Climat : la météo autrichienne sceptique sur le consensus

L’Office Central Météorologique et Géodynamique autrichien (le ZAMG) pose un regard critique sur le sujet du réchauffement climatique.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Hot by Stuart Dowell(CC BY-NC-ND 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Climat : la météo autrichienne sceptique sur le consensus

Publié le 24 février 2019
- A +

Par Pierre Gosselin.
Un article de NoTricksZone

En science du climat, selon l’expression consacrée, il y a un consensus de 97 % sur tous les points.

Les 3 % restants sont juste des fous. Tel est le cas car quiconque contredit ouvertement ce « consensus » peut oublier sa carrière, se voir ignoré et exclu des opportunités de financements de projets. Il vaut donc mieux ne pas faire de remous.

Il est donc d’autant plus surprenant que l’Office Central Météorologique et Géodynamique autrichien (le ZAMG) ait posé un regard critique sur le sujet du réchauffement climatique.

 

 

 

Sur le site du ZAMG, les scientifiques basés à Vienne débattent d’importantes critiques.

 

Des facteurs futurs du changement climatique ne sont pas pris en compte

Si des facteurs climatiques individuels dans le développement de la température planétaire sont mal jugés par les modèles informatiques climatiques, et même s’ils ont donné des résultats réalistes jusqu’ici, les simulations du futur seront fausses. De plus, à côté des facteurs anthropiques, d’autres facteurs climatiques ne sont même pas pris en compte dans les scénarios du futur. Ils ne peuvent simplement pas être prédits.

Le problème qui se pose avec les modélisations informatiques du climat planétaire, c’est qu’ils concentrent leur contrôle de qualité sur la reproduction des températures planétaires moyennes mesurées. Quoiqu’elles soient relativement bien simulées, il y subsiste des difficultés pour savoir si leur sensibilité aux différents facteurs climatiques (l’activité solaire, les aérosols volcaniques, les gaz à effet de serre, etc.) correspondent à la réalité.

De plus, les facteurs ne sont pas proprement compris, même en ce qui concerne leurs effets de refroidissement ou de réchauffement. Dès lors, il est possible que les modèles informatiques du climat simulent correctement la moyenne de température de la planète, tout en ayant des sensibilités incorrectes attribuées aux différents facteurs.

 

Des facteurs anthropiques du climat surévalués ?

Le quatrième rapport d’évaluation du GIEC (Solomon et al. 2007) note que le réchauffement de la deuxième moitié du XXe siècle a été « très vraisemblablement » causé par l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre anthropique.

Cette affirmation s’appuie sur les simulations de modèles informatiques du climat de la planète. Cependant, des critiques disent que ces modèles ont une trop haute sensibilité au CO2 comme facteur et, par exemple, sous-estiment l’influence du Soleil.

 

Une analyse des forces et faiblesses serait d’une grande aide

Il va falloir du temps de développement pour refléter proprement l’équilibre parmi les facteurs dans les modélisations du climat. Cependant, la critique fondamentale de la performance des modélisations du climat est présentée comme étant la même chose qu’une négation de la réalité. Il est crucial de distinguer clairement quels résultats les modèles climatiques peuvent donner avec certitude (leurs forces) et pour quels résultats ce n’est pas le cas (leurs faiblesses). »

Traduction par Charles Boyer de Austria’s ZAMG Meteorology And Geodynamics Institute Concedes Climate Models Not Reliable

Voir les commentaires (13)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (13)
  • tiens c’est bizarre j’avais cette opinion en 1990..pas changé depuis..

  • Les météorologues autrichiens critiquent ici le « plat de spaghettis ».

    Ce monstrueux entrelacement de courbes qui nous est présenté comme une preuve représente un ensemble de modèles choisis de façon arbitraire pour simuler ce que la science est incapable d’établir.

    Chacune des courbes serait en théorie justifiée par le fait qu’elle représente « plus ou moins bien » le passé « plus ou moins bien connu ». C’est ce que le GIEC qualifie de « très vraissemblable ».

    Notons cependant :
    – que les paramètres du climat et leur pondération sont choisis pour aboutir à la conclusion que le CO2 est corrélé à l’augmentation de température (ridicule sur le plan de la méthodologie).
    – que la provenance « anthropique » du CO2 n’est pas prouvé car sa concentration dans l’atmosphère dépend de beaucoup d’échanges avec la mer, les sols, la végétation …
    – que l’évolution récente des température sort de l’enveloppe de l’ensemble des modèles symbolisés par le plat de spaghettis (donc que tous les modèles sont faux).

    En d’autres termes : le plat de spaghettis est moisi, le GIEC a atteint un état de pourriture avancé, et si il est aujourd’hui impossible de prédire la température dans 50 ans, il est en revanche évident que l’on se fout de notre gueule.

  • Il existe de nombreux arguments de bon sens à l’encontre de la théorie du RCA (commentaire librement inspiré du « Deplorable Climate Science Blog »).

    – La théorie du RCA est une version modernisée des superstitions primitives du passé pour tenter d’expliquer les événements naturels subis par l’humanité. Les peurs qu’il véhicule sont sans fondement, en l’absence de preuve légitime que les catastrophes climatiques extrêmes sont plus nombreuses ou que le niveau de la mer s’élève dangereusement.

    – La théorie du RCA est un phénomène de groupe qui pousse à négliger les preuves objectives et l’analyse rationnelle au profit de l’opinion préfabriquée et des partis pris d’un petit nombre d’experts autoproclamés climatologues. Bannis du groupe, les climato-réalistes sont disqualifiés a priori, qualifiés de complotistes ou d’irresponsables pratiquant le déni. Les adeptes du RCA ont proclamé que la science était établie et le débat terminé. En réalité, le débat n’a jamais eu lieu car la pensée de groupe ne permet pas la tenue d’un débat scientifique.

    – Si les arguments en faveur du RCA étaient solides, le débat serait effectivement terminé du fait de preuves observables difficiles à réfuter, depuis le temps que les prédictions ont été établies. Une catastrophe climatique, ça se serait vu. Au lieu de cela, aucune des prédictions apocalyptiques ne se sont produites et leur survenue est constamment repoussée de deux ou trois décennies. La mise en exergue complaisante de quelques évènements climatiques dans l’actualité ne résiste pas à l’analyse des évènements climatiques extrêmes du passé, au moins aussi importants, alors que les hypothèses justifiant le RCA n’étaient pas satisfaites.

    – La théorie du RCA dépend entièrement de modèles qui reposent sur des données sélectionnées pour satisfaire la théorie ou des données dont il a été prouvé qu’elles étaient erronées. Par la suite, aucun de ces modèles n’a été en mesure de prévoir les évolutions climatiques réelles. Les modèles apocalyptiques ont échoué. Les faits sont têtus.

    – Les adeptes du RCA veulent que les population dépendent de l’énergie solaire ou du vent pour leur survie. Ils prétendent qu’il existerait une technologie capable de stocker d’énormes quantités d’énergie pendant de longues périodes lorsque le soleil ne brille pas ou que le vent ne souffle pas. Mais cette technologie n’existe pas.

    – Dès aujourd’hui, les énergies renouvelables sont subventionnés pour produire une énergie inefficace, intermittente et inutilement coûteuse, mauvaise allocation de ressources rares poussant les plus pauvres dans la précarité énergétique et appauvrissant irrémédiablement les classes moyennes.

    – Les solutions proposées par les théoriciens du RCA sont impraticables, dangereuses et inutiles. Elles sont politiquement insoutenables et économiquement désastreuses. Même si la théorie du RCA décrivait une partie de la réalité, il serait quand même préférable de ne rien faire, tellement les solutions proposées serait dramatiques pour l’humanité.

    • « Les adeptes du RCA veulent que les population dépendent de l’énergie solaire ou du vent pour leur survie. Ils prétendent qu’il existerait une technologie capable de stocker d’énormes quantités d’énergie pendant de longues périodes lorsque le soleil ne brille pas ou que le vent ne souffle pas. Mais cette technologie n’existe pas. »

      En fait, les « purs et durs » du RCA sont pour le nucléaire et pas les EnR. Cela est la seule chose parfaitement logique dans leur conclusions : si la terre est menacée, il ne faut surtout pas augmenter la consommation de gaz et de charbon pour compenser l’intermittence, et « pomper » le CO2 de l’atmosphère.
      Ce sont les écolos qui n’ont rien compris à la question et ne comprennent rien aux nécessités technique, industrielles et économiques qui veulent des EnR et nous inventent des solutions de stockage qui n’existent pas.

      En outre, rappelons qu’un engin stockant une énorme quantité d’énergie s’appelle dans le langage courant : une bombe. Mais bon, on trouve toujours des gens ravis de s’installer sous un barrage ou sur une caldeira.

      • les pures écolos souhaitent la disparition d’au moins la moitié de l’humanité (et plus si affinité) afin de retrouver le un mythique paradis original ou la nature était encore pure et vierge. et drastiquement réduire l’énergie disponible est une bonne méthode car c’est de cette énergie peu chère que la plupart dépendent pour survivre aujourd’hui.

    • Il y a une très vieille technologie de stockage de l’énergie solaire: la fossilisation des composés carbonés. Mise en pratique depuis au moins l’époque des dinosaures. Il y a juste un petit problème d’échelle de temps…

  • Moi, j’aime bien le pronostic rigolo d’Al Gore dans son dessin animé : »En 2013, il n’y aura plus de neige dans les Alpes ! » C’est sûr que les Autrichiens soient un peu dubitatifs…

    • Et en 2019, la neige est franchement au rendez-vous dans les Alpes! Je recommande le ski en Autriche car il y a moins de fous sur les pistes que dans les Alpes françaises. L’ambiance chaleureuse est dépaysante et vraiment bienvenue.

  • Qui connait le bilan sur les cinquante dernières années des calories captées par la terre en provenance du soleil, compte tenu des pertes occasionnées par les variations de pollutions dans l’atmosphère et au dessus ?
    De même pour les pertes par rayonnement de la planète.
    Ne cherchez pas, personne, et même pas un moyen vérifiable de procédés pour l’étudier.
    On peut poser la même question sur le bilan thermique de ce qui se passe a l’intérieur de la terre en dessous de 20 Km de profondeur !

    • Le travail du GIEC est de transformer en certitudes les réponses que les chercheurs sont incapables de donner.

      Le rapport mentionne d’ailleurs clairement les réponses des chercheurs : peut-être, peu probable, non connu, un peu …

      La conclusion du GIEC est : « on va tous mourir » dans 50 ans, 2 mois, 3 jours, 2 heures et 34 minutes – le nombre de secondes est inconnu à ce jour.

  • Enfin, un peu de reconnaissance! Il est grand temps temps d’arrêter cette mascarade horriblement coûteuse et indigne qui s’appelle la transition énergétique.

  • Ouf, enfin un peu de bon sens de la part d’une institution « officielle »… mais si ça se sait, quelque chose me dit que ça va être à cause de l’horrible extrême-droââte au pouvoir 😀

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Dans son quatrième rapport publié le 23 octobre, le Conseil national de productivité revient sur la performance économique française de ces derniers mois, les effets de l'optimisation fiscale sur la productivité et les actions pour le climat qui lui paraissent nécessaires à l'atteinte des objectifs de transition énergétique.

Sur ce dernier point, le rapport est particulièrement approfondi et mérite une lecture attentive.

En premier lieu, le rapport indique :

« Les études [...] suggèrent que l’impact à long terme de la tra... Poursuivre la lecture

« Il est à espérer que le temps où il aurait fallu défendre la « liberté de presse », comme l’une des sécurités contre un gouvernement corrompu ou tyrannique est révolu. On peut supposer qu’il est aujourd’hui inutile de défendre l’idée selon laquelle un législatif ou un exécutif, dont les intérêts ne seraient pas identifiés à ceux du peuple, n’est pas autorisé à lui prescrire des opinions, ni à déterminer pour lui les doctrines et les arguments à entendre ».

Ces mots sont ceux de John Stuart Mill, au début du deuxième chapitre de son c... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles