On ne peut redistribuer que ce qu’on a, ou la loi oubliée par les Gilets jaunes

Les Français sont-ils en train de sacrifier la poule aux œufs d’or ?

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On ne peut redistribuer que ce qu’on a, ou la loi oubliée par les Gilets jaunes

Publié le 15 février 2019
- A +

Par Yves Buchsenschutz.
Un article d’Entrepreneurs pour la France

En 1688, Jean de La Fontaine écrivait déjà La poule aux œufs d’or et il est probable que si la forme si parfaite est bien de lui, le fond est probablement une histoire bien antérieure. Fables et contes ont fait l’objet, au moins depuis Ésope, de multiples reprises.

« L’avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable,
Pondait tous les jours un œuf d’or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l’ouvrit, et la trouva semblable
À celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S’étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ? »

Jean de La Fontaine, Fables de La Fontaine, La Poule aux œufs d’or

Ce qui m’intéresse aujourd’hui est un peu différent. Il semblerait bien qu’en matière d’inégalités la France soit quasiment dans la position de ce malheureux propriétaire d’une poule aux œufs d’or. Claude Sicard dans plusieurs articles a eu l’occasion de décortiquer le problème des Gilets jaunes et des inégalités. Il s’en dégage en définitive une loi assez simple, pleine de bon sens.

 

On ne peut redistribuer que ce que l’on a

En quelque sorte la redistribution est toujours une fonction de la richesse. Non seulement plus un pays est riche, plus il peut redistribuer, mais encore cette redistribution pèsera-t-elle d’autant moins sur le reste de la population, en particulier sur celle qui crée la richesse. Si la richesse moyenne suisse est de 80 000 euros par tête, et que l’on prélève pour redistribution 22 000 euros, cela représente un poids de 28 %. Il reste quelque part 72 %, c’est-à-dire 68 000 euros pour investir, financer la croissance, et pour chacun, jouir librement de son revenu. Si la richesse moyenne d’un Français est de 39 000 euros et que l’on veut redistribuer, moins, 17 000 euros, le poids deviendra 44 %.

Il ne restera dès lors plus que 22 000 euros pour financer l’investissement, la croissance et la libre dépense ce qui peut se révéler très vite insuffisant. Contrairement à beaucoup d’idées reçues, la France n’est plus un pays riche. Elle a en revanche décidé de redistribuer larga manu. La conséquence directe est que les sommes disponibles pour assurer la croissance de richesse sont devenues insuffisantes, dans tous les cas par rapport aux pays concurrents.

Quelque part, au lieu de cueillir les fruits un par un que notre coq national nous concocte, nous sommes en train de le tuer. Dans les courbes que Claude Sicard a travaillées, on voit clairement apparaître que les seuls pays capables de friser, tant le montant que le taux de redistribution que la France a décidé d’appliquer – mauvaise décision après mauvaise décision –, sont des pays nettement plus riches que nous. En conséquence de cette décision, le poids sur le fonctionnement de leur économie est infiniment plus faible et ne provoque pas l’asphyxie à laquelle nous assistons peu à peu.

 

Iceberg droit devant : en avant toute !

D’aucuns s’élèvent contre la transformation de l’ISF : le gouvernement a redonné 3,7 milliards d’oxygène à la création de richesse mais il vient de dépenser 11 milliards, voire plus, à augmenter la redistribution : cherchez l’erreur ! Ce qui ne fait d’ailleurs que s’ajouter aux décisions quotidiennes de dérapage des dépenses. Prenons un exemple : le Pass culture de Mme Françoise Nyssen.

Pour être honnête, on doit rappeler qu’il faisait partie du programme du président élu. Foin des mauvais résultats du pays ou de l’ardoise des Gilets jaunes, le test démarre dans quatre départements et devrait être lancé officiellement en septembre puis généralisé. Le montant du pass, attribué à tous les jeunes atteignant l’âge de 18 ans sera de 500 euros (cinq cents euros !) ! Vous avez bien lu, à la louche un quart de salaire minimum, 40 à 50 heures de travail de femme de ménage. On se demande à quoi ressemblent les comptes individuels de personnes qui ont fixé ce montant ?

Deux hypothèses : soit ils font partie de la catégorie des très riches en train de s’expatrier, soit ce n’est pas eux qui payent ! Le total du budget, en année pleine est évalué à 500 millions ! Lesquels se renouvelleront chaque année, car tout le monde a, au moins une fois dans sa vie, 18 ans.

En attendant une demande déjà prévisible de les percevoir chaque année entre 18 et 25 ans, voire à partir de 15 ans. Utilisation : quasi illimitée dès la mise en place (il faut que le jeune puisse choisir librement). Financement : réparti entre l’État et les « offreurs de culture » (cinéma, théâtre, musée…). Quelle que soit la présentation, ceci se fera en définitive par une attribution gratuite aux dépens de la collectivité, et continuera un peu plus à enfoncer le navire.

 

Pour une gorgée de bière

On trouvera ci-dessous, la petite histoire des 10 buveurs de bière, déjà souvent diffusée il est vrai, mais particulièrement d’actualité dans le contexte qui nous intéresse :
Prenons le cas de 10 amis qui se retrouvent chaque soir pour boire une bière et imaginons que l’addition totale se monte à 100 euros.
Normalement, cela ferait 10 euros par personne.

Mais nos dix amis préfèrent payer cette facture collective selon une répartition plus sociale, qui s’inspire du calcul de l’impôt sur le revenu, ce qui donne ceci :

  • Les 4 premiers, les plus « pauvres », ne paient rien
  • Le cinquième paye 1 euro
  • Le sixième paye 3 euros
  • Le septième paye 7 euros
  • Le huitième paye 12 euros
  • Le neuvième paye 18 euros
  • Le dernier, le plus « riche », paye 59 euros

 

Les dix hommes semblent assez contents de leur arrangement et ils continuent à se retrouver chaque soir pour boire leur bière, collectivement.

Jusqu’au jour où le tenancier décide de leur faire une remise de fidélité !

« Comme vous êtes de bons clients, et qu’il faut stimuler la consommation pour encourager l’économie du pays, j’ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc plus désormais vos 10 bières que 80 euros »

Le groupe décide de continuer à payer la nouvelle somme selon le même principe de répartition, inspiré de l’impôt.
Les quatre premiers continuent à boire gratuitement, et les six autres, les clients payants, s’interrogent sur la manière de diviser les 20 euros de remise de façon équitable. Ils calculent que 20 euros divisés par 6 font 3,33 euros. S’ils soustrayaient cette somme de leur partage alors les 5ème et 6ème hommes devraient être payés pour boire leur bière.

Le tenancier du bar, quoi qu’il ne soit pas ancien élève de l’ENA, suggère qu’il serait plus équitable de réduire l’addition de chacun d’un pourcentage inversement proportionnel à celui de leurs contributions individuelles, pour respecter les principes d’équité. Il fait donc les calculs pour ses clients.

Ce qui donne ceci :

  • Le 5e homme, comme les 4 premiers ne paye plus rien. (un « pauvre » de plus !)
  • Le 6e paye 2 euros au lieu de 3 (33 % réduction)
  • Le 7e paye 5 euros au lieu de 7 (28 % de réduction)
  • Le 8e paye 9 euros au lieu de 12 (25 % de réduction)
  • Le 9e paye 14 euros au lieu de 18 (22 % de réduction)
  • Le 10e paye 50 euros au lieu de 59 euros (16 % de réduction)

 

Chacun des six « payants » paye moins qu’avant, voire zéro pour le 5e, et les 4 premiers continuent à boire gratuitement.

Mais une fois hors du bar, chacun compare son économie :

« J’ai seulement eu 1 euro sur les 20 euros de remise », dit le 6e, désignant le 10e « lui, il a eu 9 euros ».
« Ouais ! dit le 5e, moi aussi j’ai seulement eu 1 euro d’économie. C’est pas juste ! » « C’est vrai ! » s’exclame le 7e, « pourquoi aurait-il 9 euros alors que je n’en ai eu que 2 ? Le plus riche a eu le plus gros de la réduction. Cela n’est pas équitable. »
« Attendez une minute » crient les 4 premiers hommes, « nous quatre n’avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres. Faut pas se laisser faire ! ».
Les 9 hommes cernent le 10e et l’accablent d’insultes.
La nuit suivante le 10e homme, le plus riche, ne vient pas. Les neuf autres s’assoient et boivent leur bière sans lui. Mais quand arrive le moment de payer leur note, ils découvrent qu’ils n’ont pas assez d’argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l’addition !!!

Et cela, chers Gilets jaunes, est le strict reflet de notre système d’imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent plus de bénéfice d’une réduction de taxe. Taxez les plus fort, accusez-les d’être riches, et ils risquent de ne plus se montrer. En fait ils iront boire à l’étranger.

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire. Pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible.La France chasse consciencieusement ses riches et s’appauvrit à due proportion.

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    • Les riches sont riches tous seuls, ex-nihilo ?personne ou rien a exploiter ?
      Le système « légal » mis en place par les puissants est injuste et vous trouvez injuste de rétablir l’équité, c’est vraiment trop injuste !
      .
      N’êtes vous pas tenté par le véritable sens de la vie humaine sur Terre, faire de ce monde, un monde où le bonheur est accessible à tous ?

      • « un monde où le bonheur est accessible à tous ? »
        En exploitant ceux qui bossent pour redistribuer « justement » le fruit de leur travail?

        • C’est donc là le fond du problème, ceux qui bossent contre ceux qui n’en foutent pas une rame ?
          Vu comme ça ,c’est sur qu’ il est plus simple de décider ce qu’il est juste de faire.
          Le statut de travailleur pauvre (qui bosse donc), vous est-il inconnu ?
          .
          Et pourtant le sens de la vie se trouve bien dans « faire de ce monde, un monde où le bonheur est accessible à tous ».
          J’imagine que c’est ce que vous tentez de faire avec votre famille.
          L’humanité est notre famille, la Terre notre maison à tous mais bon je conçois que pris dans le système ça ne se perçoive plus. Le système est bien fait.
          Vous savez le système où vous vous estimez (rêvez) libre. lol

  • Les 3 lignes de la conclusion devraient apparaître sur la porte d’entrée du personnel de chaque bâtiment administratif. Peut-être qu’en les voyant chaque matin (enfin, les jours où ils viennent), le fonctionnaires comprendraient…

  • Je n’ai pas compris , en effet si j’étais riche, je me foutrais éperdument des taxes et autres absurdités de l’état francais, d’ailleurs ,je serais très peu souvent en France.
    Il ne faut plus parler des riches mais ..des entrepreneurs en France ,ce sont eux les vrais victimes du système et quand un gilet jaune parle de riches ,ils pensent entreprise , c’est encore pire que de parler des riches ,c’est une pensée communiste……mais de quel gilet jaune parlez vous , les têtes d’affiche du gvt surment des sbires recrutés chez nos syndicalistes et groupuscules d’agités ou du type qui ne peut plus rouler avec sa voiture a cause des règles écolos …le prix de l’essence ,bullshit, on s’en fout mais perdre son cheval pour aller bosser…..ne pas pouvoir acheter une occase mais payer du neuf a crédit alors je l’emploi n’est pas sûr ,y a des quoi manifester !

  • « On ne peut redistribuer que ce qu’on a »

    Non, l’Etat distribue ce qu’il n’ a pas, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il empreinte.

    Lorsque les français se méprisent, ils font le jeu des gouvernants.

    « Je donnerai de l’argent à tous ceux qui votent pour moi et je le prendrai à tous ceux qui votent contrent moi. »
    Çà fait 60 ans que cela dure…

  • Très juste réflexion, mais qu’il est inutile de rapprocher des gilets jaunes sauf à considérer qu’ils sont tous pour davantage de redistribution (ce que souhaite et cherhe ardemment à promouvoir notre gouvernement socialiste!)

    • Comment on distingue un GJ d’un GJ ? Je suis allée voir le site qui se prétend être celui des GJ : la France en Colère. Surprise : pas un mot sur la baisse des taxes et impôts (sauf pour les élus donc des cacahuètes et suppression de la TVA sur les produits de 1ère nécessité, déjà à 5,5% dont re-peanuts, on va aller loin avec ça).
      Pas un mot sur « moins d’impôts ».

      • Le site la France en colère s’est autoproclamé représentant les GJ, en essayant d’évincer les autres… avec le relais complaisant des médias. Je pense que cela fait partie dela récupération gauchiste du mouvement amorcée en décembre

        • Qui sont les autres ? J’ai l’impression que tous ceux qui déclarent représenter les gj sont contestés, ne sont pas les bons. Mais qui sont les bons alors ? Ou en fait, ce mouvement est tellement large qu’au final personne ne peut le représenter et parler « des gj » ne veut rien dire.

  • La sentence doit être complétée, sinon la compréhension de la réalité est imparfaite, GJ ou pas :

    « Plus un pays est riche, plus il peut redistribuer, mais plus un pays redistribue, plus il est pauvre. »

  • Tout à fait, c’est la meilleure comparaison que l’on puisse faire et La Fontaine lui avait déjà tout compris à son époque! Les français sont incapables de comprendre que ce sont les entreprises qu’ils haïssent et démolissent qui créent les richesses permettant de payer leurs salaires et revenus! Lorsqu’il n’y aura plus d’entreprises il n’y aura plus d’argent et ils pourront retourner s’échiner à cultiver la terre pour se nourrir!

  • A placarder dans toutes les salles de classe de collège et lycée, à la place des drapeaux. Ca sera de l’argent beaucoup mieux dépensés.

  • Et la loi oubliée par tout ceux qui critiquent les gilets jaunes :
    On est prêt à payer que pour des services auquel on a accès ( je parle même pas de profiter de ces services mais bien juste d’y avoir accès)

  • Jeunes qui commencez dans la vie active, l’état est très généreux avec vous. Très 🙂
    tant et si bien qu’il vois enfile une somme de 110000 Euros dans l’arrière-train de ceux qui seront productifs.
    Je ne parle pas de ceux qui seront ponctionnaires ❗

    Question unique : quel le signe de cette jolie somme ❓
    Allez penchez-vous avant, il faut faire grossir cette somme ❗

  • « le gouvernement a redonné 3,7 milliards à la création de richesse
    mais il vient de dépenser 11 milliards, voire plus, dans la redistribution… »
    Affirmation doublement contestable :
    l’abandon d’une partie de l’ISF ne peut être imputée à la
    création de richesse, il s’agit d’une économie d’impôt et les
    personnes concernées font ce qu’ils veulent de cet argent
    qui ne leur est pas pris. Le discours suivant lequel on verra
    comment cet argent a été investi n’a donc aucun sens, d’
    autant que cet investissement éventuel ne concernerait
    pas forcément des entreprises françaises et que par ailleurs
    vu les montants concernés, il est plus que probable qu’il s’
    agirait principalement de rachat en bourse de titres déjà émis
    rachat qui n’est qu’un changement de propriétaire et en aucun
    cas un mode de financement des entreprises.
    La seconde partie est tout autant discutable car dans les
    milliards il ne s’agit pas uniquement d’argent nouveau mis
    sur la table mais aussi de hausses d’impôt prévues pour
    2019 et annulées, ce qui implique que la présentation donnée
    en permanence sur les médias sur une distribution de ce
    montant est quelque peu fantaisiste…

    • quand on parle d’argent ce serait bien qu’on ne parle plus d’Etat mais du contribuable..après tout l’Etat ne produit rien et c’est les contribuables qui paient…ça en ferait réfléchir plus d’un .

  • Depuis le mois de décembre dernier, le mouvement Gilet Jaune parisien (en province, je ne sais pas) a été entièrement récupéré par l’extrême gauche.
    Ce sont donc des Gardes Rouges déguisés avec des gilets jaunes qui à Paris, expriment leurs revendications à caractère marxiste, cassent, détruisent et sèment une peur grandissante.
    Plus rien à voir avec le mouvement des origines où des français moyens, qui travaillent dur, exprimaient leur ras le bol des taxes et des impôts.
    Le manque de clairvoyance de la presse à ce sujet, ou le refus de raconter ce qui se passe vraiment, est terriblement inquiétant.
    Pire le gouvernement ne cesse d’agiter un chiffon « extrême droite » alors que la réalité est exactement à l’inverse.

  • pour être honnête…ceci vaut quand il n’y pas de connivence…il y a bel et bien un enrichissement indu en France , une façon de spoliation et c’est justement quand l’etat s’en mêle…

  • Il n’y a pas que les gilets jaunes qui ont oublié cette loi, mais nos gouvernants aussi, ce qui est encore plus grave!

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