L’arnaque du « Libérer Protéger » de Macron

Pourquoi le « Libérer Protéger » macronien est une arnaque économique et sociale majeure.

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L’arnaque du « Libérer Protéger » de Macron

Publié le 6 mars 2019
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Par Nathalie MP.

Il y a un an, la Présidente LREM de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale Brigitte Bourguignon s’exclamait en une du Figaro : « On a libéré, maintenant il faut protéger ». À l’époque, il fallait déjà un télescope géant pour arriver à discerner quelques poussières de libéralisation dans un univers de contraintes et de dépenses publiques renforcées, mais Marlène Schiappa a de bons yeux et elle confirme : la libéralisation, c’est fait et bien fait ; passons au volet social  du quinquennat !

On a lancé un certain nombre de mesures de libération de l’économie qui montrent des premiers résultats de façon factuelle et tangible.

Au gouvernement, on est nombreuses et nombreux a être mobilisés pour aller plus loin dans les mesures de protection maintenant qu’on a libéré. (Vidéo ci-dessous, Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, 3 mars 2019, de 11′ 40″ à 14′ 30″)

Il faut reconnaître que la formule est pratique. À l’heure où la révolte des Gilets jaunes est venue révéler au grand jour l’insatisfaction économique et sociale de Français passablement désemparés, elle permet à Emmanuel Macron de retomber sur ses pieds après le tumulte. Non seulement il sait ce qu’il fait, mais il fait ce qu’il a toujours dit conformément au célèbre balancement qu’il a popularisé pendant sa campagne électorale : libérer les énergies et « en même temps » protéger.

Le « risque de l’impopularité »

C’est précisément le message que Mme Bourguignon il y a un an et Mme Schiappa aujourd’hui s’efforcent de faire passer : la grogne et l’impatience sont parfaitement normales puisque le gouvernement n’a pas hésité à « prendre le risque de l’impopularité » en libéralisant avec courage l’économie. Mais réjouissons-nous, le volet de la protection, le volet social, arrive. Il est même en route depuis le début ; et Marlène Schiappa d’égrener les petits-déjeuners gratuits dans les quartiers défavorisés, le congé maternité pour toutes et le reste à charge zéro pour les lunettes.

On remarquera qu’elle ne cite pas le moindre exemple de ces résultats « factuels et tangibles » de la libéralisation – et pour cause : le premier d’entre eux, notre taux de chômage, reste toujours aussi méchamment accroché à 9,1 % quand d’autres pays comparables sont en dessous de 5 %.

Autant l’on voit bien les dépenses publiques caracoler toujours plus haut (57 % du PIB), autant les plans pauvreté, égalité, banlieues, culture, transition écologique etc. forment la trame habituelle et coûteuse des annonces gouvernementales, autant l’on ne perçoit guère plus qu’il y a un an en quoi notre pays aurait été si puissamment libéré de ses lourdeurs structurelles.

Turbolibéralisme introuvable

Pour le dire comme h16, la tempête de turbolibéralisme qui serait passée sur la France avec Macron n’a pas eu lieu, si ce n’est dans les fantasmes hallucinés d’un pays drogué depuis trop longtemps à la redistribution via la taxation des riches et la dépense publique. En réalité, la France est le pays qui protège le plus tout en connaissant la situation économique et sociale la moins brillante parmi les pays comparables. Gênant.

Oui, l’ISF a été réduit en impôt sur le fortune immobilière ; oui, la fin du recrutement au statut privilégié des cheminots sera effective à partir de 2021 ; oui, les ordonnances Travail ont organisé la fusion d’instances du personnel trop nombreuses et plafonné les indemnités prud’homales ; oui, il est question de revoir l’indemnisation des chômeurs – domaine où la France se montre des plus généreuses alors que, comme on l’a vu, le taux de chômage ne baisse pas.

Mais peut-on sérieusement considérer que ceci pourrait suffire à faire de la France une grande économie libérale et dynamique quand parallèlement nos ministres ne songent qu’à récupérer des recettes fiscales au profit de notre triple État providence, stratège et nounou et au détriment des capacités productives du pays ?

Pas de libéralisation digne de ce nom, donc, mais ce n’est pas la seule raison qui fasse du « Libérer Protéger » macronien une arnaque économique et sociale majeure.

Fondamentalement, cette formule accrédite l’idée que toute tentative de libéralisation causerait un tel dommage dans la société qui faudrait immédiatement réparer les dégâts causés avec une triple épaisseur de protection supplémentaire du style emplois aidés et allocations diverses à tous les stades de la journée et de la vie.

Les Français en sont d’autant plus convaincus qu’on leur a expliqué depuis longtemps tout le mal qu’une Margaret Thatcher avait provoqué au Royaume-Uni : contrats zéro-heure, pauvreté partout, laisser-faire inique, finance sans foi ni loi, chômage… ah non, pas chômage (4 %) – mais de toute façon, ce ne sont pas de vrais emplois. On se rassure comme on peut, au prix d’une gymnastique mentale dans laquelle nombre de Français sont passés maîtres, moyennant pas mal d’ignorance pour les uns et une superbe dose de mauvaise foi pour les autres.

Selon cette conception, le volet libéralisation apparaît tellement peu souhaitable qu’on ne s’étonne guère qu’il soit finalement si peu développé dans la politique du gouvernement. Mais on comprend mal ensuite pourquoi il faudrait envisager de réparer quelque chose qui n’a certainement pas été endommagé par un excès de libéralisation. De quoi nous confirmer que la politique macronienne du « libérer protéger » n’était qu’un leurre badigeonné d’esprit réformiste et de modernisme startupeur destiné à masquer la continuité avec la période Hollande aux yeux des électeurs et des commissaires européens.

Croissance faible et chômage élevé

Mais posons-nous la question : pourquoi faut-il que les pouvoirs publics français organisent des petits-déjeuners gratuits dans les écoles des quartiers défavorisés ? Probablement parce que les responsables des mairies ou des écoles en question ont constaté que beaucoup de familles modestes faisaient l’impasse sur ce repas important pour les enfants faute de moyens financiers.

D’où pourrait venir ce manque de moyens, cette pauvreté (pour appeler les choses par leur nom) ? Sans doute pas d’une économie qui tourne à plein régime, mais plutôt d’une situation de croissance faible et de chômage élevé compliquée par une mauvaise adéquation entre les compétences disponibles et les compétences recherchées.

Autrement dit, qu’est-ce qui serait le plus protecteur : la solidarité étatique – la « politique du coeur » dirait Marlène Schiappa – celle qui prévaut en France aujourd’hui et qui consiste à prélever des impôts aux uns pour offrir des petits-déjeuners aux autres qui en ont besoin ? Ou bien une politique, y compris éducative, qui permettrait vraiment aux individus d’être autonomes et responsables et aux entreprises de créer des emplois et proposer des salaires autorisant chaque famille à subvenir à ses propres besoins par son travail ?

La même remarque s’applique au chômage. Que vaut-il mieux : indemniser largement, généreusement, nos trop nombreux chômeurs comme on le fait actuellement, avec la certitude que le chômage ne baissera pas structurellement, ou avoir moins de chômeurs en laissant les fonds utilisés dans les dépenses publiques s’investir directement dans la production ?

On sait, parce que d’autres pays en ont fait l’expérience et jouissent maintenant d’un niveau de vie des plus appréciables et des plus enviables, que la seule protection sociale qui vaille passe par une formation de qualité et un accès au marché du travail. Pas le travail financé par les impôts, mais le travail réel, le travail marchand, celui découle du libre jeu de l’offre et de la demande sur le marché de la production des biens et services.

Une telle économie est certes susceptible de connaître des périodes plus ou moins fastes, mais le jeu du système général des prix fait qu’elle retrouve toujours son point d’équilibre tandis que toutes les tentatives « conscientes » – prix minimum, fonds de soutien, quotas et subventions en tout genre – pour forcer le retour à l’équilibre ne parviennent qu’à empirer la situation.

Il en résulte qu’une action politique porteuse de prospérité ne consiste pas à libérer et protéger selon deux mouvements pratiquement contradictoires, le second venant réparer par l’impôt et la dépense publique les méfaits fantasmés du premier au prix d’une dégradation de la situation économique, mais, tout simplement, à libérer. C’est au sein de cette libéralisation que chacun aura les meilleures chances de trouver les ressources qui le protégeront le mieux. À méditer, je crois.

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  • Eh oui, la politique de Manu Macron se décline à l’ infinitif.
    Il ne libère rien du tout, et en même temps, il protège que dalle.

    • Il a libéralisé certaines choses mais c’est hélas du saupoudrage : la fusion des instances représentatives, dans les grosses boites ça fait du bien, ça en remet certains au travail, la suppression des emplois aidés idem et le seuil de 10 salariés passé à 11 aide les pme. Mais c’est hélas trop peu et en face, le volet « protéger » sera lui, c’est à prévoir, lourd…

      • La seule chose qu’a libéralisée et mise en concurrence Macrouille sont les hordes de braillards qui veulent bouffer le pognon de la redistribution étatique.

      • « Il a libéralisé certaines choses  »

        C’est du 30 CH, de l’homéopolytoc…

    • Si, il protège certains privilèges!

  • Le petit Dictateur jupiter n’est pas à une contradiction près !!! LIBERTE restreinte , ÉGALITÉ qu’est -elle devenue !! quand cela les arrange !!

  • C’est tout médité, Nathalie, je vote pour vous ! Exemple concret : une proche, biberonnée aux fonctions territoriales, qui a quitté ses fonctions pour venir dans le sud, en emploi aidé depuis plusieurs années, sans emploi du jour au lendemain au moment où Macron a annulé ces emplois aidés, travaille maintenant dans le privé. Emploi non assisté, donc économie pour le pays (et satisfaction personnelle, non ?). A, en passant, découvert que 35h c’est 35h « productives ». Il faut travailler toutes les heures et les travailler vraiment, double fatigue.

  • « Une action politique » c’est justement cela le problème il faudrait qu’ils arrêtent d’exister pour que notre vie commence. Hélas ils ont le monopole de la violence. Fabriquent de la dette et ne veulent que notre asservissement. Pourquoi changeraient ils le plan ? Il fonctionne très bien. 😉

    • Exact. Le but, c’est un peuple tenu en laisse par les tickets de rationnement et les files d’attente au guichet.

      • Bah, eux ont droit au by-pass pour la cantine d’une des assemblées…
        Alors la queue des sens-dents pour la soupe populaire, peu leur chaut.

  • comme on dit chez nous :  » il parle beaucoup mais il pisse pas loin « …..

    • Je ne sais pas où c’est chez vous, mais on y a un sens de l’observation très réaliste…

      🙂 🙂 🙂

  • Je note toutefois une chose inquiétante. Les faits sont là, les solutions existent et sont appliquées dans le reste du monde. L’autisme (Fillon avait raison sur ce mot) politique et des Français est dangereux. On se demande comment un système peut être aussi hermétique. Il n’y a pas de levier qui permettrait un changement ou une évolution. Les médias (tv,presse), la politique, les Français vivent dans une bulle où les licornes magiques et les bisounours régulent notre douce existence. Cela se fait sur le dos des dernières richesses et en créant de la dette. De plus en plus de dettes étant donné qu’il y a de moins en moins de richesses. Il n’y a pas besoin d’avoir fait l’ENA (sic) ou HEC (lol) pour comprendre l’évidence. Il devrait donc exister (en théorie) des millions de Français hérétiques. Pourquoi ferment ils leur gueule ? Manque de couilles ? Peur du vide ? Peur des sanctions ? Qu’existe t’il de pire que cette agonie que l’on nous impose ? Qu’aurions nous donc à perdre ? Des questions que bfm ou hanouna (désolé si j’écorche ce joli nom) ne poseront pas. Le plan est la solution. C’est enfin une évidence. Traduisons les !

    • Personne n’a envie de se fâcher avec son entourage pour ça, surtout que cet entourage est conforté par tout ce qu’il entend à la radio ou à la télé.
      Il vaut mieux se tromper avec tout le monde qu’avoir raison tout seul, c’est ce qu’on leur a appris à l’EN, l’exact contraire de ce qui prévalait avant 68.

    • Les hérétiques n’existent pas médiatiquement. Donc ils n’existent pas tout court.
      Considérez comment ceux qui demandaient moins d’Etat au début du mouvement GJ ont eté prestement réduits au silence médiatique…

    • vous avez raison , mais ce n’est plus la faute des politiques , l’administration gouverne et la devise de l’administration est
      ‘any turkey for president » .. on pourrait meme elire bouteflika , sans probleme

    • @golum « des millions de Français hérétiques » oui mais minoritaires, archi minoritaires, la majorité en croque , elle a bien trop à perdre : système bien huilé : FP + affiliés + pyramide de Ponzi des retraites .

      • Je crois que vous vous trompez lourdement. Ceux que vous appelez « majorité » ont seulement l’impression d’être des « gagnants », car pour la plupart ils ne le sont pas du tout. Ni sur le court terme, ni sur le moyen-long terme.
        Je suis assez d’accord sur le biais de perception, mais pas plus.

  • Non seulement il sait ce qu’il fait, mais il fait ce qu’il sait faire, c’est à dire une pluie de nouvelles taxes en tous genres, comme une pluie de météorites. Rien d’autre.
    Ah si pardon, de si jolis discours. De l’apparat pour enfumer, étourdir les esprits.

    La formule du jour : Protège toi et le ciel te protégera, l’état ne fera que t’enfoncer.

    • vous avez oublié le fait que lui et ses ministres pondent des lois liberticides et absurdes dans tous les domaines possibles et inimaginables , histoire de diviser les français et les orienter vers des sujets sans intérêts pour faire oublier les vrais dossiers ..

  • Tous ces raisonnements et théories fumeuses ont un nom, « L’incompétence- omnipotente »,
    Une technique : Le brassage de l’air pour se maintenir au pouvoir.
    Une idéologie : Accuser l’autre d’être raciste fachiste, xénophobes, Islamophobes, Misogynes, pollueurs, ….
    Et vous saurez compléter ….

    • « Une idéologie : Accuser l’autre d’être raciste, fachiste, xénophobe, Islamophobe, misogyne, pollueur, …. » : je suppose que les points de suspension que vous placez en fin de phrase signifie (« accuser l’autre ») d’incompétence, d’abrutis économiquement incultes et sans vision de l’avenir pour … l’UE (la France n’étant même pas la plus petite préoccupation de celui qui, dans votre proposition, « accuse l’autre ».
      Ai-je bien su compléter suffisamment et assez distinctement votre point de vue ? Parce que voyez vous, celui qui « accuse l’autre » d’incompétence et d’abrutissement est l’héritier direct et l’exécutant continuateur du programme de destruction de tout ce qui faisait, il y a de cela seulement 4 ou 5 décennies, la grandeur de la France (son Histoire, sa Culture, son Homogénéité Nationale, sa Souveraineté, sa Liberté, ses Services Publics de Proximité, son Economie, son Indépendance Financière, sa Défense Autonome … pour ne citer que ces paramètres). Je ne suis plus un « humain », je suis devenu un « robot », c’est pourquoi je répète inlassablement ici et ailleurs que personne – oui personne – ne pourra dénicher le moindre texte législatif, réglementaire ou administratif conçu et édité par « l’autre » que l’on accuse d’incompétence et d’abrutissement, et qui ait mis la France dans la situation de fragmentation et de décadence tous azimuts dans laquelle elle se trouve aujourd’hui !.

  • l’arnaque consiste a proposer quelque chose alors qu’on a aucun pouvoir pour l’imposer..D’autant que céder le controle de l’immigration a l’europe , ne risque pas de faire l’unanimité meme en france
    L’Europe ne veut pas de la social democratie, çà c’est un fait!
    le rêve macron va s’arrêter net , aux européennes , car le RN va lui tailler des croupières..
    L’estocade arrivera aux municipales , avec les ecologistes + LREM
    il n’aura aucune chance..

  • Élevée et ayant macéré dans le bouillon familial du Trotskysme/Lambertisme ce n’est certainement pas a elle que je demanderai de me protéger. Er cette égérie nous montre le choix de Macron sur les questions sociales.

  • Mais… mais…
    Pourquoi affirmer que le « plan pauvreté » ne fonctionne pas, pour de suite constater que la pauvreté s’accroît ? Voilà une preuve tangible de la mauvaise foi de tous ces soi-disant analystes. Ce plan pauvreté est, au contraire, une réussite totale pour le quinquennat.

  • La protection c’est quand je n’ai pas le droit de bosser plus de 18 mois consécutifs dans la même entreprise.
    Plus de protection, c’est quand on veut m’interdire de travailler à la semaine.
    Le salariat est un dérivé de l’esclavage, et le travail est aliénant, mais moi j’aime bien ça. Heureusement que le gouvernement me protège contre moi même.

  • Quid de la parité qui n’est respectée dans AUCUN couple homosexuel ? C’est un scandale !

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