre en cause –au-delà de l’association chronologique revendiquée – les différents outils agronomiques évoqués ?

La science dévoyée pour servir le militantisme

Cela fait un lien avec le sujet de la pollution de la science par le militantisme. Et nous amène à remonter à juin 2010. En effet, du 28 au 30 juin 2010 s’est tenu à Orsay un International Workshop on Neonicotinoids, en fait, une réunion d’organisation d’une vaste campagne activiste, mise en œuvre par une Task Force on Systemic Pesticides (groupe de travail sur les pesticides systémiques) aux relations ambiguës avec l’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

Comme nous l’avons relaté sur l’excellent site Imposteurs de notre ami Anton Suwalki, dans « « La condamnation d’abord ! La motivation ensuite ! »… Malice au Pays des Abeilles, par Wackes Seppi », ce groupe s’est donné pour ambition de produire des articles « scientifiques » dans le but exprès de sous-tendre des campagnes activistes. Le compte rendu a fuité :

Nous essaierons de rassembler quelques grands noms du monde scientifique comme auteurs de ce document. Si nous réussissons à faire publier ces deux documents, il y aura un impact énorme, et une campagne menée par le WWF, etc. pourra être lancée immédiatement. Il sera beaucoup plus difficile pour les politiciens d’ignorer un document de recherche et un document de forum des politiques publiés dans Science. La chose la plus urgente est d’obtenir le changement de politique nécessaire et de faire interdire ces pesticides, pas de lancer une campagne. Une base scientifique plus solide devrait se traduire par une campagne plus courte.

M. Francisco Sánchez-Bayo n’était pas de la partie, ni directement impliqué dans la première opération – huit publications en 2015.

Il a en revanche contribué à l’acte deux, ou la piqûre de rappel : « An update of the Worldwide Integrated Assessment (WIA) on systemic insecticides. Part 3: alternatives to systemic insecticides » (une mise à jour de l’Évaluation Mondiale Intégrée sur les insecticides systémiques. Partie 3 : alternatives aux insecticides systémiques), de Lorenzo Furlan, Alberto Pozzebon, Carlo Duso, Noa Simon-Delso, Francisco Sánchez-Bayo, Patrice A. Marchand, Filippo Codato, Maarten Bijleveld van Lexmond et Jean-Marc Bonmatin, publié dans Environmental Science and Pollution Research.

Comme nous l’avons rapporté dans « Néonicotinoïdes : mise à jour d’un article « scientifique » militant… par un autre article « scientifique » militant », sa mise en ligne le 25 février 2018 a précédé de quelques jours la mise en ligne des nouvelles évaluations de trois néonicotinoïdes de l’EFSA.

Chercheur militant ou militant chercheur

En bref, M. Francisco Sánchez-Bayo est un militant.

En fait, il n’était pas nécessaire d’entrer dans ce marécage scientifico-activiste, ou d’analyser plus avant la production scientifique de M. Francisco Sánchez-Bayo : il s’est lui-même caractérisé dans les articles de presse considérés ici en prédisant l’extinction des insectes – alors que nous sommes incapables d’éliminer les insectes nuisibles à notre santé, notre bien-être (ah ! les punaises de lit…) et nos cultures –, de plus à une date aussi lointaine que la fin du siècle, et de surcroît par une simple extrapolation d’un taux allégué de réduction de l’abondance et de la diversité.

Cela ne suffit pas encore à caractériser l’étude elle-même, mais envoie un signal d’avertissement.

Une recherche orientée dès le départ pour une conclusion préconçue

Un signal qui vire rapidement au rouge quand on lit que les deux « chercheurs » ont procédé à une recherche d’articles scientifiques pertinents :

(1) dans une seule base de données (Web of Science) :

(2) sur la base des mots-clés suivants : « [insect*] AND [declin*] AND [survey] », ce qui a éliminé d’emblée toutes les études rapportant une constance ou une augmentation ;

(3) produisant une liste initiale de 653 publications (rappel : pour couvrir le monde entier) ;

(4) dont la majorité se rapportait à quatre ordres (Hyménoptères (55), Diptères (45), Coléoptères (44) and Lépidoptères (37)), alors qu’il y en a une trentaine ;

(5) et dont un petit nombre seulement portaient sur des études à long terme ;

(6) la liste finale étant ramenée à 73 :

(7) avec une majorité écrasante d’études réalisées dans les pays développés, en particulier en Europe ;

(8) certaines étant limitées aux abeilles domestiques, nullement représentatives de l’entomofaune sauvage (quoi qu’en disent les adeptes de « l’abeille, sentinelle de l’environnement ») ;

(9) au moins une étude n’étant, à notre sens, guère convaincante (voir ici et ici) ;

(10) et une autre, relative au Costa Rica, portant sur l’évolution de la diversité et de l’abondance des abeilles entre 1972 et 2004… observées sur une population d’arbres d’une seule espèce.

Ça ne vaut pas un clou !

Notre conclusion peut sembler péremptoire. L’étude n’est certainement pas à la hauteur des ambitions au vu de la maigreur des éléments de base.

Il faudrait aussi examiner le très long document en détail… Nous avons simplement pioché, à propos des plécoptères :

Le pourcentage d’espèces menacées d’extinction varie de 50 % en Suisse (Aubert 1984) à 13-16 % dans des pays méditerranéens comme l’Espagne et l’Italie, où de nombreuses espèces sont endémiques.

Pas de référence pour la deuxième assertion… et pas d’élément confirmatif pour la première dans Aubert

Voici un autre exemple que nous avons exploré en recherchant les références à l’agriculture « intensive »  :

Un rapport d’envergure sur l’état de 576 espèces de papillons en Europe a révélé que 71 étaient menacées et en déclin sur une période de 25 ans (van Swaay et al., 2006). Les déclins les plus importants ont été observés chez les papillons spécialistes des biotopes de prairies (19 % des espèces), des zones humides et des tourbières (15%) et des zones boisées/forestières (14 %), en raison de la conversion de l’habitat en cultures et de l’adoption de pratiques agricoles intensives, par exemple les engrais et les pesticides ont affecté négativement 80 % des espèces.

Les deux auteurs ont-ils fidèlement reflété les résultats de van Swaay et al? On peut sérieusement en douter, la « distribution » n’étant pas assimilable à des « espèces ». De van Swaay et al. :

Nos résultats montrent que les papillons déclinent sensiblement en Europe, avec une réduction de la distribution de 11 % au cours des 25 dernières années. Les distributions des 25 espèces les plus « généralistes » ne déclinent que lentement (1 %) par rapport aux espèces de papillons spécialistes des prairies (19 %), des zones humides (15 %) et des forêts ( 14 %).

Ils ont en tout cas omis un élément important (les espèces les plus « généralistes »… pas assez apocalyptique… pas conforme à l’objectif prédéfini.

Ont-ils fidèlement reflété les causes des déclins ? Voici le tableau de synthèse de van Swaay et al. :

Ce tableau porte sur les 71 espèces menacées. Le résumé que font MM. Francisco Sánchez-Bayo et Kris A.G. Wyckhuys se rapporte (logiquement) aux 576 espèces étudiées ! En outre, le tableau indique ce que des correspondants ont rapporté. Voici ce qu’écrivent par exemple van Swaay et al. :

Il a aussi été rapporté que l’utilisation croissante d’herbicides et de pesticides sur les terres agricoles constitue un grave problème pour les papillons (touchant 80 % des espèces menacées), en particulier dans certains pays de l’Est où les pressions économiques sont plus sévères et les réglementations moins strictes.

Modestie et immodestie

La technique est connue : pour ne pas être pris en défaut, il suffit d’énoncer un élément une fois au moins, en passant. Dans le pâté d’alouette, il y a bien de l’alouette… On ne pourra donc pas reprocher aux auteurs de ne pas avoir fait preuve d’un minimum de modestie et de réalisme :

Étant donné que la très grande majorité des études à long terme ont été menées dans des pays développés, en particulier dans l’hémisphère nord, cette analyse est biaisée sur le plan géographique et ne couvre pas de manière adéquate les tendances dans les régions tropicales, où les informations sur la biodiversité des insectes sont incomplètes ou insuffisantes.

Mais c’est vite oublié, en témoignent les points forts rappelés ci-dessus. Les auteurs n’ont tout simplement pas eu les éléments de base pour asséner leurs conclusions. Qui pourrait les avoir du reste, pour un sujet aussi complexe ?

Les déontologies bafouées

Affirmer cela ne signifie pas nier l’existence d’un problème de déclin des insectes – ou de certains insectes.

C’est affirmer l’existence d’un problème de déontologie scientifique. Qui devient médiatique au vu des déclarations faites aux médias.

Des médias qui ont gobé sans esprit critique, ni recul, ni consultation d’experts capables de mettre les travaux de ces deux chercheurs en perspective.

Un dernier mot sur l’agriculture

  1. Francisco Sánchez-Bayo et Kris A.G. Wyckhuys recommandent en conclusion de leur article un changement des pratiques agricoles en termes plutôt nuancés.

Dans le deuxième article du Monde, la parole a tout de même été donnée à un chercheur de l’INRA, M. Jean-Claude Streito, et celui-ci a opiné :

La replantation de haies, la mise en place de bandes enherbées, la plantation de zones fleuries et tout ce qui diversifie les espèces végétales dans le temps et dans l’espace sera favorable au retour de la diversité des insectes.

On ne peut qu’acquiescer. MM. Francisco Sánchez-Bayo et Kris A.G. Wyckhuys ont été plus péremptoire :

À moins que nous ne changions nos façons de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies.

Et Le Monde d’ajouter :

La restauration des habitats, associée à une réduction drastique des pesticides, serait probablement le moyen le plus efficace de rétablir les populations, en particulier dans les zones d’agriculture intensive, selon le rapport.

Les fantasmes de l’agriculture dite « biologique » – qui n’utiliserait pas de pesticides selon la propagande – pointent le bout de leur nez… Il serait bon que les prescripteurs de remèdes magiques mettent une sourdine. Quels que soient les modes de production, il faudra nourrir les populations, et une diminution de l’intensivité se traduira forcément par une augmentation des surfaces cultivées requises et d’autres externalités négatives (par exemple l’érosion des sols du fait des labours et autres façons culturales) – à moins de mettre les populations à la diète. Il n’est pas sûr que ce soit la meilleure solution pour les insectes et la biodiversité en général.

Et pendant qu’on s’acharne sur les pesticides, y compris en tabassant un agriculteur, on passe à côté de choses plus importantes.

Voir les commentaires (91)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (91)
  • Oh bien sûr les insectes survirons. Un scorpion survit à 4000 fois la dose mortelle de radioactivité mortelle pour un homme. Ils ont survécu à l’astéroïde qui a décimé les dinos, pourtant sympas !lol
    Je passe sur la logique habituelle:
    il n’y a pas de problème.
    Bon, il y a un problème mais ce n’ est pas très grave,
    Bon, c’est c’est plus grave qu’on ne le pensait mais on va trouver une solution.
    .
    Sérieux ?Peut-on dire que la population d’insectes est stable ou en progression ?
    Quel est l’intérêt des insectes à part nous piquer en terrasse l’été, je vous le demande ????
    C’est juste un pilier de l’écosystème Terre mais je vous sens joueur à vouloir tester les déséquilibres écologiques , histoire de voir ce que ça fait.

    • « Peut-on dire que la population d’insectes est stable ou en progression ? »

      Excellente question.Je propose d’envoyer TOUS les écologistes dans les campagnes (prendre l’air de l’autre côté du périph), les parcs et les jardins pour compter les insectes et reporter les résultats sur leurs tablettes high tech bourrées de terres rares et fabriquées en Malaisie par des enfants. Ca nous fera des vacances.

      • bien dis ! c’est le propre des écolos de crier au loup ( ou au chaos , comme on veut ) tout en profitant de toutes les nouveautés ( polluantes ou pas ) mais qui seraient bien incapables de vivre si on retournait au moyen age ;

        • C’est sur qu’en « raisonnant » avec des caricatures, ça ne vous aide pas.
          Pourquoi énerver puisqu’il y a « tablettes high tech bourrées de terres rares et fabriquées en Malaisie par des enfants » et toujours autant d’insectes ?
          Tout va bien, selon vous, juste trop d’écolos.
          Suffit de casser le thermomètre et tout ira bien.
          Pourquoi l’écolo se devrait de vivre au moyen age alors que ça n’a jamais été son souhait ?
          Son souhait est de vivre bien MAIS ne pas scier la branche sur laquelle nous sommes tous assis, vous et moi.
          Cette branche s’appelle Dame Nature.
          Oui vivre dans un système fermé avec d’autres êtres vivants dedans (humains, animaux végétaux), ça implique des contraintes de vie en société.
          La liberté des uns s’arrête ou commence celle des autres.
          Il faut un espace pour tout le monde et pas seulement pour homo economicus qui se pense hors sol.

          • Le souhait de l’écolo c’est de faire vivre les AUTRES au moyen age, et se lave les mains de son mode de vie en plantant 3 merdes en permaculture et se la jouant militant à 2 balles en publiant quelque trucs du facebook.
            L’hypocrisie est le maitre mot de notre époque.

            • « L’hypocrisie est le maître mot de notre époque. »
              Le pire est que toutes les parties sont sincèrement sincères. L’hypocrite est toujours l’autre que l’on ne cherche pas à comprendre.
              Je comprends votre virulence face à ce qui remet en cause votre conception de l’existence mais désolé, la réalité est ainsi, il y a des limites physiques à la liberté.
              (planète finie, ressource finies)

              • Si il y a des limites elles ne pourront donc pas être dépassé, non? alors de quoi s’inquiète t on? Les ressources sont finis? c’est très bien nous ne vivons pas au paradis ou coule le lait et le miel dans des fontaines, belle découverte! Il faut vraiment vraiment être un bobo complètement déconnecté de la réalité de 99% de la population pour s’imaginer que tout vient facilement, qu’il suffit de claquer des doigts pour la nature nous offres toutes ces ressources « gratuitement ». Soyez bien certain que 99,9% des être humains sont douloureusement conscient de la finitudes des ressources et que se battent jours après jour pour les obtenir. l’écologie est un loisirs pour les gens riche qui ont trop de temps libre.

                • Wouh quel festival… je n’arrive même pas a en rire.
                  « Si il y a des limites elles ne pourront donc pas être dépassé, non? alors de quoi s’inquiète t on? »
                  Dit l’homme qui dans sa chute et passant devant chaque étage dit « jusqu’ici tout va bien » et ajoute qu’il s’arrêtera bien sur le sol.
                  Oui il s’arrêtera sur les limites mais dans quel état ?
                  Ai-je besoin d’être plus pédagogique ?

                  .
                  « l’écologie est un loisirs pour les gens riche qui ont trop de temps libre »
                  si ça vous arrange de le penser, je n’irais pas vous contredire.
                  Ne vous souciez pas de l’écologie, restez le nez dans le guidon comme 99% de la population et vous Nous ferez heurter le mur des limites, que je vous suive où non dans votre manque de recul sur la situation.
                  Votre inconscience de notre dépendance vitale à l’environnement et aux ressources non renouvelables, m’entraîne avec vous, puisque nous faisons partie de la même planète et que nous partageons les mêmes limites.

                  • @ leham
                    « nous partageons les mêmes limites » … et les mêmes ressources!

                    Sinon, rappelez-vous qu’il n’y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre! Inutile d’essayer de lui parler!

                    • Oh je me dis que des fois, un déclic ?
                      J’avoue que l’investissement en temps de mon coté parait peu rentable ! 🙂

              • « Le pire est que toutes les parties sont sincèrement sincères. »
                Non justement, à un moment faut assumer ses convictions, parmi les pièces rapportées de mon entourage j’en ai qui se revendiquent écolo et qui font exactement ce que j’ai dis précédemment et si on fait le bilan carbone de leurs modes de vie, le mien est clairement inférieur aux leurs tout dubitatif que je suis sur le RCA, sur les renouvelables et autres…

                • Oui OK, je vois cela plus comme de l’ignorance, de l’inconscience des ses actes que de l’hypocrisie.
                  Ces personnes sont sincèrement convaincues de bien faire, elle ne souhaitent pas vous tromper(je pense) , elles se trompent elles mêmes.

          • « Son souhait est de vivre bien MAIS ne pas scier la branche sur laquelle nous sommes tous assis, vous et moi. »

            Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, nous ne sommes plus dépendant seulement de la nature comme il y a 10000 ans lorsque l’on a commencé l’agriculture.
            Le monde est complexe, le climat est complexe, l’écologie est complexe, les relations humaines sont complexes. Il est à la mode de dire que l’homme a une action néfaste par son ignorance quand il intervient dans tous ces équilibres. Mais dans ce cas il a aussi une action néfaste par ignorance quand il intervient pour changer la façon d’intervenir.

            Quand on explique ça, les activistes nous disent : « oui mais les scientifiques savent ». Mais où ont-ils vu des scientifiques qui prétendent avoir des certitudes et que peuvent comprendre des idéologues aux positions prudentes des vrais scientifiques ? La sagesse humaine est de constater que plus on apprend et moins on « sait ».

            • « Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, nous ne sommes plus dépendant seulement de la nature comme il y a 10000 ans lorsque l’on a commencé l’agriculture. »
              Ah bon !? que voulez vous dire ? Nous serions hors sol ?
              « La sagesse humaine est de constater que plus on apprend et moins on « sait ». »
              Ce qui nous autorise à faire n’importe quoi ? faisant fi de toute prudence ?

              • « que voulez vous dire ? Nous serions hors sol ? »

                Si vous ne mesurez pas combien le monde est complexe et ne se limite pas à une symbiose avec la nature, vous ne pouvez en aucun cas juger si on fait n’importe quoi. (Et dans aucun domaine).

                C’est la que la sagesse intervient : renoncer aux certitudes pour tenter de comprendre.

                • @alan
                  « le monde est complexe et ne se limite pas à une symbiose avec la nature »
                  j’aurais plutôt dit cela: le monde est complexe et se « limite » notre relation avec la nature.
                  Nous même faisant partie de la nature.
                  Mais sinon je ne comprends pas où vous voulez en venir ?

                  • LA nature n’existe pas .C’est un nominalisme flou , un concept vague qui permet de divaguer sur tout et rien.
                    Il y avait les propos de bistrot (rigolos quelquefois) , avec leur disparition progressive qui n’est pas sans lien avec celle des insectes et des grenouilles de bénitier , nous avons les ergotages bien pensants des écolos . Chaque époque ses croyants ses bigots…

                    • Bon bah vous vivez dans rien, hors sol donc ? lol
                      Sans la Nature vous n’existeriez simplement pas.
                      « Chaque époque ses croyants ses bigots… »
                      Oui, c’est un peu l’impression que vous donnez.

                    • monsieur ou madame Leham ,votre dialectique de cours d’école primaire qui consiste en « celui qui dit y est » vous empêche(en avez-vous la possibilité) de comprendre ce que l’on vous propose comme contradiction . Au lieu d’essayer de réfuter , de douter , vous vous contentez de slogans dont vous êtes apparemment satisfait comme « hors sol » par exemple . Sans vous rendre compte que le dit « hors sol  » est toujours localisé, il est seulement hors des champs . Ne soyez pas inquiet je fais partie du monde (concept vague aussi ). Pour le nominalisme flou nature : si l’homme fait partie de la nature les pesticides,
                      le tracto-pelle, la choucroute garnie et « La recherche du temps perdu aussi « . A moins de croire à l’oeuvre de diable qui introduit en son sein le « Mal » … La nature serait le « tout » comment exclure un élément du tout sous prétexte qu’il ne serait pas naturel. Si il y a un élément non naturel alors la nature ne dit pas le tout . Ou alors il y a autre chose en plus que la nature(nature décrivant la totalité de l’existant) … ouille! La trivialité est : tous ce que l’homme fait au delà de la doxa écolo est hors nature ,ce qui est idiot.
                      Pour la bigoterie je parlais des écolos
                      , si vous vous sentez visé …
                      Pour ma part je n’appartiens à aucune chapelle , j’essaie de réfléchir et de ne pas me laisser abuser .
                      La « nature « associée à la pureté me rappelle de mauvais souvenirs ,je suis méfiant de « nature »…

                    • @Did
                      « LA nature n’existe pas .C’est un nominalisme flou , un concept vague qui permet de divaguer »
                      Pour vous…. Pour moi la Nature est effectivement le tout dont nous faisons partie.
                      Donc dire que la nature n’existe pas est totalement absurde, c’est comme dire que vous n’existez pas.
                      Vous le soulignez d’ailleurs ensuite vous même, le hors sol est toujours quelque part sur un bout de nature et je le dis avant, d’une autre manière.
                      Bref, vous venez faire ch.r le monde pour rien.
                      « La « nature « associée à la pureté  » est un présupposé, une intention que vous me collez au final, alors que c’est un problème entre vous et vous-même.
                      Je ne me sens pas concerné par ce romantisme.
                      Alors, juste envie de paraître supérieur, de couper le cheveux en 4 tout ça pour revenir à des banalités ?
                      Je vous invite à cultiver la simplicité dans vos rapports avec la réalité, dont vous même.

          • Vous avez déjà fait de la culture? essayez de vous nourrir avec votre production? gratté la terre? Si vous aviez fait cela vous sauriez que c’est un combat de tout les instants et que la si bénévolante dame nature ne lâche rien et qu’il faut tout lui arracher. Ces chers insectes ne vivent que pour se repaitre de vos cultures et ils sont redoutablement efficaces. Donc non il n’est pas question de « vivre en bonne intelligence », si je vous enferme avec une tigre dans une pièce il n’y aura pas de « négociations », de vie en communauté à la fin, il y aura juste un tigre bien nourri et pour les insectes c’est pareilles.
            D’ailleurs concernant l’étude des insectes a t il été pris en compte que l’action de l’homme a travers des cultures a sans doute permit un développement assez énorme des insectes. En effet, les cultures ordonnés représente une formidable source de nourriture facilement accessible pour nombre d’insectes. je suis pès à parier que le développement de l’agriculture à favorisé pendant des siècles (voir des millénaires) la croissance du nombre d’espèces d’insectes et que ce que nous voyons aujourd’hui (si tenté que ce soit vrai) n’est que le retour à une certaine normalité.
            De toute façon l’homme par sa simple présence à irrémédiablement modifié l’écosystème et il est inutile d’imaginer un retour en arrière. Nombre d’espèces vivante ont également « marqué » la planète dans le passé : les micro organisme qui il y a des centaines de millions d’années transformé le CO2 de l’atmosphère en oxygène (ils en sont morts, on peut les remercié pour leur sacrifice, sans eux nous n’existerions pas). Les plantes qui recouvre presque 100% des terres et ont modifié complétement les roches de surface. Les verres de terre qui eux aussi ont complètement altéré les terres ce qui a finalement permit à l’homme de développer un agriculture.
            La terre est un système en constante évolution totalement imprévisible car bien trop complexe, imaginer que l’on puisse le contrôler est une utopie, une de plus dans le grand livre des catastrophes du socialisme.

            • @Laurent
              « Si vous aviez fait cela » je ne vous ai pas attendu, et vous ?
               » vous sauriez que c’est un combat de tout les instants  »
              Il ne faut pas exagerer mais cette phrase dénote bien l’etat d’esprit avec lequel vous percevez la vie: une guerre.
              « et que la si bénévolante dame nature ne lâche rien et qu’il faut tout lui arracher »
              idem. Soyez intelligent, travaillez avec la nature et non contre elle, et tout ira mieux.
              C’est sur que ça oblige à réfléchir, c’est moins fatiguant d’arroser du pesticide qui va bien .

              • « Soyez intelligent, travaillez avec la nature et non contre elle, et tout ira mieux. »
                Ben voyons! Typique du citadin qui n’a jamais eu à vivre de ce qu’il cultivait.

                « c’est moins fatiguant d’arroser du pesticide qui va bien . »
                Pendant plusieurs milliers d’années, les hommes ont cultivé bio. Belle réussite: famines à répétition, malnutrition et 80% de la population dédiée à la production de nourriture pour approvisionner tout le monde.
                Ce qui est clair, c’est que vous n’avez jamais eu à cultiver la terre pour nourrir les votres. Les villes sont remplies d’agriculteurs experts en bio. 🙂

                • @Cyde
                  Je ne dis pas que c’est facile au départ , j’ai moi même subit des échecs de culture (amateur).
                  Mais on apprend de ces échecs et ça devient facile quand on sait, et j’apprends encore.
                  Les connaissances évoluent tous les jours.
                  Le bio de grand grand papa est loin de l’état de l’art en matière de culture durable qu’il est possible de faire de nos jours.
                  Le bio actuel n’est pas non plus une référence, tout au plus une étape.
                  Si des modes de culture durables et à haut rendement, sur sol vivant, sans phyto, sans engrais, sans labour, parfois herbicide (on apprend…), vous intéresse vraiment, cherchez sur le net.

                  • Comme vous dites: des échecs de culture en amateur. Un amateur peut se permettre des échecs car il a autre chose pour vivre: 1, 2 ou 3 mauvaises récoltes… pas grave, il va au supermarché du coin.
                    Quand votre vie et celle de vos proches en dépendent, les perspectives changent…

                    « Le bio de grand grand papa est loin de l’état de l’art en matière de culture durable qu’il est possible de faire de nos jours. »
                    C’est sûr, arrière grand papa n’avait pas de subvention. Il ne pouvait se payer le luxe de faire n’importe quoi… 🙂

                    Quant aux exemples cultures durables (bio, sans phyto, …etc), tout ce que j’ai trouvé sur le net, ce sont de beaux exemples de propagandes ventant des systèmes miraculeux qui n’assurent les revenus (confortables) de leurs auteurs que grâce aux stages, livres, conférences… que cela leur permet de vendre aux biocrédules.
                    Vous avez des sources?

                    • @Cydes
                      « C’est sûr, arrière grand papa n’avait pas de subvention. Il ne pouvait se payer le luxe de faire n’importe quoi…  »
                      Oui nous sommes dans une situation globalement plus confortable que arrière grand papa et surtout la science a évolué sur la compréhension du vivant, les interactions positives.
                      Tout comme sur les produits biocides, d’ailleurs…
                      Je discutais encore l’autre jour avec un agriculteur âgé qui me disait que dans son enfance, avec son père donc, ils avaient des ravages sur la moutarde, sans savoir que ça venait des limaces.
                      Le niveaux de connaissance progresse, on peut faire des choses aujourd’hui, impensables avant.
                      « Vous avez des sources? »
                      Voici un bout de la pelote mais je voudrais pas à vos yeux cramer tout ce que je pourrais vous fournir, puisque venant de moi vous ne serez pas objectif et allez tout jeter à la poubelle, non ?
                      Je préfère vous laisser trouver la suite par vous même, ça aura plus de valeur à vos yeux :

                      .
                      Même si le bec bec hellouin reste du maraîchage, ça fonctionne économiquement, sans entourloupe. Tamponné INRA !
                      Bref, il y a d’autres solutions que les biocides et ça ne fait que commencer.
                      Seulement la peur du changement, les investissements créent un frein aux conversions à « plus naturel ».

    • Vous ne semblez pas comprendre le coeur du problème..la science militante n’est pas de la science et si vous ajoutez le levier des ong, et des médias eux aussi militants…vous faites la culbute…
      Le déclin des insectes ou, à tout le moins une modification de la faune, est la conséquence évidente des modifications majeures de l’environnement..ainsi la modification des pratiques agricole a pour effet de modifier la population d’insectes ( et aussi leur prédateurs évidemment). cela tient de l’évidence.

      sauf que c’est a priori statique il n’y a pas lieu de projeter les populations sans regarder comment évolue le milieu. par exemple si ,en dix ans, vous diminuez les surfaces humides de 50% et que vous observez une diminution des espèces associés de 50% vous n’avez pas à conclure que dix ans plus tard les insectes associés auront disparu..tout dépend de la surface de zones humides…!!!

      la projection est donc ,quoique mon raisonnement soit simplisteet de premier ordre j’en conviens, erronée.

      et à l’évidence la biodiversité en tant que telle on en a rien à foutre.. donc regarder un nombre d’insectes qui diminuerait et conclure c’est grave pour l’humanité est erroné.. c’est grave pour la biodiversité bien sur puisque c’est la biodiversité..mais alors le retour de la rougeole est une bonne nouvelle car c’est aussi le retour de la biodiversité..
      donc mauvaise science sur le plan quantitatif..projection erronée catastrophisme militant..ça fait beaucoup..

      le plus dérisoire est que je suis potentiellement un allié..mais ces méthodes me répugnent au plus au point.je suis partisan d’une politique de re plantation de « zones tampon », plus grand respect des zones humides , et détermination et interdiction d’éventuels « mauvais  » insecticides..

      au rythme actuel dans 10 ans la bonne science aura disparu..

      on s’amuse à taper dans vos piliers écologiques depuis que l’homme est homme…parce que la nature elle tape allègrement dans nos pattes aussi… c’est bien la règle du « jeu »…

      • il y a chez les citadins un truc qui me dépasse..

        par exemple expliquer à un arboriculteur que les insectes pollinisateurs sont à préserver…

        le plus comique est que j’ai vu repris par novethic un argument que j’ai utilisé..
        mon frère voulait foutre des abeilles près de mon potager..je lui ai dit si je vois une de tes abeilles chez moi je la tue…pour préserver mes pollinisateurs dont je suis fort content…
        j’ai du respect pour les apiculteurs..aucun pour l’apiculture « militante ».

        se soucier de la biodiversité ou de la planete c’est comme se soucier du pib…par la nature globale de l’approche tu es certain de favoriser des méthodes centralisées..

        j’ai et je ne suis pas le seul un culte des hirondelles..parce que ce sont des boulotteurs d’insectes, détruire un nid ou fermer un porte en les empêchant de nicher est un « crime » pour moi….. leur déclin me brise le coeur , pour autant, je ne vais pas interdire à des paysans de détruire des ravageurs de cultures dans le seul but de maintenir leur garde manger et leur population…

        on a les truites aussi plus exactement on en a presque plus..mais vais je interdire le labour?
        quel serait mon niveau d’hubris pour faire ce genre de choses?

      • « le plus dérisoire est que je suis potentiellement un allié..mais ces méthodes me répugnent au plus au point. »
        Pour moi c’est anecdotique -mais j’en conviens- face a l’inertie de l’inaction qui s’appuie sur : »à l’évidence la biodiversité en tant que telle on en a rien à foutre »
        Il faut appuyer fort pour… que ça ne bouge déjà pas vraiment.
        Un conseil d’ami, utilisez plutôt votre énergie de révolte et d’indignation à bâtir un monde vivable et pérenne, plutôt que vous focaliser sur un excès de communication.
        Ça me parait une utilisation, plus rationnelle de l’énergie ?
        Rien en vaut l’exemple que l’on donne.
        Le feu de l’alarmisme s’éteindra alors de lui même.

        • je suis partisan de la vérité donc de la science..
          c’est un exemple supplémentaire de dévoiement de la science…

          c’est parce que vous êtes convaincu de la catastrophe que vous en voyez les signes partout…
          certes l’impact de m’humanité sur la biosphère s’étend…on peut dire que la biodiversité est mise à mal…si on veut..mais ça n’est pas une catastrophe…

          si les abeilles disparaissaient…
          si ma tante en avaient…

          il faut d’abord imaginer que les agriculteurs ne prendraient pas conscience de la baisse de pollinisation…ce qui est assez énorme…comme hypothèse de travail…

          il faut être écolo pour penser comme ça…

          l’agriculture est pas essence une biodiversité choisie….

          • « c’est parce que vous êtes convaincu de la catastrophe que vous en voyez les signes partout… »
            Le pire est que je ne vois pas tant de signes que cela. lol
            En cherchant bien , j’ai eu des problèmes de pollinisation de courgettes dans mon potager.
            Des étés récents plus chauds (pénible à vivre) et secs, que l’on peut attribuer à une variabilité naturelle…
            Moins de hérissons et de batraciens mais on va dire que ça n’impacte pas ma vie personnelle, le super marché est bien garni.
            Bon je suis envahi de limaces les années humides…je n’ai qu’à utiliser les granulés qui vont bien, qui tuent aussi ces prédateurs qui mangent ces limaces sur le point de mourir. On va dire que c’est la vie…
            .
            Je suis effectivement convaincu de la catastrophe mais ce fut un long processus culturel.
            Je suis convaincu que les systèmes complexes se dégradent sans problème appartenant jusqu’au jour ou ils s’effondrent lamentablement avec impossibilité de prédire pour quel résultat précis, contrairement à des systèmes linéaires qui sont progressifs et parfaitement prévisibles tout du long.
            Je suis convaincu qu’exploiter les ressources fossiles aura une fin.
            Je suis convaincu que déverser des produits toxiques dans l’environnement, à la longue ça ne peut être que néfaste.
            Convaincu que les scientifiques observent plus précisément que moi et font bien leur boulot même si l’erreur est humaine, parfois.
            Il s’agit plutôt d’un faisceau d’indices convergents qui me convainc de la catastrophe.
            Et ceux dans le déni ou dans l’indifférence me convainquent que se sera …comme prévu. Cf Meadows.

            .
            « l’agriculture est pas essence une biodiversité choisie…. »
            Absolument d’accord. Choisie suivant le niveau de compréhension que l’on a de la Nature.
            Et si un sol vivant était plus productif et moins sujet à maladies qu’un sol sous phytos et engrais artificiels?
            .
            « il faut d’abord imaginer que les agriculteurs ne prendraient pas conscience de la baisse de pollinisation…ce qui est assez énorme…comme hypothèse de travail… »
            Et si l’effondrement de la population d’abeille venait d’un coup sans crier gare, à force de tirer sur l’élastique…
            Je trouve vos propos manquant de prudence et d’attention envers la Nature qui nous nourrit.

            • « ..la Nature qui nous nourrit. »
              Tout est dit, vous êtes dans la pensée magique. La nature-maman qui nourrit ses petits.
              Sortez de l’enfance.

              • @gillib
                Je suis content, vous allez m’apprendre comment l’homme a réussi à s’extraire totalement de la Nature.
                exit le soleil, la pluie, les sols, la foret, les écosystèmes, la photosynthèse, les océans, on a réussi le tour de force de passer de tout ça ?
                et oui cet ensemble s’appel la Nature.
                Vous êtes trop fort gillib, le citadin sans doute.

            • « Moins de hérissons et de batraciens mais on va dire que ça n’impacte pas ma vie personnelle, le super marché est bien garni. »

              Ils ont ça chez Picard ?

              Mais peut-être est-ce compensé par plus de taupes et de lézards ? (Ce qui serait bien car je ne me rappelle pas en avoir vu chez Picard).

              • Non plus , moins de taupes, les lézards je ne peux pas dire.
                En tout cas ça n’empêche pas les invasions de limaces destructrices des plantules.
                .
                En tout cas vu le niveau de vos interventions, faudrait vous conserver pour la postérité , façon hibernatus.

                • Allez, Leham, pour vous un truc à moi (ou plutôt un truc de famille) :

                  Contre les limaces, trouvez quelques escargots de Bourgogne et ensemencez en votre jardin, au bout d’un an ou deux, les limaces auront pratiquement disparu…
                  Je ne sais par quel mécanisme cela se produit, mais apparemment les escargots à coquille on d’autres sources de nourriture que nos jeunes pousses, et leur présence provoque la disparition des limaces rouges…

                  Bon, ça craque de temps en temps sous la semelle, mais c’est beaucoup moins dégoûtant à regarder et peut offrir une source de protéines.

                  • Merci du conseil.
                    Parce qu’au niveau limace je crois que j’ai toute la gamme ! lol
                    même des léopards, rares et jolies ! lol
                    Il est vrai que les escargots de Bourgogne, je n’en voit plus, il va falloir leur faire un habitat et en réintroduire. et c’est bien meilleur que la limace, avec un persillade.

        • « bâtir un monde vivable et pérenne »
          Vous avez un livre de recette? parce qu’autre s’y sont attelés et jusqu’à maintenant les résultats ont été assez catastrophique.
          Jusqu’à nouvel ordre personne ne sais comment « batir » un monde…

          • « Jusqu’à nouvel ordre personne ne sais comment « batir » un monde… »
            et pourtant c’est ce que nous faisons par nos actes, d’instant en instant…
            Donc ne prenons aucun recul et fonçons tête baissée, peu importe qu’il y ait un mur…

    • En plus il y a des millions d’espèces d’insectes. Certaines ne sont peut-être même pas connues.

      • date un peu mais bon!
        1992 au sommet de Rio la biodiversité devient patrimoine commun de l’humanité.
        A cette époque, on connait vraiment (recensé) 1.7 million d’espèces. On estime qu’il reste a identifier entre 1.7 et 30 millions d’espèces en plus ! (forets tropical; abysses ; terre en profondeur; partout ou on n’a pas regardé ou pas vu ….).
        Effectivement là c’est des info qui avaient été données par des écologues (les vrais scientifique de l’écologie) pas par des écologistes militants cachés à tous les niveaux maintenant (là, des « idéologistes religieux » qui comme pour toutes les religions sont par définitions anti sciences!).
        L’écologie détournée par ces adeptes sectaires anti sciences (même si certains ce prétendes encore des « scientifique chercheurs »aveuglés par leurs croyances), fait faire comme les religions officiels autre fois n’importe quoi a nos dirigeant si il se mettent a la suivre .L’écologie politique est réellement une religion avec les même travers catastrophiques que les autres lorsqu’elles servent de «  »guide » » sociétale. L' »écologie politique » est peut être même pire car elle avance cachée, alors qu’elle utilise exactement les même arguments pour justifier ses actes que les fanatiques religieux de tous bords qui peuvent même poser des bombes sous le prétexte que « la fin justifie les moyens »…Là avec les escrolo pénibles « la fin » c’est la fin du monde alors comme justifications des moyens a utiliser…… Elles ont fait fort toutes ces personnes devenues de vrai fanatiques sans sen rendre compte!
        Cela devient vraiment grave et inquiétant !

        • J’ai même comme dans l’idée que le « stress » imposé aux écosystèmes par le (méchant) homme stimule l’adaptation et donc multiplie la bio diversité.

          Il me semble qu’il suffit d’introduire par exemple des oiseaux sur une île pour créer une nouvelle espèce à cause de l’adaptation naturelle.

          • Dans le même ordre d’idée, l’utilisation des antibiotiques stimule la biodiversité des agent pathogènes (pour y résister). Donc ?!?

            Je n’y connais rien mais cette histoire de biodiversité me semble stupide : la nature est hostile et s’adapte plus vite qu’on ne tente de s’y adapter ou de l’adapter à nous même – et on voudrait nous culpabiliser alors qu’on ne fait que se défendre.

            • @alan « Je n’y connais rien mais cette histoire de biodiversité me semble stupide  »
              Au moins c’est honnête de reconnaître ne rien y connaitre.
              Un être intelligent se renseigne, un (mauvais) libéral projette son idéologie et estime que la biodiversité nuit a son intérêt a court terme.
              la biodiversité c’est l’assurance de la résistance face aux perturbations.

              • « Un être intelligent se renseigne »

                Désolé, mais quand je reçois un prospectus dans ma boîte aux lettres, je ne vais pas vérifier si c’est vrai. Vous vous semblez du genre à acheter n’importe quoi. La biodiversité ne nuit à personne, c’est les activistes qui nuisent à tout le monde.

              • « Un être intelligent se renseigne »

                Je n’ai en aucun cas l’intention de vérifier les « appels au loup » sur la disparition des insectes : je suis vacciné contre l’écologie et je considère que d’autres problèmes comme la paix ou le développement des pays pauvres sont plus importants. En effet, j’ai passé des heures à lire pour comprendre les plats de spaghettis du RCA. Je n’en ai pas déduit que le RCA existait ou n’existait pas, mais que l’on se fout de notre gueule et que les écolos ne sont pas seulement des imbéciles mais aussi des escrocs. Et donc je ne crois plus aux appels au loup.

                • Je peux comprendre votre hiérarchisation des problèmes et votre rejet de la duperie.
                  Si vous rejetez des pans entiers de connaissance, parce que certains font des excès de communication (militants de tous bords), il ne va pas vous rester grand chose sur quoi vous appuyer.
                  La hiérarchisation des problèmes se discute.
                  Je peux prendre l’exemple des abeilles et vous dire que leur absence aura une influence sur « la paix ou le développement des pays pauvres » via la nourriture.
                  Tout est lié, hélas, et la raison aime bien découper , sérialiser, hiérarchiser, les problèmes.
                  Les limites approchant, il faut apprendre à penser global.

                  • « Les limites approchant, il faut apprendre à penser global. »
                    Beau slogan. Mais connu.
                    Malheureusement, toutes les idéologies qui pensent « global » ont une fâcheuse tendance à vouloir contraindre ceux qui ne pensent pas « global » comme elles. Avec des milliers voire des millions de morts à la clef.
                    Il est vrai que le respect de la liberté de chacun (et de sa responsabilité) impliqué par le libéralisme, n’est guère attrayant pour les « penseurs global ».

                    • « Beau slogan. Mais connu. »
                      donc si c’est beau et connu, c’est faux ? lol
                      « le libéralisme, n’est guère attrayant pour les « penseurs global ». »
                      Ce serait compatible, si le libéral acceptait , intégrait la connaissance scientifique de la pensée globale,
                      au lieu de la refuser comme un enfant qui fait un caprice par ce que la réalité n’est pas conforme à ses attentes.

              • « un (mauvais) libéral projette son idéologie et estime que la biodiversité nuit a son intérêt a court terme. »
                Parce qu’un écolo ne projette rien???

        • @yann,
          votre raisonnement s’applique tout autant à l’idéologie libérale cornucopienne.
          Sans doute y a-t-il des excès d’expression du coté écolo mais là au moins la cause est scientifiquement fondée par la finitude des limites.
          Vous c’est le délire total.

          • non mon ^pauvre leham
            j’ai simplement confiance dans l’humain (ce qui n’est pas du tout votre cas ) et la sciences . Le passé me donne raison sur la capacité de l’homme a toujours faire plus, mieux avec moins.
            Dans tous les domaines, c’est ce que l’humanité a fait !PLUS ,MIEUX , avec MOINS. C’est vrai pour tous les domaines scientifiques/techniques.
            Mais on l’a compris , il ne faut pas compter sur des personnes défaitiste comme vous l’êtes pour y arriver. Vous vous êtes pour la décroissance par simple manque de courage/trouille de l’inconnue (et vous ne connaitrez jamais tout alors… )
            (voiture de 1940 / voiture 2018 ==> plus vite, plus de sécurité, plus de confort avec moins de consommation de carburant)(chaudière de 1960 comparée aux chaudière d’aujoud hui…….) (quantité d’intrant pour un qx de blé hier comparé a un qx ble aujourd hui….)

            • Absolument pas, vous vous arrêtez a la surface des choses…
              « PLUS ,MIEUX , avec MOINS. C’est vrai pour tous les domaines scientifiques/techniques. »
              c’est vrai, par élément, sauf que c’est toujours plus d’éléments et toujours plus de ressources et jamais moins.
              les gains de productivité ne compensent jamais le volume de tout, qui s’accroît sans cesse.
              Donc vrai en surface parce que ça arrange votre idéologie mais faux en profondeur mon pôv yann.
              Je vous rassure, vous aurez bientôt raison. Pour la première fois de l’humanité, nous devrons faire avec moins de ressources par habitant.
              Est ce que le résultat sera quand même plus de « services » par habitant?? j’en doute.
              J’ai confiance dans les qualités de cœur de l’humanité, je ne suis pas défaitiste mais par contre je suis tres tres tres tres réaliste sur les ressources.
              Votre arrogance/ignorance de ce sujet nous perdra.
              Mais j’ai confiance, vous allez bosser le sujet et vous changerez d’avis et d’attitude, vous serez plus attentif aux autres, à la nature, aux conséquences de vos actes…bref un être humain respectueux et respectable

              • « Pour la première fois de l’humanité, nous devrons faire avec moins de ressources par habitant. »
                C’est en gros le même message que Malthus il y a presque 200 ans.
                Je sais, je sais, cette fois ci, c’est la bonne allez-vous me dire… 🙂

                • Oui c’est ça, ce coup ci c’est le bon ! 🙂
                  A moins qu’un truc aussi grandiose que les énergies fossiles charbonnées ne change la donne pour des siècles.
                  je serais content 🙂

  • On est vraiment foutu si les insectes disparaissent ,puisque c’est la seule nourriture prévu par nos écolos demain….en tout cas les crapauds de mon jardin sont toujours aussi dodus ,le tilleul est toujours envahi de bestioles , les arbustes a fleurs ne vont pas tarder a bourdonner avec des milliers d’abeilles et de bourdons et au printemps les fourmies réponderont toutes présentes. reste les hirondelles ,rares l’année dernière avec un printemps très pluvieux…

    • c’est anecdotique, ça n’est pas de nature à infirmer le déclin des insectes…toutefois çe en illustre bien un des ressorts..si on ne change pas le milieu les populations ne changent pas…

      • L’évaluation des espèces est elle-même sujette à caution. C’est toujoues un peu de comptage, et beaucoup de statistiques…
        Un milieu de vie moins favorable n’entraîne pas toujours une extinction, mais un déplacement vers un milieu plus adéquat.
        On a retrouvé récemment une espèce de tortue géante sur un îlot, qu’on croyait disparue depuis un siècle…
        Les écologistes oublient que la nature sait se défendre et qu’elle n’a pas besoin d’eux…

  • il n’y pas de preuve de l’affirmation…
    la seule chose qui soit vraie est une modification sensible des populations d’insectes dans les pays développés..ce qui est difficile de ne pas voir…
    quant à dire si c’est un « mal »….

    l’utilisation même des insecticides prouve que les populations d’insectes entant que telle ne sont pas un bien si évident que cela!!!!

    on doit au préalable poser en principe que la biodiversité ne doit pas être changée..et dire amen.

    • « la seule chose qui soit vraie est une modification »

      C’est comme le « changement climatique ». On fait appel à la peur du changement pour manipuler les gens, sachant que rien n’est figé et donc que tout change, on a forcément raison.

      Je suppose que la peur du changement est inscrite en nous et que c’est la surveillance de l’environnement et l’alarme pour échapper aux prédateurs.

    • Et la modifiction des populations d’insectes est à mettre en rapport avec l’augmentation des rendements agricoles.
      Ce qui est insupportable avec les écolos, c’est qu’ils semblent incapables d’une analyse objective a antages/inconvénients. Ils vivent dans un monde idéal, bref c’est de l’idéologie à l’état pur.
      Ce genre de démarche n’a jamais conduit à des choses réjouissantes.

  • Lyssenko n’est pas mort : il va bien et émarge à moult organisations soi-disant scientifiques relayées par un presse sans déontologie.

    • C’est toujours ainsi quand le militantisme prend le pas sur la science!
      Le Diable dit à Faust: méprise seulement la raison et la science, la plus haute puissance de l’homme et tu seras entièrement à ma merci.

      • LOL excellent c’est ce que vous faites à longueur d’article:
        « méprise seulement la raison et la science »
        Vous aussi , trop fort, déni d’or !

  • « Les Mouches du coche » infeste le monde, et la sodomisation des coléoptères par les écolos n’a jamais été aussi profonde.
    Qui peut croire que les mouches a merde pourraient disparaitre ! ?

  • Si il faut un preuve de non disprition des insectes..la quantité d’insecticide nécessaire pour en diminuer le nombre en constante augmentation.
    Les insectes ont un système de reproduction leur permettant tout simplement d’échapper a tout , entre un bébé par un an et des millions …..qui survivra ? Et question évolution génétique on ne fait pas le poids ..si il y a quelque chose a sauver , ce sont les hommes !

  • Il semble que plus aucun sujet n’échappe aux bons soins des trafiquants de peurs :
    – les insectes disparaissent
    – les poissons disparaissent
    – les mammifères disparaissent
    – les ours blancs disparaissent
    – les nuages disparaissent
    – le gulf stream disparaît
    – les pôles disparaissent
    – les glaciers disparaissent
    – le corail disparaît
    – la terre devient stérile
    – la mer devient stérile
    – les hommes deviennent stériles
    – l’air chauffe
    – la mer monte
    – les vaches pètent
    – le peak oil

    Moins les populations se laissent convaincre par leurs élucubrations apocalyptiques, plus les prédictions des trafiquants se font catastrophiques, puantes de la panique qui étreint désormais les escrocs démasqués.

    Ca sent la fin prochaine pour l’escrologie politique.

    • Pas mal votre liste, qu’est ce qui est faux dedans, à part le traitement idéologique que vous en faites ?
      « Ca sent la fin prochaine pour l’escrologie politique. »
      Si seulement vous pouviez vous l’appliquer à vous même, on avancerait vers la résolution de votre liste.

    • Je ne sais pas si leur catastrophisme augmente, mais la défense des mignons cafards … y a quand même plus vendeur !

    • Moi aussi je sens qu’un jour je vais disparaitre … Seulement après avoir payé mes taxes !

      • Bien résumé les préoccupations,du libéral de base : peur de mourir et taxes.
        Ce qui a la même racine, peur qu’on me prenne tout via les taxes et que je ne puisse plus subvenir a mes propres besoins et donc que j’en meurt.
        Bien vu !

        • Et vous comprenez que les gens font des enfants dans les pays pauvres pour qu’il en reste un ou deux de vivants pour subvenir à leurs besoins quand ils seront vieux.

          En dehors de toute solution finale que certains malthusiens suggèrent, la seule solution pour inverser la courbe de la démographie est le développement des pays pauvres. Cela suppose production énergétique et alimentaire accrue. La décroissance, l’interdiction de brûler du pétrole ou de le rechercher, le renchérissement artificiel de l’énergie ou des denrées alimentaires, la guerre contre l’huile de palme qui est une manne pour les pays tropicaux condamne ces pays à voir leur population augmenter grâce à l’aide médicale ou alimentaire mais à végéter en niveau de vie et avoir une démographie explosive.

          • Hors de toute considération climatique, je comprends et acquiesce sur le principe vos propos.
            Sauf qu’en pratique, l’élévation du niveau de vie des pays pauvres, vers un niveau à l’ occidentale, est censée coincer faute ressources, d’autant plus rapidement qu’un nombre croissant de gens élèvent leur niveau de vie.
            .
            La finitude de la planète est assez inextricable, je crains qu’à un moment, il faille partager, à moins que vous ayez une autre solution ou à moins que vous sachiez trouver les ressources pour que l’humanité puisse consommer comme des occidentaux et en plus sans détruire son environnement.
            pas par romantisme mais parce qu’il faut du sauvage par nécessité de survie.
            Désolé de le dire , c’est un constat, nous sommes trop ou pas assez sobres.
            Le génie humain a du boulot pour solutionner ça !lol ça ressemble a mission impossible.
            J’aimerais tant me tromper…vous ne pouvez pas savoir le poids que cela m’ôterait.

            • Les gens qui fréquentent ce site croient à tort ou à raison que le marché est mieux à même de résoudre les problèmes que le dirigisme. Autrement dit la pénurie de ressources doit provoquer l’innovation permettant de s’en passer – et non le contraire.

              Difficile à prouver (à cette échelle). Mais si le débat reviens toujours sur l’aspect collectiviste de l’écologie, c’est que le collectivisme a largement fait ses preuves pour ne rien résoudre et créer d’autres problèmes.

              • « Autrement dit la pénurie de ressources doit provoquer l’innovation permettant de s’en passer »
                Je vous comprend, c’est toujours ce que l’humanité a réussi a faire jusque là, alors pourquoi ça devrait changer ?
                Parce que la population mondiale croit(ralentit mais croit) et n’a jamais été aussi importante, parce que le niveau de vie augmente partout. Ces 2 facteurs, population et niveau de vie, multiplient la demande en ressources et la pression sur l’environnent. Ça n’est pas prêt de s’arrêter coté demande.
                Sauf à être spécialiste ou scientifique et à s’intéresser aux ressources de près, on ne voit rien, les magasins sont toujours pleins de tout, donc tout va bien.
                Rien ne met en doute « la pénurie de ressources doit provoquer l’innovation ».
                Sauf qu’intuitivement déjà on peut s’interroger sur une croissance infinie dans un monde fini ?
                On peut s’intéresser aux travaux des scientifiques qui se sont intéressés à ce sujet en 1970, club de Rome, Meadows, « limit to growth »
                On peut remarquer que pour l’instant, les données réelles suivent de scénario business as usual, sur 40 ans.
                http://nomana.free.fr/public/Limits-to-Growth-World3-model.JPG
                (peu importe où je prends le graphique, c’est le graphique qui compte, j’ai pris le premier venu, c’est partout le même)
                Il est assez logique au fond que l’on ne puisse indéfiniment taper dans des stocks, puis dans des stocks de moins en moins concentrés. Moins concentrés qui demandent plus d’énergie pour être transformés.
                Le facteur le plus limitant à moyen terme me parait être l’énergie et sa pollution associée, si l’on reste sur les fossiles carbonées.
                Je crains que nous allions vers des temps difficiles, à faire avec moins, pas par choix idéologique mais par contrainte naturelle.
                « Je » ne souhaite contraindre personne, je souhaite que plus personne ne véhicule l’utopie que l’on peut croître indéfiniment en l’état actuel des choses. Soit on trouve une énergie abondante et propre, soit faut se calmer en attendant, sinon c’est une baisse rapide de la population mondiale qui se profile, faute de ressources ou par excès de pollution ou un mix.
                Me marché n’anticipe rien ou pas très loin, or là il faut voir loin…

                • « Le facteur le plus limitant à moyen terme me parait être l’énergie et sa pollution associée, si l’on reste sur les fossiles carbonées. »

                  La pollution (hors assimilation du CO2 à de la pollution) est quelque-chose de maîtrisable. Il y a un siècle, la suie à noircit les bâtiments et les poumons. Plus aujourd’hui. Bien sur il y en aura toujours trop, mais ce n’est pas ce qui va rayer l’homme de la planète. D’ailleurs rien ne saurait [plus] rayer l’homme de la planète : ni les guerres, ni les virus, ni les astéroïdes. (On est trop nombreux, dispersés et résilients.) A part peut-être des robots si on était assez fou pour en concevoir qui nous haïssent à ce point.

                  • J’ai un peu plus de temps… 🙂
                    Je voulais mettre l’accent sur le grand besoin d’énergie que l’humanité a, et ce d’autant plus que le niveau de vie moyen s’élève et que la démographie s’élève.
                    Les énergies étant fossiles…ça coince sur la quantité disponible, un jour ou l’autre.
                    Pic du pétrole conventionnel passé en 2006.
                    Etant donné que très très majoritairement les énergies sont carbonées, on a une élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère. Le CO2 quoi qu’on en dise est un gaz a effet de serre, quoi qu’on en dise l’élévation du taux accentue le forçage radiatif.
                    Faudra être très convainquant pour me dire qu’il n’a aucun effet.
                    Parti comme sont partis ces 2 points, ça n’augure rien de bon, un climat qui change rapidement->difficulté à s’adapter pour tout le vivant et une énergie se raréfiant par tête de pipe qui diminue notre pouvoir de transformer et donc de s’adapter facilement..
                    Sauf innovation majeure.
                    Les conditions de vie seront bien plus difficiles qu’aujourd’hui.
                    L’humanité ne disparaîtra pas, bien sur ou sans doute, mais en sera grandement affectée.
                    Faire mieux avec moins, marché ou pas , on n’a jamais fait.
                    Il y a des mythes libéraux ou économiques qui doivent tomber.

                • En ce qui concerne le « club de Rome » ou tout ceux qui prétendent « mesurer l’avenir », je n’y crois pas un seul instant (même pas sur des généralités ou des tendances). Celui qui aurait une telle science pourrait gagner tellement d’argent en investissant dans les bonnes entreprises qu’il posséderait la moitié de la terre.

                  Et je vous conseille de lire Fondation d’Isaac Asimov et en particulier « Le Mulet ».

                  • Fondation d’Isaac Asimov et en particulier « Le Mulet ». »
                    Merci, je vais regarder cela, je ne connais pas.
                    .
                    « Celui qui aurait une telle science pourrait gagner tellement d’argent en investissant dans les bonnes entreprises qu’il posséderait la moitié de la terre. »
                    Je ne sais pas, je vais y réfléchir, là je n’ai pas trop le temps.
                    A priori, je ne vois pas de lien évident.
                    Je saisi l’idée mais je sens une contradiction avec le bénéfice a court terme bien plus juteux, justement opposé a l’anticipation et les solutions d’après effondrement ne sont pas inventées, je ne vois pas trop comment on pourrait devenir riche avec l’effondrement ?

                  • « ceux qui prétendent « mesurer l’avenir », je n’y crois pas un seul instant (même pas sur des généralités ou des tendances).  »
                    On ne peut rien contre une croyance.
                    Votre croyance est elle basée sur un minimum de données et de logique ?
                    Ca m’intéresserait de connaître, sincèrement.
                    Je n’ai évidemment pas lu le Mulet depuis hier , juste ce qui en est dit sur wikipedia.
                    Votre allusion serait que des gens cherchent à influencer les émotions d’autrui pour modifier leur comportement et en tirer avantage.
                    C’est bien là un délire de persécution libéral. La dictature verte…
                    Qui domine le monde, les « écolos » ou l’économie libérale ?
                    Svp, ayez les notions d’échelle.
                    Quels lobbys ont les moyens financiers de semer le doute sur le climat, l’innocuité des pollutions etc…
                    Soyons sérieux. Les  » écolos » n’ont que la bonne cause pour eux : Ne pas détruire le monde qui nous fait vivre, ce qui retient quand même l’oreille de nombre de gens.
                    Les  » écolos  » n’ont même pas l’intérêt financier.
                    Le pouvoir ? Regardez Hulot qui a du démissionner face a son impuissance vis a vis du pouvoir économique.
                    Qui a le pouvoir, qui dirige le monde ? pas les écolos, qui restent le moustique sur le dos de l’éléphant au cuir épais.
                    Soyez objectif,observez les faits, le monde svp.
                    Globalement ici, vous vous faites un cauchemar avec les « ecolos » alors qu’i ne sont que le thermomètre, les empêcheurs de croître en rond avec le verbe comme arme, rien de plus.

        • Vous n’avez pas d’humour : je rappelais la vieille blague deux certitudes : mourir et payer des impôts .Aucune corrélation .
          Plus je paie d’impôts moins l’état reçoit d’argent (courbe de Laffer) , donc un jour ,la plaisanterie s’arrête. Ma mort n’a rien à voir .

          • « Vous n’avez pas d’humour »
            Non, Aucun ! lol
            Je ne connaissais pas la blague.
            Les taxes ne font pas partie de mes préoccupations personnelles, la mort déjà plus lol A priori j’ai encore le temps.
            Mais je reste sérieux sur le lien entre la mort et les taxes pour un libéral (de base). Les deux étant vues comme des entraves à vivre librement.

  • En attendant; Le moustique tue un million de personnes chaque année par la malaria qu’il propage, malgré les insecticides qu’on lui déverse…

    • Eh oui! Les écolos ont réussi à faire interdire le DDT qui avait réussi à contrôler la population de moustiques et diminué la morbidité de la malaria. Morbidité qui est repartie à la hausse aussitôt après l’interdiction. Mais ils s’en moquent nos écolos. La quasi-totalité d’entre eux vivent dans des pays indemnes du paludisme.

      • Il faut savoir que le DDT n’est pas interdit pour lutter contre les épidémies de malaria (c’est une exception contre laquelle les ecologistes se battent d’ailleurs). Mais les ONG refusent de financer toute action l’utilisant par crainte pour leur image.

        • pour avoir vécu en afrique de l’ouest , je vous confirme que le DDT a toujours été présent sur les étalages des marchés de brousses.
          Il a effectivement fini par etre ré autorisé par l’OMS (puisque sont utilisation n’avais jamais arrêté en Afrique)

          • Que les mouches soient présentes, c’est facile à voir. Mais le DDT ?

            • Tas de poudre présent dans tous les marchés de brousse et vendu comme tel (avec efficacité avéré contre les termites qui attaque les murs en banco des case en brousse)

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Après deux ans d’études, l’Union européenne vient d'attribuer un monopole de 5 années à une entreprise vietnamienne (Cricket One) pour l'exportation et la vente en Europe de la poudre de grillon domestique partiellement dégraissée à usage alimentaire.

Ceci suit une première autorisation datant de 2015 pour le ver de farine (tenebrio molitor), la blatte (blattodea), (un insecte poubellivore), et le criquet migrateur (locusta migrans). Selon la FAO environ 1900 espèces d’insectes seraient éligibles à la consommation humaine ou animale et... Poursuivre la lecture

jour du dépassement
3
Sauvegarder cet article

Par Michel Gay.

(Tiré d’un article de Michael Shellenberger paru sur Forbes le 29 juillet 2019.)

Depuis ce 28 juillet 2022 et jusqu’à la fin de l’année, l’humanité consommera plus de ressources que notre planète ne peut en produire de manière durable, selon le Global Footprint Network (GFN), qui détermine de telles dates depuis 1986.

L'humanité utilise la nature 1,75 fois plus vite que les écosystèmes de notre planète ne peuvent se régénérer. Cela revient à utiliser 1,75 Terre.

« Les pays riches utilisent les resso... Poursuivre la lecture

Par Michel Negynas.

Certains activistes de la décroissance n’ont pas manqué de saisir l’opportunité de la pandémie pour défendre leurs agendas. C’est l’antienne à la mode du « monde d’après », du « plus rien ne sera comme avant », de « la pandémie nous a montré ce qu’il faut faire ».

Ce sont aussi des études qui commencent à poindre : comment le réchauffement climatique sera la cause de pandémies qui seront de plus en plus nombreuses. Il faut bien faire feu de tout bois.

Science et politique, science et finance

Mais en r... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles