Comment enrayer le cercle vicieux qui nous conduit à la ruine ?

Quel grain de sable pourrait enrayer le cercle vicieux qui permettrait le retour au pouvoir de représentants servant l’intérêt du pays ?

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Comment enrayer le cercle vicieux qui nous conduit à la ruine ?

Publié le 19 février 2019
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Par Claude Robert.

Il existe un cercle vicieux, pire, une dynamique infernale qui opère en France et qui nous précipite toujours un peu plus bas : loin de soigner l’immaturité politico-économique d’une bonne partie des électeurs français, d’élection en élection, la classe politique au pouvoir se développe au contraire sur cette immaturité et la fait fructifier afin de se pérenniser !

Non seulement cette dynamique funeste bénéficie du soutien aussi servile qu’inconséquent des médias, mais elle fonctionne tellement bien qu’elle empêche l’élection des candidats porteurs des stratégies les plus à même de l’interrompre ! Le pays s’enfonce depuis la fin des années 1970 mais, triste constat, tout semble s’être mis en place pour que cela continue.

Ce phénomène qui ne semble pas émouvoir les foules se déroule pourtant sous nos yeux. Il suffit simplement de prendre le recul nécessaire et de l’observer pour prendre peur :

L’espoir soulevé par l’élection de Sarkozy très vite douché

Il faut se souvenir de la victoire de Sarkozy en 2007 : ses électeurs espéraient enfin sortir du train-train socialiste chiraquien et entamer des réformes allant dans le sens de la libéralisation de l’économie. Hélas, bien que positive en matière de chômage et de croissance en comparaison du reste de l’Europe1, l’action de Sarkozy aura été de courte durée, la crise des subprimes venant très tôt gâcher la fête. Avec pour conséquence une dette de l’État qui a grimpé de 65 % à environ 85 % du PIB, ce que ne justifiait pourtant que très partiellement la crise bancaire.

Et un niveau de pression fiscale2 qui est passé de 44,5 à 46,5 % du PIB… Alors qu’il avait démarré son mandat dans une optique réformatrice, le couteau entre les dents, Sarkozy l’aura terminé en véritable socialiste, happé par l’idéologie dominante, drogué à la dépense publique.

Certes, son bilan n’était pas aussi catastrophique que certains le croient. Mais encore fallait-il expliquer au peuple que l’ensemble de l’économie mondiale avait souffert pendant la crise3. Or les médias dans leur ensemble, dont on connaît le niveau d’expertise en économie, ont présenté des chiffres en valeur absolue et ont crié au loup, brisant ainsi le minimum de crédibilité que Sarkozy aurait mérité, alimentant de ce fait le rejet épidermique que suscitait sa personnalité auprès d’une grande partie de la population. Cette population qui aura donc été parfaitement maintenue dans l’ignorance des faits réels, toute consacrée au rejet mimétique du bouc émissaire nommé Sarkozy.

Hollande élu sur une imposture méprisante d’infantilisme

Hollande a donc bénéficié d’une fenêtre de tir inespérée. Mais il doit cependant tout autant son élection à des promesses aussi mensongères que démagogiques. Caresser dans le sens du poil la jalousie vis-à-vis des riches, promettre de prendre leur argent pour le redistribuer aux pauvres, tout cela s’est avéré diaboliquement efficace. Car cela entretenait chez les citoyens les moins instruits et les moins aisés l’illusion qu’il existe un gâteau à se partager et que l’échec des uns est la conséquence de la réussite des autres.

Sans aucune surprise, le programme de Hollande a déclenché un véritable naufrage, le président réussissant l’exploit de faire décrocher la France du reste de l’Europe à la fois sur la croissance, sur le chômage, sur la dette et sur la pression fiscale ! Bénéficiant tout au long de son mandat d’une période de reprise économique post crise bancaire, Hollande s’est pourtant permis de hisser la dette à 95 % du PIB et la pression fiscale à 48,4 % du PIB, un record mondial4 !

Ce qui ne l’empêchera pas vers la fin, de mentir sur son bilan, ne citant que des chiffres partiels du chômage pour les comparer à ceux de son prédécesseur honni. Ce qui n’empêchera pas non plus les médias de continuer à comparer leurs bilans en valeur absolue. Tout cela bien évidemment dans l’irrespect le plus total du peuple, celui-ci étant encore une fois abusé, manipulé, comme s’il ne fallait surtout pas qu’il cesse de croire au père Noël socialiste.

Présidentielle 2017, un délire collectif qui accouche d’un accident

Que l’un des principaux responsables du naufrage économique du gouvernement Hollande se retrouve président5 en 2017 est certes peu reluisant. Mais cela ne doit surtout pas masquer le pathos multiforme de ces élections. Car elles résument à elles seules, tel un précipité particulièrement nauséabond, l’état de délabrement de la vigilance d’une partie de l’électorat ainsi que l’état d’irresponsabilité de la classe politique, chacun tirant l’autre vers le bas dans une dynamique délétère.

Qu’on en juge : neuf candidats sur onze présentaient un programme ouvertement étatiste, parmi lesquels la France insoumise et le FN. Macron était quant à lui resté très évasif sur les contours de son programme, jouant à fond la carte du flou entre le centre, la social-démocratie et ses soutiens du PS à qui il avait demandé, pour la circonstance, de se badigeonner en bleu.

Restait Fillon, dont le programme était le seul sur les onze qui se soit inspiré du principe de réalité et de l’expérience du terrain, en un mot, des problèmes réels du pays. Or, comme chacun sait, sa candidature a été décimée dès sa victoire aux primaires, grâce à une enquête d’une extrême célérité, ce qui n’était pourtant pas dans les habitudes du PNF. Ce PNF dont maître Éric Dupont-Moretti, pourtant sympathisant de la gauche, met en doute la légitimité dans cette enquête6, enquête menée selon des méthodes pas toujours légales de surcroît7.

Pire encore, la campagne présidentielle s’est transformée en un concours de promesses démagogiques qui ont tout d’un coup relégué Hollande au rayon des petits joueurs. Valls et Hamon ne se sont-ils pas livrés à une surenchère ridicule concernant le niveau idéal du salaire universel ? Montebourg n’a-t-il pas promis de répartir les revenus des entreprises ?

Quant à Mélenchon et Le Pen, ne s’étaient-ils pas engagés à nous libérer de l’austérité européenne ? Ne rions pas ! Tout cela s’est déroulé chez nous, en 2017, dans le délire le plus total, aux antipodes de la vigilance que le délabrement de notre économie devrait pourtant impliquer de façon réflexe.

Il est clair que des candidats à une élection présidentielle ne raconteraient pas de telles sornettes à des électeurs majoritairement avertis, car ils deviendraient aussitôt la risée de tous. On les montrerait du doigt comme de gentils illuminés, comme des utopistes hors sol, dans un fou rire national généralisé et relayé par médias interposés. Or rien de cela ne s’est produit chez nous ! L’ignorance économique8 constitue un formidable fonds de commerce pour ces charlatans. Qu’ils soient anciens trotskistes ou énarques fraîchement émoulus, peu importe, ils s’y épanouissent sans limite, avec la bénédiction des médias et la crédulité de nombreux électeurs.

Certes, deux ans plus tard, le pays a la gueule de bois car il découvre le pot aux roses socialiste : le candidat Macron n’était qu’un clone de Hollande dont on aurait simplement désinhibé l’instinct de puissance. Et bien sûr, l’économie continue de sombrer du fait de la poursuite de l’accroissement de la pression confiscatoire étatique !

Le Grand débat, ou le remède qui tue

Le mouvement des Gilets jaunes est une véritable chance car il fonctionne comme un révélateur des problèmes de notre pays, à l’instar de la dernière élection présidentielle, et comme si d’ailleurs tout s’accélérait dans une insatisfaction bouillonnante et pré-révolutionnaire de l’opinion publique.

Que les exigences des Gilets jaunes ne soient pas toujours cohérentes n’est pas une surprise, l’inculture économique et la faible vigilance de bon nombre de citoyens en constituent les causes mécaniques directes. Mais ce grand débat devrait susciter de vives réserves de la part d’institutions indépendantes comme le Conseil constitutionnel ou le Sénat. Car non content d’être organisé par ceux-là mêmes qui sont à l’origine de la situation sociale actuelle, le grand débat est également animé puis sera dépouillé puis enfin exploité par eux !

On voit déjà l’impossibilité de la réussite d’une machination aussi malsaine : alors que le déclencheur des revendications était la perte du pouvoir d’achat dû à l’excès d’impôts, l’État propose dès à présent des aides en direction des plus nécessiteux, ce qui signifie de nouveaux impôts, de nouvelles taxes, et un accroissement de la dette !

Il n’y a donc strictement rien à espérer de ce débat, l’État cumulant tous les rôles dans cette parodie de consultation. Le peuple qui avait exprimé sa colère avec la plus grande légitimité, se voit une fois de plus infantilisé, l’État continuant au passage à lui faire accroire que seules les subventions sont la solution à ses difficultés. Tel un drogué dont l’hôpital psychiatrique supposé le désintoxiquer lui donnerait de nouvelles doses chaque fois qu’il clame son mal de vivre.

La preuve est ainsi faite que le cercle infernal tourne à plein régime et que la caste qui nous dirige est inamovible quant à son comportement de prédateur. La question qui se pose à présent est celle-ci : que faire pour rompre ce mécanisme infernal, quel grain de sable pourrait l’enrayer qui permettrait le retour au pouvoir de représentants qui servent l’intérêt du pays ?

Sur le web

  1. La personnalité de Sarkozy est certes décriée, mais la comparaison de son bilan avec le reste de l’Europe (les économies sont imbriquées, il est impossible de ne pas considérer les chiffres de manière relative) lui est favorable pour la croissance et le chômage. Elle ne l’est pas pour la dette par contre.
  2.  Recettes fiscales et cotisations sociales, Source Eurostat.
  3. La plus grave depuis celle de 1929.
  4.  Parmi les pays de l’OCDE, c’est à dire non communistes.
  5.  C’est Macron qui avait conseillé Hollande d’accroître la pression fiscale en fin de crise bancaire, ce qui est parfaitement contracyclique et dangereux. La France a été le seul pays d’Europe à ne pas se redresser pendant les cinq ans qui ont suivi la crise ! Bien au contraire.
  6. Selon l’avocat, le PNF ne bénéficie pas de l’indépendance pour juger cette affaire puisqu’il dépend de l’Élysée. L’avocat accuse d’ailleurs Le Canard enchaîné d’avoir été directement informé par  l’Élysée ou par le PNF.
  7. « L’appel des 13 juristes » et l’interview donné à C dans l’Air par leur représentant Philippe Fontana soulève d’étranges questions sur ce qu’ils dénoncent être un « coup d’État constitutionnel ». Les treize dénoncent également les irrégularités dans le déroulement de l’enquête : communiquer les PV aux médias est interdit !
  8.  Les études comparatives en Europe classent régulièrement la France à un niveau médiocre en matière de connaissances économiques.
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  • le cercle vicieux des incompétents n’est pas fini , vu que le sieur hollande aurait l’intention de se représenter en 2022……toutes ses élites n’ont décidément pas les pieds sur terre et il ne faut donc pas s’étonner que notre pays poursuive sa descente en enfer;

  • Très bon texte merci. A distribuer dans les écoles, les boulangeries, les lieux publics.

  • C’est triste a lire, tellement c’est vrai, mais, c’est Excellent

  • La solution pour se débarrasser d’une dictature est connue mais rendue impossible sans l’apport d’une puissance étrangère..la plupart sont très contentes de notre situation et nous depouillent ouvertement , on est foutu ,le malheur des uns fait le bonheur de tous les autres.

  • C est amusant cette idee que Fillon aurait pu faire comme president ce qu il n a JAMAIS eut le temps de faire comme premier ministre (pourtant en 5 ans il aurait eut le temps non ?).

    PS: il faut arreter avec la vision complotiste. Fillon s est suicide tout seul. D abord en faisant des emplois fictifs pour sa femme et ses enfants, ensuite en mentant quand ceux ci ont ete decouvert (pourquoi n a t il pas dit la verite ?) et tout ca en ayant attaque Sarkozy sur le domaine moral (Qui imagine le General De Gaulle mit en examen ?)

    L origine des fuites qui on coule Fillon sont a chercher parmi les membre de son parti (probablement des Sarkozistes). Les costumes gratuit c est Bourgui qui a tendu un piege a Fillon : il l a reconnu lui meme. Pour les emplois fictifs, seuls des proches de Fillon devaient savoir, pas des opposants politique

    • La destruction de Fillon par les médias de gauche, et leur acharnement, le deux poids/deux mesures habituel, est inenvisageable ?
      Premier ministre d’un président omniprésent comme sarko, en ayant subi la plus grave crise économique depuis 1929, ca coupe un peu les ailes, non ?

      • @Cernu – Je suis parfaitement d’accord avec cdg ici. Je me suis fait la réflexion à de nombreuses reprises lors de la présidentielle: Comment François Fillon a-t-il pu à ce point « s’accrocher » à cette position de leader des LR alors qu’il était évident au fil des semaines qu’il allait perdre face à cet honteux tribunal populaire dont le juge et les témoins étaient la presse française.
        Son programme, économiquement réaliste sur la situation de la France, a gagné les primaires de la droite. Malgré son image hautement dégradée (sans doute à jamais), il a réalisé un honorable 20% au 1er tour, surement donc plus grâce à son programme (en opposition à tous les autres) qu’à sa personne.
        F. Fillon n’est ici pour moi que le reflet de cette classe politique qui fait passer sa carrière et sa personne avant l’intérêt du pays. Je reste persuadé que s’il avait eu la « classe » de passer la main à un de ses soutiens – Baroin semblait avoir le profil idéal à ce moment précis – le résultat du 1er tour aurait été sans doute différent.
        Les LR sont donc les seuls responsables de leur situation actuelle, il était aussi plutôt simple de mettre F.Fillon face à ses propres contradictions et d’exiger son retrait.

        • Fillon a été exemplaire de bout en bout. Il a tenu bon avec courage et dignité par respect pour ses électeurs. Les Français auraient dû le soutenir comme un seul homme pour bien signifier qu’ils ne se laissaient pas manipuler de manière aussi grossière par ceux qui ont agi en meutes pour le discréditer. Hélas une majorité d’électeurs n’a su qu’aboyer avec les loups et donner le spectacle de la bêtise et de la lâcheté. Il n’est pas étonnant qu’ensuite ils aient fait l’objet d’un tel mépris de la part de ceux qu’ils ont laissé les gruger.

          Fillon n’était pas parfait mais il représentait une chance. Il s’est retiré avec dignité, conscient du devoir accompli après avoir donné aux Français cette dernière chance. Ceux-ci ne l’ont pas saisie, et bien maintenant qu’ils se débrouillent! Une chose est sûre, plus personne de d’aplomb ne viendra solliciter leurs suffrages, et ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Il va falloir qu’ils se jettent à l’eau et qu’ils nagent sans bouée. Comme après la guerre. D’ailleurs ils y avaient pris goût. Et le goût de la liberté revient toujours.

        • Fillon , comme tous les autres a travaillé a l’élection de Macron.
          C’est notre système électoral qui fait que cette magouille est possible et dure dure…
          Et le PS a fait pareil, ils ont choisi le perdant.

    • Ce n’est pas du complotisme de réaliser que la candidature Fillon a été sabordée par les puissants intérêts qui ont porté Macron au pouvoir, puissants intérêts auxquels sont soumis certains ténors du parti de droite.
      Lisez le texte « crépuscule » en toute objectivité…
      http://branco.blog.lemonde.fr/
      Ce sont ces puissants intérêts qui dirigent la France. Voilà la réalité. D’ailleurs Fillon en était lucide, il l’avait dit à de Villiers (« ce sont eux qui nous dirigent » en parlant du lobby financier international).
      La seule question est : quelle peut être la marge de manoeuvre de nos dirigeants? Marge qu’a effet essayé d’exploiter Sarkozy comme le souligne cet article. Malgré tous les reproches qu’on puisse lui faire par ailleurs, y compris et surtout au niveau international où il n’avait aucune indépendance.

      • Pas nécessairement. Le sabordage de la candidature de Fillon est peut-être tout autant due à son propre parti, dont un certain nombre de têtes dirigeantes n’ont peut-être pas accepté qu’il les dépasse – je pense notamment à es « amis » Juppé, Copé, Le Maire…
        Est-il inenvisageable de penser que ces braves gens, ayant échoué à attraper l’échalote, aient décidé que leur concurrent ne l’aurait pas non plus (quitte au passage à saborder leur parti dans la foulée).
        La vérité se trouve sans doute dans un entre deux.

        Sinon, il faudrait peut-être arrêter avec l’infox des « emplois fictifs » de sa femme. Celle-ci ne faisait ni plus ni moins que les membres de la famille des 150 autres parlementaires qui en employaient, et qui n’ont pas été inquiétés par le PNF. Et je ne parle pas des emplois « croisés » (tel parlementaire « embauche » la nièce de tel autre…)

    • Fillons c’est fait doublé , Emplois fictifs tous le monde le sait et tous le monde la fait. Alors vous savez il s’est crée un trop grand nombre d’énemie de par et d’autre et en voulant réformé un peu plus que les autres ils ont pris peur.

  • J’opte, en P1, pour un effondrement économique suite à un krack boursier, entrainant une destruction de l’état providence.
    En P2, une révolution, a laquelle se joindrait les forces de Sécurité Intérieure.
    Guerre civile ? Non, ou alors, multifactionnelle.
    Guerre extérieure ? Non.
    L’homme providentiel, je n’y croit plus du tout.

  • article qui résume clairement la situation . Fillon n’était pas à la hauteur de son programme , pour réformer dans ce sens il faut être irréprochable .

    • Programme qui lui même était très flou. Dès que son petit cinéma sur la sécu a pointé le bout de son nez, et devant la fronde, il a aussitôt fait volte face, jusqu’à en faire disparaître une bonne partie…
      m.leparisien.fr/elections/presidentielle/candidats-et-programmes/securite-sociale-fillon-retire-son-projet-polemique-de-son-site-de-campagne-13-12-2016-6451419.php
      Fillon, l’escroc en Arnys, n’était pas à la hauteur tout court !

  • Il faudra sans doute que la France tombe au fond du trou, avec mise en tutelle de son budget par le FMI ou l’UE, avec renégociation de sa dette, avec troubles civils, etc., etc… pour qu’elle se ressaisisse et accepte les réformes libérales que les autres ont faites depuis longtemps. La France procède toujours par crises, là où nos voisins procèdent par réformes raisonnées et discutées. C’est dans notre ADN.

    • Le coup de l’ADN non j’y crois pas , depuis les années 20 et l’arrivé du communisme la france en est un fervent adepte donc , on a juste ce qu’on mérite , pays colonialiste socialiste limite nationaliste au 20 siècle maintenant on arrive à la fin du socialiste de quel coté allons nous tombé dans le nationalisme ou dans la réforme, je pencherais bien du coté obscurs du moins pour l’instant ca en prend le chemin par l’ignorance culturel et économique, donc attendons nous au pire . La France n’a jamais inspiré le respect à l’étranger , nous sommes un peuple donneur de leçons mais la leçons pourrait bien nous plonger dans des abimes bien plus sombre.

  • J’aime bien l’expression : ‘ L’impossible n’est pas français ! ‘

    Il en résulte que les politiques nous vendent cet impossible, échouent et expliquent ensuite qu’ils n’ont rien à se reprocher, puisque c’était impossible…

    La France, ce grand pays où brillent les noms et faillissent les hommes.

    • J’aime bien votre réflexion sur « l’impossible n’est pas français ».
      Mais alors, à la lecture de Claude Robert comment réagir face à une constatation: « la caste qui nous dirige est inamovible quant à son comportement de prédateur ». J’y ajouterais pour ma part: quant à son comportement d’imposteur!…
      A l’évidence, seul le libéralisme bien compris c’est à dire version helvétique (ayant fait ses preuves) est à même de nous sortir du pétrin.
      Il faut repenser l’exercice du pouvoir dans le sens d’une évolution vers plus de démocratie directe; il est grand temps que les français arrêtent de rêver à l’existence d’hommes providentiels…..

  • « Restait Fillon, dont le programme était le seul sur les onze qui se soit inspiré du principe de réalité et de l’expérience du terrain, en un mot, des problèmes réels du pays »
    Prière de ne pas rire !

  • C’est curieux mais je ne vois pas un grain de sable mais plutôt un bon gros mur : celui des réalités ou alors un bon coup de sifflet : celui qui annonce la fin, de la récré de l’argent gratuit.

  • cdg , Fillon a fait comme les autres , et qui plus est pour le boulot fictif , il avait besoin de fric , vous croyer qu’avec votre salaire de député vous avez un manoir ???
    en 5 ans de 1er ministre ,en fin de course il pourra présenter 100 000 euros de frais annuel comme ancien 1er ministre pendant 20 ans ou plus …. Elle est pas belle la vie !!!
    pour ces gens là….

  • Quand à Hollande membre de la Cour des Comptes , le triste individu , pardon ; il sort de l’ENA comme son ministre des finances egalement membre de la cour des comptes Sapin … La France a de l’avenir avec ces guguss !!! Et maintenant fait le keke , le sourire jusqu’aux oreilles et nous le peuple nous payons cash leur incompétence !! Je propose à ces gens là, la confiscation de leur
    bien : immobiliers , et qu’ils aient le stricte minimum pour vivre !!!

  • La dette et une augmentation des taux d’intérêt abrupte est le seul moyen de mettre fin à ces délires d’énarque.

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