France 2019 : tempête de turbolibéralisme, d’austérité et de cadeaux aux riches

Tous les chiffres et toutes les statistiques sont formelles : la France subit une véritable tempête de turbolibéralisme méchant. Il faut que cela cesse.
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France 2019 : tempête de turbolibéralisme, d’austérité et de cadeaux aux riches

Publié le 20 février 2019
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Les Gilets jaunes, la France Insoumise, le Parti socialiste, les syndicats et la totalité ou presque de tous les politiciens du pays sont formels : la France subit depuis des années une véritable tempête de turbolibéralisme, dans laquelle l’austérité a frappé de plein fouet tous les citoyens à commencer par les plus pauvres pendant que les riches ont reçu cadeaux sur cadeaux.

C’est intolérable. Dans un pays qui se voudrait égalitaire, dont la fine fleur intellectuelle se bat tous les jours pour que les inégalités se réduisent, il semble vraiment inconcevable que toutes les politiques mises en oeuvre par tous les gouvernements successifs se résument à une abominable casse des services publics, des diminutions de personnel partout sans arrêt et des coupes claires dans les administrations de tous niveaux qui se traduisent par une véritable désertion de l’État dans tous les domaines.

C’est bien simple : on ne trouve plus personne derrière les guichets. Les contribuables, les citoyens ou les assujettis qui se pointent dans l’une ou l’autre administration d’État ou des collectivités territoriales dont ils dépendent se retrouvent bien souvent devant des bureaux et des chaises vides, des couloirs où règnent un silence sépulcral, voire des machines à café désertées.

La situation est intenable et n’est due, à l’évidence, qu’à la réduction permanente des moyens dont l’État dispose et qu’il se refuse de plus en plus à mettre à disposition de ses administrations maintenant exsangues. Ainsi, les dépenses publiques ont fondu comme neige au soleil au point que le maigre budget dont dispose l’État ne parvient plus à couvrir les besoins essentiels de la Nation.

Cette diminution ahurissante des dépenses publiques atteint des records qui n’ont pas cessé de provoquer les cris de toute une presse attentive à la bonne santé de l’État ; seuls certains ultra-libéraux, ne reculant devant aucun mensonge, osent prétendre que la France est championne du monde toutes catégories des dépenses publiques, alors même que plus personne ne peut nier l’évidence d’une véritable disparition, que dis-je, d’un génocide administratif dans le pays où le rond-de-cuir et le pousse-cerfa sont devenus des espèces bien plus menacées encore que l’ours polaire (qui étaient plus de 5 000 en 1950 et seraient à peine 20 000 à présent).

Il faut l’admettre : tout ceci était inévitable.

Eh oui : à force de réductions drastiques d’impôts, de cadeaux somptueux aux riches, les finances publiques vinrent à manquer rapidement et, depuis plusieurs décennies, les gouvernements successifs n’ont eu d’autre choix que de couper dans tous les postes possibles avec les effets catastrophiques qu’on peut observer : partout, dans les bureaux douillets de nos fières administrations, le papier des photocopieuses, les agrafes et les attaches-trombones viennent à manquer !

Pourtant, il était facile de ne pas tomber dans ces pièges ultralibéraux ! Grâce à un impôt progressif soigneusement appliqué, on redistribue mieux les revenus de toute cette faune française riche et opulente vers les pauvres électeurs des classes laborieuses et défavorisées, permettant par le jeu d’une redistribution efficace, de réduire le rapport de revenus entre le décile le plus riche et le décile le plus pauvre de plus de 23 (c’est-à-dire le décile le plus riche gagne 23 fois plus que le décile le plus pauvre avant impôts) à 6 après impôts.

Forcément, avec une telle redistribution, le nombre de pauvres en France n’a pas arrêté de baisser, preuve que cette progressivité sauvage étudiée de l’impôt a particulièrement bien rempli son but. Comme quoi, on peut être l’un des pays les plus égalitaires du monde et baigner dans le plein emploi et l’absence de classe défavorisée. C’est supayr.

Malheureusement, les cadeaux aux riches n’ont, eux, pas cessé de s’empiler les uns sur les autres.

C’est ainsi qu’entre 2010 et 2017, les impôts directs se sont véritablement effondrés puisqu’en sept ans, le premier décile a vu sa contribution fiscale passer de 1,6 à 3,2 milliards d’euros, pendant que le dernier passait d’un peu plus de 77 milliards d’euros à un misérable petit 102 milliards.

Et tout indique que la situation des plus riches va encore s’améliorer copieusement puisque le gouvernement multiplie actuellement les idées toutes aussi surprenantes les unes que les autres pour faire venir les riches en France, pour les dorloter, pour favoriser leur implantation. Pourtant, chacun sait qu’attirer ainsi les personnes fortunées n’entraîne qu’un accroissement des inégalités et, par voie de conséquence, la pauvreté dans le pays (ce qui explique pourquoi les pays comme la Suisse ou tant d’autres font absolument tout pour bouter les familles aisées en dehors de leur territoire).

Si l’on y ajoute les véritables paradis fiscaux qui se mettent en place en France dans l’immobilier, on comprend que la tempête ultra-néolibérale, le capitalisme débridé et l’esclavagisme des classes laborieuses ont encore de beaux jours dans le pays.

C’est vraiment lamentable : à cause de ces libéralités honteuses offertes à ceux qui possèdent toujours plus, on se retrouve dans la situation scandaleuse où les 10 % des foyers fiscaux les plus riches ne paient QUE 70 % de l’impôt total (!), alors que tout le monde sait, depuis les syndicalistes jusqu’aux politiciens en passant par les journalistes, les Gilets jaunes et les philosophes-experts-chroniqueurs, que la vraie égalité fiscale, c’est lorsque 100 % de l’impôt est payé exclusivement par les riches, voire LE riche, qui mérite alors amplement son sort de vache à lait.

Et du reste, qui d’autre que LE riche pourra abonder aux plus de 1 000 milliards de prélèvements sociaux que l’État, ses administrations et ses institutions sociales prélèvent chaque année pour s’assurer que nous disposons tous d’une assurance santé, chômage et vieillesse absolument fantastique ?

Non, décidément, cette tempête de libéralisme en France doit cesser. Trop d’inégalités, trop peu d’impôts payés par les riches et beaucoup trop payés par les pauvres, des coupes claires impitoyables dans les services publics, une baisse effarante des moyens et des personnels, tout indique que ce pays doit absolument prendre un vrai virage social !

Il faut en finir avec tout ce libéralisme !


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  • Aux petits oignons, comme toujours.

  • « la France subit depuis des années une véritable tempête de turbolibéralisme, dans laquelle l’austérité a frappé de plein fouet tous les citoyens à commencer par les plus pauvres pendant que les riches politiciens ont reçu cadeaux sur cadeaux. »

    Le poytocard français ne se prive pas… Il est très généreux avec lui-même et ses congénères… Surout avec le pognon des autres 🙁
    C’est quand qu’il traverse la rue pour produire enfin quelque chose de bénéfique au pays ❓

  • Excellent, du hacheseize en grande forme 🙂

  • Vous n’avez pas entendu la Pravda nous expliquer le mouvement des GJ est causé par « la mondialisation ».

    Normal. Puisque le socialisme est bon, que le socialisme tourne à fond, mais que malgré cela la France s’appauvrit, la cause ne peut venir que de l’extérieur, de l’Anti-France.

    Et comme chacun sait l’Anti-France vit de l’autre côté de l’Atlantique, est maçon, blond paille, perd ses cheveux, mange des hamburgers, et ne croit pas au RCA.

  • salauds de Néo-turbo-ultra libéraux.

  • Très bon article, mais quelle réponse donner quand un socialiste il vous dit qu’il y a de moins en moins de fonctionnaire publique dans l’éducation et que Macron est ultra-libérale et que tout ce qui se passe actuellement est faute de libéralisme ? Étant le seul liberal de la famille, je me retrouve à 10 contre 1.
    merci d’avance pour vos réponse

    • Les réponses sont toutes écrites au dessus 🙂

      • @Liberalix
        Bonjour,
        Imprimez donc les documents. Ils sont produits par des agences de l’Etat, donc libres de droits, vous les avez déjà payés. Vous pourrez les ressortir lors de discussions.

    • Un libéral, c’est quoi ? Quelqu’un qui prone la subsidiarité, le respect des droits de l’homme, et l’égalité devant la loi et l’impôt. Tout en cantonnant l’Etat au régalien.

      Que fait Macron ?
      1. Il centralise davantage, notamment via la suppression de la taxe d’habitation.
      2. Réduction des libertés fondamentales (état d’urgence normalisé, liberté d’expression via la loi Infox, liberté de circulation réduite).
      3. Il s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs : politique socialiste via taxe, redistribution ajustée à la marge et maintient de l’immixtion de l’Etat dans l’économie.

      Concernant les fonctionnaires publics, comme ceux de l’éducation nationale, le nombre ne fait qu’augmenter. Pour l’Education Nationale :
      2012-2013
      – Enseignants : 854k
      – Ensemble personnel : 1,053k

      2016-2017
      – Enseignants : 889k
      – Ensemble personnel : 1,104k

      http://www.education.gouv.fr/cid92534/les-personnels-du-ministere-de-l-education-nationale-en-2016-2017.html

      A population estudiantine relativement constante, pourquoi le nombre d’enseignants doit-il augmenter ? C’est l’organisation même de l’Education Nationale qui est à revoir

      Les membres de votre famille feraient mieux de se renseigner avant de vous prendre pour un fou. Tout la merde qui se passe actuellement en France est due aux mauvaises décisions politiques, par des individus avides d’un pouvoir qu’ils peuvent s’arroger de manière législative. En prenant à peu près n’importe que mal français, en l’analysant correctement et en profondeur, on peut remonter à une tare législative originel.

    • Bon courage pour vos prochains repas de famille ?

      Vous pouvez reprendre les chiffres donnés par h16 et d’autres auteurs de contrepoints.

      Ensuite vous pouvez donner l’exemple des taxes que tout le monde paie, qui ne cesse d’augmenter. C’est tout sauf libéral.

      Ensuite pour l’éducation, il me semble que c’est le 2nd plus gros poste de dépense et qu’il y a 1 prof pour 14 élèves. Preuve en est que ce n’est pas une question de budget mais d’organisation.
      On peut comparer au privé hors contrat qui peut s’avérer moins cher que le public (environ 4000 euros pour un collège) et pourtant bien plus efficace. La liberté d’enseignement, dont les français sont pourtant frillants est inexistant dans le public et le privé sous contrat.

      Une libéralisation de l’EdNat serait à comparer avec ce qu’à fait la Suède, un chèque scolaire et une autonomie des établissement.

      Enfin, Macron, en pondant de nouvelles taxes, en augmentant certaines et en rajoutant environ 100 pages de plus dans le code du travail, n’a jamais fait preuve de libéralisme, or que dans certains discours.

    • @Libéralix: Déjà il faut leur demander des définitions claires de ce qu’ils appellent libéralisme et capitalisme en leur précisant bien que ce qui se conçoit bien s’énnonce clairement.
      Les choses à ne pas laisser passer dans une conversation de famille où des armées de crétins vous expliquent que l’Etat c’est bien et que la marché c’est mal:
      Les USA ne sont pas un pays libéral: Ils taxent fort. Ils ont une sécu ils ont de l’aide sociale et des fonctionnaires pléthoriques des monopoles publics etc..
      Les impôts augmentent le nombre de fonctionnaires augmente
      Le ration nombre de prof/élèves est un des plus élevés au monde en France
      Le ratio dépense en salaire de profs/élèves est un des plus hauts du monde en France.

      Armez vous de ces chiffres. Ayez la source prête à sortir et mettez leur le nez dans leur caca.

      • Justement, en parlant de tous ces services, les salaires d’enseignant représentent grosso modo la moitié du coût moyen de l’élève en France, tout le reste part en administratif. Quand on voit les coûts de fonctionnement dans le privé sous contrat, il serait facile, à charge égale, d’augmenter les salaires des profs, parmi les plus bas de l’OCDE, de 30 à 40% avec une meilleure gestion des moyens.

        D’aucuns ont remarqué un mouvement similaire dans la fonction publique hospitalière, avec une multiplication apparente (à vérifier) des postes administratifs.

        Pendant ce temps et pour la première fois de l’histoire de la Vème république, le budget de la culture a dépassé celui de la justice.

        On privilégie clairement les droits-créances sur le régalien.

      •  » Les USA ne sont pas un pays libéral: Ils taxent fort. Ils ont une sécu ils ont de l’aide sociale et des fonctionnaires pléthoriques des monopoles publics etc..  »

        Ils ne sont pas socialistes non plus. Prendre le cas de vos exemples ne veut pas nécessairement dire que les USA ne sont pas libérales du tout.

        Dans ce cas la Suisse non plus qui est pourtant souvent cité sur ce site comme exemple d’un pays libéral et qui a une des libertés économique la plus libre du monde. Et pourtant en Suisse il y a aussi les aides sociales, des impôts trop élevés sur le revenu des ménages dans plusieurs cantons, des taxes, un système d’assurance maladie hyper réglementé. Idem pour le marché immobilier et les horaires des ouvertures des magasins hyper réglementé. En Suisse il y a a aussi des fonctionnaires et des monopoles publiques. Un service militaire obligatoire. Mais c’est pas pour autant que la Suisse est un pays socialiste. Simplement parce que je vous ai juste donné des exemples non libérales.

    • Liberalix pose quand même une vraie question. Dans la mesure où d’une part le nombre de fonctionnaires ne baisse pas, d’autre part il y en a de moins en moins de disponibles au service de l’usager, il est permis de se demander où ils sont… En séminaire ? En arrêt de travail ? En HP ?

      • Faites un tour, par exemple, dans un hôpital. Il n’y a pas plus de médecins, d’infirmières ou d’aides soignantes, mais l’administratif, par contre, il s’est bien étoffé.
        Question services aux « usagers », ça n’apporte rien, évidemment. Mais j’ai comme un doute sur les buts recherchés par ces embauches.

        • Les appels pied pour inviter les muzz à voter n’ont pas d’autre but que de limiter la casse aux élections qui viennent.

        •  » Faites un tour, par exemple, dans un hôpital. Il n’y a pas plus de médecins, d’infirmières ou d’aides soignantes, mais l’administratif, par contre, il s’est bien étoffé.  »

          C’est pour cela qu’en France il y a des déserts médicaux mais pas de déserts administratifs.

    • Il vaut mieux la fermer dans ce cas là, et acheter de l’or (une image) .

      Et vous asseoir au bord de la rivière pour un jour les voir passer !

      Mais même à ce moment là n’attendez pas qu’il reconnaissent leur erreur, vous devrez vous contenter d’avoir juste les pieds au sec…

    •  » Très bon article, mais quelle réponse donner quand un socialiste il vous dit qu’il y a de moins en moins de fonctionnaire publique dans l’éducation et que Macron est ultra-libérale  »

      Vous pourriez déjà leur dire que si Macron était ultra-libéral il n’y aurait pas moins de fonctionnaire publique, mais plus de fonctionnaire du tout. Si après ça ils ne sont pas convaincu; c’est plus la peine de continuer à essayer d’être rationnel à 1 contre 10.

    • tu te lèves et tu t’en vas

  • Hilarant et triste à la fois.

  • je vous remercie grandement pour vos réponses.
    bonne journée

  • « LE riche » … Mélanchon ? Macron ? Sarko ?
    L’homme le plus riche de France est Bernard Arnault avec une fortune estimée à plus de 60 milliards de dollars.
    Bah si c’est lui qui doit TOUT supporter, il n’est pas assez riche : il y un gros mankagagner pour atteindre 1000 milliards d’euro. Mais bon, peut-être que la France peut se contenter de 60 milliards en fait…

    • attention à ne pas confondre stock et flux :
      c’est chaque année que l’état veut ses 1 000 milliards. si vous prenez 60 milliards à bernard en 2019, comment vous faites en 2020 ?

  • Quand je vous des ecoles rurales qui ferment parce qye le ministère a décidé tout d’un coup qu’il n’y avait pas assez d’élèves tandis qu’en même temps, il dédouble des classes de banlieue, quand il faut faire 35 km au lieu de 5 pour aller dans un centre des finances publiques, idem pour des services de santé, je comprends que certains parlent de « casse des services publics ». Mais ce qui est difficile à comprendre, c’est que ça ne fasse pas faire d’économies.

    • C’est simple, actuellement l’état assur le bien être de 4 générations de fonctionnaires, le fils ,le père le grand père et l’arrière grand pere,diminuer les actifs ne change pas grand chose sur le coût de la fonction publique..cela diminue uniquement les services a la population.

      • Ah bon ? On est censé diminuer les services si on augmente le nombre de fonctionnaires ?
        Le problème, à part les dépenses incompressibles que vous évoquez, est que partout, je dis bien partout, on embauche du personnel administratif à tour de bras, tout en réduisant le personnel opérationnel (ou, au mieux, en gardant les mêmes effectifs). Et comme ça, effectivement, le volume de services qui peuvent être fournis ne peut que diminuer. Mais le volume total de fonctionnaires ne diminue pas du tout.

      •  » diminuer les actifs ne change pas grand chose sur le coût de la fonction publique..cela diminue uniquement les services a la population.  »

        En Suisse ils ont bien diminué le nombre de fonctionnaire et les dépenses publiques bien moins élevées. Et pourtant les services publiques ne sont pas de moins bonne qualité qu’en France, les routes sont bien mieux entretenues qu’en France, il n’y a pas de déserts médicaux et dans les hôpitaux publiques on est soigné tout aussi bien qu’en France.

  • @liberalix, essaye de dire le communisme c’est génial. Manger de la bouillie de céréales matin midi et soir c’est l’avenir. Alors que ces salopards de capitalistes turbos libéraux y font rien qu’à polluer et à détruire les ressources de la planète. Et là tu auras du vin.

  • Et à la fin, c’est toujours le pauvre qui trinque. Les graphiques le montrent sans l’ombre d’un doute : tandis que le dernier décile a vu ses impôts augmenter d’un faible 30% sur les 7 dernières années, le premier décile a vu exploser son taux d’imposition, d’un abominable 100%. Alors, c’est qui le vrai bénéficiaire de cet ultra-turbo-libéralisme, si ce n’est pas le riche ?

  • Je comprends pas. Pourquoi résister. Cela rend le process plus douloureux. C’est comme le viol en France. C’est presque légal (question de religion ?). Pour ne pas souffrir il vaut mieux laisser faire. Je sais c’est ignoble, mais on en est là. Et Benalla ? Les petites mains effacent les traces ? Quel pays turbo libéral !

  • Attentio danger du second degré,grand est le risque d’être pris au premier par beaucoup ; mais il est vrai qu’avec le superniveau de notre enseignement égalitaire si performant qui est tout de même maintenant en 26 ème position en europe, ceci est finalement peu risqué…

  • Il se trouve que la France de 2019 se socialise à vitesse grand H, et que nous voguons vers un chaos étatique de première ampleur ; il n’est pas absurde de penser que ce chaos pourrait mener à un affaissement fatal de la démocratie. L’adversaire est plus économique que militaire, il nous enterre vivants à coup de taxes françaises, de lois européennes et de crédits chinois plutôt qu’avec des missiles intercontinentaux, mais il est bien là, il marche sur nous, il s’appelle : la misère et l’extinction de nos libertés. Qatar, Chine, Russie : des dictatures nous regardent tomber, nous prêtent de l’argent, et songent à nous conquérir progressivement. L’État s’abandonne à eux.
    C’est à Jean-François Revel que l’on doit d’avoir mis en lumière un curieux paradoxe : l’abondance d’informations, de livres, de journaux et de médias, et, a fortiori aujourd’hui, de la plus grande liberté de savoir permise par internet, n’est en rien incompatible avec le goût des rumeurs, des falsifications et autres occultations. Parmi lesquelles la plus grand réussite intellectuelle et populaire fut et reste, en France, la béatification de la justice sociale du communisme idéal et du socialisme réel ; mais également la diabolisation, jusqu’à la dénaturation du sens du mot, du libéralisme.
    La liberté économique et la modération fiscale entraînent la prospérité, la baisse du chômage et l’élévation générale du niveau de vie. Mais nous ne voulons pas le savoir, barricadés que nous sommes derrière la pensée magique de l’idéologie de l’égalité et de la bienfaisance de l’état redistributeur. On a oublié que l’économie est le préalable et la cause de l’aisance sociale, et non l’inverse.
    Car nous voici en quel piège nous vivons, le rappelle Jean-François Revel : « dans une société où les inégalités résultent non de la compétition et du marché mais de décisions de l’Etat ou d’agressions corporatistes entérinées par l’Etat, le grand art économique consiste à obtenir de la puissance publique qu’elle dévalise à mon profit mon voisin ».

    • « Vote pour moi, j’irai voler le riche à ta place… »

    • Les vrais privilèges sont le fait du socialisme, pas du libéralisme. Les inégalités libérales des sociétés de production sont agitées d’un brassage permanent et elles sont modifiables à tout instant. Dans les sociétés de redistribution étatique, les inégalités sont au contraire figées et structurelles: quels que soient les efforts et les talents déployés par un actif du secteur privé français, il n’aura jamais les avantages “acquis” (c’est à dire octroyés et intouchables) d’un agent d’Electricité de France. JFRevel Grande parade, 257

  • Le plus stupéfiant là dedans, c’est que 85 % des français au moins (dont la totalité des fonctionnaires, des GJ, des mélenchonniens et lepenneurs) approuvent ce texte au 1er degré..

  • Et malgré tout ce turbolibéralisme, il y a des entreprises qui réussissent.

  • Les gauchistes voient de l’ultra-libéralisme là où il y en a pas et ne voient pas de socialisme ou de communisme là où il y a ou là où il y en avait.

    Dans les deux cas ça les évite de vouloir admettre qu’idéologiquement ils ont toujours eu tort.

  • Attention, cher H16, nous risquons l’addiction! Quelle plume! Le fond et la forme, Bravo. Nous avons maintenant tous besoin régulièrement de cette oxygène…

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